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Nostalgia isn’t for today (Yoonji)

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Re: Nostalgia isn’t for today (Yoonji) | Dim 1 Nov - 12:55
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Le flot d'émotions qu'avait ressenti Kô dans cette ruelle sale continuait de le poursuivre même une fois assis dans le taxi que son interlocuteur avait hélé pour eux. Le silence était tombé entre les deux garçons, un silence dans lequel Kô se perdait tout autant que ses pupilles qui s'effaçaient dans la circulation peu dense de cette fin de soirée. Dans sa poche, il sentit son portable vibrer, mais il n'eut pas le courage de vérifier de qui il s'agissait. Peut-être demain. Aujourd'hui, il était trop partagé pour réussir à répondre à quoi que ce fût d'un peu sérieux. Et ce conducteur qui le prenait pour une fille n'était que l'énième d'une longue liste. Peu importait car il allait voir la mer. Cela l'apaisait parfois quand, comme cette fois-ci, son coeur débordait un peu trop fort.
Le brun paya la course et Kô le remercia doucement tandis qu'il s'avançait vers la plage en contrebas. De nouveau seul. Mais l'homme avait dit qu'il revenait et Kô avait décidé de le croire. Alors il retira ses chaussures compensées qu'il prit dans ses mains et laissa ses pieds nus se glisser dans le sable frais. La brise était plutôt douce et le blond ne manqua pas de fermer les pupilles quelques brèves secondes, laissant simplement ses poumons s'emplirent de cette odeur iodée si chère à son coeur. Bien qu'il ne nageait guère, le japonais avait su trouver un refuge entre les bras de l'océan. Cela remontait à quelques années, quand il demeurait encore dans son pays natal, et c'était un peu comme ça aussi qu'il avait commencé à dessiner. Face à la mer.
Il reprit alors sa marche et arriva près de l'eau. Il posa ses chaussures plus haut avant d'apercevoir son interlocuteur qui revenait. Kô avait fait confiance à la bonne personne et ça le fit doucement sourire. Il prit le thé et la crêpe avec bonheur, sentant son corps tout entier se réchauffer. Pour faire dans les clichés, c'était globalement ce que préférait Kô, les crêpes et le thé. Il était un vrai japonais, après tout. Néanmoins, il demeura silencieux le temps d'engloutir tout cela et ce ne fut qu'une fois ses mains autour du gobelet encore chaud, les pieds dans l'eau, et le regard porté vers l'horizon, qu'il se laissa aller aux confidences :

« Au fait, je m'appelle Kô. Hitoshio Kô. Je suis venu ici, en Corée, pour fuir la vie que j'avais au Japon depuis plusieurs années. Ma mère... est une bonne personne, mais qui a fait de mauvais choix dans sa vie et j'en ai fait les frais à sa place. Je crois que les enfants sont toujours les effets de quelque chose, soupira-t-il. Elle a aimé un autre homme, après mon père, et cet homme n'a pas pu s'empêcher de préférer le fils que je suis à la femme qu'elle est. »

Il but une gorgée de son thé, toujours debout face à l'océan qui roulait doucement à ses pieds. Sa silhouette dans l'ombre. Sujet pourtant extrêmement douloureux pour lui, ses prunelles demeuraient sèches. Après tout, il avait déjà pleuré un instant plus tôt.

« Cela a commencé par des insultes, par des propos injurieux qui m'ont rabaissé plus bas que terre. Et puis, quand ça ne lui a plus suffit, il est venu trouver autre chose en moi. Il m'a frappé, il m'a touché, il m'a forcé à lui faire des choses, il a abusé de moi, de tout. Et ma mère fermait les yeux. »

Il se retourna vers le brun qui était non loin de lui et il se courba bien bas.

« Je suis désolé d'avoir mal agi envers toi. »

Et son coeur se serra autant que sa gorge.
Et ses larmes s'écoulèrent sur le sable blanc.
Car il savait qu'il s'excusait pour cette fois, mais qu'il recommencerait avec quelqu'un d'autre.C'était sa façon à lui d'exister vraiment.
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Re: Nostalgia isn’t for today (Yoonji) | Dim 1 Nov - 18:45
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Tenue | Tu as gardé le silence après ta question, laissant le jeune homme manger et boire tranquillement. Toi-même après une crise de larme tu as besoin de temps pour que ton cœur retrouve un semblant de calme. Tu comprends pourquoi il a choisi de venir sur la plage. La mer a un côté apaisant, le chant des vagues a l'air de chanter une complainte permanente pour les cœurs perdus et égarés. Cette régularité tranquille est réconfortante, comme si malgré tous les aléas de la vie, la mer essaye de dire que toute chose va et vient, c'est normal, c'est le fonctionnement de la vie. Lorsque l'homme à tes côtés se présente, tu tournes légèrement la tête pour l'observer du coin de l'œil. Tu écoutes son monologue et aux fils de ses paroles ton cœur se serre. Tu redoutes de comprendre son sous-entendu à la fin de sa première tirade. Quand il confirme tes soupçons, ton cœur se déchire pour lui. Tu n'as pas toi-même vécu cette situation pourtant tu comprends facile sa colère et sa détresse. Tu n'imagines pas tout ce qu'il a subi mais il est évident qu'il a souffert, beaucoup trop et surtout trop jeune. Tu n'envisages pas qu'un parent puisse tolérer de tels actes et pourtant à leur façon aussi tes parents t'ont fait souffrir. Ils ne t'ont jamais maltraité. Leur seule faute est d'avoir voulu te protéger en te mentant sur l'existence de ton jumeau. Certes tu es en colère contre eux, cependant ta situation n'a rien de comparable avec celle de Kô. Tu es touché de la confession et la confiance qu'il t'accorde. Tu allais reprendre la parole, seulement tu t'es retenu quand il s'est incliné devant toi. C'est les yeux humides de compassion que tu as posé tes mains sur ses épaules pour qu'il se redresse.

