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souffler dans un ballon jusqu'à l'explosion (sojin)
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souffler dans un ballon jusqu'à l'explosion (sojin) | Dim 21 Mar - 1:18 Citer EditerSupprimer
Il détestait toujours autant traîner dans les foules. Il détestait encore plus le faire alors que la colère était présente sur son visage complètement fermé. Heureusement qu’il avait mis un masque noir pour cacher la moitié de son visage et qu’on ne le reconnaisse pas. Il n’était qu’un inconnu du grand public, produisant ses musiques dans l’ombres des groupes de kpop, et pourtant après cette rencontre avec le policier, il avait été complètement angoissé. Il s’était fait arrêter il y avait peu de temps par un certain Yunseok, policier qui ne semblait pas toujours prendre son travail au sérieux. Beomgyu avait été stupide et incompétent. Il s’était fait prendre lorsqu’il piquait un téléphone à une innocente, par habitude ou par volonté de ne pas perdre la main. Il avait eu la preuve qu’il ne s’était pas entraîné depuis un moment. Pourtant, si l’arrestation s’était arrêtée là, il aurait été plus ou moins content (bien qu’il préférait rester le plus loin possible de la police). Non, il avait fallu que le policier s’intéresse à lui et lui pose même des questions sur son oncle. Le coréen avait détesté ce moment, avait joué à l’homme stupide, mais il y avait cette preuve, la seule chose qu’il avait gardée de son passé et qui était venue lui exploser en pleine face. Au final il s’en était sorti, mais pas sans séquelles alors que pendant deux semaines, il n’avait pas quitté son studio, avait à peine répondu aux messages de son meilleur ami et avait même refusé de laisser entrer Seizan dans son appartement. Néanmoins, il était impossible pour le musicien que le policier puisse faire un rapprochement entre lui et l’ahjussi avec une simple chevalière. Les policiers n’y connaissaient rien, à moins que quelqu’un d’autre leur avait parlé d’un prénom, le genre de prénoms que Beomgyu n’avait donné qu’à une seule personne.
Sojin s’était donc décidée de se venger et avait du contacter son frère. C’était la version de l’histoire dans la tête du coréen. C’était aussi pour cette raison qu’il se retrouvait sur le campus de l’université, sachant qu’elle était étudiante. Stupide qu’il avait été il pensait la coincer par hasard mais entre le campus et la digital city, c’était comme chercher une aiguille dans une meule de foin.
« Je dois te parler pour le prochain cours, RDV demain, à 16h, dans le studio 2. »
C’était le message qu’il avait envoyé à Sojin la veille. Il ne lui avait pas laissé le choix, ne voulant pas la laisser filer si elle était réellement coupable. De plus, il n’avait aucune idée s’il y avait réellement un studio 2, mais il tentait sa chance et, il avait gagné. Beomgyu avait choisi ce lieu car, au moins ils y seraient tranquilles et ne pourraient être entendu par des oreilles indésirables. Profitant de son visage jeune pour se faire passer pour un étudiant, le musicien se faufilait dans les couloirs de l’université, passait les portes ouvertes par d’autres étudiants et entra dans le studio 2 qui, à son plus grand soulagement, était libre. Il retira sa casquette qu’il posa sur le clavier et alla pianoter quelques notes, comme s’il n’avait pas eu le choix, comme si avait été attiré, comme s’il en avait besoin pour se calmer.
Finalement, il entendit la porte du studio s’ouvrir pour se refermer et il arrêta sa mélodie pour se retourner. C’est bien, tu es venue. il ne servirait à rien de l’attaquer aussitôt si la vue de la demoiselle ravivait sa colère. Donc maintenant que tu m’as balancé à la police, t’es contente? Bon, finalement il avait aussitôt balancé l’idée de ne pas l’attaquer de suite.
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Re: souffler dans un ballon jusqu'à l'explosion (sojin) | Mar 23 Mar - 15:15 Citer EditerSupprimer
“ @bu beom gyu & bae so jin: souffler dans un ballon jusqu'à l'explosion” & Le coeur de Sojin s'arrête l'instant de quelques secondes en lisant le message de Soli. Suite à leur rencontre, elle n'avait eu aucune nouvelle de sa part et n'en attendait aucune. Elle avait passé quelques heures sur son canapé à essayer de trouver le sommeil, en vain. Elle avait finalement décidé de quitter son appartement aux petites heures du matin, toujours en colère. Pourtant, malgré leurs derniers échanges qui n'avaient rien de cordiales, l'étudiante avait été incapable d'effacer le dj de son esprit. Plus elle pensait à lui, plus elle nourrissait sa colère envers lui ainsi qu'un certain intérêt, ce qu'elle n'admettrait pourtant jamais.
