outfit - Il était vrai que tu n’en avais pas parlé avec le jeune homme, de cette peur que tu avais depuis ton plus jeune âge. Mais, il n’était pas non plus cette même personne à tes yeux maintenant. Tu laissais échapper un soupir puis après un rire avant de le regarder dans les yeux. « C’est sûr que pour ta défense, toucher mes cheveux sans mon autorisation n’était pas dans ta connaissance. », tu haussais un sourcil en le regardant avant de secouer la tête et de rire un peu à nouveau. Puis, ton regard était un peu plus doux, ou plutôt plus sérieux. « Quand j’étais jeune, ma maison est partie en flammes, j’en suis encore traumatisée aujourd’hui, même un simple briquet me fait peur. », tu n’aurais jamais pensé le dire, mais au moins il était au courant puisqu’il était fumeur.

« Parce que je suis le bon exemple sur ses fameux principes, là ? », tu étais bien le contraire présentement, mais tu t’en fichais du regard des autres et de tout ce qui pourrait être dit. Après tout, est-ce que tu étais en train de faire des choses trop intimes pour les pauvres petits autour de cette chambre ? Non, alors, tu t’en fichais un peu. Tu te laissais faire par la douceur de ses caresses avant que le sujet ne tombe sur sa situation à lui et qu’il venait à se plaindre que tu ne joues de nouveau avec lui et ses hormones. « Je ne culpabilise pas, je voulais simplement offrir mon aide. Mais soit, si tu ne veux pas, je ne vais pas te forcer. », tu étais bien la dernière personne à faire ça après tout. Tu venais lui faire une petite tape sur le front quand il venait à renchérir sur ta proposition pour ta propre personne et non pour lui. « Hop hop, on se retient, tu ne veux pas, alors je ne veux pas non plus sinon tu vas pleurer que je joue avec tes hormones encore une fois. », ce n’était pas dans ton intérêt non plus de te faire entendre dans ta chambre de colocation. Ta main, autrefois dans son dos, venait à remonter jusqu’à ses cheveux pour jouer avec alors que ton regard se perdait dans le sien. « Tu peux me promettre quelque chose ? , tu attendais un signe qu’il était d’accord, Ne coupe jamais tes cheveux pendant que tu es avec moi… Je les trouve beaucoup trop beau comme ça pour que je te laisse à une distance raisonnable d’une paire de ciseaux, sinon je vais cisailler la personne qui a fait la connerie. », on ne pouvait pas changer ta manière de penser. Ou plutôt la violence de tes mots sur certains points. Tu venais à te rapprocher de lui, mais tu gardais malgré tout une distance de son bassin pour le laisser tranquille et ne pas jouer avec le diable. Puis, tu venais déposer un rapide baiser contre ses lèvres, le regardant ensuite. Tu aimais bien rester dans ce calme, avec Champagne, dans ce monde que tu créais à chaque occasion pour te sentir tranquille.
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