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Keiro ♥ Fake us. Fear us. Need us. Love us.
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Keiro ♥ Fake us. Fear us. Need us. Love us. | Mer 18 Nov - 0:53 Citer EditerSupprimer
Tenue x Allongée dans mon lit je fixais le plafond comme si j’y voyais le plus captivant des spectacles. Le regard fixe, sans réel émotions, je laissais un bras pendre dans le vide. Mon téléphone glissé entre mes doigts il pèse assez pour tordre légèrement mon poignet. J’attends un message, qui ne viendra plus, je le sais, mais j’attends quand même. Bêtement. Je roule sur le côté et serre mon oreiller contre moi en me rendant compte que la nuit était tombée maintenant et que j’étais plongée dans le noir. Déverrouillant mon téléphone je parcours la liste des contacts de mon répertoire. Je sais qu’ils ont tous quelques choses à faire. Mais dans le fond c’est surtout qu’aucun n’est vraiment proche de moi. Pas depuis que je suis devenue une vraie connasse. C’est plus fort que moi. Mes doigts pianotant sur l’écran je finis par aller chercher le seul prénom qui me fait véritablement envie. Jiro. Passant mes doigts délicatement sur le bord de mes lèvres je décide de l’appeler et efface le sms que j’étais en train d’écrire. Je me redresse, je m’assois, je souffle. Je ne sais plus comment me mettre pour être à l’aise dans mon corps. Assise en tailleur dans ce lit trop grand pour moi, je triture le bas de mon short en attendant que Jiro décroche. Les sonneries qui me font patienter tendent mes nerfs. Je me sens … je détourne le regard et attrape mon coussin pour le serrer contre moi. J’ai une boule dans le ventre. Est-ce que je suis nerveuse par ce simple appel ? Oui. J’ai peur qu’il ne décroche pas. Qu’il me laisse. A l’instant où sa voix résonne dans le combiné je retiens un soupir de soulagement et lui dit, d’une voix calme et qui ne laisse pas vraiment place à la discussion « Je m’ennuie, occupe moi Jiro. Invite-moi. Je serais chez toi dans une heure. » Je ne dis pas bonjour, pourquoi s’encombrer de futilités, je ne dis pas au revoir non plus. Je sais qu’il acceptera de me voir. Parce qu’il culpabilise, parce qu’il doit me doit la vie. Ou plutôt que j’aurais pu la perdre par sa faute. C’est étrange comment les choses se font, comment les rencontres sont aussi soudaines qu’éternel. Je ne pensais pas que je pourrais lui trouver un quelconque intérêt, cet idiot qui a failli me laisser me noyer dans cette piscine. Je renifle, je raccroche. Mes gestes je les fais par habitude. Comme un robot, sans trop comprendre. Je gratte ma nuque en fixant l’écran de mon téléphone qui s’éteint. J’ai passé la journée à ne rien faire, j’ai mal dans tout le corps et je suis fatiguée. J’ai mis du vernis. J’ai lissé mes cheveux. J’ai trainé sur mon pc. Des occupations tout aussi inutiles qu’ennuyante. Mon maquillage éparpillé à côté de moi je le repousse. Je n’aurais pas le courage de le faire je crois, mais l’image que je donne de moi est trop forte. Je mets un peu de mascara et du gloss. De toute façon je sais que je suis assez belle pour me suffire de ça. Rapidement je m’habille, sans chercher à comprendre ce que je faisais. Je veux juste … me sentir moins seule. Avoir l’impression qu’on m’attend quelque part … qu’on sera content de me voir. J’arrive chez lui avec finalement 15 minutes d’avance. Je ne sais pas s’il est là où non. J’aimerais. Ne pas avoir à attendre avant de le voir. Qu’il soit là, derrière cette porte, à s’impatienter de ma venue comme si ma simple présence pouvait changer quelque chose à son quotidien. Je déglutis et toc rapidement à la porte, pourquoi est-ce que j’ai les mains moites ? Et pourquoi est-ce que j’ai le cœur fou ? Je replace mes cheveux correctement et pendant une seconde je m’en veux de ne pas avoir choisis plus soigneusement ma tenue. Pourquoi est-ce que ça devrait importer de toute facon … ? Les lèvres un peu sèche je passe ma langue à la commissure de mes lèvres et appuie une main délicate sur le chambranle de la porte voilant mon regard triste par un brin de provocation. Comme d’habitude.
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Re: Keiro ♥ Fake us. Fear us. Need us. Love us. | Mer 18 Nov - 1:25 Citer EditerSupprimer ft. keleabby&jiro.
Enfin. Un énième soupir traversait la barrière de mes lippes avant que je ne parvienne à rejoindre l'extérieur. Cet air frais caressait alors, mon échine au travers d'un ressentiment fort agréable. Et pourtant, si semblable au jour précédemment. Je semblais emporté au sein de cette frénésie répétitive. Travaillant et réalisant les mêmes actions, et ce, jour après jour. Quelque peu... Barbant, en soit. Mais je doute d'avoir mon mot à dire concernant cette situation. Après tout, j'avais créé de mon propre grès cela, je ne pouvais en aucun cas me permettre de faire marche arrière. Non. Je me contentais d'avance naïvement au sein de ces rues quelconques de la capitale. « Patiente est maîtresse de vertu ? » Balivernes. Une cigarette plantée au creux de mes lippes, ce n'est qu'après un rapide passage au sein d'une quelconque supérette ouverte à tout bout de champ que j'osais finalement, allumer celle-ci. Un sachet en plastique résidant au creux de l'une de mes mains, je possédais la mauvaise habitude de réaliser mes actions au travers d'un désordre total. Une mauvaise habitude en soit. Et, malheureusement pour moi, cette douce mélodie qui venait faire irruption au travers de cette ruelle peu animée parvint à me faire perdre l'équilibre. Cigarette, sachet en plastique, téléphone portable, et enfin, clés de mon propre bien où je résidais, un véritable dilemme. « Oui ? » Un souffle. Une demande. Ou plutôt, un ordre. Et enfin, ces bips répétitifs énonçant la clôture de l'appel. Si je ne connaissais pas cette jeune femme, je pourrais croire à un canular enfantin. Ce qui, en soit, au vu de ma fatigue... Aurait été d'avantage acceptable. Et pourtant, je n'avais aucunement été permis d'émettre la moindre objection. Mademoiselle en avait décidé ainsi. C'était donc ainsi que cela devait se dérouler. Pas autrement. N'est-ce pas ?
Ruminant seul. J'osais reprendre mes esprits et ce self-control indomptable afin de reprendre le dessus sur ces multiples étourderies dont je venais de faire part. Rare. Oui, mais tout être humain possède des faiblesses, et un tel rythme de vie pouvait, parfois, pousser celles-ci à se décupler. À mon plus grand regret, d'ailleurs. « Ah, bordel. » Propos énoncés au travers de cette langue issue de la république populaire de chine que j'affectionnais tant, je me contentais de rentrer à une vitesse grand V. Je devais être prêt. Prêt à la moindre éventualité. Le moindre désir. Convenir aux demandes de Mademoiselle, sous peine de devoir « subir » d’innombrables reproches. Aussi adorable pouvait-elle être, le démon résidant en elle pouvait très certainement inciter une peur, à l'attention de certains. Démon qui, par ailleurs, ne tarderait pas à arriver. Incessamment sous peu.
« Fait chier, fait chier, fait chier. » Répétant à de nombreuses reprises ces propos, voilà que j'avais trouvé refuge au sein de mon antre. Usant de gestes précipités afin de rendre les pièces principales d'avantage... Regardable. Tout homme convenablement constitué sème la pagaille. C'est un fait irrévocable. Et je doute d'être l'exception à cette règle. Malheureusement pour moi. J'usais donc, de ce stratagème fort utile : jeter chaque vêtement contre le sol, créer une boule, pousser celle-ci jusqu'à ma propre chambre. Efficace, rapide. Ce qui, en soit, m'avais aidé à obtenir quelques minutes de répit. Qui, fut de très courte durée... À peine avais-je osé glisser mon postérieur contre mon canapé que, la présence de ce « démon » fut signifié. Quinze minutes d'avance ? Un exploit, je suppose.
