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hwang tasyr ✎ J'aurais vécu tout c'qu'il y a à vivre.
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hwang tasyr ✎ J'aurais vécu tout c'qu'il y a à vivre. | Lun 1 Juin - 19:45 Citer EditerSupprimer
rumour has it
#DISCRET #NAÏF #INNOCENT #SOURNOIS #DÉLICAT
#INTROVERTI #ASTUCIEUX #BORNÉ #FRAGILE #SANG-CHAUD
caractère
La roulette russe tous les soirs ; la sueur qui coule aux tempes ; le souffle qui déraille ; le seul son d'un cœur en défaille pour témoin. L'antidote ou le suicide, la vie ou la léthargie. Tout n'est qu'un jeu, une partie d'échec incontrôlée qui se mouve à la chance ; tout n'est que quitte ou double et il en a toujours été ainsi.
A songer qu'il est le seul à souffrir et pourtant maître de ses maux, à croire que s'il existait un Dieu, il n'aurait été créé que pour abriter les douleurs du diable, il s'est effacé seul du courant de la vie en collectivité. A songer que tout n'arrive qu'aux autres, à se rassurer du sort de celui qui agonise de chaque pore et ce bien plus que soi, les hommes dans leur entité ont gagné son mépris. Lui et sa haine. Tasyr et sa peur viscérale de l'autre.
Enfermé dans sa bulle, inébranlable carapace aux lésions internes, il s'enfonce dans ses propres tords et réfute la vérité, refuse d'ouvrir les yeux. Il est de ces solitaires qui ne sont pourtant pas des anti-héros : leurs défauts n'attirent nullement la sympathie. Les gens se retournent sur son passage, le bousculent d'un coup d'épaule, crachent à ses pieds. Autrefois peut-être leur aurait-il fait amèrement regretter ; désormais la fuite est la seule option que sa peine et sa misèrent entrevoient. Il n'a en rien perdu de cette impulsivité qui le caractérisait, le syrien a simplement compris qu'il fallait parfois se taire et avancer pour ne plus être blessé. Pourtant sa colère est sourde, elle gronde depuis toujours et grandit un peu plus chaque jour : il sait qu'un jour, il éclatera comme la bombe humaine qu'il est, et laissera sa trace à jamais.
Son corps maigre n'assure ni sa poigne, ni même sa force. Le venin a toujours été plus puissant que la morsure. Acculé, pris au piège par une vie ingrate, il saute à la gorge du plus faible pour compenser la frustration de ne plus pouvoir se défendre. Sa ruse est son arme, sa discrétion sa marque personnelle. Il souffre de bien trop de choses pour le vivre seul. Les marques sur ses bras, le sang sur les lames et les larmes sur ses joues sont de trop maigres moyens d'extériorisation. Pour crier un passé insupportable, un corps en dérive, un coeur en plein naufrage, un avenir en cendre.
Qu'importe ses proches, la tendresse qu'il leur offre dans leurs rares moments de complicité. Qu'importe l'innocence qui bercent ses rêves le soir, ce monsieur rouge et barbu qu'il attend toute l'année et ne vient jamais à décembre, qu'importe la chaleur des bras qui l'enlacent. Qu'importe les rires faux qu'il annonce pour évaporer les soupçons de son malaise et sa lutte intérieure. Qu'importe sa fragilité presque féminine, sa jalousie maladive, ses manières hautaines, ses secrets empoisonnés, son perfectionnisme insupportable. Qu'importe si, derrière son arrogance et ses grands airs, il est cet enfant qui désire le câlin, qui refuse de partager, qui boude pour un rien, qui aime avec passion, qui débat avec vigueur et qui cherche à faire de ses proches les êtres les plus heureux et indestructibles qui soient. Qu'importe qu'il soit difficile à cerner, qu'il n'assume pas ses choix, qu'il n'assume pas d'aimer, qu'importe qu'il s'appelle Tasyr. La vie, il aura au moins eu le mérite de l'avoir essayée, ce gros bébé.
t'as compris l'jeu petit merdeux ? C'est la roulette, tu choisis pas
Ah ouais ? Tu crois ça ? Et bah écoute, je sais pas pour toi, mais pour moi ce sera : La tête haute, un poing sur la table et l'autre en l'air ; fais-moi confiance avant de finir six pieds sous terre
Tu seras schizo ou bipolaire, trop fragile, suicidaire. Tyrannique, incurable, repoussant, pas regardable . Tu seras sadique, narcissique, voyeur ou pervers, égocentrique. Destructeur, dépressif, obsessionnel compulsif ; Tu seras damné, condamné, étendu sur la chaussée. Déformé, mal branlé, démoli et trois fois rejeté.