C'est donc avec surprise qu'elle lit son message l'invitant à le retrouver dans un studio le lendemain. La curiosité et le désir de le revoir ont finalement eu raison d'elle puisqu'elle lui confirme sa présence au lieu convenu. Une fois ses cours du matin terminés, Sojin s'empresse de retourner aux dortoirs pour se refaire une beauté et trouver des vêtements plus avantageux que le vieux pull de Hak Nyeon. Réalisant les efforts qu'elle déployait pour un jeune homme qui n'en avait vraisemblablement rien à faire d'elle, la demoiselle se sent rapidement stupide et soupire face au résultat.
Comme l'heure du rendez-vous approchait, elle prend finalement son sac pour se diriger vers le lieux convenu qu'elle met un certain temps à retrouver. C'est donc avec un peu de retard qu'elle pousse la porte du studio pour y découvrir Soli derrière un clavier. Hésitante, elle entre dans la pièce en prenant soin de refermer la porte ce qui attire l'attention du jeune homme. Les salutations à peine entamées, ce dernier l'accuse aussitôt de l'avoir balancé à la police et Sojin hausse les sourcils, surprise. Malgré les menaces qu'elle avait émises envers lui la dernière fois, elle avait choisi de ne pas porter plainte, encore moins d'en glisser un mot à son frère. Elle ne comprend donc pas la raison d'être de ces accusations mais, instinctivement, elle craint que Hak Nyeon ne soit au courant de quelque chose qu'il ne devrait pas savoir. Elle toise Soli du regard avant de finalement lui répondre.
Je n'ai rien dit à qui que ce soit.
Elle trouve néanmoins le moyen d'esquisser un vague sourire en coin avant d'ajouter:
Tu as eu des ennuis? N'est-ce pas ce qu'on récolte quand on s'attaque à n'importe qui comme tu le fais? Mais reste assuré, je n'ai pas eu une seule seconde à perdre avec toi pour trouver le temps nécessaire de te balancer à la police.
Ce qui n'est pas entièrement vrai puisqu'elle a perdu bien plus d'une seconde à penser à lui. Mais ce détail, il n'a pas à savoir.
En temps normalement, je ne serai pas aussi directe et impolie avec un inconnu mais ce pauvre garçon tombe juste à point pour être mon sauveur et je décide donc de l’utiliser ainsi.code by solosands
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Re: souffler dans un ballon jusqu'à l'explosion (sojin) | Sam 27 Mar - 5:46 Citer EditerSupprimer
Cette rencontre aurait pu se terminer très rapidement. Le musicien demanderait si la demoiselle était derrière toutes les questions posées par le policier de la dernière fois. Si elle avait été celle qui avait soufflé quelques mots dans l’oreille de l’un d’eux, répercutant sur le visage du coréen qui avait donc subi un interrogatoire assez lourd. Beomgyu aurait simplement demandé, elle aurait répondu et tout aurait pu s’arrêter là s’il ne voyait pas se sourire en coin se dessiner sur ses lèvres. Car bien sûr, leurs taquineries ne pouvaient s’arrêter à une première rencontre. Cette dernière chamboulée par tout un tas de quiproquos et autres gestes maladroits. Il avait au moins eu la décence de la laisser dormir dans son canapé bien qu’il n’avait compris pourquoi il s’embêter autant pour une fille à peine rencontrée. Néanmoins, elle eut la décence de quitter son appartement avant qu’il ne se réveille le lendemain. Seizan, au contraire restait parfois même jusqu’à midi, ce qui n’avait d’autres fonctions que d’énerver Beomgyu qui cherchait certainement à travailler.
