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MihaBae + There's no trust, until I drown into your eyes
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Re: MihaBae + There's no trust, until I drown into your eyes | Lun 27 Juil - 17:18 Citer EditerSupprimer
Miharu. Son prénom sonne aux oreilles de la jeune femme avec une douceur qui l’attendri. Miharu alors … Elle plisse son nez de façon malicieuse et lui murmure tout bas d’un air amusé « J’ai gagné … » elle s’assoit alors en tailleurs en face de lui et passe ses doigts fins dans ses longs cheveux noir ébène qu’elle libère de son élastique. Elle s’ébouriffe sa tignasse et secoue la tête pour que ses cheveux tombent éparse le long de ses épaules. Ils contrastent avec la blancheur de son visage qu’ils encadrent délicatement. Le rose de ses lèvres ressort. Elle qui les mordille sans casse, de stress, de peur de mal faire. Mais elle sourit, toujours, dévoilant ses dents blanches sur un sourire malicieux. « J’avais parié avec moi-même que tu étais d’origine Japonaise. » Ses yeux brillant fouillent le corps du japonais à la recherche de réponses à ses questions. Comment l’aider ? Dans les gestes de Bae, pour ceux qui la connaissent vraiment, on pouvait noter une certaine retenue. Une gêne qu’elle ne voulait pas montrer. La peur de mal faire peut-être ? Et puis l’inconnu, cette sensation nouvelle que d’être en face de ce jeune homme qu’elle ne connaissait pas. Quel âge avait-il ? D’où venait-il ? Que faisait-il en Corée ? Son accent était adorable et pourtant elle n’aurait pas parié tout de suite qu’il soit étranger. Si ce n’est son faciès qu’elle avait eu le temps de détailler. Elle continuait de lui sourire, c’était naturelle chez elle, fut un temps tout du moins … aujourd’hui ses sourires se faisaient rare, autant que ses éclats de rire, autant que ces moments intense de pur bonheur. Elle frotte son mollet distraitement, pour se donner contenance et l’écoute lui parler doucement. Ça la rassure de savoir qu’il veut rester ici pour cette nuit. Elle ne se voyait pas le renvoyer chez lui, qu’importe où il habite, qu’importe si le taxi lui semble sérieux, et s’il parait assez en forme pour marcher. Elle sait que les crises de manque ne se passe pas en un claquement de doigts … D’ailleurs Kan lui a répondu, et elle lit rapidement sa réponse " oblige le à rester coucher, donne lui de l'eau quand il a soif. Il va avoir froid, chaud, ça va faire mal. Il doit dégager la drogue de son corps, faut attendre. Il va peut-être devenir violent ou alors s'endormir. Bae, crie si ça va pas. Ou demande à An, elle sait quoi faire elle m’a .... Déjà trouvé comme ça. " La fin du sms lui fait mal au cœur mais elle n’en montre rien. Elle le verrouille sans prendre la peine de répondre. Il sait déjà ce qu’elle en pense. Son regard se relève vers celui de Miharu, elle est presque triste de voir qu’il n’a personne à prévenir … la solitude est souvent compagnon de fortune. Elle le fixe, non à vrai dire elle l’observe à la dérober. La façon qu’on ses pommettes de rougir sous ses larmes, la façon dont ses lèvres tremblent. Son regard s’assombrit mais devient brillant. Le blanc de ses yeux se mets à rougir. Elle détourne le regard quand il s’habille, peut-être pour lui laisser un temps soit peu d’intimité. Elle ne l’aide pas, n’osant pas, craignant de se montrer trop intrusive. Et puis elle ne sait pas comment il pourrait réagir … mais il y a quelque chose chez lui qui rassure Bae. La violence ne semble pas être un poison dans son corps. Il a un visage d’ange et quand bien même il a chuté du paradis il en garde sa beauté … N’oublions pas que Lucifer, avant d’être jeté aux enfers, était un ange, l’un des plus beaux. Elle se relève du lit doucement et se penche vers lui « Tu n’as pas à me remercier pour ça … c’est naturel. Je ne t’aurais pas laissé dans cette ruelle Miharu. » La façon si douce qu’elle avait de prononcé son prénom lui fit bizarre. Comme faire un pas de plus vers lui, pour les mettre plus à l’aise l’un avec l’autre … elle dépose ses lèvres sur son front pour y déposer un baiser. A vrai dire, elle cherche surtout à savoir s’il a de la fièvre. Et c’était toujours cette technique qu’elle utilisait chez les enfants de l’orphelinat dans lequel elle a grandi. Et c’est sa façon a elle de lui faire comprendre, au-delà des mots, qu’il n’a pas a s’excuser et qu’elle sera là aussi longtemps qu’il aura besoin d’elle. Venu comme un automatisme elle se recule surprise de son geste et croise le regard du jeune homme en rougissant. « Oh … je suis désolée je ne ... voulais pas être … enfin paraitre déplacée … enfin mon geste. » bafouilla-t-elle en rougissant de plus belle. Ses cheveux noirs encadrèrent son visage suffisamment pour cacher un peu ses joues. Elle se gratte la nuque en détournant le regard. « Tu as faim ? Je peux te préparer quelque chose … j’allais me faire à manger de toute façon … » ajoute-t-elle dans un petit rire gênée avant de quitter la pièce rapidement, encore honteuse de son geste. « Tu peux te rallonger et te reposer, je reviens vite … » Elle referme la porte rapidement en s’insultant de tous les noms. Un rire nerveux s’échappe de ses lèvres alors qu’elle se décolle de la porte contre laquelle elle s’était adossée quelques secondes. Elle se dirige vers la cuisine alors que le bois de l’escalier craque. Elle se tourne pour voir Kan. L’émotion de cette découverte japonaise particulière retombée, la jeune femme se fige, se rendant compte qu’elle ne s’était pas retrouvée dans la même pièce que son ami depuis ... des lustres, tout du moins seuls. Elle regarde Kan approcher doucement. Une clope aux lèvres comme à son habitude elle tente de lui sourire. Elle passe une main dans ses cheveux qu’elle lâche rarement. Et peut-être pour lui plaire, et peut-être par habitude elle relève ses cheveux pour en faire un chignon lâche, où quelques mèches s’échappent de son élastique. Kan aime la voir les cheveux ainsi, un peu dans le visage, ce qui lui donnait ce petit côté sauvage qu’elle possède derrière ses couches de douceur et de doutes. Et elle le sait. Elle s’éclaircit la gorge sans savoir quoi lui dire et finit par se diriger vers la cuisine pour se faire à manger. A elle et son invité surprise. Elle se contente de lui faire un bouillon et du riz blanc histoire de ne pas lui donner de nausée. Elle mange du jambon et se prépare le même plateau, elle ne voudrait pas l’écœurer avec l’odeur de la viande, ou lui donner encore plus faim. Peut-être que demain son appétit sera plus fort. Elle tente de se concentrer sur son plat très simple mais la présence de Kan lui brûle le dos. Elle peut sentir l’odeur de la cigarette lui chatouiller le nez. Et tout son corps frissonne. Elle ose tourner son visage vers lui et comme elle s’en doutait il la fixe. Adossé au bar. Elle essuie son front de son avant-bras avant de se remettre à touiller ses casseroles. Puis elle lâche tout. Elle s’en fou. Elle contourne le comptoir et se jette contre le torse du jeune homme. Son visage enfoui dans le creux de son cou elle inspire son parfum comme une droguée en manque. Leur relation est tellement compliquée. Elle se presse contre lui et le serre contre elle. Elle sent les bras de Kan se refermer sur ses hanches et ca lui fait un bien fou. Il chasse la fatigue de son corps, il chasse les doutes. Il lui donne assez de force pour tenir cette nuit blanche qu’elle passera à veiller le jeune homme. Elle se détache lentement et croise son regard. Elle frémit mais ne dit rien. Comme d’habitude. Puis elle se détache lentement. Elle recule pour se détourne. Le cœur fou. Elle va chercher un plateau qu’elle remplit. Elle l’apporte ensuite à la chambre. Elle jette un dernier regard à Kan et se retient, comme toujours. Elle entre doucement dans sa chambre et pose le plateau sur la table de chevet. « Voilà, je t’ai fait un bouillon, j’espère que tu aimeras … » elle prend son bol et s’assoit sur son lit à côté de lui, elle lui tend le bol avant de lui demander doucement « Tu viens d’où Miharu ? Tu as quel âge ? » elle tente de mesurer le ton de sa voix pour ne pas paraitre trop curieuse mais pourtant c’est bien ce qu’elle ait. Curieuse.
