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+ 18 - Une bouffée d'air frais - In Ha
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+ 18 - Une bouffée d'air frais - In Ha | Mer 13 Jan - 0:47 Citer EditerSupprimer
Une bouffée d'air frais.
In Ha & Dambi
Local de répétition
TENUE + J’avais passé une bonne partie de l’après-midi à mon boulot à mi-temps. Serveuse dans le restaurant des Armani, ce n’est pas de tout repos. On ne dirait pas ainsi, mais cette petite pizzeria et aux plats italiens diverses avaient beaucoup de succès. Et depuis les vacances d’hiver, les clients se bousculaient pour avoir une table à l’intérieur. Le mieux était encore de réserver. C’était au point que n’avait dû appeler Nina en renfort. A trois on était parvenue à contenir la salle et à faire tourner les pizzas qui volaient presque au-dessus de nos têtes avant d’arriver sur les bonnes tables. La bonne humeur était toujours au rendez-vous. Il y avait toujours le mot pour rire, et ce n’était que pour me ravir. Le patron aimait nous dire que s’il avait autant de clients c’était grâce à ses jolies serveuses et que si il n’était pas déjà patron, il s’autoproclamerait VIP. Nous avions terminé le service de midi vers quinze heures en mangeant tous ensemble autour d’une table. Chacun avait pris ce qu’il aimait. Il y avait tellement de plats que j’aimerais gouter, mais tellement d’aliments dont j’étais allergique ou que je ne digérais pas. Je devais sans cesse faire attention à ce que j’avalais si je ne voulais pas finir à l’hôpital aux urgences par inadvertance. Ça pouvait parfois être un véritable enfer, surtout dans un restaurant italien où la plupart des plats sont à basse de gluten. Le chef était assez gentil avec moi pour me préparer une spécialité avec des ingrédients spéciaux n’appliquant aucun gluten. Je m’étais ensuite attarder autour d’un verre à discuter avec Nina. Cela faisait un moment que nous n’avions pas parlez entre fille, nous remémorant nos tatouages que nous avions fait en commun et me montrant le dernier en date sur son bras. Elle avait vraiment mon gout pour ce genre de chose, c’était indéniable. De plus, en parler me donnait envie de retourner chez le tatoueur, même si, je devais l’avouer, ca faisait un mal de chien.
Fin d’après-midi, j’avais la folle envie de jouer de la musique, et l’idée farfelue d’appeler InHa me traversait l’esprit. Apres tout, nous n’étions pas un jour où notre groupe répétait. Le hangar de répète était vide à l’heure qu’il était, je doutais que mon leader y serait pour me dire quoi que ce soit ni pour me réprimander d’avoir invité un membre du groupe adverse dans notre antre. Mais avant toute chose, une bonne douche s’imposait. Je repassais au dortoir, et alors que je fouillais dans mon armoire après des vêtements propres, j’envoyais un message au jeune homme pour qu’il me rejoindre à l’adresse que je lui indiquais. Je sautais ensuite dans la douche, faisant couler l’eau sur mon corps. Rapide. Juste de quoi enlever la sueur de ma peau, pas vraiment besoin de savon. Je n’avais pas pris la peine d’attacher mes cheveux, et une partie s’était retrouvé trempé au passage. Je me séchais rapidement, enfilant mon jeans qui était plus proche du legging noir et un t-shirt blanc dont certaines parties étaient transparente. J’attachais mes cheveux en une longue tresse blonde sans prendre la peine de les sécher et je terminais ma tenue par une paire de baskets et une casquette noire qu’avait oubliée mon demi-frère la dernière fois qu’il était passé me rendre visite au dortoir. Je quittais le bâtiment, mon sac sur le dos. J’avais pris de quoi manger et de quoi boire, on ne savait jamais combien de temps on resterait là-bas. Je m’étais mis en route à pied, n’ayant pas l’argent pour me payer une moto et encore moins une voiture. Enfait, si. Mes parents adoptifs avaient largement les moyens, mais je me bornais à ne pas accepter cette argent si facilement gagner, préférant me débrouiller par moi-même, comme je l’avais toujours fais. Bien que je leur étais reconnaissant pour l’amour qu’elles me portaient.
