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The End or the beginning. Ft. Seo Joon
Choi Sae Hee
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Re: The End or the beginning. Ft. Seo Joon | Sam 16 Juil - 14:31 Citer EditerSupprimer
La chaleur n'avait jamais été aussi agréable, la douceur comme ressenti par des milliers de cellules. Tout était trop beau, trop doux, tout semblait sortir d'un rêve dont tu avais peur de te réveiller. Et pourtant une certaine sérénité te prenait, étirant des lèvres curieuses qui n'avaient eu de but que de chercher leurs jumelles. Elles avaient accusé, de peur de te voir abandonner. Mais finalement il était là, des malentendus que tu n'aurais pu régler, où seul la communication vous avez sauver. Il te sortait d'une zone confortablement solitaire, une zone dont tu pouvais te plaindre mais dont les efforts n'étaient jamais la priorité. Il avait réussi à t'énerver, te faire peur, à t'attrister tout comme il avait su implanter cette idée saugrenue de ce qu'était l'amour, l'attente et le partage. Loin de ces moments de doute, vos lèvres n'avaient eu besoin que d'un moment court et tendre pour dissiper des peurs enfuies l'espace d'un instant. Cependant pas assez pour oublier simplement et purement les angoisses qu'il avait nourri avec ses absences.
Exprimer ce que tu ressentais, ce que tu pensais. Une épreuve bien plus difficile que les gens pouvaient dire ou l'imaginer. A l'instar d'enlever des couches de vêtements pour se retrouver nue tu te sentais aussi vulnérable qu'idiote de ces paroles sans réel sens. Il pouvait partir, en aucun cas tu ne contrôlais sa vie. Et pourtant, le palpitant s'agitait, il criait à t'en faire parler. Le corps répondant automatiquement au sien dans l'étreinte de vos doigts. Un geste des plus simple qui n'avait jamais été franchi. Combien de fois l'avais tu rêvé avant de pouvoir le réaliser? Même si tes pas le suivaient, il t'était encore difficile de t'en convaincre: l'épisode de la souffrance avait fini. Ou bien s'était il calmé pour te descendre au plus bas plus tard. Cette option mourait en entendant sa voix, relevant les pulpeuses joyeuses, d'une banalité sans nom. " Hm.. peut être? " L'estomac avait refusé de s'alimenter pendant tellement d'heures qu'il t'était compliqué de le comprendre. Pourtant la vue des marchands ambulants te rappela quelques souvenirs, une rencontre qui avait tout changé. Faim ou pas, l'envie était là. Gourmandise ou nostalgie tu comblais le silence par des sourires. Le repas ne fut pas extraordinaire de par sa saveur mais de par l'ambiance qui régnait. La main tendue pour lui donner une bouchée, enchaînant la suivante pour toi. " Je...? " Le regard suspendu à ses lèvres, tu attendais, le coeur s'affolant un instant, rapidement coupé dans son élan. La tête se secouant dans une vague d'acquiescement tu ne cherchais pas à changer sa vie, peut être la tienne. La paume tournée vers le ciel pour l'accompagner à décrocher tu venais mirer ton cellulaire désespérément vide de notification.
Toute bonne chose a une fin. Tu le savais. Au moment même où tes pas l'avaient suivi tu avais su: qu'il fallait lui dire au revoir, qu'il y aurait cette heure, ce moment fatidique où tout prendrait fin pour te laisser dans l'ombre du doute. Et s'il ne revenait jamais? S'il décidait que tout cela n'était qu'une erreur encore une fois? Irais tu le chercher? Le langage médical n'apaisait en rien la peur de voir tout cela prendre fin. "Ah.. ça arrive. Ce n'est pas trop loin? Non t'en fais pas ça ferait un détour. " Tu maudissais cette bouche indépendante qui ne cessait de te faire faux bond. Prête à rentrer, la bretelle de ton sac sur l'épaule il mit fin à toute interrogation. Il surprit l'esprit tourmenté qui ne cessait de s'imaginer le pire, pour te faire sourire une nouvelle fois. "Ça me va. On est loin? " Revenant d'une journée de travail tes jambes seules te raccompagnaient, et tu espérais secrètement que le chemin serait long. " Je te suis. " Les plats terminés, les emballages jetés comme seules preuves disparues il ne te fallait que quelques secondes pour reprendre ce nouveau rôle plaisant, tes phalanges venant se mêlées aux siennes. "Est ce que ça veut dire que j'aurai le droit d'avoir ton planning aussi? " Les yeux ancrés, s'il avait fait ce pas, tu pouvais en faire deux autres, fière et curieuse. " En échange je te donne le mien. " Le son murmurer non loin de la peau de ton interlocuteur, tu espérais une réaction, une rougeur, ou bien un sourire que vous partageriez encore une fois.
" "
@Lee seo joon
La chaleur n'avait jamais été aussi agréable, la douceur comme ressenti par des milliers de cellules. Tout était trop beau, trop doux, tout semblait sortir d'un rêve dont tu avais peur de te réveiller. Et pourtant une certaine sérénité te prenait, étirant des lèvres curieuses qui n'avaient eu de but que de chercher leurs jumelles. Elles avaient accusé, de peur de te voir abandonner. Mais finalement il était là, des malentendus que tu n'aurais pu régler, où seul la communication vous avez sauver. Il te sortait d'une zone confortablement solitaire, une zone dont tu pouvais te plaindre mais dont les efforts n'étaient jamais la priorité. Il avait réussi à t'énerver, te faire peur, à t'attrister tout comme il avait su implanter cette idée saugrenue de ce qu'était l'amour, l'attente et le partage. Loin de ces moments de doute, vos lèvres n'avaient eu besoin que d'un moment court et tendre pour dissiper des peurs enfuies l'espace d'un instant. Cependant pas assez pour oublier simplement et purement les angoisses qu'il avait nourri avec ses absences.
Exprimer ce que tu ressentais, ce que tu pensais. Une épreuve bien plus difficile que les gens pouvaient dire ou l'imaginer. A l'instar d'enlever des couches de vêtements pour se retrouver nue tu te sentais aussi vulnérable qu'idiote de ces paroles sans réel sens. Il pouvait partir, en aucun cas tu ne contrôlais sa vie. Et pourtant, le palpitant s'agitait, il criait à t'en faire parler. Le corps répondant automatiquement au sien dans l'étreinte de vos doigts. Un geste des plus simple qui n'avait jamais été franchi. Combien de fois l'avais tu rêvé avant de pouvoir le réaliser? Même si tes pas le suivaient, il t'était encore difficile de t'en convaincre: l'épisode de la souffrance avait fini. Ou bien s'était il calmé pour te descendre au plus bas plus tard. Cette option mourait en entendant sa voix, relevant les pulpeuses joyeuses, d'une banalité sans nom. " Hm.. peut être? " L'estomac avait refusé de s'alimenter pendant tellement d'heures qu'il t'était compliqué de le comprendre. Pourtant la vue des marchands ambulants te rappela quelques souvenirs, une rencontre qui avait tout changé. Faim ou pas, l'envie était là. Gourmandise ou nostalgie tu comblais le silence par des sourires. Le repas ne fut pas extraordinaire de par sa saveur mais de par l'ambiance qui régnait. La main tendue pour lui donner une bouchée, enchaînant la suivante pour toi. " Je...? " Le regard suspendu à ses lèvres, tu attendais, le coeur s'affolant un instant, rapidement coupé dans son élan. La tête se secouant dans une vague d'acquiescement tu ne cherchais pas à changer sa vie, peut être la tienne. La paume tournée vers le ciel pour l'accompagner à décrocher tu venais mirer ton cellulaire désespérément vide de notification.
Toute bonne chose a une fin. Tu le savais. Au moment même où tes pas l'avaient suivi tu avais su: qu'il fallait lui dire au revoir, qu'il y aurait cette heure, ce moment fatidique où tout prendrait fin pour te laisser dans l'ombre du doute. Et s'il ne revenait jamais? S'il décidait que tout cela n'était qu'une erreur encore une fois? Irais tu le chercher? Le langage médical n'apaisait en rien la peur de voir tout cela prendre fin. "Ah.. ça arrive. Ce n'est pas trop loin? Non t'en fais pas ça ferait un détour. " Tu maudissais cette bouche indépendante qui ne cessait de te faire faux bond. Prête à rentrer, la bretelle de ton sac sur l'épaule il mit fin à toute interrogation. Il surprit l'esprit tourmenté qui ne cessait de s'imaginer le pire, pour te faire sourire une nouvelle fois. "Ça me va. On est loin? " Revenant d'une journée de travail tes jambes seules te raccompagnaient, et tu espérais secrètement que le chemin serait long. " Je te suis. " Les plats terminés, les emballages jetés comme seules preuves disparues il ne te fallait que quelques secondes pour reprendre ce nouveau rôle plaisant, tes phalanges venant se mêlées aux siennes. "Est ce que ça veut dire que j'aurai le droit d'avoir ton planning aussi? " Les yeux ancrés, s'il avait fait ce pas, tu pouvais en faire deux autres, fière et curieuse. " En échange je te donne le mien. " Le son murmurer non loin de la peau de ton interlocuteur, tu espérais une réaction, une rougeur, ou bien un sourire que vous partageriez encore une fois.
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Re: The End or the beginning. Ft. Seo Joon | Dim 17 Juil - 0:03 Citer EditerSupprimer
Un seul coup de téléphone… juste un appel et la faille s’était entrouverte sous mes pieds. Elle menaçait de m’engloutir alors que je refusais de descendre de mon nuage, pas maintenant, pas alors que je venais enfin de réussir à faire tomber les remparts battis depuis tant d’années. Il avait fallu apprendre à se connaître, remplir le rôle de l’ami sans faillir, jouer le rôle que je m’étais assigné sans plier. Il avait suffi d’un baiser pour tout faire basculer. Une réalité édulcorée qui s’était muée en véritable cauchemar… La colère, la rancœur et l’incompréhension s’étaient immiscés entre nous, elles avaient tentés d’ériger un mur afin de nous éloigner… en vain. J’ignorais encore si je devais me féliciter de la tournure de cette nouvelle dispute, si je devais m’estimer heureux d’avoir enfin su mettre des mots là où je n’avais pourtant pas pu… mais je me contentais de l’observer en espérant que la nuit ne s’achève pas sur une note encore amère. Puis la délivrance… à nouveau. Le sourire qui illumina son visage qui vint fendre mes lèvres par mimétisme. Soulagé et particulièrement égoïste de l’enlever ainsi à son planning sans doute déjà chargé… mais je ne parvenais à me résoudre de signer la fin de cette soirée qui avait pourtant si mal commencée. « Pas trop non. » me contentais-je de répondre. Une distance que je savais courte mais que j’avais désespérément et subitement envie de rallonger.
