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Keiro ♥ Fake us. Fear us. Need us. Love us.
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Re: Keiro ♥ Fake us. Fear us. Need us. Love us. | Ven 20 Nov - 23:04 Citer EditerSupprimer
Tenue x
Toujours cachée sous mon coussin j’ai peur des représailles. J’ai peur de le sentir perdre patience et pourtant je n’attends que ça. De le voir péter un plomb et se mettre à me crier dessus. Je pourrais toujours éclater de rire pour adoucir sa colère, je pourrais toujours venir me pendre à son cou et lui sourire tendrement pour adoucir sa colère, je pourrais toujours venir me loger dans ses bras pour adoucir sa colère. Alors j’attends comme si ce simple coussin pouvait me protéger de tout. Comme une enfant espiègle j’étouffe mon rire contre le canapé. Mais j’ai beau attendre, la voix de Jiro ne s’élève pas. Il reste calme. Désespérément calme. Dès le moment où je l’entends ramasser les débris avec son balais je lâche un soupire en repoussant le coussin. Mes cheveux en bataille, mon air boudeur et même ma culotte légèrement dévoilé par le bas de sa chemise me donner un air enfantin. Je laisse mon bras pendre dans le vide en fixant devant moi. Finalement, ce n’est pas plus amusant ici. C’est même plus triste. J’ai l’impression de n’être qu’un petit chiot qui sautille, qui cherche à attirer l’attention mais qui gêne plus qu’autre chose. Le genre d’encombrement qu’on repousse du bout du pied. Mais je ne peux rien dire. Je suis là, à le regarder. C’est moi qui m’impose, et ma fierté m’empêche de partir. Je ne sais même pas pourquoi je reste. Peut-être parce que souvent, quand je suis avec lui, il ne voit que moi, il s’amuse avec moi, mais ce soir il n’a d’yeux que pour ses galettes. Me redressant, je m’assois sur mes talons en venant m’avachir, le dos vouté, sur le dossier du canapé. Je tends le bras vers lui, accroupie pour ramasser ces débris. Distraitement je tire sur quelques mèches de ses cheveux, qu’il ne doit pas sentir. Et j’ai le sentiment pesant d’être invisible. Je soupire finement entre mes lèvres alors qu’il se redresse. Du bout des doigts que je tends vers lui comme pour le retenir je peux sentir son corps venir me frôler quand il se relève. Il s’éloigne de moi. Sans un regard. Sans un mot. Et ça pèse sur mon cœur déjà bien meurtrit.
Puis il revient, son assiette en main. Et il est fatigué, il le dit lui-même. Je boude, dans mon coin, assise en tailleur un coussin sur les cuisses. Je l’écoute zieutant dans sa direction, sa remarque n’arrive même pas à me faire sourire, pourtant elle devrait. Elle pourrait. Je mordille ma lèvre en fixant la télé qui diffuse une musique agréable. Je m’enfonce dans le canapé avant de soupire à ses mots. Je détourne le visage comme une enfant capricieuse. C’est sûrement ça qui agace les gens. Mais dans le fond je me sens juste seule. C’est pathétique. J’ai l’habitude d’être le centre du monde, alors je veux être le centre du monde. J’attrape une galette parce qu’il me le dit et j’hausse simplement les épaules. Ma mine renfrognée est loin d’être ce que je ressens vraiment mais tout le monde tombe toujours dans le panneau de toute façon. Je gonfle mes joues, le regard dans le vague en mâchonnant cette galette délicieuse … sans un mot je viens m’allonger sur ses cuisses et m’y installe sans lui demander son avis. « Je ne peux pas boire d’alcool » murmurais-je distraitement en croquant dans une nouvelle galette. Mon traitement n’est pas le meilleur allié avec l’alcool, alors je suis cantonné au boisson calorique et à l’eau. « C’est bon. » murmurais-je en regardant la galette. Serrant la chemise contre moi, dévoilant quelque peu mon sous vêtement, je retrouve un calme peu habituel chez moi. Il ne savait pas quel point il avait vu juste. Mes cheveux en cascade autour de mon visage je continue de manger sans vraiment l’écouter. Sans vraiment réfléchir non plus. Je me tourne face à lui et enfouit mon visage dans le creux de son ventre en posant sa main sur mes cheveux, comme pour l’inciter à les caresser. Je fais toujours ça quand je me sens mal. « 5 minutes et je pars. » lui lançais-je tout bas. Juste 5 minutes et je pars. « Je te laisserais tranquille. » j’aurais pu être ironique, mais je n’ai même pas la force.
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Re: Keiro ♥ Fake us. Fear us. Need us. Love us. | Ven 20 Nov - 23:40 Citer EditerSupprimer ft. keleabby&jiro.
En avais-je trop fait ? Peut-être, mais il était – aussi – trop tard pour revenir sur mes paroles, mes actes, mes attentions à l'intention de ta personne. Oui, il est bel et bien trop tard et je ne peux guère m'empêcher de repenser à ce que j'avais osé énoncer à ton égard. Je connaissais pourtant la sensibilité des femmes à l'égard de la sincérité des hommes, et pourtant, je continuais d'agir de la sorte. Tel un gamin effronté jugeant bon de débiter tout ce qu'il osait penser. Je venais de me glisser au sein d'un terrain glissant et je ne pouvais que cacher cette légèrement animosité envers ma propre personne au travers des multiples galettes que j'osais avaler, une à une. L'assiette semblait se vider petit à petit tandis que tu osais réaliser ce quelconque rapprochement. Inconsciemment, cela me fit sourire. Mais je ne pouvais en aucun cas me permettre de démontrer ces ressentiments. Non. Je me devais de garder cette image froide, légèrement sombre et attendre patiemment que tu daignes m'offrir une réponse face à cette question. Question qui n'allais obtenir aucune réponse, à part peut-être... « C'est bon, cinq minutes et je pars. » En habitude, je n'aurais porté qu'une infime importance à l'intention de propos similaires à ceux-ci. Mais, en cette soirée de faiblesse, je ne souhaitais guère te voir quitter mes côtés suite à des faits si négatifs. Je ne pourrais guère me le permettre. Pas après avoir vu cette mine peu convenable scotchée à ton faciès. Pas après cela. Pas après ce silence de plomb. Non.
C'est donc, tout naturellement que, mes mains parvinrent à rejoindre délicatement ta chevelure au travers de multiples gestes qui s'en voulaient – très certainement – plutôt tendres. Et ce, malgré le simple fait que je ne puisse que très peu être doué avec ce que je suppose être « la tendresse » ; je tentais à me débrouiller au travers de ce domaine. « Idiote. » Un murmure. Des propos énoncés au travers de cette langue issue de la république populaire de Chine que tu ne parviendrais très certainement pas à comprendre, mais, qu'importe. Semblable à une simple pensée, j'avais osé émettre l'idée que j'étais véritablement face à ce type de réaction émanant de ta personne. « Il est actuellement vingt heures quarante-huit. Et, si je peux le permettre, mon téléphone portable vient tout juste de s'éteindre. Ma montre n'a actuellement plus de piles. Ma télévision est déréglée. Je n'ai pas d'horloge ici même, quant à ton téléphone portable... » Un simple froncement de sourcils, voilà que celui-ci semblait traîné non loin de nous sur la surface plane du canapé. Et, d'un simple coup de main, il trouva bien vite refuge contre le sol au travers d'un léger fracas. « Il ne fonctionne plus actuellement. Mince, alors, les cinq minutes, comment on va faire ? On ne va pas pouvoir savoir. Tristesse. Désespoir. Je ne vais pas pouvoir me débarrasser de toi. » D'un geste « naïf », je laissais une moue s'emparer de mes lippes tandis que, j'osais hausser les épaules avant que je ne puisse me permettre de m'allonger d'avantage convenablement, persistant à garder ta tête reposée contre mes cuisses, voilà qu'enfin, je pouvais profiter d'un doux instant de répit et de « repos » fort bien mérité.