Pouvait-il donc dire qu’il était heureux de la revoir ? Peut-être, mais la colère l’emportait avant tout et il n’avait pu se priver de sortir le fin fond de ses pensées. Il serra la mâchoire lorsqu’elle disait n’avoir rien à voir dans l’histoire. Ce n’était pas bon, car le musicien avait besoin d’accuser quelqu’un, il avait besoin de trouver cette personne qui avait donné des informations pourtant inexistantes à la police sur son identité, ignorant totalement que cette personne était lui-même. S’il n’avait pas porté cette chevalier, seul souvenir qu’il s’était permis de garder de son oncle, il n’aurait jamais eu le droit à toutes ces questions, ni même ce policier douteux qui ne semblait pas être à sa place au milieu des gens biens et la justice. Mais Beomgyu restait complètement ignorant de cette situation, de la vérité qui s’en cachait. Donc tu dirais que je mérite ce qui m’est arrivé, peu importe ce que c’était ? Ce n’était pas dans les habitudes du coréen, de placer des paroles dans la bouche des gens, lui qui se moquait totalement de ce qu’on pouvait penser de lui. Cependant, c’était Sojin fasse à lui, celle qui lui en avait fait voir de toutes les couleurs lors de leur première et dernière rencontre. Tu es sûre que ce n’est pas toi, pas même involontairement ? Cherchait-il à se rassurer ? Presque inconsciemment ses doigts se mirent à pianoter sur les touches blanches des noirs, créant ainsi une légèrement mélodie. C’était comme si la musique venait elle-même tenter de calmer le musicien dans une harmonie légère. Cette dernier finit cependant dans une cacophonie qui troubla Beomgyu. Si celle qui avait tout dit n’était pas Sojin, alors il ne voyait pas qui à par son meilleur ami aurait pu le jeter ainsi. Il faisait suffisamment confiance en Seojoon pour savoir qu’il était innocent. Tu es pourtant la seule à qui j’ai parlé de mon oncle, et qui a un frère policier. Le jeune coréen parlait cependant souvent de son oncle, étant la personne la plus importante à ses yeux. Si la jeune demoiselle était loin d’être la seule à connaître l’existence de ce mystérieux oncle, elle était pourtant la seule à connaître son vrai prénom.
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Re: souffler dans un ballon jusqu'à l'explosion (sojin) | Dim 28 Mar - 16:29 Citer EditerSupprimer
“ @bu beom gyu & bae so jin: souffler dans un ballon jusqu'à l'explosion” & Sojin est incapable de dissimuler son agacement. Il faut dire qu'elle se sent complètement stupide. Stupide d'avoir imaginé un seul instant que Soli voulait réellement la revoir et poursuivre les cours et non simplement se sauver le cul. Stupide d'avoir pensé à lui plusieurs fois par jour depuis leur dernière rencontre. Stupide d'avoir pris la peine de se refaire une beauté avant de venir le retrouver. Visiblement, il n'en a rien à faire d'une sourde qui ne lui a qu'attiré des ennuis.
Ce que je dis, c'est que ta façon d'agir ne peut que t'attirer des ennuis.
Alors oui, en quelque sorte, il mérite bien ce qui lui arrive même si au fond, Sojin n'a aucune idée de ce dont il parle. Elle fronce à nouveau les sourcils lorsqu'il réitère la question. Même involontairement, elle était persuadée de ne pas l'avoir mentionné à Hak Nyeon. Pendant un court instant, elle pense à Yami à qui elle a révélé certaines informations au sujet du jeune homme. En aurait-elle parlé à Hak? Elle en doute fortement. Elle avait confiance en sa colocataire. Soli mentionne alors son oncle et c'est un nouveau sourire contrarié qui apparaît sur le visage de Sojin.
Mais qu'est-ce que tu racontes? Tout ce que je sais de ton oncle c'est qu'il t'a offert un stupide t-shirt visiblement mensonger. Je doute que ce soit un crime, malheureusement.
Cette fois-ci, la colère et la honte gagne complètement la demoiselle alors que Soli poursuit ses questions concernant un incident qui ne la regarde pas. Il savait comment éveiller le pire chez elle. Elle fait un pas vers l'avant pour réduire la distance entre eux, le toisant du regard.
Tu m'as fait venir jusqu'ici pour ça?
Ses gestes sont saccadés ce qui signifie que, si elle pouvait utiliser sa voix, elle serait certainement en train de crier.
Si ça peut te faire plaisir alors oui, je t'ai balancé! Satisfait maintenant?
