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The End or the beginning. Ft. Seo Joon
Choi Sae Hee
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The End or the beginning. Ft. Seo Joon | Dim 1 Mai - 21:40 Citer EditerSupprimer
Il était désespérément silencieux, cet appareil captant toutes les ondes de partout, sachant exactement où tu étais pour te proposer de laisser ton avis. Il était partout avec toi, ne te quittait presque jamais et semblait toujours capter ton attention, mais il était silencieux, trop silencieux. Depuis quelques jours il l'avait été, sursautant à chaque vibration, le coeur tambourinant avant que la déception ne teinte tes pupilles et ta voix. Non pas que les amis ne comptaient pas, que tu ne les aimais pas, mais tu attendais l'appel. Cet appel. Ou bien ce message. Celui qui t'expliquerait. Pourquoi les heures étaient passées sans que personne ne te rejoigne, malgré les souvenirs clairs. Pourquoi aucune réponse n'avait été formulée. Pourquoi l'intensité de ses baisers avaient été si forte qu'elle te laisse un goût amer à ce silence? pourquoi. Tu voulais des réponses.
Malgré les dossiers qui s'accumulaient et des heures que tu passais à travailler ce sujet restait en fond. Il restait tellement que ton chef avait découvert cette faille, lançant un avertissement. Il fallait que tout ça finisse. Il te fallait une réponse, même aussi blessante pouvait elle. Tu voulais sentir la douleur une bonne fois pour toute, tu voulais l'imaginer et pouvoir l'insulter, faire comme toutes les autres, clamer qu'il avait été con, avant de t'en vouloir.
Autrement tu ne serais pas revenue aussi vite sur un campus qui te manquait pourtant. Le temps te manquant, c'était simplement une sorte de compromis que tu avais obtenu. Un travail acharné et bien fait pour une après midi de libre. Une seule pour pouvoir réussir. Le bâtiment de médecine connu comme ta poche par tes visites à ton meilleur ami, il ne te fut pas compliqué de connaître son emploi du temps. Les gens parlaient, du moins ils te parlaient facilement. Un regard sur ta montre, l'attente longue venant sur sa fin tu te permettais alors d'attendre devant une porte qui s'ouvrait, laissant les élèves sortir un par un. Les pupilles les détaillant rapidement pour repérer celui qui fit manquer un battement à ton coeur. Celui qui fit remonté un épisode qui faisait coloré tes joues. Celui là même pour lequel ton regard devint plus dur. " Seo Joon. " Peut être n'avait il jamais entendu, cette voix plus tranchante, ne laissant aucunement de place à une part d'émotion. "Suis moi. " Loin des yeux, du spectacle que tu savais rapide à nourrir.
" "
@Lee seo joon
Il était désespérément silencieux, cet appareil captant toutes les ondes de partout, sachant exactement où tu étais pour te proposer de laisser ton avis. Il était partout avec toi, ne te quittait presque jamais et semblait toujours capter ton attention, mais il était silencieux, trop silencieux. Depuis quelques jours il l'avait été, sursautant à chaque vibration, le coeur tambourinant avant que la déception ne teinte tes pupilles et ta voix. Non pas que les amis ne comptaient pas, que tu ne les aimais pas, mais tu attendais l'appel. Cet appel. Ou bien ce message. Celui qui t'expliquerait. Pourquoi les heures étaient passées sans que personne ne te rejoigne, malgré les souvenirs clairs. Pourquoi aucune réponse n'avait été formulée. Pourquoi l'intensité de ses baisers avaient été si forte qu'elle te laisse un goût amer à ce silence? pourquoi. Tu voulais des réponses.
Malgré les dossiers qui s'accumulaient et des heures que tu passais à travailler ce sujet restait en fond. Il restait tellement que ton chef avait découvert cette faille, lançant un avertissement. Il fallait que tout ça finisse. Il te fallait une réponse, même aussi blessante pouvait elle. Tu voulais sentir la douleur une bonne fois pour toute, tu voulais l'imaginer et pouvoir l'insulter, faire comme toutes les autres, clamer qu'il avait été con, avant de t'en vouloir.
Autrement tu ne serais pas revenue aussi vite sur un campus qui te manquait pourtant. Le temps te manquant, c'était simplement une sorte de compromis que tu avais obtenu. Un travail acharné et bien fait pour une après midi de libre. Une seule pour pouvoir réussir. Le bâtiment de médecine connu comme ta poche par tes visites à ton meilleur ami, il ne te fut pas compliqué de connaître son emploi du temps. Les gens parlaient, du moins ils te parlaient facilement. Un regard sur ta montre, l'attente longue venant sur sa fin tu te permettais alors d'attendre devant une porte qui s'ouvrait, laissant les élèves sortir un par un. Les pupilles les détaillant rapidement pour repérer celui qui fit manquer un battement à ton coeur. Celui qui fit remonté un épisode qui faisait coloré tes joues. Celui là même pour lequel ton regard devint plus dur. " Seo Joon. " Peut être n'avait il jamais entendu, cette voix plus tranchante, ne laissant aucunement de place à une part d'émotion. "Suis moi. " Loin des yeux, du spectacle que tu savais rapide à nourrir.
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Re: The End or the beginning. Ft. Seo Joon | Dim 1 Mai - 22:20 Citer EditerSupprimer
Les jours s’étaient écoulés… parfois lentement, et à d’autres moments bien trop vite pour que je ne puisse en apprécier ne serait-ce qu’une minute. Mais il ne se passait pas un seul jour sans que je ne reprense à cette erreur. Je ruminais encore et encore ce baiser qui restait gravé aussi bien dans ma mémoire que dans ma chair. Son emprunte marquée au fer rouge sur les lèvres, la marque de son sourire sur le mien… nos souffles mêlés de longues minutes que j’avais pourtant sciemment prolongées. Je lui avais volé ce baiser, je l’avais embrassé jusqu’à m’enivrer d’elle… et ressentir avec douleur le manque qu’elle avait laissé malgré elle. Et pourtant… j’avais aussi décidé de tourner la page, de ne pas imposer le boulet et de lui permettre de vivre loin des problèmes d’une vie qui n’aurait jamais dû être. Je brûlais et me consumais rien qu’au souvenir de la soie tendue de ses carmines, et peu importait l’intérêt du cours que je devais suivre à cet instant, je faisais rouler la pulpe de mon pouce sur ma bouche impétueuse. Je revivais la scène inlassablement jusqu’à en vouloir davantage… et me fustiger la seconde suivante d’oser seulement y avoir pensé. L’esprit trop occupé à se remémorer ces sensations fugace et pourtant d’une intensité douloureuse, je ne me rendis pas même compte de la sonnerie qui annonçait la fin de cette torture.
Bon dernier, je pliais bagage et quittais l’amphithéâtre sans imaginer une seule seconde que nos routes se croiseraient de nouveau sur le campus. Persuadé de m’être encore perdu dans mes fantasmes, ce fut son ton si sec qui me ramenait à la réalité. La colère qui luisait dans ses prunelles et cette façon si sèche de me demander de la suivre. Puis une fois encore… l’hésitation. Celle qui mourrait aussitôt alors que mon corps n’attendit pas l’accord de mon intellect pour suivre celle dont mon cœur s’était épris plus que de raison. Je la suivais sans un mot jusqu’à finalement atteindre un point suffisamment éloigné des oreilles trop curieuses. « Saehee ? » lâchais-je d’une voix faible. Que pouvais-je dire ? Comment simplement entamer une conversation alors qu’elle avait déjà certainement tout oublié de ce moment partagé ? Elle dont l’ivresse l’avait poussé à faire des aveux qu’elle regrettait surement… « Félicitation… pour ton diplôme. » Le regard noir, la mâchoire crispée, je me trouvais face à une Saehee bien différente de celle que j’avais vu, et malgré moi, mon cœur se brisa d’être celui à qui cette lueur triste et en colère était destinée. « Comment tu vas ? » tentais-je, creusant ainsi ma propre tombe.
@Choi Sae Hee
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Les jours s’étaient écoulés… parfois lentement, et à d’autres moments bien trop vite pour que je ne puisse en apprécier ne serait-ce qu’une minute. Mais il ne se passait pas un seul jour sans que je ne reprense à cette erreur. Je ruminais encore et encore ce baiser qui restait gravé aussi bien dans ma mémoire que dans ma chair. Son emprunte marquée au fer rouge sur les lèvres, la marque de son sourire sur le mien… nos souffles mêlés de longues minutes que j’avais pourtant sciemment prolongées. Je lui avais volé ce baiser, je l’avais embrassé jusqu’à m’enivrer d’elle… et ressentir avec douleur le manque qu’elle avait laissé malgré elle. Et pourtant… j’avais aussi décidé de tourner la page, de ne pas imposer le boulet et de lui permettre de vivre loin des problèmes d’une vie qui n’aurait jamais dû être. Je brûlais et me consumais rien qu’au souvenir de la soie tendue de ses carmines, et peu importait l’intérêt du cours que je devais suivre à cet instant, je faisais rouler la pulpe de mon pouce sur ma bouche impétueuse. Je revivais la scène inlassablement jusqu’à en vouloir davantage… et me fustiger la seconde suivante d’oser seulement y avoir pensé. L’esprit trop occupé à se remémorer ces sensations fugace et pourtant d’une intensité douloureuse, je ne me rendis pas même compte de la sonnerie qui annonçait la fin de cette torture.
Bon dernier, je pliais bagage et quittais l’amphithéâtre sans imaginer une seule seconde que nos routes se croiseraient de nouveau sur le campus. Persuadé de m’être encore perdu dans mes fantasmes, ce fut son ton si sec qui me ramenait à la réalité. La colère qui luisait dans ses prunelles et cette façon si sèche de me demander de la suivre. Puis une fois encore… l’hésitation. Celle qui mourrait aussitôt alors que mon corps n’attendit pas l’accord de mon intellect pour suivre celle dont mon cœur s’était épris plus que de raison. Je la suivais sans un mot jusqu’à finalement atteindre un point suffisamment éloigné des oreilles trop curieuses. « Saehee ? » lâchais-je d’une voix faible. Que pouvais-je dire ? Comment simplement entamer une conversation alors qu’elle avait déjà certainement tout oublié de ce moment partagé ? Elle dont l’ivresse l’avait poussé à faire des aveux qu’elle regrettait surement… « Félicitation… pour ton diplôme. » Le regard noir, la mâchoire crispée, je me trouvais face à une Saehee bien différente de celle que j’avais vu, et malgré moi, mon cœur se brisa d’être celui à qui cette lueur triste et en colère était destinée. « Comment tu vas ? » tentais-je, creusant ainsi ma propre tombe.