Connaissant le chemin, il ne me fallut pas longtemps pour parvenir à destination. Le wonzungi n’avait pas l’air d’être encore arrivé. J’attrapais mes mains et ouvris la porte par laquelle je me faufilais sans l’ouvrir complément. A l’intérieur, on pouvait apercevoir l’endroit où se trouvaient les instruments et où nous répétions. Dans un autre coin, une petite cuisine avec frigo et micro-onde était aménagé, avec un petit salon. Juste de quoi pour trainer et passer des soirées de détente avec la bande. Tout était resté identiquement à la même place là où nous l’avions laissé la dernière fois. Un sourire étira mes lèvres et je me mis à chantonner alors que je rangeais les boisons dans le frigo et que je sortais les chips et autre crasse sans lesquels une soirée ne serait pas réussi. Il n’y avait plus qu’à attendre l’invité principal.
Fin d’après-midi, j’avais la folle envie de jouer de la musique, et l’idée farfelue d’appeler InHa me traversait l’esprit. Apres tout, nous n’étions pas un jour où notre groupe répétait. Le hangar de répète était vide à l’heure qu’il était, je doutais que mon leader y serait pour me dire quoi que ce soit ni pour me réprimander d’avoir invité un membre du groupe adverse dans notre antre. Mais avant toute chose, une bonne douche s’imposait. Je repassais au dortoir, et alors que je fouillais dans mon armoire après des vêtements propres, j’envoyais un message au jeune homme pour qu’il me rejoindre à l’adresse que je lui indiquais. Je sautais ensuite dans la douche, faisant couler l’eau sur mon corps. Rapide. Juste de quoi enlever la sueur de ma peau, pas vraiment besoin de savon. Je n’avais pas pris la peine d’attacher mes cheveux, et une partie s’était retrouvé trempé au passage. Je me séchais rapidement, enfilant mon jeans qui était plus proche du legging noir et un t-shirt blanc dont certaines parties étaient transparente. J’attachais mes cheveux en une longue tresse blonde sans prendre la peine de les sécher et je terminais ma tenue par une paire de baskets et une casquette noire qu’avait oubliée mon demi-frère la dernière fois qu’il était passé me rendre visite au dortoir. Je quittais le bâtiment, mon sac sur le dos. J’avais pris de quoi manger et de quoi boire, on ne savait jamais combien de temps on resterait là-bas. Je m’étais mis en route à pied, n’ayant pas l’argent pour me payer une moto et encore moins une voiture. Enfait, si. Mes parents adoptifs avaient largement les moyens, mais je me bornais à ne pas accepter cette argent si facilement gagner, préférant me débrouiller par moi-même, comme je l’avais toujours fais. Bien que je leur étais reconnaissant pour l’amour qu’elles me portaient.
Connaissant le chemin, il ne me fallut pas longtemps pour parvenir à destination. Le wonzungi n’avait pas l’air d’être encore arrivé. J’attrapais mes mains et ouvris la porte par laquelle je me faufilais sans l’ouvrir complément. A l’intérieur, on pouvait apercevoir l’endroit où se trouvaient les instruments et où nous répétions. Dans un autre coin, une petite cuisine avec frigo et micro-onde était aménagé, avec un petit salon. Juste de quoi pour trainer et passer des soirées de détente avec la bande. Tout était resté identiquement à la même place là où nous l’avions laissé la dernière fois. Un sourire étira mes lèvres et je me mis à chantonner alors que je rangeais les boisons dans le frigo et que je sortais les chips et autre crasse sans lesquels une soirée ne serait pas réussi. Il n’y avait plus qu’à attendre l’invité principal.
