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Surrounded by darkness, you still there w/ Jiliu ♥
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Surrounded by darkness, you still there w/ Jiliu ♥ | Dim 20 Déc 2015 - 2:06 Citer EditerSupprimer
Je l’avoue, il me manque. Allongée dans mon lit je relis nos conversations et zieute ces quelques snaps qu’il m’a envoyé et que j’ai eu la merveilleuse idée de screens. J’ai eu la visite de quelques amis qui m’ont apporté mes courses et qui ont bien voulu m’aider pour certaines tâches de ma vie quotidienne qui m’était devenu impossible à cause de ma cheville blessée. Elle me rappelait l’échec cuisant de cette audition que j’aurais pourtant pu gagner. Je n’avais toujours pas compris comment les pointes avaient pu être aussi décousues alors que j’avais toujours fait des coutures parfaites. J’en venais à douter de moi et je crois que c’était pire que tout … alors pour ne pas m’enfermer dans ma morosité et mon moral bas, j’avais pris l’habitude d’envoyer des sms à Jiro et de lui parler de tout et de rien. Surtout de tout. Il m’offrait des snaps que je n’hésitais pas à lui rendre et je dois avouer que c’était tout ce qu’il y avait de plus grisant. J’avais l’impression de redevenir adolescente. Mon cœur s’emballait chaque fois que je voyais son nom sur mon écran et j’attendais impatiemment qu’il puisse me répondre. J’avais perdu à ce jeu et je savais que je n’en sortirais jamais gagnante, mais c’était plus fort que moi. J’aimais croire qu’une certaine complicité nous liait et j’aimais croire qu’il le pensait aussi. Mais la vérité c’est ce que je n’avais aucune idée de ce qui pouvait se tramer dans son esprit. L’énigme Jiro était encore un total mystère mais je savais que j’apprenais petit à petit à le connaitre.
Cela faisait maintenant plusieurs jours que je ne l’avais pas vu. Trop occupé à son boulot et moi prisonnière de mon appartement nous avions manqué d’opportunité pour nous voir. Ça me manquait de l’attendre sur son canapé, un thé en main, alors qu’il rentrait du boulot toujours un peu plus tôt pour me voir. Nous nous croisions, parfois assez longtemps pour que je puisse manger avec lui. C’était agréable de pouvoir passer ces soirées avec lui. Je finissais toujours par rentrer pour que l’on garde, je crois, une certaine distance. Il lui ait arrivé de me ramener une fois. Une seule. Et c’était, pour une jeune femme rêveuse comme moi, plus que satisfaisant. Cette idée de le voir me raccompagner c’était comme m’imaginer rentrer d’un rendez-vous. J’avais conscience que je laissais mon imagination m’emporter beaucoup trop loin mais il me fallait bien ça pour donner un peu de couleur à ma vie. Roulant sous ma couette pour zoomer sur son visage, je souris de la voir aussi décontracté avec ses collègues. S’amusant à me montrer son monde, celui que je ne connaissais pas encore. J’avais prévu, dès que ma cheville me permettrait de pouvoir marcher sans crier de douleur, de lui rendre visite à sa boutique et de le voir évoluer, pour une fois avec un œil de cliente sur cet employé de boutique. Je riais d’avance de le voir m’accueillir avec professionnalisme comme j’avais pu voir dans les boutiques de luxe. Je lisais mon dernier texto, un simple coucou qui n’avait pas encore eu de réponse, à cause du boulot.
Je décidais d’aller prendre une douche quand mon portable se mit à vibrer. Désireuse d’économiser sur la moindre petite chose, j’éteignis la lumière de la salle principale pour me plonger dans un bon bain chaud et brûlant. Je souris en répondant à Jiro avant de plonger dans l’eau délicieusement chaude à la température que j’aimais. Quand j’entendis toquer et sonner je ne me sentais pas le courage de me lever et d’aller à l’encontre de cette personne, au pire si c’est un ami il a mon numéro il peut m’appeler. Fermant les yeux je me relaxais dans mon bain. Je mis plusieurs minutes avant de réaliser qu’il y avait du bruit dans mon appartement et pas chez le voisin. Me redressant brusquement j’éteignis la lumière de la salle de bain le cœur fou et la panique au ventre. J’ouvris légèrement la porte pour voir un homme dans mon studio, retourner ce qu’il pouvait pour trouver mes biens maigres économies. J’avais même tellement peu de biens à moi que je ne comprenais pas pourquoi ce que cherchais cet homme … claquant la porte de la salle de bain presque trop fort pour lui je verrouillais la pièce rapidement couinant de panique. Il devait croire que l’appartement était vide. Paniquant j’attrapais mon téléphone que j’avais heureusement emporté avec moi pour discuter avec Jiro et lui envoya un sms « Il y a quelqu’un chez moi Jiro ! Je me suis réfugié dans la salle de bain ! Viens m’aider je suis morte de trouille, il retourne tout ! » J'enroulais mon corps dans la simple serviette que j'avais avec moi.
© BANGERZ
I was scared, but I knew you will be there
ft. jirobbey&liu.
tenue + « Don't be afraid. »
Je l’avoue, il me manque. Allongée dans mon lit je relis nos conversations et zieute ces quelques snaps qu’il m’a envoyé et que j’ai eu la merveilleuse idée de screens. J’ai eu la visite de quelques amis qui m’ont apporté mes courses et qui ont bien voulu m’aider pour certaines tâches de ma vie quotidienne qui m’était devenu impossible à cause de ma cheville blessée. Elle me rappelait l’échec cuisant de cette audition que j’aurais pourtant pu gagner. Je n’avais toujours pas compris comment les pointes avaient pu être aussi décousues alors que j’avais toujours fait des coutures parfaites. J’en venais à douter de moi et je crois que c’était pire que tout … alors pour ne pas m’enfermer dans ma morosité et mon moral bas, j’avais pris l’habitude d’envoyer des sms à Jiro et de lui parler de tout et de rien. Surtout de tout. Il m’offrait des snaps que je n’hésitais pas à lui rendre et je dois avouer que c’était tout ce qu’il y avait de plus grisant. J’avais l’impression de redevenir adolescente. Mon cœur s’emballait chaque fois que je voyais son nom sur mon écran et j’attendais impatiemment qu’il puisse me répondre. J’avais perdu à ce jeu et je savais que je n’en sortirais jamais gagnante, mais c’était plus fort que moi. J’aimais croire qu’une certaine complicité nous liait et j’aimais croire qu’il le pensait aussi. Mais la vérité c’est ce que je n’avais aucune idée de ce qui pouvait se tramer dans son esprit. L’énigme Jiro était encore un total mystère mais je savais que j’apprenais petit à petit à le connaitre.
Cela faisait maintenant plusieurs jours que je ne l’avais pas vu. Trop occupé à son boulot et moi prisonnière de mon appartement nous avions manqué d’opportunité pour nous voir. Ça me manquait de l’attendre sur son canapé, un thé en main, alors qu’il rentrait du boulot toujours un peu plus tôt pour me voir. Nous nous croisions, parfois assez longtemps pour que je puisse manger avec lui. C’était agréable de pouvoir passer ces soirées avec lui. Je finissais toujours par rentrer pour que l’on garde, je crois, une certaine distance. Il lui ait arrivé de me ramener une fois. Une seule. Et c’était, pour une jeune femme rêveuse comme moi, plus que satisfaisant. Cette idée de le voir me raccompagner c’était comme m’imaginer rentrer d’un rendez-vous. J’avais conscience que je laissais mon imagination m’emporter beaucoup trop loin mais il me fallait bien ça pour donner un peu de couleur à ma vie. Roulant sous ma couette pour zoomer sur son visage, je souris de la voir aussi décontracté avec ses collègues. S’amusant à me montrer son monde, celui que je ne connaissais pas encore. J’avais prévu, dès que ma cheville me permettrait de pouvoir marcher sans crier de douleur, de lui rendre visite à sa boutique et de le voir évoluer, pour une fois avec un œil de cliente sur cet employé de boutique. Je riais d’avance de le voir m’accueillir avec professionnalisme comme j’avais pu voir dans les boutiques de luxe. Je lisais mon dernier texto, un simple coucou qui n’avait pas encore eu de réponse, à cause du boulot.
Je décidais d’aller prendre une douche quand mon portable se mit à vibrer. Désireuse d’économiser sur la moindre petite chose, j’éteignis la lumière de la salle principale pour me plonger dans un bon bain chaud et brûlant. Je souris en répondant à Jiro avant de plonger dans l’eau délicieusement chaude à la température que j’aimais. Quand j’entendis toquer et sonner je ne me sentais pas le courage de me lever et d’aller à l’encontre de cette personne, au pire si c’est un ami il a mon numéro il peut m’appeler. Fermant les yeux je me relaxais dans mon bain. Je mis plusieurs minutes avant de réaliser qu’il y avait du bruit dans mon appartement et pas chez le voisin. Me redressant brusquement j’éteignis la lumière de la salle de bain le cœur fou et la panique au ventre. J’ouvris légèrement la porte pour voir un homme dans mon studio, retourner ce qu’il pouvait pour trouver mes biens maigres économies. J’avais même tellement peu de biens à moi que je ne comprenais pas pourquoi ce que cherchais cet homme … claquant la porte de la salle de bain presque trop fort pour lui je verrouillais la pièce rapidement couinant de panique. Il devait croire que l’appartement était vide. Paniquant j’attrapais mon téléphone que j’avais heureusement emporté avec moi pour discuter avec Jiro et lui envoya un sms « Il y a quelqu’un chez moi Jiro ! Je me suis réfugié dans la salle de bain ! Viens m’aider je suis morte de trouille, il retourne tout ! » J'enroulais mon corps dans la simple serviette que j'avais avec moi.
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Re: Surrounded by darkness, you still there w/ Jiliu ♥ | Dim 20 Déc 2015 - 3:21 Citer EditerSupprimer ft. liubby&jiro.
Me voilà emporté au sein de cette frénésie répétitive. Ces journées semblaient similaires aux précédentes sans que je ne parvienne à faire que ce soit, je me retrouvais emporté au sein de cette douce nostalgie ne pas avoir cette jeune femme au sein de mon appartement. Cette même et unique jeune femme qui osait apporter ne serait-ce qu'une légère teinte de couleur au sein de ce quotidien si monotone, et, cette même et unique jeune femme qui semblait perturber mon quotidien au travers de ces multiples messages écrits à l'égard de ma personne. Me décrochant par la même occasion, un léger sourire, je devais bien me rendre à l'évidence que ces messages écrits et ces photographies n'étaient aucunement comparables face à la véritable présence de sa personne à mes côtés. Ce qui, en soi avait le don de me surprendre. De nature individualiste, je me voyais déjà rire de bon cœur autour d'un repas confectionné par ses soins. Le tout, argumenté de conversations en tous genres... « Hé, Jiro. Wake up, Boy. » D'un geste amical, mon corps se fis légèrement pousser vers l'avant au travers de cette frappe dirigée à l'égard de l'une de mes épaules afin de parvenir à me remettre sur le droit chemin. Planté là, au bout milieu de la boutique, vêtements reclus au creux de mes mains, j'avais stoppé le temps au travers de longues minutes sans véritablement me rendre compte de cette « erreur » de ma part et, mes compagnons de torture en ce vendredi soir se plaisaient à me taquiner concernant mon manque de concentration à l'intention de mon travail depuis quelques jours, déjà. La raison semblait inconnue, d'après moi. Et pourtant, ils semblaient la connaître. Ne manquant pas de répliquer qu'un homme amoureux se laissait facilement prendre au travers de ses propres pensées à l'égard de cette quelconque jeune femme, je me contentais de répliquer qu'ils avaient tort, un fin sourire planté contre mes lippes, le tout, agrémenté d'un ricanement qui signifiait mon état d'esprit concernant ce simple fait. Amoureux ? Je l'ai été, au travers d'une expérience passée. Je doute de parvenir à l'être à nouveau, un jour. Mais... Voilà que j'ose y penser.