« Ne t'excuse pas, ne t'excuse jamais de la façon dont tu essayes de réparer ce que d'autres ont brisé en toi. Ce n'est pas ta faute...Tu n'as rien de faire de mal… »

Tu n'es pas certains qu'il comprenne le sens profond de tes paroles. Tu as compris qu'il s'excuse de son comportement envers toi et tu ne peux pas l'accepter. Il n'y a pas de honte à essayer de se reconstruire, même si c'est au dépend des autres. Tu n'es pas réellement mieux placé. Qui ne joue pas avec les gens ? Qui est réellement sincère et honnête dans une relation ? Est-ce qu'il existe une personne réellement altruiste dans ce monde ? Tu es convaincu que non, même les plus humanistes tirent une satisfaction en offrant leur aide. Alors tu ne cautionnes pas qu'il puisse se sentir coupable, pas après tout ce qu'il a traversé. Tu plonges ton regard dans le sien, espérant lui faire comprendre ton point de vue.

« Il ne faut pas regretter ce qui t'es arrivé, c'est ce qui fait de toi un homme fort aujourd'hui. On a tous nos blessures et c'est ce qui nous permette d'avance. Je crois que l'essentiel dans la vie c'est de tout faire pour ne pas regretter les choix qu'on fait. »

Tu esquisses un sourire avant de reprendre.

« Je ne peux pas te dire que je comprends ce que tu as vécu et ça serait faux de te dire que tout ça est derrière toi. On porte tous nos croix et c'est ce qui rend chacun de nous unique. »

Tu reportes ton attention sur la mer en souriant tristement.

« Est-ce que tu veux crier toute ta colère ? Il parait que ça fait du bien, je pourrais t'accompagner, j'ai moi-même beaucoup de choses sur le cœur ces derniers temps. »
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Re: Nostalgia isn’t for today (Yoonji) | Sam 7 Nov - 16:54
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Combien de fois avait-il subi tout cela ? Combien de jours cela avait-il pu durer ? Des mois. De bien trop longs mois. Et Kô en conserverait sans doute les cicatrices à jamais. Enfouies au fond de son cœur, son âme rongée un peu plus encore par tous ces jeux auxquels il s'adonnait pour se prouver qu'il existait encore. Qu'il était capable de s'amuser des hommes comme cet homme avait pu jouer avec lui. Soigner le mal par le mal, en quelque sorte. Pourtant, fait indéniable, Kô aimait les hommes. Il les aimait autant qu'il les détestait. Puissants et forts, capables de le briser autant que de le sécuriser. Pauvre petite souris perdue. Quel homme serait bon pour lui ? Quel homme saurait l'aimer assez pour lui faire oublier toutes les douleurs du passé ? Quand il y pensait, sa gorge se serrait et il se redressa, les mains chaudes de son interlocuteur déposées sur ses épaules. Il lui assurait qu'il n'avait pas à s'excuser et ses paroles lui allèrent droit au cœur. C'était la première fois qu'on était aussi compréhensif avec lui et il ne put rien prononcer sinon acquiescer doucement de la tête en venant essuyer les larmes sur ses joues. Son maquillage était sans aucun doute ruiné à présent.
Ne pas regretter... Pourtant il regrettait. Il regrettait encore que sa mère eut fait ce choix plutôt qu'un autre, il regrettait qu'elle n'eut rien dit et qu'il n'avait pas pu s'enfuir plus tôt de cet endroit terrifiant. Il n'était pas encore capable d'aller de l'avant complètement, plus de deux ans plus tard, ni de faire le deuil de son adolescence violée. Même s'il comprenait ce que voulait dire l'homme en face de lui : ne pas regretter en voyant là où il en était aux jours d'aujourd'hui. Kô était quand même fier de son parcours, de sa profession future et de ses ambitions de plus en plus grandes. Alors peut-être qu'avec cette pensée positive il arriverait mieux à respirer le lendemain.

