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Dieu créa le monde. Le reste c'est « Made in China » — ShinHao
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Re: Dieu créa le monde. Le reste c'est « Made in China » — ShinHao | Mar 8 Déc - 23:27 Citer EditerSupprimer
J'en rigolerais si ce n'était pas aussi pathétique. Je jetais un coup d'œil vers le ciel avant de faire redescendre doucement mon visage, mes yeux se posant sur les binômes qui nous dépassaient tous un par un en se moquant alors qu'on était vautrés dans la boue. J'expirais bien bruyamment une grosse bouffée d'air montrant à quel point cet après-midi me saoulait.
« Sérieusement ? » Je tournais le regard vers Yi Hao qui était dans un état lamentable mais je devais pas être mieux à voir. « Pourquoi tu t'es mis à me regarder tout à coup ? T'es tombé amoureux ? Tu pouvais pas continuer de regarder tout droit ? Regarde la merde dans laquelle on est… » Je secouais la tête, énervé. Moi de mauvaise foi ? Totalement. Je savais que c'était le changement de positionnement de mon bras qui avait tout déclenché et qu'on s'était emmêlé les pinceaux mais je préférais tout mettre sur le compte de Yi Hao qui avait eu le malheur de me regarder. Je matais l'état dégueulasse de mon sweat et de mon pantalon. Première journée et c'était déjà la galère. Je savais même pas si y avait une laverie dans le coin et il me restait uniquement deux pantalons propres dans la valise qui m'attendait à quelques dizaines de mètres de nous. Je me relevais, me foutant royalement de savoir si Yi Hao était prêt à se relever à son tour ou pas. La sensation de la boue fraîche était désagréable, ça dégoulinait de mes cheveux et je parlais même pas de mon cul. « Allez, dépêche…. » On finit la course sous les rires moqueurs et je lançais un regard mauvais à celui qui était en train de se foutre de notre gueule et qui insinuait un truc qui me plaît pas trop. J'aimais pas la façon dont il avait prononcé le mot copain, comme si Yi Hao était mon mec. J'allais me le faire. Lui rouler dessus n'avait pas été suffisant tout à l'heure, peut-être qu'une bonne patate dans la bouche allait lui permettre d'arrêter de dire des conneries.
A défaut de mon poing qui vole, c'est un plot que je vois passer devant moi et qui part direct dans sa gueule. Ce fut plus fort que moi, je partis dans un éclat de rire qui montrait en même temps tout mon étonnement. C'était Yi Hao qui avait un coup de pied comme ça ? Je lui tapotais le torse pour lui montrer à quel point j'approuvais ce que je venais de voir. « Ouaaah, quel missile tu viens de lui mettre ! »
Vu ce qu'il m'avait montré de lui depuis le début, je ne l'aurais jamais cru capable de faire une telle chose, lui qui me paraissait super réservé voire même timide. Mais sous le coup de la colère, il semblait s'être révélé et j'aimais ce que je venais de voir. « J'aime ça les gens qui se laissent pas faire, bien joué ! » Pouce en l'air, sourire revenu sur le visage, j'en avais presque oublié que je venais de niquer le quart de ma garde robe.
Yi Hao nous libère de notre lien et je le regarde le passer autour de notre poignet. Lui aussi la boue dégoulinait encore de ses cheveux. Il allait être super emmerdé pour commencer le deuxième jeu si je faisais rien pour l'arranger un peu. Je levais mon bras pour constater qu'il n'y avait plus la moindre partie de propre sur mon sweat. J'attrapais alors le foulard que Yi Hao me montrait et je vins essuyer son front ainsi que ses sourcils d'où menaçait de tomber cette boue directement dans ses yeux. Sans un mot, je glissais ensuite le foulard dans l'une des poches de devant de son pantalon. Je ne savais pas ce qu'il valait en défense alors je préférais être celui à veiller à ce que personne ne l'approche de trop près pour nous piquer le foulard.
Le coup de sifflet retentit et tout le monde se met à courir les uns vers les autres. J'en profite pour chiper le foulard d'une fille qui venait de passer devant nous. Puis un deuxième. Notre compteur démarrait plutôt bien. On commençait à être la cible de binômes qui avait compris qu'il allait falloir nous arrêter vite s'ils espéraient la victoire. J'en voyais deux venir vers nous et instinctivement je reculais le bras pour faire comprendre à Yi Hao de se planquer derrière moi. « Colle-toi à moi, je te protège. » D'un sourire espiègle, je faisais comprendre aux autres qu'ils auraient beau approcher, jamais ils n'allaient réussir à nous avoir.
∞
Dieu créa le monde.
Le reste c'est « Made in China »
Le reste c'est « Made in China »
ft. Shin Ji & Yi Hao (ShinHao)
J'en rigolerais si ce n'était pas aussi pathétique. Je jetais un coup d'œil vers le ciel avant de faire redescendre doucement mon visage, mes yeux se posant sur les binômes qui nous dépassaient tous un par un en se moquant alors qu'on était vautrés dans la boue. J'expirais bien bruyamment une grosse bouffée d'air montrant à quel point cet après-midi me saoulait.
« Sérieusement ? » Je tournais le regard vers Yi Hao qui était dans un état lamentable mais je devais pas être mieux à voir. « Pourquoi tu t'es mis à me regarder tout à coup ? T'es tombé amoureux ? Tu pouvais pas continuer de regarder tout droit ? Regarde la merde dans laquelle on est… » Je secouais la tête, énervé. Moi de mauvaise foi ? Totalement. Je savais que c'était le changement de positionnement de mon bras qui avait tout déclenché et qu'on s'était emmêlé les pinceaux mais je préférais tout mettre sur le compte de Yi Hao qui avait eu le malheur de me regarder. Je matais l'état dégueulasse de mon sweat et de mon pantalon. Première journée et c'était déjà la galère. Je savais même pas si y avait une laverie dans le coin et il me restait uniquement deux pantalons propres dans la valise qui m'attendait à quelques dizaines de mètres de nous. Je me relevais, me foutant royalement de savoir si Yi Hao était prêt à se relever à son tour ou pas. La sensation de la boue fraîche était désagréable, ça dégoulinait de mes cheveux et je parlais même pas de mon cul. « Allez, dépêche…. » On finit la course sous les rires moqueurs et je lançais un regard mauvais à celui qui était en train de se foutre de notre gueule et qui insinuait un truc qui me plaît pas trop. J'aimais pas la façon dont il avait prononcé le mot copain, comme si Yi Hao était mon mec. J'allais me le faire. Lui rouler dessus n'avait pas été suffisant tout à l'heure, peut-être qu'une bonne patate dans la bouche allait lui permettre d'arrêter de dire des conneries.
A défaut de mon poing qui vole, c'est un plot que je vois passer devant moi et qui part direct dans sa gueule. Ce fut plus fort que moi, je partis dans un éclat de rire qui montrait en même temps tout mon étonnement. C'était Yi Hao qui avait un coup de pied comme ça ? Je lui tapotais le torse pour lui montrer à quel point j'approuvais ce que je venais de voir. « Ouaaah, quel missile tu viens de lui mettre ! »
Vu ce qu'il m'avait montré de lui depuis le début, je ne l'aurais jamais cru capable de faire une telle chose, lui qui me paraissait super réservé voire même timide. Mais sous le coup de la colère, il semblait s'être révélé et j'aimais ce que je venais de voir. « J'aime ça les gens qui se laissent pas faire, bien joué ! » Pouce en l'air, sourire revenu sur le visage, j'en avais presque oublié que je venais de niquer le quart de ma garde robe.