La faute à qui ?
Je balayais vulgairement ma chevelure vers l'arrière de mon crâne tandis que je repris mon travail. Reposant ces vêtements à leur place respective, je m'offrais une pause fort bien méritée. Un café, une cigarette plantée au creux de mes lippes, l'air frais de cette période hivernal, quoi de mieux afin de parvenir à mettre la main sur le contrôle de mon esprit et ainsi, avoir les idées claires ? Enfin. C'est ce que je me persuadais à croire tandis que cet objet issu de la nouvelle technologie ne cessait de me supplier de jeter un coup d’œil contre cet écran qui s'allumait, encore, toujours, à nouveau. « Liu, Liu, Liu. » Ce prénom ne cessait de s'afficher tandis que mes doigts, hésitant, daignaient glisser contre cet écran afin d'afficher ces multiples textes écrits. Que ce soit, du simple « bonjour, ça va ? » au, « Courage ! » et bien plus encore, je ne pouvais en aucun cas me résigner à n'offrir aucune réponse face à ces efforts réalisés. Politesse oblige, me forçais-je à croire.
« Je suis encore au travail, actuellement. Je rentrerais tard, à nouveau. Le sommeil pointe le bout de son nez et... » J'aurais tant souhaité poursuivre celle-ci. J'aurais tant souhaité ne jamais avoir lu ce qui s'était affiché sous mes yeux. J'aurais tant souhaité que cela n'arrive jamais... Et pourtant. « Il y a quelqu’un chez moi Jiro ! Je me suis réfugié dans la salle de bain ! Viens m’aider je suis morte de trouille, il retourne tout ! » Les yeux écarquillés. Ce gobelet cartonné se frayant un chemin hors de ma main avant qu'il ne parvienne à s'écraser violemment contre le sol avant que son contenus ne puisse se déverser au travers celui-ci, le tout, accompagné d'une chute vertigineuse de ce mégot auparavant planté entre mes lippes. Pourquoi diable le temps jouait-il à nouveau contre moi ?
J'avais pris la fuite. Accourant à corps perdu au travers de ces rues bondées de la capitale, tel un adolescent souhaitant simplement fuir ses responsabilités. Il n'en était rien. Insultes fusant à mon égard. Bousculades. Excuses soufflées. Mon cœur tambourinant alors contre mon torse. Le souffle coupé. Cette douce chaleur me montant jusqu'à la tête tandis que cette fumée blanche se frayait un chemin au travers de mes lippes face à cet effort réalisé. Une course contre la montre. Une course contre l'inconnu. Bien heureusement pour moi, il m'avait été permis de t'accompagner une fois au sein de cette bâtisse où tu résidais, non loin de là où je me trouvais actuellement. Je n'en avais que faire des moyens de transport. Bus, taxis, qu'importe. Je serais ralenti. Je comptais uniquement sur mes propres capacités physiques. Est-ce mal ?
« Liu ! » ; ce prénom lancé à tout va tandis que j'avais brutalement repoussé cette porte à présent entrouverte. Je parvenais à discerner le vacarme réalisé au travers de cet appartement sans véritablement comprendre pourquoi cet homme avait jeté son dévolu sur ta personne. Ou tout du moins, cet appartement. Mais qu'importe. Te retrouver s'avérait être ma première inquiétude.
© BANGERZ
baby, i'm preying on you tonight.
tenue + « get some air. »
Me voilà emporté au sein de cette frénésie répétitive. Ces journées semblaient similaires aux précédentes sans que je ne parvienne à faire que ce soit, je me retrouvais emporté au sein de cette douce nostalgie ne pas avoir cette jeune femme au sein de mon appartement. Cette même et unique jeune femme qui osait apporter ne serait-ce qu'une légère teinte de couleur au sein de ce quotidien si monotone, et, cette même et unique jeune femme qui semblait perturber mon quotidien au travers de ces multiples messages écrits à l'égard de ma personne. Me décrochant par la même occasion, un léger sourire, je devais bien me rendre à l'évidence que ces messages écrits et ces photographies n'étaient aucunement comparables face à la véritable présence de sa personne à mes côtés. Ce qui, en soi avait le don de me surprendre. De nature individualiste, je me voyais déjà rire de bon cœur autour d'un repas confectionné par ses soins. Le tout, argumenté de conversations en tous genres... « Hé, Jiro. Wake up, Boy. » D'un geste amical, mon corps se fis légèrement pousser vers l'avant au travers de cette frappe dirigée à l'égard de l'une de mes épaules afin de parvenir à me remettre sur le droit chemin. Planté là, au bout milieu de la boutique, vêtements reclus au creux de mes mains, j'avais stoppé le temps au travers de longues minutes sans véritablement me rendre compte de cette « erreur » de ma part et, mes compagnons de torture en ce vendredi soir se plaisaient à me taquiner concernant mon manque de concentration à l'intention de mon travail depuis quelques jours, déjà. La raison semblait inconnue, d'après moi. Et pourtant, ils semblaient la connaître. Ne manquant pas de répliquer qu'un homme amoureux se laissait facilement prendre au travers de ses propres pensées à l'égard de cette quelconque jeune femme, je me contentais de répliquer qu'ils avaient tort, un fin sourire planté contre mes lippes, le tout, agrémenté d'un ricanement qui signifiait mon état d'esprit concernant ce simple fait. Amoureux ? Je l'ai été, au travers d'une expérience passée. Je doute de parvenir à l'être à nouveau, un jour. Mais... Voilà que j'ose y penser.
La faute à qui ?
Je balayais vulgairement ma chevelure vers l'arrière de mon crâne tandis que je repris mon travail. Reposant ces vêtements à leur place respective, je m'offrais une pause fort bien méritée. Un café, une cigarette plantée au creux de mes lippes, l'air frais de cette période hivernal, quoi de mieux afin de parvenir à mettre la main sur le contrôle de mon esprit et ainsi, avoir les idées claires ? Enfin. C'est ce que je me persuadais à croire tandis que cet objet issu de la nouvelle technologie ne cessait de me supplier de jeter un coup d’œil contre cet écran qui s'allumait, encore, toujours, à nouveau. « Liu, Liu, Liu. » Ce prénom ne cessait de s'afficher tandis que mes doigts, hésitant, daignaient glisser contre cet écran afin d'afficher ces multiples textes écrits. Que ce soit, du simple « bonjour, ça va ? » au, « Courage ! » et bien plus encore, je ne pouvais en aucun cas me résigner à n'offrir aucune réponse face à ces efforts réalisés. Politesse oblige, me forçais-je à croire.
« Je suis encore au travail, actuellement. Je rentrerais tard, à nouveau. Le sommeil pointe le bout de son nez et... » J'aurais tant souhaité poursuivre celle-ci. J'aurais tant souhaité ne jamais avoir lu ce qui s'était affiché sous mes yeux. J'aurais tant souhaité que cela n'arrive jamais... Et pourtant. « Il y a quelqu’un chez moi Jiro ! Je me suis réfugié dans la salle de bain ! Viens m’aider je suis morte de trouille, il retourne tout ! » Les yeux écarquillés. Ce gobelet cartonné se frayant un chemin hors de ma main avant qu'il ne parvienne à s'écraser violemment contre le sol avant que son contenus ne puisse se déverser au travers celui-ci, le tout, accompagné d'une chute vertigineuse de ce mégot auparavant planté entre mes lippes. Pourquoi diable le temps jouait-il à nouveau contre moi ?
J'avais pris la fuite. Accourant à corps perdu au travers de ces rues bondées de la capitale, tel un adolescent souhaitant simplement fuir ses responsabilités. Il n'en était rien. Insultes fusant à mon égard. Bousculades. Excuses soufflées. Mon cœur tambourinant alors contre mon torse. Le souffle coupé. Cette douce chaleur me montant jusqu'à la tête tandis que cette fumée blanche se frayait un chemin au travers de mes lippes face à cet effort réalisé. Une course contre la montre. Une course contre l'inconnu. Bien heureusement pour moi, il m'avait été permis de t'accompagner une fois au sein de cette bâtisse où tu résidais, non loin de là où je me trouvais actuellement. Je n'en avais que faire des moyens de transport. Bus, taxis, qu'importe. Je serais ralenti. Je comptais uniquement sur mes propres capacités physiques. Est-ce mal ?
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« Liu ! » ; ce prénom lancé à tout va tandis que j'avais brutalement repoussé cette porte à présent entrouverte. Je parvenais à discerner le vacarme réalisé au travers de cet appartement sans véritablement comprendre pourquoi cet homme avait jeté son dévolu sur ta personne. Ou tout du moins, cet appartement. Mais qu'importe. Te retrouver s'avérait être ma première inquiétude.
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Re: Surrounded by darkness, you still there w/ Jiliu ♥ | Dim 20 Déc 2015 - 16:17 Citer EditerSupprimer
Terrée dans ma baignoire, je serrais le pommeau de douche en tentant de faire le moins de bruit possible … j’avais poussé la régulateur d’eau sur le plus chaud, espérant que l’eau bouillante puisse le repousser si cet homme tentait de rentrer … J’en avais les jointures blanches … je tenais ce pommeau de douche si fort que j’avais l’impression qu’il allait se rompre d’un moment à l’autre. Je gardais mon téléphone contre moi aussi … et dans la panique j’appelais la police, sans savoir si c’était une bonne idée ou non. Les quelques sonneries qui me tenaient en attente me paraissaient durer une éternité … quand enfin un homme me répondit je couinais, tout bas dans un murmure paniqué « Il y a un homme chez moi … il … il retourne mon appartement … c’est un voleur … » je balbutiais si paniquée que l’homme du me faire répéter pour comprendre, me rassurant pour tenter de garder mon calme. Récupérant mon adresse qu’il ne mit pas longtemps à trouver grâce à mon numéro de téléphone il me précisa qu’une patrouille avait été envoyé. Mais j’avais dû faire trop de bruit parce que le silence soudain de mon appartement ne me parut pas comme une menace. J’avais cru bêtement qu’il avait dû partir … idioties. Il se mit à taper sur la porte comme un forcené. Tapant, encore et encore, pour défoncer cette porte. Je lâchais un cri de terreur en faisant tomber mon téléphone comme l’idiote que j’étais. La batterie sauta de la coque et mon cœur de ma poitrine. L’homme tapa de plus en plus sur la porte pour en faire sauter les gongs. « J’ai appelé la police ! » hurlais-je comme si ça pouvait le décider à fuir.
Je l’entendis pousser un râle et taper plus fort sur la porte. Sans réfléchir et la peur au ventre que cette porte ne cède je me jette contre le battant pour peser en contre poids. Peut-être que si j’avais quelques kilos en plus je pourrais prétendre avoir un espoir de m’en sortir. Et j’appuyais tellement sur ma cheville que j’en avais les larmes aux yeux. La peur et l’adrénaline me donnait l’impression d’effacer la douleur qui saura se réveiller atrocement d’ici quelques heures. Et comme un éclaire soudain après un orage violent je l’entends s’enfuir rapidement, trébuchant sur tout et n’importe quoi et quitter cette appartement qui était le mien sans se soucier du reste … il pensait à sa vie quand je pensais à la mienne. Tremblante je me laissais glisser au sol en tremblant, encore sous le choc, ne réalisant pas vraiment ce qu’il venait de se passer. Ce n’est qu’en entendant la voix de Jiro que je sursautais. « Ji… Jiro c’est toi ?! » Balbutiais-je sans oser ouvrir la porte. Le fracas de mon appartement craqua a son passage et après m’être assurée qu’il s’agissait bien de lui j’ouvrais la porte à moitié défoncée de mon appartement et couru jusqu’à lui pour me jeter à son cou. J’éclatais en sanglot en le serrant contre moi, tremblante et complètement perdue. J’avais du mal à réaliser que c’était lui entre mes bras, que c’était fini. Les cheveux encore mouillée, vêtue de cette pauvre serviette blanche qui ne cessait de glisser dans le creux de mes reins, je refusais de le lâcher, je refusais de réaliser dans quel enfer mon appartement avait été plongé.