« Kelea. Tu sais. Personne n'est parfait, tout homme a droit de faire des erreurs. J'en suis la preuve vivante, alors, si tu le veux bien. J'aimerais éviter de devoir jouer au guignol pour parvenir à te décrocher un sourire. Le veux-tu ? » Une énième question qui n'avait aucunement le besoin d'obtenir une réponse. Bien au contraire. Je parvenais à agripper délicatement ton visage au creux de chacune de mes mains tandis que j'osais détourner celui-ci hors de mon propre corps. Aussi agréable, cela pouvait-il être, je persistais à croire que tu jouais simplement avec moi, mes humeurs et mes faiblesses en tous genre. « Si tu pouvais te changer, par la même occasion. Ce serait fort agréable. Aussi saint d'esprit puis-je être... Ainsi vêtue, mes instincts masculins prennent le dessus sur l'amitié et le respect que je te porte. » Une frappe glissée sur le haut de ton crâne. Voilà que j'osais t'offrir une énième réprimande tandis que j'en venais à t'indiquer « l'obligation » de devoir rejoindre mon antre afin, d'enfiler à nouveau ces vêtements que tu portais lors de ta venue en ces lieux. « File. J'aimerais éviter de m'attirer les foudres de ton compagnon, sale gosse. »
Inévitablement. Et, aussi étrange cela pouvait-il être. Je plaignais très légèrement cet homme. Cet homme qui devait très certainement en voir de toutes les couleurs. Cet homme qui devait très certainement s'arracher les cheveux. Cet homme qui ne semblait, par ailleurs, très peu présent depuis quelque temps. Cet homme qui... Devrait peut-être s'inquiéter concernant sa compagne. Cet... Oui. Il avait, et devait faire un bon nombre de choses, je suppose.
© BANGERZ
baby, i'm preying on you tonight.
tenue + « Like a little child. »
En avais-je trop fait ? Peut-être, mais il était – aussi – trop tard pour revenir sur mes paroles, mes actes, mes attentions à l'intention de ta personne. Oui, il est bel et bien trop tard et je ne peux guère m'empêcher de repenser à ce que j'avais osé énoncer à ton égard. Je connaissais pourtant la sensibilité des femmes à l'égard de la sincérité des hommes, et pourtant, je continuais d'agir de la sorte. Tel un gamin effronté jugeant bon de débiter tout ce qu'il osait penser. Je venais de me glisser au sein d'un terrain glissant et je ne pouvais que cacher cette légèrement animosité envers ma propre personne au travers des multiples galettes que j'osais avaler, une à une. L'assiette semblait se vider petit à petit tandis que tu osais réaliser ce quelconque rapprochement. Inconsciemment, cela me fit sourire. Mais je ne pouvais en aucun cas me permettre de démontrer ces ressentiments. Non. Je me devais de garder cette image froide, légèrement sombre et attendre patiemment que tu daignes m'offrir une réponse face à cette question. Question qui n'allais obtenir aucune réponse, à part peut-être... « C'est bon, cinq minutes et je pars. » En habitude, je n'aurais porté qu'une infime importance à l'intention de propos similaires à ceux-ci. Mais, en cette soirée de faiblesse, je ne souhaitais guère te voir quitter mes côtés suite à des faits si négatifs. Je ne pourrais guère me le permettre. Pas après avoir vu cette mine peu convenable scotchée à ton faciès. Pas après cela. Pas après ce silence de plomb. Non.
C'est donc, tout naturellement que, mes mains parvinrent à rejoindre délicatement ta chevelure au travers de multiples gestes qui s'en voulaient – très certainement – plutôt tendres. Et ce, malgré le simple fait que je ne puisse que très peu être doué avec ce que je suppose être « la tendresse » ; je tentais à me débrouiller au travers de ce domaine. « Idiote. » Un murmure. Des propos énoncés au travers de cette langue issue de la république populaire de Chine que tu ne parviendrais très certainement pas à comprendre, mais, qu'importe. Semblable à une simple pensée, j'avais osé émettre l'idée que j'étais véritablement face à ce type de réaction émanant de ta personne. « Il est actuellement vingt heures quarante-huit. Et, si je peux le permettre, mon téléphone portable vient tout juste de s'éteindre. Ma montre n'a actuellement plus de piles. Ma télévision est déréglée. Je n'ai pas d'horloge ici même, quant à ton téléphone portable... » Un simple froncement de sourcils, voilà que celui-ci semblait traîné non loin de nous sur la surface plane du canapé. Et, d'un simple coup de main, il trouva bien vite refuge contre le sol au travers d'un léger fracas. « Il ne fonctionne plus actuellement. Mince, alors, les cinq minutes, comment on va faire ? On ne va pas pouvoir savoir. Tristesse. Désespoir. Je ne vais pas pouvoir me débarrasser de toi. » D'un geste « naïf », je laissais une moue s'emparer de mes lippes tandis que, j'osais hausser les épaules avant que je ne puisse me permettre de m'allonger d'avantage convenablement, persistant à garder ta tête reposée contre mes cuisses, voilà qu'enfin, je pouvais profiter d'un doux instant de répit et de « repos » fort bien mérité.
« Kelea. Tu sais. Personne n'est parfait, tout homme a droit de faire des erreurs. J'en suis la preuve vivante, alors, si tu le veux bien. J'aimerais éviter de devoir jouer au guignol pour parvenir à te décrocher un sourire. Le veux-tu ? » Une énième question qui n'avait aucunement le besoin d'obtenir une réponse. Bien au contraire. Je parvenais à agripper délicatement ton visage au creux de chacune de mes mains tandis que j'osais détourner celui-ci hors de mon propre corps. Aussi agréable, cela pouvait-il être, je persistais à croire que tu jouais simplement avec moi, mes humeurs et mes faiblesses en tous genre. « Si tu pouvais te changer, par la même occasion. Ce serait fort agréable. Aussi saint d'esprit puis-je être... Ainsi vêtue, mes instincts masculins prennent le dessus sur l'amitié et le respect que je te porte. » Une frappe glissée sur le haut de ton crâne. Voilà que j'osais t'offrir une énième réprimande tandis que j'en venais à t'indiquer « l'obligation » de devoir rejoindre mon antre afin, d'enfiler à nouveau ces vêtements que tu portais lors de ta venue en ces lieux. « File. J'aimerais éviter de m'attirer les foudres de ton compagnon, sale gosse. »
Inévitablement. Et, aussi étrange cela pouvait-il être. Je plaignais très légèrement cet homme. Cet homme qui devait très certainement en voir de toutes les couleurs. Cet homme qui devait très certainement s'arracher les cheveux. Cet homme qui ne semblait, par ailleurs, très peu présent depuis quelque temps. Cet homme qui... Devrait peut-être s'inquiéter concernant sa compagne. Cet... Oui. Il avait, et devait faire un bon nombre de choses, je suppose.
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Re: Keiro ♥ Fake us. Fear us. Need us. Love us. | Sam 21 Nov - 0:50 Citer EditerSupprimer
Tenue x
Je mis un temps avant de comprendre ce qu’il voulait dire. Je l’écoutais me parler de ses horloges, de son téléphone, de la télé et de mon téléphone que je le sentis pousser du pied. J’aurais pu m’offusquer de l’entendre tomber au sol mais en réalité ça m’arrachait un sourire en comprenant où il voulait en venir. C’était presque mignon. Mais je mordis bien vite mes lèvres en continuant de mâchouiller ma galette en bouche. Si en plus je lui laissais le loisir de voir que son plan fonctionnait bien. Quand je le sentais bouger sous moi j’eu peur pendant un instant qu’il ne se relève, mais au lieu de ça il me garda contre lui en se contentant seulement de s’installer plus confortablement. S’il m’en laissait l’occasion je pourrais m’endormir à cet instant. Je souris attendrie, mais rien qu’une seconde. Pour ne pas lui laisser l’occasion de croire qu’il allait m’avoir si facilement. Et puis, comme il le disait si bien, j’aimais bien le voir faire le guignol pour m’arracher un sourire. Je ne sais plus combien de temps a passé depuis la dernière fois où quelqu’un a essayé de me faire rire. Et s’il n’y a qu’une seule qui m’a poussé à venir ici ce soir c’est bien ça. C’est bien cet effort de sa part. C’est bien pour le voir touché par ma tristesse, histoire d’avoir l’impression de compter, rien qu’un peu. Si on m’en donne le droit. A ses derniers mots je relève le visage vers lui et cherche cette lueur qui prend le dessus sur l’amitié et le respect dans son regard. Je lève la main sur sa joue et la caresse doucement, frôlant ses lèvres luisante à cause des galettes et les caresses, elle aussi, du bout du pouce. Plantant mon regard en amande dans le sien, je porte mon pouce à mes lèvres que je viens suçoter, comme un baiser indirect dont les fans de dramas sont si friandes. Je garde mon regard ancré au sien, sans un mot, le fixant, fouillant son regard alors que je tire doucement sur la chemise dévoilant la peau fine de mon ventre et de mes hanches. Je le regarde, guettant sa moindre faiblesse quand il viendra zieuter sur mon corps. Mais je me redresse, attrapant une galette que je glisse entre mes lèvres avant de me mettre debout. Je me détourne, marchant sur mon téléphone sans l’abimer et retire la chemise que je fais tomber à pied. Mes cheveux rabattu sur un côté de mon visage, mon dos nu et mon corps seulement vêtu d’une fine culotte en dentelle noir, lui fait face. Sans un regard, ni un mot je m’éloigne de lui marchant jusqu’à sa chambre en une ligne droite calculé pour qu’il ne devine qu’à peine la galbe de mes seins s’il porte encore son regard sur moi. Arrivée à la chambre j’enfile simplement mon fin débardeur et mon short. J’attrape un gilet à lui trop large pour moi qui m’arrive sous les fesses et reviens dans le salon comme si tout ça c’était normal. Je testais les limites avec lui. S’il m’avait désiré, rien qu’une seconde, j’aurais aimé le sentir. Je voulais le voir, mais la pensée de Kouji était trop présente. Je voulais jouer avec le feu mais je n’étais pas prête à me brûler. Je voulais juste voir qu’on pouvait encore vouloir de moi. Amitié. Amour. C’est la même obsession. Finissant de grignoter ces galettes je traine mes pieds au salon et le fixe, silencieusement, sans savoir où m’asseoir. Alors j’opte pour le bout du canapé à défaut de pouvoir me réfugier dans ses bras. « Désolée d’avoir cassé ton vase. » en réalité je m’en fou, mais c’était ma façon à moi d’amorcer la discussion. Le fixant en coin je finis par me tourner vers lui et de marcher à quatre pattes jusqu’à lui avant de m’allonger, la tête enfoui sur mes bras, sans le touche. « Je peux rester dormir ? » demandais-je simplement en piquant une des dernières galettes qui se faisaient de plus en plus rare. S’il pensait en avoir fini avec moi, il se trompait.