Sojin se retourne au même moment, incapable de lui faire face et lui laisser voir à quel point il la mettait hors d'elle en lui confirmant ainsi qu'il ne cherchait sans doute s'assurer qu'elle se taise dorénavant.code by solosands
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Re: souffler dans un ballon jusqu'à l'explosion (sojin) | Mar 30 Mar - 21:32 Citer EditerSupprimer
S'était-il trompé sur toute la ligne ? Mais si ce n’était pas Sojin qui avait parlé, alors qui ? C’était incompréhensible pour le coréen qui n’en dormait plus. Déjà d’ordinaire, il dormait très peu à force de se perdre dans sa musique, dans les notes qui s’enchaînaient dans sa tête et créaient une mélodie non harmonieuse. Il ne pouvait plus faire cette harmonie, pas alors que ses pensées se chamboulaient autant et lui criaient de fuir, loin de la capitale, loin dans sa montagne où il avait grandi, car il n’était jamais bon d’être si proche de la police, de voir ainsi son identité être révélée à tout moment. Il avait foncé tête baissé, avait accusé une demoiselle qui n’avait sans doute rien fait. Car, si Beomgyu avait eu le temps de se poser pour réfléchir au moins deux secondes, il aurait pu se dire que ça ne pouvait être la demoiselle. Pourtant, il en avait été loin. « Ma façon d’agir... » Répéta-t-il à voix haute. Il soupira, alors qu’il continuait de pianoter sur ces touches qui n’avaient rien demandées. La possibilité que tout était de sa faute, qu’il avait fait une erreur lui passa rapidement l’esprit mais il tenta de la balayer tout aussi vite. Il ne répondait pas, se contentant d’observer la demoiselle à la recherche de la moindre hésitation, du moindre mensonge qui pouvait s’inscrire sur ses expressions. Mais rien ne s’y trouvait, si ce n’était de l’agacement. Donc tu sais vraiment rien... En conclut-il. C’était presque décevant mais en même temps soulageant. Soulageant car au fond de lui ça l’aurait déçu de savoir que la jeune demoiselle puisse ainsi le prendre en traître et ce, même si leur dernière rencontre avait elle aussi été déjà assez tendue. Je ne pensais pas que tu aurais l’envie de reprendre ces cours. Après tout, elle avait semblé si contrariée à la fin de la soirée qu’il n’avait pas pensé la revoir du tout. Cette fois, c’était Beomgyu qui commençait à s’agacer. Néanmoins, il voyait bien le mensonge dans les gestes de la demoiselle. Elle était impulsive, disait des choses pour l’énervait alors il ne la croyait plus. Ses premiers gestes étaient les bons et elle semblait vraiment être au courant de rien du tout. Pris d’un élan qu’il n’expliquerait pas, le musicien attrapa le poignet de la demoiselle et tirant dessus, la fit se retourner. Entre temps, il s’était levé de son siège et s’était assez rapproché d’elle pour poser son front contre son épaule. Il avait la main de Sojin dans la sienne et il écrit contre sa paume de main les mots « je suis désolé. » comme il ne pouvait utiliser le langage des signes dans cette position. Ne voulant pas dépasser trop de limite dans cette position, Beomgyu se recula d’un pas, puis se rassit sur le petit siège devant le clavier. J’ai gardé ce stupide t-shirt de lui, ça devrait s’arrêter là. Comme un aveux, comme une envie de ne pas en dire trop car ça pourrait devenir dangereux.
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Re: souffler dans un ballon jusqu'à l'explosion (sojin) | Jeu 1 Avr - 20:34 Citer EditerSupprimer
“ @bu beom gyu & bae so jin: souffler dans un ballon jusqu'à l'explosion” & Le regard qu'il posait sur elle alors qu'il tentait de découvrir une réponse différente de celles qu'elle lui fournissait tatouée sur son front la rendait particulièrement inconfortable. Ils ne se connaissent pas réellement quand on y pense, normal qu'il ne lui accorde pas sa pleine confiance, surtout après les menaces qu'elle avait proféré la dernière fois. Mais la frustration et la colère avaient pris le dessus sur elle alors qu'elle s'était fait de faux espoirs qu'il pétinait avec son interrogatoire. Il mentionne alors les cours qui, dans l'esprit de Sojin, étaient rapidement devenues une excuse pour elle. Une excuse pour le recontacter, s'il ne le faisait pas lui-même. Elle secoue légèrement la tête suite à ce commentaire.
Tu me dois toujours cette faveur.
C'est alors que Soli insiste à nouveau en prétextant qu'elle est la seule à avoir un frère policier et connaître l'existence de son oncle. C'en est assez, elle s'impatiente et s'approche de lui pour qu'il puisse voir le feu dans son regard alors elle décide de lui confirmer la vérité qu'il semble tant chercher. Elle n'arrive cependant pas à soutenir son regard plus longtemps et se retourne, même si cela signifie mettre fin à la conversation.
