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pas touche au petit chat (hansol)
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pas touche au petit chat (hansol) | Lun 27 Juil - 20:40 Citer EditerSupprimer
pas touche au petit chat ! ‟ lee hansol & shim aliyyah „ Début de semaine calme, aucune intervention en urgence pour le moment. Journée calme aussi, que des visites de routines, aucune grande opération de la journée. Cela fait du bien d’avoir un peu de tranquillité de temps en temps dans le chaos habituel de la clinique. Depuis que j’ai été embauchée à la clinique vétérinaire du centre de la digital city il y a cinq mois, j’ai du mal à trouver un moment pour souffler. Le tableau des rendez-vous est toujours plein de 9h à 19h et il faut encore trouver le temps de faire les opérations et de gérer les urgences. Heureusement, nous sommes plusieurs à tourner sur la clinique, ce qui permet aux vétérinaires de me libérer une journée par semaine en plus du dimanche pour que je puisse gérer la partie universitaire de mon doctorat. Et malgré la quantité colossale de travail qu’il y a, toute l’équipe prend le temps de m’apprendre le métier et s’adapte à mon planning universitaire. En plus d’être bien tombée d’un point de vue professionnel, j’ai aussi de la chance d’un point de vue humain, l’équipe est formidable. J’ai même eu le droit à ma fin d’après-midi vu la quiétude qui régnait sur la clinique et je ne me suis pas fait prier pour filer avec la ferme intention d’en profiter pour faire une sieste bien méritée avant de sortir avec mon petit groupe ce soir. Débarrassée de ma blouse qui sent l’antiseptique à plein nez, j’enfourche mon vélo pour rejoindre le dortoir. Je profite du vent qui caresse mon visage pour me débarrasser du stress que j’accumule naturellement en travaillant. Dans ce métier, la moindre erreur peut mener au pire alors ce n’est pas tous les jours facile à supporter. Mais la passion l’emportera toujours sur n’importe laquelle de mes peurs et sur n’importe lequel de mes doutes, j’en suis certaine. Alors que j’arrive dans le quartier sud de la digital city, non loin du dortoir, j’aperçois une silhouette familière. Un étudiant de première année de la fraternité que j’ai croisé quelques fois en trainant au dortoir. Jusque-là, rien de vraiment étonnant, les sangos ont l’habitude de traîner dans le quartier car le dortoir est à deux pas, quelques minutes à peine en vélo ou à pied. Ce qui me surprend en revanche c’est la petite chose qu’il secoue énergiquement dans ses mains. Je plisse les yeux pour réussir à identifier la chose en question et j’ai peur de savoir ce que c’est. Prise qu’une colère noire, j’abandonne mon vélo sur le tas pour m’approcher d’un pas furieux du sango. Et c’est bien ce qu’il me semblait, il secoue dans tous les sens un petit chat d’à peine six mois, mais quel connard, il n’a pas honte de s’en prendre à une bête innocente ? Ni-une ni-deux j’empoigne son bras pour le stopper dans son action. « Laisse tout de suite ce chat, petit con ! » je crie en le défiant du regard, les yeux brillant de colère. Je plante mes ongles dans sa peau pour lui faire comprendre que je ne ris absolument pas. Cela ne semble pas suffire au jeune homme alors je continue. « T’en prendre à un chat, t’as pas mieux à faire, morveux ? » je grogne en venant lui écraser le pied avec force. Sur presque déçue de n'être en basket aujourd’hui et de ne pas avoir l’occasion de lui bousiller les orteils avec un talon aiguille. On ne touche pas aux animaux, règle d’or.
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Re: pas touche au petit chat (hansol) | Lun 27 Juil - 21:33 Citer EditerSupprimer
pas touche au petit chat ! ‟ lee hansol & shim aliyyah „ Sac sur l'épaule contenant son ordinateur et ses cours, Hansol se dirigeait vers la bibliothèque. Il s'était permis une petite pause dans sa chambre pour lire un livre avant de se rendre compte qu'il fallait qu'il renouvelle ses livres empruntés parce qu'il avait déjà bientôt fini ses choix de la semaine. Étant particulièrement fan du calme de la bibliothèque, en général il préférait y rester plutôt que d'être au dortoir des sangos, jugé trop bruyant pour les oreilles sensibles du garçon. Les rues aussi lui semblaient trop bruyantes, mais à la rigueur ça il y était habitué. On ne pouvait pas éloigner le bruit des voitures et des passants (et s'il le faisait, il risquait d'avoir un accident, ce qu'il ne voudrait pas non plus). Toujours à l'affût, sens beaucoup trop aiguisés qui rendaient sa vie difficile, ce fut ainsi qu'il repéra quelque chose d'étrange dans la périphérie de sa vision. Curieux, il s'arrêta pour regarder l'animal.