Ah ouais ? Tu crois ça ? Et bah écoute, je sais pas pour toi, mais pour moi ce sera : La tête haute, les couilles sur la table, le poing en l'air ; fais-moi confiance avant de finir six pieds sous terre . J'aurai vécu tout ce qu'il y a à vivre et j'aurai fait tout ce que je peux faire ! Tenté tout ce qu'il y à tenter, et surtout :
on m'aura aimé.
POUR UN PERSONNAGE INVENTÉ :
▲▼NOM PRENOM ( PSEUDO, GROUPE) ✎ pseudo personnage
POUR UN PV/SCÉNARIO PRIS :
▲▼NOM PRENOM ( PSEUDO, GROUPE) ✎ pseudo personnage
hwang "armani" tasyr
aka Ahn Hwang Byeol Armani Tasyr (pour les putain d'intimes )
CARTE D'IDENTITÉ DATE + ÂGE : il est né à Damas le 11 novembre 1995, et a aujourd'hui dix-neuf ans. ORIENTATION + STATUT : hétérosexuel perturbé, il se réserve pour un homme dont il est amoureux, qui lui ressemble bien trop. Pur narcissisme ? MÉTIER : escort boy pour dames âgées, il pose des limites précises et refuse un cadre plus intime qu'un restaurant par peur d'être forcé à franchir le pas. TU VEUX T'INVESTIR ? : en tant que citoyen seulement. |
rumour has it
« Tu vois le gamin qui sort tous les soirs à 21h ? Il paraît qu'on l'a déjà vu dormir sous les ponts mais qu'il s'obstine à refuser de l'aide. + Après tout, c'est normal, tout le monde sait qu'il est masochiste, et que c'est les seuls moments où il peut se charcuter sans qu'une veille ne lui propose de manger la soupe chez elle. + Enfin, il devrait quand même accepter parfois, t'as vu comme il est maigre ? Ça cache sûrement des traces d'anorexie.. + A mon avis, il est juste super mal dans sa peau. Ça se voit, et puis, moi aussi, si j'avais autant de cicatrices que lui, je serais pas fier de moi quoi. + N'empêche que sur lui, ça bitche dans tous les coins.. Y'a pas grand monde qui l'aime ce mec ! + Ouais bah si les mecs l'aiment pas, il reste toujours les chiens ahah ! On dit qu'il nourrit toujours la meute errante du quartier avant lui-même. Oui oui, comme les alcoolos. + Les mecs ? Pourquoi les mecs ? Il est gay ? + Il paraît ouais. Mais il a des goûts de luxe le petit. En même temps tu me diras, les gros porcs c'est le truc de personne, et encore moins d'un musulman ahah !! »
caractère
La roulette russe tous les soirs ; la sueur qui coule aux tempes ; le souffle qui déraille ; le seul son d'un cœur en défaille pour témoin. L'antidote ou le suicide, la vie ou la léthargie. Tout n'est qu'un jeu, une partie d'échec incontrôlée qui se mouve à la chance ; tout n'est que quitte ou double et il en a toujours été ainsi.
A songer qu'il est le seul à souffrir et pourtant maître de ses maux, à croire que s'il existait un Dieu, il n'aurait été créé que pour abriter les douleurs du diable, il s'est effacé seul du courant de la vie en collectivité. A songer que tout n'arrive qu'aux autres, à se rassurer du sort de celui qui agonise de chaque pore et ce bien plus que soi, les hommes dans leur entité ont gagné son mépris. Lui et sa haine. Tasyr et sa peur viscérale de l'autre.