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Re: + 18 - Une bouffée d'air frais - In Ha | Sam 16 Jan - 17:29 Citer EditerSupprimer
Une bouffée d'air frais
Dambi & In Ha
TENUE & MUSIC | « Combien coûte cette guitare ? » me demandait une jeune femme, ses yeux papillonnant dans ma direction, alors que je regardais également les modèles accrochés au mur. Me prenait-elle pour un vendeur ? Bon, il était vrai que je venais quasiment toutes les semaines dans ce magasin, qui était officiellement mon magasin de musique préféré depuis plusieurs années. Même que le propriétaire m'avait adopté, me permettant de rester aussi longtemps que je voulais et même d'essayer en avant première toutes les dernières petites nouveautés qu'il recevait. Si ce n'était pas le rêve et un privilège ça hein ? Autant rendre service, je m'y connaissais un minimum. Mon sourire s'étirait en admirant le modèle qu'elle avait choisi. « Hmm.. A vrai dire, c'est une basse. » Le rouge lui montait aux joues, alors que je lui affirmais que ce n'était pas grave, en la dirigeant moi-même vers le rayon adéquate. Je lui conseillais de compter le nombre de cordes, et de tester le son des deux instruments, comme cela elle les discernerait avec aisance. Elle cherchait une guitare pour un band leader comme elle qualifiait, un peu comme moi en fait, lui avais-je répondu. Non, ce n'était pas forcément la guitare la plus chère qu'il fallait acheter, il fallait toutes les essayer, pour trouver celle avec laquelle on était le plus à l'aise, donc qu'il valait mieux que son ami vienne avec elle. Surtout qu'elle n'en jouait pas, ce qui était du coup un peu difficile. Elle m'assurait qu'elle ferait ça, et j'en profitais pour lui jouer un peu de basse et de guitare pour lui apprendre à l'oreille à s'en souvenir, et cela semblait lui plaire, sous les yeux amusés du propriétaire à la caisse au loin. Après avoir salué poliment la jeune femme qui quittait le magasin, l'homme s'adressait à moi. « Yah. Tu cherches pas du travail ? Si je t'engageais, plus de femmes viendraient ici tu sais. Ça me changerait un peu ! Bon, tu les mets tes affiches au fait ? Tu vas encore oublier sinon. » Je lâchais une brève exclamation, en effet ça m'était sorti littéralement de la tête. Je m'attelais à accrocher des flyers des Voodoo Childs dans le magasin, promouvant nos prochains concerts en ville. « Tu viendras hein, patron ? Tu sais que c'est toujours gratuit pour toi ! » lui lançais-je. Il nous faisait toujours une bonne pub, et puis je savais que la clientèle était importante dans son magasin, et qu'il parlait aisément de nous. Il était un peu comme un de nos sponsors, sur qui on pouvait compter. Comme à mon habitude, en repartant de là, une tonne de CD se retrouvait dans mon sac. Du rock pour la plupart, mais aussi un peu de blues, et du jazz, pour lequel pour ce dernier, je m’intéressais de plus en plus. Je m'instruisais seul dans l'appartement de mon frère, où je planquais toute ma collection.
Je me dirigeais justement vers l'appartement, pour y déposer le tout, car par la suite, j'avais rendez-vous avec Dambi. Rendez-vous je ne sais où car elle m'avait laissée qu'une simple adresse qui était inconnue au bataillon. Point inquiet, je déposais les CD sur ma grande bibliothèque rangée parfaitement par ordre alphabétique, avant d'aller me préparer un rapide repas, car je sentais que j'allais être en retard. J'avais déjà pris une douche ce matin, alors je changeais juste mes vêtements, enfilant un tee-shirt simple noir avec un logo des Rolling Stones, un jean noir déchiré, une paire de creepers, mon blouson en cuir fétiche et on était prêt ! Je laissais mon audi au parking, prendre le métro ne me dérangeait pas, ça me changeait même un peu les idées. Mon casque sur les oreilles, je mimais les paroles d'une chanson d'ACDC, ma guitare acoustique sur le dos, alors que j'arrivais au bon arrêt. Alors, où m'avait-elle dit d'aller déjà ? Je regardais l'adresse qu'elle m'avait envoyé par sms, alors que je marchais au rythme de la musique dans une cadence rapide et particulièrement entraînante. Mes pas me portèrent jusqu'à un hangar, assez éloigné de tout autre habituation dans le coin, ce qui me fît hausser un sourcil. Nom de dieu, elle cherche à m'envoyer dans un endroit isolé pour me kidnapper ou me tuer ou quoi ? Je lui envoyais en souriant la description de ce que je voyais, et apparemment, il suffisait que je rentre dans la bâtiment juste en face de moi. Et c'était ce que je fis, ouvrant en grand la porte du hangar qui grinçait indiscrètement à mon arrivée. La première chose qui attirait mon attention était les instruments dans la grande salle, puis Dambi un peu plus loin. « Wooaw, serais-je dans l'antre de votre musique ? » m'écriais-je comme pour m'annoncer. Je m'avançais dans sa direction, tournoyant autour de moi pour admirer les lieux, avant de venir saluer la musicienne, un baiser sur sa joue. « Salut toi ! Alors, c'était ça ta surprise ? J'ai cru que tu voulais te débarrasser de moi, dans ce lieu isolé ! » m'exclamais-je, d'un large sourire avenant, avant de déposer la guitare sur un des canapés, retirant mon cuir d'un même mouvement.