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Re: Keiro ♥ Fake us. Fear us. Need us. Love us. | Sam 21 Nov - 1:44 Citer EditerSupprimer ft. keleabby&jiro.
Frêle, blanchâtre, dénudée. Voilà qu'à présent, tu fuyais mes bras afin de rejoindre ma propre chambre afin de parvenir à mettre la main sur tes vêtements tandis que tu abandonnais, çà et là, ma propre chemise, mais aussi, ton téléphone portable que tu te permis de piétiner très légèrement à ton tour. Geste, qui, en soit, démontrais une certaine acception et compréhension concernant l'idée que je ne souhaitais guère te voir quitter ces lieux. Non, pas maintenant. Non les quelques minutes à venir, d'ailleurs. Et, aussi tentant cela pouvait-il être, je me contentais de rester au sein de cette pièce. Optant pour unique tâche de rattraper du bout des doigts ce vêtement jonchant contre le sol. Une petite fortune à présent froissée que je me devrais de repasser le lendemain matin, afin de parfaire l'idée d'être un homme propre sur ma personne. Je devrais très certainement en fait de même concernant cette montagne jonchant aux côtés de mon armoire, par la même occasion. Les vêtements manquaient et je ne portais que très peu d'importance à cela, jusqu'au jour où, j'attendrais le « point de non-retour », au pied du mur. M'obligeant, ainsi, à agir sans que je ne puisse faire quoi que ce soit contre cela. Peut-être devrais-je faire à une femme de ménage, par la même occasion. La présence d'une quelconque jeune femme me délesterait d'un bien grand nombre de tâches quotidiennes peu agréables à réaliser. Ce n'était pas une idée à négliger. Bien au contraire, je gardais celle-ci précieusement, dans un coin, au sein de mon esprit. Mais... Bien vite la réalité prit le dessus sur mes pensées. Tandis que tu osais faire ton apparition, je pouvais discerner ce gilet que tu portais, celui-ci m'appartenait. Tu semblais trouver ton bonheur au sein de mon armoire, je ne pouvais guère nier ce fait. Ce qui, en soi, ajoutait à ta personne un côté... Mignon. Côté que tout homme appréciait. Après tout, un homme portant vos vêtements ne peut que vous poussez à sourire inconsciemment. Bien trop grand pour elle, elle s'y attache malgré tout. Adorable, n'est-ce pas. Et pourtant, il ne m'était guère permis de penser de cette manière à l'intention de ta personne. Je me contentais de garder ces compliments pour moi. Ces gestes affectueux pour moi.
« Tu iras t'excuser auprès de ma copine. Elle m'a offert ça la dernière fois. » Moi ? Une copine ? Que nenni. Je voulais uniquement te taquiner concernant ce sujet. Observer tes réactions à l'égard de ces propos. Voir si cela semblait t'affecter. Ou non. Après tout, résidait en nous, notre relation, nos échanges, une certaine ambiguïté malgré tout. Je n'étais aucunement permis de nier ce fait. Je l'avouais même s'il le fallait, aveuglément.
« Enfin. En ce qui concerne le fait que tu puisses rester dormir ici. J'y réfléchirais, encore faudrait-il que vous parveniez à vous faire pardonner de toutes ces « bêtises » Mademoiselle Hwang. » Ceci étant dit, je parvenais à me redresser convenablement afin de mettre la main sur la dernière galette jonchant sur cette assiette à présent vide. Mon estomac quelque peu remplis, je doute de ne pas avoir une petite fringale dans les heures à venir et j'avais exactement le nécessaire afin de sustenter l'ultime faim qui pourrait montrer le bout de son nez d'une manière tardive. C'est bien pour cela qu'après avoir débarrassé cette simple assiette, je me lançais dans ce rituel habituel « d'après-repas ». Un café légèrement corsé. Une cigarette plantée au creux de mes lippes. La baie vitrée à présent grande ouverte. Je trouvais refuge à l'extérieur de mon appartement afin de rejoindre ce balcon aménagé de la manière la plus simple qu'il soit. « Tu sais, en fin de journée, je ne fais rien de bien passionnant. Films, jeux vidéos, sortir très légèrement, à toi de voir si quelque chose te tente, Kelea, je ne suis pas vraiment doué dans le domaine de divertir la gent féminine. Tu m'en vois désolé. » Mimant une moue désolée, voilà que j'osais tendre la seule main libre que je pouvais avoir envers ta personne afin de t'inciter à te joindre à moi.
« Dis. Demain, tu dois partir tôt ? » Une question. Une véritable interrogation, finalement. Interrogation qui n'avait rien de fastidieuse. Un simple questionnement concernant tes obligations au travers du lendemain. Ayant très certainement dans l'optique de t'offrir une proposition concernant une certaine activité, j'osais, dans un premier temps, poser cette question afin d'avoir le cœur net concernant l'idée que tu serais véritablement libre. Et ainsi, m'offrir une réponse positive sans que je ne puisse véritablement m'acharner à ce sujet.
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tenue + « Like a little child. »
Frêle, blanchâtre, dénudée. Voilà qu'à présent, tu fuyais mes bras afin de rejoindre ma propre chambre afin de parvenir à mettre la main sur tes vêtements tandis que tu abandonnais, çà et là, ma propre chemise, mais aussi, ton téléphone portable que tu te permis de piétiner très légèrement à ton tour. Geste, qui, en soit, démontrais une certaine acception et compréhension concernant l'idée que je ne souhaitais guère te voir quitter ces lieux. Non, pas maintenant. Non les quelques minutes à venir, d'ailleurs. Et, aussi tentant cela pouvait-il être, je me contentais de rester au sein de cette pièce. Optant pour unique tâche de rattraper du bout des doigts ce vêtement jonchant contre le sol. Une petite fortune à présent froissée que je me devrais de repasser le lendemain matin, afin de parfaire l'idée d'être un homme propre sur ma personne. Je devrais très certainement en fait de même concernant cette montagne jonchant aux côtés de mon armoire, par la même occasion. Les vêtements manquaient et je ne portais que très peu d'importance à cela, jusqu'au jour où, j'attendrais le « point de non-retour », au pied du mur. M'obligeant, ainsi, à agir sans que je ne puisse faire quoi que ce soit contre cela. Peut-être devrais-je faire à une femme de ménage, par la même occasion. La présence d'une quelconque jeune femme me délesterait d'un bien grand nombre de tâches quotidiennes peu agréables à réaliser. Ce n'était pas une idée à négliger. Bien au contraire, je gardais celle-ci précieusement, dans un coin, au sein de mon esprit. Mais... Bien vite la réalité prit le dessus sur mes pensées. Tandis que tu osais faire ton apparition, je pouvais discerner ce gilet que tu portais, celui-ci m'appartenait. Tu semblais trouver ton bonheur au sein de mon armoire, je ne pouvais guère nier ce fait. Ce qui, en soi, ajoutait à ta personne un côté... Mignon. Côté que tout homme appréciait. Après tout, un homme portant vos vêtements ne peut que vous poussez à sourire inconsciemment. Bien trop grand pour elle, elle s'y attache malgré tout. Adorable, n'est-ce pas. Et pourtant, il ne m'était guère permis de penser de cette manière à l'intention de ta personne. Je me contentais de garder ces compliments pour moi. Ces gestes affectueux pour moi.