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Re: The End or the beginning. Ft. Seo Joon | Dim 1 Mai - 23:01 Citer EditerSupprimer
Si elle s'était accumulée, elle avait traversé tout ton corps, faisant trembler tes lèvres, cette colère n'était pas que contre lui. Bien sûr tu le blâmais pour le silence, pour cette fuite peut être trop grande qu'elle semblait totalement comique. Bien sûr que tu lui en voulais d'avoir ouvert une porte, d'avoir pris ta main quand un moment, un seul tu l'avais tendu, tout ça pour la relâcher, détournant le regard. Oui la colère rongeait, mais c'était la tristesse qui était le plus dur à contenir. Ces larmes qui refusaient de couler tous ces soirs où tu y repensais. Celle là même qui faisait résonner une voix condescendante prête à te descendre plus bas que terre. Qui voudrait de toi? Pendant l'espace d'un instant, tu y avais cru. Pas n'importe qui, pas de pitié, juste deux êtres qui se voulaient. Des lèvres qui se découvraient et se retrouvaient comme si rien n'était plus évident. Loin d'une histoire à dormir debout, elle ressemblait plutôt à ces nuits d'insomnies, sous lit d'alcool.
Ce même alcool qui avait enivré ton être ce soir, ce même alcool qui t'avais permise l'impensable. Celui dont tu te passais aujourd'hui pour te tenir devant lui, sans la moindre armure que ce regard qui se voulait protecteur. Pour toi. Pour éviter de tomber encore une fois, dans des perles qui reflétaient l'envie, le regret. Non tu ne voulais pas voir le regret, l'erreur que vous aviez pu être. Mais aujourd'hui tu faisais ce pas, tu élevais la voix pour l'emmener à l'écart, n'oubliant pas le lieu que tu avais quitté quelques semaines auparavant. La voix bien plus posée, le prénom qui résonnait dans tes tympans, le coeur palpitant d'un manque cruel. Les poings se fermant de plus en plus fort, au fil des minutes qui défilaient avec pour simple conversation des regards qui se jaugeaient, un souffle qui se perdait. Rapidement brisé par des félicitations qui ne t'intéressaient aucunement rapidement suivi par la pire faute qu'il puisse commettre. Décontenancée, ou tentant simplement de gérer une colère qui montait, ce fut ton souffle qui remplissait tes poumons qui brisait l'ascension. "Je pense que tu as une idée de comment je vais. " Le poing serré il venait laisser tes doigts se perdre dans tes cheveux. " Que je l'oublie j'aurais compris.... que tu viennes me le reprocher j'aurais compris. Que tu me dises que tu ne voulais pas de tout ça je l'aurais compris aussi. Mais rien? " Un pas vers lui, cherchant un regard qui t'avait manqué autant qu'il te faisait sortir de tes gongs. "Pourquoi tu n'es pas venu le lendemain? Pourquoi pas un sms d'explication? On a pas couché ensemble, on a pas d'enfants ensemble mais je pense que tu me devais bien ça Seo Joon. " Tendu, tout ton corps l'était, la mâchoire peinant à articuler sans lever la voix ,la gardant étrangement basse.
" "
@Lee seo joon
Si elle s'était accumulée, elle avait traversé tout ton corps, faisant trembler tes lèvres, cette colère n'était pas que contre lui. Bien sûr tu le blâmais pour le silence, pour cette fuite peut être trop grande qu'elle semblait totalement comique. Bien sûr que tu lui en voulais d'avoir ouvert une porte, d'avoir pris ta main quand un moment, un seul tu l'avais tendu, tout ça pour la relâcher, détournant le regard. Oui la colère rongeait, mais c'était la tristesse qui était le plus dur à contenir. Ces larmes qui refusaient de couler tous ces soirs où tu y repensais. Celle là même qui faisait résonner une voix condescendante prête à te descendre plus bas que terre. Qui voudrait de toi? Pendant l'espace d'un instant, tu y avais cru. Pas n'importe qui, pas de pitié, juste deux êtres qui se voulaient. Des lèvres qui se découvraient et se retrouvaient comme si rien n'était plus évident. Loin d'une histoire à dormir debout, elle ressemblait plutôt à ces nuits d'insomnies, sous lit d'alcool.
Ce même alcool qui avait enivré ton être ce soir, ce même alcool qui t'avais permise l'impensable. Celui dont tu te passais aujourd'hui pour te tenir devant lui, sans la moindre armure que ce regard qui se voulait protecteur. Pour toi. Pour éviter de tomber encore une fois, dans des perles qui reflétaient l'envie, le regret. Non tu ne voulais pas voir le regret, l'erreur que vous aviez pu être. Mais aujourd'hui tu faisais ce pas, tu élevais la voix pour l'emmener à l'écart, n'oubliant pas le lieu que tu avais quitté quelques semaines auparavant. La voix bien plus posée, le prénom qui résonnait dans tes tympans, le coeur palpitant d'un manque cruel. Les poings se fermant de plus en plus fort, au fil des minutes qui défilaient avec pour simple conversation des regards qui se jaugeaient, un souffle qui se perdait. Rapidement brisé par des félicitations qui ne t'intéressaient aucunement rapidement suivi par la pire faute qu'il puisse commettre. Décontenancée, ou tentant simplement de gérer une colère qui montait, ce fut ton souffle qui remplissait tes poumons qui brisait l'ascension. "Je pense que tu as une idée de comment je vais. " Le poing serré il venait laisser tes doigts se perdre dans tes cheveux. " Que je l'oublie j'aurais compris.... que tu viennes me le reprocher j'aurais compris. Que tu me dises que tu ne voulais pas de tout ça je l'aurais compris aussi. Mais rien? " Un pas vers lui, cherchant un regard qui t'avait manqué autant qu'il te faisait sortir de tes gongs. "Pourquoi tu n'es pas venu le lendemain? Pourquoi pas un sms d'explication? On a pas couché ensemble, on a pas d'enfants ensemble mais je pense que tu me devais bien ça Seo Joon. " Tendu, tout ton corps l'était, la mâchoire peinant à articuler sans lever la voix ,la gardant étrangement basse.
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Re: The End or the beginning. Ft. Seo Joon | Dim 1 Mai - 23:30 Citer EditerSupprimer
Le campus, le dortoir était devenu vide. Son absence avait laissé une cicatrice bien plus profonde que je n’avais pu imaginer, et pourtant à cet instant, là juste face à moi, je ne parvenais pas à me défaire de mes vieux démons. Des habitudes derrière lesquelles je cachais l’ampleur du désastre de mon existence. Une attitude que je regrettais aussitôt mais donc je ne parvenais pas à me défaire. Et c’était bien pire depuis qu’elle avait décidé de m’arracher le cœur pour le déchirer en petits morceaux. Ce muscle que j’avais cru incapable d’aimer à nouveau, et qui me faisait souffrir de ces sentiments un temps oubliés. Le chagrin, la culpabilité m’avaient guidé de trop longues semaines pour que je ne puisse facilement m’en défaire, et la honte avait pris le relais… Celle qui me soufflait de ne jamais plus laisser quiconque approcher, pour ne plus souffrir, mais surtout pour ne plus être celui qui engendre les problèmes… Et si j’avais été persuadé que les souvenirs de cet instant volé avaient fuis sa mémoire, je n’en étais plus si certain face à ses yeux embués.
Je voulais croire que ce n’était pas ma faute, mais je me fustigeais déjà intérieurement alors que l’accusation tombait. Non… Je n’avais aucune idée de ce qu’elle pensait ou ce qu’elle ressentait, trop accablé par un intellect surchargé d’hypothèses. Et si les mots semblaient pointer du doigt ce baiser, aucun ne le mentionnait directement. Pris au piège par mon erreur, je me prenais de plein fouet l’égoïsme dont j’avais fait preuve… Je regrettais qu’elle soit ainsi en colère, qu’elle éprouve une tristesse que je pouvais désormais ressentir, mais je ne parvenais pourtant pas à regretter mon geste. « Je suis désolé… » Des excuses encore et toujours, qui sonnaient terriblement fausses. « C’était une erreur… » Que je voulais pourtant réitérer. Je n’avais aucune explication digne de ce nom à lui offrir, rien qui ne puisse tarir le feu qui la consumait, mais simplement la dualité de mots qui allaient à contre sens de ce que je pensais réellement mais que je m’étais promis de ne jamais révéler. Je m’étais convaincu de ne jamais être celui qui saurait faire naître un sourire, celui qui ne saurait rendre une femme heureuse, celui qui était condamné au triste destin qui lui était réservé. Comment pouvais-je seulement l’entraîner dans ma chute ?
Je peinais à retenir les frissons qui remontaient le long de mon échine tant le mensonge m’arrachait un peu plus le cœur. Mais, droit dans mes bottes, je continuais de suivre la ligne que je voulais tracer, désespéré de l’aimer et d’ainsi risquer la perdre… Une pensée idiote alors que j’érigeais moi-même le mur entre nous. Instigateur de cette séparation un peu trop brutale que je ne parvenais pas à maîtriser. Mais valait-il mieux souffrir maintenant ? Ou ne jamais pouvoir se relever alors que j’aurais décidé de lui infliger mon fardeau ?
@Choi Sae Hee
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Le campus, le dortoir était devenu vide. Son absence avait laissé une cicatrice bien plus profonde que je n’avais pu imaginer, et pourtant à cet instant, là juste face à moi, je ne parvenais pas à me défaire de mes vieux démons. Des habitudes derrière lesquelles je cachais l’ampleur du désastre de mon existence. Une attitude que je regrettais aussitôt mais donc je ne parvenais pas à me défaire. Et c’était bien pire depuis qu’elle avait décidé de m’arracher le cœur pour le déchirer en petits morceaux. Ce muscle que j’avais cru incapable d’aimer à nouveau, et qui me faisait souffrir de ces sentiments un temps oubliés. Le chagrin, la culpabilité m’avaient guidé de trop longues semaines pour que je ne puisse facilement m’en défaire, et la honte avait pris le relais… Celle qui me soufflait de ne jamais plus laisser quiconque approcher, pour ne plus souffrir, mais surtout pour ne plus être celui qui engendre les problèmes… Et si j’avais été persuadé que les souvenirs de cet instant volé avaient fuis sa mémoire, je n’en étais plus si certain face à ses yeux embués.
