M’étirant doucement je me levais du lit féline. J’étais prête. Mes ongles peint en rouge grâce à Ye Gi contrastaient avec le noir de ma tenue. J’avais osé acheter cette tenue sexy, des bas qui remontaient mi cuisses, joliment attaché par un porte jarretelle saupoudré de rouge. Et un soutient gorge qui donnait un peu de volume à mes seins. Shin les connaissait par cœur, il connaissait leur forme, leur taille et savait s’en contenter. Je dirais même qu’il les aimait beaucoup. Mais je savais aussi qu’il ne serait pas compte un peu de volume factice pour donner à ma silhouette des courbes plus harmonieuse. J’étais même passée chez le coiffeur pour qu’il me lisse les cheveux et qu’il me fasse un brushing qui puisse tenir. Me donner un peu de volume et une souplesse qui rendrait mes mouvements plus sexy j’en étais persuadée. Ce soir il rentrait du Japon et j’avais envie de le retrouver, de passer avec un lui une nuit torride, de le retrouver, rien que lui et moi, nos sentiments et nos corps liés. Avec tout ce qui se passait j’en oubliais presque à quel point on pouvait s’aimer avec Shin. Toujours à faire attention aux autres, toujours à devoir se plier à leur regard et leur envies. Ce soir je voulais tout envoyer valser. Il ne devait rester que nous. Juste nous, comme avant, comme quand tu allais bien … Déjà adolescente je rêvais de quitter rapidement l’orphelinat pour pouvoir vivre avec lui. On se serait pris un appartement minable, mais on aurait vécu heureux. On aurait fait des études ou on aurait bossé. On n’aurait pas eu besoin des autres. On aura vécu, et on peut encore vivre heureux, mais j’ai l’impression qu’on l’a oublié … Ye Gi m’a fait comprendre que tant qu’on s’aimait, tant qu’on était ensemble rien ne pouvait venir tout détruire. Et c’est bien ça que je voulais rappeler à Shin. Ajoutant une touche de gloss, celui que préfère Shin quand il m’embrasse, je fixe mon reflet dans le miroir avec un sourire conquis. Ajustant ma tenue pour qu’il puisse voir chacun de mes tatouages, j’enfilais une robe de chambre en soi que je laissais ouvert pour qu’il puisse apprécier la vue sur mon corps si peu couvert. Quand j’entendis les clés dans la serrure je me précipitais à l’entrer et sans lui laisser le temps de comprendre tira sur son col de chemise pour l’attirer à moi et l’embrasser longuement en refermant la porte derrière lui. Ce soir tu es à moi.

Je souris contre ses lèvres avant de rire légèrement. Gout pêche, son préféré, je l’embrasse à nouveau en liant nos langues et rendant ainsi notre baiser plus passionné. Ses mains froides sur mes hanches me font frissonner et je couine légèrement en me serrant d’avantage contre lui. Mais il faut bien se rendre à l’évidence qu’à bout de souffle, on finit par s’écarter l’un de l’autre. Je suis heureuse de l’effet que lui procure ma petite surprise et je rougis presque sous son regard appréciateur. Je prends une pause un peu aguicheuse, écartant les pans de ma robe de chambre je m’en amusais en lui lançant un regard qui se voulait sexy. Je ne sais pas si j’étais douée pour cet exercice mais il me plaisait beaucoup. M’approchant de lui sans vaciller sur mes talons aiguilles je m’attaque déjà à sa ceinture que je retire rapidement la faisant glisser avant de la faire tomber au sol. Qu’est-ce que je pouvais le trouver beau quand il s’habillait aussi bien. Et vu les traits fatigué sur son visage, il n’a pas passé un bon séjour. « C’est une surprise … » je fis sauter le bouton de son pantalon et tira les pans de sa chemise qu’il avait coincé dedans. « Pour mon homme. » terminais-je en venant lui voler un baiser. « Il y a un repas chaud qui nous attend dans la cuisine, et une bouteille de vin, celui que tu préfères, un bon Bordeaux. » Pendant que je parlais j’avais fait glisser sa veste au sol et déboutonné un à un les boutons de sa chemise. J’avais appris à me familiarisé avec son corps d’homme, son corps d’homme meurtri. Je ne posais jamais mes yeux très longtemps sur son torse ou le reste de son corps de per de le gêner, mais j’admirais toujours les fines courbes de ses muscles. Une fois torse nu et simplement habillé de son bas de costume, je reculais d’un pas en jouant machinalement avec sa chemise que je tenais maintenant en main. « Ça devrait être interdit d’être aussi sexy dans cette tenue … je vais devoir vous faire des choses illégales monsieur. » Lui susurrais-je en revenant me blottir contre lui. « Je te propose qu’on oublie la cuisine pour l’instant et que je vienne m’occuper de toi de la meilleure façon qui soit. » mon souffle sur ses lèvres, je glissais ma main dans son caleçon pour placer son membre de la meilleure façon qui soit afin qu’il n’est pas mal en se gorgeant de plaisir. Je souris en le sentant déjà bien réveillé entre mes doigts. Puis accrochant mes deux mains à ses hanches je le tirais déjà vers moi en reculant jusqu’à la chambre, retrouvant ses lèvres avec passion.

