outfit ⏤ Honnêtement, tu t'attendais à ce qu'elle t'envoie bouler quand tu lui demande de remettre tes cheveux en ordre, puisqu'elle est la cause de ta nouvelle coiffure. Tu es donc sincèrement surpris en sentant ses doigts se glisser à nouveau dans tes mèches et tu réprimes cette envie de fermer les yeux pour savourer les sensations. « Très content, tu ronronnes une fois qu'elle retire sa main. »  Tu aurais adoré que le moment dure plus longtemps mais well, toutes les bonnes choses ont une fin. Tu réussiras peut-être à la convaincre de recommencer à un autre moment.

Tu hausses nonchalamment les épaules quand elle te remercie. Tu connais des femmes qui auraient été vexées que tu ne veuilles pas étaler au monde ce que vous venez de faire, comme si tu avais honte de les avoir touchées. Décidément, les femmes sont de bien curieuses créatures...

Et elle continue de t'étonner. Honnêtement, tu n'aurais su prédire sa décision. Après les rires et les moqueries qui ont suivi sa déclaration pendant le jeu, tu aurais pu croire qu'avec son caractère elle aurait volontiers traversé la maison, tel un doigt d'honneur géant (bien que ça aille quelque peu à l'encontre de son désir de garder entre vous ce qui vient de se passer). À ses mots, tu fronces les sourcils. Trop de bruit ? Tu n'as pas particulièrement fait attention à l'élévation du volume sonore, que tu trouves toujours aussi acceptable. Pendant un bref instant, alors qu'elle insiste sur elf ait qu'elle ne veut pas que ce que vous venez de faire se sache, tu as presque envie de lui demander si elle regrette. Si elle regrette de t'avoir eu entre ses cuisses, d'avoir céder à tes propositions. « Allons-y, tu finis par dire. » Tu réprimes un petit rire en la voyant d'abord vérifier les alentours avant de s'engager dans le couloir. Tu la suis, les mains dans les poches, bien moins soucieux qu'elle de ne pas être vu. Puis voilà qu'elle attrape ta main, tu bug sur le moment avant de te laisser aller. Si tu avais été plus bold, sur le coup, tu aurais peut-être tenté d'entrelacer vos doigts.

Arrivés dehors, tu vois ta respiration créer de petits nuages blancs. La température extérieure a sacrément baissé, alors que la tienne... well, comment ne pas avoir chaud après avoir entendu les gémissements de plaisir de Minjoo, hein ?

Vous vous dirigez vers ta moto, et remarquant qu'elle tremble, ses bras enlacés autour d'elle-même, tu retires ta vestes pour la poser sur ses épaules, lui faisant profiter par tissu interposé de ta chaleur corporelle. Tu te dépêches de retirer les sécurités de ta bécane avant de tendre à Minjoo le seul casque que tu as. Prenant place, tu lui fais signe de venir s'installer derrière toi, tirant les sangles pour qu'elle puisse se tenir. « Prête ? Alors on y va ! » Et sur ces mots, tu démarres ta moto, quittant le lieu de la soirée, direction le dortoir des Silla. Si la température n'était pas aussi basse, tu aurais clairement pris ton temps pour la reconduire, mais là tu n'as pas envie qu'elle ait froid. Tu veux la sentir trembler, oui, mais pas pour cette raison.

Arrivés devant le dortoir des Silla, tu coupes le moteur et pose le pied à terre, stabilisant la moto. Et... et voilà, tu supposes. Tu l'as raccompagnée, comme elle te l'a demandé. Tu n'as pas réellement espoir qu'elle te "rende" son sous-vêtement, après tout tu n'en as pas l'utilité et ce serait un peu creepy comme move, non. Alors tu restes là, appuyé contre ton tas de métal. « Bonne nuit, ma belle. » Tu ne résistes pas à l'envie de lui adresser un petit clin d'oeil. « Ne rêve pas trop de moi cette nuit. »

outfit ⏤ Alors que tu récupères ton casque en lui souhaitant une bonne nuit, la soirée s'achevant certainement ici, tu es surpris de l'entendre dire qu'il y a un parking non loin. Un sourcil relevé, tu l'observes un instant, cherchant à comprendre... non, cherchant à vérifier que tu comprends bien ce qu'elle essaie de te dire. C'est une invitation à poursuivre la soirée avec elle, tu n'es pas en train d'halluciner, n'est-ce pas ? Avec n'importe qui d'autre, tu ne te poserais même pas la question, mais avec Minjoo ? Elle a son fonctionnement bien à elle, tu n'essaies plus d'assumer quoi que ce soit la concernant parce que tu sais qu'à un moment ou un autre tu comprendras que tu avais tort. « J'arrive, tu réponds alors simplement, n'osant trop montrer à quel point l'idée de la rejoindre à l'entrée de son dortoir te plaît. » Redémarrant ta moto, tu contournes le bâtiment à la recherche du fameux parking, avant de t'y garer.