Yi Hao nous libère de notre lien et je le regarde le passer autour de notre poignet. Lui aussi la boue dégoulinait encore de ses cheveux. Il allait être super emmerdé pour commencer le deuxième jeu si je faisais rien pour l'arranger un peu. Je levais mon bras pour constater qu'il n'y avait plus la moindre partie de propre sur mon sweat. J'attrapais alors le foulard que Yi Hao me montrait et je vins essuyer son front ainsi que ses sourcils d'où menaçait de tomber cette boue directement dans ses yeux. Sans un mot, je glissais ensuite le foulard dans l'une des poches de devant de son pantalon. Je ne savais pas ce qu'il valait en défense alors je préférais être celui à veiller à ce que personne ne l'approche de trop près pour nous piquer le foulard.
Le coup de sifflet retentit et tout le monde se met à courir les uns vers les autres. J'en profite pour chiper le foulard d'une fille qui venait de passer devant nous. Puis un deuxième. Notre compteur démarrait plutôt bien. On commençait à être la cible de binômes qui avait compris qu'il allait falloir nous arrêter vite s'ils espéraient la victoire. J'en voyais deux venir vers nous et instinctivement je reculais le bras pour faire comprendre à Yi Hao de se planquer derrière moi. « Colle-toi à moi, je te protège. » D'un sourire espiègle, je faisais comprendre aux autres qu'ils auraient beau approcher, jamais ils n'allaient réussir à nous avoir.
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Re: Dieu créa le monde. Le reste c'est « Made in China » — ShinHao | Jeu 10 Déc - 20:08 Citer EditerSupprimer
Dieu créa le monde.
Le reste c'est « Made in China »
Le reste c'est « Made in China »
Shin Ji + Yi Hao
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@Kwon Shin JiTenue | Tu baisses les yeux vers le sol lorsqu'il te foudroie du regard. Tu es comme un enfant quand il t'engueule, vociférant que tout est de ta faute. Il a surement raison, tu n'aurais pas dû quitter votre trajectoire des yeux. Il arrive même à te convaincre que tu n'es qu'une merde, un moins que rien, un bouseux. C'est la stricte vérité, d'autant plus vu l'état dans lequel tu es. Tu es trempé de boue, de la tête aux pieds. Tu n'as même pas pu amorti ta chute avec tes bras, ce qui fait que tu as la moitié du visage boueux. Tu ne fais rien de plus, pour enlever la boue, que de secouer doucement ta tête dans l'espoir qu'elle ne te tombe pas dans les yeux.
Si d'ordinaire les moqueries ne te touchent pas, à cet instant tu es en colère. C'est un sentiment que tu connais bien et normalement tu arrives à l'enfouir au fond de toi. Le prostitué que tu es n'a pas le droit de s'exprimer et tu as appris à contenir toutes tes émotions, celles-ci glissent généralement sur toi, sans t'affecter. Alors pourquoi là tu n'es pas arrivé à te retenir ? C'est peut-être le savon que vient de te passer Shin, à moins que ce soit sa rage que tu ressens. Quoi il en soit tu ne t'attendais pas à une réaction aussi extravagante de sa part. La joie que tu vois passer sur son visage et son exclamation te font légèrement rire et balaye ton agressivité. Lorsqu'il te complimente avec un sourire, tu esquisses toi aussi un sourire un peu charmeur, car tu ne peux pas t'en empêcher, mais aussi sincère. Ça te fait d'ailleurs bizarre, est-ce que c'est ça être normal ? Est-ce que c'est normal d'ailleurs ? Est-ce que tu dois le remercier, peut-être, mais les mots ne sortent pas, tu as juste ce sourire accroché à ton visage et tes yeux perdu dans les siens. Cependant ce n'est pas le moment de rêvasser parce que le jeu suivant est lancé.
Une fois attaché et en possession du foulard tu guettes sa réaction, comme si tu attendais pour savoir quelle attitude adoptée. Au fond c'est le cas, tu as appris à t'adapter aux gens, tant et si bien que c'est devenu instinctif d'être dénudé de toute spontanéité. Ta réaction précédente est d'autant plus déroutante pour toi. D'ailleurs quand il lève le bras, tes yeux s'arrondir, hésitant à avoir un mouvement de recul. Il ne va pas te frapper, pas après t'avoir félicité pour ton tir. Tu restes immobile en le voyant attraper le foulard et venir t'essuyer le visage. C'est la première fois qu'une personne inconnue est aussi attention et prévenante à ton égard. C'est bien loin de sa mauvaise humeur du départ. Est-ce qu'il s'inquiète pour toi parce qu'il veut gagner ? C'est le plus logique, non ?
« Merci, attends laisse-moi te dégorger le...»
Tu voulais dire nettoyer mais tu n'es pas certain des mots que tu emplois. Tu te tais donc, préférant venir lui caresser le cou pour lui enlever le plus gros de la boue qui doit lui couler dans le dos. Tu secoues ensuite ta main, pendant qu'il glisse le foulard dans ta poche. Tu n'es pas gêné, lui offrant même un regard confiant. Tu vas défendre ce foulard comme ta vie, tu as bien vu qu'il n'aime pas perdre alors tu feras ce qu'il faut pour que personne ne s'empare de votre foulard.
Le jeu commence et tu cours avec lui. Ton objectif : ne pas être un boulet comme pendant la course. Tu souris chaque fois qu'il attrape un foulard, tu l'aurais même applaudis si tu pouvais. De ton côté, tu préfères rester sur tes gardes, surveillant vos arrières alors qu'il s'occupe de l'avant. En entendant sa réflexion, tu attrapes le bras qu'il te tend pour te coller à lui sans réfléchir. Il aurait pu décider de fuir, c'est ce que tu aurais fait. Visiblement lui a décidé de se défendre. Tu viens donc t'accrocher à ses hanches, suivant à présent ses mouvements comme une anguille. Suivre un corps, ça c'est ton domaine. Lorsque les adversaires sont face à vous, tu te colles un peu plus à lui pour garder votre foulard bien coincé entre vous deux.
Hey c'est de la triche ! Vous n'avez pas le droit de faire ça.
Vu que tu es dernier, tu ne peux pas trop l'aider, à par suivre du mieux possible pour qu'il puisse se servir de sa main attachée à la tienne. Si vous êtes arrivé à vous défendre et à garder votre foulard et ceux que Shin a attrapé, vers la fin cela se corse et le type qui vous en veut à l'air déterminé à vous faire passer un sale quart d'heure. L'étudiant arrive les poings fermés et instinctivement, tu as attrapé Shin par les épaules, le faisant passer derrière toi, te campant sur tes appuis pour prendre le coup qui arrive. Parce que tu es certain d'en prendre une et cela ne rate pas. Tu reçois une droite en plein visage. Le coup est si violent qu'il te fait reculer et perdre un peu l'équilibre
Réussite : Tu bouscules Shin qui est dernière toi, mais il parvient à te rattraper et te faire garder l'équilibre
Echec : Tu emportes Shin dans ta chute et vous vous retrouvez encore une fois au sol, ce qui fait bien rire votre adversaire qui se permet une réflexion.
Si d'ordinaire les moqueries ne te touchent pas, à cet instant tu es en colère. C'est un sentiment que tu connais bien et normalement tu arrives à l'enfouir au fond de toi. Le prostitué que tu es n'a pas le droit de s'exprimer et tu as appris à contenir toutes tes émotions, celles-ci glissent généralement sur toi, sans t'affecter. Alors pourquoi là tu n'es pas arrivé à te retenir ? C'est peut-être le savon que vient de te passer Shin, à moins que ce soit sa rage que tu ressens. Quoi il en soit tu ne t'attendais pas à une réaction aussi extravagante de sa part. La joie que tu vois passer sur son visage et son exclamation te font légèrement rire et balaye ton agressivité. Lorsqu'il te complimente avec un sourire, tu esquisses toi aussi un sourire un peu charmeur, car tu ne peux pas t'en empêcher, mais aussi sincère. Ça te fait d'ailleurs bizarre, est-ce que c'est ça être normal ? Est-ce que c'est normal d'ailleurs ? Est-ce que tu dois le remercier, peut-être, mais les mots ne sortent pas, tu as juste ce sourire accroché à ton visage et tes yeux perdu dans les siens. Cependant ce n'est pas le moment de rêvasser parce que le jeu suivant est lancé.
