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Keiro ♥ Fake us. Fear us. Need us. Love us.
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Re: Keiro ♥ Fake us. Fear us. Need us. Love us. | Lun 23 Nov - 19:19 Citer EditerSupprimer
Tenue x Pas avec moi ? Ça voulait dire quoi ça ? Je ne méritais pas qu’il soit gentleman ? Ou bien peut-être que je n’étais pas assez bien pour lui ? Je me renfrognais sur moi-même. N’importe quoi, et puis c’était quoi cette habitude qu’il avait de m’ébouriffer les cheveux. Heureusement que le film commençait et que j’allais bientôt pouvoir rire de ses réactions. Je ne me souvenais plus vraiment de comment ça commençais mais quand je vis la cassette se lancer sur l’écran du film je ne pus m’empêcher de sourire moqueuse. 3, 2, 1 … Ca ne manqua pas ! J’éclatais de rire en voyant Jiro se redresser brusquement en tentant de masquer cette panique qu’il ressentait. La jeune fille sur l’écran porte une robe blanche mouillé qui lui colle à la peau, lui donnant des airs cadavérique. Ses cheveux noirs collés à son visage ajoute un côté lugubre à la scène et je retiens un petit rire en la voyant sortir de l’écran dégoulinante d’eau. Je fixe le jeune homme avec un sourire amusé. Il avait juré en chinois ce qui rajoutait une pointe de comique à la situation. Je l’imaginais pourtant tellement maître de lui-même. Le genre d’homme qui supporter mes attaques incessante depuis que je le connais, et il n’aura fallu qu’un peu d’eau pour le rendre dingue. Est-ce qu’il suffisait que je sorte de la douche pour le faire crier d’effroi ? Je ricanais à cette pensée avant de le regarder hilare en le pointant du doigt « Tu verrais ta tête ! » J’étais un brin moqueuse je dois l’admettre mais j’avais là ma petite vengeance, je le regardais tour à tour avec l’écran de télévision et le tirais en arrière pour qu’il se remette dans le fond du canapé. « Hé l’homme viril » l’appelais-je en venant me blottir contre lui à nouveau « Si tu comptes crier pendant tout le film on peut rallumer les lumières si tu veux, histoire que tu ais moins peur » ricanais-je. J’accentuais ma dernière phrase avec une pointe d’ironie. Je vins croquer quelques fruits en levant un regard vers lui amusée. « Ou alors tu veux qu’on appelle ta petite amie pour qu’elle te rassure. » le film continuait son cours et les gens finissaient tous par mourir un à un devant l’incompréhension des policiers. « T’imagine si on se fait attaqué par une femme qui sort d’un puit … elle va nous emmener dedans et on va se noyer » marquant une pause pour lui laisser le temps d’imaginer les pires scènes dans sa tête j’ajoutais « Tu sais, un peu comme la fois où je t’ai rencontré ! » j’en riais mais je n’avais pas fait la fière longtemps … vraiment pas … J'avais eu la peur de ma vie et je lui en avais voulu longtemps, mais depuis je m'amusais avec lui. assez pour qu'on entretienne une pseudo amitié étrange sous bien des regards. mais j'avais fini par m'habituer à lui à tel point qu'il était la première personne qui me venait à l'esprit quand j'avais besoin de me sentir bien. Pathétique pas vrai ? Quand on savait que je n'étais qu'une pauvre chieuse à ses yeux. J'avais fini par ne plus être touchée parce que pensaient les gens de moi mais je dois avouer que pour lui c'était différent. Jiro n'était pas les gens il était ... Jiro. Et savoir qu'il préférait dormir tranquille ou passer du temps loin de moi quand je lui courais après me donnait parfois un petit pincement au cœur. Mais j'avais fini par me suffire de ça. S'il supportait ma présence c'était au moins ça pas vrai ? Peut-être qu'un jour il m'apprécierait vraiment ?
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Re: Keiro ♥ Fake us. Fear us. Need us. Love us. | Mar 24 Nov - 0:35 Citer EditerSupprimer ft. keleabby&jiro.