Quand tu la rejoins, tu laisses échapper un rire bas. « Je n'avais pas particulièrement l'impression d'être exubérant mais je vais faire un effort. » Si garder ta langue en bouche et ne pas parler cinq minutes sont le prix à payer pour l'accompagner, tu le paieras avec plaisir. Tu la suis donc en silence dans les couloirs, le nez en l'air pour observer les alentours. Tu as un peu l'impression d'être le Serpentard qui entre frauduleusement chez les Serdaigles. Ouais, t'aimes bien Harry Potter.

Tu ne peux pas t'empêcher de ressentir une minuscule pointe de déception quand elle t'annonce que vous n'êtes pas là pour continuer votre soirée sur le côté olé olé de la chose, mais tu t'y attendais un peu. Sa chambre de dortoir n'est pas particulièrement l'endroit dont tu aurais rêvé pour lui faire gémir ton nom. Tu ravales un sourire amusé à son "et tu es là" qui sonne comme si tu passais juste dans les parages quand la réalité est que c'est Minjoo qui t'a demandé de la rejoindre. « Alors chillons ensemble, tu réponds doucement. » Dommage que ça n'ait pas suffit à refroidir ton envie d'elle, attisé par le contact de son corps contre le tien pendant tout le trajet en moto.

la voyant attraper ses affaires, tu te tournes pour la laisser se changer à l'abri de ton regard. Te mettre à l'aise ? C'est délicat, ça. À l'aise, dans ta chambre, c'est être en t-shirt et boxer, mais tu n'es pas sûr que la Silla apprécierait que tu sois si peu vêtu à ses côtés. Tu te contentes donc de retirer ta veste et tes chaussettes, tes chaussures ayant été abandonnée près du seuil par habitude. Tu ne regretteras jamais autant que ce soir d'avoir décidé de porter un pantalon moulant.

Tu suis le mouvement, t'installant sur son lit à côté d'elle, essayant de ne pas laisser ton regard vagabonder sur sa tenue. Tu l'as déjà vue en short et autres tenues découvrantes, mais là c'est différent et tu ne veux pas te faire chasser pour cause de regard trop gourmand. « Pas de soirées bruyantes, c'est noté, tu réponds. » La sensibilité de Minjoo aux bruits ne t'étonne presque pas. Tu mets un instant avant de comprendre que, aussi, elle n'est pas réfractaire à l'idée que tu l'invites encore.

Tu la regardes s'allonger, hésitant quant à savoir si votre moment chill consistait en ça (Minjoo qui te parle de son non amour pour les soirées bruyantes) ou si il y a une suite. Et visiblement, il y a une suite puisqu'elle tapote l'espace entre vous. Well, vous n'aurez pas couché ensemble mais vous vous serez couchés ensemble, close enough. Tu obéis donc, t'allongeant face à Minjoo tout en gardant une distance raisonnable entre vous, même si tu meurs d'envie de la rapprocher de toi. Bah. Au point où tu en es... tu es un peu trop sage depuis l'épisode de la salle de bain, elle va finir par croire que tu as complètement planté. Tu étends ton bras par-dessus les oreillers, un sourire taquin sur les lèvres. « Cuddles ? tu proposes. » Chill ou chilled, telle est la question. Après tout, ce n'est pas parce qu'elle a explicitement dit que vous n'alliez pas vous envoyer en l'air que tu ne peux pas espérer créer un minimum de contacts entre vous. L'occasion est juste trop belle que pour louper quoi que ce soit. « Et tant qu'on est dans l'instant confidences... » Les mots sortent de ta bouche avant même que tu ne te rendes compte de ce que tu es en train de faire. « Tu gardes ça pour toi, par pitié, tu commences en reprenant sa formulation, mais Khun n'est pas mon vrai prénom. » Tu pousses l'audace à venir écarter une mèche de ses cheveux qui lui tombe devant les yeux, quitte à te prendre une claque sur la main, avant de continuer. « Enfin, légalement ça l'est depuis ma majorité, mais ce n'est pas le nom que ma mère m'a choisi. » Suspense, suspense ! Tu ne quittes pas son visage des yeux, guettant ses expressions faciales. « Je m'appelle Champagne. »

outfit ⏤ Évidemment que tu n'aimes pas être un good boy, tu as passé trop d'année à soigneusement cultiver ton allure de mauvais garçon. Ceci dit, il y a toujours des exceptions. « Disons que je ne le tolère que dans certaines... situations. » Du style "quand tu as la tête entre ses cuisses et qu'elle gémit ton nom". Mais si tu dis ça à haute voix, à coup sûr tu te fais jeter dehors, alors tu gardes les lèvres closes.