Je voulais croire que ce n’était pas ma faute, mais je me fustigeais déjà intérieurement alors que l’accusation tombait. Non… Je n’avais aucune idée de ce qu’elle pensait ou ce qu’elle ressentait, trop accablé par un intellect surchargé d’hypothèses. Et si les mots semblaient pointer du doigt ce baiser, aucun ne le mentionnait directement. Pris au piège par mon erreur, je me prenais de plein fouet l’égoïsme dont j’avais fait preuve… Je regrettais qu’elle soit ainsi en colère, qu’elle éprouve une tristesse que je pouvais désormais ressentir, mais je ne parvenais pourtant pas à regretter mon geste. « Je suis désolé… » Des excuses encore et toujours, qui sonnaient terriblement fausses. « C’était une erreur… » Que je voulais pourtant réitérer. Je n’avais aucune explication digne de ce nom à lui offrir, rien qui ne puisse tarir le feu qui la consumait, mais simplement la dualité de mots qui allaient à contre sens de ce que je pensais réellement mais que je m’étais promis de ne jamais révéler. Je m’étais convaincu de ne jamais être celui qui saurait faire naître un sourire, celui qui ne saurait rendre une femme heureuse, celui qui était condamné au triste destin qui lui était réservé. Comment pouvais-je seulement l’entraîner dans ma chute ?
Je peinais à retenir les frissons qui remontaient le long de mon échine tant le mensonge m’arrachait un peu plus le cœur. Mais, droit dans mes bottes, je continuais de suivre la ligne que je voulais tracer, désespéré de l’aimer et d’ainsi risquer la perdre… Une pensée idiote alors que j’érigeais moi-même le mur entre nous. Instigateur de cette séparation un peu trop brutale que je ne parvenais pas à maîtriser. Mais valait-il mieux souffrir maintenant ? Ou ne jamais pouvoir se relever alors que j’aurais décidé de lui infliger mon fardeau ?
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Re: The End or the beginning. Ft. Seo Joon | Jeu 12 Mai - 23:00 Citer EditerSupprimer
Peut être trouvait il cela drôle. De jouer avec tes sentiments, toi qui semblait si indépendante, si imprenable. Peut être que tu t"étais trompé qu'il n'était pas loin des autres, qu'il profitait pour tourner les talons quand tout était bouclé de son côté. Peut être que tu n'étais plus ce défi. Un tas de scénarios mais aucun ne paraissait réel. Malgré le doute, la paranoïa presque, tu sentais, que rien de tout cela n'était vrai. Qu'il n'était pas de ces personnes qui profitaient, qui cherchaient à prouver que les uns ou les autres avaient raison ou tord. Tu le sentais, il n'était pas à jouer avec les sentiments et pourtant. C'est exactement ce qu'il avait fait en te laissant attendre. Jamais ses lèvres n'avaient murmuré qu'un quelconque sentiment c'était développé et pourtant, tu l'avais senti contre ses lèvres. Avec le palpitant et sa mélodie plus forte ayant réussi à traverser la chair.
Il t'avait poussé. Dans des retranchements, dans un coin dont tu ignorais toutes les ruses. Il avait fait sortir le pire de tout ce sentiment qui semblait te contaminer. Si le poison avait eu un nom tu lui aurais donné "amour" pour sûr. Ne faisant que te piquer et affecter ton sang, bouillonnant, jusqu'à atteindre un cerveau pourtant si logique, rationnel, finissant par croire à des mirages qui finissaient par partir en fumée. Il avait réussi. Il était monté si haut, ce poison, qu'il avait eu ton coeur. Maintenant il faisait sortir une colère, une tristesse qui ne pouvait se dissimuler derrière ce masque de neutralité. Elles étaient là: tes émotions. Elles criaient, elles chantaient même en face de lui simplement pour comprendre, pour laisser ce poids s'envoler de ta poitrine. Comme un secret trop bien gardé tu n'en avais pas parlé, tu n'avais rien dit, l'espoir d'oublier. Aujourd'hui, tu agissais. Et ça te crevais de l'entendre. D'entendre des excuses plates et amères. D'entendre que tout ce que tu avais pu imaginé n'était qu'une erreur. Le silence. C'est ce qui l'attendait après cet impact. Silencieux et imprévisible. Ta main venait de s'abattre sur sa joue, une froideur dans le regard, peut être bien le plus glacial que tu n'aies jamais offert. Proportionnel avec la déception qu'il t'apportait sur un plateau. " Désolée.. ça aussi c'était une erreur. "
Perpétuellement, tu continuais à être cette erreur, à faire des erreurs. "Ne sois pas désolé. De toute façon tu n'as rien promis. J'ai juste cru que tu étais quelqu'un.. que tu n'es pas. " S'inventer le personnage parfait, c'était si simple. Et pendant quelques semaines, des mois tu avais inventé un caractère, un personnage si beau, si doux. Un qui t'avait fait tombé, un qui venait de révéler la vérité: il n'était pas celui que tu imaginais. Il n'avait jamais eu les mêmes idées que toi. La même affection. Peut être que tu lui avais trop demandé, sans même ouvrir la bouche. Finalement ce qui te blessait le plus c'était ta propre imagination, ta désillusion, ce moment où la logique t'avait quitté. La réalisation était douloureuse, ta main passant alors dans tes cheveux dans un geste réconfortant tu calmais les palpitations, l'humidité qui venait flouter ta vision. "Bon courage Seo Joon. " C'était tout ce que tu voulais lui souhaiter, tournant les talons. La décision de ne plus revenir, de partir, de l'oublier comme tu l'avais déjà fait. Tu pouvais le faire, tu l'avais déjà fait.
" "
@Lee seo joon
Peut être trouvait il cela drôle. De jouer avec tes sentiments, toi qui semblait si indépendante, si imprenable. Peut être que tu t"étais trompé qu'il n'était pas loin des autres, qu'il profitait pour tourner les talons quand tout était bouclé de son côté. Peut être que tu n'étais plus ce défi. Un tas de scénarios mais aucun ne paraissait réel. Malgré le doute, la paranoïa presque, tu sentais, que rien de tout cela n'était vrai. Qu'il n'était pas de ces personnes qui profitaient, qui cherchaient à prouver que les uns ou les autres avaient raison ou tord. Tu le sentais, il n'était pas à jouer avec les sentiments et pourtant. C'est exactement ce qu'il avait fait en te laissant attendre. Jamais ses lèvres n'avaient murmuré qu'un quelconque sentiment c'était développé et pourtant, tu l'avais senti contre ses lèvres. Avec le palpitant et sa mélodie plus forte ayant réussi à traverser la chair.
Il t'avait poussé. Dans des retranchements, dans un coin dont tu ignorais toutes les ruses. Il avait fait sortir le pire de tout ce sentiment qui semblait te contaminer. Si le poison avait eu un nom tu lui aurais donné "amour" pour sûr. Ne faisant que te piquer et affecter ton sang, bouillonnant, jusqu'à atteindre un cerveau pourtant si logique, rationnel, finissant par croire à des mirages qui finissaient par partir en fumée. Il avait réussi. Il était monté si haut, ce poison, qu'il avait eu ton coeur. Maintenant il faisait sortir une colère, une tristesse qui ne pouvait se dissimuler derrière ce masque de neutralité. Elles étaient là: tes émotions. Elles criaient, elles chantaient même en face de lui simplement pour comprendre, pour laisser ce poids s'envoler de ta poitrine. Comme un secret trop bien gardé tu n'en avais pas parlé, tu n'avais rien dit, l'espoir d'oublier. Aujourd'hui, tu agissais. Et ça te crevais de l'entendre. D'entendre des excuses plates et amères. D'entendre que tout ce que tu avais pu imaginé n'était qu'une erreur. Le silence. C'est ce qui l'attendait après cet impact. Silencieux et imprévisible. Ta main venait de s'abattre sur sa joue, une froideur dans le regard, peut être bien le plus glacial que tu n'aies jamais offert. Proportionnel avec la déception qu'il t'apportait sur un plateau. " Désolée.. ça aussi c'était une erreur. "
Perpétuellement, tu continuais à être cette erreur, à faire des erreurs. "Ne sois pas désolé. De toute façon tu n'as rien promis. J'ai juste cru que tu étais quelqu'un.. que tu n'es pas. " S'inventer le personnage parfait, c'était si simple. Et pendant quelques semaines, des mois tu avais inventé un caractère, un personnage si beau, si doux. Un qui t'avait fait tombé, un qui venait de révéler la vérité: il n'était pas celui que tu imaginais. Il n'avait jamais eu les mêmes idées que toi. La même affection. Peut être que tu lui avais trop demandé, sans même ouvrir la bouche. Finalement ce qui te blessait le plus c'était ta propre imagination, ta désillusion, ce moment où la logique t'avait quitté. La réalisation était douloureuse, ta main passant alors dans tes cheveux dans un geste réconfortant tu calmais les palpitations, l'humidité qui venait flouter ta vision. "Bon courage Seo Joon. " C'était tout ce que tu voulais lui souhaiter, tournant les talons. La décision de ne plus revenir, de partir, de l'oublier comme tu l'avais déjà fait. Tu pouvais le faire, tu l'avais déjà fait.