« Merci », murmura-t-il simplement en reportant à son tour son regard vers l'océan devant eux, ses deux mains toujours serrées sur son petit gobelet désormais vide.

Oui, c'était certain, la mer avait un pouvoir calmant, et ce, depuis des années pour l'étudiant. Il ferma quelques secondes les paupières, appréciant le doux remous des vagues sur ses pieds nus et il se concentra uniquement sur sa respiration. Puis, finalement, il rouvrit les yeux et il se mit à hurler. A hurler à toute cette étendue sa douleur, sa souffrance et toutes les fautes qu'il pouvait commettre. A lui hurler que malgré tout il arrivait encore à accorder sa confiance et à apprécier les belles personnes qui étaient sur sa route. A hurler que jamais il ne baisserait les bras. Jamais. Et il en eut un frisson quand la puissante voix de son vis-à-vis se joignit à la sienne, s'interrogeant sur son propre fardeau. Il avait raison; chaque personne traîne sa croix.

« Est-ce que je peux savoir ton nom ? lui demanda-t-il un instant plus tard. Et si jamais tu as besoin d'une gifle pour te confier, je ferais de mon mieux pour t'aider à mon tour. »

Retour d'un sourire léger, plus frais et amusé. Retour de ce Kô si enfantin du haut de ses vingt-deux ans. Un gamin avec l'envie de vivre plus forte que jamais.
Alors, sans prévenir, il saisit la main de son interlocuteur et le tira dans l'eau avec lui.
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Re: Nostalgia isn’t for today (Yoonji) | Mer 11 Nov - 22:48
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Tenue | Tu n'es pas certain d'être le mieux placé pour réconforter quelqu'un. Bien sûr c'est un exercice que tu fais souvent. Cela t'apporte la satisfaction de voir que tu n'es pas seul à souffrir, qu'il y a pire que toi et tu relatives sur tes propres soucis. C'est une technique égoïste qui a le mérite de fonctionner, seulement ces derniers temps c'est différent. Depuis que tu as appris l'existence de ton jumeau tu es perdu. Bien entendu tu es heureux d'avoir compris ce sentiment de solitude qui t'a toujours habité. Cependant cette révélation a remis en cause toute ta vie, tu t'es engueulé avec tes parents, tu as découvert des choses que tu aurais préféré ignorer. Aussi lorsque Kô se met à crier, après quelques secondes tu l'imites. Hurlant ta colère et ta rage contre les mensonges qui ont jonché ta vie, contre la forteresse que tu t'es construit pour survivre dans ce monde sans savoir qui tu étais. Ta voix transcrit toute la détresse que tu ressens face cette nouvelle douleur, ce sentiment de trahison et d'abandon. Comment pardonner à ces personnes qui t'ont caché la vérité tant d'années ? Comment combler la faille qu'a déclenché le séisme de cette annonce ? Qui es-tu réellement ? Tu t'es construit sur tes mensonges et maintenant que  tout s'effondre tu as l'impression de te noyer. Ta seule bouée de sauvetage est ce frère encore inconnu il y a quelques mois. Cependant tu ne peux décemment pas t'accrocher à lui. Après tout tu ne connais rien de lui et si jamais il te lâche ? Cette idée renforce ton cri de désarroi. Quand le souffle te manque, tu t'inclines un peu, postant tes mains sur tes genoux en serrant les dents. Tu n'es pas du genre à pleurer, surtout pas en public. Tu prends quelques secondes pour reprendre ton souffle et renfiler ton masque de gentleman. Tu lances un léger sourire à Kô à sa question et sa réflexion.

« Chae Yoon Ji...et non je n'ai pas be.....hey ! »

Tu n'as pas le temps de finir qu'il t'entraine dans l'eau, tout habillé avec tes chaussures. Si lui a enlevé les siennes ce n'est pas ton cas et tu grimaces dès que l'eau te mouille les pieds. Tu n'es pas du genre à avoir des vêtements bas de gamme et cette paire de chaussures vaut son prix. Pourtant le sourire du jeune homme, son air enfantin sur le visage balaye les remords que tu as pour ta tenue. Foutu pour foutu, tu inverses les rôles. Tu attrapes le petit bout d'homme qu'il est. Tu le soulèves sans mal, une fois pris entre tes griffes, tu cours vers l'eau plus profonde et te jette dedans avec lui. Tu es trempé mais tu ris en sortant la tête de l'eau. Ton t-shirt laisse apparaitre toutes les formes de ton torse, ce qui est aussi le cas de ton partenaire. Avec les vêtements qui lui collent à la peau, tu peux deviner son physique et cela t'arrache un sourire. Tu n'as jamais été aussi familier avec un inconnu si tôt. L'épisode précédent vous a rapproché et sans le savoir tu lui as dévoilé un peu de ta peine même si tu n'as rien expliqué contrairement à lui.