« Ouais, ouais, ouais. J'arrive. » Des propos énoncés, fort inutile, en soit. Puisque, je doutais moi-même que tu parviennes à entendre ceux-ci, et pourtant, je persistais à vouloir le faire. « T'aurais dû rappliquer bien plus en avance, je crois. Tu étais pressée de me voir, c'est ça ? » Un large sourire ponctuait ces propos tandis que j'osais agir de la manière la plus « naïve » qu'il soit. Tête reposée contre l'angle de la porte, celle-ci étant à moitié entrouverte. « Et en plus, tu débarques les mains vides. J'sais même pas si je vais te laisser rentrer, hein. J'avais peut-être des trucs de prévu moi, pour ce soir. »
© BANGERZ
baby, i'm preying on you tonight.
tenue + « Like a little child. »
Enfin. Un énième soupir traversait la barrière de mes lippes avant que je ne parvienne à rejoindre l'extérieur. Cet air frais caressait alors, mon échine au travers d'un ressentiment fort agréable. Et pourtant, si semblable au jour précédemment. Je semblais emporté au sein de cette frénésie répétitive. Travaillant et réalisant les mêmes actions, et ce, jour après jour. Quelque peu... Barbant, en soit. Mais je doute d'avoir mon mot à dire concernant cette situation. Après tout, j'avais créé de mon propre grès cela, je ne pouvais en aucun cas me permettre de faire marche arrière. Non. Je me contentais d'avance naïvement au sein de ces rues quelconques de la capitale. « Patiente est maîtresse de vertu ? » Balivernes. Une cigarette plantée au creux de mes lippes, ce n'est qu'après un rapide passage au sein d'une quelconque supérette ouverte à tout bout de champ que j'osais finalement, allumer celle-ci. Un sachet en plastique résidant au creux de l'une de mes mains, je possédais la mauvaise habitude de réaliser mes actions au travers d'un désordre total. Une mauvaise habitude en soit. Et, malheureusement pour moi, cette douce mélodie qui venait faire irruption au travers de cette ruelle peu animée parvint à me faire perdre l'équilibre. Cigarette, sachet en plastique, téléphone portable, et enfin, clés de mon propre bien où je résidais, un véritable dilemme. « Oui ? » Un souffle. Une demande. Ou plutôt, un ordre. Et enfin, ces bips répétitifs énonçant la clôture de l'appel. Si je ne connaissais pas cette jeune femme, je pourrais croire à un canular enfantin. Ce qui, en soit, au vu de ma fatigue... Aurait été d'avantage acceptable. Et pourtant, je n'avais aucunement été permis d'émettre la moindre objection. Mademoiselle en avait décidé ainsi. C'était donc ainsi que cela devait se dérouler. Pas autrement. N'est-ce pas ?
Ruminant seul. J'osais reprendre mes esprits et ce self-control indomptable afin de reprendre le dessus sur ces multiples étourderies dont je venais de faire part. Rare. Oui, mais tout être humain possède des faiblesses, et un tel rythme de vie pouvait, parfois, pousser celles-ci à se décupler. À mon plus grand regret, d'ailleurs. « Ah, bordel. » Propos énoncés au travers de cette langue issue de la république populaire de chine que j'affectionnais tant, je me contentais de rentrer à une vitesse grand V. Je devais être prêt. Prêt à la moindre éventualité. Le moindre désir. Convenir aux demandes de Mademoiselle, sous peine de devoir « subir » d’innombrables reproches. Aussi adorable pouvait-elle être, le démon résidant en elle pouvait très certainement inciter une peur, à l'attention de certains. Démon qui, par ailleurs, ne tarderait pas à arriver. Incessamment sous peu.
« Fait chier, fait chier, fait chier. » Répétant à de nombreuses reprises ces propos, voilà que j'avais trouvé refuge au sein de mon antre. Usant de gestes précipités afin de rendre les pièces principales d'avantage... Regardable. Tout homme convenablement constitué sème la pagaille. C'est un fait irrévocable. Et je doute d'être l'exception à cette règle. Malheureusement pour moi. J'usais donc, de ce stratagème fort utile : jeter chaque vêtement contre le sol, créer une boule, pousser celle-ci jusqu'à ma propre chambre. Efficace, rapide. Ce qui, en soit, m'avais aidé à obtenir quelques minutes de répit. Qui, fut de très courte durée... À peine avais-je osé glisser mon postérieur contre mon canapé que, la présence de ce « démon » fut signifié. Quinze minutes d'avance ? Un exploit, je suppose.
« Ouais, ouais, ouais. J'arrive. » Des propos énoncés, fort inutile, en soit. Puisque, je doutais moi-même que tu parviennes à entendre ceux-ci, et pourtant, je persistais à vouloir le faire. « T'aurais dû rappliquer bien plus en avance, je crois. Tu étais pressée de me voir, c'est ça ? » Un large sourire ponctuait ces propos tandis que j'osais agir de la manière la plus « naïve » qu'il soit. Tête reposée contre l'angle de la porte, celle-ci étant à moitié entrouverte. « Et en plus, tu débarques les mains vides. J'sais même pas si je vais te laisser rentrer, hein. J'avais peut-être des trucs de prévu moi, pour ce soir. »
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Re: Keiro ♥ Fake us. Fear us. Need us. Love us. | Mer 18 Nov - 1:44 Citer EditerSupprimer
Tenue xLa solitude pèse dans un monde où je me noie dans une foule de gens. Personne ne remarque, personne ne sait et moi j’avance. J’arrive encore à sourire, à faire semblant tout d’un moins. J’avance, parce que je n’ai pas le courage de rester là où je suis. J’avance en sachant qu’il y aura une main qui saura me retenir à un moment. Oui, je sais qu’il y aura une main pour moi. Pour me retenir. Et je sais que cette main sera la sienne. Parce que je lui ai tendu de si nombreuses fois qu’il n’a plus le droit de l’ignorer. J’aurais pu lui en vouloir pour qu’il a fait, pour ce qu’il a pas fait, mais la vérité c’est que ce n’est qu’une excuse pour avoir droit de croiser son regard à nouveau. Il parait si … à la fois moqueur et insolent. Ses lèvres toujours tordu d’une moue qui a le don de m’énerver je le vois ouvrir la porte. Et c’est un soupir de soulagement qui meurt entre mes lèvres. Je ne lui ferais pas ce plaisir et réponds par un rire moqueur à sa remarque. Je m’approche de lui en m’appuyant moi aussi si le chambranle de cette porte. Je baisse mon regard sur ses mains et sourit en coin. Je glisse mon index sur ses avant-bras où son tatouage se dessine sous sa peau. Je griffe doucement cette tâche d’encre avant de relever mon regard pour l’ancrer au sien. « Pourquoi est-ce que j’aurais dû amener quoique ce soit. Je suis là c’est tout ce qu’il te faut. » Je le pense, sans le penser. Je suis là, et je ne sais même plus qui j’ai envie d’être. Kelea, celle dont le nom est inscrit sur le mur des toilettes des garçons, celle qu’on traite de garce et de pute. Ou celle qui aime faire du mal pour avoir du bien. Ou celle qui veut juste boire un chocolat devant un film et sous une couverture chaude avec quelqu’un qui pourra rire avec elle. Je sais pas qui je veux être, je ne sais pas qui je peux être. Passant une main dans mes cheveux je le pousse pour pouvoir entrer dans l’appartement. Je force un peu mais adoucit le passage avec un sourire dont moi seul est le secret. Il est beaucoup plus grand que moi et en basket j’ai du mal à rivaliser. Ma main glisse sur son torse quand je passe à côté de lui, et mes hanches frôlent les siennes avec une indécence contrôlée. Un air de rien. Innocent et troublant. Je me penche en avant pour retirer mes chaussures. Je pourrais m’accroupir, mais je n’offrirais pas de vue captivante sur le creux de mes reins. Je prends mon temps, celui qu’il peut à loisir utiliser pour savourer. Je ne sais jamais vraiment s’il regarde, s’il ose. Je sais juste qu’il est toujours là. Entrant chez lui comme si j’étais chez moi, je lui lance un regard amusée avant de m’étirer et d’avancer sur la pointe des pieds les bras tirés vers le plafond. « J’ai faim, tu as prévu quoi ? » Il a eu une heure après tout. Il avait largement le temps de prévoir quelque chose. Ce quartier est tellement beau, tellement riche que je me sens à la fois étrangère et captivée. La vue et si magnifique à sa fenêtre que je m’y précipite comme à chaque fois. Je fixe la ville et sourit de ses lumières. Il est bien situé et je me demande encore combien peut couter un endroit pareil. Je suis une princesse, c’est ce que j’aime faire croire, mais l’argent … je ne le gaspille pas. Je peux me faire plaisir mais je n’ai pas d’envies folles. Ce genre d’envie qui peut me mettre sur la paille. Mes paumes caresses le verre frais de sa vite alors que j’admire le paysage comme une enfant. Mon ventre se met soudain à gargouiller et mon regard pétillant se pose sur le jeune homme. « Jiro, j’ai faim. » ajoutais-je avec une moue boudeuse dès lors que je sautais sur le canapé pour marcher jusqu’à lui. Même les coussins sont confortable.