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Re: The End or the beginning. Ft. Seo Joon | Ven 13 Mai - 14:53 Citer EditerSupprimer
Le regret… puissant, dévastateur, me rongeait. Celui de ne raconter que mensonge sur mensonge dans une situation qui m’échappait alors que je voulais simplement lui hurler à quel point je ressentais le manque d’elle. J’avais aimé et j’en avais eu le cœur brisé, abandonné. Presque livré à moi-même je m’étais fait la promesse silencieuse de ne plus retomber dans ces travers romantiques. Fini les émotions et les fantasmes, la famille que je voulais fonder depuis si longtemps s’éloignait à mesure que les jours passaient, si bien qu’elle me semblait désormais hors de portée. Ce désir qu’elle faisait renaître de ses cendres et le rendait bien plus vif qu’autrefois, elle avait provoqué l’étincelle et réanimé un cœur flétri, et pour ça je voulais lui vouer une admiration sans faille. S’il fallait que je sois l’ami, celui qui restait dans l’ombre, témoin de ses moments de bonheur, alors je me retirais. Prêt à l’aimer sans pour autant le lui avouer… Je me voyais déjà la féliciter, le cœur en morceau, lorsqu’elle m’annoncerait ses fiançailles, je me préparais à l’idée de devoir jouer un rôle juste pour continuer d’avoir le privilège de voir son sourire. Mais là aussi, un fantasme qui n’aboutirait jamais… je le réalisais alors que le plat de sa main vint s’écraser contre ma joue et me fit dévier le regard. Une gifle amplement mérité de m’être comporté comme un idiot. Je jaugeais le mur une fraction de seconde avant de plonger à nouveau dans ses perles sombres… aussi glaciales qu’une nuit d’hiver, aussi noires que les profondeurs abyssales de l’océan. Je sentis mon cœur se déchirer face à la colère écarlate qui éclairait ses pupilles. De la tristesse et la confusion, je venais de la pousser à la haine et l’incompréhension… comment en étais-je arrivé là ? Les mots me transperçaient de part et d’autres, ils me lacéraient tant ils étaient dur à entendre. Sa voix d’ordinaire si chaleureuse me faisait l’impression d’un sceau d’eau glacé à chaque syllabe qui fuyait ses pulpeuses, et je prenais conscience de l’ampleur des dégâts que j’avais causé. Mon égoïsme latent, mon insécurité et mes traumatismes pour seules amies, elles m’avaient poussée à faire fuir celle que je refusais pourtant de perdre. Tout ce que j’avais imaginé volait à nouveau en éclat, et en quelques mots, elle signait un nouvel abandon.
Mon cœur s’arrêta au moment où elle tournait les talons. Le poids de la douleur écrasait ma poitrine à m’en couper le souffle, et la seule chose qui continuait à fonctionner : mon intellect dépassé qui tentait d’imaginer une vie sans celle qui m’avait redonné goût à l’amour. De tous les tableaux que mon subconscient avait peints, elle disparaissait, ne laissant plus que la coquille vide de mon corps désormais incapable d’éprouver la moindre émotion. Je me voyais m’effondrer, sans ne jamais pouvoir me relever… et ce fut sans doute le déclic. Cette vision de mon âme qui m’abandonnait aussi d’avoir ainsi fait les mauvais choix, aussi je la rattrapais en quelques pas, sans que je ne puisse comprendre comment je parvenais encore à mettre un pied devant l’autre. Je saisissais son poignet, l’obligeant sans force à me faire de nouveau face. Le myocarde terrifié, le regard embué, le souffle coupé, je cherchais les mots qui auraient pu l’apaiser. « Saehee… » lâchais-je. Comment lui révéler sans trop en dévoiler ? « Tu étais ivre… » La vérité de cet instant s’imposa alors à moi brutalement, comme une évidence. « Je… » Chaque muscle, chaque organe et chaque os me semblaient douloureux à simplement prononcer quelques mots. « J’ai profité de toi dans un moment de vulnérabilité, et ça… je n’aurais jamais dû. » Mes yeux chutèrent sur son poignet que je tenais encore sans pourtant user d’aucune force. Elle pouvait à tout moment se défaire de mon emprise et s’éloigner, poursuivre sa route et me laisser derrière. C’était sans doute sa meilleure option, mais pas celle que mon cœur ne pouvait tolérer. « Je n’aurais pas dû… » soufflais-je. « Je pensais… que tu oublierais, que tu aurais préféré ne pas t’en souvenir… » Étais-je à nouveau en train de creuser ma tombe ? Sans oser croiser son regard, j’ignorais ce qu’elle pensait, mais la souffrance atteignait un tel niveau que j’étais désormais incapable de prononcer le moindre mot, laissant mon sort entre ses mains.
@Choi Sae Hee
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Le regret… puissant, dévastateur, me rongeait. Celui de ne raconter que mensonge sur mensonge dans une situation qui m’échappait alors que je voulais simplement lui hurler à quel point je ressentais le manque d’elle. J’avais aimé et j’en avais eu le cœur brisé, abandonné. Presque livré à moi-même je m’étais fait la promesse silencieuse de ne plus retomber dans ces travers romantiques. Fini les émotions et les fantasmes, la famille que je voulais fonder depuis si longtemps s’éloignait à mesure que les jours passaient, si bien qu’elle me semblait désormais hors de portée. Ce désir qu’elle faisait renaître de ses cendres et le rendait bien plus vif qu’autrefois, elle avait provoqué l’étincelle et réanimé un cœur flétri, et pour ça je voulais lui vouer une admiration sans faille. S’il fallait que je sois l’ami, celui qui restait dans l’ombre, témoin de ses moments de bonheur, alors je me retirais. Prêt à l’aimer sans pour autant le lui avouer… Je me voyais déjà la féliciter, le cœur en morceau, lorsqu’elle m’annoncerait ses fiançailles, je me préparais à l’idée de devoir jouer un rôle juste pour continuer d’avoir le privilège de voir son sourire. Mais là aussi, un fantasme qui n’aboutirait jamais… je le réalisais alors que le plat de sa main vint s’écraser contre ma joue et me fit dévier le regard. Une gifle amplement mérité de m’être comporté comme un idiot. Je jaugeais le mur une fraction de seconde avant de plonger à nouveau dans ses perles sombres… aussi glaciales qu’une nuit d’hiver, aussi noires que les profondeurs abyssales de l’océan. Je sentis mon cœur se déchirer face à la colère écarlate qui éclairait ses pupilles. De la tristesse et la confusion, je venais de la pousser à la haine et l’incompréhension… comment en étais-je arrivé là ? Les mots me transperçaient de part et d’autres, ils me lacéraient tant ils étaient dur à entendre. Sa voix d’ordinaire si chaleureuse me faisait l’impression d’un sceau d’eau glacé à chaque syllabe qui fuyait ses pulpeuses, et je prenais conscience de l’ampleur des dégâts que j’avais causé. Mon égoïsme latent, mon insécurité et mes traumatismes pour seules amies, elles m’avaient poussée à faire fuir celle que je refusais pourtant de perdre. Tout ce que j’avais imaginé volait à nouveau en éclat, et en quelques mots, elle signait un nouvel abandon.
Mon cœur s’arrêta au moment où elle tournait les talons. Le poids de la douleur écrasait ma poitrine à m’en couper le souffle, et la seule chose qui continuait à fonctionner : mon intellect dépassé qui tentait d’imaginer une vie sans celle qui m’avait redonné goût à l’amour. De tous les tableaux que mon subconscient avait peints, elle disparaissait, ne laissant plus que la coquille vide de mon corps désormais incapable d’éprouver la moindre émotion. Je me voyais m’effondrer, sans ne jamais pouvoir me relever… et ce fut sans doute le déclic. Cette vision de mon âme qui m’abandonnait aussi d’avoir ainsi fait les mauvais choix, aussi je la rattrapais en quelques pas, sans que je ne puisse comprendre comment je parvenais encore à mettre un pied devant l’autre. Je saisissais son poignet, l’obligeant sans force à me faire de nouveau face. Le myocarde terrifié, le regard embué, le souffle coupé, je cherchais les mots qui auraient pu l’apaiser. « Saehee… » lâchais-je. Comment lui révéler sans trop en dévoiler ? « Tu étais ivre… » La vérité de cet instant s’imposa alors à moi brutalement, comme une évidence. « Je… » Chaque muscle, chaque organe et chaque os me semblaient douloureux à simplement prononcer quelques mots. « J’ai profité de toi dans un moment de vulnérabilité, et ça… je n’aurais jamais dû. » Mes yeux chutèrent sur son poignet que je tenais encore sans pourtant user d’aucune force. Elle pouvait à tout moment se défaire de mon emprise et s’éloigner, poursuivre sa route et me laisser derrière. C’était sans doute sa meilleure option, mais pas celle que mon cœur ne pouvait tolérer. « Je n’aurais pas dû… » soufflais-je. « Je pensais… que tu oublierais, que tu aurais préféré ne pas t’en souvenir… » Étais-je à nouveau en train de creuser ma tombe ? Sans oser croiser son regard, j’ignorais ce qu’elle pensait, mais la souffrance atteignait un tel niveau que j’étais désormais incapable de prononcer le moindre mot, laissant mon sort entre ses mains.
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Re: The End or the beginning. Ft. Seo Joon | Ven 24 Juin - 23:00 Citer EditerSupprimer
Si ce n'était pour lui, tu n'aurais pas renoué avec la gente masculine, pas maintenant. Pas alors que tu quittais l'université, que tu tournais la page de la jeunesse insouciante pour celle d'adulte responsable d'elle même et des autres. C'était ton devoir, de faire juge. Ton devoir de réussir. Et pourtant tout semblait s'écrouler autour de toi. Ce palpitant qui s'était éprit d'un individu, il avait baissé les armes en premiers. Et maintenant tu te retrouvais face à lui, la colère refoulée jaillissant par une gifle. Méritée ou pas. Chacun aurait sa version. Et pourtant dans ton coeur elle n'avait jamais été aussi nécessaire. Personne ne pourrait enlever cette peine qu'il avait créé. Il avait eu, pourtant, bien des occasions pour partir sans jamais te laisser espérer. Tout comme il avait tenté d'élever un mur entre vous, une sorte de relation distante que tu avais voulu respecté. Alors qu'avait voulu dire ce baiser? Il avait tant apporté que l'absence de suite rendait la vérité plus dure. Profiter. C'était sûrement ce qu'il avait fait, profiter pour s'enfuir ensuite, profiter pour ne pas accuser la responsabilité d'un acte banal pour tant de gens. Finalement tu sur-régissais sûrement. Sans savoir que tu faisais saigner un coeur blessé de nombreuses de fois.