Puis, comme une pensée qui me brûle au fer rouge. Je m’écarte brusquement de lui et écarquille les yeux « oh non … non, non, non ! » balbutiais-je en me précipitant vers un coin de mon appartement je fouillais, tirant sur les planches et les vêtements éparpillés, je cherchais, comme une forcenée, écartant tout ce qui se trouvait sur mon chemin et chercha ce sac. Ce putain de sac où on range habituellement des robes classes. J’en avais quelques-unes que je gardais précautionneusement dans des pochettes noirs pour ne pas qu’elle s’abime. Je comptais les cintres. Un, deux, trois, quatre … Je tirais, il avait tout prit. Tout prit. Et j’avais beau chercher paniquée, serrant contre moi cette serviette qui menaçait de tomber. « Il l’a pris ! » m’écriais-je avec effarement. Il l’a pris. Ce n’était ni une robe de luxe, ni un objet d’une grande valeur monétaire, mais c’était le premier tutu que mes parents m’avaient offert. Le tout premier que je gardais précieusement, le premier que j’avais usé, jusqu’à le déchirer. Ce premier tutu avec lequel j’avais gagné des concours. Et j’avais mes pointes dedans. Mes premières. On ne se rend jamais compte du prix. Mais pour une famille pauvre, ce genre de vêtement de qualité, le meilleur pour leur fille, leur a coûté un mois d’économie. C’était le plus beau cadeau qu’ils aient pu me faire. C’était mon premier … C’était … « Connard ! » lâchais-je avant de me laisser tomber au milieu de la pièce la rage au ventre. Rageusement je repoussais du pied une planche qui m’était légèrement tombé dessus sans réaliser que c’était ma cheville blessé. Je poussais un cri de douleur en ayant les larmes aux yeux.
© BANGERZ
I was scared, but I knew you will be there
ft. jirobbey&liu.
tenue + « Don't be afraid. »
Terrée dans ma baignoire, je serrais le pommeau de douche en tentant de faire le moins de bruit possible … j’avais poussé la régulateur d’eau sur le plus chaud, espérant que l’eau bouillante puisse le repousser si cet homme tentait de rentrer … J’en avais les jointures blanches … je tenais ce pommeau de douche si fort que j’avais l’impression qu’il allait se rompre d’un moment à l’autre. Je gardais mon téléphone contre moi aussi … et dans la panique j’appelais la police, sans savoir si c’était une bonne idée ou non. Les quelques sonneries qui me tenaient en attente me paraissaient durer une éternité … quand enfin un homme me répondit je couinais, tout bas dans un murmure paniqué « Il y a un homme chez moi … il … il retourne mon appartement … c’est un voleur … » je balbutiais si paniquée que l’homme du me faire répéter pour comprendre, me rassurant pour tenter de garder mon calme. Récupérant mon adresse qu’il ne mit pas longtemps à trouver grâce à mon numéro de téléphone il me précisa qu’une patrouille avait été envoyé. Mais j’avais dû faire trop de bruit parce que le silence soudain de mon appartement ne me parut pas comme une menace. J’avais cru bêtement qu’il avait dû partir … idioties. Il se mit à taper sur la porte comme un forcené. Tapant, encore et encore, pour défoncer cette porte. Je lâchais un cri de terreur en faisant tomber mon téléphone comme l’idiote que j’étais. La batterie sauta de la coque et mon cœur de ma poitrine. L’homme tapa de plus en plus sur la porte pour en faire sauter les gongs. « J’ai appelé la police ! » hurlais-je comme si ça pouvait le décider à fuir.
Je l’entendis pousser un râle et taper plus fort sur la porte. Sans réfléchir et la peur au ventre que cette porte ne cède je me jette contre le battant pour peser en contre poids. Peut-être que si j’avais quelques kilos en plus je pourrais prétendre avoir un espoir de m’en sortir. Et j’appuyais tellement sur ma cheville que j’en avais les larmes aux yeux. La peur et l’adrénaline me donnait l’impression d’effacer la douleur qui saura se réveiller atrocement d’ici quelques heures. Et comme un éclaire soudain après un orage violent je l’entends s’enfuir rapidement, trébuchant sur tout et n’importe quoi et quitter cette appartement qui était le mien sans se soucier du reste … il pensait à sa vie quand je pensais à la mienne. Tremblante je me laissais glisser au sol en tremblant, encore sous le choc, ne réalisant pas vraiment ce qu’il venait de se passer. Ce n’est qu’en entendant la voix de Jiro que je sursautais. « Ji… Jiro c’est toi ?! » Balbutiais-je sans oser ouvrir la porte. Le fracas de mon appartement craqua a son passage et après m’être assurée qu’il s’agissait bien de lui j’ouvrais la porte à moitié défoncée de mon appartement et couru jusqu’à lui pour me jeter à son cou. J’éclatais en sanglot en le serrant contre moi, tremblante et complètement perdue. J’avais du mal à réaliser que c’était lui entre mes bras, que c’était fini. Les cheveux encore mouillée, vêtue de cette pauvre serviette blanche qui ne cessait de glisser dans le creux de mes reins, je refusais de le lâcher, je refusais de réaliser dans quel enfer mon appartement avait été plongé.
Puis, comme une pensée qui me brûle au fer rouge. Je m’écarte brusquement de lui et écarquille les yeux « oh non … non, non, non ! » balbutiais-je en me précipitant vers un coin de mon appartement je fouillais, tirant sur les planches et les vêtements éparpillés, je cherchais, comme une forcenée, écartant tout ce qui se trouvait sur mon chemin et chercha ce sac. Ce putain de sac où on range habituellement des robes classes. J’en avais quelques-unes que je gardais précautionneusement dans des pochettes noirs pour ne pas qu’elle s’abime. Je comptais les cintres. Un, deux, trois, quatre … Je tirais, il avait tout prit. Tout prit. Et j’avais beau chercher paniquée, serrant contre moi cette serviette qui menaçait de tomber. « Il l’a pris ! » m’écriais-je avec effarement. Il l’a pris. Ce n’était ni une robe de luxe, ni un objet d’une grande valeur monétaire, mais c’était le premier tutu que mes parents m’avaient offert. Le tout premier que je gardais précieusement, le premier que j’avais usé, jusqu’à le déchirer. Ce premier tutu avec lequel j’avais gagné des concours. Et j’avais mes pointes dedans. Mes premières. On ne se rend jamais compte du prix. Mais pour une famille pauvre, ce genre de vêtement de qualité, le meilleur pour leur fille, leur a coûté un mois d’économie. C’était le plus beau cadeau qu’ils aient pu me faire. C’était mon premier … C’était … « Connard ! » lâchais-je avant de me laisser tomber au milieu de la pièce la rage au ventre. Rageusement je repoussais du pied une planche qui m’était légèrement tombé dessus sans réaliser que c’était ma cheville blessé. Je poussais un cri de douleur en ayant les larmes aux yeux.
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Re: Surrounded by darkness, you still there w/ Jiliu ♥ | Dim 20 Déc 2015 - 21:27 Citer EditerSupprimer ft. liubby&jiro.
Un léger soupir traversait mes lippes tandis que j'osais déclencher l'une des multiples sources de lumière de cet appartement afin de parvenir à discerner convenablement les dégâts que ce, ou ces, hommes avaient pu réaliser au sein de celui-ci. Placard vidé, tiroirs et leurs contenus étalés contre le sol tandis que les étagères semblaient, elles aussi, avoir été vidées de leurs contenus. Je ne parvenais guère à discerner ce qu'ils cherchaient en ces lieux. De l'argent ? Des objets, bijoux, vêtements de valeur ? C'était quelque peu idiot – de leur point de vue – d'avoir choisi cette bâtisse comme victime de leurs méfaits. D'une manière psychologique, je ne comprenais que très peu cette manière de réfléchir et, de choix de victime, mais... Qu'importe. Le mal était fait et je ce qui semblait m'inquiéter davantage s'avérait être le fait de ne pas pouvoir mettre la main sur ta personne. Enfin, c'était sans compter sur ce léger vacarme qui se fit entendre avant que mon corps ne puisse être violemment bousculé en arrière lorsque tu te permis de te jeter à corps perdu contre celui-ci. En larmes. Vêtue de cette simple et unique serviette. Ce corps frêle tremblait alors de peur et de froid, contre ma personne. Inévitablement... C'était bel et bien la première fois que je me retrouvais confronté à une situation semblable à celle-ci, et, tandis que mon portable ne cessait de vibrer au creux de l'une des poches de cette veste de couleur blanchâtre que je portais, mes bras, se glissaient naturellement autour de ta personne afin de parvenir à t'offrir un certain réconfort au travers de ce simple et unique geste. « Je suis là. Je suis là. Inutile de t'inquiète davantage. » Mon calme plat jouait à nouveau sur mon état d'esprit. Auparavant inquiet et peu regardant sur les conséquences de mes actes, il reprenait de nouveau le dessus sur la situation.
Malgré tout, cette fois-ci, il ne semblait pas partageur. Toujours plongée au travers de cette frénésie étrange, tu te jetais contre le sol afin de parvenir à bouger chacun de ces vêtements jonchant contre le sol, répétant alors, ces propos sans que je ne parvienne véritablement à comprendre ce qu'il se trimait actuellement. Restant, là, planté au beau milieu de cette pièce tandis que je ne te quittais pas des yeux. Il avait – apparemment – osé s'emparer de biens matériels qui te tenaient à cœur. Bien trop à cœur pour que tu parviennes à rester calme à ton tour... Et, voilà que tu osais pousser le vice de « l'horreur » bien plus loin en repoussant vulgairement cette planche à l'aide de ton pied. Douloureux, n'est-ce pas ? Je me penchais rapidement vers ta personne afin de parvenir à mettre la main sur l'une de tes chevilles, et ainsi, maintenir une légère pression contre celle-ci afin de t'empêcher de réaliser un énième mouvement qui pourrait devenir plus grave que tu ne pourrais l'imaginer au sein de ton esprit.
« Liu. Cela suffit. » Soufflais-je. Dépassé par les événements, je ne réagissais peut-être pas de la meilleure manière qu'il soit, mais je devais à tout prix parvenir à te faire regagner tes esprits face à cette situation. Aussi inconcevable cela peut-il être, tu le devais. « Respire. Souffle. Reprends tes esprits. Je ne pourrais pas t'aider si tu agis ainsi, tu le sais aussi bien que moi... J'ai encore du mal à assimiler la situation, alors, calme toi. » Mot, à mot, je restais calme tandis que je prenais de lourdes inspirations comme pour t'offrir l'exemple à suivre. Mais, en seras-tu véritablement capable ? Cette expression faciale que tu m'offrais, c'était une grande première pour moi. Je ne comprenais que très peu celle-ci. Alors, partagée entre la colère, la peur, l’incompréhension... C'était difficile pour moi.
Et ce n'est qu'après quelques minutes de silence que ces personnes vêtues de cet uniforme que je n'affectionne guère osaient faire leur apparition, stupéfaits du résultat de leur retard. « La police, hein... » Ce léger murmure se frayait un chemin au travers de mes lippes tandis que je détournais peu à peu le regard. Je me devais de leur faire face, l'air de rien. « Min Liu. C'est elle qui vous a appelé, je ne suis qu'un ami qui s'est déplacé plutôt rapidement face à son appel. Je n'ai croisé personne de suspect en entrant dans ces lieux, malheureusement. Il semble avoir emporté lors de son passage des objets de valeur. Mais je suppose que Mademoiselle Min répondra à vos questions sans la moindre retenue. » Un léger sourire qui s'en voulait quelque peu... Courtois, et voilà que je parvenais à t'aider. Te redressant tandis que je maintenais ton corps contre le mien, c'est finalement sur une chaise quelconque que ton chemin se clôtura.