Une fois attaché et en possession du foulard tu guettes sa réaction, comme si tu attendais pour savoir quelle attitude adoptée. Au fond c'est le cas, tu as appris à t'adapter aux gens, tant et si bien que c'est devenu instinctif d'être dénudé de toute spontanéité. Ta réaction précédente est d'autant plus déroutante pour toi. D'ailleurs quand il lève le bras, tes yeux s'arrondir, hésitant à avoir un mouvement de recul. Il ne va pas te frapper, pas après t'avoir félicité pour ton tir. Tu restes immobile en le voyant attraper le foulard et venir t'essuyer le visage. C'est la première fois qu'une personne inconnue est aussi attention et prévenante à ton égard. C'est bien loin de sa mauvaise humeur du départ. Est-ce qu'il s'inquiète pour toi parce qu'il veut gagner ? C'est le plus logique, non ?
« Merci, attends laisse-moi te dégorger le...»
Tu voulais dire nettoyer mais tu n'es pas certain des mots que tu emplois. Tu te tais donc, préférant venir lui caresser le cou pour lui enlever le plus gros de la boue qui doit lui couler dans le dos. Tu secoues ensuite ta main, pendant qu'il glisse le foulard dans ta poche. Tu n'es pas gêné, lui offrant même un regard confiant. Tu vas défendre ce foulard comme ta vie, tu as bien vu qu'il n'aime pas perdre alors tu feras ce qu'il faut pour que personne ne s'empare de votre foulard.
Le jeu commence et tu cours avec lui. Ton objectif : ne pas être un boulet comme pendant la course. Tu souris chaque fois qu'il attrape un foulard, tu l'aurais même applaudis si tu pouvais. De ton côté, tu préfères rester sur tes gardes, surveillant vos arrières alors qu'il s'occupe de l'avant. En entendant sa réflexion, tu attrapes le bras qu'il te tend pour te coller à lui sans réfléchir. Il aurait pu décider de fuir, c'est ce que tu aurais fait. Visiblement lui a décidé de se défendre. Tu viens donc t'accrocher à ses hanches, suivant à présent ses mouvements comme une anguille. Suivre un corps, ça c'est ton domaine. Lorsque les adversaires sont face à vous, tu te colles un peu plus à lui pour garder votre foulard bien coincé entre vous deux.
Hey c'est de la triche ! Vous n'avez pas le droit de faire ça.
Vu que tu es dernier, tu ne peux pas trop l'aider, à par suivre du mieux possible pour qu'il puisse se servir de sa main attachée à la tienne. Si vous êtes arrivé à vous défendre et à garder votre foulard et ceux que Shin a attrapé, vers la fin cela se corse et le type qui vous en veut à l'air déterminé à vous faire passer un sale quart d'heure. L'étudiant arrive les poings fermés et instinctivement, tu as attrapé Shin par les épaules, le faisant passer derrière toi, te campant sur tes appuis pour prendre le coup qui arrive. Parce que tu es certain d'en prendre une et cela ne rate pas. Tu reçois une droite en plein visage. Le coup est si violent qu'il te fait reculer et perdre un peu l'équilibre
Réussite : Tu bouscules Shin qui est dernière toi, mais il parvient à te rattraper et te faire garder l'équilibre
Echec : Tu emportes Shin dans ta chute et vous vous retrouvez encore une fois au sol, ce qui fait bien rire votre adversaire qui se permet une réflexion.
CODAGE PAR AMATIS
La Doyenne
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Re: Dieu créa le monde. Le reste c'est « Made in China » — ShinHao | Jeu 10 Déc - 20:08 Citer EditerSupprimer
Le membre 'Zhang Yi Hao' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'ACTION & ATTAQUE !' :
________________________________
Ton pire cauchemar mais en pire.
'ACTION & ATTAQUE !' :
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Re: Dieu créa le monde. Le reste c'est « Made in China » — ShinHao | Jeu 10 Déc - 23:27 Citer EditerSupprimer
Ca allait mieux se passer ainsi, s'il avait moins de boue sur son visage. L'avantage, c'est que je venais de niquer le foulard et avant qu'un adversaire ne comprenne qu'il s'agissait de notre foulard dans la poche toute aussi boueuse du pantalon de Yi Hao, on allait avoir le temps de piquer tous ceux des autres. Ma tâche terminée, je lève le regard vers lui quand je l'entends me remercier. Mais les mots qui s'échappèrent de ses lèvres par la suite me firent glousser de rire. Ce n'était pas un gloussement pour me moquer de lui - j'étais bien incapable de sortir deux mots de chinois d'affilée moi de mon côté - mais le verbe qu'il avait choisi… Heureusement que c'était à moi qu'il disait ça, j'avais l'habitude d'entendre ce genre d'expressions depuis tout petit, merci la vie dans une maison de passe, parce que n'importe qui d'autre aurait pu être choqué à l'entente de ces mots.
« Fais attention à ce que tu dis et à qui tu le dis… » Je ne lui disais pas ça de façon méchante, c'était vraiment un conseil que je lui donnais. Je me touchais le bout du nez avec mon index, une manie que j'avais quand j'avais envie de rire et que je me retenais. Je sentis tout à coup sa main dans mon cou venir enlever l'excès de boue. Je m'étais stoppé dans mon geste, paralysé par ce qu'il était en train de faire. Une fois sa main partie, je cherchais à reprendre contenance et je ne trouvais rien de mieux à faire que d'enfoncer le foulard dans sa poche, sans dire un mot. Admirant tout à coup la couleur verte du gazon. Passionnant. J'essayais de réprimer le frisson qui parcourait toute mon épine dorsale mais il fallait croire que je ne pouvais rien faire contre l'effet secondaire de ses doigts sur ma peau. Qu'est-ce qui était en train de m'arriver ?
J'étais le plus heureux quand le deuxième jeu fut annoncé. Il y avait des choses sur lesquelles il ne valait mieux pas s'attarder. Les nœuds au cerveau, c'était vraiment pas fait pour moi. Il avait tout simplement touché une zone sensible de mon corps et c'était tout ce qu'il y avait à analyser là dedans. Il lui manquait des seins pour réussir à me faire frissonner en bas. Dossier clos.