Je faisais tout ce que m’avait conseillé Ye Gi. J’avais passé l’après-midi à m’entrainer d’ailleurs, devant le miroir, à prendre des poses sexy qui pourraient lui plaire. Il m’en avait fallu de l’audace et du courage pour jouer les femmes fatales. Je connaissais son corps, heureusement, et je n’avais plus trop honte du mien, surtout pas maintenant que je portais ce soutient gorge qui me faisait une jolie poitrine. J’avais envie de lui donner du plaisir, de lui prouver mon amour … d’être aussi sulfureuse que pouvait l’être Yue … Je voulais pouvoir être aussi sexy, que l’était Sora. Mon homme était entouré de femmes plus magnifique les unes que les autres et je me sentais comme le vilain petit canard quand j’étais près de lui. Je n’avais pas de beauté particulière comme Yue, ni un charisme débordant comme Sora. J’étais juste moi. La petite Bo Bae amoureux du Bad boy de l’école, le garçon qui me tenait mon sac après les cours et qui tapait quiconque me faisait pleurer. Je n’avais pas beaucoup de sein et des fesses trop plates. Et quand je voulais être un minimum sexy j’affichais toujours ce côté innocent qui me rendait dingue. Je ne voulais pas être mignonne, ni avoir de sourire malicieux, ni être son putain de rayon de soleil. Je voulais le rendre dingue de plaisir. Je voulais qu’il soit fier d’être avec. Je voulais qu’il aime me voir dans cette tenue et qu’il se dise putain cette femme est à moi. C’est la mienne et je vous emmerde tous. Je voulais qu’il crève d’envie de le dire au monde entier et qu’il crève d’amour pour moi. Alors j’avais prévu cette soirée, cette tenue, prête à lui faire aussi torridement que possible. Quand il me souleva du sol pour me plaquer contre le mur je laissais échapper un gémissement. C’était ça que je voulais voir dans son regard, c’était ça que je voulais sentir entre nos deux corps. Je voulais qu’il soit à mes pieds et que je sois au sien. Qu’on ne sache qui domine l’autre tant l’émotion et l’amour qui nous lie est fort. Je m’accroche à lui alors qu’il m’emmène dans la chambre. « Beaucoup plus que tu ne pourrais l’imaginer. » Murmurais-je contre ses lèvres. Bien sûr qu’il m’a manqué. Dans la chambre les bougies brulaient toujours. Il me dépose au sol avec délicatesse et me tourne face au miroir. Le reflet de nos deux corps enlacé me fait sourire tendrement. Et la douceur de ses gestes fait battre mon cœur un peu plus vite. Je frémis en le sentant retirer mon peignoir puis la bretelle de mon haut. Ses lèvres sur mon épaule me fait frissonner. Sa wife. Sa femme. C’est ce que je suis et c’est ce que je veux être, pour le reste de ma vie putain. Je l’aime … je lève mon regard vers lui dans le reflet du miroir et la beauté que je peux lire dans ses yeux m’arrache une plainte. Je me sens presque ridicule d’avoir mis en place toute cette mascarade … Je me tournais vers lui pourtant bien décidé à lui plaire … le poussant jusqu’au lit je le fis s’asseoir sur le bord doucement. « Te moque pas bébé mais … j’ai répété ça toute la journée dans ma tête alors … faut que je le fasse … je veux t’offrir quelques choses de spéciales … quelques choses que je t’ai jamais donné … » quand nous faisions l’amour c’était toujours à l’improviste, après une pulsion et une envie soudaine, mais ce soir je voulais attiser ses sens et le rendre dingue de moi. Faisant glisser sa chemise le long de ses bras je prenais soin d’ancrer mon regard au sien pour lui crier tu vois, je ne regarde que toi, pas ton dos. Je me glisse a genou devant lui pour embrasser son torse, maladroite et peu assurée comme j’avais su l’être tout à l’heure. Timidement je tentais d’ouvrir sa braguette qui restait coincée sous mes gestes nerveux. Mes mains tremblaient mais je voulais tout faire seule et lui fit comprendre d’un regard. Finalement je réussis à coulisser la braguette et me vient retirer ses chaussettes en gardant le regard sur ce que je faisais. Doucement mes doigts fins massèrent ses mollets puis ses cuisses pour le détendre