Dans son lit, alors que tu lui proposes un câlin absolument platonique, tu es presque surpris de la voir se rapprocher, le rire aux lèvres. Oh. Tu t'attendais à te faire nier, qu'une distance de sécurité reste sagement posée entre vous. Tu louches légèrement devant sa proximité, ton regard glissant un instant sur ses lèvres avant que tu ne remontes à ses yeux, et si tu avais été moins bon acteur, tu te serais figé en sentant son bras sur tes hanches, ses doigts frôler le bas de ton dos alors qu'elle chipote à ton t-shirt. Grands dieux, cette femme met définitivement ton contrôle à dure épreuve. Il suffirait que l'une de ses mains se glisse sous ton vêtement, rien qu'une petite caresse... non crétin, ne pense pas à ça, t'es déjà dans un assez sale état.

Alors tu fais diversion avec ton espèce de confession. Tu aurais pu être vexé quand elle éclate de rire mais après tout, tu savais à quoi tu t'exposais en lui révélant ton prénom de naissance. Tu la regardes rire, écoutes ce son si nouveau à tes oreilles. Tu balaies ses excuses d'un petit geste de la main. « Tu comprends pourquoi j'ai fait changer mon nom dès que je l'ai pu, tu réponds avec une petite grimace connivente. » Visiblement, l'info est bien plus hilarante que tu ne le pensais vu les larmes de rire que tu vois briller dans ses yeux. Puis tu plantes complètement à ses mots. Mon Champagne. Okay. C'est bon. T'es foutu. La petite marque de possession, probablement involontaire, a signé ta fin. Tu réprimes à grand peine un gémissement torturé alors que ce simple déterminant te met le corps en feu.

Et voilà qu'elle t'achève en venant capturer tes lèvres quand tu relèves les yeux sur son visage. La main qui vient d'écarter sa mèche glisse sur sa joue, que tu caresses du bout du pouce alors que tu sens ses doigts s'agripper à tes cheveux. Tu clignes des yeux, un instant confus devant ses mots. Rester dormir ? Tu ne peux pas empêcher le pic de jalousie qui monte en toi en l'entendant dire qu'elle a des shorts de sport pour homme. À qui sont-ils ? L'idée qu'ils soient à elle ne t'effleure même pas, et tu calmes ton maelström de pensées en te disant que c'est peut-être récupéré de... heu... son père ? Ou son frère ? Il te semble qu'elle a un frère. C'est bizarre quand même comme idée, mais au moins ce n'est pas à un ex quelconque. « Où sont-ils ? tu finis par souffler. » Tu n'as pas particulièrement envie de fouiller dans ses affaires, mais tu n'as pas non plus envie de l'obliger à se lever. Alors tu attends qu'elle t'indique où prendre un short, ou qu'elle aille le chercher pour toi. Tu lui tournes le dos le temps de te débarrasser de ton pantalon pour enfiler le vêtement d'emprunt, et revenir t'installer dans le lit, peut-être un poil plus proche qu'avant. « Dis-moi ce que j'ai le droit de faire, tu murmures doucement. Si je peux poser ma main sur ta hanche, ou dans ton dos. Si je peux t'embrasser. Tout ce avec quoi tu es confortable... » Il est évident que rien de plus ne se passera ce soir, mais tu ne veux pas juste croire que vous avez passé une étape. Tu la sens encore sur ses gardes, alors tu n'as pas envie de perdre toute l'avancée de cette soirée en assumant quoi que ce soit.

T'es vraiment foutu, mec.

outfit ⏤ Elle aime t'appeler ainsi ? Ah, c'est embêtant... ça va totalement à l'encontre de l'image que tu as cultivée si soigneusement toutes ces années, et en même temps, tu ne parviens pas à le lui refuser. Tu admets que si ces mots devaient ressortir dans certaines situations... tu trouverais même ça excitant. Tu as trouvé ça excitant, alors que tu y'agenouillais entre ses cuisses.

Tu t'étrangles audiblement alors qu'elle te passe par-dessus pour aller chercher l'un de ces fameux shorts. Est-ce que le temps d'un instant tu as imaginé ce que ça ferait de sentir son corps sur le tien ? Oui. Est-ce que ça a encore aggravé ton état sous la ceinture ? Bordel de merde de méduse en boîte, oui. Tu profites qu'elle ait le dos tourné, occupée à chercher le fameux vêtement, pour te redresser et t'asseoir au bord du lit, grimaçant face à l'inconfort que tu ressens. Tu commences à te dire qu'un petit aller-retour dans la salle de bain la plus proche ne serait finalement pas une si mauvaise idée, mais Minjoo t'accueillerait-elle à nouveau dans son lit en sachant que tu reviendrais tout juste d'une session de paluchage rapide ?