« Tu me dois une paire de chaussures à 13 millions de won !! J'espère que t'as les moyens, sinon...»

Tu ris en l'éclaboussant. Tu plaisantes bien sûr, il est évident qu'il ne doit pas avoir cette somme sur son compte en banque. Tu as beau être sincèrement déçu d'avoir bousillé ta tenue, tu relativises et tu t'es un peu vengé en le jetant dans l'eau et en l'éclaboussant maintenant. Malgré tout le soleil disparait et vous n'allez pas tarder à avoir froid. Tu reprends donc ton sérieux, espérant qu'il accepte ta demande de cessez-le-feu.

« On va attraper froid si on continue. On devrait y aller. »
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Re: Nostalgia isn’t for today (Yoonji) | Dim 15 Nov - 16:56
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En entendant crier son interlocuteur, joignant sa voix à la sienne, Kô se demanda quelles blessures il pouvait enfouir au fond de son être. Il venait seulement de le rencontrer depuis quelques heures, mais Yoonji (prénom qu'il apprit quelques minutes ensuite) paraissait être un homme fort et droit dans ses baskets. Mais, à l'évidence, avec les paroles qu'ils avaient échangé, lui aussi portait sans aucun doute le poids de quelque chose, ou de plusieurs, sur ses épaules carrées. A cet instant, même s'il ne lui avait pas parlé de vive voix de ses peines, Kô savait qu'il venait de lui ouvrir une petite part de son coeur. Eux, deux inconnus, donnaient autant de leur personne. N'était-ce pas étonnant ? N'était-ce pas... malsain, dans le fond ? Mais on disait souvent qu'il était plus aisé de se confier à un inconnu et, aujourd'hui, cela semblait se confirmer.
Néanmoins, le blondinet sentit une nouvelle pointe d'excitation le gagner et cette étendue d'eau salée l'appelait. Elle voulait qu'ils viennent s'y baigner, rien qu'un instant peut-être, rien que pour se rafraîchir les idées et repartir d'un bon pieds. Alors, sans prévenir, il attrapa la main de Yoonji pour l'entraîner avec lui, repoussant le froid qui l'envahissait alors tant ses émotions le tenait au chaud. Il riait comme un enfant de cinq ans, il riait et c'était avec sincérité, sans aucun jeu derrière. Ca faisait tellement de bien ! Ce fut pour cette raison qu'il ne résista pas beaucoup à la force de son interlocuteur qui l'emmena plus loin pour se jetter tous les deux dans cette mer calme. En sortant aussi la tête de l'eau, Kô souriait de plus belle, imaginant son expression avec son maquillage qui avait du couler plus que de raison. Mais qu'importe les apprences, ce soir, Yoonji connaissait la douleur de son passé. Son masque n'avait plus de sens face à lui.

« Eh ! fit-il en tentant de l'éclabousser à son tour, promis, tu peux mettre la facture à mon nom et je te rembourse quand je deviens célèbre. »

Il ne quittait pas son sourire et à la demande de rédition de son camarade, il hocha doucement la tête. Cependant, il ne manqua pas de lui sauter sur le dos avant qu'il ne puisse sortir de l'eau. Ainsi cramponné à lui, Kô continuait de rire, gorge déployée vers le ciel au soleil couchant et l'une de ses mains tendues vers cette autre étendue au-dessus de leurs têtes. Ils étaient si petits et insignifiants.

« Je laisserais ma marque dans ce monde, je la laisserais afin que tout le monde sache qui je suis ! »

Il avait presque crié cela, le visage vers les nuages, retrouvant son sérieux, avant de venir enfouir sa tête contre le cou humide de celui sur lequel il était toujours agrippé. Tous ses habits gouttaient, ses cheveux blonds ne devaient plus lui donner la même allure qu'un instant plus tôt et c'était sans parler de son maquillage. Il se sentait comme mis à nu devant Yoonji.

« Où est-ce que tu m'emmènes pour qu'on ne tombe pas malade ? »

Malgré le sous-entendu, c'était l'interrogation de ce même enfant de cinq ans qui était tombé à l'eau. Comme un murmure qui signifiait doucement ; Yoonji, prends soin de moi, s'il-te-plaît.
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Re: Nostalgia isn’t for today (Yoonji) | Lun 16 Nov - 22:04
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Tenue | Combien de temps ça fait que tu n'as pas ri comme ça ? Un moment, enfin sans compte tes retrouvailles avec ton jumeau. Celles-ci ont été teintés d'émotions, de larmes et de rires. En tout cas c'est la première fois que tu es aussi spontané en présence d'un inconnu. Etrangement ça te fait du bien et tu ne forces pas quand tu ris en l'arrosant. Tu n'aurais jamais cru qu'un jour tu puisses vivre un instant comme celui-ci avec un parfait étranger. Même si tu ne lui as rien dit, ton cri a parlé pour toi et ton masque d'indifférence est tombé. Tu te sens plus léger, comme si le poids sur tes épaules s'étaient envolées un instant. A moins que ce soit sa compagnie qui te donne cette impression, comme s'il avait pris un de ton fardeau et toi du sien. Tu t'étonnes même à rire à sa réponse. Tu as beau être déçu pour ta tenue, le sourire de ce petit homme balaye tes remords.


