NOM : Park. PRÉNOM : Seok Hyun ÂGE : 20 ans, né le 1er Avril ORIGINES : Sud-Coréennes NATIONALITÉ : Sud-Coréen. Né à Jeju. CLASSE SOCIALE : Moyenne à Aisée, il n'a pas de soucis d'argent et vit sans trop de difficulté sur l'argent que lui envoient ses parents chaque mois. Pour améliorer son propre confort et subvenir à ses pulsion dépensière, il a pris un travail à mi-temps.ORIENTATION SEXUELLE : Plutôt à tendance pansexuelle, il tombe plus facilement sous le charme d'une personnalité que d'un corps. Cela dit il n'est jamais tombé amoureux et cela ne l'intéresse pas vraiment. Il aime distribuer son affection aux gens autour de lui, ce qui peut parfois donner lieu à des situations ambigües aux yeux des autres. CURSUS UNIVERSITAIRE : Droit des affaires. Il rêve de devenir avocat depuis l'enfance, suivant les pas de sa mère. MÉTIER : Ecrire ici. Code du règlement : Code bon ;) TU VEUX T'INVESTIR? : Oui s'il vous plait !

“ Rumour has it : La liste de ses phobies est plus longue encore que la constitution de la république Sud Coréenne. + On dit qu'il ne porte ses lunettes que pour avoir l'air plus sérieux. En réalité, il est myope comme une taupe. Il porte parfois des lentilles mais les supporte mal + Il aurait loupé trois fois son permis de conduire parce qu'il a peur de prendre le volant. + Il n'a jamais bu d'alcool. + Il n'a jamais été en couple et s'engager l'effraie, principalement parce qu'il n'a jamais été amoureux non plus. + Il est très à l'aise aussi bien avec les filles qu'avec les garçons. + Il n'hésite pas à parler franchement, sans arrières pensées et à aller vers les gens. Il est souvent attiré par les personnes d'apparences soignées et originales. + Il a un canard nommé Pooh. Son petit frère s'en occupe pour lui. + Il met beaucoup de parfum car il déteste sentir sa propre odeur. + Le son des gens qui mâchent près de lui le rend fou, il devient alors très irritable. + Son portable est un vieux modèle datant du début des années 2000, indestructible et pour le moins vintage. Il ne voit pas l'intérêt de dépenser de l'argent dans un gadget, il estime que pouvoir téléphoner et envoyer des texto est suffisant. + En revanche il est très attaché à son ordinateur portable et ne s'en sépare presque jamais. + Il aime porter des sous-vêtements aux motifs farfelus. + Il a un complexe d'infériorité qui le pousse à se dévaloriser en permanence. + Il refoule tout ses sentiments négatifs pour ne rien laisser paraitre d'autre que son sourire aux gens qui l'entourent. C'est un garçon un poil torturé.

“ Caractère : C’est un gamin de la campagne, il a grandi avec une liberté certaine, éduqué par les philosophies de son grand-père, la patience de son père et les réprimandes de sa grand-mère. Du reste, il a appris par lui-même. La responsabilité et l’ordre sont deux traits de son caractères primordiaux. La saleté le révulse, tout comme le laid et l’irrégularité. Il a besoin d’un motif parallèle et rassurant, d’une propreté à toute épreuve et de rigueur dans tout ce qu’il fait. Puisqu’il a eu à s’occuper seul de ses frères et de la maison après le départ de sa sœur, il s’est forcé seul à s’organiser pour déranger le moins possible son père. Dès l’enfance, il se montre assidu à l’école et sait cloisonner ses moments de travail et de détente.

Malgré cette personnalité très carrée, Seok Hyun brille d’un grain de folie étonnant. Bavard et bruyant, il aime jouer et se comporter comme un enfant. Il n’a pas honte d’être ridicule si c’est drôle, et il ne veut pas attendre de mourir pour réaliser qu’il aurait pu rire d’avantage. Pour cette raison, on le voit presque systématiquement le visage élargi et le nez aplati par un large sourire quelque peu chevalin. Il rigole fort, parle beaucoup, se moque et taquine les gens qui l’entourent sans cesse. Incapable de vivre sans compagnie, il a un besoin vital de chaleur humaine, et cela tombe bien car il est loin d’être timide. Ouvert et fonceur, il n’hésite pas à parler aux inconnus, et semble étrangement attiré par les personnalités atypiques. Le sexe, les origines, l’âge ne le préoccupent pas. A Jeju, dans sa petite école où tout le monde se connaît, il a grandi indifférent des spécificités de chacun, faisant de chacun un copain. Pour cette raison, avec ses attitudes tactiles et ses câlins inopinés, il laisse facilement perplexe. Son attitude ambiguë ne cache pour autant aucun sentiment outre l’affection. Seok n’est jamais tombé amoureux, il n’y connaît rien et préfère laisser tout cela au hasard. Non pas que se mettre en couple le dérange, mais il a une certaine frayeur à l'idée de s'engager, incertain de savoir combler l'autre moitié. Il retrouve son confort dans le célibat, offrant son amour à qui le veut bien. Comme il est très indécis, il mettrait sûrement beaucoup de temps à se déclarer et à obtenir la certitude qu'il est bien amoureux. Mais comme ça n'est jamais arrivé, il est difficile de prévoir sa réaction à ce moment.