« Réponds à leurs questions. Je prépare un sac, nous irons chez moi. Ensuite. »
© BANGERZ
baby, i'm preying on you tonight.
tenue + « get some air. »
Un léger soupir traversait mes lippes tandis que j'osais déclencher l'une des multiples sources de lumière de cet appartement afin de parvenir à discerner convenablement les dégâts que ce, ou ces, hommes avaient pu réaliser au sein de celui-ci. Placard vidé, tiroirs et leurs contenus étalés contre le sol tandis que les étagères semblaient, elles aussi, avoir été vidées de leurs contenus. Je ne parvenais guère à discerner ce qu'ils cherchaient en ces lieux. De l'argent ? Des objets, bijoux, vêtements de valeur ? C'était quelque peu idiot – de leur point de vue – d'avoir choisi cette bâtisse comme victime de leurs méfaits. D'une manière psychologique, je ne comprenais que très peu cette manière de réfléchir et, de choix de victime, mais... Qu'importe. Le mal était fait et je ce qui semblait m'inquiéter davantage s'avérait être le fait de ne pas pouvoir mettre la main sur ta personne. Enfin, c'était sans compter sur ce léger vacarme qui se fit entendre avant que mon corps ne puisse être violemment bousculé en arrière lorsque tu te permis de te jeter à corps perdu contre celui-ci. En larmes. Vêtue de cette simple et unique serviette. Ce corps frêle tremblait alors de peur et de froid, contre ma personne. Inévitablement... C'était bel et bien la première fois que je me retrouvais confronté à une situation semblable à celle-ci, et, tandis que mon portable ne cessait de vibrer au creux de l'une des poches de cette veste de couleur blanchâtre que je portais, mes bras, se glissaient naturellement autour de ta personne afin de parvenir à t'offrir un certain réconfort au travers de ce simple et unique geste. « Je suis là. Je suis là. Inutile de t'inquiète davantage. » Mon calme plat jouait à nouveau sur mon état d'esprit. Auparavant inquiet et peu regardant sur les conséquences de mes actes, il reprenait de nouveau le dessus sur la situation.
Malgré tout, cette fois-ci, il ne semblait pas partageur. Toujours plongée au travers de cette frénésie étrange, tu te jetais contre le sol afin de parvenir à bouger chacun de ces vêtements jonchant contre le sol, répétant alors, ces propos sans que je ne parvienne véritablement à comprendre ce qu'il se trimait actuellement. Restant, là, planté au beau milieu de cette pièce tandis que je ne te quittais pas des yeux. Il avait – apparemment – osé s'emparer de biens matériels qui te tenaient à cœur. Bien trop à cœur pour que tu parviennes à rester calme à ton tour... Et, voilà que tu osais pousser le vice de « l'horreur » bien plus loin en repoussant vulgairement cette planche à l'aide de ton pied. Douloureux, n'est-ce pas ? Je me penchais rapidement vers ta personne afin de parvenir à mettre la main sur l'une de tes chevilles, et ainsi, maintenir une légère pression contre celle-ci afin de t'empêcher de réaliser un énième mouvement qui pourrait devenir plus grave que tu ne pourrais l'imaginer au sein de ton esprit.
« Liu. Cela suffit. » Soufflais-je. Dépassé par les événements, je ne réagissais peut-être pas de la meilleure manière qu'il soit, mais je devais à tout prix parvenir à te faire regagner tes esprits face à cette situation. Aussi inconcevable cela peut-il être, tu le devais. « Respire. Souffle. Reprends tes esprits. Je ne pourrais pas t'aider si tu agis ainsi, tu le sais aussi bien que moi... J'ai encore du mal à assimiler la situation, alors, calme toi. » Mot, à mot, je restais calme tandis que je prenais de lourdes inspirations comme pour t'offrir l'exemple à suivre. Mais, en seras-tu véritablement capable ? Cette expression faciale que tu m'offrais, c'était une grande première pour moi. Je ne comprenais que très peu celle-ci. Alors, partagée entre la colère, la peur, l’incompréhension... C'était difficile pour moi.
Et ce n'est qu'après quelques minutes de silence que ces personnes vêtues de cet uniforme que je n'affectionne guère osaient faire leur apparition, stupéfaits du résultat de leur retard. « La police, hein... » Ce léger murmure se frayait un chemin au travers de mes lippes tandis que je détournais peu à peu le regard. Je me devais de leur faire face, l'air de rien. « Min Liu. C'est elle qui vous a appelé, je ne suis qu'un ami qui s'est déplacé plutôt rapidement face à son appel. Je n'ai croisé personne de suspect en entrant dans ces lieux, malheureusement. Il semble avoir emporté lors de son passage des objets de valeur. Mais je suppose que Mademoiselle Min répondra à vos questions sans la moindre retenue. » Un léger sourire qui s'en voulait quelque peu... Courtois, et voilà que je parvenais à t'aider. Te redressant tandis que je maintenais ton corps contre le mien, c'est finalement sur une chaise quelconque que ton chemin se clôtura.
« Réponds à leurs questions. Je prépare un sac, nous irons chez moi. Ensuite. »
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Re: Surrounded by darkness, you still there w/ Jiliu ♥ | Ven 25 Déc 2015 - 1:29 Citer EditerSupprimer
J’ai du mal à réaliser qu’on m’a arraché à ce souvenir d’enfance. J’ai du mal à réaliser qu’on m’arraché mon porte bonheur. Celui qui m’accroche à mon rêve. C’est surement futile, c’est surement stupide, mais bon sang … j’ai que ça … j’ai que ça pour pas craquer. Pas de famille à serrer dans mes bras, pas d’amis assez proche pour comprendre, si ce n’est Jiro. Jiro qui prend une place de plus en plus importante dans ma vie et qui ne semble même pas le voir. Parce que j’ai besoin de lui et j’ai tellement besoin de lui que j’ai peur d’en faire trop. Parce qu’il me verrait comme je suis réellement, une pathétique femme de ménage sans personne. J’ai tout le soutient qu’il me faut avec ma famille. Mais j’ai personne avec qui fêté mon anniversaire, j’ai peu d’ami avec qui passer les fêtes, et pas assez d’argent pour pouvoir rentrer chez moi. Et cette solitude me pèse et ce tutu … ce tutu c’était ce que j’avais de plus cher en Corée. Ça et mon rêve. Et ce salaud me l’a juste piqué comme ça. Comme si ce n’était rien. Comme si ça avait une quelconque valeur pour lui. Stupide voleur. Je vais bien rire quand il verra que ce n’est qu’un vieux tutu usé. Et je vais avoir mal au cœur en l’imaginant le jeté comme ce vieux bout de tissu qu’il a l’air d’être. Et l’idée folle de faire toutes les poubelles de la ville me traverse l’esprit. La présence de Jiro me ramène sur terre et je tourne mon visage vers lui, totalement perdue. M’accrochant à son regard je pris les mêmes inspirations que lui pour me calmer … j’attrapais sa main en tremblant et frissonne en me redressant légèrement.
La police arrive alors. Bande d’idiots c’était plus tôt qu’il fallait débarquer ! Maintenue par Jiro je vins m’asseoir sur une chaise pour répondre à leur question comme le jeune homme l’a bien fait remarquer. Alors je leur dis ce que je sais, le peu que je sais. Je n’ai pas de souvenir précis de lui. Je sais à peu près l’heure en regardant sur mon téléphone. Il y a juste les preuves, les évidences qu’il y a un peu partout dans mon petit studio. Qu’espérait-il trouver cet idiot ? Mal à l’aise face au regard insistant du vieux policier je détourne le regard en espérant qu’il cesse ce petit jeu. Trouvait-il amusant de malmener mon esprit dans ce genre de situation ? Je frissonnais de froid maintenant et tira sur ma serviette pour tenter de cacher mon corps sans grand succès. L’homme qui prenait ma déposition fini par me dire qu’ils feront de leur mieux pour trouver le voleur mais que c’était peu propable dans ce genre de lieu. Il me demandait si j’étais lien à quoique ce soit d’illégal, comme si je pouvais cacher de la drogue ou de l’argent sale chez moi. Mais ce que je ne supportais ce fut surement cette façon qu’ils avaient de sous-entendre qu’à vivre dans ce quartier de la ville, seule, je cherchais la merde. « Ça arrive souvent aux jeunes femmes qui arrondissent leur fin mois avec quelques faveurs. » lâcha le vieil homme avec un petit sourire en coin arrogant. J’étais tellement surprise que je tournais mon visage vers Jiro pour être qu’il avait comme moi entendu les paroles de ce malfrat. Et avant que Jiro n’ait pu réagir je me redressais malgré ma cheville blessée et lui asséna une gifle avant même que je ne réfléchisse.
Ma main me brûlait et pendant une seconde je regrettais mon geste en pensant aux conséquences. Mais, la voix tremblante voulant cacher mon hésitation, je redressais les épaules et planta mon regard dans le sien « Je ne vous laisserais pas venir m’insulter chez moi alors qu’ici je suis la victime ! Faites votre boulot, mener l’enquête et retrouver ce voleur au lieu d’insulter les honnêtes citoyens qui sont innocent et en règle ! » et parce que j’étais vraiment en colère et que les mots me manquaient, mais aussi pour me protéger, je terminais en chinois « Espèce d’incapable pervers et profiteur tu me dégoutes ! » L’homme fronça les sourcils en fit un pas vers moi alors que son collègue l’arrêta d’un geste de la main. « ON va mettre ça sous le coup de l’émotion, mais cessez de faire du zèle toute de suite jeune fille, un visa ce n’est pas si facile que ça à renouveler. Croyez-moi. » Lâcha-t-il froidement en soulignant mon accent chinois. Ils quittèrent la pièce sans perdre plus de temps ici et je retombais sur ma chaise complètement sonnée. « Ils sont toujours comme ça ? » murmurais-je dépitée. Je reniflais avant de porter mon regard sur le sac qu’il tenait à la main. Je réalisais que j’allais devoir aller chez lui, que j’allais surement être une gêne et que chez moi plus rien ne fermera à clé, que les réparations vont me couter cher, que je n’ai pas d’assurance habitation … et je ne sais pas comment j’allais faire … Sentant que j’étais sur le point d’hyper ventiler je m’accrochais à ma chaise et pris de profonde inspiration pour me calmer. Passant une main sur ma joue je relevais mon visage vers Jiro et lui murmura « C’est déplacé si je te demande de me prendre dans tes bras Jiro ? » Si j’avais pu être forte devant ce policier c’était loin d’être une réalité constante. Et j’avais besoin de lui …
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I was scared, but I knew you will be there
ft. jirobbey&liu.
tenue + « Don't be afraid. »
J’ai du mal à réaliser qu’on m’a arraché à ce souvenir d’enfance. J’ai du mal à réaliser qu’on m’arraché mon porte bonheur. Celui qui m’accroche à mon rêve. C’est surement futile, c’est surement stupide, mais bon sang … j’ai que ça … j’ai que ça pour pas craquer. Pas de famille à serrer dans mes bras, pas d’amis assez proche pour comprendre, si ce n’est Jiro. Jiro qui prend une place de plus en plus importante dans ma vie et qui ne semble même pas le voir. Parce que j’ai besoin de lui et j’ai tellement besoin de lui que j’ai peur d’en faire trop. Parce qu’il me verrait comme je suis réellement, une pathétique femme de ménage sans personne. J’ai tout le soutient qu’il me faut avec ma famille. Mais j’ai personne avec qui fêté mon anniversaire, j’ai peu d’ami avec qui passer les fêtes, et pas assez d’argent pour pouvoir rentrer chez moi. Et cette solitude me pèse et ce tutu … ce tutu c’était ce que j’avais de plus cher en Corée. Ça et mon rêve. Et ce salaud me l’a juste piqué comme ça. Comme si ce n’était rien. Comme si ça avait une quelconque valeur pour lui. Stupide voleur. Je vais bien rire quand il verra que ce n’est qu’un vieux tutu usé. Et je vais avoir mal au cœur en l’imaginant le jeté comme ce vieux bout de tissu qu’il a l’air d’être. Et l’idée folle de faire toutes les poubelles de la ville me traverse l’esprit. La présence de Jiro me ramène sur terre et je tourne mon visage vers lui, totalement perdue. M’accrochant à son regard je pris les mêmes inspirations que lui pour me calmer … j’attrapais sa main en tremblant et frissonne en me redressant légèrement.