Sans dialogue rien ne servait, et aucun de vous n'avait réellement pu exprimer le fond de sa pensée, te laissant partir. Ta colère signerait la fin, sans que le début ne soit écrit. Ta fierté avait clos le chapitre avant même que tu ne puisses l'envisager, la langue liée. Il te faudrait du temps, encore une fois, pour que tout passe, pour tout comprendre. Un déclic suffirait pour que le palpitant ne se calme et laisse place à l'intellect. Pleins de bons conseils il te ferait remarquer à quel point tu as été égoïste, à quel point tu as demandé à l'autre de se confier sans jamais ouvrir la bouche toi même. Une hypocrisie qui te faisait tout perdre, mordant alors cette lippe qui n'avait rien demandé, mais qui avait été la seule à réellement le toucher. Ignorant à quel point ta présence avait laissé une emprunte, autant que la sienne avait changé ton quotidien. La force de vaincre tes peurs, plus qu'il n'aurait pensé. La peur d'être seule, la peur d'être blessée, la peur de l'eau, de te noyer. Dans les sentiments ou dans le liquide calme tout semblait te faire suffoquer, jusqu'à sentir une chaleur sur ton poignet. Une respiration presque douloureuse t'obligeant à faire face à l'impétueux qui venait d'interrompre ton retrait. Culot déguisé en faiblesse, ou l'inverse, tu ignorais ce qu'il était. C'était la dernière, tu te l'assurais, tandis que cette larme roulait sur une joue presque rouge. Mais qui savait? Qui savait ce qu'il se passait? Ce qui venait encombrer vos pensées? Un début de réponse se glissa contre ses lèvres, les caressant, n'osant presque pas l'assumer. Parce qu'il avait tord. Tout en lui décrivait la culpabilité. L'auto-flagellation d'un crime que tu combattais et dont tu ne l'avais jamais accusé. Les langues se déliant progressivement tu finissais par comprendre. IL t'avait fallu le courage de l'alcool pour l'approcher, et il lui avait fallu la culpabilité de l'alcool pour te repousser. Ta solution avait été sa punition. Le poignet emprisonné dans une chaleur douce, tu réalisais, tes yeux cherchant les siens, sans les trouver. Le rythme cardiaque ayant dépassé celui d'une course folle, tu te trouvais pitoyable. Avait on vu plus idiots que ces deux adultes figés dans un couloir? Avait on vu plus menteur que ceux qui n'osaient s'avouer une vérité pourtant claire? " C'était une erreur.." Il avait raison, rien de tout cela n'était clair. L'alcool était aussi bon que mauvais, il avait créé cette ambiguïté, laissant chaque parti imaginer leur fantaisie. " Tu as raison... on aurait pas dû. " Se faire du mal, se blesser dans une action qui se voulait pourtant libératrice. Vous n'auriez pas dû douter et attendre que la haine vous anime. Lentement ta main libre vint retirer celle qui te retenait, sans aucune force ou brutalité, tout comme tes gestes étaient devenus doux. " Je suis désolée de t'avoir causé du tord avec cette action puéril. Vraiment. Et je suis désolée pour celle ci. " Parce qu'il n'y avait aucun mot qui ne sortait, qui voulait s'avouer. C'est le corps confiant qui venait contre lui, tout comme tes lippes rejoignaient leurs jumelles apposant un sourire soulagé. Le corps en proie à une sensation de légèreté, bien que l'organe vitale ne cesse d'accélérer, provoquait une instabilité. Celle-ci même que tu contrais en serrant son haut, seul pilier de ton équilibre.
" "
@Lee seo joon
Si ce n'était pour lui, tu n'aurais pas renoué avec la gente masculine, pas maintenant. Pas alors que tu quittais l'université, que tu tournais la page de la jeunesse insouciante pour celle d'adulte responsable d'elle même et des autres. C'était ton devoir, de faire juge. Ton devoir de réussir. Et pourtant tout semblait s'écrouler autour de toi. Ce palpitant qui s'était éprit d'un individu, il avait baissé les armes en premiers. Et maintenant tu te retrouvais face à lui, la colère refoulée jaillissant par une gifle. Méritée ou pas. Chacun aurait sa version. Et pourtant dans ton coeur elle n'avait jamais été aussi nécessaire. Personne ne pourrait enlever cette peine qu'il avait créé. Il avait eu, pourtant, bien des occasions pour partir sans jamais te laisser espérer. Tout comme il avait tenté d'élever un mur entre vous, une sorte de relation distante que tu avais voulu respecté. Alors qu'avait voulu dire ce baiser? Il avait tant apporté que l'absence de suite rendait la vérité plus dure. Profiter. C'était sûrement ce qu'il avait fait, profiter pour s'enfuir ensuite, profiter pour ne pas accuser la responsabilité d'un acte banal pour tant de gens. Finalement tu sur-régissais sûrement. Sans savoir que tu faisais saigner un coeur blessé de nombreuses de fois.
Sans dialogue rien ne servait, et aucun de vous n'avait réellement pu exprimer le fond de sa pensée, te laissant partir. Ta colère signerait la fin, sans que le début ne soit écrit. Ta fierté avait clos le chapitre avant même que tu ne puisses l'envisager, la langue liée. Il te faudrait du temps, encore une fois, pour que tout passe, pour tout comprendre. Un déclic suffirait pour que le palpitant ne se calme et laisse place à l'intellect. Pleins de bons conseils il te ferait remarquer à quel point tu as été égoïste, à quel point tu as demandé à l'autre de se confier sans jamais ouvrir la bouche toi même. Une hypocrisie qui te faisait tout perdre, mordant alors cette lippe qui n'avait rien demandé, mais qui avait été la seule à réellement le toucher. Ignorant à quel point ta présence avait laissé une emprunte, autant que la sienne avait changé ton quotidien. La force de vaincre tes peurs, plus qu'il n'aurait pensé. La peur d'être seule, la peur d'être blessée, la peur de l'eau, de te noyer. Dans les sentiments ou dans le liquide calme tout semblait te faire suffoquer, jusqu'à sentir une chaleur sur ton poignet. Une respiration presque douloureuse t'obligeant à faire face à l'impétueux qui venait d'interrompre ton retrait. Culot déguisé en faiblesse, ou l'inverse, tu ignorais ce qu'il était. C'était la dernière, tu te l'assurais, tandis que cette larme roulait sur une joue presque rouge. Mais qui savait? Qui savait ce qu'il se passait? Ce qui venait encombrer vos pensées? Un début de réponse se glissa contre ses lèvres, les caressant, n'osant presque pas l'assumer. Parce qu'il avait tord. Tout en lui décrivait la culpabilité. L'auto-flagellation d'un crime que tu combattais et dont tu ne l'avais jamais accusé. Les langues se déliant progressivement tu finissais par comprendre. IL t'avait fallu le courage de l'alcool pour l'approcher, et il lui avait fallu la culpabilité de l'alcool pour te repousser. Ta solution avait été sa punition. Le poignet emprisonné dans une chaleur douce, tu réalisais, tes yeux cherchant les siens, sans les trouver. Le rythme cardiaque ayant dépassé celui d'une course folle, tu te trouvais pitoyable. Avait on vu plus idiots que ces deux adultes figés dans un couloir? Avait on vu plus menteur que ceux qui n'osaient s'avouer une vérité pourtant claire? " C'était une erreur.." Il avait raison, rien de tout cela n'était clair. L'alcool était aussi bon que mauvais, il avait créé cette ambiguïté, laissant chaque parti imaginer leur fantaisie. " Tu as raison... on aurait pas dû. " Se faire du mal, se blesser dans une action qui se voulait pourtant libératrice. Vous n'auriez pas dû douter et attendre que la haine vous anime. Lentement ta main libre vint retirer celle qui te retenait, sans aucune force ou brutalité, tout comme tes gestes étaient devenus doux. " Je suis désolée de t'avoir causé du tord avec cette action puéril. Vraiment. Et je suis désolée pour celle ci. " Parce qu'il n'y avait aucun mot qui ne sortait, qui voulait s'avouer. C'est le corps confiant qui venait contre lui, tout comme tes lippes rejoignaient leurs jumelles apposant un sourire soulagé. Le corps en proie à une sensation de légèreté, bien que l'organe vitale ne cesse d'accélérer, provoquait une instabilité. Celle-ci même que tu contrais en serrant son haut, seul pilier de ton équilibre.
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Lee Seo Joon
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Re: The End or the beginning. Ft. Seo Joon | Sam 25 Juin - 15:11 Citer EditerSupprimer
Les doigts enroulés autour de son poignet, une menotte de chair qui menaçait de céder au moindre mouvement. Peu importait la réalité de cet instant d’égarement, ou celle des sentiments enfouis… le choix insensé de rester sur le banc de touche après avoir goûté à l’esquisse d’une victoire. Persuadé que de ne pas être le bon, convaincu de cette seconde place que je méritais, je me voilais la face et me vautrais dans l’idée que je pouvais simplement être l’ami plus que l’amant. Et pourtant… cette petite voix qui hurlait au désespoir depuis de longues semaines, celle-là même qui parvenait à faire résonner sa voix de plus en plus fort, me rendant sourd au reste du monde. Même muselée elle ne cessait de crier son aberration. Sous mes doigts tremblants, je sentais les pulsations de son cœur énervé… ou bien était-ce seulement le mien qui tambourinait comme un diable ? Je me retrouvais à sa merci sans qu’elle n’en ait conscience. Vie ou mort, elle choisissait de quelle façon sceller mon destin, l’amitié n’était plus à l’ordre du jour, pas après ce dérapage qui n’aurait jamais dû arriver. Suspendu à ses lèvres sans les voir, l’angoisse insidieuse déferlait dans mes veines en un torrent implacable, impossible à stopper, un tsunami de douleur prêt à déferler et me submerger d’avoir ainsi abusé d’elle et de sa patience. Puis les mots… le son de sa voix bien plus douce que l’instant précédent. La colère avait-elle muée en une évidence que je refusais encore de voir ?