Je me dirigeais justement vers l'appartement, pour y déposer le tout, car par la suite, j'avais rendez-vous avec Dambi. Rendez-vous je ne sais où car elle m'avait laissée qu'une simple adresse qui était inconnue au bataillon. Point inquiet, je déposais les CD sur ma grande bibliothèque rangée parfaitement par ordre alphabétique, avant d'aller me préparer un rapide repas, car je sentais que j'allais être en retard. J'avais déjà pris une douche ce matin, alors je changeais juste mes vêtements, enfilant un tee-shirt simple noir avec un logo des Rolling Stones, un jean noir déchiré, une paire de creepers, mon blouson en cuir fétiche et on était prêt ! Je laissais mon audi au parking, prendre le métro ne me dérangeait pas, ça me changeait même un peu les idées. Mon casque sur les oreilles, je mimais les paroles d'une chanson d'ACDC, ma guitare acoustique sur le dos, alors que j'arrivais au bon arrêt. Alors, où m'avait-elle dit d'aller déjà ? Je regardais l'adresse qu'elle m'avait envoyé par sms, alors que je marchais au rythme de la musique dans une cadence rapide et particulièrement entraînante. Mes pas me portèrent jusqu'à un hangar, assez éloigné de tout autre habituation dans le coin, ce qui me fît hausser un sourcil. Nom de dieu, elle cherche à m'envoyer dans un endroit isolé pour me kidnapper ou me tuer ou quoi ? Je lui envoyais en souriant la description de ce que je voyais, et apparemment, il suffisait que je rentre dans la bâtiment juste en face de moi. Et c'était ce que je fis, ouvrant en grand la porte du hangar qui grinçait indiscrètement à mon arrivée. La première chose qui attirait mon attention était les instruments dans la grande salle, puis Dambi un peu plus loin. « Wooaw, serais-je dans l'antre de votre musique ? » m'écriais-je comme pour m'annoncer. Je m'avançais dans sa direction, tournoyant autour de moi pour admirer les lieux, avant de venir saluer la musicienne, un baiser sur sa joue. « Salut toi ! Alors, c'était ça ta surprise ? J'ai cru que tu voulais te débarrasser de moi, dans ce lieu isolé ! » m'exclamais-je, d'un large sourire avenant, avant de déposer la guitare sur un des canapés, retirant mon cuir d'un même mouvement.
FICHE ET CODES PAR BROADSWORD.
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Re: + 18 - Une bouffée d'air frais - In Ha | Dim 17 Jan - 16:18 Citer EditerSupprimer
Une bouffée d'air frais.
In Ha & Dambi
Local de répétition
TENUE +
Refermant le frigo, j’espérais qu’In Ha trouverait facilement notre planque pour répéter qui, avouons-le, était pas facile à trouver et pouvait ne pas inspirer confiance aux premiers abords. Mais une fois qu’on passait outre les apparences, ce lieu poussiéreux se transformait vite en petit cocon bien douillet. Sans doute que la pensée de le séquestrer lui passerait par l’esprit, et cela me fit sourire. Ca ne me dérangerait pas trop de rester enfermer avec lui. Nous pourrions jouer de la musique jusqu’au bord de la fatigue, essayer de nouveaux morceaux, jouer aux jeux vidéo, se faire un marathon de films autant bons que pouraves, discuter jusqu’au bout de la nuit de tout et de rien, se câliner à n’en plus finir… oui oui, il y avait de quoi faire rien qu’avec nous deux. On ne risquait pas de s’ennuyer, quoi que l’on décide de faire. Alors si l’envie me venait de le kidnapper, je ne me gênerais pas pour le faire, mais je ferais tout pour que son séjour ici, se passe le mieux qu’il soit. Et j’étais certaine qu’il me faisait assez confiance pour venir sans poser de question. Juste pour combler ma seule volonté.