« Hum tu m'en diras tant, et combien de temps je vais devoir attendre avant que tu sois célèbre ? Je veux un autographe en guise de caution alors. »

Depuis quand tu as de l'humour ? En réalité tu as toujours été taquin, même si tu le montres rarement, ou uniquement avec tes personnes proches. Tu ne connais pas Kô pourtant les faits sont là, tu te sens bien et ta langue se délie. Tu esquisses un nouveau sourire quand ton partenaire accepte de sortir de l'eau. Cependant tu ne t'attendais pas à le recevoir sur le dos. Tu lâches un couinement, alors que tes mains sont venues instinctivement se poser sur ses cuisses pour le soutenir. Tu l'as remis en place avant de rejoindre le rivage, un sourire inconsciemment accroché aux lèvres. Lorsqu'il hurle à l'univers son cri de victoire, ton sourire s'élargit et tu observes ses mains tendues vers le ciel, seule chose que tu vois vu votre position.

« Ok, ok mais accroche toi, tu vas nous faire tomber. »

Le ton employé n'est pas méchant, ni moqueur, simplement amicale avec une pointe d'amusement. Tu admires les gens avec de l'ambition, de la détermination et une volonté de fer. Quand il se réinstalle, posant sa tête sur ton épaule, tu te tournes vers lui, l'observant du coin de l'œil. Malgré son maquillage coulant, ses yeux bouffis et ses cheveux trempés, tu le trouves beau, même attirant. Quand il reprend la parole, sans montrer de signe de vouloir descendre, tu prends quelques secondes avant de répondre.

« Tu verras, tu me fais confiance ? »

Tu l'observes toujours, attendant sa réponse. Une fois obtenue, tu continues le gardant sur ton dos. Tu ne veux pas qu'il se salisse les pieds, aussi lorsque vous arrivez près de ses chaussures, tu t'es baissé, l'avertir de s'accrocher. Tu as récupéré ses chaussures compensées avant de l'amener sur l'avenue près d'un banc. Une fois ton petit paquet déposé, tu le laisses remettre ses chaussures pendant que tu hales un taxis. Lorsque le chauffeur vous voit il refuse de vous prendre, néanmoins il change d'avis quand tu sors du liquide, trempé mais en conséquence. Il est quand même allé chercher une couverture sur laquelle vous vous êtes installés.

Le trajet s'est vite passé, et le taxis vous a déposé devant l'Evidence, ton bar mais aussi adresse à laquelle tu résides. C'est encore une première, tu n'acceptes que peu de monde chez lui. Seulement vu vos états respectifs, il n'y a aucun autre lieu propice à vous réchauffer à vous changer. Il doit comprendre quand tu sors les clés du bar. En entrant tu tournes à droit, empruntant une porte annoté privé qui donne du les escaliers menant à ton duplexe. Tu l'as fait entrer sans plus de cérémonie. Une fois à l'intérieur, ton perroquet t'a accueilli d'un cri, d'appelant papa, ceux à quoi tu as répondu par des mots doux.

« Fait comme chez toi, la salle de bain est la bas si tu veux prendre une douche, je t'apporte tes vêtements. »

Tout en lui indiquant, tu as commencé à ôté ta veste, ton t-shirt et à défaire ton pantalon pour l'enlever. Tu t'es rapidement retrouvé nu, tes vêtements s'étalent sur ton chemin alors que tu rejoins ton dressing totalement nu et sans aucune gêne. Sun ne t'en a pas voulu de ne pas venir directement vers lui, car il est fort intéressé par l'étranger, qu'il appelle en faisant le beau dans sa cage : good boy ?!