La police arrive alors. Bande d’idiots c’était plus tôt qu’il fallait débarquer ! Maintenue par Jiro je vins m’asseoir sur une chaise pour répondre à leur question comme le jeune homme l’a bien fait remarquer. Alors je leur dis ce que je sais, le peu que je sais. Je n’ai pas de souvenir précis de lui. Je sais à peu près l’heure en regardant sur mon téléphone. Il y a juste les preuves, les évidences qu’il y a un peu partout dans mon petit studio. Qu’espérait-il trouver cet idiot ? Mal à l’aise face au regard insistant du vieux policier je détourne le regard en espérant qu’il cesse ce petit jeu. Trouvait-il amusant de malmener mon esprit dans ce genre de situation ? Je frissonnais de froid maintenant et tira sur ma serviette pour tenter de cacher mon corps sans grand succès. L’homme qui prenait ma déposition fini par me dire qu’ils feront de leur mieux pour trouver le voleur mais que c’était peu propable dans ce genre de lieu. Il me demandait si j’étais lien à quoique ce soit d’illégal, comme si je pouvais cacher de la drogue ou de l’argent sale chez moi. Mais ce que je ne supportais ce fut surement cette façon qu’ils avaient de sous-entendre qu’à vivre dans ce quartier de la ville, seule, je cherchais la merde. « Ça arrive souvent aux jeunes femmes qui arrondissent leur fin mois avec quelques faveurs. » lâcha le vieil homme avec un petit sourire en coin arrogant. J’étais tellement surprise que je tournais mon visage vers Jiro pour être qu’il avait comme moi entendu les paroles de ce malfrat. Et avant que Jiro n’ait pu réagir je me redressais malgré ma cheville blessée et lui asséna une gifle avant même que je ne réfléchisse.
Ma main me brûlait et pendant une seconde je regrettais mon geste en pensant aux conséquences. Mais, la voix tremblante voulant cacher mon hésitation, je redressais les épaules et planta mon regard dans le sien « Je ne vous laisserais pas venir m’insulter chez moi alors qu’ici je suis la victime ! Faites votre boulot, mener l’enquête et retrouver ce voleur au lieu d’insulter les honnêtes citoyens qui sont innocent et en règle ! » et parce que j’étais vraiment en colère et que les mots me manquaient, mais aussi pour me protéger, je terminais en chinois « Espèce d’incapable pervers et profiteur tu me dégoutes ! » L’homme fronça les sourcils en fit un pas vers moi alors que son collègue l’arrêta d’un geste de la main. « ON va mettre ça sous le coup de l’émotion, mais cessez de faire du zèle toute de suite jeune fille, un visa ce n’est pas si facile que ça à renouveler. Croyez-moi. » Lâcha-t-il froidement en soulignant mon accent chinois. Ils quittèrent la pièce sans perdre plus de temps ici et je retombais sur ma chaise complètement sonnée. « Ils sont toujours comme ça ? » murmurais-je dépitée. Je reniflais avant de porter mon regard sur le sac qu’il tenait à la main. Je réalisais que j’allais devoir aller chez lui, que j’allais surement être une gêne et que chez moi plus rien ne fermera à clé, que les réparations vont me couter cher, que je n’ai pas d’assurance habitation … et je ne sais pas comment j’allais faire … Sentant que j’étais sur le point d’hyper ventiler je m’accrochais à ma chaise et pris de profonde inspiration pour me calmer. Passant une main sur ma joue je relevais mon visage vers Jiro et lui murmura « C’est déplacé si je te demande de me prendre dans tes bras Jiro ? » Si j’avais pu être forte devant ce policier c’était loin d’être une réalité constante. Et j’avais besoin de lui …
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Re: Surrounded by darkness, you still there w/ Jiliu ♥ | Sam 26 Déc 2015 - 0:06 Citer EditerSupprimer ft. liubby&jiro.
Un léger soupir traversait mes lippes tandis que je j'osais jeter mon dévolu à l'égard d'un sac, quelconque, jonchant là, contre le sol. Celui-ci s'avérait être un sac à dos, en l’occurrence. Mais qu'importe. La situation ne portait pas à me pousser à jouer au difficile concernant le moindre vêtement qui trouverait refuge au sein de celui-ci, bien au contraire. C'est donc, tout naturellement, que je m'avançais auprès des placards vidés, mais aussi, de cette commode. D'un simple regard, j'emportais lors de mes passages chaque chose qui me semblait agréable à porter, ou, convenable pour tes goûts – qui, parfois, semblaient quelque peu originaux – ; prenant, par la même occasion, la liberté d'emporter des multiples objets du quotidien féminin que je ne possédais aucunement au sein de mon antre. Que ce soit, uniquement au travers d'un rapide passage auprès de ta salle de bains, mais aussi, de cette trousse de maquillage fort lourde que j'emportais. Le plus difficile, pour toi, s'avérait être lorsque je me retrouvai nez à nez face à ce tiroir, où, se trouvaient ces sous-vêtements féminins que tu portaient au travers de ces vêtements. Quoi de plus normal, après tout ? Mais, résidais en moi une idée de retenue face à ce simple fait. C'était semblable à une violation de « vie privée » moi-même, je n'appréciais que très peu que ces vêtements de ma garde-robe puissent être trouvés sous un autre regard que le mien, ou, une personne face à laquelle je me sens proche au point de pouvoir démontrer ceux-ci avec une certaine aisance. Là. C'était bel et bien différent. Et pourtant, je pris sur moi. Jetant alors, un léger regard à l'intention de ta personne, je pris une légère inspiration avant que je ne parvienne à tirer légèrement contre ce tiroir, d'un geste automatique, je me permis d'emporter ceux qui osaient se frayer un chemin sous ma main au travers de son passage sans véritablement porter d'importance à l'égard de ceux-ci. Par simple politesse envers ta personne, je suppose. Et je doute d'être curieux concernant ce simple fait ; contrairement aux stéréotypes masculins.
Enfin. C'était sans compter sur ce sursaut dont je fis par lorsque cette claque parvint à raisonner au sein de cet antre vidé de tous ordres. J'étais bel et bien surpris. Surpris par ce simple geste, mais aussi, les propos énoncés à la suite de celle-ci. L'auteur de cet acte ne pouvait être autre que toi. Une jeune femme de ton envergure était belle et bien capable de me surprendre. Encore. Et c'est tout naturellement que je me ravisais d'ajouter quoi que ce soit face à cette situation. Réprimant un ricanement face à l'incapacité à ce « grand homme » de répliquer. Le tout, ponctué par ces propos issus de cette langue que nous ne connaissions que trop bien, mutuellement. Ce qui me permit d'ajouter à cela : « Si je le pouvais. Je me serais occupé de son cas, désolé Liu. » au travers de cette langue commune. Et ce, sous le regard quelque peu intrigué de ces deux personnes issues des forces de l'ordre. Quelle idiotie que voilà. Ils ne semblaient guère être capables de t'apporter les réponses que tu souhaitais entendre. Répliquant alors, que l'identité de l'homme qui avait réalisé un tel carnage ne serait très certainement pas dévoilée. Manque de preuves ? Manque de motivation. Je suppose.
Cela importait peu. Puisque, de toute évidence... J'allais moi-même apporter les réponses. J'allais moi-même apporter l'identité de cet homme sur un plateau d'argent. J'allais moi-même m'occuper de son cas. J'allais moi-même me démener corps et âmes à cette tache. Le tout, réalisé dans l'ombre. « Cela importe peu. Ils sont partis. C'était inévitable, ils ont toujours été ainsi. La classe basse de la société n'a que très peu d'importance à leurs yeux, c'est connu. Mais, inutile de t’inquiéter. Compris ? » Répliquais-je alors, tandis que ce simple sac à dos, auparavant, tenu au creux de l'une de mes mains trouva – bien vite – refuge contre l'une de mes épaules avant que je ne parvienne à m'approcher une nouvelle fois de ta personne.
« Liu. Il n'a rien de déplacé à cela. Même si... Cette tenue que tu oses porter pourrait porter à confusion, qu'importe. » Au travers de multiples gestes tendres, je m'approchais davantage de ta personne avant que je ne puisse t'offrir cette étreinte que tu quémandais d'une manière quelque peu enfantine. « Enfile quelques vêtements plus convenables, et rentrons à la maison. Puisque maintenant, nous partagerons mon appartement jusqu'à que cet appartement soit remis en ordre. Et, protégé de tout danger. Compris ? »
© BANGERZ
baby, i'm preying on you tonight.
tenue + « get some air. »
Un léger soupir traversait mes lippes tandis que je j'osais jeter mon dévolu à l'égard d'un sac, quelconque, jonchant là, contre le sol. Celui-ci s'avérait être un sac à dos, en l’occurrence. Mais qu'importe. La situation ne portait pas à me pousser à jouer au difficile concernant le moindre vêtement qui trouverait refuge au sein de celui-ci, bien au contraire. C'est donc, tout naturellement, que je m'avançais auprès des placards vidés, mais aussi, de cette commode. D'un simple regard, j'emportais lors de mes passages chaque chose qui me semblait agréable à porter, ou, convenable pour tes goûts – qui, parfois, semblaient quelque peu originaux – ; prenant, par la même occasion, la liberté d'emporter des multiples objets du quotidien féminin que je ne possédais aucunement au sein de mon antre. Que ce soit, uniquement au travers d'un rapide passage auprès de ta salle de bains, mais aussi, de cette trousse de maquillage fort lourde que j'emportais. Le plus difficile, pour toi, s'avérait être lorsque je me retrouvai nez à nez face à ce tiroir, où, se trouvaient ces sous-vêtements féminins que tu portaient au travers de ces vêtements. Quoi de plus normal, après tout ? Mais, résidais en moi une idée de retenue face à ce simple fait. C'était semblable à une violation de « vie privée » moi-même, je n'appréciais que très peu que ces vêtements de ma garde-robe puissent être trouvés sous un autre regard que le mien, ou, une personne face à laquelle je me sens proche au point de pouvoir démontrer ceux-ci avec une certaine aisance. Là. C'était bel et bien différent. Et pourtant, je pris sur moi. Jetant alors, un léger regard à l'intention de ta personne, je pris une légère inspiration avant que je ne parvienne à tirer légèrement contre ce tiroir, d'un geste automatique, je me permis d'emporter ceux qui osaient se frayer un chemin sous ma main au travers de son passage sans véritablement porter d'importance à l'égard de ceux-ci. Par simple politesse envers ta personne, je suppose. Et je doute d'être curieux concernant ce simple fait ; contrairement aux stéréotypes masculins.
Enfin. C'était sans compter sur ce sursaut dont je fis par lorsque cette claque parvint à raisonner au sein de cet antre vidé de tous ordres. J'étais bel et bien surpris. Surpris par ce simple geste, mais aussi, les propos énoncés à la suite de celle-ci. L'auteur de cet acte ne pouvait être autre que toi. Une jeune femme de ton envergure était belle et bien capable de me surprendre. Encore. Et c'est tout naturellement que je me ravisais d'ajouter quoi que ce soit face à cette situation. Réprimant un ricanement face à l'incapacité à ce « grand homme » de répliquer. Le tout, ponctué par ces propos issus de cette langue que nous ne connaissions que trop bien, mutuellement. Ce qui me permit d'ajouter à cela : « Si je le pouvais. Je me serais occupé de son cas, désolé Liu. » au travers de cette langue commune. Et ce, sous le regard quelque peu intrigué de ces deux personnes issues des forces de l'ordre. Quelle idiotie que voilà. Ils ne semblaient guère être capables de t'apporter les réponses que tu souhaitais entendre. Répliquant alors, que l'identité de l'homme qui avait réalisé un tel carnage ne serait très certainement pas dévoilée. Manque de preuves ? Manque de motivation. Je suppose.