Sojin sent la main du jeune homme se refermer sur son poigner alors qu'il l'oblige à se retourner. Elle détourne le regard au même moment où son front entre en contact avec son épaule. Elle fige aussitôt alors que son coeur, lui, se débat dans sa poitrine. Elle est en colère et en même temps, elle profitait du contact avec Soli qui lui avait peut-être manqué au final, ce qu'elle ne lui avouerait jamais. Ce dernier trace alors ces mots très simples dans la paume de sa main qui confirme qu'il est désolé. L'étudiante prend une grande inspiration. Elle sent enfin la colère s'évaporer peu à peu. Soli rompt le contact à son plus grand regret mais elle essaie de ne rien laisser voir. Il retourne s'asseoir sur son siège et mentionne à nouveau le t-shirt de façon énigmatique. Sojin n'était pas certaine de comprendre mais ose tout de même faire un pas vers lui, se penchant légèrement pour qu'ils soient à peu près à la même hauteur.
Qu'est-ce qui devrait s'arrêter, Soli? C'est quoi ces ennuis avec la police? Tu me dois bien ces explications.code by solosands
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Re: souffler dans un ballon jusqu'à l'explosion (sojin) | Dim 4 Avr - 1:53 Citer EditerSupprimer
Cette histoire de faveur eut le don d’éveiller la curiosité du musicien. Pour lui, il lui avait payé sa dette, il avait effacé les erreurs qu’il avait commises dans cette fameuse petite salle réservée au personnel, dans cette boite de nuit. Quel genre de faveur ? Il avait cru que cette faveur était les cours de musique en question. Lui qui n’avait jamais pensé un seul instant devenir professeur s’était retrouvé avec une élève bien cocasse entre les bras, ne sachant jamais comment elle réagirait à ses propos et avec laquelle il avait déjà échangés des baisers furtifs. Si c’est pour les cours de musique, ne t’inquiète pas pour ça. Il n’était pas très clair dans ce qu’il avançait, mais savait que si elle lui demandait gentiment, il accepterait de reprendre ces cours bien qu’il n’en avait donné qu’un jusqu’à maintenant. Mais sa détresse était palpable, et il semblait si misérable, assis sur l’humble siège qui était là pour ceux qui souhaitaient s’essayer au clavier derrière lui. Il parlait de son oncle, d’un t-shirt, cherchant une excuse pour l’accuser, elle mais en même temps cherchant à trouver de l’innocence dans ses expressions. Il ne pouvait croire qu’elle l’avait réellement trahi, pas alors qu’il lui avait donné plus que de raison, pas alors qu’elle connaissait son vrai prénom. Il avait eu sa faiblesse et c’était appuyé sur la demoiselle, profitant de ce lien qui les liait. Il ne pouvait réellement le définir, était-ce de la haine ? Un semblant de respect malgré tout ? Cela n’empêchait que Beomgyu était fatigué et se reposait sur l’épaule de Sojin. Si la cervelle n’était pas aussi chamboulée par la situation dans laquelle il s’était mis, si ses pensées n’étaient pas prises en totalité par ce policier qui lui avait posé beaucoup trop de question et son oncle qui traînait toujours en prison, il aurait pu se dire que leur position était beaucoup trop intime à son goût. Pourtant, il mit un certain temps avant de se dégager, créant un manque. Je doute que tu veuilles les entendre ces explications. Il ne lui devait rien après tout, et parler était se mettre en danger. Il l’était déjà en soit, et il avait déjà donné beaucoup trop d’information à la jeune femme. Il soupira, sachant pertinemment qu’il avait déjà perdu cette guerre contre lui-même. Mon oncle, celui avec le t-shirt, il est en prison actuellement. Il n’avait pas à tout lui dire, il pouvait simplement se contenter de quelques détails tout en restant loin de dévoiler ses propres péchés. Ça fait des années maintenant, et un policier est venu me voir pour me poser beaucoup trop de questions à son sujet. Pouvait-il risquer de mettre Sojin dans la confidence ? D’aller jusqu’au bout et dire que son oncle était un membre d’une famille mafieuse ? Qu’il a trahi tout le monde et ainsi c’était mis ce monde à dos. C’était impossible le risque que l’étudiante le prenne pour un fou ou le fuit était trop élevé. Je te rassure, je ne suis pas mon oncle. Au cas où Sojin aurait eu l’idée de les lier et penser Beomgyu comme un criminel aussi terrible que l’ahjussi.