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Re: Nostalgia isn’t for today (Yoonji) | Dim 29 Nov - 20:19
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Il acquiesça doucement de la tête, toujours juché sur le dos de son interlocuteur. Oui, envers et contre tout, il avait étrangement confiance en cet homme, peut-être comme il n'avait pas eu confiance envers quelqu'un de cette manière depuis si longtemps. Il apprécia quand Yoonji se baissa pour qu'il puisse ramasser ses chaussures, le conservant encore sur son dos. Kô abandonna quelques secondes sa tête tout contre, abandonnant un soupir en songeant que cette soirée était loin d'être la plus commune qu'il n'ait jamais pu passer. Tout avait commencé par une méprise, une gifle, une baignade, et maintenant il suivait cet inconnu qui n'était plus si inconnu que ça dans un taxi. Cela lui réchauffait le cœur plus que de raison et il aurait probablement pu se remettre à pleurer si son camarade ne l'avait pas reposé par terre. Le japonais en profita pour se rechausser avant d'entrer dans le taxi, riant au fait que le conducteur avait du déplier une couverture afin qu'ils ne mouillent pas trop sa banquette arrière. Kô avait bien remarqué les quelques billets que Yoonji avait glissé pour que l'homme accepte de les conduire.
Le trajet fut assez court et Kô leva les pupilles vers un établissement nommé l'Evidence qu'il ne connaissait pas (encore). Il s'en étonna quelques brèves secondes, se demandant s'ils allaient boire un verre ensemble, et finalement il fut entraîner jusqu'à l'appartement somptueux de celui qu'il comprit alors être le patron du bar d'en bas. Son regard s'étendait sur l'endroit, ravi de cet endroit incroyable qui lui donnait terriblement envie de dessiner. De simplement s'asseoir là, dans ses affaires trempées, et de griffonner des pages et des pages. C'était très inspirant et encore plus quand il entendit le perroquet discuter. Un "oh" délicat s'échappa de ses lèvres alors qu'il s'en approchait avec douceur. Il voulut demander à Yoonji s'il pouvait le toucher mais celui-ci avait vite disparu de son champ de vision. Le plus jeune se permit alors de tendre la main vers l'animal en lui murmurant qu'il était si beau. C'était la première fois qu'il rencontrait un perroquet et pourtant, il n'était pas effrayé par ces plumes magnifiques. Il souriait alors que ses doigts touchaient le poitrail de la bête qui semblait roucouler. Kô en rit et chercha alors son hôte pour lui demander des informations sur cet occupant.
Yoonji était déjà nu, se promenant ainsi sans gêne dans son chez lui et toute cette scène laissa Kô stoïque un instant. Yoonji avait un corps parfait, musclé, à la carrure si plaisante ; il en imagina tout un tas de choses tandis que lui continuait de goutter comme un chat errant.

« Je ne sais pas si tu te promènes toujours ainsi quand tu as des invités, mais je dois dire que la vue est agréable. »

Il s'était ressaisi et rapproché de son interlocuteur en ôtant à son tour son haut, puis son pantalon. Il attrapa ensuite la main du plus âgé pour l'entraîner avec lui jusqu'à la salle de bain.

« Ne me laisse pas tout seul dans ce si grand appartement, je risque de m'y perdre, sourit-il en le relâchant pour allumer l'eau chaude. Au fait, je crois que je me suis fait un nouvel ami. »

Il se faufila ensuite sous le jet d'eau, glissant une main dans ses cheveux blonds pour les relever. Il ferma les yeux et se frotta doucement le visage pour faire partir les probables restes de son maquillage. Dans leurs plus simples appareils, ils n'étaient que deux hommes mis à nus. Au sens propre comme au figuré. Mais il n'y avait rien, plus rien, de gênant là-dedans. Le japonais lui sourit de nouveau en rouvrant les paupières, laissant l'une de ses mains se faufiler sur le torse de son interlocuteur.
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Re: Nostalgia isn’t for today (Yoonji) | Sam 5 Déc - 15:15
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Tenue | Tu as l'impression de porter un chat errant sur ton dos lorsque celui laisse sa tête se poser contre toi. Tu esquisses un sourire car au fond cette rencontre te fait du bien. D'ordinaire tu te sens vivant à traverse le regard des autres. Aujourd'hui n'est pas si différent, seulement au lieu d'offrir du bonheur tu offres du réconfort. Celui-là même que tu aurais aimé recevoir durant ta jeunesse. Quoi qu'il en soit tu ramènes ce jeune homme chez toi. Cela arrive rarement, la dernière fois c'était pour une jeune femme, celle-ci est presque devenue ta petite sœur maintenant. En arrivant tu l'invites à faire comme chez lui pendant que tu vas chercher de quoi vous changez. Tu n'as pas peur de le laisser avec Sun. Le perroquet t'alertera s'il y a un problème. Tu l'entends d'ailleurs inviter Kô avec sa phrase favorite. En revenant une tenue sur chaque bras, tu soutiens le regard du jeune homme, esquissant un fin sourire devant sa surprise flagrante. Tu n'as rien répondu, l'observant s'approcher en se déshabillant. Tu ne perds pas une miette du spectacle, détaillant avec intérêt le corps qu'il dévoile. Nul doute qu'il a la grâce et l'élégance que tu aimes. De fines courbes surmontaient de muscles légers par ci par là, de toute beauté. Tu te laisses entrainer à sa suite, appréciant la vue de son dos et de son postérieur en action.

« Je fais confiance à Sun pour juger les gens. Il sait reconnaitre la beauté quand il la voit. »

Tu esquisses un fin sourire avant de détourner l'attention sur les vêtements que tu déposes. Tu lui indiques sa tenue, une chemise de qualité supérieure avec un pantalon en toile léger. Tu apprécies la qualité que ce soit dans l'alcool, la nourriture et même la compagnie. Ta propre tenue ne paie pas de minen mais le tissu est délicat et agréable à porter. Tu l'as ensuite rejoint sous l'eau chaude de ta douche à l'italienne. Etrangement tu aurais cru qu'il te demande de faire couler en bain. Enfin lorsqu'il pose sa main sur ton torse, tu enroules tes doigts autour de celle-ci avec un léger sourire.