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Re: Keiro ♥ Fake us. Fear us. Need us. Love us. | Mer 18 Nov - 13:35 Citer EditerSupprimer ft. keleabby&jiro.
Ce simple jeu auquel nous semblions prendre peu à peu part – depuis déjà quelque temps – se déroulait à la perfection. Chacun semblait y trouver son compte. Chacun semblait apprécier cela. C'est donc, tout naturellement, que j'optais par la simple et bonne raison d'agir comme bon me semble-t-il, sans véritablement penser aux conséquences de mes actes. Après tout, une si belle liberté ne m'avait guère été permise jusqu'à, il y a encore, quelques années auparavant. N'ayant guère connu l'amitié, ou, la sociabilité avant mon entrée au sein d'une université quelconque, j'avais été efficace concernant l'adaptation aux changements.
Déglutissant difficilement, bras croisés contre mon torse, un fin sourire niché contre mes lippes, mon regard usant de quelques libertés au travers de cette vision que tu daignais m'offrir. Fruit de la tentation ultime que voilà. Je me devais de ne pas me laisser succomber face à cette tentation, jouer l'ignorant mécontent des actes de ta part et de cette liberté dont tu faisais part à l'égard de ma personne. Oui. Après tout, après un simple appel passé et tu t'étais permis de débarquer, de la manière la plus naturelle qu'il soit. Marchant, çà et là au sein de mon antre. « Kelea. Tes doigts sur la vitre, putain. Je te l'ai déjà dit combien de fois ? » Question rhétorique, en soit. D’innombrables fois. Ainsi, je me contentais de soupirer, et ce, à de multiples reprises. « Et maintenant, tu me prends pour la bonne de service, chérie ? » Deux choix s'offraient à moi, à présent. Premier choix : faire appel à l'une des quelconques sociétés parvenant à nous mener une nourriture peu convenable, digne des plus grands services des restaurations rapides. Ou, deuxième choix : user de mes « talents » de cuisiner afin de sustenter convenablement cette faim qui s'emparait peu à peu de ta personne.
Devais-je véritablement réfléchir à cela ? Je ne me permis d'émettre aucune parole à l'intention du choix que tu pourrais faire concernant ce simple fait. Tu trouvais au sein de mon antre, j'étais donc, le maître des lieux. Sans conteste. J'optais donc pour la deuxième option. Avec une certaine hésitation malgré tout. Mon palais semblait habitué, mais, parviendrais-je à contenter tes papilles gustatives afin d'essuyer une nouvelle victoire ? J'appréhendais tes réactions, mais je ne devais en aucun cas douter de mes capacités. Non, pas maintenant. Tout naturellement, je pris donc soin d'installer convenablement chaque chose nécessaire à la réalisation de ce plat. D'origine asiatique, certes, très peu original. Mais j'affectionnais tout particulièrement celui-ci. Légumes présentés, ustensiles de cuisines extirpés des tiroirs, voilà que je me hâtais à la préparation. « J'te préviens. Je ne suis pas un professionnel, alors, si jamais ça ne te convient pas, tu peux toujours aller au restaurant d'en bas. Ne te gêne surtout pas. » Légèrement dédaigneux, je ne pouvais en aucun cas faire abstraction de ce regard quelque peu... Persistant que tu daignais m'offrir.
« Quoi ? » Haussant très légèrement un sourcil, relevant très légèrement le couteau que je tenais en main, l'image menaçant que j'osais t'offrir perdait peu à peu en crédibilité. Après tout, comment rester sérieux face à ta personne ? Fort bien compliqué. « Si tu t’ennuies, tu peux très bien trouver un moyen de noyer ton ennui. Évites uniquement ma chambre, je te prie. » Peut-être aurais-je dû me taire ? Ta curiosité serait piquée à vif avec de tels propos, et je ne connaissais que trop bien ces mauvaises habitudes féminines et enfantines. « Ne fait pas ça » voulait tout aussi bien signifier pour elle « tu n'as pas le droit, mais tu peux bien y aller tout de même, n'est-ce pas ? »
Bon sang.
Qu'avais-je fais pour mériter cela ?
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Ce simple jeu auquel nous semblions prendre peu à peu part – depuis déjà quelque temps – se déroulait à la perfection. Chacun semblait y trouver son compte. Chacun semblait apprécier cela. C'est donc, tout naturellement, que j'optais par la simple et bonne raison d'agir comme bon me semble-t-il, sans véritablement penser aux conséquences de mes actes. Après tout, une si belle liberté ne m'avait guère été permise jusqu'à, il y a encore, quelques années auparavant. N'ayant guère connu l'amitié, ou, la sociabilité avant mon entrée au sein d'une université quelconque, j'avais été efficace concernant l'adaptation aux changements.
Déglutissant difficilement, bras croisés contre mon torse, un fin sourire niché contre mes lippes, mon regard usant de quelques libertés au travers de cette vision que tu daignais m'offrir. Fruit de la tentation ultime que voilà. Je me devais de ne pas me laisser succomber face à cette tentation, jouer l'ignorant mécontent des actes de ta part et de cette liberté dont tu faisais part à l'égard de ma personne. Oui. Après tout, après un simple appel passé et tu t'étais permis de débarquer, de la manière la plus naturelle qu'il soit. Marchant, çà et là au sein de mon antre. « Kelea. Tes doigts sur la vitre, putain. Je te l'ai déjà dit combien de fois ? » Question rhétorique, en soit. D’innombrables fois. Ainsi, je me contentais de soupirer, et ce, à de multiples reprises. « Et maintenant, tu me prends pour la bonne de service, chérie ? » Deux choix s'offraient à moi, à présent. Premier choix : faire appel à l'une des quelconques sociétés parvenant à nous mener une nourriture peu convenable, digne des plus grands services des restaurations rapides. Ou, deuxième choix : user de mes « talents » de cuisiner afin de sustenter convenablement cette faim qui s'emparait peu à peu de ta personne.
Devais-je véritablement réfléchir à cela ? Je ne me permis d'émettre aucune parole à l'intention du choix que tu pourrais faire concernant ce simple fait. Tu trouvais au sein de mon antre, j'étais donc, le maître des lieux. Sans conteste. J'optais donc pour la deuxième option. Avec une certaine hésitation malgré tout. Mon palais semblait habitué, mais, parviendrais-je à contenter tes papilles gustatives afin d'essuyer une nouvelle victoire ? J'appréhendais tes réactions, mais je ne devais en aucun cas douter de mes capacités. Non, pas maintenant. Tout naturellement, je pris donc soin d'installer convenablement chaque chose nécessaire à la réalisation de ce plat. D'origine asiatique, certes, très peu original. Mais j'affectionnais tout particulièrement celui-ci. Légumes présentés, ustensiles de cuisines extirpés des tiroirs, voilà que je me hâtais à la préparation. « J'te préviens. Je ne suis pas un professionnel, alors, si jamais ça ne te convient pas, tu peux toujours aller au restaurant d'en bas. Ne te gêne surtout pas. » Légèrement dédaigneux, je ne pouvais en aucun cas faire abstraction de ce regard quelque peu... Persistant que tu daignais m'offrir.