Je soufflais un coup pour me donner le courage. La chance nous souriait enfin et on amassait un joli butin de foulards. Ce qui n'avait pas l'air de plaire à l'autre crevure qui nous emmerdait depuis le début. Rien dans le règlement ne nous interdisait ce qu'on était en train de faire, je protégeais tout simplement mon coéquipier et notre foulard qu'il portait. Lui s'était fait piquer le sien et la jalousie parlait. Il n'allait pas finir premier de cette épreuve et j'avais la désagréable impression qu'il ne voulait pas qu'on le soit également. Je le voyais arriver comme un bulldog enragé et j'étais prêt à le recevoir. Un bon coup de pied tendu dans le ventre et on en parlait plus. Mais pour la deuxième fois en cinq minutes, je vis le phénomène Yi Hao gérer la situation pour moi. « Qu'est-ce que tu… » Mais bordel de merde, il fichait quoi encore ? Je sais pas qui de nous trois j'avais envie d'exploser le plus : Yi Hao parce qu'il venait volontairement de se prendre une droite, l'autre connard parce qu'il venait d'exploser la bouche de Yi Hao ou moi parce que j'étais resté figé là sans pouvoir empêcher Yi Hao de se prendre un coup. « MAIS T'ES MALADE ! » J'hurlais à plein poumons, tant et si bien que tout le monde se tourna vers nous. J'alternais mon regard entre Yi Hao que je venais de rattraper dans mes bras et cette pourriture. « C'est un jeu putain de merde ! Si j'étais aussi con que toi j'te foutrais une putain de beigne dans la tronche ! » Ils attendaient quoi les organisateurs pour le disqualifier lui et sa greluche ? Yi Hao avait la bouche en sang ! Je fis pivoter son corps vers moi, éloignant la main d'une fille qui s'était rapprochée, inquiète pour lui. « Laisse-moi voir… » J'étais énervé et je lui avais saisi la mâchoire peut-être un peu trop violemment. Mon geste se fit plus doux quelques instants plus tard, mes doigts se desserrant mais gardant tout de même son visage légèrement penché vers le ciel pour que je puisse voir les dégâts que l'autre naze venait de faire. « Il t'a pas loupé… T'as la lèvre coupée… », j'annonçais d'une voix inquiète. Et ça saignait beaucoup. Je venais essuyer ça avec l'un des foulards que j'avais attrapé. « Ca va… ? » Ca avait l'air quand même super douloureux. « Tu veux qu'on arrête là et que je t'emmène à l'infirmerie ? » Ma main lâcha son visage pour se poser sur son épaule. « Tu veux que j'aille lui rendre la pareille ? » Derrière nous, l'un des organisateurs annonçait au micro qu'on était le binôme gagnant. Mais la victoire avait un goût amer… « Pourquoi t'as fait ça Yi Hao… ? T'aurais dû le laisser venir vers moi… Je t'avais dit que je te protègerai… » Et je m'en voulais d'avoir échoué.
∞
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ft. Shin Ji & Yi Hao (ShinHao)
Ca allait mieux se passer ainsi, s'il avait moins de boue sur son visage. L'avantage, c'est que je venais de niquer le foulard et avant qu'un adversaire ne comprenne qu'il s'agissait de notre foulard dans la poche toute aussi boueuse du pantalon de Yi Hao, on allait avoir le temps de piquer tous ceux des autres. Ma tâche terminée, je lève le regard vers lui quand je l'entends me remercier. Mais les mots qui s'échappèrent de ses lèvres par la suite me firent glousser de rire. Ce n'était pas un gloussement pour me moquer de lui - j'étais bien incapable de sortir deux mots de chinois d'affilée moi de mon côté - mais le verbe qu'il avait choisi… Heureusement que c'était à moi qu'il disait ça, j'avais l'habitude d'entendre ce genre d'expressions depuis tout petit, merci la vie dans une maison de passe, parce que n'importe qui d'autre aurait pu être choqué à l'entente de ces mots.
« Fais attention à ce que tu dis et à qui tu le dis… » Je ne lui disais pas ça de façon méchante, c'était vraiment un conseil que je lui donnais. Je me touchais le bout du nez avec mon index, une manie que j'avais quand j'avais envie de rire et que je me retenais. Je sentis tout à coup sa main dans mon cou venir enlever l'excès de boue. Je m'étais stoppé dans mon geste, paralysé par ce qu'il était en train de faire. Une fois sa main partie, je cherchais à reprendre contenance et je ne trouvais rien de mieux à faire que d'enfoncer le foulard dans sa poche, sans dire un mot. Admirant tout à coup la couleur verte du gazon. Passionnant. J'essayais de réprimer le frisson qui parcourait toute mon épine dorsale mais il fallait croire que je ne pouvais rien faire contre l'effet secondaire de ses doigts sur ma peau. Qu'est-ce qui était en train de m'arriver ?
J'étais le plus heureux quand le deuxième jeu fut annoncé. Il y avait des choses sur lesquelles il ne valait mieux pas s'attarder. Les nœuds au cerveau, c'était vraiment pas fait pour moi. Il avait tout simplement touché une zone sensible de mon corps et c'était tout ce qu'il y avait à analyser là dedans. Il lui manquait des seins pour réussir à me faire frissonner en bas. Dossier clos.
Je soufflais un coup pour me donner le courage. La chance nous souriait enfin et on amassait un joli butin de foulards. Ce qui n'avait pas l'air de plaire à l'autre crevure qui nous emmerdait depuis le début. Rien dans le règlement ne nous interdisait ce qu'on était en train de faire, je protégeais tout simplement mon coéquipier et notre foulard qu'il portait. Lui s'était fait piquer le sien et la jalousie parlait. Il n'allait pas finir premier de cette épreuve et j'avais la désagréable impression qu'il ne voulait pas qu'on le soit également. Je le voyais arriver comme un bulldog enragé et j'étais prêt à le recevoir. Un bon coup de pied tendu dans le ventre et on en parlait plus. Mais pour la deuxième fois en cinq minutes, je vis le phénomène Yi Hao gérer la situation pour moi. « Qu'est-ce que tu… » Mais bordel de merde, il fichait quoi encore ? Je sais pas qui de nous trois j'avais envie d'exploser le plus : Yi Hao parce qu'il venait volontairement de se prendre une droite, l'autre connard parce qu'il venait d'exploser la bouche de Yi Hao ou moi parce que j'étais resté figé là sans pouvoir empêcher Yi Hao de se prendre un coup. « MAIS T'ES MALADE ! » J'hurlais à plein poumons, tant et si bien que tout le monde se tourna vers nous. J'alternais mon regard entre Yi Hao que je venais de rattraper dans mes bras et cette pourriture. « C'est un jeu putain de merde ! Si j'étais aussi con que toi j'te foutrais une putain de beigne dans la tronche ! » Ils attendaient quoi les organisateurs pour le disqualifier lui et sa greluche ? Yi Hao avait la bouche en sang ! Je fis pivoter son corps vers moi, éloignant la main d'une fille qui s'était rapprochée, inquiète pour lui. « Laisse-moi voir… » J'étais énervé et je lui avais saisi la mâchoire peut-être un peu trop violemment. Mon geste se fit plus doux quelques instants plus tard, mes doigts se desserrant mais gardant tout de même son visage légèrement penché vers le ciel pour que je puisse voir les dégâts que l'autre naze venait de faire. « Il t'a pas loupé… T'as la lèvre coupée… », j'annonçais d'une voix inquiète. Et ça saignait beaucoup. Je venais essuyer ça avec l'un des foulards que j'avais attrapé. « Ca va… ? » Ca avait l'air quand même super douloureux. « Tu veux qu'on arrête là et que je t'emmène à l'infirmerie ? » Ma main lâcha son visage pour se poser sur son épaule. « Tu veux que j'aille lui rendre la pareille ? » Derrière nous, l'un des organisateurs annonçait au micro qu'on était le binôme gagnant. Mais la victoire avait un goût amer… « Pourquoi t'as fait ça Yi Hao… ? T'aurais dû le laisser venir vers moi… Je t'avais dit que je te protègerai… » Et je m'en voulais d'avoir échoué.
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Re: Dieu créa le monde. Le reste c'est « Made in China » — ShinHao | Ven 11 Déc - 22:02 Citer EditerSupprimer
Dieu créa le monde.