Miharu & Bo Bae
IL Y A DEUX VERSIONS DE CHAQUE PERSONNES. UNE QUE NOUS OSONS DÉVOILER ET L'AUTRE, CELLE QUE L'ON CACHE PARMI TOUS NOS SECRETS. ON APPREND A FAIRE CONFIANCE QUAND UN SOURIRE NOUS RASSURE MihaBae.Miharu. Son prénom sonne aux oreilles de la jeune femme avec une douceur qui l’attendri. Miharu alors … Elle plisse son nez de façon malicieuse et lui murmure tout bas d’un air amusé « J’ai gagné … » elle s’assoit alors en tailleurs en face de lui et passe ses doigts fins dans ses longs cheveux noir ébène qu’elle libère de son élastique. Elle s’ébouriffe sa tignasse et secoue la tête pour que ses cheveux tombent éparse le long de ses épaules. Ils contrastent avec la blancheur de son visage qu’ils encadrent délicatement. Le rose de ses lèvres ressort. Elle qui les mordille sans casse, de stress, de peur de mal faire. Mais elle sourit, toujours, dévoilant ses dents blanches sur un sourire malicieux. « J’avais parié avec moi-même que tu étais d’origine Japonaise. » Ses yeux brillant fouillent le corps du japonais à la recherche de réponses à ses questions. Comment l’aider ? Dans les gestes de Bae, pour ceux qui la connaissent vraiment, on pouvait noter une certaine retenue. Une gêne qu’elle ne voulait pas montrer. La peur de mal faire peut-être ? Et puis l’inconnu, cette sensation nouvelle que d’être en face de ce jeune homme qu’elle ne connaissait pas. Quel âge avait-il ? D’où venait-il ? Que faisait-il en Corée ? Son accent était adorable et pourtant elle n’aurait pas parié tout de suite qu’il soit étranger. Si ce n’est son faciès qu’elle avait eu le temps de détailler. Elle continuait de lui sourire, c’était naturelle chez elle, fut un temps tout du moins … aujourd’hui ses sourires se faisaient rare, autant que ses éclats de rire, autant que ces moments intense de pur bonheur. Elle frotte son mollet distraitement, pour se donner contenance et l’écoute lui parler doucement. Ça la rassure de savoir qu’il veut rester ici pour cette nuit. Elle ne se voyait pas le renvoyer chez lui, qu’importe où il habite, qu’importe si le taxi lui semble sérieux, et s’il parait assez en forme pour marcher. Elle sait que les crises de manque ne se passe pas en un claquement de doigts … D’ailleurs Kan lui a répondu, et elle lit rapidement sa réponse " oblige le à rester coucher, donne lui de l'eau quand il a soif. Il va avoir froid, chaud, ça va faire mal. Il doit dégager la drogue de son corps, faut attendre. Il va peut-être devenir violent ou alors s'endormir. Bae, crie si ça va pas. Ou demande à An, elle sait quoi faire elle m’a .... Déjà trouvé comme ça. " La fin du sms lui fait mal au cœur mais elle n’en montre rien. Elle le verrouille sans prendre la peine de répondre. Il sait déjà ce qu’elle en pense. Son regard se relève vers celui de Miharu, elle est presque triste de voir qu’il n’a personne à prévenir … la solitude est souvent compagnon de fortune. Elle le fixe, non à vrai dire elle l’observe à la dérober. La façon qu’on ses pommettes de rougir sous ses larmes, la façon dont ses lèvres tremblent. Son regard s’assombrit mais devient brillant. Le blanc de ses yeux se mets à rougir. Elle détourne le regard quand il s’habille, peut-être pour lui laisser un temps soit peu d’intimité. Elle ne l’aide pas, n’osant pas, craignant de se montrer trop intrusive. Et puis elle ne sait pas comment il pourrait réagir … mais il y a quelque chose chez lui qui rassure Bae. La violence ne semble pas être un poison dans son corps. Il a un visage d’ange et quand bien même il a chuté du paradis il en garde sa beauté … N’oublions pas que Lucifer, avant d’être jeté aux enfers, était un ange, l’un des plus beaux. Elle se relève du lit doucement et se penche vers lui « Tu n’as pas à me remercier pour ça … c’est naturel. Je ne t’aurais pas laissé dans cette ruelle Miharu. » La façon si douce qu’elle avait de prononcé son prénom lui fit bizarre. Comme faire un pas de plus vers lui, pour les mettre plus à l’aise l’un avec l’autre … elle dépose ses lèvres sur son front pour y déposer un baiser. A vrai dire, elle cherche surtout à savoir s’il a de la fièvre. Et c’était toujours cette technique qu’elle utilisait chez les enfants de l’orphelinat dans lequel elle a grandi. Et c’est sa façon a elle de lui faire comprendre, au-delà des mots, qu’il n’a pas a s’excuser et qu’elle sera là aussi longtemps qu’il aura besoin d’elle. Venu comme un automatisme elle se recule surprise de son geste et croise le regard du jeune homme en rougissant. « Oh … je suis désolée je ne ... voulais pas être … enfin paraitre déplacée … enfin mon geste. » bafouilla-t-elle en rougissant de plus belle. Ses cheveux noirs encadrèrent son visage suffisamment pour cacher un peu ses joues. Elle se gratte la nuque en détournant le regard. « Tu as faim ? Je peux te préparer quelque chose … j’allais me faire à manger de toute façon … » ajoute-t-elle dans un petit rire gênée avant de quitter la pièce rapidement, encore honteuse de son geste. « Tu peux te rallonger et te reposer, je reviens vite … » Elle referme la porte rapidement en s’insultant de tous les noms. Un rire nerveux s’échappe de ses lèvres alors qu’elle se décolle de la porte contre laquelle elle s’était adossée quelques secondes. Elle se dirige vers la cuisine alors que le bois de l’escalier craque. Elle se tourne pour voir Kan. L’émotion de cette découverte japonaise particulière retombée, la jeune femme se fige, se rendant compte qu’elle ne s’était pas retrouvée dans la même pièce que son ami depuis ... des lustres, tout du moins seuls. Elle regarde Kan approcher doucement. Une clope aux lèvres comme à son habitude elle tente de lui sourire. Elle passe une main dans ses cheveux qu’elle lâche rarement. Et peut-être pour lui plaire, et peut-être par habitude elle relève ses cheveux pour en faire un chignon lâche, où quelques mèches s’échappent de son élastique. Kan aime la voir les cheveux ainsi, un peu dans le visage, ce qui lui donnait ce petit côté sauvage qu’elle possède derrière ses couches de douceur et de doutes. Et elle le sait. Elle s’éclaircit la gorge sans savoir quoi lui dire et finit par se diriger vers la cuisine pour se faire à manger. A elle et son invité surprise. Elle se contente de lui faire un bouillon et du riz blanc histoire de ne pas lui donner de nausée. Elle mange du jambon et se prépare le même plateau, elle ne voudrait pas l’écœurer avec l’odeur de la viande, ou lui donner encore plus faim. Peut-être que demain son appétit sera plus fort. Elle tente de se concentrer sur son plat très simple mais la présence de Kan lui brûle le dos. Elle peut sentir l’odeur de la cigarette lui chatouiller le nez. Et tout son corps frissonne. Elle ose tourner son visage vers lui et comme elle s’en doutait il la fixe. Adossé au bar. Elle essuie son front de son avant-bras avant de se remettre à touiller ses casseroles. Puis elle lâche tout. Elle s’en fou. Elle contourne le comptoir et se jette contre le torse du jeune homme. Son visage enfoui dans le creux de son cou elle inspire son parfum comme une droguée en manque. Leur relation est tellement compliquée. Elle se presse contre lui et le serre contre elle. Elle sent les bras de Kan se refermer sur ses hanches et ca lui fait un bien fou. Il chasse la fatigue de son corps, il chasse les doutes. Il lui donne assez de force pour tenir cette nuit blanche qu’elle passera à veiller le jeune homme. Elle se détache lentement et croise son regard. Elle frémit mais ne dit rien. Comme d’habitude. Puis elle se détache lentement. Elle recule pour se détourne. Le cœur fou. Elle va chercher un plateau qu’elle remplit. Elle l’apporte ensuite à la chambre. Elle jette un dernier regard à Kan et se retient, comme toujours. Elle entre doucement dans sa chambre et pose le plateau sur la table de chevet. « Voilà, je t’ai fait un bouillon, j’espère que tu aimeras … » elle prend son bol et s’assoit sur son lit à côté de lui, elle lui tend le bol avant de lui demander doucement « Tu viens d’où Miharu ? Tu as quel âge ? » elle tente de mesurer le ton de sa voix pour ne pas paraitre trop curieuse mais pourtant c’est bien ce qu’elle ait. Curieuse.
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Re: MihaBae + There's no trust, until I drown into your eyes | Mar 28 Juil - 16:22 Citer EditerSupprimer
There's no trust, until I drown into your eyesMiharu & Bo Bae ♥
A l'écoute de son nom, un air malicieux sembla passer sur le visage de Bae avant de murmurer de si imperceptible qu'il ne put comprendre immédiatement. Il la regarda s'asseoir face à lui en détachant ses cheveux, vaguement intrigué, puis obtint directement la réponse qu'il attendait. Elle avait parié qu'il était japonais ? Il fronça imperceptiblement les sourcils. Etait-ce dû à son accent qui, malgré tous ses efforts, ressurgissait de temps à autre ? Les sons roulaient sur sa langue avec parfois trop de fluidité, donnant une tonalité singulière à chacun de ses mots qui ne correspondaient pas au coréen. Pourtant, outre ses "troubles" qui le faisait butter dans ses phrases, il maîtrisait totalement la langue et ce aussi bien que sa langue maternelle. Ou était-ce dû à son visage ? Celui-ci, en dépit de ses rondeurs enfantines, dévoilait des pommettes saillantes et hautes, ainsi que des traits anguleux, particularités propres à ceux de la population nippone. Il devait s'agir de cela, conclut-il pour lui même ; de près ou de loin, ses origines se lisaient plus que clairement sur sa figure. La jeune femme sembla distraite un court moment, portant son attention sur son portable, avant de relever les yeux vers lui. Miharu ne pouvait s'empêcher de se demander ce à quoi elle pouvait bien penser, elle qui gardait cet éternel sourire aux lèvres mais dont les yeux brillaient parfois d'un éclat qui lui était familier : la tristesse. Et lorsqu'elle le regardait de cette façon, bien qu'il eut de la douceur dans son regard, cette question ne cessait de la hanter. La pitié qu'on éprouvait d'ordinaire à son égard était si anodine que, lorsqu'il ne le voyait pas présente chez quelqu'un, il trouvait cela étrange. Réellement. Mais une voix sortie d'un des coins les plus reculés de sa conscience lui soufflait que Bae avait, peut-être, elle aussi, de nombreuses cicatrices qui s'éveillait à son contact. Doucement, elle se releva et se pencha vers lui pour lui adresser quelque mot. Il fit surpris de la spontanéité avec laquelle elle l'appelait par son prénom mais fut aussi étrangement heureux. Jamais encore son prénom n'avait eut une telle sonorité dans la bouche de quelqu'un, et encore moins une telle tendresse. Il esquissa un bref hochement de tête, comme pour la remercier une nouvelle fois, puis fixa les draps du lit en silence. "Naturel", avait-elle dit ? Peu de femmes auraient eut la bonté et le courage de faire ce qu'elle avait fait pour lui, cette nuit. Et ce d'autant plus que son état déplorable amenait certainement à de sombres questionnements -à juste titre- susceptibles de rebuter plus d'une personne. Soudainement, il la sentit se pencher à nouveau vers lui pour déposer ses lèvres sur son front et l'embrasser faiblement. Il resta quelques secondes interdit, le temps d'assimiler ce qu'elle venait de faire, avant de sentir ses joues s'embraser. Bae se recula brusquement et, en croisant son regard, il réalisa qu'elle semblait tout autant gêné que lui, comme ayant agit par réflexe, le lui confirmant d'ailleurs par ses paroles. Puis, détournant le regard, elle lui demanda s'il voulait quelque chose à manger dans un petit rire, mal à l'aise, avant de quitter la pièce sans attendre sa réponse. Lorsqu'elle fut partie, Miharu fixa la porte par laquelle elle venait de disparaître, puis laissa son regard se balader dans la pièce, l'observant à loisir. Ses idées étaient un peu plus claires, à présent. Et il sentait mieux -toujours mal, mais mieux, oui. Cela lui faisait étrange de se retrouver ici, dans cet endroit totalement inconnu, sur ce lit, portant des vêtements qui n'étaient même pas les siens et se faisant presque cajoler par Bae, cette mystérieuse et belle jeune femme dont il connaissait seulement le nom. Tout lui semblait comme tout droit sortit d'un rêve ; il se revoyait encore dans sa ruelle, suffocant et gémissant comme si tout cela ne datait que d'une fraction de seconde -et, paradoxalement, à des années lumières de cela. La nuit qui avait envahit son esprit dans une torpeur opprimante s'était dissipée, ne lui laissant que l'ébauche d'un souvenir amer. En si peu de temps, son monde avait basculé d'un autre côté. Un côté lumineux, où seuls subsistait le sourire de la jeune inconnue et la chaleur de sa voix, de ses gestes. Une face du monde qu'il ne connaissait pas encore et qu'il avait cru ne jamais connaitre. Une face du monde tellement plus douce que tout ce qu'il avait pu connaitre... Inconnue mais tellement familière. A tel point que le jeune homme avait du mal à accepter ce qui se passait, tout ce qui se déroulait juste devant ses yeux. Il se demandait s'il s'agissait bien de sa vie, de lui, s'il n'avait pas échangé sa place avec quelqu'un d'autre que lui durant son état comateux, si son esprit n'était pas venu se loger dans le corps de quelqu'un d'autre, comme cela arrivait parfois dans les films fantastiques. Avec lenteur, il leva son bras devant lui, l'examinant avec une extrême précaution. Non, il s'agissait bien du sien, fragile et osseux, où l'on pouvait distinguer ses veines bleutées à travers sa peau translucide, ainsi que toutes les ecchymoses laissés par les multiples aiguilles, prenant l'allure de boursoufflures plus que douteuses. Alors qu'il continuait son inspection, Bae réapparut dans la chambre, chargée d'un plateau qu'elle déposa sur la table de chevet, juste à côté du lit. Elle se saisit du bol qui était posé dessus avant de le lui tendre en lui annonçant qu'il s'agissait d'un bouillon, puis se rassit à côté de lui. Il murmura un faible remerciement, gardant le bol entre ses mains, ne sachant s'il devait boire immédiatement ou non. La faim commençait à se faire sentir dans son estomac de façon désagréable, lui tordant le ventre, mais se jeter sur le bol comme un affamé lui paraissait totalement mal poli. Il patienta un instant, feignant d'attendre que le bouillon refroidisse, avant d'entendre une nouvelle question de la part de la jeune femme. Il leva la tête pour la regarder, pris de court. D'où venait-il ? Il fronça les sourcils, tentant avec peine de trouver une réponse satisfaisante. A ses yeux, il ne venait de nulle part. Aucun endroit, aucune ville ne semblait lui être rattachés, de par les nombreux déménagements qui avaient ponctué sa vie d'enfant et d'adolescent. "Je ne sais pas vraiment si je viens de quelque part" lui répondit-il dans un petit rire dépité "Je suis né à Tokyo, mais j'ai beaucoup déménagé...je suis arrivée en Corée du Sud il y a environ...environ quinze ans, je dirais. Et j'ai vingt-et-un an" ajouta-t-il en essayant de se décrocher l'ébauche d'un sourire. Il se sentait plus à l'aise de la sorte, et parler un peu lui faisait le plus grand bien, à vrai dire. Plantant ses yeux dans les siens -il osait le faire, à présent- il la détailla un instant alors qu'une pensée lui traversait vaguement l'esprit. Bae était définitivement tout aussi gentille qu'elle pouvait être belle.