Sa paume embrassa à nouveau la mienne, et je dus mordre mon inférieure pour retenir le sourire idiot de venir peindre mon visage. Je découvrais, avec elle, le contact si simple de nos mains entrelacés, la douceur et la chaleur de sa peau contre la mienne. Puis ce fut une question qui détourna mon attention alors que je l’emmenais vers l’arrêt de bus. Je coulais alors vers elle un regard surpris. Sa requête n’avait rien d’insurmontable ou d’inaccessible, mais pour la première fois, je n’étais pas celui qui faisait le premier pas. Là où autrefois je me pliais et m’adaptais, j’étais à nouveau prêt à reprendre ce rôle… Mais dans ses perles luisant de malice, je trouvais un écho à ce besoin qui nous animait. Le feu vint alors lécher mes joues et ce fut un sourire franc que je ne pus cacher, qui étira mes pulpeuses. D’un simple hochement de tête, j’acquiesçais, incapable de répondre sans risquer de trahir la joie qui me fit frissonner. Inconsciemment, je resserrais mes doigts sur les siens et m’arrêtais juste sous l’arrêt de bus.
Comme chaque soir, la foule se pressait et battait le pavé et les bus se retrouvaient rapidement bondés. Je m’en voulais presque de devoir lui faire subir l’épreuve du trajet cahotant serré contre des inconnus, mais j’étais bien trop heureux de pouvoir la garder jalousement encore quelques heures pour me morfondre sur cette décision avare. « Quatre arrêts avant le nôtre… » lâchais-je en tentant de trouver une barre à laquelle nous attacher. A contre cœur, je lâchais sa main afin qu’elle puisse s’accrocher, et me glissais dans son dos. Mon cœur frappait comme un diable contre ma cage thoracique et j’espérais ne pas être trop proche pour qu’elle n’en soit pas témoin. Mais comme chaque soir, si les coréens s’empressaient de regagner leur foyer, il y avait parmi eux quelques loups. À l’instar de l’homme au regard insistant vers la brune qui détenait désormais mon cœur, je ne pus m’empêcher de retenir mon souffle. Le sourire en coin du dragueur enivré, il tenta un pas pour se frayer un chemin, un seul pas et je lui signifiais alors que le jeu était perdu d’avance : ma paume glissa sur la hanche de Saehee en quête d’une main que j’attrapais de nouveau. Je ceinturais sa taille de mon bras en espérant qu’il batte en retraite mais ce fut la secousse de notre arrêt qui marqua la fin de ce duel. Le sourire radieux de la coréenne me fit une fois encore louper un battement alors que nos pas nous menaient vers le bâtiment imposant de l’hôpital, et je ralentissais à mesure que la porte se rapprochait. « Ça ne devrait pas être trop long… » tentais-je de me rassurer. Mais je savais, en la guidant dans les couloirs jusqu’à l’antre des soignants, que le briefing me couterait plus que quelques minutes.
À contre cœur, je l’abandonnais dans le corridor et m’engouffrais dans la pièce ouverte où je retrouvais mon mentor et mon binôme. Je les écoutais d’une oreille distraite, j’ingurgitais les informations, le ton bienveillant et désolé de l’aîné qui se confondait en excuses de me rajouter ainsi des heures. Le main compatissante de mon binôme qui m’assurait qu’elle serait là, elle aussi pour rattraper toutes les opérations manquées… mais ce n’étaient pas les heures ou le bloc qui me serraient le cœur. Savoir que je n’avais que quelques heures, une fraction de seconde dans une vie, pour simplement profiter de celle dont mon cœur s’était éprit.
@Choi Sae Hee
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Un seul coup de téléphone… juste un appel et la faille s’était entrouverte sous mes pieds. Elle menaçait de m’engloutir alors que je refusais de descendre de mon nuage, pas maintenant, pas alors que je venais enfin de réussir à faire tomber les remparts battis depuis tant d’années. Il avait fallu apprendre à se connaître, remplir le rôle de l’ami sans faillir, jouer le rôle que je m’étais assigné sans plier. Il avait suffi d’un baiser pour tout faire basculer. Une réalité édulcorée qui s’était muée en véritable cauchemar… La colère, la rancœur et l’incompréhension s’étaient immiscés entre nous, elles avaient tentés d’ériger un mur afin de nous éloigner… en vain. J’ignorais encore si je devais me féliciter de la tournure de cette nouvelle dispute, si je devais m’estimer heureux d’avoir enfin su mettre des mots là où je n’avais pourtant pas pu… mais je me contentais de l’observer en espérant que la nuit ne s’achève pas sur une note encore amère. Puis la délivrance… à nouveau. Le sourire qui illumina son visage qui vint fendre mes lèvres par mimétisme. Soulagé et particulièrement égoïste de l’enlever ainsi à son planning sans doute déjà chargé… mais je ne parvenais à me résoudre de signer la fin de cette soirée qui avait pourtant si mal commencée. « Pas trop non. » me contentais-je de répondre. Une distance que je savais courte mais que j’avais désespérément et subitement envie de rallonger.
Sa paume embrassa à nouveau la mienne, et je dus mordre mon inférieure pour retenir le sourire idiot de venir peindre mon visage. Je découvrais, avec elle, le contact si simple de nos mains entrelacés, la douceur et la chaleur de sa peau contre la mienne. Puis ce fut une question qui détourna mon attention alors que je l’emmenais vers l’arrêt de bus. Je coulais alors vers elle un regard surpris. Sa requête n’avait rien d’insurmontable ou d’inaccessible, mais pour la première fois, je n’étais pas celui qui faisait le premier pas. Là où autrefois je me pliais et m’adaptais, j’étais à nouveau prêt à reprendre ce rôle… Mais dans ses perles luisant de malice, je trouvais un écho à ce besoin qui nous animait. Le feu vint alors lécher mes joues et ce fut un sourire franc que je ne pus cacher, qui étira mes pulpeuses. D’un simple hochement de tête, j’acquiesçais, incapable de répondre sans risquer de trahir la joie qui me fit frissonner. Inconsciemment, je resserrais mes doigts sur les siens et m’arrêtais juste sous l’arrêt de bus.
Comme chaque soir, la foule se pressait et battait le pavé et les bus se retrouvaient rapidement bondés. Je m’en voulais presque de devoir lui faire subir l’épreuve du trajet cahotant serré contre des inconnus, mais j’étais bien trop heureux de pouvoir la garder jalousement encore quelques heures pour me morfondre sur cette décision avare. « Quatre arrêts avant le nôtre… » lâchais-je en tentant de trouver une barre à laquelle nous attacher. A contre cœur, je lâchais sa main afin qu’elle puisse s’accrocher, et me glissais dans son dos. Mon cœur frappait comme un diable contre ma cage thoracique et j’espérais ne pas être trop proche pour qu’elle n’en soit pas témoin. Mais comme chaque soir, si les coréens s’empressaient de regagner leur foyer, il y avait parmi eux quelques loups. À l’instar de l’homme au regard insistant vers la brune qui détenait désormais mon cœur, je ne pus m’empêcher de retenir mon souffle. Le sourire en coin du dragueur enivré, il tenta un pas pour se frayer un chemin, un seul pas et je lui signifiais alors que le jeu était perdu d’avance : ma paume glissa sur la hanche de Saehee en quête d’une main que j’attrapais de nouveau. Je ceinturais sa taille de mon bras en espérant qu’il batte en retraite mais ce fut la secousse de notre arrêt qui marqua la fin de ce duel. Le sourire radieux de la coréenne me fit une fois encore louper un battement alors que nos pas nous menaient vers le bâtiment imposant de l’hôpital, et je ralentissais à mesure que la porte se rapprochait. « Ça ne devrait pas être trop long… » tentais-je de me rassurer. Mais je savais, en la guidant dans les couloirs jusqu’à l’antre des soignants, que le briefing me couterait plus que quelques minutes.
À contre cœur, je l’abandonnais dans le corridor et m’engouffrais dans la pièce ouverte où je retrouvais mon mentor et mon binôme. Je les écoutais d’une oreille distraite, j’ingurgitais les informations, le ton bienveillant et désolé de l’aîné qui se confondait en excuses de me rajouter ainsi des heures. Le main compatissante de mon binôme qui m’assurait qu’elle serait là, elle aussi pour rattraper toutes les opérations manquées… mais ce n’étaient pas les heures ou le bloc qui me serraient le cœur. Savoir que je n’avais que quelques heures, une fraction de seconde dans une vie, pour simplement profiter de celle dont mon cœur s’était éprit.
vmicorum.
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« Only Human » | But I'm only human, And I bleed when I fall down, I'm only human, And I crash and I break down, Your words in my head, knives in my heart, You build me up and then I fall apart, Cause i'm only human... |
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Re: The End or the beginning. Ft. Seo Joon | Mar 2 Aoû - 19:33 Citer EditerSupprimer
Tout aurait pu finir, et en temps normal, rien n'aurait provoqué cette frustration qui venait serrer un coeur bien fragile. Mais ce soir, sûrement dû à sa présence tu ne désirais pas rentrer, l'idée même de couper court à ce moment de répit ne t'enchantais pas, au contraire. Comme une nouvelle Sae Hee tu découvrais l'impatience, la déraison qui te poussait à tronquer les heures de sommeil pour une personne, pour une présence. Égoïsme ou sentiment, tu ignorais encore à quel point aimer quelqu'un te faisais sombrer dans une frustration incessante. Toujours plus, comme un enfant qui ne comprenait pas le raisonnable. La solitude. Le manque. Tout se mélangeait jusqu'à ce qu'il puisse rompre cette agonie. La joie non dissimulée tu voulais continuer la soirée, l'accompagner même pour l'attendre, l'accompagner, même juste pour tenir sa main un instant de plus.