Le reste c'est « Made in China »
Le reste c'est « Made in China »
Shin Ji + Yi Hao
▼▲▼
@Kwon Shin JiTenue | Lorsqu'il pouffe de rire, tu comprends que tu n'as pas utilisé le bon mot. Il faut dire que depuis que tu es arrivé en Corée du sud tu n'as pas beaucoup de conversations. Ce n'est pas celles avec tes clients qui vont t'apprendre tout le vocabulaire courant et usuel. Oh des expressions tu en connais mais elles ne sont clairement pas appropriées hors contexte de ton travail. Enfin c'est ce que tu comprends alors qu'il te dit que tu devrais faire attention. Tu te mords légèrement la lèvre, le remerciant d'un regard avant de venir lui essuyer le cou avec ta main. Tu as l'impression que ça le gêne, ce que tu ne comprends pas. Après tout, c'est un prêté pour un rendu, il t'a nettoyé c'est à ton tour. C'est comme ça que tu vois la chose. Enfin c'est rarement comme ça dans ta vie, c'est souvent toi qu'on prend, sans jamais rien te donner. Aujourd'hui tu essayes d'appliquer les lois de la chimie que tu connais, rien ne se perd tout se transforme, tout n'est qu'un échange.
Quoi qu'il en soit le jeu commence ET Shin a eu la bonne idée de masquer votre foulard en se servant de la boue qui vous recouvre. Tu trouves l'idée ingénieuse et cela vous évite bien des soucis, jusqu'au drame. Quand tu as vu arriver l'étudiant, tu as su, ton corps et ton cœur savent reconnaitre le mal et la lueur qui brillent dans les pupilles de ce garçon n'a rien d'amical. Observateur tu l'es, plus que bavard en tout cas. Cependant ce qui te surprend le plus c'est ton instinct. Pourquoi t'es venu te placer en protection devant Shin ? Qu'est-ce qui t'a pris de foncer vers le danger, tel un chien qui protège son maitre....Ah oui c'est surement ça, ça et le fait que tu sais encaisser les coups. Tu ne sais pas si c'est son cas, tu ne sais rien de lui et pourtant tu t'es posté en rempart, dévoilant ta carrure pour qu'il soit à l'abri derrière toi. Tu n'aurais pas fait ça pour n'importe qui, seulement lui c'est ton binôme, aujourd'hui c'est ton partenaire, ce qui pour toi est synonyme de client et tu dois prendre soin de ton client. Tu es simplement formaté à jouer les poupées et les souffres douleurs.
Lorsque le coup te percute la mâchoire, tu grognes faiblement de douleur, ayant l'habitude d'encaisser en silence. Tu vailles quand même sous la puissance et tu sens Shin te rattraper et hurler. De ton côté tu as une main agrippée à lui et l'autre contre ta bouche en sang. Tu es légèrement étourdi et tu t'accroches à Shin pour retrouver ton équilibre. Il te fait tourner vers lui, comme dans une chorégraphie de danse. Tu te laisses faire, même lorsqu'il vire une fille qui s'était précipitée vers vous. Tu ne dis rien te contente de l'observer espérant que la colère que tu vois sur son visage ne t'es pas destiné. Tu n'as pas fait ça pour t'attirer ses fourbes au contraire. D'ailleurs pourquoi tu veux entrer dans ces bonnes grâces ? Peut être juste parce que tu le considères comme ton client du jour. Lorsqu'il t'oblige à tourner la tête vers lui, tu fronces les sourcils sous la violence de son geste. Néanmoins tu ne te soustraits pas à sa main, comme un esclave qui obéit gentiment. Tu le laisses t'observe comme il détaillerait un jouet cassé, suivant les mouvements qu'il donne à ta tête. Pour toute réponse lorsqu'il te demande si ça va, tu cliques des yeux puis tu secours la tête quand il parle d'infirmerie. Tu ne veux surtout pas mettre les pieds chez un docteur, préférant éviter tout ce qui pourrait être prise de sang ou analyse, entre la dogue et les MST, ils pourraient bien remplir deux pages. La bouche encore plein de sang tu murmures donc doucement.
« J'ai connu pire...»
Quand il te prend l'épaule en te demandant si tu veux qu'il se venge, tes yeux s'arrondissent, perplexe devant son envie de revanche. Personne n'a jamais pris ta défense comme ça, même Soo Jung. Il t'a sauvé c'est vrai, mais il n'est pas intervenu lorsqu'on t'a roué de coups. Quoi qu'il en soit, tu le retiens, lui attrapant les bras pour qu'il reste près de toi en secouant la tête. Tu lui prends sensuellement le foulard resté entre ses doigts. Tu te tournes pour lui éviter le spectacle et crache le sang par terre, avant de te tapoter la bouche pour t'essuyer. Tu sors ta langue que tu poses sur ta lèvre enflée afin d'éviter que le sang ne coule trop. Le gout du sang, tu l'as tellement eu en bouche qu'il ne te donne même plus la nausée. A sa question, tu arrives à esquisser un sourire, c'est douloureux, mais tu ne peux pas t'en empêcher. Tu es touché par sa déclaration de protection. D'ailleurs tu ne sais pas vraiment quoi répondre. Tu as peur de dire une bêtise, d'utiliser des mots inappropriés. T'as envie de répondre, de t'expliquer, mais si tu le fais ça sera en chinois et il risque de ne pas comprendre. Tu essayes d'organiser une phrase en coréen mais c'est différent, tu ne trouves pas les termes que tu veux. Tu restes donc le regard dans le sien, sans répondre, te débattant avec tes pensées. Lorsque tu as entre-ouvert la bouche avec un léger rictus, les organisateurs vous ont appelé pour le dernier jeu
Quoi qu'il en soit le jeu commence ET Shin a eu la bonne idée de masquer votre foulard en se servant de la boue qui vous recouvre. Tu trouves l'idée ingénieuse et cela vous évite bien des soucis, jusqu'au drame. Quand tu as vu arriver l'étudiant, tu as su, ton corps et ton cœur savent reconnaitre le mal et la lueur qui brillent dans les pupilles de ce garçon n'a rien d'amical. Observateur tu l'es, plus que bavard en tout cas. Cependant ce qui te surprend le plus c'est ton instinct. Pourquoi t'es venu te placer en protection devant Shin ? Qu'est-ce qui t'a pris de foncer vers le danger, tel un chien qui protège son maitre....Ah oui c'est surement ça, ça et le fait que tu sais encaisser les coups. Tu ne sais pas si c'est son cas, tu ne sais rien de lui et pourtant tu t'es posté en rempart, dévoilant ta carrure pour qu'il soit à l'abri derrière toi. Tu n'aurais pas fait ça pour n'importe qui, seulement lui c'est ton binôme, aujourd'hui c'est ton partenaire, ce qui pour toi est synonyme de client et tu dois prendre soin de ton client. Tu es simplement formaté à jouer les poupées et les souffres douleurs.
Lorsque le coup te percute la mâchoire, tu grognes faiblement de douleur, ayant l'habitude d'encaisser en silence. Tu vailles quand même sous la puissance et tu sens Shin te rattraper et hurler. De ton côté tu as une main agrippée à lui et l'autre contre ta bouche en sang. Tu es légèrement étourdi et tu t'accroches à Shin pour retrouver ton équilibre. Il te fait tourner vers lui, comme dans une chorégraphie de danse. Tu te laisses faire, même lorsqu'il vire une fille qui s'était précipitée vers vous. Tu ne dis rien te contente de l'observer espérant que la colère que tu vois sur son visage ne t'es pas destiné. Tu n'as pas fait ça pour t'attirer ses fourbes au contraire. D'ailleurs pourquoi tu veux entrer dans ces bonnes grâces ? Peut être juste parce que tu le considères comme ton client du jour. Lorsqu'il t'oblige à tourner la tête vers lui, tu fronces les sourcils sous la violence de son geste. Néanmoins tu ne te soustraits pas à sa main, comme un esclave qui obéit gentiment. Tu le laisses t'observe comme il détaillerait un jouet cassé, suivant les mouvements qu'il donne à ta tête. Pour toute réponse lorsqu'il te demande si ça va, tu cliques des yeux puis tu secours la tête quand il parle d'infirmerie. Tu ne veux surtout pas mettre les pieds chez un docteur, préférant éviter tout ce qui pourrait être prise de sang ou analyse, entre la dogue et les MST, ils pourraient bien remplir deux pages. La bouche encore plein de sang tu murmures donc doucement.