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Re: MihaBae + There's no trust, until I drown into your eyes | Mar 28 Juil - 17:32 Citer EditerSupprimer
Cette histoire pourrait sortir tout droit d’un de ces romans à l’ancienne. Une héroïne et un héros, souvent qui finissent ensemble. Mais cette pureté dans la confiance, dans le regard que l’on croise, cette douceur qui s’oublie dans ce monde à feu et à sang. Page après page leur sourire et leur rire se firent écho et dans un long cheminement parfois timide, parfois orageux mais toujours sincère, les héros de ce roman finissent par se lier. De ce lien si fort et si puissant que peu de gens seraient capable de les comprendre. Et Bae ne sait pas, elle ne se doute pas que demain ce jeune homme fera encore partie de sa vie. Elle ne se doute pas qu’elle trouvera en lui le réconfort dont elle a besoin. Elle ne sait pas qu’il sera l’équilibre qui manque à sa vie si bancale. Et comme une héroïne de roman, une de ces héroïnes naïve et innocente, elle lui ouvre les portes de son intimité, de son monde. Elle lui ouvre les portes de son antre, celui que peu de personnes ne connaissent. Assise sur son lit à côté de lui, adossée à la tête de lit elle le regarde et elle ne sait pas, elle, qu’ils sauront de nouveau réunis et que ses éclats de rire rempliront la pièce. Elle ne devine pas, derrière la voix fébrile du jeune japonais, qu’ils sauront se sourire complice, qu’ils sauront se confier leur secret. Quelques-uns. Ceux qu’on s’autorise à avouer. Et de roman, la fin est bien connue, avec un sourire ils refermeront la dernière couverture et se diront que cette histoire est la plus touchante qu’ils aient pu voir. Son regard levé vers Miharu Bae l’observe toujours à la dérobé. Elle zieute parfois dans sa direction, pour ne pas le gêner. Elle l’écoute parler de lui et avec une certaine tristesse elle lui rend son sourire. Peu de personnes savent ce que ça fait de ne pas avoir de racine. De ne pas savoir d’où on vient. Leur vie aurait pu être différente en bien des points. Leur route aurait pu ne jamais se croiser mais il y a cette lumière qui arrive toujours quand on ne s’y attend le moins. Et si dans leur malheur ils se sont trouvés, c’est suffisant pour en savourant la chaleur. Et si d’apparence Bae est la seule lumière de cette pièce, Miharu ne sait pas, lui, à quel point sa présence réchauffe Bae. Elle qui s’éteignait longuement. Elle qui trébuchait dans le noir, elle qui a trébuché sur son corps meurtrit, il lui a donné un second souffle. Et dans ses yeux elle ne voit ni tristesse, ni dégout, ni froideur. Dans ses yeux elle a l’impression d’être quelqu’un de bien. Et bon sang, elle aurait pu faire crever son cœur d’un éclat soudain de cette sensation qu’elle avait cru oublié. Comme si la mécanique de son cœur se remettait en route. Les rouages douloureux et coincés se mettent à tourner lentement, chaque fois qu’elle croise son regard. Elle se met à manger, lentement, ne s’apercevant même pas des réticences de son compagnon de fortune. Et s’il n’aimait pas ça ? Elle boit son bouillon lorgnant sur le riz qui les attend. Il vient d’ici et d’ailleurs. 15 ans qu’il vit en Corée, elle n’aurait pas parié autant, pas pour son accent qu’elle entend à peine maintenant, mais parce qu’elle s’était persuadée, dans cette vie qu’elle lui a inventé pendant qu’il dormait, qu’il n’était arrivé que récemment. Comme si les âmes en peine ne peuvent n’ont pas le droit de errer aussi longtemps. Que font ses parents ? Elle s’est toujours demandé ce qu’un parent pouvait ressentir en voyant son enfant leur échapper. Faut-il encore qu’il ait assez d’amour et de conscience pour s’en rendre compte. A cette pensée elle vient lui caresser la nuque doucement. Sans vraiment s’en rendre compte, comme un élan d’amour qu’elle n’aurait pas su retenir. Mais peut-on parler de tendresse, de douceur, d’amour, pour deux être qui se connaissent à peine ? La politesse est bien loin de ça. Elle lui offre un sourire qui se veut réconfortant et encourageant. Elle aimerait pouvoir lui dire que s’il a besoin d’elle, elle sera là, au Kurss, à l’adresse qu’il connait désormais … mais elle se sentirait bien trop intrusive. Peut-être que lorsqu’il partira elle pourra lui murmure un faible « reviens un jour … » elle tentera peut-être même une blague. Lui payer un verre gratuit. L’invité en guest vip dans ce bar clandestin. Il a 21 ans après tout … il peut boire maintenant. Mais est-ce une option judicieuse à lui proposer. Elle attrape son bol de riz qu’elle finit par tendre au japonais. Elle aurait pu faire semblant de ne pas entendre ses gargouillement mais le savoir mort de faim lui déplais. Elle verse même le contenu de son bol dans celui du jeune homme. Elle tasse son riz pour en faire quelque chose de compact qui sera plus facile à attraper et à manger. Elle plante une cuillère dans le bol et lui tend avec un sourire doux. « Itadakimasu » prononça-t-elle maladroitement avec un accent assez horrible. Elle suçote son pouce en reprenant son bol de bouillon. Elle commence aussi à avoir faim mais elle préfère que Miharu mange à sa faim. Au pire, elle se lèvera pour aller se chercher à manger. « Je ne sais pas non plus vraiment d’où je viens. » lui confie-t-elle alors en s’adossant au mur à nouveau. « Je ne connais même pas ma date de naissance » rit-elle comme une anecdote qui l’a pourtant si longtemps meurtri. Aujourd’hui elle a appris à vivre avec. Puis elle ajoute avec une pointe de malice et d’humour qui ont longtemps été son arme face à la vie « Du coup j’ai décrété que c’était mon anniversaire tous les jours de l’année » plaisante-t-elle. Elle lève son regard vers lui en glissant une de ses mèches derrière son oreille. « J’ai appris un peu de Japonais à l’école mais … je dois avouer que j’ai tout oublié ou presque. » rit-elle doucement. « Watashi wa … » commença-t-elle hésitante « Lim Bo Bae ! » termina-t-elle sûre d’elle en cherchant dans ses souvenirs la formule pour se présenter. Peut-être que si elle s’intéressait à lui, à ses origines, il se sentirait plus à l’aise, mais elle n’en a pas vraiment conscience. Elle agit sans réfléchir à cet instant, elle se surprend même à profiter de ce moment avec le jeune homme.
