Alors que je dévorais son intimité avec voracité, mon regard de prédateur affamé ne quittait pas les yeux de cette démone soumise à mes bienfaits. Alors que je donnais un énième coup de langue, je ne pus retenir un sourire de satisfaction en la voyant fiévreuse sous mes assauts, réclamant son du alors que la jouissance du plaisir n’était plus très loin. La frustration qui se lisait sur son visage ne de pas pouvoir frôler mon corps de ses doigts me ravisait. Je tenais ses fesses d’une poigne ferme pour la tenir en place alors que je lapais son fruit interdit avec délice. Elle était belle ma femme. Je lui découvrais une passion, et une part de noirceur que je ne connaissais pas. Et je devais admettre que ca ne m’excitait que d’avantage. Cette nuit, elle s’enfonçait un peu plus chaque seconde dans ce monde de ténèbres dans lequel je vivais seul depuis tant d’années. Cette frénésie contagieuse qui nous entourait telle une aura démoniaque. J’étais surpris que cela ne lui fasse pas peur, et qu’au contraire, cela ne fasse qu’agrandir son appétit de nos corps. Ses cris étaient une douce mélodie qui résonnait à mes oreilles. J’allais l’achever, me délectant déjà de la voir jouir sous moi avant de la prendre à nouveau, mais je me sentis pousser vers l’arrière. Mécontent, je fronçais les sourcils, tirés de mon activité, je grognais de frustration. Je la fixais incrédule un moment alors qu’elle criait stop. En avait-elle marre subitement ? Lui avais-je fais mal ? J’avais pourtant bien fait attention de … un éclat de rire qui n’était qu’en partie le mien, car une part de ma part sombre s’en dégageait. Lui aussi il était amusé de la situation. Mon sourire taquin vint faire écho au sien. « Mais je n’ai jamais dit que j’étais obéissant. D’autant plus que tu viens de dire que tu ne pouvais pas me résister… aurais-tu déjà changé d’avis ? » Et sans me soucier de cet arrêt forcé, je repris ma position précédente. J’attrapais ses cuisses et les écartais sans ménagement alors que mes lèvres retrouvaient celles de son intimité humide. Je titillais de mes dents sa boule qui avait quelque peu enflé par mes précédents coups de langues. Il en faudrait peu pour la refaire décoller au septième ciel. Et cette fois, je comptais bien à la faire passer les portes et non pas la laisser à l’entrée. Quand je décidais que j’en avais terminé, oui parce que c’était bel et bien moi qui décidait, je me redressais pour l’observer se tordre de plaisir sous mes assauts. Un sourire comblé se lisait sur mon visage. « Tu es sure de vouloir jouer ? » murmurais-je à son oreille, profitant de ma proximité pour noyer sous cou et sa poitrine sous une multitude de baisers. Alors que je la distrayais de mes lèvres, deux de mes doigts la pénétrer. D’abord doucement et à intervalle régulier avant d’accélérer la cadence. « Dis donc ma douce, tu mouilles à n’en plus finir. » Je caressais ses courbes de ma main libre, venant titiller sa poitrine généreusement offerte sur un plateau d’argent. Je jouais avec ces petites cerises, intensifiant les sensations ressenties pour le simple plaisir de l’entendre gémir. « Je veux t’entendre jouir avant que je ne vienne. » lui murmurais à nouveau à l’oreille alors que je la sentais me résister. « Plus tu résistes, et plus tu devras attendre avant de me sentir en toi. » Un rire coquin retentit dans la pièce avant que je n’accentue d’avantage mes va et vient avec les doigts, y en ajoutant un troisième au passage.

© charney

© charney

Un plaisir bestial s’éveillait en moi alors que je la voyais tirer sur les liens à s’entailler les poignets pour me toucher. C’était une douce torture que je m’infligeais également de la voir ainsi se débattre et l’empêcher de m’assainir de ses caresses de déesse. Je crevais d’envie de sentir ses mains se perdre sur mon épiderme nu, mais je tenais bon. La patience était une vertu qui se méritait. Son corps gigotait tel un ver sous moi alors que j’accélérais mes vas et vient réguliers. Une besoin primaire de la voir me supplier de la prendre, une envie de la dominer de tout mon être ne demandait qu’à vivre. J’alimentais cette flamme de passion de mes lèvres humides sur sa peau lisse. Un sourire naissant alors qu’elle mouillait pour moi. « J’espère que tu mouilles que pour moi. » murmurais-je possessivement d’une voix rendue rauque par ce rythme frénétique. Quand elle couina enfin quand je touchais sur son point sensible, j’accentuais ma prise. Je me redressais de tout mon long pour l’observer rouler du bassin en demandant encore et encore. Je me mordis la lèvre inférieure alors que cette vue me donnait des frissons de désir inavouable. Au premier cri de sa part, mon rire lui fit écho, fier de ma performance. J’aimais la voir dans cet état, savoir que c’était ma faute si elle succombait à un plaisir qu’elle ne contrôlait pas. J’étais le seul à tirer les ficelles de ce petit jeu. Et entendre ses lèvres prononcés mon prénom amplifiait mon appétit de la dévorer toute entière. Avant de répondre à sa supplique, j’attrapais mon propre engin que je frottais une ou deux fois pour le réveiller, bien que le sang l’avait gorgée depuis un bon moment maintenant. L’entendre jouir avait suffi à le faire bander comme jamais. Sans crier gare, je la pénétrais d’un geste vif, scellant nos lèvres dans un même temps. Ma langue s’insinua, interprétant une danse folle avec sa jumelle. Je grognais de plaisir alors que je m’enfonçais en elle jusqu’au bout alors qu’elle était encore parcourue des spams de son dernier orgasme encore en cours. C’était tellement bon de pouvoir enfin nous unir. Elle était si étroite et humide que s’en était presque douloureux, mais tellement grisant. « Putain t’es étroite, mon amour. » murmurais-je tout en me mettant doucement à onduler, maintenant la pression que j’avais appliqué à maintenir en la laissant au bord de la jouissance. J’attrapais la clef qui se trouvait sur la table de chevet, libérant ses mains l’une après l’autre. J’embrassais ensuite son cou dans lequel je laissais ma marque, remontant à son oreille que je mordillais. « Tourne-toi, bébé. Je veux te prendre en levrette. » Ordonnais-je avec douceur, prenant garde à ne pas jouir trop vite. Cette ambiance électrique ne m’avantageait pas vraiment. Au moindre faux pas, j’avais la mauvaise impression que j’allais partir trop vite avant d’en avoir finir avec ma belle.

charney