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What's the matter -- Azriel & Jiwoong
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Re: What's the matter -- Azriel & Jiwoong | Sam 12 Déc - 16:24 Citer EditerSupprimer
What's the matter
Kô + JiWoong
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@Hitoshio KôTenue | En un instant cette soirée devient beaucoup plus intime, pas au sens que certains pourraient l'entendre. Elle vient poser sa tête sur ton épaule, mais cette proximité n'a rien à voir avec votre jeu habituel. Il se dégage de votre conversation un sentiment d'honnêteté. Vos révélations mutuelles ont un gout de sincérité. Cela fait bien longtemps que tu n'as ressenti cela, une complicité simple. Tu as beau ne pas connaitre son véritable prénom, tu as l'impression de la connaitre un peu plus à chaque rendez-vous. Le mystère sur son identité te rend curieux c'est évident, mais dans un sens, tu n'es pas non plus celui que tu prétends. Tu l'écoutes donc, passant un bras autour de ses épaules pour lui offrir un peu de confort alors qu'elle se confie sur l'amour. Tu te mords la lèvre, gardant ton regard perdu dans le vide. Tu comprends ce qu'elle te dit, pas pour l'amour avec un grand A. De ce côté-là tu n'y crois plus, tu as vu, trop jeune, l'amour faire des ravages et depuis tu t'es juré de bannir ce sentiment plus dangereux que bénéfique. Par contre l'amour, lorsqu'on aime, qu'on apprécie, qu'on donne et qu'on reçoit, celui-là tu le vis tous les jours, c'est un peu ce que tu lui expliques lorsque tu parles de croire en l'autre. Tu as toujours été clair avec tes partenaires, tu ne t'engages pas, cela ne t'empêche pas de mettre tout ton amour dans une nuit torride. A sa question sur les concepts du bonheur et de l'amour, tu acquiesces en plongeant ton regard dans le sien. Tu es d'accord, plus que cela, tu en es convaincu et qu'elle comprenne te réchauffer le cœur. Cependant la suite de la question te laisse perplexe.
Tu es peiné de l'entendre dire qu'elle n'est pas heureuse. Au fond tu la comprends, toi non plus si tu es honnête avec toi-même, tu n'es pas l'homme le plus heureux du monde. Tu fais semblant, comme tu as toujours fait, c'est peut-être pour ça que tu en as fait ton métier. Mentir est tellement plus simple que d'affronter la réalité. Sous tes airs jovials, tu luttes contre tes propres démons, tes propres convictions en désaccord avec la société dans laquelle tu évolues. Ton passé n'est pas rose et tu n'as pas envie d'y penser. C'est bien lui que tu fuis en vivant à fond l'instant présent dans l'espoir qu'il ne te rattrape jamais, fonçant tête baissée. Tu allais lui répondre sur le ton de l'humour pour alléger cette conversation devenue révélatrice et très privée. Cependant c'est elle qui déride la situation avec un rire. Elle t'attrape la main et tu esquisses un sourire tendre en la suivant. Une fois dehors, tu lui offres une clope en silence, repensant à tout ce qu'elle vient de t'avouer. Cette dualité dans sa personnalité fait écho à la tienne, ce mélange d'assurance blessée, de convictions cachées et de cette quête du bonheur propre à chacun. Tu lui présentes le briquet pour allumer la cigarette avec un sourire plus amusé cette fois
« Qui aurait cru qu'on en viendrait à parler d'amour ? Moi qui croyais que tu n'étais qu'une femme fatale qui s'amusent avec les hommes....»
Tu remettes une mèche de ses cheveux en place que le vent a défait, pour éviter qu'elle ne se brule. Cette soirée a été un vrai bol d'air frais pour toi, un partage plus ou moins houleux de deux personnalités différentes et pourtant similaires.