Chacun de ses mots venait lacérer mon cœur épuisé, et je comprenais combien les mêmes mots que j’avais prononcés plus tôt avaient pu être douloureux. Les yeux rivés à un point imaginaire, dans l’espoir de ne pas faiblir et de ne pas m’effondrer devant elle, je me décomposais pourtant de l’intérieur. Tout s’effondrait comme un château de carte, et j’eu la sensation que ma poitrine se déchira, une plaie béante et ouverte alors que ses doigts repoussèrent les miens. Un geste qui me força à plonger dans son regard pour n’y essuyer que de nouvelles excuses. Comment le pardon pouvait-il être si funeste ? J’avais beau me repasser le film de notre rencontre, de nos escapades amicales, d’une relation à laquelle je m’étais bien trop attaché pour finalement en signer la fin. Un seul baiser… il n’avait suffi que d’un seul baiser pour détruire tout. Une nouvelle excuse qui résonna avec faiblesse et je m’attendais déjà à mirer son dos lorsqu’elle tournerait les talons une dernière fois. Une dernière excuse et… plus rien. Ses mains qui vinrent froisser le coton de mon t-shirt, son buste qui épousa subitement son jumeau, elle se hissa sur la pointe des pieds pour faire de mes lèvres ses captives.
Mes yeux s’arrondirent sous cet assaut auquel je ne m’attendais pas. Prit par surprise, j’étais à nouveau incapable de penser ou d’agir, les mains levées mais interrompues dans leur ascension ne rejoignirent finalement jamais le dos qu’elles rêvaient de presser avec passion. J’étais là sans y être, hébété, confus, étourdi, pantois… les mots ne semblaient pas assez forts pour décrire ce sentiment étrange qui me figeait sur place. Incapable du moindre mouvement, mes muscles ne répondirent pas davantage alors qu’elle libérait mes carmines, et je me contentais de la regarder l’air ahuri, étourdi et stupéfait de ce revirement. Prisonnier de mon propre corps, je n’avais plus aucune idée de la manière dont il fallait le faire fonctionner, et même si je pouvais apercevoir ses pulpeuses s’agiter, seul le bourdonnement de ma commotion résonnait à mes oreilles. J’avais cessé de respirer, de bouger, de penser, et même mon muscle battant paraissait s’être arrêté… Comme un idiot, je me contentais de poser sur elle un regard déconcerté jusqu’au point de rupture. Un léger, subtile pas en arrière, sans doute le sursaut de conscience qui me ranima subitement. Etait-ce sa façon de me dire adieu ? Qu’avait-elle dit ? Pourquoi n’avais-je pas été capable de réagir avant ?
Tant de question qui affluaient et me rendaient à nouveau esclave de mes pensées que je décidais de balayer d’un revers de main. La crainte de la voir à nouveau partir me poussa vers elle et comme un automate, j’attrapais de nouveau son poignet. « Je… » lâchais-je dans un souffle. La respiration laborieuse et saccadée, j’ignorais quoi dire. Quel mot, quelle parole pouvaient être suffisamment forte pour lui expliquer à quel point je tenais à elle ? Je t’aime… aurait été tellement plus simple à lui avouer. Un aveu tellement fort, qui me brûlait littéralement de l’intérieur mais qui resta lettre morte tant je redoutais qu’elle ne fuit à cette confession. Je le savais, je le sentais au plus profond de mon âme, que mes sentiments ne pourraient s’évaporer sur simple demande… aussi oubliais-je tout simplement le tourbillon de mes réflexions au profit d’une conversation silencieuse.
Je fis glisser ma main dans la sienne et entremêlais mes doigts aux siens. Je savourais la chaleur de sa paume contre la mienne et l’esquisse d’un sourire fit finalement son apparition. De nos mains entrelacées, je fis courir mes perles jusqu’à son visage, la colère et la haine avaient disparues et je gorgeais mon regard de ses joues empourprées, de sa moue timide qui faisait écho à la mienne, des étincelles qui faisaient luire ses onyx aux ténèbres dissipées. Sans plus de force, je tirais sur sa main pour l’approcher et saisir sa taille. Fébrile, j’apposais une paume sur ses hanches en même temps que je glissais l’autre sur sa nuque. Avec douceur, je réduisais la distance qui nous séparait, malgré tout incertain de mes gestes et de ma résolution. Ma respiration hachée se mêlait à la sienne et j’éprouvais avec délice la chaleur de son souffle jusqu’à prendre son sourire en otage. À mon tour, je venais mettre un terme à notre dispute, je venais clore le sujet de toutes ces incompréhensions et de toutes ses fuites en avant. Désormais, il était hors de question de faire marche arrière.
@Choi Sae Hee
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Chacun de ses mots venait lacérer mon cœur épuisé, et je comprenais combien les mêmes mots que j’avais prononcés plus tôt avaient pu être douloureux. Les yeux rivés à un point imaginaire, dans l’espoir de ne pas faiblir et de ne pas m’effondrer devant elle, je me décomposais pourtant de l’intérieur. Tout s’effondrait comme un château de carte, et j’eu la sensation que ma poitrine se déchira, une plaie béante et ouverte alors que ses doigts repoussèrent les miens. Un geste qui me força à plonger dans son regard pour n’y essuyer que de nouvelles excuses. Comment le pardon pouvait-il être si funeste ? J’avais beau me repasser le film de notre rencontre, de nos escapades amicales, d’une relation à laquelle je m’étais bien trop attaché pour finalement en signer la fin. Un seul baiser… il n’avait suffi que d’un seul baiser pour détruire tout. Une nouvelle excuse qui résonna avec faiblesse et je m’attendais déjà à mirer son dos lorsqu’elle tournerait les talons une dernière fois. Une dernière excuse et… plus rien. Ses mains qui vinrent froisser le coton de mon t-shirt, son buste qui épousa subitement son jumeau, elle se hissa sur la pointe des pieds pour faire de mes lèvres ses captives.
Mes yeux s’arrondirent sous cet assaut auquel je ne m’attendais pas. Prit par surprise, j’étais à nouveau incapable de penser ou d’agir, les mains levées mais interrompues dans leur ascension ne rejoignirent finalement jamais le dos qu’elles rêvaient de presser avec passion. J’étais là sans y être, hébété, confus, étourdi, pantois… les mots ne semblaient pas assez forts pour décrire ce sentiment étrange qui me figeait sur place. Incapable du moindre mouvement, mes muscles ne répondirent pas davantage alors qu’elle libérait mes carmines, et je me contentais de la regarder l’air ahuri, étourdi et stupéfait de ce revirement. Prisonnier de mon propre corps, je n’avais plus aucune idée de la manière dont il fallait le faire fonctionner, et même si je pouvais apercevoir ses pulpeuses s’agiter, seul le bourdonnement de ma commotion résonnait à mes oreilles. J’avais cessé de respirer, de bouger, de penser, et même mon muscle battant paraissait s’être arrêté… Comme un idiot, je me contentais de poser sur elle un regard déconcerté jusqu’au point de rupture. Un léger, subtile pas en arrière, sans doute le sursaut de conscience qui me ranima subitement. Etait-ce sa façon de me dire adieu ? Qu’avait-elle dit ? Pourquoi n’avais-je pas été capable de réagir avant ?
Tant de question qui affluaient et me rendaient à nouveau esclave de mes pensées que je décidais de balayer d’un revers de main. La crainte de la voir à nouveau partir me poussa vers elle et comme un automate, j’attrapais de nouveau son poignet. « Je… » lâchais-je dans un souffle. La respiration laborieuse et saccadée, j’ignorais quoi dire. Quel mot, quelle parole pouvaient être suffisamment forte pour lui expliquer à quel point je tenais à elle ? Je t’aime… aurait été tellement plus simple à lui avouer. Un aveu tellement fort, qui me brûlait littéralement de l’intérieur mais qui resta lettre morte tant je redoutais qu’elle ne fuit à cette confession. Je le savais, je le sentais au plus profond de mon âme, que mes sentiments ne pourraient s’évaporer sur simple demande… aussi oubliais-je tout simplement le tourbillon de mes réflexions au profit d’une conversation silencieuse.
Je fis glisser ma main dans la sienne et entremêlais mes doigts aux siens. Je savourais la chaleur de sa paume contre la mienne et l’esquisse d’un sourire fit finalement son apparition. De nos mains entrelacées, je fis courir mes perles jusqu’à son visage, la colère et la haine avaient disparues et je gorgeais mon regard de ses joues empourprées, de sa moue timide qui faisait écho à la mienne, des étincelles qui faisaient luire ses onyx aux ténèbres dissipées. Sans plus de force, je tirais sur sa main pour l’approcher et saisir sa taille. Fébrile, j’apposais une paume sur ses hanches en même temps que je glissais l’autre sur sa nuque. Avec douceur, je réduisais la distance qui nous séparait, malgré tout incertain de mes gestes et de ma résolution. Ma respiration hachée se mêlait à la sienne et j’éprouvais avec délice la chaleur de son souffle jusqu’à prendre son sourire en otage. À mon tour, je venais mettre un terme à notre dispute, je venais clore le sujet de toutes ces incompréhensions et de toutes ses fuites en avant. Désormais, il était hors de question de faire marche arrière.
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Choi Sae Hee
❝ MISS SHAKE ★ 2021
Pseudo : Stitchy (( Elle ))
Célébrité : Park Yoo Na
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Messages : 570
Âge : 28
Re: The End or the beginning. Ft. Seo Joon | Sam 25 Juin - 23:45 Citer EditerSupprimer
La colère s'était dissipée comme elle était venue, d'un mot de sa part. Seo Joon avait ce pouvoir de faire tomber la pluie ou faire briller un soleil éclatant sur tes émotions. Un pouvoir qui t'effrayait encore bien trop. Habituée à la solitude, à l'indépendance qui t'enchaînait à une vie seule, ce n'était que trop beau de croire qu'un sourire pouvait être créer par un autre. Tout comme il était effrayant de penser à ces larmes qui n'avaient cessé de couler pendant ces quelques jours d'attente. Ces jours où tout devenait flou, où tu t'étais sûrement accusé de bien des maux. Aurais tu mal fait? Sa réponse tombait sous le sens. Autrement il ne serait pas celui qui avait réussi à voler un coeur fébrile et méfiant. Autrement il serait comme les autres, sans un respect qui était dû à tout être humain. Oui, s'il n'avait rien dit, s'il avait agit trop naturellement il ne serait Lee Seo Joon. Et parce que parler des sentiments n'était pas du Choi Sae Hee, voilà où vous vous retrouviez.