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Re: souffler dans un ballon jusqu'à l'explosion (sojin) | Lun 5 Avr - 16:58 Citer EditerSupprimer
“ @bu beom gyu & bae so jin: souffler dans un ballon jusqu'à l'explosion” &
Sojin l'observe un instant sans répondre à sa question. Il devait lui apprendre la musique, c'est une entente qu'ils avaient conclus ensemble à leur première rencontre. Pourtant, elle avait envie que Soli lui soit encore plus redevant. Que ce soit pour la façon dont la soirée s'était terminée la dernière fois ou pour l'avoir fait venir ici dans le simple but de l'accuser. Elle hausse finalement les épaules, incapable de lui avouer clairement ce à quoi elle s'attendait.
À toi de voir.
Elle détourne légèrement le regard après avoir aperçu les gestes du jeune homme qui tentait de la rassurer en ce qui concernait les cours de musique. Ce même prétexte qu'il a utilisé pour la faire venir ici. Heureusement pour lui, Soli semblait être complètement au bout du rouleau ce qui lui permettait d'attirer la sympathie de Sojin qui baisse un peu plus sa garde. Elle ose d'ailleurs lui demander plus d'informations concernant sa rencontre avec la police, essayant de comprendre ce qui aurait bien pu lui causer des ennuis. Le jeune homme ne semblait pas particulièrement prêt à lui en apprendre davantage, soit par honte ou par manque de confiance envers elle. Elle s'approche néanmoins du siège sur lequel il est installé, lui démontrant qu'elle était réellement désireuse de les entendre ces explications. C'est à ce moment qu'il lui révèle que ce fameux oncle est en prison. Instinctivement, elle demande:
Pourquoi?
Sojin avait été tenue à l'écart des gens étant jugés comme peu respecrtables toute sa vie. Sa curiosité face à Soli et sa famille ne faisait donc qu'augmenter, comme si elle était spectatrice d'un film jugé trop violent pour un public de son âge. Elle ignore d'ailleurs si c'est son affection impossible à expliquer pour Soli qui la fait agir ou justement, cette curiosité malsaine qui semble s'insinuer en elle peu à peu. Quoi qu'il en soit, elle finit par se pencher vers le jeune homme et prend son visage entre ses mains, comme elle le ferait à un enfant et dit à voix haute:
Je sais.
Elle retire ensuite ses mains pour poursuivre:
Et je ne suis pas mon frère. Je ne suis pas là pour juger des crimes de qui que ce soit. Mais en quoi est-ce que les affaires de ton oncle te concerne?code by solosands
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Re: souffler dans un ballon jusqu'à l'explosion (sojin) | Ven 9 Avr - 19:17 Citer EditerSupprimer
C’était à ne plus rien comprendre. La jeune femme lui demandait une faveur en plus mais c’était Beomgyu de la trouver ? L’expression sur son visage montrait clairement son incompréhension alors qu’il tentait de décrypter la demoiselle qui semblait de plus en plus difficile à comprendre. Il soupira, d’abord, puis les yeux fatigués, il baissa la tête avant de marmonner dans sa barbe. je ne te comprendrai jamais. Une phrase quelque peu défaitiste mais qui n’avait pas été communiquée avec de la méchanceté, seulement avec une touche de frustration. Rester dans le flou, ainsi, ne lui convenait pas et il préférait lorsqu’elle était claire avec ses idées et n’avait pas peur d’y mettre des mots, ou des gestes. Passant sur le sujet de son oncle, le musicien en avait clairement trop dit. Jusqu’à quel point continuera-t-il de tout lui dévoiler aussi facilement alors que ça faisait des années qu’il n’avait jamais rien dit, pas même à son meilleur ami. Il n’avait pas à donner les raisons de l’enfermement de son oncle, car ce devait rester secret pour ne rien risquer et parce que sa réputation auprès de Sojin risquait d’en prendre un sacré coup. Déjà que celle-ci n’était pas bien élevée il lui semblait plus judicieux de se taire. Et il devait se rappeler que son frère était policier.