« Tu iras t'excuser auprès de ma copine. Elle m'a offert ça la dernière fois. » Moi ? Une copine ? Que nenni. Je voulais uniquement te taquiner concernant ce sujet. Observer tes réactions à l'égard de ces propos. Voir si cela semblait t'affecter. Ou non. Après tout, résidait en nous, notre relation, nos échanges, une certaine ambiguïté malgré tout. Je n'étais aucunement permis de nier ce fait. Je l'avouais même s'il le fallait, aveuglément.
« Enfin. En ce qui concerne le fait que tu puisses rester dormir ici. J'y réfléchirais, encore faudrait-il que vous parveniez à vous faire pardonner de toutes ces « bêtises » Mademoiselle Hwang. » Ceci étant dit, je parvenais à me redresser convenablement afin de mettre la main sur la dernière galette jonchant sur cette assiette à présent vide. Mon estomac quelque peu remplis, je doute de ne pas avoir une petite fringale dans les heures à venir et j'avais exactement le nécessaire afin de sustenter l'ultime faim qui pourrait montrer le bout de son nez d'une manière tardive. C'est bien pour cela qu'après avoir débarrassé cette simple assiette, je me lançais dans ce rituel habituel « d'après-repas ». Un café légèrement corsé. Une cigarette plantée au creux de mes lippes. La baie vitrée à présent grande ouverte. Je trouvais refuge à l'extérieur de mon appartement afin de rejoindre ce balcon aménagé de la manière la plus simple qu'il soit. « Tu sais, en fin de journée, je ne fais rien de bien passionnant. Films, jeux vidéos, sortir très légèrement, à toi de voir si quelque chose te tente, Kelea, je ne suis pas vraiment doué dans le domaine de divertir la gent féminine. Tu m'en vois désolé. » Mimant une moue désolée, voilà que j'osais tendre la seule main libre que je pouvais avoir envers ta personne afin de t'inciter à te joindre à moi.
« Dis. Demain, tu dois partir tôt ? » Une question. Une véritable interrogation, finalement. Interrogation qui n'avait rien de fastidieuse. Un simple questionnement concernant tes obligations au travers du lendemain. Ayant très certainement dans l'optique de t'offrir une proposition concernant une certaine activité, j'osais, dans un premier temps, poser cette question afin d'avoir le cœur net concernant l'idée que tu serais véritablement libre. Et ainsi, m'offrir une réponse positive sans que je ne puisse véritablement m'acharner à ce sujet.
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Re: Keiro ♥ Fake us. Fear us. Need us. Love us. | Sam 21 Nov - 2:22 Citer EditerSupprimer
Tenue x
Je tique en tournant vivement la tête vers lui. Une copine ? Vraiment ? Je fronce les sourcils avant de détourner le regard. Une copine alors. Le jeu n’en devient que plus amusant. Et j’en oublie les bonnes manières. J’en oublie d’être sage. D’être une fille comme il faut. Dire que je n’ai connu que Kouji malgré la réputation que je me traine. Je n’ai touché que lui, et seul lui m’a touché. Alors je fais quoi, ce soir, à me montrer aussi dénudé en face de lui. Je perds les pédales, à ne pas en douter, mais ce trou béant dans ma poitrine me fait mal. Les 5 minutes dureront aussi longtemps qu’il voudra que je reste avec lui. Passant une main dans mes cheveux j’hausse les épaules. Ce vase était moche de toute façon. Qu’elle idée d’acheter un vase comme ça. Levant un regard vers lui je lâche un petit rire suivie d’un « tsch. » amusée. Je n’ai rien à me faire pardonner. Je suis juste … je suis comme ça. C’est tout. Il me fera rester dormir parce que je le veux. Voilà tout. Il choppe la dernière galette alors que j’aurais aimé la manger. Tant pis. Je pourrais toujours aller picorer dans la cuisine. Puis il se lève, m’annonce ces hobby, et moi j’y vois là une liste simple de chose délicieuse à faire. Pourquoi chercher quelque chose de compliquer quand on peut faire simple ? Je ne veux pas de strass et paillette. Je ne veux pas d’activité hors du commun. Je veux juste … pouvoir faire quelque chose avec lui. À deux. Je finis par le rejoindre en me saisissant de sa main. L’air frais extérieur m’arrache un frisson quand je lève mon regard vers lui alors que j’enfouis le bas de mon visage dans le gilet. Je souris doucement mais je ravale bien vite ma bonne humeur. Du temps. Du temps j’en ai trop. Beaucoup trop. J’ai toute la nuit, toute la journée, toute la nuit d’après, et toute la semaine. J’hausse les épaules en frottant le sol du bout de mon pied. « J’ai pas d’heure. » marmonnais-je avant de grignoter le bout de sa manche. Mais au moins … « Ca veut dire que je peux rester ? » demandais-je soudain enjouée. Je relève mon visage vers le ciel et le trouve désespérément noir. Y a pas d’étoile, y a pas d’étoile filante, y a pas de vœux. On se contente de ce qu’on a, sans avoir de chance supplémentaire. Mordillant mon ongle je regarde alors la ville, lumineuse, belle, magnifique, si haut qu’elle s’étend sous nos pieds comme si on pouvait dominer le monde. L’odeur de la cigarette me chatouille le nez. Je n’aime pas ça. Mais je m’en contente. Je fais un pas vers lui, j’ai les jambes qui frissonnent de froid. « Je veux regarder un film ce soir. Qu’importe ce que tu as, sauf de guerre. Un classique, comme un film récent, tant que ça ne parle pas d’amour ça me va. »La guerre et l’amour c’est le même combat. Il n’y a qu’à voir mon attitude envers lui. Pinçant mes lèvres quand il porte le reste de galette à ses lèvres je vins me coller à lui. Mes doigts s’enroulent autour de sa nuque et je me hisse sur la pointe des pieds. Mes lèvres viennent chercher la galette que je mordille assez, tout du moins jusqu’à frôler ses lèvres. C’est si imperceptible qu’on pourrait l’avoir rêvé. Mais c’était bien là. Mon regard ancré dans le sien. Je me recule en mâchant doucement, l’air innocent, gardant mes mains sur son torse. « C’est délicieux. » comme ça. Je mordille ma lèvre en lui jetant un regard qui n’avait rien d’innocent, lui. Il a du self control il parait. Je vais m’en assurer alors. Me détournant avec un sourire en coin je m’accoude à la rambarde « Il fait frais ce soir, mais le fond de l’air est doux. » Je n’ai jamais compris le sens de cette phrase pour tout dire, mais ça meuble la conversation en glissant sur un sujet si bateau. Je me penche en avant, jusqu’à pouvoir poser ma tête sur mes bras tendus, appuyés sur le balcon. Mon corps plié en deux, je me cambre juste assez pour trouver la position confortable. « Elle est comment … ta copine ? » murmurais-je tout bas en tentant de m’imaginer quel genre de filles pouvaient lui plaire.
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Re: Keiro ♥ Fake us. Fear us. Need us. Love us. | Sam 21 Nov - 15:47 Citer EditerSupprimer ft. keleabby&jiro.
Parvenir à me faire sourire en moins de temps qu'il n'en faudrait pour claquer des doigts. Voilà les capacités de ta personne à l'égard de la mienne. Et pourtant, je tâchais de cacher ce sentiment au travers d'un regard détourné à l'intention de ma tasse à café. Passionnant, n'est-il pas ? Je comptais garder cette image quelque peu distante et froide, malgré tout. Et malgré mes actes précédents. Te faire ruminer concernant tes actes. Te faire réfléchir. Te faire prendre conscience que tout homme possédait des limites à ne pas dépasser. Que tout acte, aussi anodin pouvait-il être, pouvait avoir un impact sur la personne en question. Rien n'est laissé au hasard. Rien. C'est donc tout naturellement que je restais plongé au travers d'un silence de plomb, et ce, malgré le simple fait que cette énième galette que je souhaitais savourer parvint à trouver refuge au creux de tes lippes. Réfléchissais-tu ? En tant qu'homme, je n'aurais guère supporté le simple fait que ma propre petite-amie agisse de la sorte à l'intention d'un autre homme. Non, je n'étais pas possessif, ou jaloux, mais je possédais – quand bien même – des limites concernant la proximité que celle-ci pourrait avoir avec d'autres personnes de la gent masculine. Aussi simple que cela. C'est donc, après avoir entrepris d'engloutir une large gorgé de cette boisson de couleur noirâtre et haute en caféine avant que je ne puisse m'approcher d'avantage de ta personne. Cigarette plantée au creux de mes lippes, un bras entourant délicatement tes épaules afin de t'inciter à te réfugier d'avantage contre ma personne. Alors comme cela... Mon mensonge avait bel et bien piqué ta curiosité ? J'en jubilais intérieurement tandis que mon faciès ne démontrait aucune émotion. Je souhaitais m'enfoncer d'avantage au sein de son mensonge jusqu'à laisser éclater la vérité. Un véritable tyran.