« Quoi ? » Haussant très légèrement un sourcil, relevant très légèrement le couteau que je tenais en main, l'image menaçant que j'osais t'offrir perdait peu à peu en crédibilité. Après tout, comment rester sérieux face à ta personne ? Fort bien compliqué. « Si tu t’ennuies, tu peux très bien trouver un moyen de noyer ton ennui. Évites uniquement ma chambre, je te prie. » Peut-être aurais-je dû me taire ? Ta curiosité serait piquée à vif avec de tels propos, et je ne connaissais que trop bien ces mauvaises habitudes féminines et enfantines. « Ne fait pas ça » voulait tout aussi bien signifier pour elle « tu n'as pas le droit, mais tu peux bien y aller tout de même, n'est-ce pas ? »
Bon sang.
Qu'avais-je fais pour mériter cela ?
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Re: Keiro ♥ Fake us. Fear us. Need us. Love us. | Mer 18 Nov - 18:00 Citer EditerSupprimer
Tenue x
Je ricane quand je l’entends râler pour les vitres. C’est souvent que la trace de mes paumes parsème sa baie vitrée. Mais il aura beau me faire la remarque un million de fois, je continuerais comme bon me chante. Ça me fait rire de l’entendre râler. Avec lui j’ai autant l’impression d’être une enfant qu’une femme qui le domine. Je ne sais jamais laquelle des deux finira par gagner. Sautant du canapé pour le rejoindre sans sa cuisine je fais le tour des lieux en le regardant s’activer pour faire la cuisine. Je pourrais même l’aider si j’en avais envie. Mais disons que c’était bien plus intéressant de le voir faire. La façon qu’il avait de s’organiser, de toute aligner avant de commencer, s’en était presque mécanique. Posant mon coude sur le plan de travail à quelques mètres de lui je ricane à son remarque « Si je voulais vraiment manger quelque chose de bon j’irais tout de suite au restaurant. Mais c’est bien plus marrant de te voir faire. » Assurais-je avec une moue taquine. Le menton planté dans le creux de ma main je le regarde faire amusée en berçant mon corps de droite à gauche dans des mouvements lents. Mes cheveux tombent en cascade sur un côté de mon visage quand je fixe mon regard sur ses gestes. J’aurais pu rester sagement là s’il ne m’avait pas tendu la perche. A croire qu’il ne me connait pas encore … J’affiche un sourire amusé en me redressant avant de tourner le dos rapidement. Il ne m’en faut pas plus pour me précipiter à la recherche de sa chambre. C’est toujours particulier une chambre. C’est son endroit, son univers, son cocon. Et qu’importe qu’on soit une femme ou un homme, on expose toujours une part de soi, même inconsciemment. Je crevais d’envie de voir à quoi sa chambre ressemblait. Alors avant qu’il n’est pu me retenir je me mets à courir et fouille partout avant de trouver sa chambre dans laquelle j’entre sans pudeur. « Woah ! » m’exclamais-je. Au moins on ne pouvait pas lui retirer le fait qu’il avait du coup quand bien même c’était sobre. « Tu as retiré tes poster des SNSD juste avant que je vienne pas vrai ? » ricanais-je en sautant sur le lit dans lequel je m’échoue. J’attrape son oreiller pour en respirer le parfum. C’est l’odeur de Jiro. A la fois familière et inconnu. C’est étrange comme sensation. Je me roule dans les draps de son lit défait. Je roule sur le ventre en agitant mes jambes en l’air et ouvre son tiroir. Classique. Je farfouille dedans à la recherche de capotes, ou du moindre d’un truc compromettant. Hum. Rien de bien intéressant. Je me faufile rapidement à son armoire avant qu’il ne vienne me tirer de cette chambre et éclate de rire en voyant ses boxer et ses caleçons. « Sérieux Jiro ?! Tu portes vraiment ce genre de trucs ?! C’est classique à mort. » C’était presque un crime de porter des vêtements aussi sobre et ennuyant. « Je suis sûre que tu as un caleçon Batman qui traine quelque part ! » je moquais, sans être mauvaise, et j’ouvrais tout ce que je pouvais, sans rien refermer. Je fouillais juste, m’amusant d’un rien. Je sortais le rouge à lèvre qui trainait dans ma poche et m’en mit sur les lèvres avant de déposer une trace de baiser sur le miroir et de tracer un cœur rouge avec le tube. « Voilà parfait. Je t’ai fait un dessin dans ta chambre » m’écriais-je sans vérifier s’il était dans le coin ou non. Je m’amusais à sortir ses chemises de l’armoire et de les essayer devant moi comme si c’était des robes de grand luxe. « Tu m’achèteras la robe que j’ai dans la vitrine avec toi la dernière fois ? » demandais-je presque innocemment. C’était une robe magnifique, mais qui coutait affreusement cher, au moins pour mon budget serré. Il me faudrait au moins 4 mois de boulots pour me l’offrir. Mais peut être que Jiro aura envie de me faire plaisir …
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Re: Keiro ♥ Fake us. Fear us. Need us. Love us. | Mer 18 Nov - 21:44 Citer EditerSupprimer ft. keleabby&jiro.
Qu'avais-je bien pu dire ? Je me maudissais intérieurement. Mordillant frénétiquement ma lèvre inférieure tandis que j'osais jeter un regard persistant à l'intention de ta personne lorsque tu osais t'éloigner, peu à peu, de la cuisine. Allais-tu vraiment aller à l'encontre de mes règles ? Inévitablement. Je semblais déjà, m'imaginer un bon nombre de scénarios improbables au travers de mon esprit et je ne pouvais guère nier le fait que, aucun d'eux, ne semblaient agréable à vivre pour moi... Malheureusement. C'est donc, au travers de gestes forts précipités que j'osais me hâter à la tâche de couper ces légumes afin d'abandonner ceux-ci sous un vulgaire jet d'eau produit par le robinet afin de quitter mes obligations de cuisiner afin de te prendre sur le fait accomplis de ta désobéissance enfantine. Fouinant, çà et là. Usant de ma propre literie, mes vêtements, mes affaires personnelles, et bien plus encore. Je bouillais intérieurement. Et pourtant, je comptais te prendre par surprise. T'offrir une légère frayeur. Une légère frayeur... Oui. Moi, un tyran et maniaque du contrôle ? Parfois. Je n'avouais qu'à moitié, ce côté de personnalité et usait d'un bon nombre de stratagèmes afin de ne guère m'affliger ces calvaires psychotiques afin de réfléchir concernant ma propre personne.
Je me faufilais alors, au sein de ma propre chambre. À pas de loup, le souffle légèrement coupé. Les sourcils froncés. Voilà que cette situation semblait être en ma faveur. Ma main me démangeait et je ne pouvais guère m'empêcher de laisser la paume de ma main rejoindre « naïvement » ton postérieur en guise de punition à l'égard de tes actes irréfléchis. « Premièrement : je n'accrocherais jamais de posters aussi futiles dans ma propre chambre. Impossible. Deuxièmement : je ne suis plus en enfant, Batman et compagnie n'ont jamais fait partie de mon tiroir de caleçon, désolé de te décevoir, chérie. » Mimant une moue légèrement désolée, voilà que cette simple chemise qui avait auparavant trouvé refuge contre ton être se trouvait au creux de l'une de mes mains. « En ce qui concerne la robe. Encore faut-elle que Mademoiselle Hwang mérite celle-ci. Je ne suis pas dans la bonté de l'offre. Il faut un mérite pour obtenir un tel cadeau. » Un murmure, accompagné d'un large sourire. Voilà que j'osais clôturer cette simple et unique discussion d'une énième attention à l'égard de ta personne. Ébouriffant vulgairement ta chevelure si bien domptée, je me permis d'ajouter malgré tout : « Si tu veux te rendre utile. Au pire, tu peux toujours ranger ce merdier. »
Mine de rien. Je quittais la pièce au sein de laquelle nous nous trouvions réunis afin de rejoindre, à nouveau, la cuisine. Vaquant à mon occupation principale, je doute de parvenir à rendre un plat convenable en temps et en heure si tu oses fouiner ainsi, au travers de chacune des pièces de ce loft qui m'appartenait. Quel adorable calvaire que voilà. Je me hâtais donc – une nouvelle fois – à cette simple tache. Favorisant l'idée de réaliser un plat simple et agréable de manière gustative. Galettes de légumes, façon Zhang Jiro. Une touche unique ajoutée à ce simple plat si répandu au sein du pays du matin calme. Et c'est d'ailleurs, après un court instant de préparation qu'il ne me restait plus qu'une seule et unique étape à réaliser : la cuisson des galettes. Poêle chauffée férocement, voilà que je me retrouvais à jouer l'homme viril vêtu d'un tablier. Une cigarette plantée au creux de mes lippes. Une main glissée sur le manche de la poêle, tandis que l'autre s'amusait à tripatouiller la pâte à l'aide d'une spatule en bois. Divin, n'est-il pas ?