C'était un chat, un chaton en fait vu sa taille et sa corpulence. Il avait l'air assez maigre et en piteux état. Subitement inquiet, il avait l'impression qu'il ne pouvait pas le laisser comme ça. On dirait qu'il était à deux doigts de mourir et Hansol ne voulait pas qu'il meure. Il ne connaissait pas le chat, mais il s'était déjà pris d'affection pour lui. Tapotant ses poches puis son sac comme s'il allait y trouver des croquettes ou une boîte de conserve de thon, il dût se rendre à l'évidence qu'il n'avait absolument rien sur lui pour lui venir en aide.
Alors que devrait-il faire ?
S'accroupissant pour être à la hauteur du chaton, il l'observa. Il n'avait vraiment aucune connaissance sur les animaux. Il était certes doué à l'école en sciences mais il n'y avait jamais vu un quelconque intérêt. La littérature avait toujours été ce qui l'intéressait le plus. C'était dans ces moments critiques qu'il regrettait de ne pas y avoir prêté plus attention.
Prenant le chat (pas très délicatement) dans les mains, il vit que l'animal n'eut aucune réaction. Par hasard... Était-il mort ?
Pris d'un élan de panique, il tenta de secouer le chaton, chuchotant des« réveille-toi » inaudibles.
Le deuxième élan de panique rua dans ses veines quand il fut subitement à son tour secoué, bras empoigné pour le forcer à se lever alors qu'il ne fit que serrer le chat davantage sous le choc, terrorisé. Hansol n'avait jamais aimé les contacts physiques et détestait qu'on le touche, parce que ça lui apportait bien trop de stimuli. La jeune femme qui venait lui hurler dessus l'ignorait évidemment et le garçon gémit de douleur lorsqu'elle planta ses ongles dans sa peau. Ce n'était certes pas la première fois qu'il subissait ça mais ça n'avait jamais été très confortable, puisque c'était des filles de sa classe au collège qui lui faisaient ça pour s'amuser à voir si le fameux robot aurait une réaction face à la douleur.
Et il gémit une nouvelle fois lorsque l'inconnue lui écrasa le pied, le faisant enfin lâcher l'animal... du haut de son mètre quatre-vingt. Heureusement pour lui, le chaton semblait s'être réveillé et il atterrit en toute sécurité sur le sol. Enfin, savoir si le chat était en sécurité ou non était le cadet de ses soucis car à l'heure actuelle, son pied lui faisait beaucoup trop mal.
Les reproches firent ensuite leur bout de chemin dans son cerveau.
S'en prendre à un chat ?
Mais il ne lui voulait pas de mal !
« Je voulais juste l'aider... » couina t-il d'une petite voix à peine audible, beaucoup trop effrayé par la personne qui venait de l'agresser.
Cicatrices de son harcèlement, s'il se sentait en danger il paniquait immédiatement et sentait son cœur s'affoler, préférait s'isoler. Les mains sur les oreilles, il s'écarta d'un bon mètre de la sango, n'osant même pas la regarder alors qu'en soi, il était bien plus grand qu'elle.
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Re: pas touche au petit chat (hansol) | Mar 28 Juil - 10:33 Citer EditerSupprimer
pas touche au petit chat ! ‟ lee hansol & shim aliyyah „ La délicatesse n’a jamais été mon fort, je ne peux pas nier ce point. Je n’ai jamais été élevée pour être la jeune fille douce et délicate qui représente les idéaux féminins coréens. Mes parents, bien que d’origines coréennes, ont toujours été un peu à l’écart de ses stéréotypes et avoir grandi loin du pays, sur terre bien plus sauvage que celle-ci, n’a sûrement pas aidé non plus. Pas que je m’en plaigne. Je trouve au contraire que c’est un point fort, je suis capable de me défendre et de défendre les plus faibles. Comme aujourd’hui où je trouve un jeune étudiant en tant de martyriser un petit chat de quelques mois à peine. Quel monstre de s’attaquer à bien plus fragile que soi ! Quand je pense qu’on recrute des gens comme ça dans la fraternité, ça me met hors de moi. Rouge de colère, je ne perds pas une seconde pour libérer la boule de poils. Je lui empoigne le bras en le menaçant avant de lui planter les ongles dans la peau. Et comme cela ne semble pas suffir, le garçon semble paniqué un peu mais ne réagit pas vraiment pour autant, je finis par lui écraser avec force le pied. Cette fois, le jeune homme lâche le chat qu’il a entre les mains sous la douleur du coup et je lâche son bras à mon tour pour essayer de rattraper inextremis l’animal. Heureusement, celui-ci retombe sur ses pattes sans même mon aide. Je lance un regard noir au sango, prête à lui sauter à la gorge si le chat a le moindre problème à