doucement «  ton vol n’a pas été trop long mon cœur ? Je sais que tu détestes devoir prendre l’avion aussi souvent. » M’enquis-je réellement inquiète pour lui. Peut-être que je devrais oublier mon rôle de femme soucieuse, qui massait son homme alors qu’il rentre du boulot après une longue journée, mais j’étais comme ça … et je ne pourrais pas changer juste parce que je voulais être coquine. Me redressant j’allongeais mon homme sur le dos et grimpa à califourchon sur lui. Rougissant légèrement je vins embrasser son ventre en remontant sur son torse avant de me perdre dans le creux de son cou que je mordillais en poussant des soupirs de plaisir. J’avais envie de lui et maintenant que je sentais ma libido se réveiller je savais comment lui donner du plaisir. Me redressant je m’amusais à caresser mon ventre qui se creusait de spasmes de plaisirs, le souffle court je remontais à ma poitrine avec laquelle je jouais, laissant mes cheveux tomber en cascade le long de mon visage me donnant des airs de tigresse apprivoisée.

Assise à califourchon sur lui je le regardais perdre pied, serrer sa mâchoire si fort que le muscle de ses joues se creusait. Sur son regard si tendre et si brillant d’ordinaire se voilait d’une couleur orage et brulait de désir. Il se faisait violence pour ne pas craquer et je frissonnais de le voir si envoûter par mon désir. Son souffle se cale sur le mien, court et saccadé. Mes mains qui caressent mon corps, mon ventre, mes seins, remontent jusqu’à mon cou. J’ondule sensuellement sur lui, jouant avec le tissu de mon sous vêtement, ma culotte, seule barrière au plaisir ultime. Je viens griffer doucement son torse et descend jusqu’à son ventre. Il va être si à l’étroit dans ce pantalon et c’est avec un sourire coquin que je peux sentir cette bosse. Me cambrant sensuellement sur lui je secoue la tête avec une pointe d’innocence dans mon regard. «  Non. » lâchais-je simplement avant de venir attraper sa lèvre inférieure que je tirais vers moi, prisonnière entre mes dents. Je souriais d’un air si enjôleur. Je griffais à nouveau son torse avec envie, luttant contre mon envie de lui sauter dessus. Sans aucune pudeur je descends mes lèvres sur son torse que je me mets à mordiller et suçoter pour y laisser une trace, la mienne, et crier à la terre entière que cet homme m’appartient. J’y passe du temps, assez pour voir une petite tache violacée, semblable à une fleur, se dessiner sur sa peau fine. Je me redresse en me mettant à bouger sur son bassin. D’avant en arrière, juste assez pour le faire patienter. Mes deux mains posées sur son torse me servent d’appui. Je serre les bras un peu plus pour gonfler ma poitrine que je lui offre avec un sourire doux. Mes cheveux quelques peu sur le visage se soulève à mes soupires de plaisir. Je ferme les yeux, frissonnante, l’obligeant à garder un self-control que je n’aurais surement pas eu à sa place. D’une main lascive je fais sauter l’attache de mon porte jarretelle. Mon regard ancré au sien je joue avec ma culotte que je m’amuse à baisser et remonter attisant un peu plus son envie. Je glisse hors du lit et tire sur son pantalon que je lui retire avec son boxer qui rejoint le sol rapidement. J’admire mon homme nu, à ma merci, allongé sur ce lit. Tournant sur moi-même pour lui offrir la même vision de mon corps je me mets dos à lui et fait lentement glissé ma culotte sous la galbe de mes fesses rebondies et lui lance d’une voix qui se veut assurer et sensuelle, même si j’ai toujours cette pointe de maladresse dans mes gestes et mon regard «  Et ça tu veux toucher ? » je me penche en avant pour faire glisser ma culotte jusqu’en bas et tenter de lui offrir un spectacle qu’il pourrait apprécier avant de grimper à nouveau sur ce lit, ne gardant que mes bas noirs à nœud rouge sur mes cuisses. A quatre pattes au-dessus de lui je lui susurre enfin «  tu peux toucher … » avec l’envie furieuse qu’il se jette sur moi pour me montrer à quel point il pouvait me désirer.