Je doute de parvenir à rester sérieux si, quelqu'un osait immortaliser cet instant au travers d'une photographie. Je perdrais, très certainement de mon image sérieuse et virile, en moins de temps qu'il n'en faudrait pour claquer des doigts. C'était inévitable. Mais tout aussi hilarant. J'aspirais, par ailleurs, à ce que tu daignes finalement avoir trouvé une occupation fort intéressante afin de ne pas faire irruption, là, maintenant. Non. Je priais intérieurement.
© BANGERZ
baby, i'm preying on you tonight.
tenue + « Like a little child. »
Qu'avais-je bien pu dire ? Je me maudissais intérieurement. Mordillant frénétiquement ma lèvre inférieure tandis que j'osais jeter un regard persistant à l'intention de ta personne lorsque tu osais t'éloigner, peu à peu, de la cuisine. Allais-tu vraiment aller à l'encontre de mes règles ? Inévitablement. Je semblais déjà, m'imaginer un bon nombre de scénarios improbables au travers de mon esprit et je ne pouvais guère nier le fait que, aucun d'eux, ne semblaient agréable à vivre pour moi... Malheureusement. C'est donc, au travers de gestes forts précipités que j'osais me hâter à la tâche de couper ces légumes afin d'abandonner ceux-ci sous un vulgaire jet d'eau produit par le robinet afin de quitter mes obligations de cuisiner afin de te prendre sur le fait accomplis de ta désobéissance enfantine. Fouinant, çà et là. Usant de ma propre literie, mes vêtements, mes affaires personnelles, et bien plus encore. Je bouillais intérieurement. Et pourtant, je comptais te prendre par surprise. T'offrir une légère frayeur. Une légère frayeur... Oui. Moi, un tyran et maniaque du contrôle ? Parfois. Je n'avouais qu'à moitié, ce côté de personnalité et usait d'un bon nombre de stratagèmes afin de ne guère m'affliger ces calvaires psychotiques afin de réfléchir concernant ma propre personne.
Je me faufilais alors, au sein de ma propre chambre. À pas de loup, le souffle légèrement coupé. Les sourcils froncés. Voilà que cette situation semblait être en ma faveur. Ma main me démangeait et je ne pouvais guère m'empêcher de laisser la paume de ma main rejoindre « naïvement » ton postérieur en guise de punition à l'égard de tes actes irréfléchis. « Premièrement : je n'accrocherais jamais de posters aussi futiles dans ma propre chambre. Impossible. Deuxièmement : je ne suis plus en enfant, Batman et compagnie n'ont jamais fait partie de mon tiroir de caleçon, désolé de te décevoir, chérie. » Mimant une moue légèrement désolée, voilà que cette simple chemise qui avait auparavant trouvé refuge contre ton être se trouvait au creux de l'une de mes mains. « En ce qui concerne la robe. Encore faut-elle que Mademoiselle Hwang mérite celle-ci. Je ne suis pas dans la bonté de l'offre. Il faut un mérite pour obtenir un tel cadeau. » Un murmure, accompagné d'un large sourire. Voilà que j'osais clôturer cette simple et unique discussion d'une énième attention à l'égard de ta personne. Ébouriffant vulgairement ta chevelure si bien domptée, je me permis d'ajouter malgré tout : « Si tu veux te rendre utile. Au pire, tu peux toujours ranger ce merdier. »
Mine de rien. Je quittais la pièce au sein de laquelle nous nous trouvions réunis afin de rejoindre, à nouveau, la cuisine. Vaquant à mon occupation principale, je doute de parvenir à rendre un plat convenable en temps et en heure si tu oses fouiner ainsi, au travers de chacune des pièces de ce loft qui m'appartenait. Quel adorable calvaire que voilà. Je me hâtais donc – une nouvelle fois – à cette simple tache. Favorisant l'idée de réaliser un plat simple et agréable de manière gustative. Galettes de légumes, façon Zhang Jiro. Une touche unique ajoutée à ce simple plat si répandu au sein du pays du matin calme. Et c'est d'ailleurs, après un court instant de préparation qu'il ne me restait plus qu'une seule et unique étape à réaliser : la cuisson des galettes. Poêle chauffée férocement, voilà que je me retrouvais à jouer l'homme viril vêtu d'un tablier. Une cigarette plantée au creux de mes lippes. Une main glissée sur le manche de la poêle, tandis que l'autre s'amusait à tripatouiller la pâte à l'aide d'une spatule en bois. Divin, n'est-il pas ?
Je doute de parvenir à rester sérieux si, quelqu'un osait immortaliser cet instant au travers d'une photographie. Je perdrais, très certainement de mon image sérieuse et virile, en moins de temps qu'il n'en faudrait pour claquer des doigts. C'était inévitable. Mais tout aussi hilarant. J'aspirais, par ailleurs, à ce que tu daignes finalement avoir trouvé une occupation fort intéressante afin de ne pas faire irruption, là, maintenant. Non. Je priais intérieurement.
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Re: Keiro ♥ Fake us. Fear us. Need us. Love us. | Jeu 19 Nov - 3:30 Citer EditerSupprimer
Tenue xJe me serais attendue à tout sauf à ça, je dois l’avouer. Une fessée. Ni plus ni moins. Sans prévis. Juste comme ça. Je ne l’ai même pas entendu arriver. Mais j’ai senti sa paume claquer sur mes fesses. Je couine en me retournant avant de lui jeter un regard mauvais. Déjà, dans un premier temps, personne ne touche à ce magnifique popotin qui est le mien en dehors de Kouji. Deuxièmement c’était quoi cette attaque surprise ? Est-ce une façon de s’adresser à une femme ? Je plisse les yeux en croisant les bras alors qu’il me fait son petit numéro du mec sérieux, mature et tout ce qui va avec. Je ne peux m’empêcher de lâcher un petit rire. Je suis un peu déçue quand même. J’aurais aimé le voir avec un caleçon Marvel, c’est quand même classe. Ça lui donnerait assurément un charme fou. Et je suis persuadée qu’aucune femme ne pourrait résister. Je ne sais pas vraiment comment le faire craquer pour m’acheter cette robe. Peut-être que si je lui fais les yeux doux, ou alors peut-être que si j’insiste lourdement il finira par accepter. Il se permet de faire son difficile pour m’acheter cette robe, ce n’était pas grâce à lui si j’étais toujours là aujourd’hui, alors il pouvait bien m’accorder ce petit caprice. Et puis a qui est-ce que je pouvais demander ? Dans le fond je n’en ai pas vraiment besoin de cette robe, je la trouve certes terriblement jolie mais je pourrais vivre sans. Non, le seul but de la manœuvre c’est de pousser Jiro à bout. C’est tellement marrant de le tester, lui qui garde toujours son calme. J’affiche une moue quand il se met à ébouriffer mes cheveux en pince mes lèvres. Sérieusement Jiro ? Je lâche un soupire en levant les yeux au ciel. Je range déjà pas mon bordel, ce n’est pas pour ranger le sien. Ou hypothétiquement, celui que j’ai mis dans sa chambre. J’hausse les épaules en le regardant partir avant de me mettre à rire doucement. « Je mérite cette robe ! C’est ça ou alors une journée à Caribean Bay. » je marque un temps de silence guettant sa réaction avant de me retourner vers son armoire. Elle est tellement luxueuse … Je peux sentir que le tissu est de bonne qualité. Grimpant debout sur son lit je me mets à sautiller dessus de mon poids plume. Je m’ennuie. D’apparence. Parce que je suis bien en réalité. C’est vrai qu’on ne fait pas grand-chose, mais au moins je ne suis pas toute seule. je me mets à sauter sur le lit comme si c’était un trampoline. Ça m’amuse mais qu’un temps. Je finis par retomber dedans lourdement avant de penser à un truc … « Hey ! » m’écriais-je pour qu’il ait toute mon attention de la cuisine « Y a combien de femmes qui sont passé dans ton lit au juste ?! Savoir si je me relève et que je prends une douche ou si j’évite toute zone de contagion. » Je ricane, ne pouvant m’empêcher d’imaginer Jiro puceau et incapable de s’envoyer en l’air correctement. Ce n’est pas que je l’imagine si mauvais