cause de lui. Quand je l’entends couiner qu’il voulait juste l’aider, j’ai un peu de mal à la croire, qui aide un animal en le secouant ? À part un idiot, personne. Je grogne légèrement pour lui indiquer que je ne le crois pas avant de m’accroupir pour m’occuper de la petite bête à quatre pattes. Il n’a pas l’air en pleine forme, clairement. Je relève la tête vers le plus jeune avec des yeux accusateurs. « Et en quoi le secouer c’est censé l’aider, imbécile ?? Putain, le syndrome du bébé secoué s’applique aussi aux chatons. » je râle en me disant que franchement faut être complétement con pour se dire que c’est une bonne idée de secouer un chaton. Woah, je suis vraiment tombée sur un demeuré. Du coin de l’œil, je l’observe paniquer un peu plus et s’éloigner de moi. En plus de ne pas avoir inventé l’eau chaude, c’est un peureux. À ce moment, je crois qu’il n’a sûrement pas voulu faire de mal au chaton mais qu’il a appliqué les mauvais gestes, cela a le mérite de me détendre un peu. Je me reconcentre sur le chat qui grand heureusement ne semble présenté aucune séquelle de l’invention dangereuse du sango. Par contre, en tirant la peau de son cou, je me rends compte qu’il est totalement déshydraté. Par automatisme, je fouille dans mon tote-bag pour y trouver le stock médical que j’ai toujours sur moi. J’ai bien mes syringes mais impossible de trouver ma bouteille d’eau. Je me retourne une nouvelle fois vers la grande perche qui attend bêtement à côté de moi, ça m’agace. « Hey morveux, t’as une bouteille d’eau ? » je demande d’une voix bien plus calme et gentille que précédemment. Bon pour la politesse, il ne faut pas exagérer non plus, ça sera pour une prochaine fois quand il aura fait plus que bien que de mal à cette petite bête adorable.
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Re: pas touche au petit chat (hansol) | Mar 28 Juil - 20:11 Citer EditerSupprimer
pas touche au petit chat ! ‟ lee hansol & shim aliyyah „ Hansol était supposé être quelqu'un d'intelligent. Un haut potentiel même – mais ça, il l'ignorait. Simplement, contrairement à ce que les clichés pouvaient laisser penser, les surdoués n'étaient pas des êtres toujours intelligents. Au contraire, si le garçon excellait en lettres, il était un profond idiot quand il s'agissait de parler anglais ou bien de savoir quoi faire dans des situations de détresse. Comme celle-ci, par exemple.
Vraiment, secouer un chat blessé pour le réveiller n'était sûrement pas la meilleure idée qu'il ait eu de sa vie. Ce ne fut que lorsque l'étrangère agressive lui hurla ces mots accusateurs qu'il se rendit compte que ça avait été une mauvaise idée. Comme toujours, il aurait dû chercher sur Internet avant de faire quoi que ce soit. Sa panique l'en avait empêché, voulant secourir le chat le plus rapidement possible. Coupable, il déglutit, le regard fuyant. « Je sais pas, je voulais le réveiller, j'avais peur qu'il soit mort, » tenta t-il de se justifier alors qu'il ne connaissait absolument pas le syndrome du bébé secoué. Note à lui-même : chercher « syndrome du bébé secoué » sur Internet quand il en aura l'occasion. Il aurait bien demandé à l'inconnue, si seulement elle ne lui faisait pas aussi... peur.
Se tenant bien loin de la jeune femme, il se contenta de l'observer faire des gestes (de premier secours, probablement ? Hansol ne s'y connaissait absolument pas) et chercher dans son sac du matériel. Les yeux écarquillés, il la regarda faire d'un air ébahi. C'était donc une personne spécialisée dans le soin des animaux... Cela expliquait sa réaction aussi violente face aux bêtises qu'il avait fait. Il s'en voulait déjà.
Subitement appelé à l'ordre, Hansol posa ses yeux sur l'étrangère quand elle lui demanda une bouteille d'eau. De l'eau. « E-euh, sûrement, » répondit-il d'une petite voix. Il déglutit une nouvelle fois avant de faire basculer son sac sur une épaule et de l'ouvrir, pour y trouver une gourde qu'il gardait toujours sur lui. Il n'y avait peut-être pas besoin de vérifier s'il y avait encore de l'eau vu le poids de cette dernière, mais il dévissa quand même le bouchon pour regarder à l'intérieur. Bien, il y avait encore de l'eau. Il referma la gourde et passa cette dernière à la demoiselle, tendant bien le bras pour éviter tout contact physique. « Voilà. » Et ce ne fut qu'une fois qu'il l'avait tendue qu'il se dit qu'il aurait peut-être dû laisser la gourde ouverte puisqu'elle avait besoin de l'eau, justement. Il se frappa mentalement le front.