« Je crois que je te l'ai déjà dit, je ne suis pas comme mon frère....»

Tu t'approches de lui sensuellement, car au fond, même si tu le nies tu ressembles beaucoup à ton jumeau et pas uniquement physiquement. Tu lui soupires à l'oreille.

« Bien que tu sois une charmante créature, tu n'auras rien ce soir. »

Sous-entendu tu ne couches pas le premier soir, et parfois les suivants non plus. Il est évident que tu aimes le sexe et tu n'es pas un brin pudique vu ta proximité avec lui. Cependant tu n'es pas affamé comme ton jumeau. Des parties de jambes en l'air oui, tous les jours, presque, néanmoins tu es tatillon sur la marchandise. Kô est clairement à ton gout, tu pourrais dégorger à tes principes pour lui. Seulement ça serait mettre fin au jeu de séduction alors que c'est ce que tu préfères. D'ailleurs tu ne le repousses pas, tu le fais tourner sur lui-même comme une danseuse, lui faisant comprendre que tu vas t'occuper de lui, enfin de lui frotter le dos. Tu laisses tes mains apprécier ses courbes, faisant mousser le salon que tu as versé sur lui, venant même à te rapprocher pour lui murmurer à l'oreille. Malgré la scène clairement excitante, tu le ramènes d'une voix douce à la réalité.

« Si tu as faim, j'ai de quoi manger. Je peux cuisiner aussi, est-ce qui te ferait plaisir ? »


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Re: Nostalgia isn’t for today (Yoonji) | Dim 13 Déc - 16:45
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Et c'était peut-être ce qu'il était, un chat errant. Un chat errant qui se laisser guider, invité par une porte ouverte, par une odeur alléchante, par une promesse d'un soir différent des autres. Ce n'était pas une image qui lui déplaisait, c'était une image qui le blessait. Mais Kô était loin d'être idiot et il en avait parfaitement conscience, de tout cela. Ce soir-là, il abandonnait ses peurs et ses blessures pour simplement être lui-même, quoiqu'un brin joueur dans l'âme. On ne se refaisait pas, après tout.
Ses pupilles absorbées par le perroquet qui faisait le beau devant lui, Kô finit néanmoins par remarquer aussi son hôte qui se promenait dans sa belle tenue d'Adam devant lui. Un sourire marqué sur les lèvres, il abandonna l'animal pour rejoindre l'homme et l'entraîner à la douche avec lui. Une douche bien chaude qui faisait du bien pour se laver de toutes les impuretés. Il se frotta doucement le visage pour faire partir les restes de maquillage et revint porter ses prunelles vers Yoonji, déposant sa main sur son torse. Il ne savait plus tellement quoi attendre de cette soirée qui l'avait déjà surpris plus d'une fois alors, quand le plus âgé le fit pivoter pour lui laver le dos, il se mit à rire. Ou plus exactement à glousser comme le ferait une demoiselle de quinze ans. Mais c'était bon d'être comme ça. Juste si... simple.

« Tu pourrais être le badboy qui fait chavirer tous les cœurs, tu le sais, j'espère ? »

Parce que ses paroles au creux de son oreille ne manquait pas de le faire frissonner malgré la chaleur de l'eau qui coulait sur son corps. Sur leurs deux corps. Il abandonna un soupir, appréciant bien sûr les mains puissantes de son interlocuteur qui savonnait son dos si fin. Et, encore, ses lippes vinrent murmurer à son oreille, brisant plus ou moins cette atmosphère qui aurait pu se révéler particulièrement sensuelle. Kô rouvrit les paupières (à quel moment les avait-elles fermé ?) et tourna son visage vers celui de Yoonji, un peu incrédule. De quoi... manger ? Il ouvrit et ferma plusieurs fois la bouche comme un poisson dans l'eau avant de réellement répondre à la question qu'on venait de lui poser.

« Je ne suis pas difficile, je mange absolument de tout, alors... surprends-moi ? »

Il termina de se rincer les cheveux et, sur la pointe des pieds à cause de sa petite taille, il vint déposer un baiser sur la joue de Yoonji avant de se faufiler hors de la douche. S'emmitouflant dans une serviette de bain moelleuse, il abandonna un soupir d'aise avant de se vêtir des habits préparés avec soin par le brun. C'était trop grand, mais ce n'était pas bien grave. Kô sécha juste ses cheveux blonds avec la serviette et fila ensuite dans le grand appartement. Son idée première ne lui était pas sortie de l'esprit, finalement presque plus importante que ce petit jeu de séduction agréable sous la douche.
Assis au sol, le dos courbé sur un cahier trouvé par-là, sa main gauche traçait, traçait, traçait. Sun était l'oiseau le plus beau et le plus coloré qu'il eut jamais vu jusqu'à ce que l'animal s'envole de son perchoir pour atterrir avec grâce, de ses magnifiques ailes déployées, sur le comptoir de la cuisine. Kô le suivit alors, se hissant sur le tabouret face à Yoonji qui avait débuté ses préparations. Il referma le cahier et posa sa tête sur sa main, la soutenant, son regard suivant avec intérêt les gestes du plus âgé.