que ça, mais avec son côté … parfois sérieux, j’ai du mal à l’imaginer en bête de sexe. Je le verrais plus missionnaire tranquille, et doggystyle les jours où il est percuté par un brin de folie. Je secoue la tête avant de surfer sur ma page perso et découvre un tuto plutôt sympa où je peux faire d’une chemise d’homme une robe ! C’est tellement beau que ça me donne envie d’essayer de suite. Attachant mes cheveux dans un chignon lâche, je retire mes vêtement pour ne garder que ma culotte comme l’indique le tuto, et enfile, boutonne et serre la chemise comme le font les différentes étapes. Je me bats un peu pour le nœud mais finalement je trouve le résultat plutôt canon ! La chemise est un peu courte mais c’est ce qui me fait rire. Avançant innocemment vers Jiro je tourne sur moi-même pour lui montrer mon chef d’œuvre. J’ai un pincement au cœur de froisser sans aucun remord une chemise aussi cher, mais on n’a qu’une vie pas vraie, et il avait qu’à accepter de m’acheter cette robe tout de suite. « Tu aimes ? C’est la nouvelle mode aux états unis ! » Enfin il parait, j’en sais rien. Mais c’est juste pour donner un côté sérieux à mon petit jeu avec lui. je m’exhibe en tournant sur moi-même pour avoir son avis avant de venir m’accrocher à son bras pour humer le plat qu’il cuisinait. Evidement je me colle à lui outre mesure et accentue mon gémissement remplie de plaisir, sans trop en faire tout de même, je connais cet art de séduction innocent, et approuve un grand sourire. « Ça a l’air pas si mal finalement. »
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Re: Keiro ♥ Fake us. Fear us. Need us. Love us. | Jeu 19 Nov - 16:35 Citer EditerSupprimer ft. keleabby&jiro.
Légèrement anxieux ? Je ne pouvais que l'être à l'entente de ce léger remue-ménage émanant de ma propre chambre. Inévitablement, tu n'avais en aucun cas cédé face « à la tentation » de ranger ce véritable capharnaüm, non, tu semblais plutôt t'amuser à agrandir celui-ci. Quel calvaire, alors. Mais qu'importe. J'étais le premier fautif dans ce histoire, je suppose. Je me contentais, donc, d'inspirer lourdement – à de multiples reprises – cette dose de nicotine pendue au creux de mes lippes tout en essayant, avec un certain mal, de me focaliser sur la préparation de ces galettes. Qui, par ailleurs, trouvait bientôt fin. Oui, cela ne prenait guère de temps. Et pourtant... Un énième contre-temps parvint à capter mon attention. Tes paroles. Celles-ci parvinrent à me décrocher un ricanement tandis que j'osais répliquer tout en haussant la voix afin que tu parviennes à m'entendre. « Ne crois pas ce que les rumeurs peuvent dire, Kelea. Malgré le fait que je ne peux t'offrir un nombre exact, rien uniquement le fait que ces jeunes femmes sont aussi saines de corps que toi. Cela suffit ? » Quelle question idiote que voilà. Certes, je suis un homme. Certes, un homme possédé bien des désirs charnels à l'encontre des personnes issue de la gent féminine. Mais, malheureusement, je ne semblais pas être apte à assouvir ces quelconques désirs en prenant la première demoiselle qui osera croiser ma route. Non. Ce n'est pas genre. Cela ne l'a jamais été d'ailleurs. Connaître la jeune femme qui partagerait ces instants à mes côtés m'offre d'avantage de confiance, de détente et de plaisir. Je l'avouais, non sans mal. Mais, était-ce vraiment important ?
La cendre de ma cigarette trouvant refuge contre mon avant-bras parvint à me faire immerger de ces douces folies psychologiques avant que je ne puisse grimacer très légèrement au vu de la chaleur qui cela pouvait avoir procuré à l'encontre de mon échine. Ressaisis-toi, Jiro ; énonçais vulgairement ma propre conscience tandis que j'osais secouer vaguement ma tête de droite à gauche. Reprendre mes esprits. Me concentrer, et enfin, parvenir à clore cette étape de « cuisine intense ». Ce qui, je l’espérais, allais véritablement se dérouler de la sorte, mais... C'était sans compter sur ton ennui légendaire et tes multiples envies à me faire tourner la tête comme bon te semble-t-il. « Quoi, enco... » Ces propos, je n'étais aucunement parvenu à les finir. Aussitôt, mon regard s'était levé sur ta personne, aussitôt, en avais-je eu la surprise de te voir ainsi vêtue. Enfin, peu vêtue. Surtout.
Est-ce que j'aimais ? Avais-je véritablement le besoin de répondre à cette question ?
L'une de mes mains vint trouver refuge contre mon faciès afin de démontrer ma perte légère de self-control face à cette situation. Situation qui semblait, d'avantage allé dans ton sens. Tu savais jouer. Oui, tu savais avec moi. Mes humeurs. Mes capacités à rester sérieux et celles à perdre le contrôle. Tu touchais du bout des doigts l'idée que je puisse craquer, incessamment sous peu. Et, arriva, ce qu'il arriva. Tandis que tu osais te glisser ainsi, contre ma personne. Mon bras épris au creux des tiens, je parvins « naïvement » à tirer très légèrement contre l'une des manches qui réalisaient ce nœud. En soit : l'attache de la robe envers ton corps. « Kelea, Kelea, Kelea... Que vais-je bien pouvoir faire de toi ? » Un énième soupir traversait mes lippes tandis que la énième galette parvint à trouver refuge contre cette assiette déjà fort bien emplie.
« Suffit, les conneries. » Bien vite, mes bras parvinrent à obtenir à pression contre ton être afin de te soulever. Tes pieds quittant bien vite ce qui semblait te rattacher à la terme ferme. Te menant, ainsi, jusqu'au salon, où, je me permis de te jeter vulgairement contre le canapé. Confortable, n'est-ce pas ? « Si tu bouges encore, si tu fais encore des conneries, ou si jamais tu oses encore t’engouffrer dans ma chambre, j'vais finir par t'attacher, là. Le poteau, tu vas l'aimer, moi, je te le dis. » Grommelant très légèrement. Un air mécontent scotché contre mon visage, voilà que je quittais la pièce principale tout en gardant un œil avisé à l'intention de ta personne. « N'ose même pas bouger, je te préviens. »
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tenue + « Like a little child. »
Légèrement anxieux ? Je ne pouvais que l'être à l'entente de ce léger remue-ménage émanant de ma propre chambre. Inévitablement, tu n'avais en aucun cas cédé face « à la tentation » de ranger ce véritable capharnaüm, non, tu semblais plutôt t'amuser à agrandir celui-ci. Quel calvaire, alors. Mais qu'importe. J'étais le premier fautif dans ce histoire, je suppose. Je me contentais, donc, d'inspirer lourdement – à de multiples reprises – cette dose de nicotine pendue au creux de mes lippes tout en essayant, avec un certain mal, de me focaliser sur la préparation de ces galettes. Qui, par ailleurs, trouvait bientôt fin. Oui, cela ne prenait guère de temps. Et pourtant... Un énième contre-temps parvint à capter mon attention. Tes paroles. Celles-ci parvinrent à me décrocher un ricanement tandis que j'osais répliquer tout en haussant la voix afin que tu parviennes à m'entendre. « Ne crois pas ce que les rumeurs peuvent dire, Kelea. Malgré le fait que je ne peux t'offrir un nombre exact, rien uniquement le fait que ces jeunes femmes sont aussi saines de corps que toi. Cela suffit ? » Quelle question idiote que voilà. Certes, je suis un homme. Certes, un homme possédé bien des désirs charnels à l'encontre des personnes issue de la gent féminine. Mais, malheureusement, je ne semblais pas être apte à assouvir ces quelconques désirs en prenant la première demoiselle qui osera croiser ma route. Non. Ce n'est pas genre. Cela ne l'a jamais été d'ailleurs. Connaître la jeune femme qui partagerait ces instants à mes côtés m'offre d'avantage de confiance, de détente et de plaisir. Je l'avouais, non sans mal. Mais, était-ce vraiment important ?