J’installais les récipients emplis de chips et d’autres apéritifs sur la table basse. J’admirais ma préparation fière de moi, me disant qu’un jour, je devrais faire gouter mes vraies talents de cuisinières à mon musicien préféré. Estimant avoir droit à une petite récompense, je sortis mon paquet de cigarettes de mon sac, m’allumant une clope à l’aide de mon briquet. Je soupirais d’aise après avoir aspiré une bouffée de nicotine, la laissant s’échapper par mes lèvres entrouvertes. « Ouuuh ca fait du bien ! » Ca avait le don de m’apaiser, de me soulager. Je n’avais pas terminé que j’entendis s’exclamer une voix familière dans l’espace de musique. Je souris instantanément, sans même prendre la peine de me retourner. Je déposais la cigarette dans le cendrier sur le bar et me dirigeais ensuite vers mon ami. Je ris en le voyant s’émerveiller, et lui laissais le temps de déposer ses affaires avant de lui sauter au cou, prenant mon élan pour pouvoir accrocher mes jambes autour de ses hanches « Exact ! Je savais que t’aimerais ! » Dans une telle position, je ressemblais à un koala perché sur son arbre. Je déposais un baiser sur ses deux joues avant de sourire de plus bel. C’était si facile de sourire à ses côtés. Je fis mine de réfléchir quand il me faisait part de sa pensée. C’était exactement l’idée qui m’était passé par l’esprit un peu avant son arrivée. « Jamais je ne voudrais me débarrasser de toi…. » Répliquais-je une moue faussement boudeuse sur les lèvres. « Par contre, te garder pour moi le temps d’une journée, ca, c’est fort possible ! » Mon sourire radieux revint pour ponctuer ma phrase alors que je passais une main dans ses cheveux. « Voulez-vous que je vous fasse une visite guidée express cher monsieur ? » Je jouais les hôtesses de guidance comme dans les bus, me prenant au jeu. J’optais pour une voix assez pompeuse comme le stéréotype des riches héritières. Doucement, je tournais sa tête vers les instruments. « Si vous voulez bien vous avancez, par ici se trouve la salle de répétition avec divers instruments. C’est ici que The Red Moon répéte et joue sa musique. » Je tournais ensuite sa tête vers la cuisine. « Ici, c’est une modeste petite cuisine où je concocte la plupart des repas pour le groupe et surtout où sont entreposées les bières. » Je replaçais sa tête vers le centre de la pièce. « Et là-bas, dans le fond, c’est où se trouve l’apéritif qui t’es spécialement dédiée. » J’éclatais de rire avant de m’accrocher un peu plus à lui, passant une main dans sa nuque que je caressais doucement du pouce. Reprenant une voix normale, je le regardais plus sérieusement. « Je suis contente que tu sois venue. »
Refermant le frigo, j’espérais qu’In Ha trouverait facilement notre planque pour répéter qui, avouons-le, était pas facile à trouver et pouvait ne pas inspirer confiance aux premiers abords. Mais une fois qu’on passait outre les apparences, ce lieu poussiéreux se transformait vite en petit cocon bien douillet. Sans doute que la pensée de le séquestrer lui passerait par l’esprit, et cela me fit sourire. Ca ne me dérangerait pas trop de rester enfermer avec lui. Nous pourrions jouer de la musique jusqu’au bord de la fatigue, essayer de nouveaux morceaux, jouer aux jeux vidéo, se faire un marathon de films autant bons que pouraves, discuter jusqu’au bout de la nuit de tout et de rien, se câliner à n’en plus finir… oui oui, il y avait de quoi faire rien qu’avec nous deux. On ne risquait pas de s’ennuyer, quoi que l’on décide de faire. Alors si l’envie me venait de le kidnapper, je ne me gênerais pas pour le faire, mais je ferais tout pour que son séjour ici, se passe le mieux qu’il soit. Et j’étais certaine qu’il me faisait assez confiance pour venir sans poser de question. Juste pour combler ma seule volonté.