Enfermé dans sa bulle, inébranlable carapace aux lésions internes, il s'enfonce dans ses propres tords et réfute la vérité, refuse d'ouvrir les yeux. Il est de ces solitaires qui ne sont pourtant pas des anti-héros : leurs défauts n'attirent nullement la sympathie. Les gens se retournent sur son passage, le bousculent d'un coup d'épaule, crachent à ses pieds. Autrefois peut-être leur aurait-il fait amèrement regretter ; désormais la fuite est la seule option que sa peine et sa misèrent entrevoient. Il n'a en rien perdu de cette impulsivité qui le caractérisait, le syrien a simplement compris qu'il fallait parfois se taire et avancer pour ne plus être blessé. Pourtant sa colère est sourde, elle gronde depuis toujours et grandit un peu plus chaque jour : il sait qu'un jour, il éclatera comme la bombe humaine qu'il est, et laissera sa trace à jamais.
Son corps maigre n'assure ni sa poigne, ni même sa force. Le venin a toujours été plus puissant que la morsure. Acculé, pris au piège par une vie ingrate, il saute à la gorge du plus faible pour compenser la frustration de ne plus pouvoir se défendre. Sa ruse est son arme, sa discrétion sa marque personnelle. Il souffre de bien trop de choses pour le vivre seul. Les marques sur ses bras, le sang sur les lames et les larmes sur ses joues sont de trop maigres moyens d'extériorisation. Pour crier un passé insupportable, un corps en dérive, un coeur en plein naufrage, un avenir en cendre.
Qu'importe ses proches, la tendresse qu'il leur offre dans leurs rares moments de complicité. Qu'importe l'innocence qui bercent ses rêves le soir, ce monsieur rouge et barbu qu'il attend toute l'année et ne vient jamais à décembre, qu'importe la chaleur des bras qui l'enlacent. Qu'importe les rires faux qu'il annonce pour évaporer les soupçons de son malaise et sa lutte intérieure. Qu'importe sa fragilité presque féminine, sa jalousie maladive, ses manières hautaines, ses secrets empoisonnés, son perfectionnisme insupportable. Qu'importe si, derrière son arrogance et ses grands airs, il est cet enfant qui désire le câlin, qui refuse de partager, qui boude pour un rien, qui aime avec passion, qui débat avec vigueur et qui cherche à faire de ses proches les êtres les plus heureux et indestructibles qui soient. Qu'importe qu'il soit difficile à cerner, qu'il n'assume pas ses choix, qu'il n'assume pas d'aimer, qu'importe qu'il s'appelle Tasyr. La vie, il aura au moins eu le mérite de l'avoir essayée, ce gros bébé.
One upon a time
- Syrie:
- Fidèlement aux coutumes, malgré ses yeux en amande, la mère de Tasyr a toujours porté le voile. Le père de l'enfant, quant à lui, est de ces personnes que l'on considère comme lâches de définition ; la lâcheté sert parfois à sauver des vies. Tasyr, le petit homme à la peau pâle, est né en Syrie et, si l'on lui avait posé la question quelques années auparavant, il aurait répondu vouloir y vivre jusqu'à sa mort.
Originaires de l'archipel de Jeju, Mi Ran vit avec de lourdes origines syriennes. Ses parents la considèrent comme une métisse, mais tous la dénominent comme bâtarde. C'est après avoir rencontré l'amour, durant ses études, que le couple décide de s'installer à Damas. Tasyr y est né.
Il est souvent à l'écart : trop différent pour être apprécié, trop humain pour rester impassible. Beaucoup sont bridés, mais bien peu ont la peau aussi pâle que la sienne ; il devient le loup auquel on jette la pierre. Tasyr s'enferme dans sa chambre, dans sa bulle, dans son monde et ses études. Intelligent et vif d'esprit, la maîtresse dit qu'il a les capacités pour briller, mais lui craint de se démarquer, et le rejet. Sa mère l'exaspère, bien trop autoritaire pour un garçonnet mal dans sa peau. Elle déraille bien souvent, mais se trouve être la seule à se préoccuper de son avenir pourtant : le paternel s'est enfui à la première occasion. Le mal du pays. Mi Ran désire le voir avocat, ou policier ; certainement pas mafieu d'une Italie malfamée. Elle le confine dans des rêves en lesquels elle le force à croire. Après tout, le gouvernement, c'est la future carrière numéro un.