Il ne vous en fallait pas plus pour délaisser un repas trop copieux pour deux estomacs noués. Pas plus encore pour que tu ne sentes la chaleur de sa paume contre la tienne, profitant de cette attention encore inconnue. Le regard se perdait ici et là, ne revenant sur lui que lorsque tu fus sûre. Il y avait eu tant d'obstacles pour arriver jusqu'ici que plus rien ne te semblait impossible. La timidité d'un amour partagé volant en éclat pour prendre les devants telle la personne que tu étais. Son emploi du temps, si ce n'était pas trop demandé, tu le voulais. Le tien, tu lui donnerais avec plaisir, avant même qu'il n'ait l'idée, juste pour trouver un temps compatible. Les études derrières toi, la médecine prenant tout son temps également tu voulais mettre le plus de chance de votre côté, afin de partager quelques courtes heures. Sa réaction ne te fit pas rester de marbre, mordant alors une lèvre bien trop étirée, la joie dépeinte sur un visage si fermée auparavant.
Les bruits environnant reprenant leur droit, il ne fut aucunement surprenant de voir tant de monde agglutiner, marchant les uns sur les autres dans l'espoir de rentrer au plus vite. La barre attrapée tu hochais doucement la tête dans un signe de reconnaissance, doutant que ta voix ne parvienne réellement à ses oreilles sans que tout le bus ne soit au courant. Loin de regagner ton appartement tu observais la vitre avec une attention particulière, piètre cachette pour voir son reflet. Profité d'un instant de son égard pour le contempler, observer plus que nécessaire des lèvres tentatrices, un regard qui déviait, un corps qui te surplombait. Malgré le détail que tu en faisais, l'action t'avais prise au dépourvu, un léger soubresaut te prenant alors peu habituer à quelconques touchers. Pourtant loin du désagréable c'est tes joues qui s'empourpraient, le dos venant se coller au torse du médecin à en devenir. Les battements qui semblaient écarter tout bruit venaient ils de lui, ou de ta propre cage? L'instant était passé, les portes ouvertes vos pas vous guidaient à présent vers la bâtisse énorme, illuminée dans une ville dormante. " Pas de soucis je t'attends, j'ai le droit de rentrer? Enfin dans l'hôpital? " Peu habituée de cette endroit, tu cherchais à comprendre, à ne pas faire de faux pas. Un baiser volé avant de le voir disparaître, c'est tout ce que tu tentais avant de te fondre dans un décor presque lugubre.
Les minutes défilaient mais tu restais droite, le regard fuyant, cherchant sûrement le positif pour enlever cette angoisse. Les murs clairs, cette odeur presque commune, tout en cette bâtisse te donnait le teint pâle, pourtant tu restais, attendant patiemment un homme bientôt en blouse qui perdrait la notion du temps. Le travail allait l'enlever à ta vue et le tien te rappellerait. La vie était ainsi faite, travaillant avec acharnement pour... tu ne savais pas réellement pourquoi. Des minutes en cascade qui semblaient bien trop longues avant de revoir un visage familier. Les lèvres étirées tu saluais poliment chaque personne qui sortait de cette pièce privée. Même si tu devais à l'un d'entre eux une fin de soirée spéciale, et un enlèvement de celui que tu venais de retrouver.
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@Lee seo joon
Tout aurait pu finir, et en temps normal, rien n'aurait provoqué cette frustration qui venait serrer un coeur bien fragile. Mais ce soir, sûrement dû à sa présence tu ne désirais pas rentrer, l'idée même de couper court à ce moment de répit ne t'enchantais pas, au contraire. Comme une nouvelle Sae Hee tu découvrais l'impatience, la déraison qui te poussait à tronquer les heures de sommeil pour une personne, pour une présence. Égoïsme ou sentiment, tu ignorais encore à quel point aimer quelqu'un te faisais sombrer dans une frustration incessante. Toujours plus, comme un enfant qui ne comprenait pas le raisonnable. La solitude. Le manque. Tout se mélangeait jusqu'à ce qu'il puisse rompre cette agonie. La joie non dissimulée tu voulais continuer la soirée, l'accompagner même pour l'attendre, l'accompagner, même juste pour tenir sa main un instant de plus.
Il ne vous en fallait pas plus pour délaisser un repas trop copieux pour deux estomacs noués. Pas plus encore pour que tu ne sentes la chaleur de sa paume contre la tienne, profitant de cette attention encore inconnue. Le regard se perdait ici et là, ne revenant sur lui que lorsque tu fus sûre. Il y avait eu tant d'obstacles pour arriver jusqu'ici que plus rien ne te semblait impossible. La timidité d'un amour partagé volant en éclat pour prendre les devants telle la personne que tu étais. Son emploi du temps, si ce n'était pas trop demandé, tu le voulais. Le tien, tu lui donnerais avec plaisir, avant même qu'il n'ait l'idée, juste pour trouver un temps compatible. Les études derrières toi, la médecine prenant tout son temps également tu voulais mettre le plus de chance de votre côté, afin de partager quelques courtes heures. Sa réaction ne te fit pas rester de marbre, mordant alors une lèvre bien trop étirée, la joie dépeinte sur un visage si fermée auparavant.
Les bruits environnant reprenant leur droit, il ne fut aucunement surprenant de voir tant de monde agglutiner, marchant les uns sur les autres dans l'espoir de rentrer au plus vite. La barre attrapée tu hochais doucement la tête dans un signe de reconnaissance, doutant que ta voix ne parvienne réellement à ses oreilles sans que tout le bus ne soit au courant. Loin de regagner ton appartement tu observais la vitre avec une attention particulière, piètre cachette pour voir son reflet. Profité d'un instant de son égard pour le contempler, observer plus que nécessaire des lèvres tentatrices, un regard qui déviait, un corps qui te surplombait. Malgré le détail que tu en faisais, l'action t'avais prise au dépourvu, un léger soubresaut te prenant alors peu habituer à quelconques touchers. Pourtant loin du désagréable c'est tes joues qui s'empourpraient, le dos venant se coller au torse du médecin à en devenir. Les battements qui semblaient écarter tout bruit venaient ils de lui, ou de ta propre cage? L'instant était passé, les portes ouvertes vos pas vous guidaient à présent vers la bâtisse énorme, illuminée dans une ville dormante. " Pas de soucis je t'attends, j'ai le droit de rentrer? Enfin dans l'hôpital? " Peu habituée de cette endroit, tu cherchais à comprendre, à ne pas faire de faux pas. Un baiser volé avant de le voir disparaître, c'est tout ce que tu tentais avant de te fondre dans un décor presque lugubre.
Les minutes défilaient mais tu restais droite, le regard fuyant, cherchant sûrement le positif pour enlever cette angoisse. Les murs clairs, cette odeur presque commune, tout en cette bâtisse te donnait le teint pâle, pourtant tu restais, attendant patiemment un homme bientôt en blouse qui perdrait la notion du temps. Le travail allait l'enlever à ta vue et le tien te rappellerait. La vie était ainsi faite, travaillant avec acharnement pour... tu ne savais pas réellement pourquoi. Des minutes en cascade qui semblaient bien trop longues avant de revoir un visage familier. Les lèvres étirées tu saluais poliment chaque personne qui sortait de cette pièce privée. Même si tu devais à l'un d'entre eux une fin de soirée spéciale, et un enlèvement de celui que tu venais de retrouver.
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Re: The End or the beginning. Ft. Seo Joon | Dim 28 Aoû - 22:55 Citer EditerSupprimer
J’écoutais d’une oreille peu attentive, les noms, les procédures et leurs temps impartis. J’encaissais tout sans dire mot et je tendais même les bras pour récupérer la pile de dossier qui m’incombaient désormais de connaître avant même de revêtir l’uniforme bleu. Mais je n’oubliais pas, celle qui m’attendait dans le couloir. C’était sans doute l’exercice le plus difficile qu’il m’ait été donné d’accomplir : rester concentré alors que chaque cellule, chaque parcelle de mon corps brûlaient de retourner auprès d’elle. Entrelacer mes doigts aux siens, plonger mon regard dans le sien, laisser mon sourire faire écho au sien et… goûter encore à ses lèvres au parfum sucré. J’acquiesçais et je promettais d’être à la hauteur, jusqu’à ce qu’enfin mon supérieur et mentor ne me délivre de ce rendez-vous impromptu. « Tu reviens vers quelle heure ? Que l’on revoit certains procédures ensemble… il est 21h… » souffla-t-il en regardant sa montre. « < b>Minuit ça te va ? » Mon cœur loupa un battement. « Minuit… » murmurais-je. Non ! Intérieurement, je m’écroulais de devoir à ce point écourter un moment dans lequel j’aurais pourtant aimé rester bloqué. « Hmmm… » tentais-je de glaner quelques minutes afin de trouver une parade qui aurait pu m’accorder un peu plus de temps. « Je comptais te faire réviser avant de dormir un peu, mais si ce n’est pas bon pour toi… disons… 3h ? »
Tiraillé entre le soulagement du sursis accordé et la déception de devoir malgré tout couper court à une soirée dont je n’avais même pas osé rêver, je me contentais simplement d’opiner du chef. Il me couvait alors d’un sourire chaleureux et complice, l’instar d’un père pour son fils, il me gratifiait d’une dernière moue bienveillante avant de quitter la pièce. « Tu dors ici alors ? » Emmuré dans un mutisme incontrôlé, je lui confirmais d’un signe de tête et d’une moue forcée. « Super ! À tout à l’heure dans ce cas ! » La bonne humeur de mon binôme ne su m’atteindre, et ce fut les bras encore chargés que je quittais à mon tour la pièce pour retrouver celle qui fit virevolter mon cœur par sa simple présence. « Désolé… je… c’est… ce n’était pas prévu. » lâchais-je enfin. « Je dois juste ranger tout ça dans mon casier… » ajoutais-je en désignant le monticule de dossier au creux de mes bras. Et d’un geste, je l’enjoignais à me suivre de nouveau dans les couloirs reculés de l’hôpital. Ces corridors que seul le personnel médical était autorisé à foulé et que je lui ouvrais pourtant sans que personne n’y trouve à redire. Chaque visage que je croisais m’était familier et composait cette large famille qui se relayait nuits et jours aux chevets des patients. Mais sans davantage traîner le pas, je déposais les devoirs qui m’attendraient patiemment jusqu’à ce que je daigne les relire, un à un, et je me tournais vers l’élue de mon cœur. « Qu’est-ce que tu veux faire ? »
À mon tour, je glissais ma paume dans la sienne, je nouais de nouveau nos mains et l’enjoignais à m’emboiter le pas pour fuir les lieux. Si j’aimais passer le plus clair de mon temps entre ces murs à l’odeur aseptisé, je savais que le compte à rebours était enclenché. Mais j’ignorais comment faire… je fouillais ma mémoire en quête d’une idée, de souvenirs que j’avais autrefois partagé pour y puiser de quoi occuper notre soirée… en vain. Prisonnier de relations toxiques, dépendant du bon vouloir de ces dames… je n’avais d’autres images en mémoire que celles dans lesquelles j’attendais, patiemment, docilement, entre quatre murs et caché du monde qu’elles daignent m’accorder leur attention. D’un battement de cil, je fis disparaître la douleur. Il me suffisait de baisser les yeux sur elle pour oublier. Elle avait ce pouvoir sur moi, bien avant que je n’en sois conscient, de faire fuir les ténèbres de mes blessures. Et d’un sourire, elle m’inondait d’une vague de chaleur que je ne pensais pourtant pas mériter. « Un film… ? Enfin… sauf si tu veux faire autre chose ? » Tout pour repousser l’heure de la séparation, et je rougissais déjà de nous imaginer côtes à côtes plongés dans l’obscurité d’une salle de cinéma.