J’installais les récipients emplis de chips et d’autres apéritifs sur la table basse. J’admirais ma préparation fière de moi, me disant qu’un jour, je devrais faire gouter mes vraies talents de cuisinières à mon musicien préféré. Estimant avoir droit à une petite récompense, je sortis mon paquet de cigarettes de mon sac, m’allumant une clope à l’aide de mon briquet. Je soupirais d’aise après avoir aspiré une bouffée de nicotine, la laissant s’échapper par mes lèvres entrouvertes. « Ouuuh ca fait du bien ! » Ca avait le don de m’apaiser, de me soulager. Je n’avais pas terminé que j’entendis s’exclamer une voix familière dans l’espace de musique. Je souris instantanément, sans même prendre la peine de me retourner. Je déposais la cigarette dans le cendrier sur le bar et me dirigeais ensuite vers mon ami. Je ris en le voyant s’émerveiller, et lui laissais le temps de déposer ses affaires avant de lui sauter au cou, prenant mon élan pour pouvoir accrocher mes jambes autour de ses hanches « Exact ! Je savais que t’aimerais ! » Dans une telle position, je ressemblais à un koala perché sur son arbre. Je déposais un baiser sur ses deux joues avant de sourire de plus bel. C’était si facile de sourire à ses côtés. Je fis mine de réfléchir quand il me faisait part de sa pensée. C’était exactement l’idée qui m’était passé par l’esprit un peu avant son arrivée. « Jamais je ne voudrais me débarrasser de toi…. » Répliquais-je une moue faussement boudeuse sur les lèvres. « Par contre, te garder pour moi le temps d’une journée, ca, c’est fort possible ! » Mon sourire radieux revint pour ponctuer ma phrase alors que je passais une main dans ses cheveux. « Voulez-vous que je vous fasse une visite guidée express cher monsieur ? » Je jouais les hôtesses de guidance comme dans les bus, me prenant au jeu. J’optais pour une voix assez pompeuse comme le stéréotype des riches héritières. Doucement, je tournais sa tête vers les instruments. « Si vous voulez bien vous avancez, par ici se trouve la salle de répétition avec divers instruments. C’est ici que The Red Moon répéte et joue sa musique. » Je tournais ensuite sa tête vers la cuisine. « Ici, c’est une modeste petite cuisine où je concocte la plupart des repas pour le groupe et surtout où sont entreposées les bières. » Je replaçais sa tête vers le centre de la pièce. « Et là-bas, dans le fond, c’est où se trouve l’apéritif qui t’es spécialement dédiée. » J’éclatais de rire avant de m’accrocher un peu plus à lui, passant une main dans sa nuque que je caressais doucement du pouce. Reprenant une voix normale, je le regardais plus sérieusement. « Je suis contente que tu sois venue. »
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Re: + 18 - Une bouffée d'air frais - In Ha | Dim 17 Jan - 18:07 Citer EditerSupprimer
Une bouffée d'air frais
Dambi & In Ha
TENUE & MUSIC | Les lieux dans lesquels je venais de rentrer étaient assez grands, le hangar était plutôt une bonne idée pour un studio de musique ! Bien qu'un peu éloigné du centre-ville, il avait ses avantages, notamment d'avoir différents coins et recoins dans un même lieu, et d'avoir chacun son espace. Il était clair qu'ils pouvaient inviter pas mal de monde si ils souhaitaient partager leur musique avec d'autres personnes. J'aimais bien au premier coup d'oeil, j'avais plutôt une bonne impression, si bien que je tournoyais sur moi-même pour en admirer un peu plus, avant de me débarrasser de mes affaires, et d'embrasser Dambi pour la saluer. Mais la miss avait une toute autre manière de me dire bonjour ! Prenant à peine son élan, elle se lançait littéralement dans mes bras, crochetant ses jambes autour de moi. « Yah ! » lâchais-je, surpris, avant de lâcher un petit rire, sentant ses lèvres se poser à leur tour sur mes joues. Bien entendu que j'aimais, quelle question ! « Jamais je ne voudrais me débarrasser de toi…. » Je levais le menton en l'air, imitant sa moue boudeuse. « T'as interêt. J'peux toujours servir tu sais, c'est toujours bon d'avoir un In Ha sous la main ! » lui assurais-je, amusé. « Faites, faites donc madame, je peux vous accorder une journée, mais pas