« Elle est grande, fine, belle. Mais aussi... Intelligente, docile. Et bien plus encore. Il n'y a pas véritablement de mots exacts pour la décrire, tu sais. » Un léger sourire glissé. Voilà que je semblais jouer à la perfectionner cette image de l'homme éperdument amoureux de cette quelconque jeune femme, ne trouvant alors, aucun mot exact afin de décrire les ressentiments que je pouvais éprouver à l'égard de celle-ci. Ce n'était que mensonges, et encore mensonges, mais je ne pouvais m'empêcher de creuser d'avantage au travers de cette situation qui semblait à mon avantage. « Si seulement... Ah, si seulement, elle... » Un soupir. Un léger sourire traversait mes lippes tandis que j'osais inspirer lourdement une dose de cette drogue douce que j'affectionne tant depuis déjà, de longues années. Laissant à nouveau mes organes vitaux s'imprégner de cette fumée infâme, me poussant peu à peu au bord du précipice d'une quelconque maladie suite à ces actes de ma part, je n'en avais que faire. « Si seulement elle... Existais, tiens. »
Un éclat de rire vint ponctuer mes propos. Ayant joué le fin stratège jusqu'à ce dénouement fort idiot, je ne pouvais que me délecter inlassablement de cet air surpris scotché contre ton faciès. Un véritable enfant fier de ses propres bêtises, voilà que je prenais la fuite. Reculant de quelques pas, j'abandonnais mon propre mégot au creux de l'un des multiples cendriers mis à disposition tandis que ma tasse à café trouva refuge contre le sol. De peur de « lourdes représailles », je me retrouvais à l'intérieur de mon propre appartement. « C'était trop tentant, ne m'en veux pas. Mais je ne peux m'empêcher de rire en pensant que tu y as cru, Kelea, si tu voyais ta tête... Putain. » Un nouvel éclat de rire. Oh, depuis combien de temps n'avais-je pas ris de la sorte suite à une simple idiotie de ma part ? Le rire ne m'avait aucunement été permis, et pourtant. C'était une sensation si agréable. Une sensation qui vous emporte un contentement et cette plénitude totale concernant l'instant que vous vivez actuellement.
« On va regarder un film, oui, oui, oui. Aller, calme toi va. » Peu à peu, je reculais davantage, jusqu'à heurter vulgairement le canapé. Je n'avais – auparavant – jamais trébuché d'une manière aussi ridicule qu'il soit. Un tel acte ne m'avait jamais été permis, et pourtant, voilà que mon corps si fièrement tendu face à toi venait de trouver refuge contre le rembourrage molletonné de celui-ci au travers d'un léger fracas. « La vengeance n'amène à rien, tu sais. »
Et c'était moi qui osais dire cela ? Balivernes.
© BANGERZ
baby, i'm preying on you tonight.
tenue + « Like a little child. »
Parvenir à me faire sourire en moins de temps qu'il n'en faudrait pour claquer des doigts. Voilà les capacités de ta personne à l'égard de la mienne. Et pourtant, je tâchais de cacher ce sentiment au travers d'un regard détourné à l'intention de ma tasse à café. Passionnant, n'est-il pas ? Je comptais garder cette image quelque peu distante et froide, malgré tout. Et malgré mes actes précédents. Te faire ruminer concernant tes actes. Te faire réfléchir. Te faire prendre conscience que tout homme possédait des limites à ne pas dépasser. Que tout acte, aussi anodin pouvait-il être, pouvait avoir un impact sur la personne en question. Rien n'est laissé au hasard. Rien. C'est donc tout naturellement que je restais plongé au travers d'un silence de plomb, et ce, malgré le simple fait que cette énième galette que je souhaitais savourer parvint à trouver refuge au creux de tes lippes. Réfléchissais-tu ? En tant qu'homme, je n'aurais guère supporté le simple fait que ma propre petite-amie agisse de la sorte à l'intention d'un autre homme. Non, je n'étais pas possessif, ou jaloux, mais je possédais – quand bien même – des limites concernant la proximité que celle-ci pourrait avoir avec d'autres personnes de la gent masculine. Aussi simple que cela. C'est donc, après avoir entrepris d'engloutir une large gorgé de cette boisson de couleur noirâtre et haute en caféine avant que je ne puisse m'approcher d'avantage de ta personne. Cigarette plantée au creux de mes lippes, un bras entourant délicatement tes épaules afin de t'inciter à te réfugier d'avantage contre ma personne. Alors comme cela... Mon mensonge avait bel et bien piqué ta curiosité ? J'en jubilais intérieurement tandis que mon faciès ne démontrait aucune émotion. Je souhaitais m'enfoncer d'avantage au sein de son mensonge jusqu'à laisser éclater la vérité. Un véritable tyran.
« Elle est grande, fine, belle. Mais aussi... Intelligente, docile. Et bien plus encore. Il n'y a pas véritablement de mots exacts pour la décrire, tu sais. » Un léger sourire glissé. Voilà que je semblais jouer à la perfectionner cette image de l'homme éperdument amoureux de cette quelconque jeune femme, ne trouvant alors, aucun mot exact afin de décrire les ressentiments que je pouvais éprouver à l'égard de celle-ci. Ce n'était que mensonges, et encore mensonges, mais je ne pouvais m'empêcher de creuser d'avantage au travers de cette situation qui semblait à mon avantage. « Si seulement... Ah, si seulement, elle... » Un soupir. Un léger sourire traversait mes lippes tandis que j'osais inspirer lourdement une dose de cette drogue douce que j'affectionne tant depuis déjà, de longues années. Laissant à nouveau mes organes vitaux s'imprégner de cette fumée infâme, me poussant peu à peu au bord du précipice d'une quelconque maladie suite à ces actes de ma part, je n'en avais que faire. « Si seulement elle... Existais, tiens. »
Un éclat de rire vint ponctuer mes propos. Ayant joué le fin stratège jusqu'à ce dénouement fort idiot, je ne pouvais que me délecter inlassablement de cet air surpris scotché contre ton faciès. Un véritable enfant fier de ses propres bêtises, voilà que je prenais la fuite. Reculant de quelques pas, j'abandonnais mon propre mégot au creux de l'un des multiples cendriers mis à disposition tandis que ma tasse à café trouva refuge contre le sol. De peur de « lourdes représailles », je me retrouvais à l'intérieur de mon propre appartement. « C'était trop tentant, ne m'en veux pas. Mais je ne peux m'empêcher de rire en pensant que tu y as cru, Kelea, si tu voyais ta tête... Putain. » Un nouvel éclat de rire. Oh, depuis combien de temps n'avais-je pas ris de la sorte suite à une simple idiotie de ma part ? Le rire ne m'avait aucunement été permis, et pourtant. C'était une sensation si agréable. Une sensation qui vous emporte un contentement et cette plénitude totale concernant l'instant que vous vivez actuellement.
« On va regarder un film, oui, oui, oui. Aller, calme toi va. » Peu à peu, je reculais davantage, jusqu'à heurter vulgairement le canapé. Je n'avais – auparavant – jamais trébuché d'une manière aussi ridicule qu'il soit. Un tel acte ne m'avait jamais été permis, et pourtant, voilà que mon corps si fièrement tendu face à toi venait de trouver refuge contre le rembourrage molletonné de celui-ci au travers d'un léger fracas. « La vengeance n'amène à rien, tu sais. »
Et c'était moi qui osais dire cela ? Balivernes.
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Re: Keiro ♥ Fake us. Fear us. Need us. Love us. | Sam 21 Nov - 21:42 Citer EditerSupprimer
Tenue x Je l’écoutais me parler de cette fille qui semblait être une mannequin sortie tout droit des magazines. Ce genre de femme qui captive votre regard en une seconde. Ce genre de femme qu’in ne pouvait qu’aimer et que la jalousie nous faisait détester. Mais je n’avais rien à lui envier, j’attirais les regards moi aussi même si je n’en avais que faire. Je pouvais séduire si je le voulais, je voulais plaire mais c’était d’être ce que je voulais vraiment. Intelligent et docile. Voilà les termes qu’il employait pour le décrire. Des termes qu’on ne pouvait pas vraiment m’accorder. Je n’étais ni bête ni simplette, mais je ne faisais que peu d’efforts. Docile … J’avais oublié la signification de ce mot depuis bien trop longtemps. Docile, c’était loin d’être mon cas, la preuve en était ce soir. Me redressant, je tentais de garder un air neutre et détaché mais c’était difficile face à la situation. On ne peut pas dire que j’aimais Jiro. J’étais juste attirée par sa chaleur et sa présence. Et je ne finirais surement jamais dans son lit même si j’aimais venir laisser planer le doute. Mais j’étais ce genre de princesse capricieuse qui voulait pouvoir être dans les cœurs et dans les prunelles brillantes de tous les hommes à qui je témoignait un tant soit peu d’importance. Cette femme sortait de nulle part et de façon très enfantine j’étais satisfaite d’avoir cassé ce vase. Ca bouillonnait dans le creux de mon ventre, j’étais jalouse je crois. J’étais énervée à l’idée qu’il puisse me délaisser pour cette femme, femme que je n’avais jamais vue d’ailleurs. Dans ma tête je l’imaginais sublime et je redoutais de la croiser un jour et de me rendre compte qu’elle n’était que trop fade dans mes pensées face à la réalité. Est-elle plus belle que moi ? Vraiment, j’aimais parfois croire que c’était impossible et pourtant … Elle semblait le captiver à tel point qui perdait ses mots. Me renfrognant j’haussais les épaules avec le terrible constat que j’en venais à détester cette femme sans même la connaitre.