Si je voyais ma tête ? Non, je ne souhaitais en aucun cas voir cet air d'ahuris scotché contre mon faciès tandis que j'osais dénigrer totalement la présence de cette jeune enfant, s'approchant dangereusement de ces personnes innocentes afin de leur faire parvenir au plus proche qu'il soit, la malédiction qui semblait poursuivre cette cassette peu agréable à visionner. Par ailleurs. La vision que celle-ci osait renvoyer m’horrifiait au plus haut point. Non pas que je puisse véritablement effrayer par l'image désobligeante et peu valorisante qu'elle représentait, mais je devais bien avouer que ces gouttes d'eau ne cessant de glisser le long de son « échine » et de ses vêtements me portaient à d'avantage poussé mes idéaux concernant le simple fait que l'eau était un véritable fléau. Insurmontable. Je grommelais alors, de multiples propos issus de la langue chinoise tout en fronçant quelque peu les sourcils face à la simple et unique vision que pouvait nous offrir ces attaques mesquines que cette enfant pouvait réaliser. « Bordel de. » Bien vite coupé dans mon élan, le Coréen prit rapidement le dessus lorsque tu parvins à capter mon attention. Me permettant, ainsi, de détacher mon regard de cet écran.
« Cessez donc vos réflexions, femme. » Aussitôt, dit, aussitôt, parvenais-je à avoir une emprise contre tes lippes. Une douce pression affligée contre celle-ci, je ne souhaitais en aucun cas en entendre d'avantage. Aussi bien concernant l'idée de me retrouver attaqué par cette chose si peu humaine, mais aussi, cette première rencontre qui m'avait attiré tes foudres. Quelle idée, aussi de fuir l'ennui en plongeant naïvement au sein d'une piscine. Sans surveillance. Simplement, une naïveté légendaire. Tu n'avais récolté que, ce que tu semblais avoir mérité. « On récolte ce que l'on sème Kelea. Je me serais noyé si j'avais osé t'aider. Et là, tu aurais eu ma mort sur ta conscience. Alors, estime toi heureuse d'avoir uniquement bu la tasse à de multiples reprises. Sale gosses. » Une bonne défense, je suppose. Après tout... Ce scénario, je l'avais bien longtemps répété au sein de mon esprit et je ne pouvais que répliquer de la manière la plus naturelle qu'il soit. Et c'est bien d'ailleurs grâce à ces multiples répliques que je parvint à éviter du regard l'une des scènes les plus dérangeantes pour moi. Oui. La jeune protagoniste blonde, bien trop curieuse, venait tout juste de se jeter dans la gueule du loup. Aveuglément. Naïvement, elle avait simplement suivi ses instincts et venait tout juste de se retrouver dans une situation des plus dérangeantes qu'il soit. Tout du moins, pour moi. Je haïssais véritablement le mental offert aux protagonistes principaux dans ces réalisations hollywoodiennes. Bourré de clichés tous aussi idiots, qu'amusants. L'essor de la situation semblait évident. Et ce, malgré les quelques idées offertes aux téléspectateurs afin de semer le « doute » au sein de nos esprits. Étions-nous si idiots au point de ne rien pouvoir remarquer ? Permettez-moi d'en douter, très chers producteurs.
C'est donc, tout naturellement que j'osais ôter cette main plaquée contre tes lippes afin de reprendre ma position initiale. Une douce pression réalisée contre ton être afin de t'offrir une douce attention, je semblais – peu à peu – reprendre du « poil de la bête », mais... C'était sans compter sur les multiples rebondissements mis à exécutions afin de nous faire réagir. « Ah. Au fait, la prochaine fois, propose-moi de regarder un porno, y aura sûrement plus de surprises là-dedans et puis... Bien plus agréable à regarder, hein. » Mise à part l'idée de la jeune femme issue d'un milieu humide, rien ne semblait m'offrir une peur considérable. Uniquement quelques sursauts, ou, réflexions à l'égard de ces jeunes gens. Rien. Certes, ma virilité en avait très certainement pris un coup, mais... Qu'importe. Je l'assumais pleinement, enfin. À tes côtés. Après tout, tu étais la seule jeune femme possédant la connaissance de cette faiblesse. Non pas la raison de celle-ci, mais cela ne semblait pas avoir d'importance en l'instant présent. Cela te ferrait sûrement rire, ou bien, au contraire. Attirer tes foudres à l'intention de mon paternel, mais il était bel et bien trop tard pour véritablement lui en vouloir. Cela relatait de fait datant il y a de ça plus d'une vingtaine d'années en arrière... Si longtemps, déjà. Cela me rendant quelque peu nostalgique en y pensant. Ah, jeunesse innocente.