Tasyr n'a pas d'ambitions ou de rêves qui lui sont propres. Il est comme un oiseau à qui l'on aurait brûlé les ailes. Il veut tout : « a big house, big cars and big rings », mais n'aspire à rien de plus que des fantasmes adolescents. « He doesn't have any big dreams ». Il ne rechigne pas. Il ne vivra pas pour lui, mais rendra au moins sa mère fière. Il étudie, remonte ses lunettes sur l'arrête de son nez, fréquente la bibliothèque. Il faut écouter maman, il n'est encore qu'un enfant. Il ne pourra prendre les décisions qu'au départ de la maison.
Le syrien ne comprend pas ce qui l'entoure : après tout, à son âge, il ne s'est jamais intéressé à la politique. Il ne comprend pas ces gens qui donnent jusqu'à leur vie pour une cause, et pourtant, les écrans et les radios ne parlent que de ça. L'atmosphère et le monde lui-même semble lourd en ce 15 mars 2011. Les gens sortent, crient. C'est la guerre en Syrie.
L'enfant est intelligent, mais ses idées suintent de naïveté. Il ne cherche pas à savoir pourquoi les protestations sont si violentes, pourquoi les partis politiques défilent et se mettent à nu, pourquoi l'armée est présente à chaque coin de rue. Il s'arme de sa caméra et s'enfonce dans la rue en ignorant les débris de verre et de béton, les blessés qui jonchent le sol. Il aimerait être sourd et ne plus les entendre geindre ; aveugle et ne plus les voir. Il trouve le courage de courir. Il s'apprête à envoyer à l'ONU les témoignages de cette injustice.
Ses bras, attachés derrière une chaise, renforce le soulèvement de son torse juvénile et imberbe à chaque respiration. Il ressent et vit le malaise, le sang qui souille sa peau et s'écoule au sol avec aisance. Il n'a pas été assez prudent, les ennemis ont repéré l'enfant. Il sert d'exemple à ceux qui ne se soumettent, mais soumettent à quoi ou à qui ? Il n'a jamais su, compris. Sa propre caméra enregistre ses cris avant de se braquer sur les corps égorgés de deux de ses connaissances. Kabyle est laid quand il sourit. Il tente de fermer les yeux mais cède face à l'autorité. Il voit et ressent des choses qu'il n'aurait jamais du connaître. Il aimerait être mort. Il n'a que quinze ans, mais le poignard s'en moque et déchire sa chair. Hors Tasyr ne leur en veut pas : il a compris. Lui aussi aurait poignardé un adolescent sans hésitation si l'on avait pointé quelques famas sur ses tempes. C'est la guerre en Syrie.
Tasyr ne sait pas comment il a fait pour se retrouver là. Il ne sait pas non plus comment il s'en est échappé. L’hélicoptère le conduit à l’hôpital, mais il n'est pas même sûr de vouloir qu'on le soigne. Il en a trop vu, trop entendu. Tasyr ne dit pas un mot. Il aurait arrêté sa respiration s'il n'était pas aussi lâche. Il ne sait pas ce qu'on fait de lui, ce qui l'attend, et il s'en moque. Il se moque de tout. Les hématomes parsèment sa peau, les cicatrices l'enlaidissent. Il lui faudra supporter ceci le reste de sa vie. Un enfant avec des problèmes d'adulte. « He doesn't have any big dreams ».
A nouveau des tirs. Il s'est fait à cette routine; il sait que son pays est en guerre. Tasyr a perdu sa mère voilà quatre mois de cela, en 2013. Il ne va plus à l'école, il s'engage dans des groupes de résistances syriens. Il brûle les voitures avec les siens, ceux qui sont orphelins. Que peut-il faire de plus que quérir l'attention en criant du haut du capot ? Il se sent seul, et il en souffre. Sa peau est blanche, mais elle est laide.