C’est un naïf. Ayant grandi sans télé ni média sur un île au large, il est facilement émerveillé et sa crédulité n’a d’égale que son attrait pour tout ce qui est nouveau, même les choses les plus banales. Reste à mentionner ses diverses phobies qu’il peine parfois à cacher et qu’il admet plus ou moins facilement, de peur d’entacher cette image d’homme qu’il a déjà tant de mal à forger de par ses comportements grotesques. Tantôt feignant la surprise, tantôt lui préférant la fuite, il se débat comme il le peut avec ses terreurs diverses. Aracnophobie, Kenophobie, Achmophobie, Hematophobie, Acrophobie, Mysophobie, Phasmophobie, Amaxophobie, Ophiophobie, Astraphobie, Entomophobie ... La liste est longue, et il s'en découvre relativement régulièrement. D'une manière général, tout ce qui fait accélérer son rythme cardiaque l'effraie, la surprise, les sensations trop forte ne lui vont pas. Bien sûr, parler de phobie pourrait s'avérer légèrement excessif, il ne s'agit que de peur plus ou moins intense en relation avec des éléments qu'il supporte difficilement.

Seok Hyun est également fort complexé. Incapable de se valoriser, il ne voit la plupart du temps que ses défauts, et s’obstine à se définir par sa médiocrité. Même si ses idées noires le rendent malade, il éprouve un certain confort à se classer en dessous des autres, car l’idée de trop se mettre en avant le pétrifie. Il entretient donc ses propres complexes, plus ou moins consciemment, pour garder un semblant de modestie qui en devient obsessionnel. Par ailleurs, il craint d’imposer ses problèmes aux personnes qui l’entourent. Incapable de se confier mis à part à sa propre mère, il cache ses doute derrière son habituel masque souriant, engrangeant des rancœurs et des chagrins qu’il ne parvient jamais à évacuer.

“ Once upon a time : D’une certaine manière, Seok Hyun peut se considérer comme chanceux. Après tout, il a toujours eu un toit au dessus de sa tête, quelques pièces au fond d’une bourse, des vaccins bien dilués dans les veines, et pas l’ombre d’une tuberculose en vue. Cela peut paraître anodin, pour un petit garçon né en Corée du Sud, mais cette perspective l’a toujours fasciné. La chance inouïe qu'on lui a offert de naitre dans ce monde pasteurisé. Le hasard l'attire, les statiques, les nombres, il pourrait passer des heures à essayer de les comprendre, pourquoi en est-il ainsi, est-ce que ça aurait pu être différent ? Les questions qui n’ont pas de réponses l’obstinent. Gamin, il n’avait en bouche que deux uniques mots couplés à une ponctuation particulière, signalée par la subite élévation de sa voix fluette. « Mais pourquoi ? »  Comment en faire démordre à cet effronté obstiné par la compréhension d’un monde qui échappe déjà à la plupart des gens intelligents ? Il faut dire que la conception du jeune Seok Hyun était alors fort limitée. Quel monde peut-il imaginer, au delà de ces kilomètres océaniques qui se déroulent jusqu’à l’horizon où que se pose le regard. La vie du gamin trop curieux ne se résume qu’à la mer très bleue, aussi bleue que le ciel, et aux reliefs grisâtres de Jeju. C’est son île, son petit système bien huilé qui s’engrène chaque matin de la même manière pour terminer chaque soir comme le précédent. L’insularité forge l’idée que le monde se résume à tout ce que l’on peut observer sur ce petit bout de terre, et pour le garçon qui n’a jamais vu la ville, ni la neige, tout cela ne peut exister qu’en photo. A la télé aussi parfois, même si cette télé là, elle ne s’allume pas très souvent.