La cendre de ma cigarette trouvant refuge contre mon avant-bras parvint à me faire immerger de ces douces folies psychologiques avant que je ne puisse grimacer très légèrement au vu de la chaleur qui cela pouvait avoir procuré à l'encontre de mon échine. Ressaisis-toi, Jiro ; énonçais vulgairement ma propre conscience tandis que j'osais secouer vaguement ma tête de droite à gauche. Reprendre mes esprits. Me concentrer, et enfin, parvenir à clore cette étape de « cuisine intense ». Ce qui, je l’espérais, allais véritablement se dérouler de la sorte, mais... C'était sans compter sur ton ennui légendaire et tes multiples envies à me faire tourner la tête comme bon te semble-t-il. « Quoi, enco... » Ces propos, je n'étais aucunement parvenu à les finir. Aussitôt, mon regard s'était levé sur ta personne, aussitôt, en avais-je eu la surprise de te voir ainsi vêtue. Enfin, peu vêtue. Surtout.
Est-ce que j'aimais ? Avais-je véritablement le besoin de répondre à cette question ?
L'une de mes mains vint trouver refuge contre mon faciès afin de démontrer ma perte légère de self-control face à cette situation. Situation qui semblait, d'avantage allé dans ton sens. Tu savais jouer. Oui, tu savais avec moi. Mes humeurs. Mes capacités à rester sérieux et celles à perdre le contrôle. Tu touchais du bout des doigts l'idée que je puisse craquer, incessamment sous peu. Et, arriva, ce qu'il arriva. Tandis que tu osais te glisser ainsi, contre ma personne. Mon bras épris au creux des tiens, je parvins « naïvement » à tirer très légèrement contre l'une des manches qui réalisaient ce nœud. En soit : l'attache de la robe envers ton corps. « Kelea, Kelea, Kelea... Que vais-je bien pouvoir faire de toi ? » Un énième soupir traversait mes lippes tandis que la énième galette parvint à trouver refuge contre cette assiette déjà fort bien emplie.
« Suffit, les conneries. » Bien vite, mes bras parvinrent à obtenir à pression contre ton être afin de te soulever. Tes pieds quittant bien vite ce qui semblait te rattacher à la terme ferme. Te menant, ainsi, jusqu'au salon, où, je me permis de te jeter vulgairement contre le canapé. Confortable, n'est-ce pas ? « Si tu bouges encore, si tu fais encore des conneries, ou si jamais tu oses encore t’engouffrer dans ma chambre, j'vais finir par t'attacher, là. Le poteau, tu vas l'aimer, moi, je te le dis. » Grommelant très légèrement. Un air mécontent scotché contre mon visage, voilà que je quittais la pièce principale tout en gardant un œil avisé à l'intention de ta personne. « N'ose même pas bouger, je te préviens. »
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Re: Keiro ♥ Fake us. Fear us. Need us. Love us. | Ven 20 Nov - 14:52 Citer EditerSupprimer
Tenue x Je ricanais intérieurement en le voyant se passer une main sur le visage. S’en était jubilant de le voir prêt à craquer. Je m’amusais vraiment. C’était un jeu auquel j’adorais joué, mais c’était encore plus amusant de le faire avec Jiro. Le challenge était plus dur, mais j’attaquais fort, jouant de mon corps comme atout, jouant avec ses nerfs, ne cessant de parler, d’aller là où il refusait de me voir. Il me donnait les cartes pour que je le rende dingue et je ne privais pas pour le faire. Je le laissais faire quand il tira sur la manche de ma chemise avec un sourire en coin. Je sentais la chemise glisser le long de mon corps alors je la retins d’un geste discret. Je n’étais pas non plus prête à aller jusqu’au bout, j’avais des limites, certes que j’aimais repousser sans cesse pour faire craquer Jiro mais garder cette chemise était une question de respect. Je m’amusais pourtant comme une folle. Toute fois je fus surprise quand je le senti me soulever du sol. Je pousse un cri de surprise en m’accrochant à lui. « Mais qu’est-ce que tu fais ?! » m’écriais-je en me cramponnant à lui. J’agitais mes jambes en ayant l’impression de n’être qu’un poids plume pour lui qu’il jeta vulgairement dans le canapé. Je rebondis un instant dessus alors que mes cheveux glissèrent de l’élastique pour tomber en cascade le long de mon visage. Agacée de n’être qu’un jouet entre ses bras je me redresse en lui jetant un regard sauvage à travers mes cheveux que je replaçais maladroitement derrière mes épaules. Je m’apprêtais d’ailleurs à me relever avant de l’entendre me menacer. Il semblait si sérieux que je me demandais si je n’abusais pas un peu … Mais bien sûr que si j’abuse, et bien sûr que j’adore ça. Affichant une moue boudeuse d’enfant qui devient docile je m’allonge sur le canapé en lâchant un rire. Il mérite un peu de repos tien. Mon téléphone en main je le levais à la hauteur de mon visage en agitant mes jambes en l’air. Je restais sagement dans le canapé pendant qu’il faisait à manger mais ce n’était pas mon genre d’obéir, alors après m’être retenu du mieux que je pouvais je me relevais discrètement en me faufilant hors du canapé. Je m’approchais des étagères pour regarder les bibelots et possible photo que Jae entreposait. Un vase en céramique orné d’une déco finement peinte dessus me faisait face. Je voulais simplement le tourner entre mes doigts pour mieux le voir mais ma maladresse repris le dessus et je n’ai pas pu le rattraper quand il m’échappa des mains. Poussant un couinement alors que le vase se brisa à mes pieds, je courus jusqu’au canapé où je sautais dessus, un plongeon magnifique, pour prouver à Jiro que je n’avais pas bougé. Mais tout me trahissais, la tension dans mon corps encore tendu, mon souffle légèrement essoufflé par l’excitation, l’adrénaline qui courait dans mes veines et surtout mon sourire que je tentais de cacher alors que je me retenais d’éclater. J’attrapais ses coussins et me cacha dessous en riant comme une gamine pour échapper à la colère de Jiro. « C’est pas moi ! » m’écriais-je en restant la tête sous le coussin agitant mes jambes, à plat ventre sur son canapé. Je devais être insupportable. Aussi immature qu’enjôleuse, deux extrêmes qui était parfois difficile à supporter quand je jonglais entre les deux.
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Re: Keiro ♥ Fake us. Fear us. Need us. Love us. | Ven 20 Nov - 21:53 Citer EditerSupprimer ft. keleabby&jiro.
Avec un professionnalisme des plus exemplaire qu'il soit, au sein d'une cuisine de l'un des plus grands chefs, j'aurais moi-même reçu les félicitations du chef. Chaque chose à sa place, vaisselle bien vite rendue aussi propre qu'elle ne pouvait l'avoir été avant utilisation. Une douce odeur de nourriture cuite résidait au sein de cette pièce tandis que j'osais maintenir au creux des paumes de mes mains cette assiette. Assiette, qui, par ailleurs, manqua de m'échapper au travers de ce léger fracas émanant de la pièce principale au sein de laquelle tu te trouvais. Ce fracas m'avait – bien évidemment – fait sursauter tel un véritable idiot, surpris. Inévitablement, je ne pouvais que l'être. Que s'était-il bien passé ? Pensant à mal, je m'imaginais un bon nombre de situations, de la plus simple à l'extrême. Enfin... Cela, c'était avant que la simple et unique vision de ce vase brisé en mille morceaux ne parviennent à se glisser sous mes yeux. Étais-tu véritablement incontrôlable ? Telle une enfant que j'avais quitté des yeux au travers d'un cours instant, voilà que tu t'étais permis de créer – une nouvelle fois – un capharnaüm au travers de cette pièce. Ma chambre. Le salon. Qu'adviendra-t-il du reste ? De manière incessante, je soupirais tout en délaissant l'assiette de mes précédentes préparations contre le verre dans la table basse. Avais-je véritablement le courage de répliquer ? M'énerver était-il vraiment utile ?