Fin juillet, il ne comprend pas. Il est embarqué. Mais il s'y fait : voilà près de trois ans qu'il ne comprends plus. Il reconnaît cet homme qui a fuit au début de sa vie, il y a une dizaines d'années, et le juge d'un regard de chien enragé, l'accusant silencieusement de tous ses malheurs. C'est l'anniversaire de la mort de sa mère, ce même jour. Son père est revenu, il a pris des risques pour lui, pour lui épargner la mort. Il ne l'a jamais autant haït, lui qui aurait préféré finir sa vie.
Il a du mal à s'adapter à la vie asiatique. Il ne parle pas, ne sort pas, et ce pendant un mois entier. Son père l'a sorti de ce mauvais pas, n'a pas été remercié. Tasyr a repris les études, pour la mémoire de sa mère. C'est un élève excellent, mais il manque d'ambition. Il s'en moque, il travaillera au gouvernement. Il vit confortablement, s'il ne rêve pas, personne ne lui dit rien. Il mène une double vie, il cherche constamment à se détruire pour se rappeler de l'adrénaline de son pays d'origine. Il a le mal de la Corée. Tous ces gens calmes et carrés. Derrière sa moyenne digne d'un prodige se cache un Tasyr sur lequel les avis mitigent. Trop angélique et blessé pour être normal. Trop muet pour être banal. Trop enragé pour être jovial.
Sa mère portait le voile malgré ses yeux en amande. Ils pétillaient d'un éclat malicieux, Tasyr s'en souvient encore. Son père est de ceux qui sont lâches de naissance, mais qui sauvent des vies. Hors parfois, on préfère ne plus avoir à affronter l'avenir. Tasyr, syrien, a connu le mal et la souffrance, il baisse la tête. Mais il croit secrètement aux dictons. Lorsque l'on touche le fond, on remonte plus vite et plus fort.
- Icare:
- Travailleur acharné et compulsif, le garçon n'a mis que peu de temps à obtenir sa place à Yonsei. Cet établissement aux règles revisitées, ces sponsors et cette effervescence qui de toute évidence ne semblaient pas pour lui. Pas pour les faibles et les blessés, par pour ceux qui ne s'inscrivent pas dans la banalité de l'adolescence. Il en fut heureux. Heureux de pouvoir goûter à la normalité, d'approcher des gens simples, de connaître l'amitié et le soutien. Intégré chez les sango comme maknae insupportable mais attachant, il rencontra ceux qui lui montrèrent de nouvelles couleurs, de nouvelles addictions. L'amour sous toutes ses formes.
Mais Icare est insatiable. On dit qu'on ne touche le fond que pour mieux rebondir, et Tasyr aurait pu le prouver, en faire sa force et son combat. Mais la réalité est différence : on ne s'approche du soleil que pour se brûler les ailes et retomber dans les entrailles de la peur et du désespoir. Ce déclic a été inconscient : les nuits de plus en plus courtes, le corps vendu à la science, le sang en effusion, le besoin viscéral d'infliger ce qu'il a subit, de débarrasser son cœur et son corps du pêché. D'extraire cette infamie lancinante et douloureuse qu'est l'amour pour un homme lorsque l'on entrevoit sa vie que droite et pure.
Mais il était son seul Desyr, son soleil et sa fin.
- One day when you're big and strong:
- Il aurait pu éviter la fin, c'était certain. S'il avait été au paroxysme de son égoïsme, il aurait suffoqué moins longtemps. Tasyr a rencontré une femme. Pas celles qui se mettent à nues pour une partie de jambes en l'air, quoique. Plutôt celles qui jurent et crachent comme des hommes, qui brandissent le poing pour un oui ou pour un non, et qui frappent avec leur choppe de bière. Qu'il a pu la haïr, avec ses grands airs et ses cheveux oxydés. Qu'il a pu la désirer morte, ce jour où elle l'a sauvé. Enchaîné par sa gratitude, par ses dettes et son bon sens, il est devenu son chien, son garde du corps et son homme à tout faire, son bras droit. Ses affaires de drogue, de cartel l'ont éloigné de l'innocence qu'il lui restait. Il est devenu son confident.
Elle était son amie la plus chère.