Miharu & Bo Bae
IL Y A DEUX VERSIONS DE CHAQUE PERSONNES. UNE QUE NOUS OSONS DÉVOILER ET L'AUTRE, CELLE QUE L'ON CACHE PARMI TOUS NOS SECRETS. ON APPREND A FAIRE CONFIANCE QUAND UN SOURIRE NOUS RASSURE MihaBae.Cette histoire pourrait sortir tout droit d’un de ces romans à l’ancienne. Une héroïne et un héros, souvent qui finissent ensemble. Mais cette pureté dans la confiance, dans le regard que l’on croise, cette douceur qui s’oublie dans ce monde à feu et à sang. Page après page leur sourire et leur rire se firent écho et dans un long cheminement parfois timide, parfois orageux mais toujours sincère, les héros de ce roman finissent par se lier. De ce lien si fort et si puissant que peu de gens seraient capable de les comprendre. Et Bae ne sait pas, elle ne se doute pas que demain ce jeune homme fera encore partie de sa vie. Elle ne se doute pas qu’elle trouvera en lui le réconfort dont elle a besoin. Elle ne sait pas qu’il sera l’équilibre qui manque à sa vie si bancale. Et comme une héroïne de roman, une de ces héroïnes naïve et innocente, elle lui ouvre les portes de son intimité, de son monde. Elle lui ouvre les portes de son antre, celui que peu de personnes ne connaissent. Assise sur son lit à côté de lui, adossée à la tête de lit elle le regarde et elle ne sait pas, elle, qu’ils sauront de nouveau réunis et que ses éclats de rire rempliront la pièce. Elle ne devine pas, derrière la voix fébrile du jeune japonais, qu’ils sauront se sourire complice, qu’ils sauront se confier leur secret. Quelques-uns. Ceux qu’on s’autorise à avouer. Et de roman, la fin est bien connue, avec un sourire ils refermeront la dernière couverture et se diront que cette histoire est la plus touchante qu’ils aient pu voir. Son regard levé vers Miharu Bae l’observe toujours à la dérobé. Elle zieute parfois dans sa direction, pour ne pas le gêner. Elle l’écoute parler de lui et avec une certaine tristesse elle lui rend son sourire. Peu de personnes savent ce que ça fait de ne pas avoir de racine. De ne pas savoir d’où on vient. Leur vie aurait pu être différente en bien des points. Leur route aurait pu ne jamais se croiser mais il y a cette lumière qui arrive toujours quand on ne s’y attend le moins. Et si dans leur malheur ils se sont trouvés, c’est suffisant pour en savourant la chaleur. Et si d’apparence Bae est la seule lumière de cette pièce, Miharu ne sait pas, lui, à quel point sa présence réchauffe Bae. Elle qui s’éteignait longuement. Elle qui trébuchait dans le noir, elle qui a trébuché sur son corps meurtrit, il lui a donné un second souffle. Et dans ses yeux elle ne voit ni tristesse, ni dégout, ni froideur. Dans ses yeux elle a l’impression d’être quelqu’un de bien. Et bon sang, elle aurait pu faire crever son cœur d’un éclat soudain de cette sensation qu’elle avait cru oublié. Comme si la mécanique de son cœur se remettait en route. Les rouages douloureux et coincés se mettent à tourner lentement, chaque fois qu’elle croise son regard. Elle se met à manger, lentement, ne s’apercevant même pas des réticences de son compagnon de fortune. Et s’il n’aimait pas ça ? Elle boit son bouillon lorgnant sur le riz qui les attend. Il vient d’ici et d’ailleurs. 15 ans qu’il vit en Corée, elle n’aurait pas parié autant, pas pour son accent qu’elle entend à peine maintenant, mais parce qu’elle s’était persuadée, dans cette vie qu’elle lui a inventé pendant qu’il dormait, qu’il n’était arrivé que récemment. Comme si les âmes en peine ne peuvent n’ont pas le droit de errer aussi longtemps. Que font ses parents ? Elle s’est toujours demandé ce qu’un parent pouvait ressentir en voyant son enfant leur échapper. Faut-il encore qu’il ait assez d’amour et de conscience pour s’en rendre compte. A cette pensée elle vient lui caresser la nuque doucement. Sans vraiment s’en rendre compte, comme un élan d’amour qu’elle n’aurait pas su retenir. Mais peut-on parler de tendresse, de douceur, d’amour, pour deux être qui se connaissent à peine ? La politesse est bien loin de ça. Elle lui offre un sourire qui se veut réconfortant et encourageant. Elle aimerait pouvoir lui dire que s’il a besoin d’elle, elle sera là, au Kurss, à l’adresse qu’il connait désormais … mais elle se sentirait bien trop intrusive. Peut-être que lorsqu’il partira elle pourra lui murmure un faible « reviens un jour … » elle tentera peut-être même une blague. Lui payer un verre gratuit. L’invité en guest vip dans ce bar clandestin. Il a 21 ans après tout … il peut boire maintenant. Mais est-ce une option judicieuse à lui proposer. Elle attrape son bol de riz qu’elle finit par tendre au japonais. Elle aurait pu faire semblant de ne pas entendre ses gargouillement mais le savoir mort de faim lui déplais. Elle verse même le contenu de son bol dans celui du jeune homme. Elle tasse son riz pour en faire quelque chose de compact qui sera plus facile à attraper et à manger. Elle plante une cuillère dans le bol et lui tend avec un sourire doux. « Itadakimasu » prononça-t-elle maladroitement avec un accent assez horrible. Elle suçote son pouce en reprenant son bol de bouillon. Elle commence aussi à avoir faim mais elle préfère que Miharu mange à sa faim. Au pire, elle se lèvera pour aller se chercher à manger. « Je ne sais pas non plus vraiment d’où je viens. » lui confie-t-elle alors en s’adossant au mur à nouveau. « Je ne connais même pas ma date de naissance » rit-elle comme une anecdote qui l’a pourtant si longtemps meurtri. Aujourd’hui elle a appris à vivre avec. Puis elle ajoute avec une pointe de malice et d’humour qui ont longtemps été son arme face à la vie « Du coup j’ai décrété que c’était mon anniversaire tous les jours de l’année » plaisante-t-elle. Elle lève son regard vers lui en glissant une de ses mèches derrière son oreille. « J’ai appris un peu de Japonais à l’école mais … je dois avouer que j’ai tout oublié ou presque. » rit-elle doucement. « Watashi wa … » commença-t-elle hésitante « Lim Bo Bae ! » termina-t-elle sûre d’elle en cherchant dans ses souvenirs la formule pour se présenter. Peut-être que si elle s’intéressait à lui, à ses origines, il se sentirait plus à l’aise, mais elle n’en a pas vraiment conscience. Elle agit sans réfléchir à cet instant, elle se surprend même à profiter de ce moment avec le jeune homme.
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Re: MihaBae + There's no trust, until I drown into your eyes | Mer 29 Juil - 16:47 Citer EditerSupprimer
There's no trust, until I drown into your eyesMiharu & Bo Bae ♥
Elle l'écouta parler en silence, lui rendant le sourire qu'il lui faisait. Pourtant, il discernait encore cette tristesse dans son regard, ce qui le ramenait à ses nombreuses interrogations. Ces questions lui brûlaient les lèvres, mais il n'osait les exprimer, sentant qu'elles étaient bien trop personnelles. Puis, soudainement, elle posa sa main dans sa nuque pour la caresser un instant, comme s'il s'agissait à nouveau d'un élan de tendresse spontané. Miharu ne bougea pas, la laissant faire tranquillement. Il ne détestait pas cela. Au contraire. Certes, cela pouvait paraître assez étrange de se comporter de cette façon avec le parfait inconnu qu'il était, mais il lui semblait que, peu à peu, un lien tout aussi imperceptible que subtile s'était glissé entre eux, et ce genre de geste ne lui apportait plus que du réconfort. La honte et la détresse avaient peu à peu disparu, ne laissant en lui qu'un agréable sentiment d'apaisement. A côté de lui, le visage de Bae semblait aussi familier que celui d'une amie de longue date, quelqu'un qui ne lui inspirait rien de plus que de la douceur et apaisement. Semblant remarquer les gargouillements que son ventre laissait échapper en dépit de sa volonté -il ne put s'empêcher de rougir légèrement- la jeune femme attrapa un bol de riz qu'elle lui tendit, y rajoutant même sa propre part, tassant le tout, comme pour lui faciliter la tâche. Il voulut refuser, au moins par politesse, lui dire qu'elle n'avait pas à aller aussi loin, mais devant le sourire qu'elle lui offrit, il ne trouva le courage de le faire. Elle se mit même à lui parler japonais dans un accent était un peu maladroit mais indéniablement adorable. Puis, reprenant son bouillon, elle s'adossa contre le mur, lui faisant des confidences qui le troublèrent légèrement. Lorsqu'elle disait ne pas savoir d'où elle venait et ne pas connaître sa date de naissance...était-ce une façon d'insinuer qu'elle avait été abandonnée par ses parents, mise à l'orphelinat ? Un étincelle de douleur apparue dans ses yeux alors qu'il entendit son rire. Sa plaisanterie. Combien de jours...non, combien d'années lui avait-il fallu pour pouvoir passer au dessus de cela ? Pour pouvoir en parler comme d'un vieux souvenir, d'une chose appartenant au passé et y trouvant sa place, pour pouvoir en rire ? Derrière ses mots, derrière ses sourires, il lui semblait entrevoir la silhouette d'une personne meurtrie. Mais d'une personne incroyablement forte. Lui, peut importait tous les efforts qu'il faisait, il n'arrivait pas à lâcher prise. A oublier. Pardonner. Il n'arrivait pas à accepter des faits qui resteraient malgré tout inchangés, immuables. Il n'arrivait pas à mentionner sa famille, sa mère, ses problèmes...il n'arrivait pas à ravaler la rancœur qui lui oppressait la poitrine, ni même à retenir ses pleurs lorsqu'il avait mal. Lorsqu'il se sentait mal. Alors, pour lui qui se sentait si faible, Bae lui apparaissait comme incroyablement forte. Mais, quelque part, il savait, il sentait qu'elle avait aussi une part de fragilité. Elle plongea son regard dans le sien, callant une mèche derrière son oreille, avant de renchérir de nouvelles paroles dans un petit rire. Il la regarda, intrigué, tout en l'écoutant parler avec hésitation. Cela lui fit même une sensation étrange, n'ayant pas entendu parler sa langue maternelle depuis bien longtemps. Il ne l'avait plus parlé depuis son arrivée en Corée du Sud, pas même avec son père, celui-ci s'étant refuser de lui adresser le moindre mot de japonais par peur de ne pas le voir progresser en coréen. La seule chose qui évoquait ce pays n'était autre que son prénom lui même, lui rappelant de temps à autre les doux accents de sa langue. La phrase de Bae était élémentaire, mais elle le fit sourire. Elle semblait chercher dans ses souvenirs les quelques bribes qui lui restait de cet apprentissage, tentant de les lui réciter. Il acquiesça d'un petit hochement de tête, encourageant. Bo Bae. Il s'agissait donc de son prénom complet, pensa-t-il en se le répétant plusieurs fois en tête. Il afficha une moue espiègle, se prêtant à ce petit jeu. C'était l'occasion pour lui de pouvoir parler un peu ce dialecte qu'il affectionnait tant, libérer sa langue qui, lui semblait-il, était bridée depuis trop longtemps. Portant une cuillère de riz à sa bouche, il la regarda avec douceur. "Hontou... hontou ni arigatou" murmura-t-il d'une façon tout aussi espiègle que sérieuse. Il était sincère. Réellement sincère. Et il aurait voulu qu'elle comprenne tout ce qu'il ressentait par le biais de ces simples mots, ne sachant comment exprimer sa gratitude. Sa gratitude pour l'avoir aidé, l'avoir veillé et bercé lorsqu'il vivait le cauchemar, lui avoir sourit lorsqu'il voulait pleurer, lui offrir l'hospitalité et ces moments de pur bonheur que rien ne semblait pouvoir entacher. Il voulait la remercier pour tout. Pour ne pas chercher à l'acculer avec des questions, ne pas chercher à obtenir des réponses de sa part, des explications sur son état et sur ce qu'il était, mais simplement accepter sans savoir. Sans le rejeter. Il la fixa un instant, un sentiment indescriptible au visage, espérant que la jeune femme y décèlerait tout ce qu'il voulait lui dire, puis reporta son attention sur le bol qu'il tenait entre ses mains pâles, se saisissant de la cuillère et commençant à manger avec un appétit qu'il tentait de mesurer. Il voulait continuer de lui parler, de pouvoir échanger encore avec elle, mais les mots et les idées ne venaient pas naturellement dans son esprit, lentes à naître et confuses.