Favorisant de garder le silence concernant cette situation. J'en venais à mordiller vulgairement ma lèvre inférieure, te maudissant au sein de mon esprit. Ce vase, aussi quelconque pouvait-il être, avait une certaine valeur sentimentale envers ma personne. Celui-ci m'avait été offert il y a de ça quelques années en arrière, une connaissance ayant tenu une certaine importance au sein de ma vie et je ne pouvais guère négliger la surprise que celle-ci pourrait avoir lorsqu'elle découvrira qu'il n'est plus. Malheureusement. Je me devrais de rejeter la faute sur ma propre personne afin de paraître moins idiot. Je suppose. C'est donc, balais en main, que j'osais endosser le rôle de la parfaite ménagère afin de balayer les traces délaissées par ce massacre. Murmurant alors : « Bon sang, ce n'est pas possible, putain. » Oui, une once de rage pointait le bout de son nez tandis que j'approchais peu à peu des limites. La goutte d'eau ne tarderait pas à faire déborder le vase. La fatigue pesant d'avantage sur mon état d'esprit, je ne pouvais guère nier l'idée qu'à l'heure actuelle... J'aurais favorisé l'idée de me prélasser au creux des bras de Morphée plutôt que de devoir essuyer les moindres gaffes que tu pouvais faire. Ce n'est que, lorsque enfin, je daignais me glisser à tes côtés que je prenais la parole sans véritablement t'offrir une attention. « Kelea. Je suis fatigué. Pourrais-tu cesser de toucher ainsi à mes affaires comme bon te semble-t-il ? La prochaine chose que tu touches, abîmes, tâche, brise... Tu devras le payer de ta poche. Et si ce n'est pas possible, tu devras trouver un moyen de te racheter. Je te préviens. Je ne suis pas vraiment laxiste sur les impayés. » Aussi clair que simple, net, et précis. Je venais tout juste d'énoncer mes idées avant qu'une galette ne puisse rejoindre ma cavité buccale. Au diable les assiettes et les couverts.
Je pris – par ailleurs – l'initiative de laisser la télévision emporter une part du silence régnant au sein de mon habitacle en réglant celle-ci sur l'une de multiples applications musicales me permettant de laisser défiler un bon nombre de musiques que j'avais pris soin de glisser au sein d'une playlist. Aussi agréable que, douce, voilà qui parviendrait peut-être à me détendre. « Dis-moi, vraiment. Qu'est-ce qui t'amène ici ? Tu te faisais chier, alors, tu voulais noyer l'ennui en faisant chier, à ton tour autrui ? » Question rhétorique, en soi. Je connaissais très bien la réponse, et pourtant, résidait en moi le désir de l'entendre de ta propre bouche. Te l'entendre dire. Pour la première fois, je suppose.
Déglutissant difficilement, j'osais finalement laisser mon corps se détendre peu à peu, mon dos rejoignant lascivement le dossier de ce canapé fort confortable tandis que je glissais peu à peu le long de celui-ci afin de trouver mes aises. « Et mange. Que je n'ai pas fait ça pour rien. Y a des bières dans le réfrigérateur, si tu veux. » Des paroles attentionnées afin de faire passer la pilule ? Qui sais.
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tenue + « Like a little child. »
Avec un professionnalisme des plus exemplaire qu'il soit, au sein d'une cuisine de l'un des plus grands chefs, j'aurais moi-même reçu les félicitations du chef. Chaque chose à sa place, vaisselle bien vite rendue aussi propre qu'elle ne pouvait l'avoir été avant utilisation. Une douce odeur de nourriture cuite résidait au sein de cette pièce tandis que j'osais maintenir au creux des paumes de mes mains cette assiette. Assiette, qui, par ailleurs, manqua de m'échapper au travers de ce léger fracas émanant de la pièce principale au sein de laquelle tu te trouvais. Ce fracas m'avait – bien évidemment – fait sursauter tel un véritable idiot, surpris. Inévitablement, je ne pouvais que l'être. Que s'était-il bien passé ? Pensant à mal, je m'imaginais un bon nombre de situations, de la plus simple à l'extrême. Enfin... Cela, c'était avant que la simple et unique vision de ce vase brisé en mille morceaux ne parviennent à se glisser sous mes yeux. Étais-tu véritablement incontrôlable ? Telle une enfant que j'avais quitté des yeux au travers d'un cours instant, voilà que tu t'étais permis de créer – une nouvelle fois – un capharnaüm au travers de cette pièce. Ma chambre. Le salon. Qu'adviendra-t-il du reste ? De manière incessante, je soupirais tout en délaissant l'assiette de mes précédentes préparations contre le verre dans la table basse. Avais-je véritablement le courage de répliquer ? M'énerver était-il vraiment utile ?
Favorisant de garder le silence concernant cette situation. J'en venais à mordiller vulgairement ma lèvre inférieure, te maudissant au sein de mon esprit. Ce vase, aussi quelconque pouvait-il être, avait une certaine valeur sentimentale envers ma personne. Celui-ci m'avait été offert il y a de ça quelques années en arrière, une connaissance ayant tenu une certaine importance au sein de ma vie et je ne pouvais guère négliger la surprise que celle-ci pourrait avoir lorsqu'elle découvrira qu'il n'est plus. Malheureusement. Je me devrais de rejeter la faute sur ma propre personne afin de paraître moins idiot. Je suppose. C'est donc, balais en main, que j'osais endosser le rôle de la parfaite ménagère afin de balayer les traces délaissées par ce massacre. Murmurant alors : « Bon sang, ce n'est pas possible, putain. » Oui, une once de rage pointait le bout de son nez tandis que j'approchais peu à peu des limites. La goutte d'eau ne tarderait pas à faire déborder le vase. La fatigue pesant d'avantage sur mon état d'esprit, je ne pouvais guère nier l'idée qu'à l'heure actuelle... J'aurais favorisé l'idée de me prélasser au creux des bras de Morphée plutôt que de devoir essuyer les moindres gaffes que tu pouvais faire. Ce n'est que, lorsque enfin, je daignais me glisser à tes côtés que je prenais la parole sans véritablement t'offrir une attention. « Kelea. Je suis fatigué. Pourrais-tu cesser de toucher ainsi à mes affaires comme bon te semble-t-il ? La prochaine chose que tu touches, abîmes, tâche, brise... Tu devras le payer de ta poche. Et si ce n'est pas possible, tu devras trouver un moyen de te racheter. Je te préviens. Je ne suis pas vraiment laxiste sur les impayés. » Aussi clair que simple, net, et précis. Je venais tout juste d'énoncer mes idées avant qu'une galette ne puisse rejoindre ma cavité buccale. Au diable les assiettes et les couverts.
Je pris – par ailleurs – l'initiative de laisser la télévision emporter une part du silence régnant au sein de mon habitacle en réglant celle-ci sur l'une de multiples applications musicales me permettant de laisser défiler un bon nombre de musiques que j'avais pris soin de glisser au sein d'une playlist. Aussi agréable que, douce, voilà qui parviendrait peut-être à me détendre. « Dis-moi, vraiment. Qu'est-ce qui t'amène ici ? Tu te faisais chier, alors, tu voulais noyer l'ennui en faisant chier, à ton tour autrui ? » Question rhétorique, en soi. Je connaissais très bien la réponse, et pourtant, résidait en moi le désir de l'entendre de ta propre bouche. Te l'entendre dire. Pour la première fois, je suppose.
Déglutissant difficilement, j'osais finalement laisser mon corps se détendre peu à peu, mon dos rejoignant lascivement le dossier de ce canapé fort confortable tandis que je glissais peu à peu le long de celui-ci afin de trouver mes aises. « Et mange. Que je n'ai pas fait ça pour rien. Y a des bières dans le réfrigérateur, si tu veux. » Des paroles attentionnées afin de faire passer la pilule ? Qui sais.
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