Elle dévorait son amour pour les autres, elle l'éloignait de l'humanité qu'il lui restait, elle faisait de lui le montre qu'elle était, elle le façonnait à son image, ce garçon fragile et perdu qui jouait jusqu'à présent le caïd des bacs à sable. Elle désirait mourir, de toutes façons.
A-t-il eu tord de l'aider à partir, de pointer sur elle l'arme qu'elle lui avait offert, d'appuyer sur la détente ? De ne pas s'en sentir coupable, mais d'être ravagé par la tristesse ?
Même décédée, elle aura emporté le soupçon de naïveté et d'enfantillage qu'il lui restait. Brisé l'homme bien qu'il aurait pu être. Endetté, sans toit, amaigri et chagriné, Tasyr ressemble à ses chiens errants sans âme, aux côtes saillantes. Plus d'amis. Plus d'amour. Plus de rêves. Plus de famille. Plus d'école, plus d'honneur, plus de fierté. Plus d'espoir, de combativité. Effondré, vidé, hanté. C'est sa vie d'aujourd'hui, déambuler en oubliant de respirer, de manger ou de regarder dans les yeux. Il a pourtant des gens qui sont encore là, qui se préoccupent de lui et le soutiennent, mais il a l'impression de les perdre un peu plus chaque jour.
Pas parce qu'il n'en veut plus, pas parce qu'il ne les aime plus, pas parce qu'il ne peut pas. Juste parce qu'il s'en sent indigne.
Icare, brûlé. L'espoir, oublié. Mais la vie suit son chemin et fait grandir les hommes, renouvelant le cycle infernal. Alors il suffit d'ouvrir les yeux, et de retrouver cette boîte son sous lit. De dépoussiérer, et de se rappeler que peu importe à quel point on souffre, si l'on se donne la peine d'aller mieux, on ne sera jamais seul.
on m'aura aimé.
Luan C'est moi :DD je reboot pour pouvoir m'y retrouver, j'ai aussi moins le temps qu'avant alors forcément vous me verrez un peu plus rarement.. Mais j'aime mon Taz plus que tout alors je le mets juste à jour au niveau de la fiche aussi le code du bottin est déjà rempli alors bon. |
▲▼
- Code:
[url=http://LIENVERSTONPROFIL][b]▲[/b][/url]▼ <taken>NOM PRENOM ( PSEUDO, GROUPE)</taken> ✎ pseudo personnage
POUR UN PV/SCÉNARIO PRIS :
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- Code:
[url=http://LIENVERSTONPROFIL][b]▲[/b][/url][url=http://LIENVERSLEPVPRIS]▼[/url] <taken>NOM PRENOM ( PSEUDO, GROUPE)</taken> ✎ pseudo personnage
MADE BY LIGHTLESS.TCHI
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Re: hwang tasyr ✎ J'aurais vécu tout c'qu'il y a à vivre. | Lun 1 Juin - 19:46 Citer EditerSupprimer
J'VOUS AI TOUS TROLL BANDE DE BOLOSS HAHAHA.
surtout toi moncul parce que je sais que tu la voulais cette place.
surtout toi moncul parce que je sais que tu la voulais cette place.
premier dans son coeur, premier sur sa fiche de liens, téléphone, ask, gsn, profil et maintenant sur sa fiche. J'me rattrape par rapport à l'ancienne ou j'avais vraiment pas assuré MAIS BREF. enfaite je sais même pas quoi dire t'as vu, je voulais être tout en haut pour me la raconter mais maintenant que j'me retrouve sur le fait accompli bah ... j'ai pas les mots. C'est ce rose associé à Tasyr pouarf, ça me rend toute chose et ça frétille dans mon pantalon, tu visualise aqualand ? et bien voilà c'est exactement ça.
continuons de faire l'amour pas la guerre, j'veux une équipe de foot, donc pleiiiins d'enfants alors vas te faire poser un vagin stp quoi que non enfaite y'a assez de mon super neveu :04: sinon hm ... vendredi j'vais à un barbecue et ça tu vois c'est la super phrase pour broder j'vais me mettre en robe parce qu'il va faire 33 degrés stp iutreofdz ( dewei en robe .. faudrait que je teste un jour tien ça pourrait être fun 8D ) et puis sinon revenons à nos moutons.