« Pourquoi est-ce que tu n'as personne dans ta vie, Yoonji ? »

Et, à son tour, il saisit un couteau pour l'aider à découper des légumes. Après tout, Kô aussi savait cuisiné car il faisait partie du club de cuisine à l'université.

@chae yoon ji
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Re: Nostalgia isn’t for today (Yoonji) | Sam 9 Jan - 23:42
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Tenue | Son gloussement te fait sourire. Tu apprécies sa personnalité particulière, cette féminité enfermée dans un corps masculin frêle. Cette dualité rend Kô terriblement sexy et attirant. Tu as toujours aimé autant les hommes que les femmes, lui représente tout ce que tu aimes. La sensibilité d'une femme, sa grâce et son élégance alliés au côté esthétique d'un corps d'homme finement taillé. Tu laisses donc tes mains apprécier les courbes de son dos. Tu esquisses un sourire au mot : "badboy" .C'est bien un terme dont on ne t'as jamais affublé. En effet tu as beau avoir la tête de l'emploi tu t'es plutôt le gentleman de service. Bon c'est vrai que tu as un style bien particulier, mais en général tu es plutôt poli et courtois sans jamais un mot plus haut que l'autre. Tu lâches un soupire amusé à l'oreille de Kô suite à sa réflexion en murmurant.

« Je n'aime pas ce rôle. Je préfère juste être moi. N'est-ce pas bien mieux ? »

Tu détournes la conversation en lui proposant de manger et sa réponse te fait à nouveau sourire. Il veut que tu le surprennes et tu te mets à réfléchir à comment faire. Tu ne sais pas ce qu'il aime, est- ce qu'il préfère les fruits de mer, la viande ? Mange-t-il épicé ou non ? Tu adores cuisine et c'est un plaisir de montrer un repas dans ta tête. D'autant plus que tu as déjà beaucoup de choses prêtes au frigo. Tu sors de la douche peu de temps après lui, t'attelant à préparer la table. Sur le comptoir, tu sors un ensemble de banchans, du grand classique : le kimchi fait maison, en passant par différents légumes avec plusieurs assaisonnements et une souple d'algues. Pour ajouter à ce petit festin, qui pour toi est normal, tu commences à éplucher des pommes de terre et des haricots pour faire des beignets. Du coin de l'œil tu observes Kô qui s'est emparé d'un cahier à toi, ou normalement tu écris tes chansons ou tes partitions. Visiblement lui s'en sert pour dessiner, ce qui te fait sourire. Inutile de lui demande ce qu'il dessin, vu son regard sur Sun. Ce n'est que lorsque le perroquet revient vers toi que Kô fait de même.

« Est-ce que je peux voir le résultat ? »

Tu indiques d'un regard le cahier, curieux de découvrir son talent. Pendant ce temps il prend ta place à l'épluchage. Tu adores cuisine, seulement en général tu es seul pour ça. C'est surement la première fois que tu cuisines avec quelqu'un. Tu ne sais pas s'il a compris ce que tu comptais faire, ton petit doigt te dit que oui. D'ailleurs tu le laisses faire, t'arrête un instant suite à sa réplique. Question délicate et pourtant la réponse sort toute seule.

« Il m'a trompé…»

Oui tu as beau avoir de multiples partenaires, homme ou femme, tu es quelqu'un de fidèle. Tu t'es rarement engagé dans une relation amoureuse. Tu es plutôt demandé mais rare ont été les élus dans ton cœur. D'ailleurs en réalité, même si tu les as tous aimé, il y en a qu'un qui a fait battre ton cœur. Seulement il n'avait pas les même principes que toi et tu l'as découvert bien plus tard. Il jouait un rôle, toi aussi mais lorsque les masques sont tombés la réalité était là. Il était loin d'être fidèle et toi pauvre homme tu étais amoureux. Il t'a brisé le cœur et c'est depuis que tu préfères soigneusement sélectionnés des partenaires. Kô t'a déjà raconté son histoire. Tu ne le connais que depuis quelques heures et pourtant tu as déjà compris certaines choses sur lui, comme cet air efféminé qu'il se donne pour tromper les hommes, un sorte de vengeance sur son passé difficile. Cependant tu espères qu'il n'est pas seul à traverser ça. La solitude tu connais et c'est parfois dur à porter.

« Et toi, est-ce que quelqu'un connait celui qui se cache sous le masque ?»
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