@Choi Sae Hee
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Tiraillé entre le soulagement du sursis accordé et la déception de devoir malgré tout couper court à une soirée dont je n’avais même pas osé rêver, je me contentais simplement d’opiner du chef. Il me couvait alors d’un sourire chaleureux et complice, l’instar d’un père pour son fils, il me gratifiait d’une dernière moue bienveillante avant de quitter la pièce. « Tu dors ici alors ? » Emmuré dans un mutisme incontrôlé, je lui confirmais d’un signe de tête et d’une moue forcée. « Super ! À tout à l’heure dans ce cas ! » La bonne humeur de mon binôme ne su m’atteindre, et ce fut les bras encore chargés que je quittais à mon tour la pièce pour retrouver celle qui fit virevolter mon cœur par sa simple présence. « Désolé… je… c’est… ce n’était pas prévu. » lâchais-je enfin. « Je dois juste ranger tout ça dans mon casier… » ajoutais-je en désignant le monticule de dossier au creux de mes bras. Et d’un geste, je l’enjoignais à me suivre de nouveau dans les couloirs reculés de l’hôpital. Ces corridors que seul le personnel médical était autorisé à foulé et que je lui ouvrais pourtant sans que personne n’y trouve à redire. Chaque visage que je croisais m’était familier et composait cette large famille qui se relayait nuits et jours aux chevets des patients. Mais sans davantage traîner le pas, je déposais les devoirs qui m’attendraient patiemment jusqu’à ce que je daigne les relire, un à un, et je me tournais vers l’élue de mon cœur. « Qu’est-ce que tu veux faire ? »
À mon tour, je glissais ma paume dans la sienne, je nouais de nouveau nos mains et l’enjoignais à m’emboiter le pas pour fuir les lieux. Si j’aimais passer le plus clair de mon temps entre ces murs à l’odeur aseptisé, je savais que le compte à rebours était enclenché. Mais j’ignorais comment faire… je fouillais ma mémoire en quête d’une idée, de souvenirs que j’avais autrefois partagé pour y puiser de quoi occuper notre soirée… en vain. Prisonnier de relations toxiques, dépendant du bon vouloir de ces dames… je n’avais d’autres images en mémoire que celles dans lesquelles j’attendais, patiemment, docilement, entre quatre murs et caché du monde qu’elles daignent m’accorder leur attention. D’un battement de cil, je fis disparaître la douleur. Il me suffisait de baisser les yeux sur elle pour oublier. Elle avait ce pouvoir sur moi, bien avant que je n’en sois conscient, de faire fuir les ténèbres de mes blessures. Et d’un sourire, elle m’inondait d’une vague de chaleur que je ne pensais pourtant pas mériter. « Un film… ? Enfin… sauf si tu veux faire autre chose ? » Tout pour repousser l’heure de la séparation, et je rougissais déjà de nous imaginer côtes à côtes plongés dans l’obscurité d’une salle de cinéma.
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Re: The End or the beginning. Ft. Seo Joon | Mar 27 Sep - 11:20 Citer EditerSupprimer
Un bâtiment épuré pourtant loin des salons montré en couverture de magasine. Cette odeur particulière, le temps se faisait long de par la lourdeur des murs, des petits trottinements des infirmières lorsqu'on les prévenait d'un patient agité ou une urgence légère. Fort heureusement aucune goutte de sang, rien qui n'aurait pu te faire fuir. Rien qui n'aurait pu remué un estomac rempli de force à un diner particulier. Simplement une attente, quelques regards rivés vers toi. Ce n'était pas comme si tu n'en avais pas l'habitude, peu importe la raison. Positive ou négative les gens semblaient accorder une importance telle aux autres, qu'ils en oubliaient d'être discret.
C'est après de longues minutes que tu voyais cette silhouette sortir de la pièce, après une autre que tu avais salué par son statut sûrement plus haut. De toute façon la politesse était de mise dans un environnement inconnu. Le sourire ne revenant qu'en voyant sa moue gênée mais adorable revenir vers toi. "Tu veux de l'aide? Tu as l'air bien encombré. " Le caractère têtu d'une femme qui ne semblait pas accepter de rester les bras croisés tu prenais une partie des dossiers emboitant le pas à celui qui détenait maintenant ton coeur. "Tu sais que tu n'as pas à t'excuser, c'est ton travail, c'est tout à ton honneur. " Quand bien même il arriverait que la solitude soit forte, que l'envie d'être égoïste soit là, il était médecin. Les dossiers rangés les yeux se posant de nouveau sur lui tu te mis à sourire doucement les lèvres impatientes venant embrasser leurs jumelles dans un rapide geste. " Je n'ai pas d'idée précise. "
Des gestes doux, peut être maladroits de la part de ces deux adultes pris en flagrant délit d'un sentiment trop grand. Une situation peu habituelle qui te rendait nerveuse malgré l'expression calme et sereine que tu affichais. LEs pas de SeoJoon que tu suivais sans broncher te permettait de réfléchir, à la suite. Juste pour cette nuit n'ayant aucun mal à imaginer les jours défilés avec sa main dans al sienne. Un sentiment doux et rassurant prenant alors ta poitrine comme si tout ceci n'était qu'une simple suite logique. Peut être étiez vous un peu perdu, des activités, des envies qui vous prenait maintenant mais la proposition sonnait à la fois bien et faux. La réflexion d'un instant et tu souriais. " On peut faire ça une prochaine fois? J'avoue que je ne vais pas pouvoir me concentrer devant un film en sachant que tu es à côté. " Riant doucement tu n'avais encore jamais expérimenté cette excitation qui rendait ton attention légère. "J'ai une idée.. " La lèvre mordue c'est un rire mutin qui s'éleva vous emmenant proche d'un café. " On peut prendre une boisson et aller se poser dans un parc à côté. " Le chaud pouvant vous éviter d'écourter la soirée, tu imaginais sûrement ce que tu n'avais jamais pu avoir. A tord surement. Pourtant tu osais rentrer et commander une boisson pour toi ,attendant son choix pour tendre ta carte et payer le tout. Hors de question de te faire entretenir. Chacun son tour. " Tu commences à quel heure ton shift ? " La curiosité piquée au vif tu avais presque oublier qu'il avait eu cette réunion l'obligeant surement à écourter sa nuit.
" "
@Lee seo joon
Un bâtiment épuré pourtant loin des salons montré en couverture de magasine. Cette odeur particulière, le temps se faisait long de par la lourdeur des murs, des petits trottinements des infirmières lorsqu'on les prévenait d'un patient agité ou une urgence légère. Fort heureusement aucune goutte de sang, rien qui n'aurait pu te faire fuir. Rien qui n'aurait pu remué un estomac rempli de force à un diner particulier. Simplement une attente, quelques regards rivés vers toi. Ce n'était pas comme si tu n'en avais pas l'habitude, peu importe la raison. Positive ou négative les gens semblaient accorder une importance telle aux autres, qu'ils en oubliaient d'être discret.