Et j’aurais dû me sentir soulagée quand Jiro me dévoila supercherie mais j’affichais un troublé et surpris. Surement un air estomaqué et un brin dégouté. J’étais tombée dans le panneau si facilement, a exprimer mon agacement face à cette femme qui semblait si parfaite avec une moue contrariée, que j’étais presque énervée de l’entendre éclater de rire ainsi. J’avais envie de le pousser mais il avait déjà fuit, ce salaud avait finit par me connaitre beaucoup trop. Pinçant mes lèvres je le fixais entrer dans la maison avec une moue boudeuse. De toute façon il est ridicule. Pourquoi s’amuser à me faire marcher sur ça ? Ce n’est pas comme si ça allait marcher. Je trouvais ça … rageant. Je m’étais fait avoir et je comptais bien lui faire la gueule pour cette blague de mauvais goût. Et le voilà qui se mettait à rire à nouveau. J’entrais dans le salon en attrapant un coussin et lui jeta au visage. « Elle a quoi ma tête ?! » râlais-je en ricanant de le voir tomber à la renverse sur le canapé. J’haussais les épaules avant de finalement revenir vers lui pour grimper sur le canapé. Je vins m’assoir sur son bassin à califourchon en me penchant vers lui. « Moi la vengeance c’est ce que je préfère. » murmurais-je en rapprochant mon visage. Mes deux paumes sur son torse je pris légèrement appuie pour me redresser et lança taquine. « Tu vas être obligé de jouer Jiro. » Je me penchais assez pour pouvoir coller mes avants bras sur son torse et murmura amusée avant de venir lui mordiller le menton comme une féline « et attends toi à perdre. » Je ris légèrement et me redresser pour pouvoir plonger au-dessus de sa tête et me rouler en boule sous la couverture qui trainait sur son canapé. « Bien, tu choisis le film alors. » lui proposais-je comme si de rien n’était et que je m’étais pas amusée à flirter ouvertement avec lui. Je n’ai rien fait de mal. Rien qui ne puisse faire de mal. Pas encore.
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Re: Keiro ♥ Fake us. Fear us. Need us. Love us. | Sam 21 Nov - 23:09 Citer EditerSupprimer ft. keleabby&jiro.
Tels de véritables enfants, nous étions là. L'un ricanant à l'intention de l'autre, tandis que, l'autre en question souhaitait uniquement se venger de cette simple moquerie. Des coussins volants, des propos lancés à tout-va, je retombais naïvement au sein de cette douce frénésie adolescente sans véritablement émettre d'objection contre ce fait. Bien au contraire. Je m'y laissais emporter. Aveuglément. Tu osais te jouer de moi tandis que je restais « passif » concernant tes actions à l'égard de ma personne. Ah, si... Il voyait ça. J'aurais très certainement la peine de mort à mes trousses. Malheureusement pour lui. Il n'est pas là. Non, il n'est pas là. S'il avait été là, je doute que ton choix aurait été de te tenir, ainsi, à mes côtés. Tu aurais fui, afin de le retrouver. Telle une enfant accrochée à son jouet favori. Tu l'aurais choisi sans véritablement te poser de questions. Et, j'aurais été seul. Ce vase n'aurait pas été cassé. Ce capharnaüm n'aurait pas été créé. Et enfin, ces instants ne se seraient pas passés. Au fond de moi, étais-je jaloux de l'emprise que pouvais avoir cet homme sur ta personne ? Je doutais. J'avais toujours douté sur ce fait... Ne parvenant pas à mettre la main sur une réponse descente. Je continuais alors, d'agir comme bon me semblait-il. Aussi idiot, cela pouvait-il être. Qu'importe. « Je ne jouerais qu'à ce jeu si je sais à l'avance que je serai le vainqueur chérie, c'est un fait irrévocable. » Ces paroles glissées, l'air de rien, je me redressais afin de parvenir à mettre la main sur l'une des multiples bibliothèques jonchant autour de nous au sein de cette pièce. Un film. Très bien.
Et ce, tandis que j'osais replacer convenablement ces vêtements que je portais, j'en venais à balayer vulgairement ma chevelure vers l'arrière de mon crâne avant que je ne puisse me permettre d'émettre mes idées. Pas d'amour. Pas de guerre. Cela réduisait amplement les chances de voir un film convenable issu de la production hollywoodienne. Mais qu'importe, je tentais de trouver la perle rare. Beaucoup de personnes issues de la gent masculine me hurleraient dessus en énonçant l'idée qu'un film d'horreur, ou, d'épouvante ferrait l'affaire, mais... Je n'avais que très peu de connaissances au sein de ce domaine cinématographique. Et les seuls que j'avais osé regarder, jusqu'à présent, relataient tous de ma plus grande phobie. Je n'étais donc, que très peu fan de cette idée... Et pourtant.
« Je n'ai pas grand chose. Mais, l'un de mes voisins, grand cinéphile dans l'âme m'a passé quelques trucs que je « dois absolument voir, sous peine de m'attirer ses foudres », apparemment. » Du plus grand classique de Stephen King, au plus étrange réalisé dernièrement, il y avait en tout, quatre films au creux des paumes de mes mains et c'est avec un air d'ignorant scotché sur mon faciès, que j'osais faire mon choix. « The ring ». Issu dans un premier temps d'une production venant du pays du soleil levant datant de mille neuf cent quatre-vingt-dix-huit, celui-ci avait été finalement adapté au travers de la culture américaine sans véritablement lésiner sur les moyens mis en place afin de garder cette atmosphère étrange et morbide qui avait si bien fonctionné. Je grimaçais. Ronchonnais intérieurement concernant l'idée d'avoir peut-être fait le mauvais choix, mais il était bel et bien trop tard. Je ne pouvais guère me raviser.
« Prépare-toi. File chercher ce dont tu as besoin avant que le film ne débute. Je n'ai aucune envie d'appuyer sur « pause » toutes les deux minutes. Je te préviens. » Au fond. Résidait en moi l'idée de me retrouver uniquement seul face à cet écran plat, visionnant alors, de multiples scènes étranges sans la moindre personne à mes côtés. Je perdrais très certainement en confiance. Mais aussi, en ma virilité légendaire. « Grouille et apporte la couverture de mon lit, au pire. » Oui, au pire.
Ainsi, je me sentirais très certainement... Protégé. Oui, sûrement. Après tout, c'était une nouvelle première, pour moi.
© BANGERZ
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Tels de véritables enfants, nous étions là. L'un ricanant à l'intention de l'autre, tandis que, l'autre en question souhaitait uniquement se venger de cette simple moquerie. Des coussins volants, des propos lancés à tout-va, je retombais naïvement au sein de cette douce frénésie adolescente sans véritablement émettre d'objection contre ce fait. Bien au contraire. Je m'y laissais emporter. Aveuglément. Tu osais te jouer de moi tandis que je restais « passif » concernant tes actions à l'égard de ma personne. Ah, si... Il voyait ça. J'aurais très certainement la peine de mort à mes trousses. Malheureusement pour lui. Il n'est pas là. Non, il n'est pas là. S'il avait été là, je doute que ton choix aurait été de te tenir, ainsi, à mes côtés. Tu aurais fui, afin de le retrouver. Telle une enfant accrochée à son jouet favori. Tu l'aurais choisi sans véritablement te poser de questions. Et, j'aurais été seul. Ce vase n'aurait pas été cassé. Ce capharnaüm n'aurait pas été créé. Et enfin, ces instants ne se seraient pas passés. Au fond de moi, étais-je jaloux de l'emprise que pouvais avoir cet homme sur ta personne ? Je doutais. J'avais toujours douté sur ce fait... Ne parvenant pas à mettre la main sur une réponse descente. Je continuais alors, d'agir comme bon me semblait-il. Aussi idiot, cela pouvait-il être. Qu'importe. « Je ne jouerais qu'à ce jeu si je sais à l'avance que je serai le vainqueur chérie, c'est un fait irrévocable. » Ces paroles glissées, l'air de rien, je me redressais afin de parvenir à mettre la main sur l'une des multiples bibliothèques jonchant autour de nous au sein de cette pièce. Un film. Très bien.