« J'ai connu pire...»
Quand il te prend l'épaule en te demandant si tu veux qu'il se venge, tes yeux s'arrondissent, perplexe devant son envie de revanche. Personne n'a jamais pris ta défense comme ça, même Soo Jung. Il t'a sauvé c'est vrai, mais il n'est pas intervenu lorsqu'on t'a roué de coups. Quoi qu'il en soit, tu le retiens, lui attrapant les bras pour qu'il reste près de toi en secouant la tête. Tu lui prends sensuellement le foulard resté entre ses doigts. Tu te tournes pour lui éviter le spectacle et crache le sang par terre, avant de te tapoter la bouche pour t'essuyer. Tu sors ta langue que tu poses sur ta lèvre enflée afin d'éviter que le sang ne coule trop. Le gout du sang, tu l'as tellement eu en bouche qu'il ne te donne même plus la nausée. A sa question, tu arrives à esquisser un sourire, c'est douloureux, mais tu ne peux pas t'en empêcher. Tu es touché par sa déclaration de protection. D'ailleurs tu ne sais pas vraiment quoi répondre. Tu as peur de dire une bêtise, d'utiliser des mots inappropriés. T'as envie de répondre, de t'expliquer, mais si tu le fais ça sera en chinois et il risque de ne pas comprendre. Tu essayes d'organiser une phrase en coréen mais c'est différent, tu ne trouves pas les termes que tu veux. Tu restes donc le regard dans le sien, sans répondre, te débattant avec tes pensées. Lorsque tu as entre-ouvert la bouche avec un léger rictus, les organisateurs vous ont appelé pour le dernier jeu
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Re: Dieu créa le monde. Le reste c'est « Made in China » — ShinHao | Dim 13 Déc - 21:58 Citer EditerSupprimer
J'étais agacé par la tournure des évènements même si j'étais habitué à être poursuivi par la poisse. Je n'étais pas le genre de garçon à être chanceux aux jeux, en amour et en argent. Surtout en argent. Mais aujourd'hui, je pouvais compter sur le dieu de la malchance pour s'acharner sur moi pour les jeux… Et ma poisse semblait avoir contaminer mon binôme. Le corps recouvert d'une boue sèche et maintenant d'un filet de sang qui s'échappait de ses lèvres. Malgré la victoire, j'étais fâché. L'autre connard, qui n'avait même pas été éliminé par les organisateurs, je n'avais pas intérêt à le recroiser lors du prochain jeu, voire même jamais. C'était un homme mort. Malgré les belles paroles que je lui avais lancé, j'étais quelqu'un de rancunier. Si tu me fais une crasse, je n'oublie rien. Pas de chance pour lui, son visage était maintenant ancré dans ma mémoire. Qu'il ose se repointer devant moi et j'allais lui expliquer ma façon de penser.
Il avait connu pire, m'annonçait-il comme le héros dans un film. « Fais pas ton guerrier… Comme si cette jolie gueule avait l'habitude de se faire frapper…. » Il avait des airs précieux, loin du genre de raclures que moi j'avais côtoyées toute ma vie. Je savais qu'une blessure à cet endroit pouvait être fort douloureuse, j'étais plutôt un expert pour les blessures de ce genre et les gueules passées à tabac, alors je savais qu'il prenait sur lui pour ne pas montrer qu'il avait mal. Un vrai bonhomme. Il me sourit mais resta silencieux face à mes questions. Le prenant par les deux épaules, je voulais être sûr et certain que cette fois-ci on se comprenait bien.
« Je sais pas ce que va être le prochain jeu mais … Va falloir que tu m'écoutes un peu plus… Si je te dis que je te protège, c'est pas pour te retrouver une minute plus tard devant moi pour te prendre un coup à ma place…. Ok ? Allez viens, on va leur montrer de quoi on est capable. » On n'avait toujours pas défait notre lien et je l'embarquais à ma suite, mes doigts accrochés à son poignet. On se déplaça vers le bord du terrain où nous attendait le jeu du limbo. J'accrochais un sourire à mes lèvres. La souplesse que j'avais acquise grâce à mon amour pour le parkour allait m'être d'une très grande aide. J'avais des doutes quant à Yi Hao qui était légèrement plus grand que moi mais surtout qui avait une carrure beaucoup plus costaud que la mienne, ce qui n'était pas un avantage dans ce genre de jeu surtout quand on devait faire ça collé à un binôme. Je compris avant même que les organisateurs ne prennent la parole qu'il allait falloir déplacer notre lien du poignet à la cheville, ce que je fis tout de suite. Le premier jeu avec les chevilles liées ne nous avait pas vraiment réussi mais j'avais plutôt confiance pour celui-ci. Vu qu'on avait gagné le jeu précédent, on avait le droit de commencer en premier. Je jetais un regard à Yi Hao pour voir s'il était prêt. On s'avança près de la barre, commençant à faire descendre notre dos avec synchronisation.
Réussite : leurs mouvements s'accordent parfaitement, ils passent la première barre sans tomber.
Echec : Le lien à la cheville rajoute une sacrée difficulté, ils tombent tous les deux sur leurs fesses. Pas de panique, ils ont encore deux essais à cette hauteur.
∞
Dieu créa le monde.
Le reste c'est « Made in China »
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ft. Shin Ji & Yi Hao (ShinHao)
J'étais agacé par la tournure des évènements même si j'étais habitué à être poursuivi par la poisse. Je n'étais pas le genre de garçon à être chanceux aux jeux, en amour et en argent. Surtout en argent. Mais aujourd'hui, je pouvais compter sur le dieu de la malchance pour s'acharner sur moi pour les jeux… Et ma poisse semblait avoir contaminer mon binôme. Le corps recouvert d'une boue sèche et maintenant d'un filet de sang qui s'échappait de ses lèvres. Malgré la victoire, j'étais fâché. L'autre connard, qui n'avait même pas été éliminé par les organisateurs, je n'avais pas intérêt à le recroiser lors du prochain jeu, voire même jamais. C'était un homme mort. Malgré les belles paroles que je lui avais lancé, j'étais quelqu'un de rancunier. Si tu me fais une crasse, je n'oublie rien. Pas de chance pour lui, son visage était maintenant ancré dans ma mémoire. Qu'il ose se repointer devant moi et j'allais lui expliquer ma façon de penser.
Il avait connu pire, m'annonçait-il comme le héros dans un film. « Fais pas ton guerrier… Comme si cette jolie gueule avait l'habitude de se faire frapper…. » Il avait des airs précieux, loin du genre de raclures que moi j'avais côtoyées toute ma vie. Je savais qu'une blessure à cet endroit pouvait être fort douloureuse, j'étais plutôt un expert pour les blessures de ce genre et les gueules passées à tabac, alors je savais qu'il prenait sur lui pour ne pas montrer qu'il avait mal. Un vrai bonhomme. Il me sourit mais resta silencieux face à mes questions. Le prenant par les deux épaules, je voulais être sûr et certain que cette fois-ci on se comprenait bien.