© BANGERZ
baby, i'm preying on you tonight.
tenue + « Like a little child. »
Si je voyais ma tête ? Non, je ne souhaitais en aucun cas voir cet air d'ahuris scotché contre mon faciès tandis que j'osais dénigrer totalement la présence de cette jeune enfant, s'approchant dangereusement de ces personnes innocentes afin de leur faire parvenir au plus proche qu'il soit, la malédiction qui semblait poursuivre cette cassette peu agréable à visionner. Par ailleurs. La vision que celle-ci osait renvoyer m’horrifiait au plus haut point. Non pas que je puisse véritablement effrayer par l'image désobligeante et peu valorisante qu'elle représentait, mais je devais bien avouer que ces gouttes d'eau ne cessant de glisser le long de son « échine » et de ses vêtements me portaient à d'avantage poussé mes idéaux concernant le simple fait que l'eau était un véritable fléau. Insurmontable. Je grommelais alors, de multiples propos issus de la langue chinoise tout en fronçant quelque peu les sourcils face à la simple et unique vision que pouvait nous offrir ces attaques mesquines que cette enfant pouvait réaliser. « Bordel de. » Bien vite coupé dans mon élan, le Coréen prit rapidement le dessus lorsque tu parvins à capter mon attention. Me permettant, ainsi, de détacher mon regard de cet écran.
« Cessez donc vos réflexions, femme. » Aussitôt, dit, aussitôt, parvenais-je à avoir une emprise contre tes lippes. Une douce pression affligée contre celle-ci, je ne souhaitais en aucun cas en entendre d'avantage. Aussi bien concernant l'idée de me retrouver attaqué par cette chose si peu humaine, mais aussi, cette première rencontre qui m'avait attiré tes foudres. Quelle idée, aussi de fuir l'ennui en plongeant naïvement au sein d'une piscine. Sans surveillance. Simplement, une naïveté légendaire. Tu n'avais récolté que, ce que tu semblais avoir mérité. « On récolte ce que l'on sème Kelea. Je me serais noyé si j'avais osé t'aider. Et là, tu aurais eu ma mort sur ta conscience. Alors, estime toi heureuse d'avoir uniquement bu la tasse à de multiples reprises. Sale gosses. » Une bonne défense, je suppose. Après tout... Ce scénario, je l'avais bien longtemps répété au sein de mon esprit et je ne pouvais que répliquer de la manière la plus naturelle qu'il soit. Et c'est bien d'ailleurs grâce à ces multiples répliques que je parvint à éviter du regard l'une des scènes les plus dérangeantes pour moi. Oui. La jeune protagoniste blonde, bien trop curieuse, venait tout juste de se jeter dans la gueule du loup. Aveuglément. Naïvement, elle avait simplement suivi ses instincts et venait tout juste de se retrouver dans une situation des plus dérangeantes qu'il soit. Tout du moins, pour moi. Je haïssais véritablement le mental offert aux protagonistes principaux dans ces réalisations hollywoodiennes. Bourré de clichés tous aussi idiots, qu'amusants. L'essor de la situation semblait évident. Et ce, malgré les quelques idées offertes aux téléspectateurs afin de semer le « doute » au sein de nos esprits. Étions-nous si idiots au point de ne rien pouvoir remarquer ? Permettez-moi d'en douter, très chers producteurs.
C'est donc, tout naturellement que j'osais ôter cette main plaquée contre tes lippes afin de reprendre ma position initiale. Une douce pression réalisée contre ton être afin de t'offrir une douce attention, je semblais – peu à peu – reprendre du « poil de la bête », mais... C'était sans compter sur les multiples rebondissements mis à exécutions afin de nous faire réagir. « Ah. Au fait, la prochaine fois, propose-moi de regarder un porno, y aura sûrement plus de surprises là-dedans et puis... Bien plus agréable à regarder, hein. » Mise à part l'idée de la jeune femme issue d'un milieu humide, rien ne semblait m'offrir une peur considérable. Uniquement quelques sursauts, ou, réflexions à l'égard de ces jeunes gens. Rien. Certes, ma virilité en avait très certainement pris un coup, mais... Qu'importe. Je l'assumais pleinement, enfin. À tes côtés. Après tout, tu étais la seule jeune femme possédant la connaissance de cette faiblesse. Non pas la raison de celle-ci, mais cela ne semblait pas avoir d'importance en l'instant présent. Cela te ferrait sûrement rire, ou bien, au contraire. Attirer tes foudres à l'intention de mon paternel, mais il était bel et bien trop tard pour véritablement lui en vouloir. Cela relatait de fait datant il y a de ça plus d'une vingtaine d'années en arrière... Si longtemps, déjà. Cela me rendant quelque peu nostalgique en y pensant. Ah, jeunesse innocente.