Et ce, tandis que j'osais replacer convenablement ces vêtements que je portais, j'en venais à balayer vulgairement ma chevelure vers l'arrière de mon crâne avant que je ne puisse me permettre d'émettre mes idées. Pas d'amour. Pas de guerre. Cela réduisait amplement les chances de voir un film convenable issu de la production hollywoodienne. Mais qu'importe, je tentais de trouver la perle rare. Beaucoup de personnes issues de la gent masculine me hurleraient dessus en énonçant l'idée qu'un film d'horreur, ou, d'épouvante ferrait l'affaire, mais... Je n'avais que très peu de connaissances au sein de ce domaine cinématographique. Et les seuls que j'avais osé regarder, jusqu'à présent, relataient tous de ma plus grande phobie. Je n'étais donc, que très peu fan de cette idée... Et pourtant.
« Je n'ai pas grand chose. Mais, l'un de mes voisins, grand cinéphile dans l'âme m'a passé quelques trucs que je « dois absolument voir, sous peine de m'attirer ses foudres », apparemment. » Du plus grand classique de Stephen King, au plus étrange réalisé dernièrement, il y avait en tout, quatre films au creux des paumes de mes mains et c'est avec un air d'ignorant scotché sur mon faciès, que j'osais faire mon choix. « The ring ». Issu dans un premier temps d'une production venant du pays du soleil levant datant de mille neuf cent quatre-vingt-dix-huit, celui-ci avait été finalement adapté au travers de la culture américaine sans véritablement lésiner sur les moyens mis en place afin de garder cette atmosphère étrange et morbide qui avait si bien fonctionné. Je grimaçais. Ronchonnais intérieurement concernant l'idée d'avoir peut-être fait le mauvais choix, mais il était bel et bien trop tard. Je ne pouvais guère me raviser.
« Prépare-toi. File chercher ce dont tu as besoin avant que le film ne débute. Je n'ai aucune envie d'appuyer sur « pause » toutes les deux minutes. Je te préviens. » Au fond. Résidait en moi l'idée de me retrouver uniquement seul face à cet écran plat, visionnant alors, de multiples scènes étranges sans la moindre personne à mes côtés. Je perdrais très certainement en confiance. Mais aussi, en ma virilité légendaire. « Grouille et apporte la couverture de mon lit, au pire. » Oui, au pire.
Ainsi, je me sentirais très certainement... Protégé. Oui, sûrement. Après tout, c'était une nouvelle première, pour moi.
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Re: Keiro ♥ Fake us. Fear us. Need us. Love us. | Dim 22 Nov - 0:21 Citer EditerSupprimer
Tenue x
Lui vainqueur ? Non, jamais. Il n’y a qu’un vainqueur dans ma vie, un japonais, pas toujours aimable avec un regard assassin et une clope toujours coincé entre les lèvres. On est loin de l’image que dégage Kouji. A croire qu’il est et sera toujours l’exception de ma vie. J’observe Jiro à la dérober, m’amusant de ses paroles qu’on se renvoi comme des gamins dans une cours d’école. Ça sera à celui qui aura le plus de courage, et le plus d’intelligence pour avoir l’autre. Je n’ai rien de plus qu’un simple tu te souviens quand j’ai failli me noyer à cause de toi ? Mon sourire le prend au dépourvu, et ma silhouette le déroute souvent. Mais dans sa tête je ne dois être qu’une garce qui s’amuse. Une fille qui n’a pas de limite, ni de pudeur et encore moins de décence. Ce genre de fille qui n’hésite pas à flirter avec d’autres garçons pour le plaisir. C’est peut-être ce que je suis, mais je n’accepterais jamais qu’on me le dise. Jiro est différent, Jiro il retient mon attention. Qu’importe la manière. Quand il est là je sais que ça ira. Alors je refuse d’être considérée comme une trainée. Et quand bien même je dépasse les limites avec lui, ce n’est que l’expression maladroite de ma solitude. Tout le monde paiera dans cette histoire, et a force de jouer, je finirais par perdre mon ami. Mon ami ? Est-il seulement un ami. Ce lapsus révèle ce que je refuse de voir. L’importance que j’accorde au chinois. De toute façon je sais que Kouji ne me quittera jamais. Je pourrais le blesser, le torturer, il ne ferait que poser un regard détruit sur moi, mais il restera. Quand bien même je le cherche aujourd’hui. Il bosse pour nous. il bosse pour l’argent. Mais moi je sais qu’il me fuit. Il me fuit parce qu’il ne me reconnait plus, et je m’en persuade du plus profond de mon être. Et ma noirceur, et ma colère, il n’arrive plus à la contenir avec son amour. Et ses je t’aime, me donne la nausée, et ses mots doux m’arrachent des larmes. Mais je suis là, bêtement assise dans mon coin à le chercher. Et il n’est pas là. Et ça me tue. Et y a Jiro. Avec sa dégaine et son air sévère. Y a Jiro, la mine parfois blasé, parfois souriante, qui s’amuse à me rendre jalouse et qui me propose un film d’horreur pour passer une bonne soirée. Est-ce que ça fait de moi un monstre de préférer son sourire à ma solitude ?
Sautant du canapé je cours jusqu’à la chambre pour ramener sa couverture et deux coussins. Je fais un détour par la cuisine et farfouille de quoi grignoter. Je prépare des fruits que je coupe rapidement et je ramène de l’eau et du coca. Je prépare tout sur la table et me dépêche un sourire radieux aux lèvres. Je pose deux fourchettes dans l’assiette. Je n’ai trouvé qu’une tablette de chocolat que je garde jalousement pour moi et saute sur le canapé pour m’y asseoir en tailleur, blottit sous la couette chaude. J’ai éteins toutes les lumières pour nous plonger encore plus dans l’ambiance. Son écran est tellement grand que je peux savourer la qualité. On aura vraiment l’impression que la fille va sortir de l’écran. Ca sera totalement flippant. J’adore ! Je me garde bien de lui dire que cette fille est morte dans puit. Et que dans ce puit il y avait … de l’eau. Ceci n’est qu’une petite vengeance bien maigre qui pourra le faire sourire. Ou pleurer. Moi je sais déjà que je vais en rire. Attendant que le chinois ne revienne je mange cette barre de chocolat sans me soucier des calories et discrètement je sors mon pilulier que j’ai glissé dans la poche de sa veste en allant dans la chambre pour pouvoir avaler mon traitement à l’heure habituelle. J’essaye de me faire discrète et avale le tout avec une longue gorgée de coca. Mordant à nouveau dans cette tablette de chocolat je patiente le temps que Jiro soit installé et soulève son bras pour venir me blottir contre lui. « Déjà que tu me fais regarder un film d’horreur alors ait au moins la décence gentleman de me rassurer. » Je doutais être celle qui aurait le plus peur des deux mais j’aimais bien se prétexte pour avoir un câlin. Peut-être qu’un jour il m’en fera de lui-même … mais ce n’était sûrement pas dans sa nature. Puis il devait me trouver trop chiante pour ça. Me redressant juste assez pour prendre l’assiette de fruits coupés que je posais sur la couette à la hauteur de ses genoux je piquais dans l’un deux pour le tendre vers Jiro et le nourrir. Je pouvais au moins être adorable, même un tant soit peu, avec lui. Puis revenant me blottir, et dans son gilet et contre lui, je lançais le film de ma télécommande avec un sourire resplendissant. C’était juste ça que je cherchais. Rien de plus.
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Re: Keiro ♥ Fake us. Fear us. Need us. Love us. | Dim 22 Nov - 1:38 Citer EditerSupprimer ft. keleabby&jiro.