Cela importait peu. Puisque, de toute évidence... J'allais moi-même apporter les réponses. J'allais moi-même apporter l'identité de cet homme sur un plateau d'argent. J'allais moi-même m'occuper de son cas. J'allais moi-même me démener corps et âmes à cette tache. Le tout, réalisé dans l'ombre. « Cela importe peu. Ils sont partis. C'était inévitable, ils ont toujours été ainsi. La classe basse de la société n'a que très peu d'importance à leurs yeux, c'est connu. Mais, inutile de t’inquiéter. Compris ? » Répliquais-je alors, tandis que ce simple sac à dos, auparavant, tenu au creux de l'une de mes mains trouva – bien vite – refuge contre l'une de mes épaules avant que je ne parvienne à m'approcher une nouvelle fois de ta personne.
« Liu. Il n'a rien de déplacé à cela. Même si... Cette tenue que tu oses porter pourrait porter à confusion, qu'importe. » Au travers de multiples gestes tendres, je m'approchais davantage de ta personne avant que je ne puisse t'offrir cette étreinte que tu quémandais d'une manière quelque peu enfantine. « Enfile quelques vêtements plus convenables, et rentrons à la maison. Puisque maintenant, nous partagerons mon appartement jusqu'à que cet appartement soit remis en ordre. Et, protégé de tout danger. Compris ? »
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Re: Surrounded by darkness, you still there w/ Jiliu ♥ | Dim 27 Déc 2015 - 15:57 Citer EditerSupprimer
Glissant ma main sur ma serviette autour de mon corps, je secoue la tête « ne soit pas désolé Jiro … ça m’a fait du bien de m’énerver sur lui je crois … » j’ai perdu mon sang froid et mon calme. Je ne suis pas le genre de jeune fille à s’en prendre à l’autorité même quand celle-ci dépasse les limites, mais Séoul m’a changé, ma vie ici m’a renforcé. J’ai pris en assurance et j’ai surtout appris à ne pas me laisser marcher sur les pieds. Pourtant je reste une jeune femme qui n’hésitera pas à se réfugier dans les bras de Jiro si besoin. Je tremble encore mais je ne sais pas si c’est de colère ou de peur, surement un mauvais mélange des deux. Je tiens à peine sur mes jambes mais je m’efforce de rester debout. Ce sac à dos qu’il glisse sur son épaule et mon regard qui se perd dans le sien, je l’écoute me parler, sans beaucoup de grâce, de ces policiers. Au moins nous partagions la même vision et il venait de réduire à néant le peu d’espoir que j’avais de retrouver mes affaires … Je pinçais mes lèvres, me sentant plus démunies que jamais. Le voir approcher m’apportais une certaine consolation. Je lui souris brièvement, n’ayant pas le courage de le remercier pour l’instant. Doucement je vins me blottir contre son torse et posa mon frère contre une de ses clavicules que je devinais sous le tissu de ses vêtements. Ma tenue ? Ma simple serviette, seule rempart à ce corps nu que je cachais. Je n’y pensais même pas. Ma main se glisse sur sa hanches pour mieux l’attirer à moi et soupire chaudement contre lui.
Ça me fait du bien, sans que je ne puisse vraiment comprendre comment. La simple étreinte d’un ami vaut tous les mots du monde. Je caresse son dos doucement et me recule doucement à ses paroles acquiesçant regrettant déjà la chaleur de son corps. Je me hisse sur la pointe des pieds et dépose maladroitement un baiser sur sa joue glissant ma main sur son torse jusqu’à son ventre avant de me reculer. « Merci d’être venu aussi vite Jiro … » je relevais mon visage perdu vers lui et lui offrit un sourire reconnaissant. Trébuchant légèrement je finis par me réfugier dans la salle de bain pour enfiler une tenue qui se voulait plus appropriée. J’avais du mal à retrouver mon calme et toutes mes pensées se bousculèrent dans ma tête, je n’avais pas d’assurance, je n’avais pas d’argent, j’allais devoir bosser comme une dingue et mettre des castings de côté. Mes parents allaient se faire un sang d’encre et ils se sentiront obligés de m’envoyer de l’argent … Ça allait être infernal pour les prochains jours et cette simple idée m’arracha un couinement de panique. Tremblante je tentais de prendre sur moi et rassembla les quelques objets et crèmes que Jiro n’avait pas pensé à prendre ne les jugeant peut-être pas utile. Je revins avec mon petit sac que je glissais dans le sac à dos avant de récupérer mes affaires de danses. Serrant le tout contre moi je suivais Jiro en me rendant compte que ma porte d’entrée ne ferme même plus à clé. Un rire désabusé s’échappa de mes lèvres alors qu’une larme roula sur ma joue. Fait chier. Je la claque du mieux que je peux et me tourne rapidement vers Jiro pour passer à autre chose.
Dans la voiture je suis silencieuse. Je regarde la ville défiler et je serre contre moi mes jambes. La tête appuyée contre l’appuie tête je finis par fermer les yeux. Secouée par les émotions et les sensations je me sens épuisée. J’ai envie de dormir et me réveiller pour me dire que ce n’était pas la réalité, que ce n’était qu’un cauchemar. Je laisse échapper un soupire. Evidemment il m’a volé mon téléphone, mon portefeuille. Je vais devoir me noyer sous une tonne de paperasse pour faire opposition. Rester injoignable pendant quelques semaines et ne prévenir mes parents qu’au cyber café du coin. Je vais devoir emprunter quelques pièces à Jiro, je n’ai rien sur moi. Ni liquide et le temps de refaire une carte … Je secoue la tête pour m’empêcher de trop réfléchir. Fait chier. Je passe une main dans mes cheveux et mordille mon ongle en rouvrant les yeux pour fixer la route. Après quelques secondes, reconnaissant enfin l’endroit je tourne mon visage vers le jeune homme et murmure « Merci de m’accueillir chez toi … » c’est bien la moindre des choses et la seule que je peux faire à cet instant … serrant mon gros gilet contre moi je me redresse pour pouvoir descendre de cette voiture, marchant encore sonnée par la soirée et grimpe chez lui sans vraiment l’attendre, agissant par automatisme. Je marche lentement, sûrement pour tenter de ne pas me précipiter chez lui et entre dans son appartement avec ma propre clé. Je retire mes chaussures sans un mot et dépose mes affaires sur la table de la cuisine le laissant porter mon sac à dos. « Je vais aller me coucher. » soufflais-je simplement en croisant son regard. Me dirigeant vers cette chambre que j’ai pris l’habitude de squatter je me mets rapidement en culotte, ne gardant que mon débardeur comme vêtement. Je me glisse sous la couette pensant pouvoir m’endormir lourdement mais à peine la tête posée sur le coussin me voilà à frémir incapable de trouver le sommeil.
© BANGERZ
I was scared, but I knew you will be there
ft. jirobbey&liu.
tenue + « Don't be afraid. »
Glissant ma main sur ma serviette autour de mon corps, je secoue la tête « ne soit pas désolé Jiro … ça m’a fait du bien de m’énerver sur lui je crois … » j’ai perdu mon sang froid et mon calme. Je ne suis pas le genre de jeune fille à s’en prendre à l’autorité même quand celle-ci dépasse les limites, mais Séoul m’a changé, ma vie ici m’a renforcé. J’ai pris en assurance et j’ai surtout appris à ne pas me laisser marcher sur les pieds. Pourtant je reste une jeune femme qui n’hésitera pas à se réfugier dans les bras de Jiro si besoin. Je tremble encore mais je ne sais pas si c’est de colère ou de peur, surement un mauvais mélange des deux. Je tiens à peine sur mes jambes mais je m’efforce de rester debout. Ce sac à dos qu’il glisse sur son épaule et mon regard qui se perd dans le sien, je l’écoute me parler, sans beaucoup de grâce, de ces policiers. Au moins nous partagions la même vision et il venait de réduire à néant le peu d’espoir que j’avais de retrouver mes affaires … Je pinçais mes lèvres, me sentant plus démunies que jamais. Le voir approcher m’apportais une certaine consolation. Je lui souris brièvement, n’ayant pas le courage de le remercier pour l’instant. Doucement je vins me blottir contre son torse et posa mon frère contre une de ses clavicules que je devinais sous le tissu de ses vêtements. Ma tenue ? Ma simple serviette, seule rempart à ce corps nu que je cachais. Je n’y pensais même pas. Ma main se glisse sur sa hanches pour mieux l’attirer à moi et soupire chaudement contre lui.
Ça me fait du bien, sans que je ne puisse vraiment comprendre comment. La simple étreinte d’un ami vaut tous les mots du monde. Je caresse son dos doucement et me recule doucement à ses paroles acquiesçant regrettant déjà la chaleur de son corps. Je me hisse sur la pointe des pieds et dépose maladroitement un baiser sur sa joue glissant ma main sur son torse jusqu’à son ventre avant de me reculer. « Merci d’être venu aussi vite Jiro … » je relevais mon visage perdu vers lui et lui offrit un sourire reconnaissant. Trébuchant légèrement je finis par me réfugier dans la salle de bain pour enfiler une tenue qui se voulait plus appropriée. J’avais du mal à retrouver mon calme et toutes mes pensées se bousculèrent dans ma tête, je n’avais pas d’assurance, je n’avais pas d’argent, j’allais devoir bosser comme une dingue et mettre des castings de côté. Mes parents allaient se faire un sang d’encre et ils se sentiront obligés de m’envoyer de l’argent … Ça allait être infernal pour les prochains jours et cette simple idée m’arracha un couinement de panique. Tremblante je tentais de prendre sur moi et rassembla les quelques objets et crèmes que Jiro n’avait pas pensé à prendre ne les jugeant peut-être pas utile. Je revins avec mon petit sac que je glissais dans le sac à dos avant de récupérer mes affaires de danses. Serrant le tout contre moi je suivais Jiro en me rendant compte que ma porte d’entrée ne ferme même plus à clé. Un rire désabusé s’échappa de mes lèvres alors qu’une larme roula sur ma joue. Fait chier. Je la claque du mieux que je peux et me tourne rapidement vers Jiro pour passer à autre chose.
Dans la voiture je suis silencieuse. Je regarde la ville défiler et je serre contre moi mes jambes. La tête appuyée contre l’appuie tête je finis par fermer les yeux. Secouée par les émotions et les sensations je me sens épuisée. J’ai envie de dormir et me réveiller pour me dire que ce n’était pas la réalité, que ce n’était qu’un cauchemar. Je laisse échapper un soupire. Evidemment il m’a volé mon téléphone, mon portefeuille. Je vais devoir me noyer sous une tonne de paperasse pour faire opposition. Rester injoignable pendant quelques semaines et ne prévenir mes parents qu’au cyber café du coin. Je vais devoir emprunter quelques pièces à Jiro, je n’ai rien sur moi. Ni liquide et le temps de refaire une carte … Je secoue la tête pour m’empêcher de trop réfléchir. Fait chier. Je passe une main dans mes cheveux et mordille mon ongle en rouvrant les yeux pour fixer la route. Après quelques secondes, reconnaissant enfin l’endroit je tourne mon visage vers le jeune homme et murmure « Merci de m’accueillir chez toi … » c’est bien la moindre des choses et la seule que je peux faire à cet instant … serrant mon gros gilet contre moi je me redresse pour pouvoir descendre de cette voiture, marchant encore sonnée par la soirée et grimpe chez lui sans vraiment l’attendre, agissant par automatisme. Je marche lentement, sûrement pour tenter de ne pas me précipiter chez lui et entre dans son appartement avec ma propre clé. Je retire mes chaussures sans un mot et dépose mes affaires sur la table de la cuisine le laissant porter mon sac à dos. « Je vais aller me coucher. » soufflais-je simplement en croisant son regard. Me dirigeant vers cette chambre que j’ai pris l’habitude de squatter je me mets rapidement en culotte, ne gardant que mon débardeur comme vêtement. Je me glisse sous la couette pensant pouvoir m’endormir lourdement mais à peine la tête posée sur le coussin me voilà à frémir incapable de trouver le sommeil.