C'est après de longues minutes que tu voyais cette silhouette sortir de la pièce, après une autre que tu avais salué par son statut sûrement plus haut. De toute façon la politesse était de mise dans un environnement inconnu. Le sourire ne revenant qu'en voyant sa moue gênée mais adorable revenir vers toi. "Tu veux de l'aide? Tu as l'air bien encombré. " Le caractère têtu d'une femme qui ne semblait pas accepter de rester les bras croisés tu prenais une partie des dossiers emboitant le pas à celui qui détenait maintenant ton coeur. "Tu sais que tu n'as pas à t'excuser, c'est ton travail, c'est tout à ton honneur. " Quand bien même il arriverait que la solitude soit forte, que l'envie d'être égoïste soit là, il était médecin. Les dossiers rangés les yeux se posant de nouveau sur lui tu te mis à sourire doucement les lèvres impatientes venant embrasser leurs jumelles dans un rapide geste. " Je n'ai pas d'idée précise. "
Des gestes doux, peut être maladroits de la part de ces deux adultes pris en flagrant délit d'un sentiment trop grand. Une situation peu habituelle qui te rendait nerveuse malgré l'expression calme et sereine que tu affichais. LEs pas de SeoJoon que tu suivais sans broncher te permettait de réfléchir, à la suite. Juste pour cette nuit n'ayant aucun mal à imaginer les jours défilés avec sa main dans al sienne. Un sentiment doux et rassurant prenant alors ta poitrine comme si tout ceci n'était qu'une simple suite logique. Peut être étiez vous un peu perdu, des activités, des envies qui vous prenait maintenant mais la proposition sonnait à la fois bien et faux. La réflexion d'un instant et tu souriais. " On peut faire ça une prochaine fois? J'avoue que je ne vais pas pouvoir me concentrer devant un film en sachant que tu es à côté. " Riant doucement tu n'avais encore jamais expérimenté cette excitation qui rendait ton attention légère. "J'ai une idée.. " La lèvre mordue c'est un rire mutin qui s'éleva vous emmenant proche d'un café. " On peut prendre une boisson et aller se poser dans un parc à côté. " Le chaud pouvant vous éviter d'écourter la soirée, tu imaginais sûrement ce que tu n'avais jamais pu avoir. A tord surement. Pourtant tu osais rentrer et commander une boisson pour toi ,attendant son choix pour tendre ta carte et payer le tout. Hors de question de te faire entretenir. Chacun son tour. " Tu commences à quel heure ton shift ? " La curiosité piquée au vif tu avais presque oublier qu'il avait eu cette réunion l'obligeant surement à écourter sa nuit.
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Re: The End or the beginning. Ft. Seo Joon | Sam 15 Oct - 23:24 Citer EditerSupprimer
Ce fut ce baiser volé, la caresse de ses lèvres sur les miennes brève mais puissante. Le rouge peignait mes joues de nouveau, à cette initiative et à l’idée évoquée de disparaître dans une salle de cinéma. J’expirais la naïveté et la maladresse par tous les pores, à l’instar d’un adolescent tâtonnant face à son premier amour de jeunesse. Mon esprit se débattait contre le vide apocalyptique qui l’étouffait, comme si simplement être à ses côtés me faisait oublier le monde entier. Il suffisait d’un sourire pour qu’elle éclipse tout autour d’elle. Du rouge, mes joues s’empourprèrent d’une teinte plus prononcée alors qu’elle avouait ce que je pensais également tout bas. Etait-il seulement possible de rester concentré sur un écran projeté alors qu’elle aurait été assise juste à côté ? « Ah… » lâchais-je bêtement. Et ce fut une nouvelle fois à elle de nous sauver. « Quoi donc ? » m’empressais-je d’ajouter. Mes pieds me portaient sans que je n’en ai conscience, et à sa proposition, je remarquais enfin le café dont nous nous approchions. D’un simple hochement de tête, je lui signifiais être partant… et au fond, peu importait ce qu’elle proposait, je ne pouvais qu’acquiescer, bien trop content de passer le plus de temps avec elle. Je l’observais pousser la porte en verre et commander avant que je ne le fasse à mon tour. Je n’eus pas le temps de plonger la main dans ma poche qu’elle avait déjà réglé nos boissons. « La prochaine fois je t’invite ! » Rien que l’évocation d’un nouveau rendez-vous me donnait l’envie irrépressible de sourire comme un idiot.
Armés de nos gobelets au liquide brun, nous retrouvions l’air frais de l’extérieur avant de partir en quête d’un parc. « Hmmm… » marmonnais-je perplexe. shift… « Je… » Les yeux rivés sur elle, j’hésitais entre répondre et risquer de me faire démasquer, ou simplement tenter l’honnêteté quitte à passer pour un ignare. « Mon shift… ? » L’anglais… cette langue que j’avais vu, lu, étudié sans pour autant ne réussir à en parler un traître mot… Et une nouvelle fois : le carmin colorait mes pommettes… une gêne alors qu’elle m’offrait la traduction d’une simplicité désarmante. « Oh… officiellement dans 6h, officieusement… » Les dossiers…. Cette pile de papier qui attendait que je ne vienne la relire et poser mes commentaires avant même de penser à ouvrir un patient. « On va dire que je commence dans 6h, mais qu’il faut que j’y sois un peu avant… » Le sourire forcé étira mes pulpeuses. « Mais on n’est pas obligés d’y penser maintenant ! »
Je resserrais mes doigts sur les siens, l’entraînant vers un parc qui paraissait désert. Au centre trônait une aire de jeu pour enfant, et dont je m’avançais vers les balançoires. Les battements de mon cœur toujours inégaux, je m’installais en sirotant quelques gorgés de ma boisson, mais l’incapacité latente à imaginer ou échanger avec Saehee refit surface. Le mutisme agrémenté d’un sourire timide alors que mon regard voguait vers le sien… ou sur le sable sous mes pieds. Le ciel d’encre était un indice suffisant pour que je la ramène chez elle… mais frappé d’égoïsme, je refusais de mettre un terme à une soirée qui avait pourtant si mal commencée. Il me fallut prendre mon courage à deux mains pour simplement saisir la sienne, un geste qui fit tressauter le muscle battant.
@Choi Sae Hee
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Ce fut ce baiser volé, la caresse de ses lèvres sur les miennes brève mais puissante. Le rouge peignait mes joues de nouveau, à cette initiative et à l’idée évoquée de disparaître dans une salle de cinéma. J’expirais la naïveté et la maladresse par tous les pores, à l’instar d’un adolescent tâtonnant face à son premier amour de jeunesse. Mon esprit se débattait contre le vide apocalyptique qui l’étouffait, comme si simplement être à ses côtés me faisait oublier le monde entier. Il suffisait d’un sourire pour qu’elle éclipse tout autour d’elle. Du rouge, mes joues s’empourprèrent d’une teinte plus prononcée alors qu’elle avouait ce que je pensais également tout bas. Etait-il seulement possible de rester concentré sur un écran projeté alors qu’elle aurait été assise juste à côté ? « Ah… » lâchais-je bêtement. Et ce fut une nouvelle fois à elle de nous sauver. « Quoi donc ? » m’empressais-je d’ajouter. Mes pieds me portaient sans que je n’en ai conscience, et à sa proposition, je remarquais enfin le café dont nous nous approchions. D’un simple hochement de tête, je lui signifiais être partant… et au fond, peu importait ce qu’elle proposait, je ne pouvais qu’acquiescer, bien trop content de passer le plus de temps avec elle. Je l’observais pousser la porte en verre et commander avant que je ne le fasse à mon tour. Je n’eus pas le temps de plonger la main dans ma poche qu’elle avait déjà réglé nos boissons. « La prochaine fois je t’invite ! » Rien que l’évocation d’un nouveau rendez-vous me donnait l’envie irrépressible de sourire comme un idiot.
Armés de nos gobelets au liquide brun, nous retrouvions l’air frais de l’extérieur avant de partir en quête d’un parc. « Hmmm… » marmonnais-je perplexe. shift… « Je… » Les yeux rivés sur elle, j’hésitais entre répondre et risquer de me faire démasquer, ou simplement tenter l’honnêteté quitte à passer pour un ignare. « Mon shift… ? » L’anglais… cette langue que j’avais vu, lu, étudié sans pour autant ne réussir à en parler un traître mot… Et une nouvelle fois : le carmin colorait mes pommettes… une gêne alors qu’elle m’offrait la traduction d’une simplicité désarmante. « Oh… officiellement dans 6h, officieusement… » Les dossiers…. Cette pile de papier qui attendait que je ne vienne la relire et poser mes commentaires avant même de penser à ouvrir un patient. « On va dire que je commence dans 6h, mais qu’il faut que j’y sois un peu avant… » Le sourire forcé étira mes pulpeuses. « Mais on n’est pas obligés d’y penser maintenant ! »
Je resserrais mes doigts sur les siens, l’entraînant vers un parc qui paraissait désert. Au centre trônait une aire de jeu pour enfant, et dont je m’avançais vers les balançoires. Les battements de mon cœur toujours inégaux, je m’installais en sirotant quelques gorgés de ma boisson, mais l’incapacité latente à imaginer ou échanger avec Saehee refit surface. Le mutisme agrémenté d’un sourire timide alors que mon regard voguait vers le sien… ou sur le sable sous mes pieds. Le ciel d’encre était un indice suffisant pour que je la ramène chez elle… mais frappé d’égoïsme, je refusais de mettre un terme à une soirée qui avait pourtant si mal commencée. Il me fallut prendre mon courage à deux mains pour simplement saisir la sienne, un geste qui fit tressauter le muscle battant.
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Re: The End or the beginning. Ft. Seo Joon | Lun 24 Oct - 21:24 Citer EditerSupprimer
Il était étrange Seo Joon. Loin des aberrations et des clichés sur les hommes. Il avait les joues qui se teintaient d'un rouge attirant, il avait ce regard qui fuyait, les maladresses dans les mots, un peu dans les gestes. Il n'était pas se prédateur que tu avais tant corrigé, ni même cet homme affirmé que tu pensais avoir devant toi. Il était ce jeune homme un peu perdu, tâtonnant pour ne pas blesser, peut être même l'avait il toujours été. Offrant de son temps à une inconnu. C'était de celui qui vous ramenait, même bourrée, sans même vous avoir toucher le bras. Un homme de confiance, qui semblait faire perdre la tête à une femme de force. L'idée badine de l'emmener, de partager un bout de chemin, un café, des mots, des regards. Cette idée là rendait la soirée toute autre, plus marquante, qu'un film qui n'aurait capté votre attention. "Si à un moment tu ne veux pas faire ce que je propose dis le moi. Je suis très mauvaise à devenir les non dits. Et très mauvaise socialement. " S'il ne l'avait pas encore constaté à votre rencontre. Il aurait très bien pu s'arrêter là. Tentant d'oublier ce qu'il venait de voir, mais aujourd'hui tu lui tendais sa boisson, un doux sourire aux lèvres, oubliant le passé, ces jours d'attente, ces moments de doutes. " Tu auras tout le temps pour m'inviter.. dans pleins d'endroits différents. " Le sourire mutin se voulait communicatif, l'idée même de multiplier les sorties semblant vous ravir.