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Re: MihaBae + There's no trust, until I drown into your eyes | Jeu 30 Juil - 14:53 Citer EditerSupprimer
Quand il se mit à sourire le regard de Bae ne put s’empêcher d’être attiré par cette faible fossette qui creusait sa joue. Elle qui avait toujours eu un faible pour les fossettes, elle le trouva encore plus craquant. Les épis de ses cheveux lui donnaient un air enfantin que ce petit trou dans sa joue accentua. Elle retient un sourire attendri en buvant son bouillon. Il a ce visage si innocent. Si … étranger à toutes ces douleurs qu’il semble s’infliger. Comme s’il ne méritait pas d’en arriver là. C’est quoi son histoire ? Elle crevait d’envie de lui demander, mais elle la première savait que le passé est le genre de secret qu’on aime le plus souvent garder pour soi. Et la jeune femme, en regardant son cadet manger son riz sans le poids de la culpabilité lui peser sur le ventre. C’était à cause d’elle si des jeunes se retrouvaient dans la position de Miharu et ça la frappe si soudainement qu’elle retient un couinement entre ses lèvres. Ça lui coupe l’appétit et si elle se dégoûtait d’être déjà ce qu’elle est, à cet instant elle aurait aimé pouvoir effacer tout ce qu’elle a fait. Elle ne voyait que l’orphelinat, elle ne pensait qu’à l’orphelinat. Alors après avoir volé, après avoir arnaqué, elle s’est retrouvée à dealer. A vendre de la drogue à ses hommes et femmes qui auraient vendu leur âme au diable pour une simple dose. Si ça se trouve elle lui en a vendu. Et cette simple constatation l’a fait grimacer, coupable. Oh elle a vite arrêté, elle s’est vite rendu compte qu’elle n’avait pas les épaules, ni la conscience suffisant forte pour supporter la détresse humaine qu’elle voyait tous les soirs. Ses nuits se remplissaient de misère humaine qui la détruisait petit à petit. Elle s’intimait d’être forte. Elle se disait que tout irait bien. Oh oui, elle se disait que si elle récoltait assez d’argent ça compenserait la culpabilité qui l’étouffait. Elle ne voyait que l’orphelinat, elle refusait de le voir fermer, il lui fallait de l’argent, beaucoup et rapidement … alors elle a fait des choses qu’elle regrette aujourd’hui mais sa satisfaction reste de savoir que l’orphelinat est toujours là … et qu’il fonctionne correctement. Bien sûr on pourrait faire plus mais c’était suffisant pour tenir. Les cachets que touchaient Bae en posant parfois pour Vogue elle les reversaient à l’orphelinat et depuis que Kan refusait une fois sur deux son argent elle mettait de côté. Reposant son bouillon qui refusait de passer elle sourit quand il la remercia à nouveau. Et ça lui fit mal au cœur. Elle aurait aimé lui dire qu’elle n’était pas aussi douce qu’il la voyait. Sous son regard brillant elle se sentait redevenir une femme bien. Mais elle savait au fond d’elle que ce n’était qu’une façade et qu’il suffisait de voir ce qu’elle avait dans sa vie pour se rendre compte qu’elle n’était pas aussi parfaite qu’elle voulait le faire croire. Tenté à croire qu’elle essayait de le faire croire. Son regard sur elle était tellement … profond. Elle détourna le regard et se mis à rougir. Elle gratta sa nuque et finit par se lever du lit. Elle ouvrit son placard assez grand pour qu’elle puisse entrer dedans. « Je reviens je change mes vêtements ! » lui sourit-elle un peu gêné. Il faut qu’elle s’isole et qu’elle chasse de sa tête la vision des bras meurtrie du jeune homme de son esprit. Elle retire son t-shirt sale et enfile un t-shirt qui lui arrive mi-cuisse avant de mettre un legging à motif psychédélique. Elle revient dans la chambre avec un petit sourire. Elle attrape son carnet à dessin et regrimpe sur le lit. « Ça te dérange pas si je me mets à dessiner ? » Elle croise ses jambes en tailleurs et le regarde. Devrait-elle lui dire que c’est son visage qu’elle veut dessiner ? Elle se mordille la lèvre et serre son calepin contre elle avant de lui demander « Tu veux bien me parler un peu de toi ? Tu suis des études ? Ou alors peut-être que tu bosses ? Tu as des passions dans la vie ? » Elle mesure le ton de sa voix pour ne pas paraitre trop insistante. « J’étais à la Yonsei avant, j’étais inscrite en art de la scène. Il y avait ce vieux professeur de musique qui tentait désespérément de m’apprendre le solfège … C’était un vrai carnage crois-moi. » rit-elle soudain avec un éclat de malice dans le regard, retrouvant sa douceur et son éclat de joie dans le sourire. « Je préfère le dessin ! » conclut-elle en jouant avec le crayon entre ses doigts. Elle relève son visage vers lui et glisse une mèche de cheveux derrière son oreille. « Tu veux à manger encore ? J’ai le frigo plein ! Et si tu es fatigué je peux te laisser te reposer … » Elle se retient d’ajouter qu’elle ne sait pas comment faire dans ce genre de cas, ni même ce qu’il peut ressentir mais elle ose à peine lui demander si ça va … ça serait comme pointer le faite qu’il fait une crise … alors elle verra bien, guettant ses réactions et restant attentive à ses besoins. Elle préférait rester discrète.
Miharu & Bo Bae
IL Y A DEUX VERSIONS DE CHAQUE PERSONNES. UNE QUE NOUS OSONS DÉVOILER ET L'AUTRE, CELLE QUE L'ON CACHE PARMI TOUS NOS SECRETS. ON APPREND A FAIRE CONFIANCE QUAND UN SOURIRE NOUS RASSURE MihaBae.Quand il se mit à sourire le regard de Bae ne put s’empêcher d’être attiré par cette faible fossette qui creusait sa joue. Elle qui avait toujours eu un faible pour les fossettes, elle le trouva encore plus craquant. Les épis de ses cheveux lui donnaient un air enfantin que ce petit trou dans sa joue accentua. Elle retient un sourire attendri en buvant son bouillon. Il a ce visage si innocent. Si … étranger à toutes ces douleurs qu’il semble s’infliger. Comme s’il ne méritait pas d’en arriver là. C’est quoi son histoire ? Elle crevait d’envie de lui demander, mais elle la première savait que le passé est le genre de secret qu’on aime le plus souvent garder pour soi. Et la jeune femme, en regardant son cadet manger son riz sans le poids de la culpabilité lui peser sur le ventre. C’était à cause d’elle si des jeunes se retrouvaient dans la position de Miharu et ça la frappe si soudainement qu’elle retient un couinement entre ses lèvres. Ça lui coupe l’appétit et si elle se dégoûtait d’être déjà ce qu’elle est, à cet instant elle aurait aimé pouvoir effacer tout ce qu’elle a fait. Elle ne voyait que l’orphelinat, elle ne pensait qu’à l’orphelinat. Alors après avoir volé, après avoir arnaqué, elle s’est retrouvée à dealer. A vendre de la drogue à ses hommes et femmes qui auraient vendu leur âme au diable pour une simple dose. Si ça se trouve elle lui en a vendu. Et cette simple constatation l’a fait grimacer, coupable. Oh elle a vite arrêté, elle s’est vite rendu compte qu’elle n’avait pas les épaules, ni la conscience suffisant forte pour supporter la détresse humaine qu’elle voyait tous les soirs. Ses nuits se remplissaient de misère humaine qui la détruisait petit à petit. Elle s’intimait d’être forte. Elle se disait que tout irait bien. Oh oui, elle se disait que si elle récoltait assez d’argent ça compenserait la culpabilité qui l’étouffait. Elle ne voyait que l’orphelinat, elle refusait de le voir fermer, il lui fallait de l’argent, beaucoup et rapidement … alors elle a fait des choses qu’elle regrette aujourd’hui mais sa satisfaction reste de savoir que l’orphelinat est toujours là … et qu’il fonctionne correctement. Bien sûr on pourrait faire plus mais c’était suffisant pour tenir. Les cachets que touchaient Bae en posant parfois pour Vogue elle les reversaient à l’orphelinat et depuis que Kan refusait une fois sur deux son argent elle mettait de côté. Reposant son bouillon qui refusait de passer elle sourit quand il la remercia à nouveau. Et ça lui fit mal au cœur. Elle aurait aimé lui dire qu’elle n’était pas aussi douce qu’il la voyait. Sous son regard brillant elle se sentait redevenir une femme bien. Mais elle savait au fond d’elle que ce n’était qu’une façade et qu’il suffisait de voir ce qu’elle avait dans sa vie pour se rendre compte qu’elle n’était pas aussi parfaite qu’elle voulait le faire croire. Tenté à croire qu’elle essayait de le faire croire. Son regard sur elle était tellement … profond. Elle détourna le regard et se mis à rougir. Elle gratta sa nuque et finit par se lever du lit. Elle ouvrit son placard assez grand pour qu’elle puisse entrer dedans. « Je reviens je change mes vêtements ! » lui sourit-elle un peu gêné. Il faut qu’elle s’isole et qu’elle chasse de sa tête la vision des bras meurtrie du jeune homme de son esprit. Elle retire son t-shirt sale et enfile un t-shirt qui lui arrive mi-cuisse avant de mettre un legging à motif psychédélique. Elle revient dans la chambre avec un petit sourire. Elle attrape son carnet à dessin et regrimpe sur le lit. « Ça te dérange pas si je me mets à dessiner ? » Elle croise ses jambes en tailleurs et le regarde. Devrait-elle lui dire que c’est son visage qu’elle veut dessiner ? Elle se mordille la lèvre et serre son calepin contre elle avant de lui demander « Tu veux bien me parler un peu de toi ? Tu suis des études ? Ou alors peut-être que tu bosses ? Tu as des passions dans la vie ? » Elle mesure le ton de sa voix pour ne pas paraitre trop insistante. « J’étais à la Yonsei avant, j’étais inscrite en art de la scène. Il y avait ce vieux professeur de musique qui tentait désespérément de m’apprendre le solfège … C’était un vrai carnage crois-moi. » rit-elle soudain avec un éclat de malice dans le regard, retrouvant sa douceur et son éclat de joie dans le sourire. « Je préfère le dessin ! » conclut-elle en jouant avec le crayon entre ses doigts. Elle relève son visage vers lui et glisse une mèche de cheveux derrière son oreille. « Tu veux à manger encore ? J’ai le frigo plein ! Et si tu es fatigué je peux te laisser te reposer … » Elle se retient d’ajouter qu’elle ne sait pas comment faire dans ce genre de cas, ni même ce qu’il peut ressentir mais elle ose à peine lui demander si ça va … ça serait comme pointer le faite qu’il fait une crise … alors elle verra bien, guettant ses réactions et restant attentive à ses besoins. Elle préférait rester discrète.