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Re: Keiro ♥ Fake us. Fear us. Need us. Love us. | Mar 24 Nov - 23:24 Citer EditerSupprimer
Tenue xJe m’amusais à lui faire peur avec mon imagination débordante que j’aimais partager avec lui. C’était bien trop jouissif de le voir pincer ses lèvres pour tenter de prendre sur lui alors que ses yeux exprimait une peur certaine. Il a beau faire le fier je connaissais son point faible et c’était plaisant de pouvoir l’utiliser quand bon me semblait. Mais sa remarque me fit lever les yeux au ciel. Je m’étais un peu débattu en sentant sa main se presser contre ma bouche mais je devais avouer qu’à ce jeu-là je l’aurais battu. Et lui au moins ne m’empêchait pas de respirer. C’était plus fort, je me mis à penser à Kazuya, à ce qu’il pouvait faire. Est-ce qu’il était avec Noriko ? Il ne pouvait être qu’avec elle. Cet homme aussi intelligent que dangereux. Lui qui plaquait sa main sur mes lèvres pour me priver d’air quitte à me faire perdre connaissance. Ce même homme qui laissait des traces de coups sur tout mon corps. Pour le simple plaisir de jeu interdit qu’on aimait pratiquer. Ce n’était jamais sexuel. Nous n’avions que cette limite. Celle du respect de mon couple, quand pourtant, chaque fois que nous en avions l’occasion, sa main se refermait sur ma gorge alors que je le provoquais du regard. Une sombre folie, dans laquelle j’aimais me perdre et qui, si j’osais l’avouer à quiconque, me donnerait des airs de folles. Mais ce soir mon corps est trop sain. La douleur je l’oubli. Les bleus je les efface. Et mes cicatrices … je les ignore.Ricanant contre sa paume que je m’amuse à embrasser pour qu’il le retire je repense à ses mots. Quel con. Selon lui je devrais me sentir honorée qu’il soit toujours en vie parce qu’il a eu assez de … jugeote pour ne pas plonger ? Quelle est la chute de cette histoire que je puisse éclater de rire s’il vous plait ? Le plus drôle reste tout de même le faite que ce soir ma faute. Peut-être qu’il n’a pas tort dans le fond, mais je suis Kelea. Je n’ai jamais tort, mais quand j’ai tort j’ai raison. Je tournais vivement la tête vers lui en écarquillant les yeux. Un porno ? Rien que ça ? Non pas que ça me choque en soit, mais tout est tellement … surjoué et dégradant dans un porno … « Comment tu peux ne pas trouver ce film bien ! Juste parce qu’elle est un peu mouillée ?! » Je marquais une pause et ajouta « The Ring est l’un des meilleurs films d’horreur que je connaisse, mais je préfère largement ceux japonais. Et on ne peut pas dire que ce soit le cas des pornos ! » Je ricane en me redressant. C’est vrai que les pornos japonais sont aussi étranges que le peuple nippon. Je fixais le film sans réussir à me mettre dedans. Mordillant ma lèvre je fixais le jeune chinois avant de le pousser doucement. « Tu veux qu’on change ?! Mais je te dis dans les trois quart des films d’horreur y a de l’eau. Et devant mon préféré tu ferais une syncope. Pas sûr que Dark Water ne t’intéresse » amusée je m’enroule dans la couette en m’éloignant de lui comme pour lui laisser une certain …liberté. Les cris à la télé se font entendre attirant mon attention et tendis un coussin à Jiro. « Tu devrais te cacher, ça va devenir marrant là … » riais je de bon cœur avant de venir lui caresser la nuque comme l’apaiser. Je riais de sa phobie mais dans le fond je comprenais qu’il puisse avoir peur de quelque chose. J’avais bien peur de la mort. Alors je le caressais lentement, grattant sa nuque tendrement. Et comme je l’avais prédit, une scène d’eau dure plusieurs minutes sur l’écran m’arrachant un sourire amusé.
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Re: Keiro ♥ Fake us. Fear us. Need us. Love us. | Ven 27 Nov - 0:25 Citer EditerSupprimer ft. keleabby&jiro.