Seok Hyun n’est pas tout seul sur son île. Il a son grand-père d’abord. Il est vieux, fripé de partout, et même ses yeux ne semblent plus n’être qu’un pli parmi les autres de part et d’autre de son visage quand il sourit. Sa peau est grisée par le soleil et ses mains chaudes et calleuses, mais il sait s’en servir pour beaucoup de choses. Il travaille dans ses champs de mandariniers, et il pêche tôt le matin au large de l’île. Il a un petit bateau qu’un miracle fait flotter, qui mouille dans une petite crique à l’ouest de l’île. Il a aussi une femme. Elle est aussi ridée que lui, et plus sévère. Elle parle peu mais aime le respect. Elle fait aussi beaucoup la cuisine, et elle connaît toutes les variétés d’agrumes. C’est une femme intelligente, mais elle a abandonné ses études pour travailler avec son époux. Ensemble, ils ont un fils, qui héritera de l’exploitation. Il aide déjà son père à travailler. C’est un homme travailleur mais qui n’a jamais supporté l’école. Il aime beaucoup son île, et il ne la quitte presque jamais. Il est une fois parti deux ans pour son service militaire, dans la marine. C’est un monsieur patient, qui a passé une large partie de sa vie à attendre. Les parents de Seok Hyun se sont rencontrés en été à Jeju. Sa mère était en vacances. C’est une belle femme qui a fait ses études à Séoul et qui a grandi en ville. Elle est avocate et elle aime voyager, alors elle a travaillé dur pour être reconnue dans le droit international. Elle parle beaucoup de langue, comme le mandarin ou l’anglais. Comme elle est souvent à l’étranger ou sur le continent, elle ne s’occupe pas beaucoup de ses enfants. Ça ne l'empêche pas d'être une bonne mère, et ils n'en ont jamais douté. Il y a Seok Hyun bien sûr, mais il a aussi une grande sœur, de deux ans son ainée, et deux petits frères plus jeunes de sept et dix ans. Quatre gamins édentés qui grandissent dans une ferme sur une île perdue en mer Jaune.

Seok Hyun va à l’école. C’est le plus assidu des quatre gosses. Il veut quitter Jeju et voir le monde entier comme sa mère. Il veut aller à l’Université à Séoul, apprendre tout sur tout. Il a l’air sérieux derrière les culs de bouteilles qui lui servent de lunette, mais c’est un gamin turbulent, et de ses bêtises découleront un grand nombre de ses phobies. Peur du vide, des serpents, des araignées, des films d’horreur, de la vitesse, du vide et de la haute mer. Son monde à lui doit être beau et sans danger. Le moindre élément perturbant cet équilibre maitrisé peut potentiellement s’intégrer à la longue liste de ses terreurs. Il aura bien essayé de passer outre, mais au final, il préféra apprendre à vivre avec, en évitant autant que possible toute source d’anxiété. Il n’a jamais vraiment eu honte, il pense qu’avoir peur est normal pour un humain. Malgré tout en grandissant, prenant en jalousie les autres garçons se prétendant forts, et ventant leurs exploits dans la cour de l'école, il fut forcé d’admettre que dévoiler son côté trouillard était peut-être contre productif. Il s’applique à dissimuler les quelques moiteurs qui saisissent son corps en présence d’élément dérangeant et à nier toute réaction excessive en les faisant passer pour de la surprise.

Il n’est pas vraiment nidifuge, mais Seok Hyun s’ennuie sur cette île. Depuis que son grand-père est mort, le bateau reste tristement au port. Sa sœur est partie depuis longtemps étudier sur le continent, sa grand-mère se fait fatiguée, et son père travaille aussi fort que son propre père avant lui. Quant à sa mère, elle continue de défendre les indéfendables du monde entier. Ils s’écrivent souvent par mail, elle lui apprend des mots de chinois et d’anglais, lui envoie des photos des choses qu’elle voit, des gens qu’elle rencontre. Ça plait au garçon, il aimerait la rejoindre. Mais ses frères sont là, il doit bien s’en occuper. C’est son quotidien à lui, son quotidien qui se répéte dans un bordel millimétré. Il sait ce qu’il doit faire, quand le faire, et l’irrégularité le panique. Son adolescence file tout doucement entre ses doigts blancs, et le temps chasse peu à peu l’acné sur son nez et ses pensées futiles. L’année suivante, il ira étudier. Il veut aller à Séoul, intégrer une bonne université. Malgré tout reste la culpabilité de laisser son père déjà si occupé pour s’occuper seul de ses frères. Il lui dit que ça ne fait rien, qu’il doit vivre sa vie. Le plus grand des deux pourra toujours s’occuper du cadet. Et puis il a l’habitude d’attendre le retour de ceux qu’il aime. Ses parents auront passé leur vie à se croiser. Se manquer pour mieux s’aimer à leurs retrouvailles. Un océan entre eux, ça n’est pas grand chose finalement.

L’année suivante, le garçon prend l’avion pour la première fois, et voit disparaître par le hublot sa petite île chérie qui se noie rapidement dans les nuages. Il a peur, mais ça n’est pas cette peur à laquelle il est habitué. L’excitation fait pulser ses veines sous sa peau. Il a attendu des années de découvrir ce qu’il se passe derrière cette mer qui le sépare du reste du monde. Quelle tête ont les gens là-bas ? Quelles couleurs ont les paysages ? Même le gris de Séoul lui semble fascinant, bien loin des éclats émeraude de sa terre du sud. Il aime tout ce qu’il voit, et même le brouhaha constant de la capitale le rend euphorique. Parfois, il pense, nostalgique, à l’air de sa région, et à la mer qui ondule partout où se porte son regard. Ici, tout est plus vaste et pourtant si clos. Mais qu’importe, il s’adapte, il grandit. Il veut continuer de tester sa chance, et vérifier quelle est la probabilité qu’un gamin de Jeju ne devienne avocat des affaires, à Tokyo, à New York, à Beijing ou à Londres.