La soirée avait débuté, et comme un sablier chaque seconde était compté, rendant celui ci plus percutant. Bien que les discussions furent d'une trivialité sans nom, tu cherchais à le comprendre, à en apprendre plus, à t'intéresser. "Ah pardon; tes horaires. Vous ne parlez pas de shift ? " Souvent les gens adoptaient la manière anglaise, plus rapide, tu avais donc pensé qu'il comprendrait, mais loin de toi l'idée de le juger. La réponse en fut que désagréable, le nez se plissant dans une moue qui traduisait l'impatience. "Mais il faut que tu dormes avant. " Hors de question de le laisser aller travailler sans sommeil. " Hm pensons y après. " Sans date fixe, sans heure fixe, juste, après.
La chaleur se partageait par un lien non anodin, une main qui venait recouvrir la tienne. Un geste qui faisait battre un organe mis bien souvent de côté. La danse était similaire, accélérant ses mouvements pour ensuite les faire retomber, doucement, presque lentement. Seo Joon était similaire, offrant à ton palpitant des répits, puis des accélérations. Une scène romantique se peignant devant vos yeux tandis que vous restiez comme deux enfants, les mains entrelacées, de son plein gré. " Je n'ai pas réellement d'expérience dans les relations amoureuses.. alors je ne dis pas que je vais être facile." Une gorgée prise pour réchauffer un corps qui semblait gérer le froid, puis une seconde inspiration. "Je compte sur toi pour me dire quand tu as quelque chose en tête. " De but en blanc, le temps compté défilant sans que rien ne puisse l'arrêter, tu voulais arrêter les quiproquo, les douleurs inutiles. " D'ailleurs si tu veux m'embrasser, fais le.. je ne me gênerai pas non plus. " Malgré l'assurance, les joues chauffaient d'une gêne nouvelle, le regard fuyant, cherchant dans le ciel un échappatoire, ou peut être du courage.
" "
@Lee seo joon
Il était étrange Seo Joon. Loin des aberrations et des clichés sur les hommes. Il avait les joues qui se teintaient d'un rouge attirant, il avait ce regard qui fuyait, les maladresses dans les mots, un peu dans les gestes. Il n'était pas se prédateur que tu avais tant corrigé, ni même cet homme affirmé que tu pensais avoir devant toi. Il était ce jeune homme un peu perdu, tâtonnant pour ne pas blesser, peut être même l'avait il toujours été. Offrant de son temps à une inconnu. C'était de celui qui vous ramenait, même bourrée, sans même vous avoir toucher le bras. Un homme de confiance, qui semblait faire perdre la tête à une femme de force. L'idée badine de l'emmener, de partager un bout de chemin, un café, des mots, des regards. Cette idée là rendait la soirée toute autre, plus marquante, qu'un film qui n'aurait capté votre attention. "Si à un moment tu ne veux pas faire ce que je propose dis le moi. Je suis très mauvaise à devenir les non dits. Et très mauvaise socialement. " S'il ne l'avait pas encore constaté à votre rencontre. Il aurait très bien pu s'arrêter là. Tentant d'oublier ce qu'il venait de voir, mais aujourd'hui tu lui tendais sa boisson, un doux sourire aux lèvres, oubliant le passé, ces jours d'attente, ces moments de doutes. " Tu auras tout le temps pour m'inviter.. dans pleins d'endroits différents. " Le sourire mutin se voulait communicatif, l'idée même de multiplier les sorties semblant vous ravir.
La soirée avait débuté, et comme un sablier chaque seconde était compté, rendant celui ci plus percutant. Bien que les discussions furent d'une trivialité sans nom, tu cherchais à le comprendre, à en apprendre plus, à t'intéresser. "Ah pardon; tes horaires. Vous ne parlez pas de shift ? " Souvent les gens adoptaient la manière anglaise, plus rapide, tu avais donc pensé qu'il comprendrait, mais loin de toi l'idée de le juger. La réponse en fut que désagréable, le nez se plissant dans une moue qui traduisait l'impatience. "Mais il faut que tu dormes avant. " Hors de question de le laisser aller travailler sans sommeil. " Hm pensons y après. " Sans date fixe, sans heure fixe, juste, après.
La chaleur se partageait par un lien non anodin, une main qui venait recouvrir la tienne. Un geste qui faisait battre un organe mis bien souvent de côté. La danse était similaire, accélérant ses mouvements pour ensuite les faire retomber, doucement, presque lentement. Seo Joon était similaire, offrant à ton palpitant des répits, puis des accélérations. Une scène romantique se peignant devant vos yeux tandis que vous restiez comme deux enfants, les mains entrelacées, de son plein gré. " Je n'ai pas réellement d'expérience dans les relations amoureuses.. alors je ne dis pas que je vais être facile." Une gorgée prise pour réchauffer un corps qui semblait gérer le froid, puis une seconde inspiration. "Je compte sur toi pour me dire quand tu as quelque chose en tête. " De but en blanc, le temps compté défilant sans que rien ne puisse l'arrêter, tu voulais arrêter les quiproquo, les douleurs inutiles. " D'ailleurs si tu veux m'embrasser, fais le.. je ne me gênerai pas non plus. " Malgré l'assurance, les joues chauffaient d'une gêne nouvelle, le regard fuyant, cherchant dans le ciel un échappatoire, ou peut être du courage.
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Re: The End or the beginning. Ft. Seo Joon | Mar 25 Oct - 21:43 Citer EditerSupprimer
La soirée avait un goût de magie et d’improbable. D’une dispute à laquelle nos chemins avaient failli se séparer définitivement, nous en étions arrivés à boire un café main dans la main, les joues rosies par la gêne et la timidité de deux jeunes adultes qui tentent de commencer une histoire pourtant déjà amorcée depuis de longues semaines. Je ne pus m’empêcher de simplement sourire alors que la remarque effleura ses lèvres. Que pouvais-je faire d’autre ? Le son de sa voix, son sourire, sa façon de marcher, la chaleur de sa paume sur la mienne… tout m’enivrait et me faisait perdre la notion du temps et de l’espace. Comment pouvais-je simplement avoir envie d’autre chose que de suivre ses pas, peu importa où ils pouvaient m’emmener ? Mais le langage me ramena un tant soit peu à la réalité… d’une conversation simple l’écho de mon travail planait au-dessus de nos têtes. « On parle plutôt de gardes chez nous. Mais ça doit avoir la même signification ? » Sourcils froncés, nez plissé, lèvres pincées, sa réaction alors que j’évoquais ma nuit d’avant garde me fit sourire de plus belle. Comment pouvais-je rester ainsi insensible à ces mimiques toutes plus mignonnes les unes que les autres ? L’intérêt et l’inquiétude qui en découlaient me réchauffait le cœur comme si jamais personne ne s’était jamais soucié de moi… Mais plutôt que d’entrer dans des détails inutiles, je préférais m’abstenir d’évoquer le principe de mon travail, des rotations et des nuits courtes ou blanches régulières qui lui incombaient. Je préférais de loin l’observer du coin de l’œil, admirer ses mèches brunes virevolter sous la brise automnale et laisser mon corps me porter vers le parc le plus proche.
Là, chacun installé sur l’assise d’une balançoire, les doigts à nouveau liés, je profitais. Du temps passé avec la crainte que le lendemain au réveil, toute cette soirée ne se dissipe comme un songe. Mes yeux voguaient entre elle et tout ce qui pouvait m’empêcher de la mirer avec insistance en même temps que je buvais mon café. Le liquide chaud et sauveur de ma nuit à venir, mais le traître qui faisait dérailler mon cœur à chaque battement. À nouveau, le son cristallin de sa voix brisa le silence. La sincérité dont elle faisait preuve me désarmait un peu plus. À chacun de ses mots, ma carapace s’effritait et tombait en lambeau. Les joues en feu, je l’écoutais sans mot. Venait-elle de lire mes pensées ? Avait-elle sondé mon esprit pour en extraire ce qui me brûlait et le dénoncer à haute voix ? Mon muscle battant semblait paralysé, ou bien cognait-il si fort qu’il me rendait sourd ? « Je… » Je peinais à déglutir, et si l’envie furieuse de suivre son conseil se faisait pressante, ce furent des éclats de voix qui interrompirent le fil de mes pensées. Un groupe de jeunes adolescents qui venaient profiter du calme de la nuit et de l’aire de jeu pour passer une soirée entre amis. Il n’en fallait pas plus pour que j’attrape la main de Saehee et l’entraîne un peu plus loin.
Je trouvais refuge près de quelques arbres, à l’abri des regards indiscrets mais pas suffisamment éloignés pour nous cacher entièrement. Je déposais le gobelet vide sur le banc juste à côté de nous et m’adossais au tronc qui se trouvait dans mon dos. Le cœur battant à tout rompre, je regardais celle pour qui je venais de jeter tous mes pseudos principes et toutes mes précautions. Avec douceur, je fis courir ma paume sur sa taille avant de la presser contre ses reins et ainsi l’attirer vers moi. « Est-ce que… » Je m’empourprais bien davantage sans ne parvenir à achever ma phrase. Je glissais ma main libre sur sa mâchoire et fis rouler la pulpe de mon pouce sur le satin de ses lèvres. Aucun son ne m’échappait si ce n’était le souffle impatient et embarrassé. Ce fut la sensation de son buste qui s’approchait du mien qui me donna l’impulsion et le courage nécessaire pour lui voler un nouveau baiser. Novice dans les relations sociales et amoureuses également, je ne savais comment demander ou annoncer mes intentions, aussi je me laissais guider par le besoin : de ressentir sa respiration se mêler à la mienne et de goûter l’ourlet de chair dont le sourire me faisait fondre.
Peu importait les visiteurs qui passaient à proximité, je plongeais avec envie sur son inférieure pour en faire ma captive, au point d’abhorrer le simple fait de reprendre mon souffle. Je me délectais de son sourire que je sentais se dessiner contre ma bouche, et j’attaquais de nouveau, désormais dépendant d’elle et de ce contact.