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Re: MihaBae + There's no trust, until I drown into your eyes | Ven 31 Juil - 0:38 Citer EditerSupprimer
There's no trust, until I drown into your eyesMiharu & Bo Bae ♥ Miharu ne pouvait s'empêcher de contempler Bae. Comme s'il tentait de rattraper tout le temps qu'il avait passé dans ce pseudo-coma, incapable de la voir. La regarder. Elle lui souriait. Doucement. Gentiment. Mais, derrière ses sourire, derrière cette gentillesse et cette douceur, il apercevait clairement de la douleur. Toujours et encore. Inlassablement. Une douleur envers laquelle il se sentait inconnu. Profondément inconnu. Et, il réalisa avec tristesse qu'il était exactement cela : un inconnu. Un garçon inconnu recueilli au milieu de la rue, la nuit et qui, au matin, risquait de disparaître de la même façon qu'il était apparu devant elle. Subitement. Cette pensée forma une boule dans sa gorge. Il ne voulait pas profiter de la bonté de la jeune femme davantage, mais s'imaginer ne plus la voir que comme un souvenir, une personne qui n'avait fait partie de sa vie que durant quelques heures -d'incroyables heures- l'attristait profondément. Mais il ne pouvait en demander encore plus. Il avait déjà tellement reçu pour se permettre de formuler des vœux si égoïstes. Elle détourna rapidement le regard, comme gênée, ce qui fit prendre conscience au jeune homme qu'il la dévisageait avec peut-être trop d'insistance, ce qui devait la mettre mal à l'aise. Il l'imita donc, détournant un instant son regard avec une certaine pudeur. Il ne voulait vraiment pas l'indisposer encore plus qu'il ne pouvait le faire actuellement. Lorsqu'elle descendit du lit, il ne put s'empêcher de la suivre du regard, comme craignant qu'elle ne parte précipitamment, mais se détendit lorsqu'il la vit ouvrir son armoire pour en retirer quelques affaires. Puis, lui annonçant qu'elle allait se changer, il acquiesça d'un petit hochement de tête, comme un enfant qui promettait d'être sage, profitant de son absence pour vider tranquillement le contenu de son bol. Quand il eut fini, il poussa un léger soupir d'aise, passant une main dans ses cheveux décolorés avant de poser sagement le bol avec les autres sur la table de chevet. Bae prenait définitivement trop soin de lui, à tel point qu'il avait l'impression de bien trop profiter de la situation. Elle revint quelques instants plus tard, changée, son éternel sourire aux lèvres, puis revint s'asseoir à ses côtés, attrapant au passage un carnet. A sa grande surprise, la jeune femme lui demanda si elle pouvait le dessiner, ce qui trouva certes surprenant mais malgré tout flatteur. Puis, comme un peu embarrassée, elle lui posa de nouvelles questions, semblant vouloir en apprendre un peu plus sur lui. Bae lui raconta même ses années d'université, faisant de la sorte le premier pas, comme pour le mettre un peu plus en confiance mais, avant tout, par spontanéité, se dit-il, alors que son rire cristallin résonnait dans la chambre. Elle était donc plus artistique que musicienne, idée qu'elle appuya tout en jouant avec le crayon qu'elle tenait entre ses doigts fuselés. Elle releva son visage vers lui, lui demandant s'il voulait encore quoi ce soit d'autre à manger ou bien encore s'il voulait se reposer, marquant une certaine retenue dans sa voix. Miharu connaissait l'idée qui devait la tourmenter mais qu'elle se forçait de ne pas formuler, ce pour quoi il lui était encore plus reconnaissant. A présent calmé, il ne se sentait plus d'humeur à se replonger dans ce genre de pensées, ce genre d'explications si douloureuses qui lui faisaient comme saigner la bouche lorsque celle-ci les prononçaient. Il savait que, si le relation ne s'arrêtait pas ici, il lui dirait tout. Absolument tout. Car il se sentait totalement en confiance lorsqu'il était à ses côtés, comme un petit enfant pouvait l'être avec sa mère, cherchant le besoin de se faire consoler, de faire disparaître les troubles qui pesaient sur son âme infantile. Il ressentait envers elle un profond sentiment d'empathie qu'il n'avait jamais ressentit avec personne d'autre. Et c'est pour cela, précisément, qu'il savait que, un jour, il lui confirait tout. Mais pas ce soir. Il la regarda tout en souriant, s'assurant de fournir toutes les réponses que demandaient ses questions. Il avait besoin de parler, de s'ouvrir un petit peu. Devant elle, les mots sortaient d'ailleurs avec une facilité déconcertante. "Oui, tu peux me dessiner. Je n'y vois aucun soucis" murmura-t-il, néanmoins légèrement gêné à l'idée de faire office de modèle. Il tenta donc d'adopter une position confortable pour ne pas avoir à bouger toutes les minutes, puis fixa son attention sur elle, se remémorant les questions qu'elle lui avait posé quelques secondes auparavant. "Je suis aussi à la Yonsei, et je suis le même cursus que tu as suivi : arts du spectacle" répondit-il avec un petit air enjoué "Je ne peux pas dire que je sois vraiment un étudiant brillant..." il s'arrêta un bref instant, essayant de trouver ses mots pour pouvoir continuer sa phrase tout en exprimant les idées qu'il avait en tête "...Pas du tout, même, mais la musique...la musique c'est indescriptible. Je crois bien que c'est l'unique chose que j'aime réellement..." ajouta-t-il, son regard s'illuminant comme rarement. "Je ne travaille pas, mais je joue de la guitare ; je fais même partie d'un petit groupe de rock qu'on a formé avec...avec des amis, oui, et on donne quelques concerts, de temps à autre" son sourire s'était élargi. Parler d'eux, de leur groupe, leur petite famille, le faisait toujours sourire. Il n'avait jamais fait de chose aussi excitante dans toute sa minable vie que faire partie de leur troupe. C'était comme un second souffle. Cette éclaircie plana encore quelques instants sur son visage, avant qu'il ne regarde Bae une nouvelle fois. Peut-être qu'un jour -un jour, peut-être elle- elle viendra le voir jouer ? "J'ai eu tout ce dont j'avais besoin, merci beaucoup...et..."il s'arrêta, hésitant un instant, puis reprit un peu plus bas "...et j'aimerai encore rester un peu avec toi...si ça ne te dérange pas... Je ne veux pas rester seul.."
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Re: MihaBae + There's no trust, until I drown into your eyes | Ven 31 Juil - 15:22 Citer EditerSupprimer
Miharu & Bo Bae
IL Y A DEUX VERSIONS DE CHAQUE PERSONNES. UNE QUE NOUS OSONS DÉVOILER ET L'AUTRE, CELLE QUE L'ON CACHE PARMI TOUS NOS SECRETS. ON APPREND A FAIRE CONFIANCE QUAND UN SOURIRE NOUS RASSURE MihaBae.Ses traits sont si fins sous le regard doux de Bae. Son sourire qu’elle devine à peine perce doucement sur ses lèvres lui donnant un charme qu’elle ne peut nier. Quand il lui donne son accord elle ouvre son calepin rapidement et choisi une page vierge et si blanche qu’elle imagine déjà le visage de Miharu contraster de ses traits noirs et profonds. Elle s’imagine déjà dessiner sa tignasse et ses épis. Elle se voit déjà creuser ses joues de fossettes qui la font toujours sourire. Elle n’avait pas jugé utile de lui mentionner qu’elle n’avait pas pu finir ses études, qu’elle avait à peine pu faire une année pleine au vu des problèmes qu’elle avait rencontré. Et si pour une fois, elle avait pu être une jeune fille normale ? Une qui a suivi des études, qui a été diplômée. Une qui pourrait se vanter de son passé. Elle réfléchit à l’angle qu’elle pourrait donner à son visage tout en l’écoutant parler. Elle relève son regard vers lui et ce qu’elle voit lui donne des papillons dans le ventre. C’est comme une source soudaine de chaleur dans sa poitrine. Un semblant de vie qui perce courageusement dans la noirceur de la nuit. Elle reste un instant bouche bée devant la lueur de son regard. Elle l’écoute, attentivement, et elle aurait pu sourire devant une telle coïncidence si elle n’avait pas été subjuguée par son regard. Et sans perdre un instant elle tourne son calepin en mode paysage et se penche dessus pour dessiner en grand, rien que ses yeux. Son regard, dont elle veut retranscrire la lueur. Elle rattache ses cheveux rapidement, comme sous le coup d’une crise d’inspiration. A vrai dire, elle a voulu attraper se carnet pour se tenir éveillé. Elle ne voulait pas le laisser seul mais la nuit blanche qui se profile doucement devant eux risque d’être plutôt difficile à tenir si elle reste adossée au mur, à moitié allongée dans son lit. Le pauvre, il risque de se sentir gêné, comme s’il était de trop. Alors que c’était loin de ce qu’elle voulait lui donne comme impression. La lèvre meurtrie par ces coups de dents qu’elle donne à l’en faire rougir, elle donne des coups de crayon précis et des ébauches de ses yeux en amandes qui la séduisent. Et parfois son nez se retrousse. Parfois elle retient des soupirs, têtue au point de vouloir bannir la gomme de ses techniques. Elle sait qu’elle peut le dessiner sans fauter. Elle relève parfois son regard vers lui, pour garder cet air intéressé sur le visage. « Oh tu as un groupe !! Vous vous appelez comment ?! » Demanda-t-elle curieuse en continuant de faire courir son crayon sur les feuilles blanches de son calepin. Sa dernière phrase, toute fois, lui fais relever la tête plus longuement. Elle le fixe avant de pencher la tête sur le côté « Tu sais … Si demain tu n’as pas envie de rentrer tout de suite … tu pourras rester encore un peu si tu veux … » sans qu’elle ne s’en rende compte son crayon s’est mis à tapoter nerveusement sur son cahier. Elle se redresse et marche à quatre pattes jusqu’à lui pour se glisser entre le mur et le jeune homme. « Pousse tes fesses » rit-elle avec naturel avant de s’adosser au mur, se mettant de côté pour continuer de pouvoir l’observer et surtout l’empêcher de regarder son dessin. « Tu joues quel genre de guitare ? » reprend-t-elle avec intérêt en reprenant son dessin qui prenait doucement forme. Sans vraiment s’en rendre compte elle attrapa doucement son visage entre ses doigts pour le faire tourner vers elle dans un angle qui lui était plus facile. Elle reprit la forme de ses yeux gardant l’iris pour la fin. Elle plissa des yeux et mordilla le haut de son crayon. « Tu les connais depuis longtemps ton groupe ? Vous êtes combien ? Et surtout tu les as connus comment ?! J’aurais aimé avoir ce genre de groupe … tu sais juste pour pouvoir se réfugier quand ça va. Ils sont comme ta famille pas vraie ? » Lui lança-t-elle avec un sourire doux. Elle adorait l’éclat de son regard quand il parlait de son groupe et dans un sens, au fond d’elle, ça la rassurait de savoir qu’il avait une sorte de famille à qui il pourrait s’accrocher. Mais elle espérait que ce groupe ne soit pas ce qui tirait Miharu vers le bas. La musique, l’inspiration, les drogues, c’est facile de tomber dedans. C’est facile de sombrer dans ce que l’on croit être un chemin temporaire que l’on peut quitter quand l’on veut. On ne peut pas quitter la drogue. C’est elle qui nous quitte. Ou on la laisse nous consumer. Ses doigts se crispèrent sur le crayon à cette pensée. La douleur que ressentira Miharu … elle sera la pire. La pire de toute. Est-ce qu’il en est au moins préparé … ? Reprenant ses coups de crayon pour masquer ce qu’elle ressent, Bae accentue encore et encore le regard soutenue qui la fixe soudain sur sa feuille. Est-ce que ca lui plaira ? Elle l’espérait … parce que l’espoir, l’espoir est en lui et elle voulait juste qu’il s’en souvienne, qu’il le remarque. Parce qu’au final, rien n’est encore fini.