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Re: Surrounded by darkness, you still there w/ Jiliu ♥ | Dim 27 Déc 2015 - 21:07 Citer EditerSupprimer ft. liubby&jiro.
Un fin sourire se glissait sur mon faciès tandis que je tentais de reprendre – à mon tour – le contrôle de mon esprit face à cette situation qui me dépassait du tout au tout. Il est vrai que les choses semblaient s'être déroulées à une vitesse folle, et ce, sans que je ne parvienne à réaliser une certaine réflexion à l'égard de ces simples faits. Au travers de cette simple et unique heure, ces ascenseurs d'émotions semblaient m'avoir rendu quelque peu perplexe quant à ce que je devais faire, à présent.
J'avais quitté mon travail sans prendre la peine de prévenir qui que ce soit. Abandonnant mes obligations, mes camarades, comme, mon sang-froid. J'avais simplement couru jusqu'à toi. Tête baissée. J'avais foncé dans le tas. Le tout, afin de parvenir à mettre la main sur le créateur de ce capharnaüm. Sans succès, bien évidemment. J'en venais alors, à balayer ma chevelure vers l'arrière de mon crâne tandis que le fil conducteur de la situation prenait à nouveau le dessus sur mes habitudes quotidiennes. Tantôt, à l'intérieur de cet appartement qui t'appartenait, tantôt au sein de cette voiture qui s'avérait être mienne. Le silence était de mise. Simplement brisé au travers de cette douce mélodie qui s'emparait peu à peu de l'habitacle, toi, comme moi, n'avais rien à ajouter face à ce que tu vivais actuellement. Tu semblais fatiguée. Lassée. Dépassée. Cet air dépité et blessé scotché à ton faciès ne me poussait aucunement à vouloir – à nouveau – lancer la conversation. Bien au contraire. Mon souhait actuel était de simplement te conduire jusqu'à cet apparemment. Primant sur la sécurité et la chaleur de celui-ci afin de parvenir à t'offrir le réconfort nécessaire suite à un choc semblable à celui qui tu venais de vivre. C'est par ailleurs, au travers de cette drogue douce plantée au creux de mes lippes que je vins balayer ces idées noires de mon esprit. Et ce, malgré cette règle du Code de la route qui m'interdisait cela. Je n'en avais que faire. Après tout. J'avais toujours vécu au travers de ce monde empli de dangers et de règles inconcevables. Ce n'est pas ces quelconques restrictions qui oseraient me faire peur. Loin de moi l'idée d'avoir peur face à un fait si... Ridicule.
« Nous sommes arrivés. » Ce murmure traversait mes lippes tandis que ce simple mégot retenu entre mon index et mon pouce vint trouver refuge contre le sol avant que je ne puisse me permettre d'extirper mon corps de ce moyen de locomotion utilisé afin de nous rendre au sein de ces lieux qui semblaient m'appartenir. C'est – par ailleurs – sans le moindre mot, geste, ou, attention que tu te laissais guider au travers de ceux-ci. Traversant escaliers, couloirs et portes comme bon te semblait-il avec un automatisme quelque peu déconcertant. C'était bel et bien la première fois que tu osais agir d'une telle manière en ma compagnie. Ce qui, en soi, avait davantage le don de me surprendre. « Je vais aller me coucher. » Ces propos énoncés, je n'avais guère eu le temps de réplique que, déjà, tu venais de disparaître sous mes yeux. Que faire ? Que dire ? Je semblais davantage perturbé qu'auparavant face à ces agissements, et pourtant. Je pris l'initiative d'extirper mon téléphone portable de l'une de mes poches afin de passer un appel. Et ce, en toute discrétion. « Oui, c'est moi. J'ai un souci. Passe à l'adresse que je vais te laisser. Jeter un œil, trouve ce qu'il faut et ensuite, règles les problèmes. Si besoin, appelle-moi. Le soir, de préférence. Je te revaudrais ça, bien sûr. » Un léger ricanement traversait mes lippes face aux propos de mon interlocuteur avant que je ne puisse me permettre de raccrocher. Les forces de l'ordre ne voyant qu'un infime intérêt à s'occuper de cela ? Parfait. J'y parviendrais. Au travers de mes propres moyens.
« Liu ? » Ce prénom soufflé tandis que je me permettais d'entrouvrir la porte de cette chambre que tu occupais actuellement c'est, avec une tasse emplie de thé, que je fis mon entrée de cette chambre au travers de l'appréhension de te retrouver endormie au sein de celle-ci. Mais, rien de tel. Ces idées furent rapidement balayées lorsque je parvins à discerner cette lampe de chevet allumée, mais aussi, tes yeux grands ouverts fixant, alors, le mur blanchâtre qui se trouvait face à toi. « Je me suis permis de te préparer cela. Ce n'a rien de grandiose, mais qu'importe. Cela t'aidera peut-être à mettre la main sur un repos fort bien mérité. »
© BANGERZ
baby, i'm preying on you tonight.
tenue + « get some air. »
Un fin sourire se glissait sur mon faciès tandis que je tentais de reprendre – à mon tour – le contrôle de mon esprit face à cette situation qui me dépassait du tout au tout. Il est vrai que les choses semblaient s'être déroulées à une vitesse folle, et ce, sans que je ne parvienne à réaliser une certaine réflexion à l'égard de ces simples faits. Au travers de cette simple et unique heure, ces ascenseurs d'émotions semblaient m'avoir rendu quelque peu perplexe quant à ce que je devais faire, à présent.
J'avais quitté mon travail sans prendre la peine de prévenir qui que ce soit. Abandonnant mes obligations, mes camarades, comme, mon sang-froid. J'avais simplement couru jusqu'à toi. Tête baissée. J'avais foncé dans le tas. Le tout, afin de parvenir à mettre la main sur le créateur de ce capharnaüm. Sans succès, bien évidemment. J'en venais alors, à balayer ma chevelure vers l'arrière de mon crâne tandis que le fil conducteur de la situation prenait à nouveau le dessus sur mes habitudes quotidiennes. Tantôt, à l'intérieur de cet appartement qui t'appartenait, tantôt au sein de cette voiture qui s'avérait être mienne. Le silence était de mise. Simplement brisé au travers de cette douce mélodie qui s'emparait peu à peu de l'habitacle, toi, comme moi, n'avais rien à ajouter face à ce que tu vivais actuellement. Tu semblais fatiguée. Lassée. Dépassée. Cet air dépité et blessé scotché à ton faciès ne me poussait aucunement à vouloir – à nouveau – lancer la conversation. Bien au contraire. Mon souhait actuel était de simplement te conduire jusqu'à cet apparemment. Primant sur la sécurité et la chaleur de celui-ci afin de parvenir à t'offrir le réconfort nécessaire suite à un choc semblable à celui qui tu venais de vivre. C'est par ailleurs, au travers de cette drogue douce plantée au creux de mes lippes que je vins balayer ces idées noires de mon esprit. Et ce, malgré cette règle du Code de la route qui m'interdisait cela. Je n'en avais que faire. Après tout. J'avais toujours vécu au travers de ce monde empli de dangers et de règles inconcevables. Ce n'est pas ces quelconques restrictions qui oseraient me faire peur. Loin de moi l'idée d'avoir peur face à un fait si... Ridicule.
« Nous sommes arrivés. » Ce murmure traversait mes lippes tandis que ce simple mégot retenu entre mon index et mon pouce vint trouver refuge contre le sol avant que je ne puisse me permettre d'extirper mon corps de ce moyen de locomotion utilisé afin de nous rendre au sein de ces lieux qui semblaient m'appartenir. C'est – par ailleurs – sans le moindre mot, geste, ou, attention que tu te laissais guider au travers de ceux-ci. Traversant escaliers, couloirs et portes comme bon te semblait-il avec un automatisme quelque peu déconcertant. C'était bel et bien la première fois que tu osais agir d'une telle manière en ma compagnie. Ce qui, en soi, avait davantage le don de me surprendre. « Je vais aller me coucher. » Ces propos énoncés, je n'avais guère eu le temps de réplique que, déjà, tu venais de disparaître sous mes yeux. Que faire ? Que dire ? Je semblais davantage perturbé qu'auparavant face à ces agissements, et pourtant. Je pris l'initiative d'extirper mon téléphone portable de l'une de mes poches afin de passer un appel. Et ce, en toute discrétion. « Oui, c'est moi. J'ai un souci. Passe à l'adresse que je vais te laisser. Jeter un œil, trouve ce qu'il faut et ensuite, règles les problèmes. Si besoin, appelle-moi. Le soir, de préférence. Je te revaudrais ça, bien sûr. » Un léger ricanement traversait mes lippes face aux propos de mon interlocuteur avant que je ne puisse me permettre de raccrocher. Les forces de l'ordre ne voyant qu'un infime intérêt à s'occuper de cela ? Parfait. J'y parviendrais. Au travers de mes propres moyens.
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« Liu ? » Ce prénom soufflé tandis que je me permettais d'entrouvrir la porte de cette chambre que tu occupais actuellement c'est, avec une tasse emplie de thé, que je fis mon entrée de cette chambre au travers de l'appréhension de te retrouver endormie au sein de celle-ci. Mais, rien de tel. Ces idées furent rapidement balayées lorsque je parvins à discerner cette lampe de chevet allumée, mais aussi, tes yeux grands ouverts fixant, alors, le mur blanchâtre qui se trouvait face à toi. « Je me suis permis de te préparer cela. Ce n'a rien de grandiose, mais qu'importe. Cela t'aidera peut-être à mettre la main sur un repos fort bien mérité. »
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Re: Surrounded by darkness, you still there w/ Jiliu ♥ | Dim 27 Déc 2015 - 21:59 Citer EditerSupprimer
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Impossible de dormir. Les émotions me maintenaient éveillé et cette boule au ventre me donne la nausée et m’empêche d’aller retrouver Morphée. Si j’avais assez d’audace j’irais le rejoindre parce que je n’ai pas envie d’être seule mais je ne veux pas abuser. Je ne veux pas qu’il pense que je profite de la situation. Je veux juste pouvoir chasser ces sentiments de malaise qui me pique le cœur et le ventre. Je veux juste … juste pouvoir oublier ce cauchemar. Je ne suis pas blessée. Je vais bien. C’est bien le principal. Je déglutis en tentant de positiver. Parce que c’est ce que je suis. Une boule d’énergie positive. Parce que je suis le genre de fille à ne jamais se laisser abattre. Ni après un échec, ni après une chute, ni après une agression. Parce que je suis le genre de fille qui s’accroche à sa bonne humeur et ses pensées positives. Si on m’enlève ça je ne suis plus grand-chose. Il fallait que je passe à autre chose, que je dorme rapidement pour que demain vienne plus vite et que je retrouve cette joie de vivre que la sidération et la peur canalise. J’ai froid, pourtant cette chambre est chauffée. J’ai froid, et je tremble sous cette grosse couette. J’aimerais pouvoir cesser de penser à tout rien qu’une seconde. Je rallume la lumière. Le noir m’effraie et je n’ai pas envie de fixer ce mur blanc et d’y voir des ombres menaçantes. Suis-je redevenue une enfant à protéger ? C’est d’un ridicule. Et c’est dans les moments comme ça que je me dis que je devrais retourner vivre en Chine. Qu’est-ce que j’essaye de prouver ici ? y a personne pour retenir …
« Liu ? » Ou peut-être que si. La voix de Jiro me fait tourner la tête et je le regarde approcher avec cette tasse de thé à la main. Passant une main sur mon bras pour calmer les frissons je me redresse pour m’asseoir et lui sourit doucement. J’attrape cette tasse et la porte à mes lèvres. Parfait. C’était tout ce qui me fallait. Une bonne tasse de thé chaud. Ça fait un bien fou. J’en bois quelques gorgées avant de lever mon regard vers lui « Merci … » lui murmurant ces mots une énième fois ce soir. Il devait tellement en avoir marre de prendre soin de moi … j’étais mal à l’aise de toujours me tourner vers lui quand ça n’allait pas. Me penchant sur le lit pour poser la tasse sur la table basse je me redresse sur le lit, à genoux et m’approche de lui. Les draps glisse sur mes cuisses à la peau fine et je n’ai aucune pudeur de me retrouver en culotte devant lui. À vrai dire je n’y pense pas. Je veux juste pouvoir retrouver cette sensation de chaleur que j’éprouve au creux de ses bras. Je m’avance un peu plus vers lui et relève mon visage, sauvagement caché derrière mes quelques mèches de cheveux blondes. Je voudrais lui sourire mais je n’y arrive pas. Mon regard lui cri viens … mais mes lèvres restes closent, trop peureuse pour oser prononcer ces mots. J’attrape sa main pour l’approcher du bord du lit un peu plus. Mes genoux frôlent le bord du matelas et ma main se glisse dans la sienne, si grande qu’elle engloutit la mienne.