plus. Je suis un homme très pris, veuillez me pardonner. » rajoutais-je, en partageant son sourire, alors qu'elle me proposait de me faire visiter les lieux. Je sentais sa main passer dans mes cheveux, geste qui ne me gênait pas. Certains avaient tendance à ne pas aimer se faire un peu trop toucher, surtout la tête, c'était une drôle de chose ça. Ma sœur n'aimait pas qu'on touche ses cheveux, grognant dès que je le faisais exprès. Ahh j'vous jure. Le geste de Dambi était plutôt doux, je l'aimais bien, on se sentait bien avec elle, donc passer du temps avec elle était plus qu'agréable avec le temps. Jax surveillait son groupe un peu comme je surveillais le mien, avec attention et un regard de lynx. Je ne savais pas si il verrait d'un bon oeil que je traîne d'un peu trop près avec elle. Même si on ne jouait pas vraiment la même musique, The Red Moon étant plus branché punk rock, et les Voodoo Childs avec un côté plus hard rock assez lourd, il y avait toujours eu une petite compétition entre nous, du moins entre les deux leaders. The Red Moon était un nouveau groupe, je ne les connaissais pas encore assez sur leurs musiques, et il me tardait d'en entendre davantage. J'étais curieux, avide de nourrir mes oreilles wesh. Commençons donc par les lieux où ils répétaient. « Avec plaisir, très chère. » lui avais-je répondu, sur le même ton snob que, malheureusement, bon nombre d'idiots nés avec une cuillère en or dans la bouche, et qui ne vivaient confortablement que grâce aux revenus de leurs parents, employaient. Mais, il fallait dire que j'en faisais parti, mais je gérais assez bien mon indépendance donc il y avait des exceptions à la règle ? Tout dépend de l'éducation, comme dirait mon père.
La jeune femme me tournait gentiment la tête pour me montrer les instruments, c'était donc là qu'ils répétaient. Mon regard les caressait en silence, toujours excité à la vue d'une potentielle scène, avant qu'elle ne me dirige vers la cuisine. « Et ouais, faut bien remplir le ventre de ces bosseurs hein ! » C'est sûr qu'après avoir répété plusieurs heures, on est vite affamé, croyez-moi ! C'était pire que le sport parfois, et ma voix s'en souvenait. Et la dernière chose à voir fût le petit salon, où l'apéritif qu'elle parlait était soigneusement disposé sur une table basse. « ça tombait bien, je me disais que j'aurais bien voulu goûter tes petits plats qui leur redonnent temps de force... Tu n'aurais pas dû te donner autant de mal pour moi ! » murmurais-je, en levant mes yeux vers elle, ses mèches blondes retombant près de mon visage, sa main glissant dans ma nuque. « Je suis contente que tu sois venu. » m'avouait-elle, tout d'un coup, d'un air plus sérieux. Elle est mignonne. Mes lèvres s'étiraient. « Moi aussi. » Ma voix s'était faite plus grave, alors que brusquement, mes mains sous ses fesses la soulevaient contre moi d'un petit bond. « Moi aussi, je suis content de te voir ! » lui lançais-je, en tournant sur moi-même, la tenant fermement contre moi. Je continuais mon manège, avant de me rapprocher du canapé, pour la faire basculer en arrière dessus, m'entraînant sans le vouloir avec elle, ses jambes entourant toujours mes hanches. Je me rattrapais, mes mains de chaque côté d'elle, continuant à rire doucement. « Yah, mon petit koala blond, tu me tiens chaud à me coller comme ça. C'est agréable, après je vais avoir envie de te voler à Jax ! », lui susurrais-je, d'un air charmeur, avant de finir par me redresser un peu pour m'asseoir sur le canapé. « Mais mon Haneul est aussi un as à la batterie, et un vrai nounours, alors je ne m'en plains pas. » C'était vrai qu'on s'entendait tous plutôt bien, je n'avais rien à redire sur mon groupe. J'attrapais des chips sur la table basse, en tendant une devant la bouche de Dambi. « T'as bien bossé aujourd'hui ? Tu m'as fait venir ici pour quelque chose de spécial, au fait ? Ou c'était juste pour le plaisir de me voir ? » lui demandais-je, curieux. C'était peut-être pour me faire découvrir leur lieu de repet', ou juste pour être dans un endroit tranquille, pour se détendre tranquillement, ensemble, comme on avait l'habitude de faire.