« Je sais pas ce que va être le prochain jeu mais … Va falloir que tu m'écoutes un peu plus… Si je te dis que je te protège, c'est pas pour te retrouver une minute plus tard devant moi pour te prendre un coup à ma place…. Ok ? Allez viens, on va leur montrer de quoi on est capable. » On n'avait toujours pas défait notre lien et je l'embarquais à ma suite, mes doigts accrochés à son poignet. On se déplaça vers le bord du terrain où nous attendait le jeu du limbo. J'accrochais un sourire à mes lèvres. La souplesse que j'avais acquise grâce à mon amour pour le parkour allait m'être d'une très grande aide. J'avais des doutes quant à Yi Hao qui était légèrement plus grand que moi mais surtout qui avait une carrure beaucoup plus costaud que la mienne, ce qui n'était pas un avantage dans ce genre de jeu surtout quand on devait faire ça collé à un binôme. Je compris avant même que les organisateurs ne prennent la parole qu'il allait falloir déplacer notre lien du poignet à la cheville, ce que je fis tout de suite. Le premier jeu avec les chevilles liées ne nous avait pas vraiment réussi mais j'avais plutôt confiance pour celui-ci. Vu qu'on avait gagné le jeu précédent, on avait le droit de commencer en premier. Je jetais un regard à Yi Hao pour voir s'il était prêt. On s'avança près de la barre, commençant à faire descendre notre dos avec synchronisation.
Réussite : leurs mouvements s'accordent parfaitement, ils passent la première barre sans tomber.
Echec : Le lien à la cheville rajoute une sacrée difficulté, ils tombent tous les deux sur leurs fesses. Pas de panique, ils ont encore deux essais à cette hauteur.
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Re: Dieu créa le monde. Le reste c'est « Made in China » — ShinHao | Dim 13 Déc - 21:58 Citer EditerSupprimer
Le membre 'Kwon Shin Ji' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
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Re: Dieu créa le monde. Le reste c'est « Made in China » — ShinHao | Jeu 31 Déc - 16:46 Citer EditerSupprimer
Dieu créa le monde.
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@Kwon Shin JiTenue | Tu ne peux pas l'empêcher de le dévisager lorsqu'il parle de guerriers et de jolies gueules. On t'a plus souvent traité de : beau cul, belle gueule, que de guerrier. S'il savait les habitudes que tu as, il ne dirait pas ça. Tu n'es pas certain d'en avoir toutes les qualités, il n'y a qu'à voir ta démarche souple pour comprendre que non et tes gestes maniérés. C'est surement pour ça que son compliment, parce que c'est bien un compliment hein ? En tout cas cela te laisse sans voix, affichant juste un sourire douloureux mais sincère. Tu n'es clairement pas doué pour interagir avec les gens, aussi lorsqu'il t'empoigne les épaules, tu te tétanises, comprendre par l'énergie qu'il dégage qu'il va te dire quelque chose de sérieux. Tu fronces les sourcils lorsqu'il commence sa tirade. Tu ne quittes pas ses lèvres des yeux alors que les tiens passent par plusieurs émotions, indiqué par tes sourcils, tantôt relevé pour comprenant un mot, tantôt abaissé ou incliné lorsque tu ne comprends pas tout.
« Suivre tes ordres, d'accord. »
Tu as acquiescé en te laissant emporter. Avec toute cette agitation tu n'as pas réellement compris que vous avez gagné le jeu précédent. Toi long à la détente, oui, un peu. Il faut dire que tu as été plus absorbé par l'inquiétude de ton partenaire et son regard sur toi. Pour la première fois de ta vie quelqu'un se fait du souci pour toi et tu ne perçois pas la lueur pervers qu'ont en général tes clients. Il te perturbe, toute cette journée te trouble. Pourquoi a-t-il fallu que tu t'inscrives en tant qu'étudiant. Ne pouvais tu pas simplement assisté aux cours, en n'étant personne, un mec invisible, un fantôme déambulant discrètement de salle en salle. Cette journée d'intégration ne t'apporte rien, ni ce n'est une blessure dont tu te serais passé. Comment tu vas expliquer à ton patron l'état de ta lèvre ? Qui voudra de toi si tu n'es pas capable de t'occuper d'eux ? C'est perdu dans tes pensées que tu te retrouves secouer par Shin pour que vous débutiez le jeu dont tu n'as écouté aucune explication. En même temps cela ne te semble pas compliqué te passer sous une barre. La souplesse ça te connait et malgré ta carrure plus large que celle de son partenaire, tu es certain d'être capable de réussir. Tu remarques que vous êtes lié par la cheville, une nouvelle fois. Tu jettes un regard à ton partenaire pour prendre la température. Il a l'air confiant et tu suis donc le mouvement. Vous arrivez sans difficulté à passer le premier niveau, il faut dire qu'il est souple et toi aussi. En attendant la suite sur le côté, tu te tournes vers lui un léger sourire sur le visage.
« T'es super souplesse...c'est pratique pour certaines positions. »
Il est possible que tes paroles soient prises avec un sous-entendu, surtout vu le regard langoureux que tu affiches. Et pourtant ce n'est pas le cas, tu veux simplement dire que c'est pratique pour ce jeu, pour cette position en particulier, tu as peut être fait une erreur de pronoms tendancieuse. Quoi qu'il en soit, les autres groupes passent, et ils ne sont pas tous aussi doués que vous. Ton agresseur d'ailleurs ne passe pas, ce qui te fait sourire et te faire aussi froncer les sourcils, car ta lèvre se remet à saigner. Tu la lèches pour contenir le saignement alors que vous êtes appelé pour la manche suivante. Il ne reste plus beaucoup d'équipes en cours pour le limbo, vous avez peut-être toutes vos chances. Une fois de plus votre souplesse respective vous avantage, par contre vers la fin, tu sens ton partenaire qui a un peu du mal. Ne voulant pas perdre, car tu as l'impression qu'il va s'énerver, tu l'attrapes par le t-shirt pour l'aider. Tu finis par le tirer et le relever sans le lâcher pour autant, ta main agrippée à son torse.
« Ça va ? »
« Suivre tes ordres, d'accord. »
Tu as acquiescé en te laissant emporter. Avec toute cette agitation tu n'as pas réellement compris que vous avez gagné le jeu précédent. Toi long à la détente, oui, un peu. Il faut dire que tu as été plus absorbé par l'inquiétude de ton partenaire et son regard sur toi. Pour la première fois de ta vie quelqu'un se fait du souci pour toi et tu ne perçois pas la lueur pervers qu'ont en général tes clients. Il te perturbe, toute cette journée te trouble. Pourquoi a-t-il fallu que tu t'inscrives en tant qu'étudiant. Ne pouvais tu pas simplement assisté aux cours, en n'étant personne, un mec invisible, un fantôme déambulant discrètement de salle en salle. Cette journée d'intégration ne t'apporte rien, ni ce n'est une blessure dont tu te serais passé. Comment tu vas expliquer à ton patron l'état de ta lèvre ? Qui voudra de toi si tu n'es pas capable de t'occuper d'eux ? C'est perdu dans tes pensées que tu te retrouves secouer par Shin pour que vous débutiez le jeu dont tu n'as écouté aucune explication. En même temps cela ne te semble pas compliqué te passer sous une barre. La souplesse ça te connait et malgré ta carrure plus large que celle de son partenaire, tu es certain d'être capable de réussir. Tu remarques que vous êtes lié par la cheville, une nouvelle fois. Tu jettes un regard à ton partenaire pour prendre la température. Il a l'air confiant et tu suis donc le mouvement. Vous arrivez sans difficulté à passer le premier niveau, il faut dire qu'il est souple et toi aussi. En attendant la suite sur le côté, tu te tournes vers lui un léger sourire sur le visage.