« Reste … » un simple murmure, une supplique mesurée pour l’attirer à moi. Je ne veux pas être seule. Pas ce soir. Je ne sais pas comment il pourrait interpréter cette attitude et ces gestes mais je n’ai plus envie de réfléchir, juste d’agir comme j’en ai envie. Je le tire à moi en le forçant à se glisser sous la couette et vient rapidement me blottit contre lui. Je pose ma tête sur son torse et passe une de mes jambes sur les siennes pour être plus à l’aise. « Juste 5 minutes … » murmurais-je en dépit. Je voulais qu’il reste … juste 5 minutes. Ma main sur son ventre glissa jusqu’à son torse que je me mis à caresser en fermant les yeux. Je pousse un soupir d’aise et me contente de rester contre lui. Je me sens tellement vulnérable ce soir … J’ai pas peur de lui avouer, mais je veux qu’il reste … je m’accroche à son t-shirt, et sans m’en rendre compte, je colle un peu plus mon corps au sien.
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Re: Surrounded by darkness, you still there w/ Jiliu ♥ | Lun 28 Déc 2015 - 16:58 Citer EditerSupprimer ft. liubby&jiro.
Jamais encore je n'avais été face à un tel comportement. Jamais encore, une femme n'avait osé agir de la sorte à l'égard de ma personne. Et, jamais encore, je n'avais faibli si facilement face à une simple et unique demande. Cinq minutes ? Je me laissais tenter. Entraîner et emporter au travers de ces gestes me poussant à accepter. Sans véritablement quémander mon avis, je me retrouvais bien vite dépassé par les événements – une nouvelle fois – et compris que ces « cinq minutes » ne semblaient être qu'une simple et unique excuse afin de parvenir à me garder en ces lieux au travers de cette nuit qui allait s'annoncer bien courte, pour moi. Déglutissant difficilement. Je n'avais guère l'habitude de me retrouver en si belle compagnie, ainsi installé, et vêtu. Et pourtant, je ne rechignais pas. Je me contentais de garder le silence, ne bougeant pas d'un pouce de peur de t'inciter à garder les yeux ouverts afin de me tenir compagnie au travers de cette nuit qui s'avérait être agitée comme jamais. Non, je souhaitais que tu parviennes à mettre la main sur Morphée et, qu'ainsi, elle t'emporte auprès d'elle afin de parvenir à t'entraîner au travers d'un sommeil profond. Le tout, poussé au travers d'une imagination débordante tout en t'offrant ces images semblables à l'un de ces rêves tant agréables qu'on aimerait tant mettre à exécution au travers de cette réalité. C'est donc, un bras niqué sous la couverture, et l'autre, glissé contre le haut de ton crâne que j'observais la situation. Semblable à l'image paternelle face à une enfant, cette situation pourrait facilement être assimilée à quelque chose de semblable. Et pourtant, résidait au travers de cet air que nous partagions ce sentiment étrange. Sentiment que je ne parviendrais guère à décrire au travers des mots qui faisaient partie de mon vocabulaire. Non, c'était bien plus que cela. Indéfinissable, mais... Tout aussi agréable. Je me surprenais à apprécier cet instant sans véritablement comprendre le pourquoi, du comment. « Qu'importe. » Murmurais-je alors. Telle une parole offerte envers ces idées qui ne cessaient de pousser mon esprit au travers de ces multiples réflexions incessantes, je me contentais de ravaler ces questionnements. Regard fixe sur ce visage qu'est le tien. Je discernais à nouveau ces sentiments de mécontentement et de tristesse contre ton faciès. Tu ne pouvais en aucun cas y échapper. C'était une passade « obligatoire » suite à un tel événement. Choc. Incompréhension. Douleur. Tristesse. Tout semble être remis en question. Des vols semblables à celui-ci ne s'avéraient être qu'un « viol » à l'intention de ces biens qui sont tiens. Et, je ne peux aucunement me permettre de fermer les yeux.
Bien au contraire.
Je les garderais ouvert. Nuits et jours s'il le faut. Et ce, au travers de multiples informations récoltés, travail effectué et bien plus encore. Je trouverais le temps. Partagerait celui-ci entre mon véritable travail, mes obligations et ta personne. J'y parviendrais. Après tout. J'y parviens toujours. Et ce, malgré les inconvénients que cela engendre. Je mettrais la main sur le repos seulement une fois que cette histoire sera définitivement réglée. Ainsi avais-je été conditionné. Ainsi réfléchissais-je. Ainsi passa la nuit. Je ne savais guère si tu étais parvenue à t'endormir, mais... Pour ma part, les heures semblaient avoir défilé sous mes yeux sans que je ne puisse être permis de mettre la main sur un sommeil réparateur. Une heure, ou deux, uniquement et cela semblait être amplement suffisant. Mon organisme n'avait – en soi – qu'un infime besoin de sommeil. Tout du moins, c'est ce dont je me persuadais à croire afin de parvenir à me rassurer face à cette énième nuit blanche que je venais de passer à tes côtés. Quant à toi... Tu ne semblais pas à avoir bougé, mis à part un rapprochement qui s'en voulait plus poussé, je ne parvenais pas à discerner le vrai du faux. Tes yeux clos me portaient à croire que tu avais finalement trouvé Morphée, mais, les femmes sont si facilement joueuses que de simples yeux clos ne peuvent aucunement me porter à croire, à cent pourcents, que tu dors véritablement. En l'instant actuel.
C'est-ce, pourquoi je me permis de secouer très légèrement ton corps lorsque je me permis de glisser l'une de mes mains contre l'une de tes épaules. Huit heures du matin. Peut-être était-ce trop tôt. Mais pas pour moi. Bien au contraire. J'allais devoir offrir des explications à ma supérieure et mes collègues et, pour cela, j'allais devoir me préparer mentalement et physiquement. Impeccable, de la tête aux pieds. « Liu, je suis désolé, mais je dois me lever. » Un murmure glissé, une tentative de fuite, voici donc ce qu'il se déroulait à présent.
© BANGERZ
baby, i'm preying on you tonight.
nouvelle tenue + « get some air. »
Jamais encore je n'avais été face à un tel comportement. Jamais encore, une femme n'avait osé agir de la sorte à l'égard de ma personne. Et, jamais encore, je n'avais faibli si facilement face à une simple et unique demande. Cinq minutes ? Je me laissais tenter. Entraîner et emporter au travers de ces gestes me poussant à accepter. Sans véritablement quémander mon avis, je me retrouvais bien vite dépassé par les événements – une nouvelle fois – et compris que ces « cinq minutes » ne semblaient être qu'une simple et unique excuse afin de parvenir à me garder en ces lieux au travers de cette nuit qui allait s'annoncer bien courte, pour moi. Déglutissant difficilement. Je n'avais guère l'habitude de me retrouver en si belle compagnie, ainsi installé, et vêtu. Et pourtant, je ne rechignais pas. Je me contentais de garder le silence, ne bougeant pas d'un pouce de peur de t'inciter à garder les yeux ouverts afin de me tenir compagnie au travers de cette nuit qui s'avérait être agitée comme jamais. Non, je souhaitais que tu parviennes à mettre la main sur Morphée et, qu'ainsi, elle t'emporte auprès d'elle afin de parvenir à t'entraîner au travers d'un sommeil profond. Le tout, poussé au travers d'une imagination débordante tout en t'offrant ces images semblables à l'un de ces rêves tant agréables qu'on aimerait tant mettre à exécution au travers de cette réalité. C'est donc, un bras niqué sous la couverture, et l'autre, glissé contre le haut de ton crâne que j'observais la situation. Semblable à l'image paternelle face à une enfant, cette situation pourrait facilement être assimilée à quelque chose de semblable. Et pourtant, résidait au travers de cet air que nous partagions ce sentiment étrange. Sentiment que je ne parviendrais guère à décrire au travers des mots qui faisaient partie de mon vocabulaire. Non, c'était bien plus que cela. Indéfinissable, mais... Tout aussi agréable. Je me surprenais à apprécier cet instant sans véritablement comprendre le pourquoi, du comment. « Qu'importe. » Murmurais-je alors. Telle une parole offerte envers ces idées qui ne cessaient de pousser mon esprit au travers de ces multiples réflexions incessantes, je me contentais de ravaler ces questionnements. Regard fixe sur ce visage qu'est le tien. Je discernais à nouveau ces sentiments de mécontentement et de tristesse contre ton faciès. Tu ne pouvais en aucun cas y échapper. C'était une passade « obligatoire » suite à un tel événement. Choc. Incompréhension. Douleur. Tristesse. Tout semble être remis en question. Des vols semblables à celui-ci ne s'avéraient être qu'un « viol » à l'intention de ces biens qui sont tiens. Et, je ne peux aucunement me permettre de fermer les yeux.
Bien au contraire.
Je les garderais ouvert. Nuits et jours s'il le faut. Et ce, au travers de multiples informations récoltés, travail effectué et bien plus encore. Je trouverais le temps. Partagerait celui-ci entre mon véritable travail, mes obligations et ta personne. J'y parviendrais. Après tout. J'y parviens toujours. Et ce, malgré les inconvénients que cela engendre. Je mettrais la main sur le repos seulement une fois que cette histoire sera définitivement réglée. Ainsi avais-je été conditionné. Ainsi réfléchissais-je. Ainsi passa la nuit. Je ne savais guère si tu étais parvenue à t'endormir, mais... Pour ma part, les heures semblaient avoir défilé sous mes yeux sans que je ne puisse être permis de mettre la main sur un sommeil réparateur. Une heure, ou deux, uniquement et cela semblait être amplement suffisant. Mon organisme n'avait – en soi – qu'un infime besoin de sommeil. Tout du moins, c'est ce dont je me persuadais à croire afin de parvenir à me rassurer face à cette énième nuit blanche que je venais de passer à tes côtés. Quant à toi... Tu ne semblais pas à avoir bougé, mis à part un rapprochement qui s'en voulait plus poussé, je ne parvenais pas à discerner le vrai du faux. Tes yeux clos me portaient à croire que tu avais finalement trouvé Morphée, mais, les femmes sont si facilement joueuses que de simples yeux clos ne peuvent aucunement me porter à croire, à cent pourcents, que tu dors véritablement. En l'instant actuel.
C'est-ce, pourquoi je me permis de secouer très légèrement ton corps lorsque je me permis de glisser l'une de mes mains contre l'une de tes épaules. Huit heures du matin. Peut-être était-ce trop tôt. Mais pas pour moi. Bien au contraire. J'allais devoir offrir des explications à ma supérieure et mes collègues et, pour cela, j'allais devoir me préparer mentalement et physiquement. Impeccable, de la tête aux pieds. « Liu, je suis désolé, mais je dois me lever. » Un murmure glissé, une tentative de fuite, voici donc ce qu'il se déroulait à présent.
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