Tu es peiné de l'entendre dire qu'elle n'est pas heureuse. Au fond tu la comprends, toi non plus si tu es honnête avec toi-même, tu n'es pas l'homme le plus heureux du monde. Tu fais semblant, comme tu as toujours fait, c'est peut-être pour ça que tu en as fait ton métier. Mentir est tellement plus simple que d'affronter la réalité. Sous tes airs jovials, tu luttes contre tes propres démons, tes propres convictions en désaccord avec la société dans laquelle tu évolues. Ton passé n'est pas rose et tu n'as pas envie d'y penser. C'est bien lui que tu fuis en vivant à fond l'instant présent dans l'espoir qu'il ne te rattrape jamais, fonçant tête baissée. Tu allais lui répondre sur le ton de l'humour pour alléger cette conversation devenue révélatrice et très privée. Cependant c'est elle qui déride la situation avec un rire. Elle t'attrape la main et tu esquisses un sourire tendre en la suivant. Une fois dehors, tu lui offres une clope en silence, repensant à tout ce qu'elle vient de t'avouer. Cette dualité dans sa personnalité fait écho à la tienne, ce mélange d'assurance blessée, de convictions cachées et de cette quête du bonheur propre à chacun. Tu lui présentes le briquet pour allumer la cigarette avec un sourire plus amusé cette fois
« Qui aurait cru qu'on en viendrait à parler d'amour ? Moi qui croyais que tu n'étais qu'une femme fatale qui s'amusent avec les hommes....»
Tu remettes une mèche de ses cheveux en place que le vent a défait, pour éviter qu'elle ne se brule. Cette soirée a été un vrai bol d'air frais pour toi, un partage plus ou moins houleux de deux personnalités différentes et pourtant similaires.
CODAGE PAR AMATIS
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Re: What's the matter -- Azriel & Jiwoong | Dim 13 Déc - 17:47 Citer EditerSupprimer
Si seulement. Si seulement c'était ça, la vérité. ça et juste ça. Le fait qu'il soit "une femme fatale" sans rien d'autre derrière, serait-ce plus simple de vivre de cette manière ? De jouer encore et toujours sans aucune pensée derrière ? Sans jamais se dire que c'était la faute de tout ce qui avait pu arriver presque dix ans auparavant ? Kô était un homme souillé, un homme blessé, qui faisait de son mieux pour s'en sortir. Était-ce la bonne solution ? Peut-être, peut-être pas. Mais, en attendant, c'était probablement celle qui correspondait le mieux avec ce qu'il désirait de la vie en cet instant. Et puis, s'il était en train de discuter de la sorte avec Jiwoong, n'était-ce pas là une preuve suffisante pour dire qu'il avançait doucement mais sûrement vers la voie de la guérison ? Guérirait-il jamais un jour ?
Parce que oui, il croyait en l'amour. Malgré toutes les souffrances, malgré toutes les peines, il croyait et se raccrochait à l'amour. Il pensait que c'était quelque chose de gratuit, la seule chose que jamais personne ne pouvait acheter à quiconque. Parce qu'on aime ou on aime pas, et cela s'arrête ainsi. Et Kô, pourtant, avec tous les efforts qu'il faisait, savait qu'il n'aimait pas assez. Il aimait d'une manière fugace, rapide, qui lui permettait de s'enfuir comme un voleur et éviter les scènes trop douloureuses. Il se protégeait en agissant comme il le faisait, d'une certaine manière. En parler ce soir-là avec son camarade, un peu sous l'emprise de l'alcool qui l'aidait à délier sa langue, lui laissait une délicate pointe de douceur dans le cœur. Jiwoong l'écoutait, lui permettait de donner son point de vue sans le juger et même sans lui poser plus de questions. Il prenait ce que Kô voulait bien lui donner et c'était agréable. Si agréable.
Tout comme cette cigarette glissée, allumée, entre ses lèvres. Le blondinet tirait doucement dessus, jouant à laisser la fumée s'envoler durant de longues secondes, la voir se dissiper dans l'air frais de cette soirée.
« Je ne sais pas, mais merci pour ça. »
Il lui sourit entre deux bouffées de nicotine, sentant ses joues se colorer légèrement quand Jiwoong remit l'une de ses mèches de cheveux en place. Ses pupilles ne quittaient pas son interlocuteur et il aurait aimé tout lui dire. Complètement. En entier. Tout déclarer depuis le début et sans rien oublier, pas même le plus infime des détails. Mais son téléphone sonna dans sa poche et il s'excusa d'un signe de la tête à son camarade.
« Je vais devoir y aller, lui dit-il. J'ai beaucoup aimé cette soirée avec toi. »
D'un geste de la main, il vint caresser la joue de Jiwoong du bout de ses doigts avant de le saluer et de s'enfoncer dans les rues de la ville, bien de s'imaginer que leur relation prendrait un tournant tout à fait différent dans les jours à venir. Pour l'instant, Kô se sentait juste bien et cela faisait longtemps que cela n'avait pas été réellement le cas.
@suh ji woong
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