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Re: MihaBae + There's no trust, until I drown into your eyes | Sam 1 Aoû - 0:35 Citer EditerSupprimer
There's no trust, until I drown into your eyesMiharu & Bo Bae ♥ Elle l'écouta tout en griffonnant dans son calepin puis, précipitamment, elle s'attacha les cheveux avant de dessiner avec plus d'intensité, comme frappée d'un subit coup d'inspiration. Il l'observait de temps en temps, jetant de rapides coups d'œil en sa direction, presque en catimini, s'amusant parfois des réactions qu'elle avait. Très concentrée sur sa tâche, il arrivait parfois que de petites mimiques apparaissent sur son visage, lui donnant des expressions qu'il ne lui connaissait pas mais qui l'amusait beaucoup, provoquant parfois quelques maigres sourires qui venaient étirer le coin de ses lèvres. Elle relevait parfois le visage vers lui, lui posant davantage de questions, comme pour l'inciter à continuer sur sa lancée, développant sur ce sujet qui lui tenait particulièrement à cœur. Elle s'arrêta de dessiner un instant, le fixant plus longuement qu'elle en avait l'habitude, lui faisant une proposition qui lui sembla réellement sincère. Et, au plus profond de lui, il ne put que se sentir profondément troublé. Effectivement, il n'avait pas envie de rentrer. Il n'avait pas envie de partir, ou tout simplement d'aller autre part. Car il ne s'y serait pas senti à l'aise, car il était perdu. Car il avait besoin de réconfort. De chaleur. Et, malgré tout, il semblait que seule Bae était capable de lui offrir cette chaleur, celle qu'il recherchait désespérément. Une présence maternelle et douce, presque angélique. Une présence qu'il venait tout juste de découvrir et qui le rendait inexplicablement attaché à elle. Irrépressiblement. Elle était la seule à l'avoir vu dans l'un de ses moments de disgrâce les plus absolus, lorsqu'il était le plus faible, le plus misérable, mais ne semblait néanmoins pas le regarder avec des yeux, un regard, qu'il ne connaissait que trop bien. La jeune femme lui paraissait se comporter de façon naturelle, bien que marquant une certaine retenue, mais sans pour autant le dévisager avec pitié. Et pour tout cela, il comprenait qu'elle seule était en mesure de lui apporter la seule et unique chose dont il avait toujours eu besoin. Elle se rapprocha de lui, prenant place à ses côtés tout en riant légèrement avant de s'adosser contre le mur et de se remettre à le dessiner et de lui reposer de nouvelles question. Bae s'empara doucement de son visage du bout des doigts, le faisant tourner de sorte à avoir un autre angle de vu. Miharu se laissa faire sans broncher, frappé une nouvelle fois par la simplicité de son geste. Il n'avait pas à se forcer avec elle ; les choses semblaient venir le plus naturellement du monde en dépit du fait qu'ils étaient tous deux de parfaits étrangers l'un pour l'autre. L'ombre d'un sourire plana sur ses lèvres. C'était une sensation réellement étrange : il avait comme l'impression de la connaître depuis toujours, elle, son visage et ses yeux, la douceur de sa voix et de ses gestes, sa chambre, le bruit qu'elle faisait lorsque son crayon courrait le long de sa feuille...tout. Il avait une étrange sensation de familiarité, la sensation, curieuse, d'être à l'aise, ici, dans un endroit qu'il ne connaissait pas. Le jeune homme réalisa alors que, effectivement, il ne savait même pas où il se trouvait, la question ne lui avait pas même effleuré l'esprit jusque là. En dehors de la chambre, de ce petit monde, ce cocon de chaleur et de douceur, il se demanda ce qui pouvait bien se trouver. Les nouvelles questions qu'elle formula avec une douceur sans pareille ralluma l'éclat de son regard. "Voodoo Childs. Le nom a été choisi un peu précipitamment, mais je pense que cela nous correspond bien, en quelque sorte" répondit-il en riant légèrement "Nous n'envisageons pas réellement de faire une grande carrière, mais...mais ce serait bien si ça pouvait continuer quelque temps." Oui, Miharu le pensait vraiment : il souhaitait que cela puisse durer le plus longtemps possible, au moins jusqu'à ce qu'il puisse trouver un nouveau but à sa vie. La musique le faisait vivre. Survivre. Il jeta un regard vers Bae, ne sachant ce qu'il devait lui dire. Il aurait aimé resté aussi longtemps qu'elle le lui proposait. Il le voulait. Vraiment. Mais le pouvait-il vraiment ?... "Je...je pense que j'aimerai bien...mais...mais est-ce que c'est vraiment possible ?"demanda-t-il timidement avec un air quelque peu dépité. Il voulait s'assurer que la jeune femme ne reviendrait pas sur sa décision "Je ne serai pas une sorte de gêne ?...j'ai l'impression d'abuser de toi, de ta gentillesse...". Il se tut quelques instants, comme pour l'inviter à réfléchir davantage à cette proposition. Car il savait, d'une certaine façon, que s'il restait plus longtemps qu'une nuit à ses côtés, il serait tout bonnement incapable de la quitter. C'était une évidence. Il laissa un instant cette pensée de côté, tentant de se concentrer sur son groupe. Sur ce qu'elle lui avait demandé. "Je joue de la guitare électrique. Mais je sais aussi jouer de l'acoustique ; j'ai commencé par ça, au début" il ferma un œil, se remémorant toutes les heures qu'il avait passées, à peine sortit de l'enfance, à jouer jusqu'à s'en meurtrir les doigts sur les cordes, comme hypnotisé par le son qui sortait de l'instrument. Le son qu'il arrivait à faire. La seule et unique chose pour laquelle il montrait une quelconque habilité de toute sa vie. Alors la musique, c'était une passion. Une échappatoire. "On se connait depuis déjà un petit bout de temps, oui... On est cinq : un chanteur, une bassiste, un batteur puis deux guitaristes. Des rôles indispensables pour un groupe de rock, en fait. Puis la façon dont on s'est connu...on peut dire que c'est notre chanteur, qui et aussi notre leader, qui nous a tous trouvé un à un, afin qu'on puisse former le groupe" ajouta-t-il avec un sourire malicieux. Les choses avaient été aussi "simples" que cela. Mais ils s'étaient tous bien trouvés, dans le fond. Il lui jeta un regard emphatique. Miharu comprenait tout à fait ce qu'elle voulait dire. Ils étaient un peu ça famille, oui, vers laquelle il aimait aller lorsque le moral lui manquait. Certes, il se sentait plus ou moins proches de certains membres, mais à eux tous, les Voodoo Childs-même, était comme une petit famille. "Oui, c'est un peu ça...sauf qu'à la place du sang, nous avons plutôt une passion en commun." Il souriait comme un enfant. A nouveau.
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Re: MihaBae + There's no trust, until I drown into your eyes | Ven 7 Aoû - 23:20 Citer EditerSupprimer
Elle relève son visage vers lui quand elle l’entend rire légèrement. Elle se surprend à l’imaginer dans la vie de tous les jours. Elle sait déjà qu’il est à la Yonsei, alors il lui est facile de l’imaginer vivre dans un dortoir. Rire avec les autres, se lever le matin à la bourre, s’engueuler avec les autres pour un frigo vide, des attaques en pleines nuit à coup de bataille d’oreiller et de mousse à raser. Tout ce qui rend la vie en collectivité à la fois dur et fascinant. Elle sourit en coin amusée en baissant à nouveau son regard vers son dessin qu’elle reprend avec la même intensité. Le bout de sa langue se pointe à nouveau et son visage se plisse sous la concentration. Elle voudrait tellement lui faire un dessin qui le reflète lui quand il est heureux. Alors elle donne tout ce qu’elle a. elle ne pense pas avoir un talent qui puisse se faire remarquer, ni même avoir la prétention de réussir ce qu’elle essaye de faire, mais elle sait qu’elle se débrouille assez bien pour donner de l’éclat à ses dessins. Et si certains de ses traits sont maladroits elle a ce je ne sais quoi en plus qui fera la différence. L’expression qu’affichait Miharu en parlant de son groupe et du fait qu’il voulait que ça dure le plus longtemps possible interpella Bae et la rassura. Au moins un peu, assez pour qu’elle puisse se dire qu’il a au moins cette chose dans sa vie qui le tient debout. Parce qu’elle le sait, la dépendance un long combat et qu’il nous faut trouver des buts, des motivations, des valeurs sures pour lesquels on serait prêt à tout. Alors elle était contente de savoir qu’il avait ça, qu’il avait la musique. Parfois elle se dit qu’elle aurait aimé avoir une passion comme ça, une passion pour tenir, une passion pour la faire avancer même dans ses jours les plus sombres. Et c’est à cet instant qu’elle se rendit compte qu’elle l’avait cette passion. Mais ce n’était ni de la musique, ni du dessin, c’était son homme. C’était Shin. Shin, sa passion. Son histoire à elle. Celle qui lui donnait la force d’avancer quand elle ne croyait plus en rien. C’était sa force. Elle se surprit à appuyer si fort sur la mine de son crayon qu’elle casse. Poussant un râle adorable elle pince ses lèvres en posant son crayon doucement sur son calepin pour ne pas paraitre trop sauvage à se jeter sur sa table de chevet pour prendre un taille crayon. Elle le fixe un peu surprise mais sourit devant ses mots. Il parait si gêné, ce qu’elle comprend. Elle-même aurait déjà pris la fuite bien trop stressée à l’idée d’être une gêne. Elle attrape un coussin qu’elle serre contre elle et le fixe un instant avant de secouer la tête « Jamais. » elle sourit doucement, une idée en tête mais préfère le laisser continuer. Elle se penche au-dessus de lui, en se tenant sur les genoux, une main sur sa couette et ouvre son tiroir pour en tirer son taille crayon avant de se rassoir sagement en l’écoutant. Se rend-t-il compte de l’éclat dans son regard chaque fois qu’il parle d’eux. Bae se remet à sourire pour contenir son rire malicieux et termine de dessiner ce regard qu’il veut rendre intense et joyeux. Elle est loin d’avoir fini mais elle progresse. « Tu as de la chance de les avoir. » conclut-elle avec un sourire doux sans lever son regard du calepin. « Je ne sais pas si le sang a quelque chose de si puissant dans les liens qui peuvent unir deux personnes. » dit-elle soudain en pensant à voix haute. « Enfin je veux dire que c’est forcément quelque chose de fort mais … ce n’est pas une obligation. Enfin tu vois ce que je veux dire ? » Bredouille-t-elle à la fin s’embourbant dans ses explications qu’elle n’arrive pas à sortir clair de son esprit. « On peut choisir ses proches … » tente-t-elle d’ajouter en grimaçant avant de rire. « Mon dieu je dis n’importe quoi ce soir … » elle rougit avant de tendre ses jambes en tentant de ne pas écraser Miharu. « J’ai une guitare dans le salon si tu veux jouer. » proposa-t-elle avec un regard brillant envieux. « Mais on aura tout le temps demain si tu veux ! » Même si le Kurss est bien insonorisée elle ne voudrait pas réveiller les autres mais surtout, elle a peur qu’il soit trop fatigué. Elle continue sagement son dessin en étouffant un bâillement. « Tu m’inviteras à votre prochain concert ? » lance-t-elle malicieuse en pensant chacun de ses mots. Elle voulait le voir rester. Parce que dans sa noirceur il était si lumineux. Quand elle posait son regard sur lui elle voyait une note de douceur et de vie dans son regard … We can easily forgive a child, who is afraid of the dark. The real tragedy of life is, when men are afraid of the light. Elle finit par lui tendre sa feuille qui ne contenait que le regard perçant du jeune homme et avec une certaine timidité soudaine elle releva son regard vers lui, impatiente de voir s’il serait touché ou non par ce qu’il voyait. « J’ai … dessiné que ton regard, parce qu’il est … beau. » dit-elle sans trouver d’autre adjectif qui ne fasse pas flipper. Attirant, captivant, doux, brillant … il l’avait séduit de son regard et c’est bien là, l’une des premières choses qui avait frappé la jeune fille.