L'action. Seule celle ci pouvait vous sauver. Un langage universel qui n'avait pas besoin de réfléchir, pas de longues phrases alambiquées. Pas de tournure, d'incompréhension. Cette même action qui vous avez poussé à vous éloigner. Aussi ironique que cela sonnait. Laissant les mots se suspendre dans une atmosphère presque suffocante, c'état une vraie bouffée d'air que tu venais retrouver contre ses lèvres. Les paupières se fermant sur une lumière trop vive, une image aussi attrayante qu'effrayante. Une bulle se créait, oubliant toute personne pouvant interrompre ce moment, le lieu et bien même ce passé que chacun trainait avec peine. Tout semblait s'évanouir dans un sentiment de douceur, enivrant. Une chaleur qui passait dans tes membres pour finir au creux de ton ventre, le palpitant rapide. Loin d'être passionné comme ceux que vous aviez partagé ce soir là, il n'était qu'une réponse, qu'un prémisse de ce qu'il se trottait dans ta tête. Un avant-goût des paroles que tu prononcerais. Quand bien même il souhaite t'oublier. Quand bien même ses mains étaient restées inertes.
Les iris de nouveau sur lui, c'est avec plus de douceur que tu relâchais son tee shirt, lui laissant l'opportunité de s'en aller, de faire machine arrière pour de bon. Cesser de se cacher derrière l'alcool. Aujourd'hui tu étais venue chercher de la sincérité, et c'est à ce moment que tu en avais le plus besoin. "Je ne suis pas bourrée. "Précisions inutile mais importante. Une réponse muette à toutes les questions qu'il pouvait se poser.
Tu mentirais si tu disais que tes mains ne tremblaient pas, que la chaleur dans tes joues venaient de l'extérieur, que tu te sentais forte de ce premier pas. Tu mentirais si tu disais ne pas avoir peur qu'il t'abandonne. Il n'y avait qu'un nom pour ce sentiment qui avait rongé ton être durant plusieurs jours, il avait été de même avec plusieurs personnes te rendant toujours plus faibles, toujours plus peureuse: l'abandon.
Pendue à ses lèvres c'était son geste avant sa voix qui venait briser cette tension. Sans apporter de réponse il s'avançait, reculant après le premier mot. Et pourtant chacune des hésitations, des vibrations sur les pulpeuses provoquaient en toi un afflux dans le myocarde perturbé. Une réponse attendu, une suite presque supplié par un regard perdu, pour qu'il reste muet. Tout aurait pu s'arrêter sur un silence lourd et pesant. Tout aurait pu finir sous un malentendu, encore une fois. C'est pourtant ses mains qui renouaient avec ce lien, celui là même que tu avais ressenti dès cette première rencontre. Après un sourire et un verre, après avoir simplement partager un repas, comme des amis de longues dates, comme deux inconnus excités de rencontrer quelqu'un de nouveau. Les doigts se mêlant aux siens tu refusais de laisser partir ce bout de toi qu'il avait emporté. Ces moments qui c'étaient facilement gravé dans ta mémoire.
Le sourire léger mais visibles sur son visage venait détendre tes lèvres tendues les étirant de nouveau légèrement, mimant une joie réservée. Miroir complice il n'avait besoin de prononcer aucun mot pour te faire tomber encore, et encore, oubliant la peine pour ne garder que ces moments. Ces instants précis où la respiration cessait, électrisée par une paume maladroite mais bien présente., une chaleur qui traversait ton corps. L'argument clos, c'était un point final qu'il apportait. Une page qui se tournait définitivement pour vous laisser profiter d'un souffle que vous partagiez, d'un moment où il te semblait entendre ses battements. Tes membres se rappelant alors des bribes de cette soirée, des sensations qui couraient le bout de tes doigts. Les picotements qui traversaient tout ton corps pour ne sentir que la douceur de ses lèvres, de sa peau qui passait sous ta main. Comme un ballet parfaitement répété, tes pulpeuses répondaient avec douceur aux siennes, emprisonnant un instant l'ourlet de chair, ne le relâchant que pour revenir. Un instant où le temps avait cessé pour vous retrouver plus proche que vous ne l'aviez jamais été. Proche de ce que tu avais sûrement rêvé, imaginé dans un secret le plus grand. Le souffle s'éloignant du sien, il fallut quelques secondes supplémentaires pour rouvrir les yeux sur un monde que tu croyais cruel. Finalement il semblait plus doux en croisant son regard. " Tu peux rester? ... avec moi je veux dire.. " Les mots manquaient, maladroits, empourprant des joues prêtes à s'enflammer. " Je veux plus que tu partes. " Qu'il te laisse, sans comprendre. Qu'il te laisse croire qu'il avait trouvé mieux, que tu n'avais pas compté.
" "
@Lee seo joon
La colère s'était dissipée comme elle était venue, d'un mot de sa part. Seo Joon avait ce pouvoir de faire tomber la pluie ou faire briller un soleil éclatant sur tes émotions. Un pouvoir qui t'effrayait encore bien trop. Habituée à la solitude, à l'indépendance qui t'enchaînait à une vie seule, ce n'était que trop beau de croire qu'un sourire pouvait être créer par un autre. Tout comme il était effrayant de penser à ces larmes qui n'avaient cessé de couler pendant ces quelques jours d'attente. Ces jours où tout devenait flou, où tu t'étais sûrement accusé de bien des maux. Aurais tu mal fait? Sa réponse tombait sous le sens. Autrement il ne serait pas celui qui avait réussi à voler un coeur fébrile et méfiant. Autrement il serait comme les autres, sans un respect qui était dû à tout être humain. Oui, s'il n'avait rien dit, s'il avait agit trop naturellement il ne serait Lee Seo Joon. Et parce que parler des sentiments n'était pas du Choi Sae Hee, voilà où vous vous retrouviez.
L'action. Seule celle ci pouvait vous sauver. Un langage universel qui n'avait pas besoin de réfléchir, pas de longues phrases alambiquées. Pas de tournure, d'incompréhension. Cette même action qui vous avez poussé à vous éloigner. Aussi ironique que cela sonnait. Laissant les mots se suspendre dans une atmosphère presque suffocante, c'état une vraie bouffée d'air que tu venais retrouver contre ses lèvres. Les paupières se fermant sur une lumière trop vive, une image aussi attrayante qu'effrayante. Une bulle se créait, oubliant toute personne pouvant interrompre ce moment, le lieu et bien même ce passé que chacun trainait avec peine. Tout semblait s'évanouir dans un sentiment de douceur, enivrant. Une chaleur qui passait dans tes membres pour finir au creux de ton ventre, le palpitant rapide. Loin d'être passionné comme ceux que vous aviez partagé ce soir là, il n'était qu'une réponse, qu'un prémisse de ce qu'il se trottait dans ta tête. Un avant-goût des paroles que tu prononcerais. Quand bien même il souhaite t'oublier. Quand bien même ses mains étaient restées inertes.
Les iris de nouveau sur lui, c'est avec plus de douceur que tu relâchais son tee shirt, lui laissant l'opportunité de s'en aller, de faire machine arrière pour de bon. Cesser de se cacher derrière l'alcool. Aujourd'hui tu étais venue chercher de la sincérité, et c'est à ce moment que tu en avais le plus besoin. "Je ne suis pas bourrée. "Précisions inutile mais importante. Une réponse muette à toutes les questions qu'il pouvait se poser.
Tu mentirais si tu disais que tes mains ne tremblaient pas, que la chaleur dans tes joues venaient de l'extérieur, que tu te sentais forte de ce premier pas. Tu mentirais si tu disais ne pas avoir peur qu'il t'abandonne. Il n'y avait qu'un nom pour ce sentiment qui avait rongé ton être durant plusieurs jours, il avait été de même avec plusieurs personnes te rendant toujours plus faibles, toujours plus peureuse: l'abandon.
Pendue à ses lèvres c'était son geste avant sa voix qui venait briser cette tension. Sans apporter de réponse il s'avançait, reculant après le premier mot. Et pourtant chacune des hésitations, des vibrations sur les pulpeuses provoquaient en toi un afflux dans le myocarde perturbé. Une réponse attendu, une suite presque supplié par un regard perdu, pour qu'il reste muet. Tout aurait pu s'arrêter sur un silence lourd et pesant. Tout aurait pu finir sous un malentendu, encore une fois. C'est pourtant ses mains qui renouaient avec ce lien, celui là même que tu avais ressenti dès cette première rencontre. Après un sourire et un verre, après avoir simplement partager un repas, comme des amis de longues dates, comme deux inconnus excités de rencontrer quelqu'un de nouveau. Les doigts se mêlant aux siens tu refusais de laisser partir ce bout de toi qu'il avait emporté. Ces moments qui c'étaient facilement gravé dans ta mémoire.
Le sourire léger mais visibles sur son visage venait détendre tes lèvres tendues les étirant de nouveau légèrement, mimant une joie réservée. Miroir complice il n'avait besoin de prononcer aucun mot pour te faire tomber encore, et encore, oubliant la peine pour ne garder que ces moments. Ces instants précis où la respiration cessait, électrisée par une paume maladroite mais bien présente., une chaleur qui traversait ton corps. L'argument clos, c'était un point final qu'il apportait. Une page qui se tournait définitivement pour vous laisser profiter d'un souffle que vous partagiez, d'un moment où il te semblait entendre ses battements. Tes membres se rappelant alors des bribes de cette soirée, des sensations qui couraient le bout de tes doigts. Les picotements qui traversaient tout ton corps pour ne sentir que la douceur de ses lèvres, de sa peau qui passait sous ta main. Comme un ballet parfaitement répété, tes pulpeuses répondaient avec douceur aux siennes, emprisonnant un instant l'ourlet de chair, ne le relâchant que pour revenir. Un instant où le temps avait cessé pour vous retrouver plus proche que vous ne l'aviez jamais été. Proche de ce que tu avais sûrement rêvé, imaginé dans un secret le plus grand. Le souffle s'éloignant du sien, il fallut quelques secondes supplémentaires pour rouvrir les yeux sur un monde que tu croyais cruel. Finalement il semblait plus doux en croisant son regard. " Tu peux rester? ... avec moi je veux dire.. " Les mots manquaient, maladroits, empourprant des joues prêtes à s'enflammer. " Je veux plus que tu partes. " Qu'il te laisse, sans comprendre. Qu'il te laisse croire qu'il avait trouvé mieux, que tu n'avais pas compté.