A l’ instant où je le sens passer un bras autour de ma taille pour me faire rouler sur le côté je ne peux m’empêcher de lâcher un petit rire conquis. J’ai toujours aimé faire l’amour avec lui. Que ce soit pour notre première fois il y a 7 ans, celle à son retour encore timide et mal à l’aise dans nos corps d’adultes et toutes ces autres fois où il n’a jamais manqué une occasion de me donner du plaisir. Entre ses bras j’ai toujours eu l’impression d’être sa merveille. Son trésor. Sa beauté. Il me faisait l’amour avec tellement d’envie que j’avais du mal à réaliser que Shin pouvait m’aimer à ce point. Et me désirer …. Me désirer autant. Je frissonne en le sentant m’écraser de son poids. J’aime tellement la sensation de son corps contre le mien. Je frissonne quand il me parle de cette e voix si pleine de plaisir. Je le fixe les yeux si brûlant de désir qu’il doit en crever sur place. La façon qu’il a de toucher mes soins me rend dingue. Il sait comment me faire crier. Il apprit à connaître mon corps, à le dompter, à le maitriser si parfaitement que je ne peux jamais lui résister. Je souffle de plaisir en m’accrochant aux draps. Je me contrôle pour ne pas craquer trop vite. Mais ses baisers sur mon corps et sa langue su finement joueuse sur mon corps ne m’aident pas à garder mon calme. Je me cambre contre lui pour aller chercher un peu plus le contact de ses lèvres sur mon ventre et retombe lourdement sur le lit quand il glisse entre mes cuisses. Nous n’avions pas l’habitude de pratiquer ce genre de … plaisir sexuel alors quand il s’y mettait je savais que j’allais avoir droit à plusieurs orgasme et c’est frémissante d’impatience que j’écartais doucement les cuisses. J’avais toujours ce brin de pudeur quand je le regardais, un peu gênée de cette position dont je n’avais pas l’habitude. Je lâchais un petit rire qui fit monter le rouge à mes joues et le regarda tendrement avant de rejeter la tête en arrière. « Putain bébé ! » grognais-je, retrouvant ma place de soumise. Celle qui subissait avec un plaisir certains les attaques de son homme. Sa langue qui se perdait sur mon intimité humide avait le don de me faire céder les derniers remparts avant la folie. Je gesticulais sous lui pour aller chercher mon plaisir avec plus de force et quand le plaisir. C’était si agréable au début. Une caresse et une chaleur qui monte doucement. Mais plus il s’y attardait et plus je ne pouvais me retenir. D’instinct je plaçais mes deux pieds sur ses épaules sans jamais avoir osé agir ainsi et attrapa ses cheveux que je crispais sous mes doigts. Je voulais qu’il y aille encore plus fort, plus vite. Je me retrouvais à onduler des hanches contre ses lèvres pour lui montrer ce que je voulais vraiment. Avec audace, sans avoir vraiment conscience de mes gestes, j’ondulais du bassin encore et encore contre sa bouche, appuyant sur sa tête pour l’empêcher de reculer et alla récupérer cette orgasme qu’il me promettait. Je jouis si fort contre lui que tout mon corps fus secoué de spasmes. Ronronnant de plaisir je me dandinais félinement sur le dos avant de me rendre compte de ce que j’avais fait. Ecarquillant les yeux je fixais rapidement Shin pour voir sa réaction et bégaya quelques mots … « Bébé je … pardon je … » rougissant gêné je tendis une main vers lui en riant doucement. Ca a du bon de ne pas le voir pendant plusieurs jours. Au moins à son retour, et avec un peu d’audace, j’arrive à me lâcher un peu plus au lit … J’espérais juste qu’il aime.