« T'es super souplesse...c'est pratique pour certaines positions. »
Il est possible que tes paroles soient prises avec un sous-entendu, surtout vu le regard langoureux que tu affiches. Et pourtant ce n'est pas le cas, tu veux simplement dire que c'est pratique pour ce jeu, pour cette position en particulier, tu as peut être fait une erreur de pronoms tendancieuse. Quoi qu'il en soit, les autres groupes passent, et ils ne sont pas tous aussi doués que vous. Ton agresseur d'ailleurs ne passe pas, ce qui te fait sourire et te faire aussi froncer les sourcils, car ta lèvre se remet à saigner. Tu la lèches pour contenir le saignement alors que vous êtes appelé pour la manche suivante. Il ne reste plus beaucoup d'équipes en cours pour le limbo, vous avez peut-être toutes vos chances. Une fois de plus votre souplesse respective vous avantage, par contre vers la fin, tu sens ton partenaire qui a un peu du mal. Ne voulant pas perdre, car tu as l'impression qu'il va s'énerver, tu l'attrapes par le t-shirt pour l'aider. Tu finis par le tirer et le relever sans le lâcher pour autant, ta main agrippée à son torse.
« Ça va ? »
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Re: Dieu créa le monde. Le reste c'est « Made in China » — ShinHao | Sam 2 Jan - 17:23 Citer EditerSupprimer
On passait tous les deux sous la barre comme si on faisait une chorégraphie de danse. Nos mouvements en parfaite harmonie, on se laissa glisser sans trembler vers une victoire méritée. Tout heureux que j'étais d'être passé, je jetais un regard victorieux vers l'autre enfoiré qui avait passé son temps à nous emmerder. Je savais déjà qu'il n'allait jamais passer, il avait l'air aussi souple qu'un cochon en plastique. Je me tourne vers Yi Hao, avec une toute autre expression sur le visage. Un sourire franc et sincère illuminait mes lèvres et je vins lui donner un petit coup d'épaule contre la sienne. « On va tous les fumer ! On est fait pour ce jeu ! Je pensais pas que tu serais si souple !! » Malgré sa carrure plus imposante que la mienne, je trouvais qu'il avait mieux géré que moi, il était passé super facilement.
« Oh Yi Hao... » murmurais-je en me touchant une nouvelle fois le nez avec mon index. Mais cette fois-ci, j'avais laissé éclaté mon rire à l'entente de sa phrase. Je vins lui ébouriffer gentiment les cheveux tout en regardant son visage tellement innocent de l'énormité qu'il venait de sortir. Il ne se rendait même pas compte des connotations sexuelles qu'il sous-entendait et celle-ci, une nouvelle fois, était collector.
Peu de binômes arrivent à passer et en moi s'éveille l'espoir qu'on pourrait gagner. La barre était basse mais je me faisais peu de soucis, Yi Hao et moi étions largement capables de réussir. Tout comme lors de nos autres passages, je laissais Yi Hao passer légèrement devant moi sauf que cette fois-ci, je sentais qu'on était beaucoup moins coordonnés.... Le pied de Yi Hao s'avança alors que je n'étais pas du tout prêt. Je sentis mon équilibre vaciller alors j'ai fait la seule chose qui pouvait nous sauver.
« Yi Hao !! » J'avais prononcé son prénom dans un cri désespéré et je vis son visage se retourner pour capter mon regard et sa main accrocher le tissu de mon tee-shirt juste à temps.
Il s'en était fallu d'un cheveu pour que je tombe mais le timing avait été parfait. Une fois debout, je me retourne pour regarder la barre du limbo qui n'avait pas chuté.
« Yaaaah ! On est passé !! » Les deux poings levés vers le ciel, victorieux, je laissais retomber mes mains sur la tête de Yi Hao pour lui ébouriffer les cheveux une nouvelle fois. « T'as assuré ! Si tu ne m'avais pas rattrapé, on était bon pour un deuxième essai. » Moi qui tirais la gueule depuis le début de l'événement, maintenant je ne faisais que sourire. Si les binômes restant derrière nous ne passaient pas, ça voulait dire qu'on allait signer là notre deuxième victoire mais surtout... qu'on serait le binôme gagnant de la journée avec 2 victoires à notre actif.
Je passais mon bras autour des épaules de Yi Hao, espérant voir les autres échouer. Je n'avais jamais rien gagné de ma vie, ni espéré gagner la moindre chose, mais ce sentiment qui commençait à grandir en moi était grisant. Secrètement, je priais pour qu'on soit tous les deux les grands gagnants de la journée d'intégration.
Réussite : tout le monde après eux se plante et ils remportent la victoire haut la main
Echec : un autre binôme arrive à passer et ils vont devoir se départager. La barre va encore se baisser de quelques centimètres.
∞
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On passait tous les deux sous la barre comme si on faisait une chorégraphie de danse. Nos mouvements en parfaite harmonie, on se laissa glisser sans trembler vers une victoire méritée. Tout heureux que j'étais d'être passé, je jetais un regard victorieux vers l'autre enfoiré qui avait passé son temps à nous emmerder. Je savais déjà qu'il n'allait jamais passer, il avait l'air aussi souple qu'un cochon en plastique. Je me tourne vers Yi Hao, avec une toute autre expression sur le visage. Un sourire franc et sincère illuminait mes lèvres et je vins lui donner un petit coup d'épaule contre la sienne. « On va tous les fumer ! On est fait pour ce jeu ! Je pensais pas que tu serais si souple !! » Malgré sa carrure plus imposante que la mienne, je trouvais qu'il avait mieux géré que moi, il était passé super facilement.
« Oh Yi Hao... » murmurais-je en me touchant une nouvelle fois le nez avec mon index. Mais cette fois-ci, j'avais laissé éclaté mon rire à l'entente de sa phrase. Je vins lui ébouriffer gentiment les cheveux tout en regardant son visage tellement innocent de l'énormité qu'il venait de sortir. Il ne se rendait même pas compte des connotations sexuelles qu'il sous-entendait et celle-ci, une nouvelle fois, était collector.
Peu de binômes arrivent à passer et en moi s'éveille l'espoir qu'on pourrait gagner. La barre était basse mais je me faisais peu de soucis, Yi Hao et moi étions largement capables de réussir. Tout comme lors de nos autres passages, je laissais Yi Hao passer légèrement devant moi sauf que cette fois-ci, je sentais qu'on était beaucoup moins coordonnés.... Le pied de Yi Hao s'avança alors que je n'étais pas du tout prêt. Je sentis mon équilibre vaciller alors j'ai fait la seule chose qui pouvait nous sauver.
« Yi Hao !! » J'avais prononcé son prénom dans un cri désespéré et je vis son visage se retourner pour capter mon regard et sa main accrocher le tissu de mon tee-shirt juste à temps.
Il s'en était fallu d'un cheveu pour que je tombe mais le timing avait été parfait. Une fois debout, je me retourne pour regarder la barre du limbo qui n'avait pas chuté.
« Yaaaah ! On est passé !! » Les deux poings levés vers le ciel, victorieux, je laissais retomber mes mains sur la tête de Yi Hao pour lui ébouriffer les cheveux une nouvelle fois. « T'as assuré ! Si tu ne m'avais pas rattrapé, on était bon pour un deuxième essai. » Moi qui tirais la gueule depuis le début de l'événement, maintenant je ne faisais que sourire. Si les binômes restant derrière nous ne passaient pas, ça voulait dire qu'on allait signer là notre deuxième victoire mais surtout... qu'on serait le binôme gagnant de la journée avec 2 victoires à notre actif.
Je passais mon bras autour des épaules de Yi Hao, espérant voir les autres échouer. Je n'avais jamais rien gagné de ma vie, ni espéré gagner la moindre chose, mais ce sentiment qui commençait à grandir en moi était grisant. Secrètement, je priais pour qu'on soit tous les deux les grands gagnants de la journée d'intégration.
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Re: Dieu créa le monde. Le reste c'est « Made in China » — ShinHao | Sam 2 Jan - 17:23 Citer EditerSupprimer
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