Néanmoins, elle réussit à le rassurer de ce côté-là, alors qu’elle se pencha en avant pour prendre son visage entre ses mains. Quelle surprise ce fut lorsque Beomgyu entendit de nouveau la voix de la jeune femme dans un autre contexte que pour lui crier dessus de la laisser tranquille. Il aurait pu lui dire qu’elle avait une belle voix, seulement ça s’entendait fortement qu’elle ne l’utilisait que rarement. Comment as-tu appris à parler ? La curiosité le prit d’un coup, et il changea ainsi la conversation. Si sa mémoire ne lui faisait pas défaut, il se rappelait qu’elle était sourde de naissance, alors comment avait-elle pu avoir la connaissance des sons et des mots. Lentement et tendrement, il attrapa la main de la demoiselle, comme s’il avait peur de la voir partir de se retrouver totalement seul de nouveau. Il pourrait rendre visite à Seojoon, seulement c’était beaucoup trop compliqué pour lui imposer sa situation, surtout qu’il avait déjà ses propres problèmes à gérer. Tu n’es pas ton frère, je sais. Désolé. C’était beaucoup trop en si peu de temps, lui qui d’habitude était hautain et prenait les gens de haut, avec la demoiselle tout était différent. Et mon oncle… Ce n’est pas un type bien. Pour lui, il l’était, mais pour les autres, c’était une autre histoire. Beomgyu avait su tout ce qu’il avait fait, ses actions dans la mafia, les personnes qu’il a tuées. C’était affreux, mais il était aussi l’homme qui avait donné vie au musicien, le sortant d’une mère mourante alors qu’il n’avait aucun lien qui les reliait. Sauf que le côté mauvais pourrait avoir des répercussions sur moi. Il n’avait pas besoin d’en dire plus, il ne voulait pas en dire plus.
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Re: souffler dans un ballon jusqu'à l'explosion (sojin) | Dim 11 Avr - 6:59 Citer EditerSupprimer
“ @bu beom gyu & bae so jin: souffler dans un ballon jusqu'à l'explosion” &
Sojin devait avouer avoir un plaisir malsain à constater que Soli était désemparé et qu'il ne semblait pas comprendre la situation dans laquelle il se trouve. Elle se doutait bien qu'il était frustré, il suffisait de l'observer pour comprendre qu'il n'avait pas particulièrement envie de jouer au chat et à la souris à nouveau. Elle décide néanmoins de délaisser cette histoire de faveur, plus préoccupée par l'état du jeune homme et l'incident en lien avec son arrestation. Du moins, s'il s'agissait réellement d'une arrestation. Sojin avait du mal à comprendre ce qui s'était réellement passé, Soli semblant préféré rester vague et éviter de lui avouer clairement ce qui s'est passé alors qu'il était pourtant prêt à l'accuser auparavant.
Elle prend finalement le visage du jeune homme entre ses mains, tentant de le mettre en confiance. C'est d'ailleurs la première fois - sans compter l'ordre de la lâcher lors de leur rencontre au bar - qu'elle utilise sa voir pour lui dire qu'elle savait. Elle parlait très peu de cette façon, trop insécure pour prononcer plus de deux mots à la gois mais ça semble suffisant pour surprendre Soli qui lui demande comment elle a appris à parler. Évidemment, elle se voit obliger de lâcher son visage pour poursuivre la conversation avec ses mains.
J'ai appris les mots simples.
En réalité, elle connaissait plus que de simples mots. Elle avait appris, avec son frère entre autres, à reconnaître certains sons en touchant sa gorge au niveau des cordes vocales mais ça, elle se gardait bien de le révéler. Hak Nyeon était le seul avec qui elle était assez confortable pour utiliser cette technique. Soli lui attrappe ensuite la main, ce qui la fait sursauter. Il ne cesse de la surprendre avec ces gestes presque affectueux à son égard qui contrastent avec l'agacement et la colère dont il avait preuve auparavant. Il lui révèle ensuite que son oncle n'est pas un homme bien ce qui attise la curiosité de Sojin une nouvelle fois. En évitant de lui donner plus d'informations, Soli ne faisait que l'inquiéter en la laissant s'imaginer le pire.
Quel genre de répercussions?
Elle le dévisage un instant avant d'ajouter:
Tu peux me le dire si tu as des ennuis, tu sais que je ne dirais rien. Je ne voudrais pas qu'il arrive quelque chose. Que je ne puisse plus te revoir.
Elle écarquille légèrement les yeux en réalisant ce qu'elle venait de lui révéler si impulsivement et détourne le regard, trop embarrassée pour soutenir le sien plus longtemps.code by solosands
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