Tu te changes donc rapidement, abandonnant sans remords ton pantalon moulant à même le sol avant de revenir t'installer avec Minjoo. Vraiment... toi, dans le lit d'une fille, avec l'entrejambe en pagaille, et tu ne touche à rien... tes potes seraient hilares, probablement déjà en train de composer le 911 pour suspiçion d'AVC.

Tu frissonnes en sentant sa main se faufiler à nouveau dans ton dos, caressant directement ta peau cette fois. Tu en es certain maintenant, elle veut ta mort. C'est injuste de te torturer ainsi.

Tu souris doucement en l'entendant dire que tu es autorisé à l'embrasser. Bien. Tu as hâte de pouvoir à nouveau goûter à ses lèvres. Ta main dans le bas de son dos ? C'est noté. Tu hoches légèrement la tête quand elle t'indique ses limites, à savoir le haut et l'avant de son corps. Tu admets que tu aurais volontiers continué ton exploration de son corps pour lui arracher d'autres gémissements et autres petits cris, mais vous avez déjà fait un pas de géant rien que ce soir, tu peux ravaler ta gourmandise et te montrer patient. « Soyons sincères, tu réponds dans un petit rire. Si je devais tenter de protéger quelqu'un ici, ce serait moi-même. Tu es parfaitement capable de me mettre à terre et on le sait tous les deux. » Et voilà qu'elle se colle à toi et tu ravales un gémissement désespéré en sentant ses jambes un peu trop proches des tiennes. Ça ne t'aide pas à calmer tes ardeurs, ça. Puis elle te parle de caresses et ton esprit s'égare un instant bien plus loin qu'il ne le devrait. De la torture. C'est de la torture, pure et simple. Avec un soupir, tu viens appuyer ton front contre le sien, les yeux mi-clos. « Habituellement, je t'aurais répondu que non, mais... tu recules légèrement tes hanches, tout en restant néanmoins contre elle pour le reste. Je ne suis pas loin de ruiner mon boxer, donc si tu peux éviter tout ce qui se trouve sous la ceinture, ce serait top. » Tu ne lui interdis pas, pas plus que tu ne lui caches l'effet qu'elle a sur toi.

Sur ces mots, tu viens glisser ta main dans le bas de son dos, lui dispensant de petites caresses du bout des doigts, curieux de voir sa réaction. Elle t'a autorisé à le faire, en précisant même que c'est apaisant pour elle. « Tes colocataires ne vont pas se poser de questions, en nous voyant comme ça ? »

outfit ⏤ Tu l'avais cherché, dans le parc ? Peut-être. Tu jouais encore aux têtes brûlées à l'époque, approchant Minjoo comme tu approchais n'importe quelle autre demoiselle. « Pour ma défense, j'ignorais totalement ce fait à l'époque, tu réponds dans un petit sourire doux. » Tu ignores d'où vient cette peur chez la jeune femme, mais ce n'est pas non plus la phobie la plus rare qui soit.

Comme elle l'avait dit, il semblerait qu'effectivement Minjoo apprécie les caresses dans le dos, pour preuve son petit soupir de satisfaction. Tu continues donc, variant les mouvements de tes doigts sur sa peau, cherchant la caresse ultime. Sa réponse t'arrache un petit reniflement moqueur. « Ta coloc n'a que moyennement compris le principe des dortoirs non-mixtes, on dirait. » Puis voilà qu'elle te relève le menton, un geste étrangement hot et sexy, qui ne t'aide pas des masses à garder la tête claire non plus. Tu étouffes un nouveau gémissement désespéré face à ses mots. T'es foutu. « Tu me proposes de me soulager pour ensuite m'exciter à nouveau ? C'est cruel, ça... » Tu es mi-sérieux mi-humoristique, mais l'idée est là. Tu ferais n'importe quoi pour sentir ses mains autour de ton membre, mais si c'est pour finir à nouveau dans le même état... tu penses pas être capable d'y survivre. Et tu as l'impression que tes mots la font se sentir coupable de ton état et que c'est pour ça qu'elle te le propose. Or c'est là tout ce que tu souhaitais éviter. Même la tentation de venir explorer son intimité différemment et de lui arracher de nouveaux gémissements, de la sentir orgasmer tout contre toi ne suffit pas à te convaincre de te torturer ainsi. « Ça va finir par passer, t'inquiète, tu finis par dire d'une voix étranglée. Je ne voulais pas que tu culpabilises. »

Tu continues tes petites caresses, te forçant à penser à autre chose que son corps tout contre le tien pour faire passer tes envies. « Ceci dit, si tu veux que je te touche... tu n'as qu'un mot à dire. » Tu n'auras qu'à penser à... non, pas à ta mère, c'est trop bizarre. C'est sûr que ça va te faire débander direct mais c'est juste trop chelou. Bah, tu finiras par trouver.