Déglutissant difficilement, mes mains semblaient rattachées à ce simple et unique bout de tissus que semblait être cette couverture recouvrant nos deux êtres afin de nous parer du froid, mais aussi, d'une quelconque peur possible. Ce qui, en soi, semblait avoir été une idée judicieuse. Cette simple couverture recouvrant mon être m'apportais un certain... Réconfort. Ajoutant à cela une douce chaleur parcourant mon corps, le tout, mélangé à cette proximité que nos deux être pouvions avoir au travers de cette tendre étreinte. À quoi bon persister à avoir peur de cette jeune femme, humide, de la tête aux pieds ? J'étais songeur concernant ce fait et, c'est lorsque j'osais me poser face à ces multiples questions qu'une scène fort bien désagréable osait faire apparition sur cet écran plat bien trop grand pour que je puisse évincer ces images sombres de mon champ de vision. « Je ne souhaite pas changer. Je regarderais ce film. Et ce, même si je n'apprécie que très peu la présence de cette gamine, je me forcerais à regarder. Point. » Fierté masculine oblige. Je ne souhaitais en aucun cas passer cette étape de la manière la plus simple qu'il soit. Je me trouvais véritablement ridicule, au final. Ridicule d'agir de la sorte. Ridicule de réagir de la sorte. Faible. J'étais véritablement faible face à ce fait et j'allais devoir trouver un moyen de contrer celui-ci. Peu importe lequel, je trouverais.
C'est donc, après une lourde inspiration prise que j'osais reporter mon attention à l'égard de cette « immondice » cinématographique afin de sustenter tes désirs concernant l'idée de regarder cet instant, intéressant – d'après toi –, avec une certaine précision. Et voilà que cette simple et unique scène parcourant quelques minutes de cette production cinématographie parvint à me décrocher quelques mots vulgaires au travers de ce dialecte issu de la culture de mon paternel. Du plus simple, au plus hargneux. « Bordel de. » Clôtura malgré tout, cet épisode vulgaire. « Je vais fumer, finalement. Tu me raconteras. Qu'est-ce que tu en dis ? » Question rhétorique, en soi. Moyen efficace de fuir, et, aussi idiot cela pouvait-il être, j'avais bien vite pris mes jambes à mon cou.
Réfugié sur le balcon. Baie-vitrée à moitié close afin de ne pas permettre à la fumée de cigarette de se frayer un chemin au sein de mon antre, ainsi, accoudé contre le rebord. J'osais me remémorer ces idées déplaisantes afin d'évincer celles-ci de mon esprit. Mémoire sélective, oblige. « Pourquoi donc, ai-je proposé une telle idée... » Un murmure à l'égard de ma propre personne. Je me permettais de parler à voix haute afin de remettre en question mes propres choix. Je venais moi-même de me pousser au bord du précipice sans ménagement et voilà où tout cela semblait m'avoir mené. J'avais définitivement perdu au creux des bras de cette gamine trempée de la tête aux pieds l'image simple, nette, virile et sérieuse que je pouvais avoir entretenue à tes côtés. Jusqu'à présent.
« Ah putain. » Une cigarette plantée au creux de mes lippes. C'était le moyen le plus efficace pour moi afin d'ôter toute trace d'anxiété de mon esprit afin de reprendre du « poil de la bête ». Les étoiles, les lumières de la ville, l'agitation au sein des rues entourant ce bâtiment où je résidais, ces restaurants, ces agissements, et enfin, ces inconnus traversant ces lieux. Du plus saint d'esprit, au plus étrange qu'il soit. Aucun conteste : Séoul était une ville emplie de surprise. C'était un fait irrévocable et, au fond de moi, je considérais ce pays comme mien. Malgré ces propos que mon paternel osait m'énoncer à chaque fois que je me permettais d'énoncer les aspects positifs du pays du matin calme, il ne cessait de répliquer que celui-ci n'était qu'un simple refuge afin de parfaire les relations de la famille, mais aussi, l'influence que celle-ci pouvait avoir. Depuis, maintenant, plusieurs générations, la famille Zhang n'a cessé d'agir d'une manière similaire à ce que j'avais pu voir, subir, ou réaliser. Et, les traditions ne semblent pas pouvoir être changées un jour. À mon plus grand regret, par ailleurs. L'idée qu'un jour, tout ceci puisse tomber sous ma responsabilité me jette un froid dans le dos.