Dewei aime Tasyr, Tasyr aime Dewei, je ne t'ai même pas dis qu'on gardait notre lien parce que c'est une évidence vois-tu, donc j'veux garder ma première place sur ta fiche de liens aussi et voilà. Fais toi tatouer "propriété privée d'un noiche" sur ta deuxième fesse toplais histoire que tout le monde sache vraiment que le Desyr gouvernera un jour, un jour très proche d'ailleurs faut que je réponde à notre rp d'ailleurs j'vais le faire ce soir vasy j'suis motivée mais avant j'vais aller manger mes coquillettes voilà.
continuons de faire l'amour pas la guerre, j'veux une équipe de foot, donc pleiiiins d'enfants alors vas te faire poser un vagin stp quoi que non enfaite y'a assez de mon super neveu :04: sinon hm ... vendredi j'vais à un barbecue et ça tu vois c'est la super phrase pour broder j'vais me mettre en robe parce qu'il va faire 33 degrés stp iutreofdz ( dewei en robe .. faudrait que je teste un jour tien ça pourrait être fun 8D ) et puis sinon revenons à nos moutons.
Dewei aime Tasyr, Tasyr aime Dewei, je ne t'ai même pas dis qu'on gardait notre lien parce que c'est une évidence vois-tu, donc j'veux garder ma première place sur ta fiche de liens aussi et voilà. Fais toi tatouer "propriété privée d'un noiche" sur ta deuxième fesse toplais histoire que tout le monde sache vraiment que le Desyr gouvernera un jour, un jour très proche d'ailleurs faut que je réponde à notre rp d'ailleurs j'vais le faire ce soir vasy j'suis motivée mais avant j'vais aller manger mes coquillettes voilà.
je t'aime, bzons.
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Re: hwang tasyr ✎ J'aurais vécu tout c'qu'il y a à vivre. | Lun 1 Juin - 19:50 Citer EditerSupprimer
kengkenrg
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Re: hwang tasyr ✎ J'aurais vécu tout c'qu'il y a à vivre. | Lun 1 Juin - 19:58 Citer EditerSupprimer
re petit coeur
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Re: hwang tasyr ✎ J'aurais vécu tout c'qu'il y a à vivre. | Lun 1 Juin - 20:03 Citer EditerSupprimer
trop de craquantitude
Jeon Min Ju
★★★★★ LEGENDARY SHAKER (MODO)
Pseudo : kerushirei / she.
Célébrité : jeon jimin (miso).
Crédits : little liars (ava) & me (signa).
Messages : 11796
Âge : 24
Re: hwang tasyr ✎ J'aurais vécu tout c'qu'il y a à vivre. | Lun 1 Juin - 20:06 Citer EditerSupprimer
Taz
________________________________
graine de rockstar
won't pretend to be someone i'm not
i’ll be stayingtrue
to myself
i’ll be staying
to myself
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Re: hwang tasyr ✎ J'aurais vécu tout c'qu'il y a à vivre. | Lun 1 Juin - 20:08 Citer EditerSupprimer
(aa) même moi je suis là t'as vu
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Re: hwang tasyr ✎ J'aurais vécu tout c'qu'il y a à vivre. | Lun 1 Juin - 20:09 Citer EditerSupprimer
arabo
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Re: hwang tasyr ✎ J'aurais vécu tout c'qu'il y a à vivre. | Lun 1 Juin - 20:19 Citer EditerSupprimer
tu as mis "armani" ça me rend toute chose
re bienvenue et courage pour ce reboot de la mort que tue
re bienvenue et courage pour ce reboot de la mort que tue
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Re: hwang tasyr ✎ J'aurais vécu tout c'qu'il y a à vivre. | Lun 1 Juin - 21:56 Citer EditerSupprimer
han mon disciple, mon canari armani, bebinou courage pour ce reboot, choute. (c'est MAL de poster une fiche vide, pense un peu à ces pauvres moldus qui se crèvent les yeux parce qu'ils ont envie de lire tu mérites le martinet, duh)
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