Miharu & Bo Bae
IL Y A DEUX VERSIONS DE CHAQUE PERSONNES. UNE QUE NOUS OSONS DÉVOILER ET L'AUTRE, CELLE QUE L'ON CACHE PARMI TOUS NOS SECRETS. ON APPREND A FAIRE CONFIANCE QUAND UN SOURIRE NOUS RASSURE MihaBae.Elle relève son visage vers lui quand elle l’entend rire légèrement. Elle se surprend à l’imaginer dans la vie de tous les jours. Elle sait déjà qu’il est à la Yonsei, alors il lui est facile de l’imaginer vivre dans un dortoir. Rire avec les autres, se lever le matin à la bourre, s’engueuler avec les autres pour un frigo vide, des attaques en pleines nuit à coup de bataille d’oreiller et de mousse à raser. Tout ce qui rend la vie en collectivité à la fois dur et fascinant. Elle sourit en coin amusée en baissant à nouveau son regard vers son dessin qu’elle reprend avec la même intensité. Le bout de sa langue se pointe à nouveau et son visage se plisse sous la concentration. Elle voudrait tellement lui faire un dessin qui le reflète lui quand il est heureux. Alors elle donne tout ce qu’elle a. elle ne pense pas avoir un talent qui puisse se faire remarquer, ni même avoir la prétention de réussir ce qu’elle essaye de faire, mais elle sait qu’elle se débrouille assez bien pour donner de l’éclat à ses dessins. Et si certains de ses traits sont maladroits elle a ce je ne sais quoi en plus qui fera la différence. L’expression qu’affichait Miharu en parlant de son groupe et du fait qu’il voulait que ça dure le plus longtemps possible interpella Bae et la rassura. Au moins un peu, assez pour qu’elle puisse se dire qu’il a au moins cette chose dans sa vie qui le tient debout. Parce qu’elle le sait, la dépendance un long combat et qu’il nous faut trouver des buts, des motivations, des valeurs sures pour lesquels on serait prêt à tout. Alors elle était contente de savoir qu’il avait ça, qu’il avait la musique. Parfois elle se dit qu’elle aurait aimé avoir une passion comme ça, une passion pour tenir, une passion pour la faire avancer même dans ses jours les plus sombres. Et c’est à cet instant qu’elle se rendit compte qu’elle l’avait cette passion. Mais ce n’était ni de la musique, ni du dessin, c’était son homme. C’était Shin. Shin, sa passion. Son histoire à elle. Celle qui lui donnait la force d’avancer quand elle ne croyait plus en rien. C’était sa force. Elle se surprit à appuyer si fort sur la mine de son crayon qu’elle casse. Poussant un râle adorable elle pince ses lèvres en posant son crayon doucement sur son calepin pour ne pas paraitre trop sauvage à se jeter sur sa table de chevet pour prendre un taille crayon. Elle le fixe un peu surprise mais sourit devant ses mots. Il parait si gêné, ce qu’elle comprend. Elle-même aurait déjà pris la fuite bien trop stressée à l’idée d’être une gêne. Elle attrape un coussin qu’elle serre contre elle et le fixe un instant avant de secouer la tête « Jamais. » elle sourit doucement, une idée en tête mais préfère le laisser continuer. Elle se penche au-dessus de lui, en se tenant sur les genoux, une main sur sa couette et ouvre son tiroir pour en tirer son taille crayon avant de se rassoir sagement en l’écoutant. Se rend-t-il compte de l’éclat dans son regard chaque fois qu’il parle d’eux. Bae se remet à sourire pour contenir son rire malicieux et termine de dessiner ce regard qu’il veut rendre intense et joyeux. Elle est loin d’avoir fini mais elle progresse. « Tu as de la chance de les avoir. » conclut-elle avec un sourire doux sans lever son regard du calepin. « Je ne sais pas si le sang a quelque chose de si puissant dans les liens qui peuvent unir deux personnes. » dit-elle soudain en pensant à voix haute. « Enfin je veux dire que c’est forcément quelque chose de fort mais … ce n’est pas une obligation. Enfin tu vois ce que je veux dire ? » Bredouille-t-elle à la fin s’embourbant dans ses explications qu’elle n’arrive pas à sortir clair de son esprit. « On peut choisir ses proches … » tente-t-elle d’ajouter en grimaçant avant de rire. « Mon dieu je dis n’importe quoi ce soir … » elle rougit avant de tendre ses jambes en tentant de ne pas écraser Miharu. « J’ai une guitare dans le salon si tu veux jouer. » proposa-t-elle avec un regard brillant envieux. « Mais on aura tout le temps demain si tu veux ! » Même si le Kurss est bien insonorisée elle ne voudrait pas réveiller les autres mais surtout, elle a peur qu’il soit trop fatigué. Elle continue sagement son dessin en étouffant un bâillement. « Tu m’inviteras à votre prochain concert ? » lance-t-elle malicieuse en pensant chacun de ses mots. Elle voulait le voir rester. Parce que dans sa noirceur il était si lumineux. Quand elle posait son regard sur lui elle voyait une note de douceur et de vie dans son regard … We can easily forgive a child, who is afraid of the dark. The real tragedy of life is, when men are afraid of the light. Elle finit par lui tendre sa feuille qui ne contenait que le regard perçant du jeune homme et avec une certaine timidité soudaine elle releva son regard vers lui, impatiente de voir s’il serait touché ou non par ce qu’il voyait. « J’ai … dessiné que ton regard, parce qu’il est … beau. » dit-elle sans trouver d’autre adjectif qui ne fasse pas flipper. Attirant, captivant, doux, brillant … il l’avait séduit de son regard et c’est bien là, l’une des premières choses qui avait frappé la jeune fille.
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Re: MihaBae + There's no trust, until I drown into your eyes | Dim 9 Aoû - 19:29 Citer EditerSupprimer
There's no trust, until I drown into your eyesMiharu & Bo Bae ♥ De temps à autres, il aimait jeter des coups d'œil rapide en direction de Bae, regardant son visage lorsqu'elle dessinait. La façon dont elle tirait la langue lorsque sa concentration semblait atteindre son paroxysme l'amusait fortement. C'était mignon, d'une certaine façon. Et cela montrait qu'elle prenait vraiment du cœur à l'ouvrage, ce qui faisait inexplicablement plaisir à Miharu. Non pas qu'il était narcissique, impatient de découvrir le dessin dont il avait servit de modèle, mais la jeune femme paraissait vraiment accorder de l'importance à ce qu'elle était en train de faire. Soudainement, il vit sa mine casser sous la pression de sa main, le faisant sursauter de façon imperceptible, surpris. Vaguement, il se demanda ce à quoi elle avait bien pu penser pour mettre autant de force dans son trait. Le petit râle qu'elle émit juste après avait cependant quelque chose d'adorable. Lorsqu'il lui demanda s'il n'était pas une gêne, elle le regarda, légèrement surprise, avant d'afficher un de ses merveilleux sourires qui le rassura immédiatement, secouant la tête en murmurant que ça ne serait jamais le cas. Il lui rendit son sourire faiblement, se sentant quelque peu soulagé. Il ne voulait plus être une charge pour qui que ce soit, bien que ce souhait-il le savait- avec quelque chose d'utopiste. Quelqu'un tel que lui ne pouvait pas vivre sans avoir à s'appuyer sur certaines personnes. A tel point qu'il avait peur de les écraser. Les étouffer. Après avoir attrapé son taille crayon, elle revint à sa position initiale, continuant son œuvre tout en affichant un petit sourire malicieux. Il l'écouta tout en acquiesçant de la tête, presque sérieux. Oui, il avait vraiment de la chance. Peut-être trop pour que cela fusse réel, pensait-il souvent. Combien y avait-il de chance pour que lui, de tous, puisse tomber sur des gens tels que les autres membres du groupe ? Une sur cent, pensait-il. Comme d'habitude, mais dans l'autre sens : il avait eu une chance sur cent de naître d'une mère pareille, une sur cent de se retrouver avec de tels problèmes de santé. Puis une sur des milliers, une "chance" improbable, de développer ces types de symptômes aussi rarissimes. Toute sa vie, sa courte vie, avait été marquée par cette probabilité pessimiste, celle d'être le "1%". La marge d'erreur. L'anomalie. Alors pour une fois que la donne devenait positive, c'était à peine s'il osait y croire. La suite des propos de Bae l'interpela. Elle avait raison. Les liens du sang n'étaient pas forcément les plus solides. On avait souvent tendance à dire que le sang était plus épais que l'eau, mais il n'y croyait pas. Et il réalisait, il le réalisait subitement, que cela devait en être de même pour la jeune femme : ne lui avait-elle pas confié, de manière plus ou moins subtile, qu'elle avait été abandonnée ? Encore une fois, il fut profondément surpris de ne déceler aucune haine ou amertume dans ses mots. Elle semblait juste...un peu confuse, s'embrouillant dans ses paroles. "Je crois que je vois très bien ce que tu veux dire..."murmura-t-il doucement en affichant un faible sourire à son attention. "Effectivement, on...on ne peut pas choisir sa famille, contrairement à ses proches..." Malheureusement. Lui, ne pouvait retenir l'amertume dans sa voix. Il en été incapable, même après toute ces années. Incapable de ne pas penser à la personne qui l'avait mis au monde, celle qui se voulait être "une mère" -quand bien même ayant manqué à tous ses devoirs en tant que telle-, lui donnant un corps intoxiqué. Intoxiqué à vie. Puis, aussi, il ne pouvait s'empêcher, malgré lui, de penser à son père. Dès que celui-ci avait compris qu'il n'était pas le fils qu'il avait toujours espéré avoir, il avait marqué une certaine distance entre eux -la preuve la plus évidente était son entrée à la Yonsei : pourquoi se rendre dans cette université alors que son paternel habitait à Séoul ?-, distance qui ne faisait que se creuser avec les années. Sa "famille" se résumait à une mascarade. Une grotesque et vulgaire mascarade. "Et non, tu ne dis pas n'importe quoi."rajouta-t-il en tentant de capter son regard. Tout ce que tu dis es important pour moi, tentait-il de lui faire comprendre, encore une fois par le biais de son regard, incapable de murmurer de tels mots qui, peut-être, auraient pu la mettre mal à l'aise venant de la part d'un inconnu. Il se détendit légèrement lorsque la discussion revint sur la musique, fasciné par les yeux brillants de la jeune femme. Etait-elle aussi excité à l'idée de l'entendre jouer un peu de guitare ? Il se rembrunit légèrement à cette pensée : il n'était peut-être pas aussi exceptionnelle que ce qu'elle pouvait penser... Il regarda ses mains posées sur ses cuisses ; elles étaient encore un peu trop engourdies pour qu'il puisse jouer quoi que ce soit de toute la soirée, ses crises étant à chaque fois un véritable choc pour son corps. "Demain, oui...si ça ne te dérange pas"répondit-il, soulagé, à sa proposition. Puis, à sa dernière question, il la regarda d'abord avec certain étonnement, avant d'afficher un grand sourire. Cela lui faisait plaisir, de l'entendre lui demander ça ; un peu comme lorsqu'on demandait à un enfant d'aller le voir à la fête de l'école, tout fier et heureux. "Bien sûr, si ça peut te faire plaisir"lâcha-t-il simplement en tentant de maîtriser la point joyeuse qui perçait dans sa voix basse. Bae s'arrêta de dessiner, lui tentant sa feuille avec une certaine timidité. Il la contempla un long moment, muet de stupeur. Il avait devant lui son propre regard, perçant et aussi réaliste que lorsqu'il se regardait dans un miroir. C'était particulièrement troublant. Et particulièrement bien fait. Incroyable. Cependant, l'éclat qui semblait animer ses propres yeux lui était inconnu. Ils rayonnaient. Et il ne se connaissait pas de telles expressions. Il reporta son regard sur la jeune femme, émerveillé. "C'est vraiment très bien fait ! On pourrait penser qu'il s'agit d'une photographie...incroyable. Mais tu les as un peu "embellis", non ?..."demanda-t-il en le contemplant une nouvelle fois avant de le lui retendre et de constater qu'elle ne faisait qu'accumuler les qualités.
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