@Choi Sae Hee
Pseudo : Stitchy (( Elle ))
Célébrité : Park Yoo Na
Crédits : avatar: @Bambi Signa: @rossressources
Messages : 570
Âge : 28
La soirée avait un goût de magie et d’improbable. D’une dispute à laquelle nos chemins avaient failli se séparer définitivement, nous en étions arrivés à boire un café main dans la main, les joues rosies par la gêne et la timidité de deux jeunes adultes qui tentent de commencer une histoire pourtant déjà amorcée depuis de longues semaines. Je ne pus m’empêcher de simplement sourire alors que la remarque effleura ses lèvres. Que pouvais-je faire d’autre ? Le son de sa voix, son sourire, sa façon de marcher, la chaleur de sa paume sur la mienne… tout m’enivrait et me faisait perdre la notion du temps et de l’espace. Comment pouvais-je simplement avoir envie d’autre chose que de suivre ses pas, peu importa où ils pouvaient m’emmener ? Mais le langage me ramena un tant soit peu à la réalité… d’une conversation simple l’écho de mon travail planait au-dessus de nos têtes. « On parle plutôt de gardes chez nous. Mais ça doit avoir la même signification ? » Sourcils froncés, nez plissé, lèvres pincées, sa réaction alors que j’évoquais ma nuit d’avant garde me fit sourire de plus belle. Comment pouvais-je rester ainsi insensible à ces mimiques toutes plus mignonnes les unes que les autres ? L’intérêt et l’inquiétude qui en découlaient me réchauffait le cœur comme si jamais personne ne s’était jamais soucié de moi… Mais plutôt que d’entrer dans des détails inutiles, je préférais m’abstenir d’évoquer le principe de mon travail, des rotations et des nuits courtes ou blanches régulières qui lui incombaient. Je préférais de loin l’observer du coin de l’œil, admirer ses mèches brunes virevolter sous la brise automnale et laisser mon corps me porter vers le parc le plus proche.
Là, chacun installé sur l’assise d’une balançoire, les doigts à nouveau liés, je profitais. Du temps passé avec la crainte que le lendemain au réveil, toute cette soirée ne se dissipe comme un songe. Mes yeux voguaient entre elle et tout ce qui pouvait m’empêcher de la mirer avec insistance en même temps que je buvais mon café. Le liquide chaud et sauveur de ma nuit à venir, mais le traître qui faisait dérailler mon cœur à chaque battement. À nouveau, le son cristallin de sa voix brisa le silence. La sincérité dont elle faisait preuve me désarmait un peu plus. À chacun de ses mots, ma carapace s’effritait et tombait en lambeau. Les joues en feu, je l’écoutais sans mot. Venait-elle de lire mes pensées ? Avait-elle sondé mon esprit pour en extraire ce qui me brûlait et le dénoncer à haute voix ? Mon muscle battant semblait paralysé, ou bien cognait-il si fort qu’il me rendait sourd ? « Je… » Je peinais à déglutir, et si l’envie furieuse de suivre son conseil se faisait pressante, ce furent des éclats de voix qui interrompirent le fil de mes pensées. Un groupe de jeunes adolescents qui venaient profiter du calme de la nuit et de l’aire de jeu pour passer une soirée entre amis. Il n’en fallait pas plus pour que j’attrape la main de Saehee et l’entraîne un peu plus loin.
Je trouvais refuge près de quelques arbres, à l’abri des regards indiscrets mais pas suffisamment éloignés pour nous cacher entièrement. Je déposais le gobelet vide sur le banc juste à côté de nous et m’adossais au tronc qui se trouvait dans mon dos. Le cœur battant à tout rompre, je regardais celle pour qui je venais de jeter tous mes pseudos principes et toutes mes précautions. Avec douceur, je fis courir ma paume sur sa taille avant de la presser contre ses reins et ainsi l’attirer vers moi. « Est-ce que… » Je m’empourprais bien davantage sans ne parvenir à achever ma phrase. Je glissais ma main libre sur sa mâchoire et fis rouler la pulpe de mon pouce sur le satin de ses lèvres. Aucun son ne m’échappait si ce n’était le souffle impatient et embarrassé. Ce fut la sensation de son buste qui s’approchait du mien qui me donna l’impulsion et le courage nécessaire pour lui voler un nouveau baiser. Novice dans les relations sociales et amoureuses également, je ne savais comment demander ou annoncer mes intentions, aussi je me laissais guider par le besoin : de ressentir sa respiration se mêler à la mienne et de goûter l’ourlet de chair dont le sourire me faisait fondre.
Peu importait les visiteurs qui passaient à proximité, je plongeais avec envie sur son inférieure pour en faire ma captive, au point d’abhorrer le simple fait de reprendre mon souffle. Je me délectais de son sourire que je sentais se dessiner contre ma bouche, et j’attaquais de nouveau, désormais dépendant d’elle et de ce contact.
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Choi Sae Hee
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Re: The End or the beginning. Ft. Seo Joon | Lun 31 Oct - 23:25 Citer EditerSupprimer
L'improbabilité jouée sur un coup de poker et vous voilà la mise rafflée. Les jetons tous récupérés tentant d'apprendre à les dépenser. Une étape importante pour deux adultes perdus dans un monde trop grand. Les mains entrelacées mais les joues rougissant d'un toucher qui ne vous étiez pas familier. Une découverte partagée, bien que l'idée même que Seo Joon n'ait jamais eu quelqu'un ne traversait pas un seul instant ton crâne. Ignorant encore tellement de l'autre vous découvriez avec une progression lente la vie de l'homologue, comme on tournait religieusement les pages d'un livre. " Je pense .. vous avez juste des horaires très différents des boulots de base. " Voir sa nuit volée pour soigner les autres, un super pouvoir sans cape, sans la moindre parole de remerciement des autres. Une présence qui semblait naturelle et qui aujourd'hui te paraissait cruelle. L'égoïsme guidant alors l'étonnement, toi qui voulait profiter de cette journée, celle où tout avait basculé. Celle où l'envie de dormir partait au loin, l'inquiétude même du lendemain ne venant prendre sa place de reine. La nuit bercée par une ambiance à la fois si douce et si courte.
Les lèvres se collant et se décollant du gobelet pour savourer la chaleur qui se propageait dans ton corps. Boisson ou sa main, les doutes persistaient tandis que tu lançais quelques regards, furtifs, presque secrets. Tout ceci n'avait aucun sens pour toi, L'avoir prêt de toi, des sentiments qui vous mettaient d'accord. Comme un rêve un peu trop beau tu doutais. Les questions fusaient et son regard perdu venait t'inquiéter. Rester dans l'incertain vous avez attiré bien des tords, gardant une distance que personne ne voulait tandis que la vérité n'avait fait que vous rapprocher. Une raison valable pour dénoncer chaque pensée, non sans une rougeur sur les joues, sans un regard fuyant le plus discrètement possible. Non sans imaginer chaque conséquence pour chaque mot. Un vrai avocat qui défendait alors son camp tout en prenant compte de l'adversaire. Mais ici, aucun coupable; Simplement deux victimes. C'est sa voix qui te sortait de ce chamboulement venant faire palpiter un coeur encore trop fragile. Pour finalement ne rien dire, ne rien comprendre, t'éloignant souvent en lui emboîtant le pas.
L'obscurité recouvrait alors ce coin plus caché, faisant naître en toi une interrogation qui resta entre tes lèvres, le regard interrogateur sur un corps qui se calait alors sur l'arbre. Les éclats de voix auraient ils eu raison de sa détermination? La peur de se voir entouré, découvert. Des tonnes de possibilité mais une seule vraie. Une seule te menant à ce geste qui venait faire frissonner une peau sensible. La chaleur traversant alors tes membres pour venir accélérer un battement déjà soutenu. Si ses mots s'arrêtaient comme pris d'une gêne soudaine, ses gestes continuaient à rendre ton visage cramoisi, les yeux perdus dans les siens. Chaque muscle se détendait ne laissant que des frissons. Etat qui ne s'améliorait pas en plongeant dans son regard, en sentant tes lèvres perdre leur indépendance. Comme une drogue instantanée c'était avec assurance que l'ourlet de chair répondait à ses jumelles.
Une main se perdant sur son bras pour le serrer, comme ancrage dans la réalité, tu perdais peu à peu pied dans un monde qui t'était inconnu. Chaque question détenait une réponse, chaque mouvement avait un balai coordonné dans le plus grand des hasard et d'un naturel contagieux. La respiration hachée, c'était votre souffle qui se mélangeait, qui venait rebondir sur les parcelles de vos peaux. C'était ce lien entre vous, par des paumes collées au corps, ou par tes lèvres impatientes qui rendait le moment magique. La distance devenant un problème ce n'est plus sa main qui donnait le rythme mais bel et bien ton corps qui se collait à son homologue sans une réflexion. Plus encore perdue que tu ne l'avais été au début de cette soirée.
" "
@Lee seo joon
L'improbabilité jouée sur un coup de poker et vous voilà la mise rafflée. Les jetons tous récupérés tentant d'apprendre à les dépenser. Une étape importante pour deux adultes perdus dans un monde trop grand. Les mains entrelacées mais les joues rougissant d'un toucher qui ne vous étiez pas familier. Une découverte partagée, bien que l'idée même que Seo Joon n'ait jamais eu quelqu'un ne traversait pas un seul instant ton crâne. Ignorant encore tellement de l'autre vous découvriez avec une progression lente la vie de l'homologue, comme on tournait religieusement les pages d'un livre. " Je pense .. vous avez juste des horaires très différents des boulots de base. " Voir sa nuit volée pour soigner les autres, un super pouvoir sans cape, sans la moindre parole de remerciement des autres. Une présence qui semblait naturelle et qui aujourd'hui te paraissait cruelle. L'égoïsme guidant alors l'étonnement, toi qui voulait profiter de cette journée, celle où tout avait basculé. Celle où l'envie de dormir partait au loin, l'inquiétude même du lendemain ne venant prendre sa place de reine. La nuit bercée par une ambiance à la fois si douce et si courte.