« Tiens. Le film est terminé ? Ou. Te manquais-je trop ? »
© BANGERZ
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tenue + « Like a little child. »
Déglutissant difficilement, mes mains semblaient rattachées à ce simple et unique bout de tissus que semblait être cette couverture recouvrant nos deux êtres afin de nous parer du froid, mais aussi, d'une quelconque peur possible. Ce qui, en soi, semblait avoir été une idée judicieuse. Cette simple couverture recouvrant mon être m'apportais un certain... Réconfort. Ajoutant à cela une douce chaleur parcourant mon corps, le tout, mélangé à cette proximité que nos deux être pouvions avoir au travers de cette tendre étreinte. À quoi bon persister à avoir peur de cette jeune femme, humide, de la tête aux pieds ? J'étais songeur concernant ce fait et, c'est lorsque j'osais me poser face à ces multiples questions qu'une scène fort bien désagréable osait faire apparition sur cet écran plat bien trop grand pour que je puisse évincer ces images sombres de mon champ de vision. « Je ne souhaite pas changer. Je regarderais ce film. Et ce, même si je n'apprécie que très peu la présence de cette gamine, je me forcerais à regarder. Point. » Fierté masculine oblige. Je ne souhaitais en aucun cas passer cette étape de la manière la plus simple qu'il soit. Je me trouvais véritablement ridicule, au final. Ridicule d'agir de la sorte. Ridicule de réagir de la sorte. Faible. J'étais véritablement faible face à ce fait et j'allais devoir trouver un moyen de contrer celui-ci. Peu importe lequel, je trouverais.
C'est donc, après une lourde inspiration prise que j'osais reporter mon attention à l'égard de cette « immondice » cinématographique afin de sustenter tes désirs concernant l'idée de regarder cet instant, intéressant – d'après toi –, avec une certaine précision. Et voilà que cette simple et unique scène parcourant quelques minutes de cette production cinématographie parvint à me décrocher quelques mots vulgaires au travers de ce dialecte issu de la culture de mon paternel. Du plus simple, au plus hargneux. « Bordel de. » Clôtura malgré tout, cet épisode vulgaire. « Je vais fumer, finalement. Tu me raconteras. Qu'est-ce que tu en dis ? » Question rhétorique, en soi. Moyen efficace de fuir, et, aussi idiot cela pouvait-il être, j'avais bien vite pris mes jambes à mon cou.
Réfugié sur le balcon. Baie-vitrée à moitié close afin de ne pas permettre à la fumée de cigarette de se frayer un chemin au sein de mon antre, ainsi, accoudé contre le rebord. J'osais me remémorer ces idées déplaisantes afin d'évincer celles-ci de mon esprit. Mémoire sélective, oblige. « Pourquoi donc, ai-je proposé une telle idée... » Un murmure à l'égard de ma propre personne. Je me permettais de parler à voix haute afin de remettre en question mes propres choix. Je venais moi-même de me pousser au bord du précipice sans ménagement et voilà où tout cela semblait m'avoir mené. J'avais définitivement perdu au creux des bras de cette gamine trempée de la tête aux pieds l'image simple, nette, virile et sérieuse que je pouvais avoir entretenue à tes côtés. Jusqu'à présent.
« Ah putain. » Une cigarette plantée au creux de mes lippes. C'était le moyen le plus efficace pour moi afin d'ôter toute trace d'anxiété de mon esprit afin de reprendre du « poil de la bête ». Les étoiles, les lumières de la ville, l'agitation au sein des rues entourant ce bâtiment où je résidais, ces restaurants, ces agissements, et enfin, ces inconnus traversant ces lieux. Du plus saint d'esprit, au plus étrange qu'il soit. Aucun conteste : Séoul était une ville emplie de surprise. C'était un fait irrévocable et, au fond de moi, je considérais ce pays comme mien. Malgré ces propos que mon paternel osait m'énoncer à chaque fois que je me permettais d'énoncer les aspects positifs du pays du matin calme, il ne cessait de répliquer que celui-ci n'était qu'un simple refuge afin de parfaire les relations de la famille, mais aussi, l'influence que celle-ci pouvait avoir. Depuis, maintenant, plusieurs générations, la famille Zhang n'a cessé d'agir d'une manière similaire à ce que j'avais pu voir, subir, ou réaliser. Et, les traditions ne semblent pas pouvoir être changées un jour. À mon plus grand regret, par ailleurs. L'idée qu'un jour, tout ceci puisse tomber sous ma responsabilité me jette un froid dans le dos.
« Tiens. Le film est terminé ? Ou. Te manquais-je trop ? »
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