C'était une mauvaise idée. Au fond de moi, je le savais. Et pourtant, je m'aventurais à croire que tout irait bien. Réglant chaque détail, le tout suivis de près par chacune de tes actions rendant l’instant propice à toute frayeur possible. Que ce soit, au travers de ce simple filme, qu'au travers de multiples choses anodines nous entourant ; une porte qui claque, qui grince, le vent, les voisins, et bien plus encore. Inévitablement. J'avais été élevé au travers du simple fait qu'une peur, aussi quelconque pouvait-elle être, n'était qu'une faiblesse. Faiblesse qui oserait nous trahir. Nous pousser vers le bas. Nous induire en erreur. J'avais bel et bien vu et vécu des horreurs dans ma propre vie, mais, rien de semblable à cette situation. Cela semblait d'avantage... Oppressant. Je ne pouvais guère détourner le regard de cet écran se trouvant face à moi. Je ne pouvais guère fuir. Je n'avais aucun droit de répit. Non, le tout était enclenché et voilà que je trouvais bien vite refuge sous cette couverture à tes côtés. Bien sûr, ta présence à mes côtés jouerait en ma faveur, mais je me devais malgré tout, de rester fixé sur l'idée que rien ne parviendrait à me faire peur. Fierté masculine oblige, je maudissais les créateurs de ce « chef d’œuvre » bien avant que celui-ci ne puisse débuter sous ta direction. Les joies des films d'épouvante. Que diable pouvait trouver les adolescents d'intéressant à regarder ceci au travers de chacune de leurs soirées entre amis ? Propice à de multiples rapprochements, je ne voyais que ce point-là, d'utile. D'après mon point de vu d'homme, quelque peu... Vieux jeu concernant ces mauvaises habitudes qu'osaient rendre naturelle cette nouvelle génération arborant les rues de la capitale. Moi-même confronté à bon nombre d'entre eux lorsque je passe mes journées au sein de la boutique, de multiples groupes d'entre eux ne manquent pas de faire irruption au sein de celle-ci afin de découvrir ce que c'est que, d'après eux, la vie de luxe et ses bons côtés. Un simple coup d’œil vers les prix énoncés et voilà qu'ils s'imaginent déjà à la tête d'un empire, richissime comme jamais, et marié à l'homme le plus désirable qu'il soit. Ah, jeunesse innocente et pleine d’orgueil. Que de balivernes.
Soupirant très légèrement suite à cette ultime réflexion, j'osais reporter mon attention vers ces multiples fruits préalablement découpés par tes soins qui, trouvèrent bien vite refuge au sein de ma cavité buccale. Un passage rapide au supermarché, le lendemain allait être inévitable. Tout semblait y être passé ce soir. Que ce soit, légumes frais, choses rudimentaires, chocolat, soda emplis de caféine, et bien plus encore... J'allais devoir de nouveau subir le doux calvaire qu'est celui d'un homme seul, munis d'un panier, arborant cet air dépité, parcourant inlassablement les couloirs et les étalages de ces alimentations afin de mettre la main sur ce dont je désirais. Il n'y avait rien de pire au sein de la vie d'un homme seul osant se contenter de ses propres compétences afin de mener sa vie comme bon lui semble-t-il. « J'ai toujours été un gentleman. Pas avec toi, tout simplement. Tu es l'exception à la règle chérie ; désolé. » Haussant très légèrement les épaules, voilà que j'osais de nouveau venir ébouriffer cette chevelure déjà en pagaille avant que je ne puisse inciter ton crâne à trouver refuge contre l'une de mes épaules. Une simple tendresse. Une étreinte offerte. Je tâchais de me concentrer sur le début de ce film, mais, j'avais un certain mal concernant l'idée qu'une légende urbaine allait faire son apparition. Encore une gamine prête à en faire pleurer plus d'un. Une vidéo. Tout du moins, une cassette apparemment.
Le début semblait prometteur. Mes réactions aussi, par la même occasion.
Et ce n'est que lorsque, enfin, la cassette en vidéo daigne démontrer une « jeune femme » sortant d'un puits, trempé de la tête aux pieds que j'osais écarquiller les yeux. Si je m'y attendais à cela ? Absolument pas. Du tout, même. Et je voyais d'un mauvais œil l'idée que cette jeune femme puisse provenir d'un endroit clos emplis d'eau. C'est donc, tout naturellement que j'osais débiter ces propos issus de la langue maternelle de cet homme ayant pris soin de m'élever : « 这是怎么搞的?乱七八糟的 ! * » Tout naturellement. Et aussi simple que cela. Je me redressais vivement, manquant de peu d'abandonner cette assiette emplie de si bonnes choses contre le sol. Bien heureusement pour moi... Mes réflexes avaient su jouer en ma faveur malgré la situation. Que diable m'avait poussé à choisir ce film ? Pourquoi ? Pourquoi moi ? Pourquoi cela, surtout ?
* C'est quoi ce bordel ?
© BANGERZ
baby, i'm preying on you tonight.
tenue + « Like a little child. »
C'était une mauvaise idée. Au fond de moi, je le savais. Et pourtant, je m'aventurais à croire que tout irait bien. Réglant chaque détail, le tout suivis de près par chacune de tes actions rendant l’instant propice à toute frayeur possible. Que ce soit, au travers de ce simple filme, qu'au travers de multiples choses anodines nous entourant ; une porte qui claque, qui grince, le vent, les voisins, et bien plus encore. Inévitablement. J'avais été élevé au travers du simple fait qu'une peur, aussi quelconque pouvait-elle être, n'était qu'une faiblesse. Faiblesse qui oserait nous trahir. Nous pousser vers le bas. Nous induire en erreur. J'avais bel et bien vu et vécu des horreurs dans ma propre vie, mais, rien de semblable à cette situation. Cela semblait d'avantage... Oppressant. Je ne pouvais guère détourner le regard de cet écran se trouvant face à moi. Je ne pouvais guère fuir. Je n'avais aucun droit de répit. Non, le tout était enclenché et voilà que je trouvais bien vite refuge sous cette couverture à tes côtés. Bien sûr, ta présence à mes côtés jouerait en ma faveur, mais je me devais malgré tout, de rester fixé sur l'idée que rien ne parviendrait à me faire peur. Fierté masculine oblige, je maudissais les créateurs de ce « chef d’œuvre » bien avant que celui-ci ne puisse débuter sous ta direction. Les joies des films d'épouvante. Que diable pouvait trouver les adolescents d'intéressant à regarder ceci au travers de chacune de leurs soirées entre amis ? Propice à de multiples rapprochements, je ne voyais que ce point-là, d'utile. D'après mon point de vu d'homme, quelque peu... Vieux jeu concernant ces mauvaises habitudes qu'osaient rendre naturelle cette nouvelle génération arborant les rues de la capitale. Moi-même confronté à bon nombre d'entre eux lorsque je passe mes journées au sein de la boutique, de multiples groupes d'entre eux ne manquent pas de faire irruption au sein de celle-ci afin de découvrir ce que c'est que, d'après eux, la vie de luxe et ses bons côtés. Un simple coup d’œil vers les prix énoncés et voilà qu'ils s'imaginent déjà à la tête d'un empire, richissime comme jamais, et marié à l'homme le plus désirable qu'il soit. Ah, jeunesse innocente et pleine d’orgueil. Que de balivernes.
Soupirant très légèrement suite à cette ultime réflexion, j'osais reporter mon attention vers ces multiples fruits préalablement découpés par tes soins qui, trouvèrent bien vite refuge au sein de ma cavité buccale. Un passage rapide au supermarché, le lendemain allait être inévitable. Tout semblait y être passé ce soir. Que ce soit, légumes frais, choses rudimentaires, chocolat, soda emplis de caféine, et bien plus encore... J'allais devoir de nouveau subir le doux calvaire qu'est celui d'un homme seul, munis d'un panier, arborant cet air dépité, parcourant inlassablement les couloirs et les étalages de ces alimentations afin de mettre la main sur ce dont je désirais. Il n'y avait rien de pire au sein de la vie d'un homme seul osant se contenter de ses propres compétences afin de mener sa vie comme bon lui semble-t-il. « J'ai toujours été un gentleman. Pas avec toi, tout simplement. Tu es l'exception à la règle chérie ; désolé. » Haussant très légèrement les épaules, voilà que j'osais de nouveau venir ébouriffer cette chevelure déjà en pagaille avant que je ne puisse inciter ton crâne à trouver refuge contre l'une de mes épaules. Une simple tendresse. Une étreinte offerte. Je tâchais de me concentrer sur le début de ce film, mais, j'avais un certain mal concernant l'idée qu'une légende urbaine allait faire son apparition. Encore une gamine prête à en faire pleurer plus d'un. Une vidéo. Tout du moins, une cassette apparemment.
Le début semblait prometteur. Mes réactions aussi, par la même occasion.
Et ce n'est que lorsque, enfin, la cassette en vidéo daigne démontrer une « jeune femme » sortant d'un puits, trempé de la tête aux pieds que j'osais écarquiller les yeux. Si je m'y attendais à cela ? Absolument pas. Du tout, même. Et je voyais d'un mauvais œil l'idée que cette jeune femme puisse provenir d'un endroit clos emplis d'eau. C'est donc, tout naturellement que j'osais débiter ces propos issus de la langue maternelle de cet homme ayant pris soin de m'élever : « 这是怎么搞的?乱七八糟的 ! * » Tout naturellement. Et aussi simple que cela. Je me redressais vivement, manquant de peu d'abandonner cette assiette emplie de si bonnes choses contre le sol. Bien heureusement pour moi... Mes réflexes avaient su jouer en ma faveur malgré la situation. Que diable m'avait poussé à choisir ce film ? Pourquoi ? Pourquoi moi ? Pourquoi cela, surtout ?
* C'est quoi ce bordel ?
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