Les lèvres se collant et se décollant du gobelet pour savourer la chaleur qui se propageait dans ton corps. Boisson ou sa main, les doutes persistaient tandis que tu lançais quelques regards, furtifs, presque secrets. Tout ceci n'avait aucun sens pour toi, L'avoir prêt de toi, des sentiments qui vous mettaient d'accord. Comme un rêve un peu trop beau tu doutais. Les questions fusaient et son regard perdu venait t'inquiéter. Rester dans l'incertain vous avez attiré bien des tords, gardant une distance que personne ne voulait tandis que la vérité n'avait fait que vous rapprocher. Une raison valable pour dénoncer chaque pensée, non sans une rougeur sur les joues, sans un regard fuyant le plus discrètement possible. Non sans imaginer chaque conséquence pour chaque mot. Un vrai avocat qui défendait alors son camp tout en prenant compte de l'adversaire. Mais ici, aucun coupable; Simplement deux victimes. C'est sa voix qui te sortait de ce chamboulement venant faire palpiter un coeur encore trop fragile. Pour finalement ne rien dire, ne rien comprendre, t'éloignant souvent en lui emboîtant le pas.
L'obscurité recouvrait alors ce coin plus caché, faisant naître en toi une interrogation qui resta entre tes lèvres, le regard interrogateur sur un corps qui se calait alors sur l'arbre. Les éclats de voix auraient ils eu raison de sa détermination? La peur de se voir entouré, découvert. Des tonnes de possibilité mais une seule vraie. Une seule te menant à ce geste qui venait faire frissonner une peau sensible. La chaleur traversant alors tes membres pour venir accélérer un battement déjà soutenu. Si ses mots s'arrêtaient comme pris d'une gêne soudaine, ses gestes continuaient à rendre ton visage cramoisi, les yeux perdus dans les siens. Chaque muscle se détendait ne laissant que des frissons. Etat qui ne s'améliorait pas en plongeant dans son regard, en sentant tes lèvres perdre leur indépendance. Comme une drogue instantanée c'était avec assurance que l'ourlet de chair répondait à ses jumelles.
Une main se perdant sur son bras pour le serrer, comme ancrage dans la réalité, tu perdais peu à peu pied dans un monde qui t'était inconnu. Chaque question détenait une réponse, chaque mouvement avait un balai coordonné dans le plus grand des hasard et d'un naturel contagieux. La respiration hachée, c'était votre souffle qui se mélangeait, qui venait rebondir sur les parcelles de vos peaux. C'était ce lien entre vous, par des paumes collées au corps, ou par tes lèvres impatientes qui rendait le moment magique. La distance devenant un problème ce n'est plus sa main qui donnait le rythme mais bel et bien ton corps qui se collait à son homologue sans une réflexion. Plus encore perdue que tu ne l'avais été au début de cette soirée.
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Lee Seo Joon
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Re: The End or the beginning. Ft. Seo Joon | Dim 20 Nov - 22:21 Citer EditerSupprimer
Je me découvrais une nouvelle fois l’aplomb de fondre sur ses lèvres, sans pour autant savoir d’où me venait cette témérité. Juste là, à quelques pas à peine des regards curieux, l’ivoire s’enlisait avec paresse sur son inférieure. Je ne retenais plus l’envie de goûter son sourire et me laissais consumer par une pulsion trop longtemps niée. Reléguée au rang de simple écho, ce besoin de la toucher, de la respirer me revenait avec bien plus de puissance que je ne le voulais. Une paume pressée contre ses reins, geste désespéré pour l’approcher le plus possible tandis que l’autre épousait sa mâchoire avant de fuir pour son omoplate. Je la gardais jalousement tout contre moi à mesure que je m’enivrais de son souffle. Noyé dans sa respiration, je fis céder la barrière de chair jusqu’à faire valser nos langues dans un ballet passionné. La pression de ses doigts accrochés à mon bras me donnait des frissons et m’encourageait à poursuivre égoïstement. Un rythme effréné que j’eus la plus grande peine du monde à interrompre.
Le souffle court, je plongeais alors mon regard dans le sien, de mes onyx luisants d’une concupiscence nouvelle je sondais les siens en quête d’un quelconque écho. Peu importais que j’ai pu aimer avant, j’éprouvais une toute nouvelle puissance, un torrent, une tempête qui me broyait de l’intérieur et me déchirait lorsque j’imaginais ne plus la voir, mais le calme et une sérénité hors du commun lorsqu’elle me souriait. Ce même sourire dont elle me gratifiait à cet instant. La respiration hachée, les joues empourprées, mon cœur y répondait par une autre explosion. Les secondes et les minutes s’égrenaient à une vitesse folle, ou bien était-ce seulement que le temps passait bien trop vite une fois dans ses bras ? Je redoutais l’instant où il me faudrait fuir son étreinte pour m’enterrer dans les salles climatisées de l’hôpital, aussi j’enroulais davantage mes bras autour de sa taille et me penchais jusqu’à poser mon menton sur son épaule.
J’inspirais les effluves de son parfum, l’odeur envoutante de son shampoing et de la chaleur qu’elle dégageait. J’en imprégnais mon subconscient et mémorisais même la façon dont son ventre se gonflait contre le mien à chacune de ses inspirations. Je m’octroyais ainsi de longues minutes, à simplement profiter de cette proximité pour enfin lui faire face. Une fraction de secondes seulement, à peine un regard échangé avant de m’emparer à nouveau de ses lèvres. Moins avide mais avec toujours autant d’émotions, je me délectais de son inférieure dont j’étais devenu soudain accro. Désormais insatiable d’elle, de la douceur de ses pulpeuses, de sa respiration, de son cœur qui cognait en réponse au mien, de ses paumes accrochées à mes épaules, de la sensation de ses longues mèches effleurant mes doigts… tout, absolument tout.
Je dû me faire violence pour m’éloigner un tant soit peu de ses carmines malmenées. Celles que j’avais la furieuse envie de dévorer encore et encore jusqu’à en être pleinement rassasié, mais plutôt que de perdre une soirée sans un mot, je vérifiais rapidement l’écran de mon téléphone pour me prendre un coup invisible directement dans l’estomac. Le temps me rappelait que je n’avais plus que quelques heures à peine. « Je… Je vais te ramener chez toi. » lâchais-je sans grande conviction. Si mettre fin à cette soirée était un véritable crève-cœur, je savais aussi que plus je restais dans ses bras, plus il me serait difficile de les quitter.
D’un geste tendre, je replaçais une mèche derrière son oreille, un sourire timide accroché aux lèvres. Je t’aime… la pensée était si forte que je peinais à la retenir de filtrer l’ourlet de chair. Mais je la retenais de toutes mes forces… simplement pour ne pas la faire fuir.
@Choi Sae Hee
Je me découvrais une nouvelle fois l’aplomb de fondre sur ses lèvres, sans pour autant savoir d’où me venait cette témérité. Juste là, à quelques pas à peine des regards curieux, l’ivoire s’enlisait avec paresse sur son inférieure. Je ne retenais plus l’envie de goûter son sourire et me laissais consumer par une pulsion trop longtemps niée. Reléguée au rang de simple écho, ce besoin de la toucher, de la respirer me revenait avec bien plus de puissance que je ne le voulais. Une paume pressée contre ses reins, geste désespéré pour l’approcher le plus possible tandis que l’autre épousait sa mâchoire avant de fuir pour son omoplate. Je la gardais jalousement tout contre moi à mesure que je m’enivrais de son souffle. Noyé dans sa respiration, je fis céder la barrière de chair jusqu’à faire valser nos langues dans un ballet passionné. La pression de ses doigts accrochés à mon bras me donnait des frissons et m’encourageait à poursuivre égoïstement. Un rythme effréné que j’eus la plus grande peine du monde à interrompre.
Le souffle court, je plongeais alors mon regard dans le sien, de mes onyx luisants d’une concupiscence nouvelle je sondais les siens en quête d’un quelconque écho. Peu importais que j’ai pu aimer avant, j’éprouvais une toute nouvelle puissance, un torrent, une tempête qui me broyait de l’intérieur et me déchirait lorsque j’imaginais ne plus la voir, mais le calme et une sérénité hors du commun lorsqu’elle me souriait. Ce même sourire dont elle me gratifiait à cet instant. La respiration hachée, les joues empourprées, mon cœur y répondait par une autre explosion. Les secondes et les minutes s’égrenaient à une vitesse folle, ou bien était-ce seulement que le temps passait bien trop vite une fois dans ses bras ? Je redoutais l’instant où il me faudrait fuir son étreinte pour m’enterrer dans les salles climatisées de l’hôpital, aussi j’enroulais davantage mes bras autour de sa taille et me penchais jusqu’à poser mon menton sur son épaule.
J’inspirais les effluves de son parfum, l’odeur envoutante de son shampoing et de la chaleur qu’elle dégageait. J’en imprégnais mon subconscient et mémorisais même la façon dont son ventre se gonflait contre le mien à chacune de ses inspirations. Je m’octroyais ainsi de longues minutes, à simplement profiter de cette proximité pour enfin lui faire face. Une fraction de secondes seulement, à peine un regard échangé avant de m’emparer à nouveau de ses lèvres. Moins avide mais avec toujours autant d’émotions, je me délectais de son inférieure dont j’étais devenu soudain accro. Désormais insatiable d’elle, de la douceur de ses pulpeuses, de sa respiration, de son cœur qui cognait en réponse au mien, de ses paumes accrochées à mes épaules, de la sensation de ses longues mèches effleurant mes doigts… tout, absolument tout.
Je dû me faire violence pour m’éloigner un tant soit peu de ses carmines malmenées. Celles que j’avais la furieuse envie de dévorer encore et encore jusqu’à en être pleinement rassasié, mais plutôt que de perdre une soirée sans un mot, je vérifiais rapidement l’écran de mon téléphone pour me prendre un coup invisible directement dans l’estomac. Le temps me rappelait que je n’avais plus que quelques heures à peine. « Je… Je vais te ramener chez toi. » lâchais-je sans grande conviction. Si mettre fin à cette soirée était un véritable crève-cœur, je savais aussi que plus je restais dans ses bras, plus il me serait difficile de les quitter.
D’un geste tendre, je replaçais une mèche derrière son oreille, un sourire timide accroché aux lèvres. Je t’aime… la pensée était si forte que je peinais à la retenir de filtrer l’ourlet de chair. Mais je la retenais de toutes mes forces… simplement pour ne pas la faire fuir.
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