" "
Lee Seo Joon
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Re: The End or the beginning. Ft. Seo Joon | Dim 26 Juin - 22:41 Citer EditerSupprimer
Avec délicatesse, j’apposais mon sourire sur le sien. Je goûtais à nouveau ses pulpeuses, celles qui m’avaient laissé une marque indélébile à peine les avais-je effleuré. Enivré par la douceur de ses carmines, je ne m’accordais néanmoins qu’un court instant de perdition. Un baiser doux et chaste, un rappel de cette soirée durant laquelle je m’étais laissé déborder par le parfum de sa respiration, une caresse sirupeuse qui fit louper un battement à mon cœur souffreteux. Le muscle, un instant paralysé et déchiré, tentait vainement de reprendre un rythme de croisière après tant de douleur. Éprouvé par de véritables montagnes russes, mon corps entier paraissait lourd et engourdi d’une lutte si longtemps et si mal menée. Mais cette fois ci, alors qu’elle reprenait son souffle, que son corps fuyait son jumeau de quelques centimètres seulement, je ne ressentais pas le frisson d’angoisse, celui qui me léchait le dos à chacune de nos rencontres, celui qui me rappelait combien mes sentiments étaient incontrôlables et me hurlaient d’enfin céder. Je la couvais alors d’un regard embué de soulagement et d’amour, mais aussi de peur et de pudicité. Celle avec qui j’avais pourtant lié une amitié solide, celle que j’avais étreins au beau milieu d’une piscine esseulée, celle que j’avais dévoré… semblait désormais briller. Je me sentais idiot, hébété de la regarder pour enfin réellement la voir. Mais avais-je seulement fais le bon choix ? La question sournoise venait piquer mon muscle battant et le faisait sauter entre la joie et l’angoisse. Je vis une nouvelle fois ses lèvres s’agiter, et cette fois ci le son de sa voix parvint jusqu’à mes oreilles. La supplique acheva de me faire rendre les armes, d’abaisser toutes les barrières que j’avais pu ériger dans le seul but de ne jamais plus souffrir, l’armure s’écrasa dans un fracas imaginaire sur le sol et laissa mes émotions à nu.
Je ne pus réprimer le sourire qui fendis mes lèvres, encore et toujours timide face à celle dont j’avais rêvé et fantasmé de trop nombreuses nuits. Je ne veux plus que tu parles. Les mots résonnèrent en écho dans mon intellect qui ne savait plus penser qu’une seule chose : Saehee. « On peut partir ensemble… » soufflais-je maladroitement. Ma paume glissa sur son avant-bras jusqu’à la sienne pour y entremêler nos doigts comme je l’avais fait plus tôt. D’un coup d’épaule, je replaçais mon sac et ouvrais la marche. Main dans la main, un sourire niais peint sur mon visage et quelques œillades vers celle pour qui battait mon cœur, j’avançais sans but. « Tu as faim ? » La question brisa le silence du campus, et me paraissait idiote alors que mon estomac noué protestait déjà contre cette idée. Mais lui aussi fut bâillonné alors que j’emmenais Saehee vers les vendeurs ambulants les plus proches, de quoi y combler une faim presque inexistante. Par automatisme, j’attrapais et j’ingérais, mirant encore et toujours la brune qui se tenait à mes côtés. Était-ce un autre de ces rêves ? Allais-je me réveiller pour constater que je ne méritais pas cette réalité ? Discrètement, je me pinçais le bras et m’infligeais ainsi une grimace douloureuse. Un geste et je détournais les yeux ne parvenant plus à réfréner le bonheur qui étirait mes traits. « Tu… » Je fouillais et retournais mon intellect en quête d’une activité, quoi que ce soit qui me permette d’étirer la nuit. Mais ce fut cet instant précis que choisit mon téléphone pour se manifester bruyamment et manquer de me faire sursauter. J’attrapais l’appareil sans conviction, pestant sans bruit contre celui ou celle qui osait venir solliciter mon attention, et je fus surpris de voir le numéro de l’hôpital. « Désolé… je dois répondre. »
Je m’éloignais de quelques pas, suffisamment pour ne pas être une gêne, mais pas assez pour m’isoler complètement. « Oui ? … Oh… d’accord. Demain ? … L’opération ne peut pas être reportée ? … Et les bilans ? … Non. Non, pas de soucis, je passe ce soir dans ce cas. » Je prenais congé de mon interlocuteur, mon mentor, mon supérieur et presque ami désormais, du bout du doigt l’écran s’assombrit de nouveau et je revenais d’un pas lent vers le stand. « Saehee… je… » Je n’avais pas envie d’interrompre ce moment, pas après avoir tant souffert de mauvais choix au risque de la perdre. « Je dois passer à l’hôpital récupérer mon planning qui vient de changer… je te raccompagne chez toi ? » Je transpirais la déception, l’envie de rester avec elle, de profiter simplement de ce changement… Mais la raison me poussait à la rationalité… que le désir bouscula sans ménagement. « Ou alors… je n’en ai que pour quelques minutes… si tu veux… si ça ne te gêne pas de faire un détour… » Une témérité nouvelle mais pas complètement inconnue que je saluais en espérant ne pas devoir abréger la soirée.
@Choi Sae Hee
Avec délicatesse, j’apposais mon sourire sur le sien. Je goûtais à nouveau ses pulpeuses, celles qui m’avaient laissé une marque indélébile à peine les avais-je effleuré. Enivré par la douceur de ses carmines, je ne m’accordais néanmoins qu’un court instant de perdition. Un baiser doux et chaste, un rappel de cette soirée durant laquelle je m’étais laissé déborder par le parfum de sa respiration, une caresse sirupeuse qui fit louper un battement à mon cœur souffreteux. Le muscle, un instant paralysé et déchiré, tentait vainement de reprendre un rythme de croisière après tant de douleur. Éprouvé par de véritables montagnes russes, mon corps entier paraissait lourd et engourdi d’une lutte si longtemps et si mal menée. Mais cette fois ci, alors qu’elle reprenait son souffle, que son corps fuyait son jumeau de quelques centimètres seulement, je ne ressentais pas le frisson d’angoisse, celui qui me léchait le dos à chacune de nos rencontres, celui qui me rappelait combien mes sentiments étaient incontrôlables et me hurlaient d’enfin céder. Je la couvais alors d’un regard embué de soulagement et d’amour, mais aussi de peur et de pudicité. Celle avec qui j’avais pourtant lié une amitié solide, celle que j’avais étreins au beau milieu d’une piscine esseulée, celle que j’avais dévoré… semblait désormais briller. Je me sentais idiot, hébété de la regarder pour enfin réellement la voir. Mais avais-je seulement fais le bon choix ? La question sournoise venait piquer mon muscle battant et le faisait sauter entre la joie et l’angoisse. Je vis une nouvelle fois ses lèvres s’agiter, et cette fois ci le son de sa voix parvint jusqu’à mes oreilles. La supplique acheva de me faire rendre les armes, d’abaisser toutes les barrières que j’avais pu ériger dans le seul but de ne jamais plus souffrir, l’armure s’écrasa dans un fracas imaginaire sur le sol et laissa mes émotions à nu.
Je ne pus réprimer le sourire qui fendis mes lèvres, encore et toujours timide face à celle dont j’avais rêvé et fantasmé de trop nombreuses nuits. Je ne veux plus que tu parles. Les mots résonnèrent en écho dans mon intellect qui ne savait plus penser qu’une seule chose : Saehee. « On peut partir ensemble… » soufflais-je maladroitement. Ma paume glissa sur son avant-bras jusqu’à la sienne pour y entremêler nos doigts comme je l’avais fait plus tôt. D’un coup d’épaule, je replaçais mon sac et ouvrais la marche. Main dans la main, un sourire niais peint sur mon visage et quelques œillades vers celle pour qui battait mon cœur, j’avançais sans but. « Tu as faim ? » La question brisa le silence du campus, et me paraissait idiote alors que mon estomac noué protestait déjà contre cette idée. Mais lui aussi fut bâillonné alors que j’emmenais Saehee vers les vendeurs ambulants les plus proches, de quoi y combler une faim presque inexistante. Par automatisme, j’attrapais et j’ingérais, mirant encore et toujours la brune qui se tenait à mes côtés. Était-ce un autre de ces rêves ? Allais-je me réveiller pour constater que je ne méritais pas cette réalité ? Discrètement, je me pinçais le bras et m’infligeais ainsi une grimace douloureuse. Un geste et je détournais les yeux ne parvenant plus à réfréner le bonheur qui étirait mes traits. « Tu… » Je fouillais et retournais mon intellect en quête d’une activité, quoi que ce soit qui me permette d’étirer la nuit. Mais ce fut cet instant précis que choisit mon téléphone pour se manifester bruyamment et manquer de me faire sursauter. J’attrapais l’appareil sans conviction, pestant sans bruit contre celui ou celle qui osait venir solliciter mon attention, et je fus surpris de voir le numéro de l’hôpital. « Désolé… je dois répondre. »
Je m’éloignais de quelques pas, suffisamment pour ne pas être une gêne, mais pas assez pour m’isoler complètement. « Oui ? … Oh… d’accord. Demain ? … L’opération ne peut pas être reportée ? … Et les bilans ? … Non. Non, pas de soucis, je passe ce soir dans ce cas. » Je prenais congé de mon interlocuteur, mon mentor, mon supérieur et presque ami désormais, du bout du doigt l’écran s’assombrit de nouveau et je revenais d’un pas lent vers le stand. « Saehee… je… » Je n’avais pas envie d’interrompre ce moment, pas après avoir tant souffert de mauvais choix au risque de la perdre. « Je dois passer à l’hôpital récupérer mon planning qui vient de changer… je te raccompagne chez toi ? » Je transpirais la déception, l’envie de rester avec elle, de profiter simplement de ce changement… Mais la raison me poussait à la rationalité… que le désir bouscula sans ménagement. « Ou alors… je n’en ai que pour quelques minutes… si tu veux… si ça ne te gêne pas de faire un détour… » Une témérité nouvelle mais pas complètement inconnue que je saluais en espérant ne pas devoir abréger la soirée.
vmicorum.
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