La jeune femme me tournait gentiment la tête pour me montrer les instruments, c'était donc là qu'ils répétaient. Mon regard les caressait en silence, toujours excité à la vue d'une potentielle scène, avant qu'elle ne me dirige vers la cuisine. « Et ouais, faut bien remplir le ventre de ces bosseurs hein ! » C'est sûr qu'après avoir répété plusieurs heures, on est vite affamé, croyez-moi ! C'était pire que le sport parfois, et ma voix s'en souvenait. Et la dernière chose à voir fût le petit salon, où l'apéritif qu'elle parlait était soigneusement disposé sur une table basse. « ça tombait bien, je me disais que j'aurais bien voulu goûter tes petits plats qui leur redonnent temps de force... Tu n'aurais pas dû te donner autant de mal pour moi ! » murmurais-je, en levant mes yeux vers elle, ses mèches blondes retombant près de mon visage, sa main glissant dans ma nuque. « Je suis contente que tu sois venu. » m'avouait-elle, tout d'un coup, d'un air plus sérieux. Elle est mignonne. Mes lèvres s'étiraient. « Moi aussi. » Ma voix s'était faite plus grave, alors que brusquement, mes mains sous ses fesses la soulevaient contre moi d'un petit bond. « Moi aussi, je suis content de te voir ! » lui lançais-je, en tournant sur moi-même, la tenant fermement contre moi. Je continuais mon manège, avant de me rapprocher du canapé, pour la faire basculer en arrière dessus, m'entraînant sans le vouloir avec elle, ses jambes entourant toujours mes hanches. Je me rattrapais, mes mains de chaque côté d'elle, continuant à rire doucement. « Yah, mon petit koala blond, tu me tiens chaud à me coller comme ça. C'est agréable, après je vais avoir envie de te voler à Jax ! », lui susurrais-je, d'un air charmeur, avant de finir par me redresser un peu pour m'asseoir sur le canapé. « Mais mon Haneul est aussi un as à la batterie, et un vrai nounours, alors je ne m'en plains pas. » C'était vrai qu'on s'entendait tous plutôt bien, je n'avais rien à redire sur mon groupe. J'attrapais des chips sur la table basse, en tendant une devant la bouche de Dambi. « T'as bien bossé aujourd'hui ? Tu m'as fait venir ici pour quelque chose de spécial, au fait ? Ou c'était juste pour le plaisir de me voir ? » lui demandais-je, curieux. C'était peut-être pour me faire découvrir leur lieu de repet', ou juste pour être dans un endroit tranquille, pour se détendre tranquillement, ensemble, comme on avait l'habitude de faire.
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Re: + 18 - Une bouffée d'air frais - In Ha | Lun 18 Jan - 3:07 Citer EditerSupprimer
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Local de répétition
TENUE +
Je ris doucement alors qu’il vantait ses mérites pour que l’idée de me débarrasser de lui ne me traverse plus l’esprit. Il essayait de convaincre qui au juste ? Comme si je pouvais penser une seule seconde vouloir m’en débarrasser. InHa, c’était comme une grosse peluche grandeur nature, mais en mieux. Et moi qui adore les peluches, je ne peux décidément pas m’en séparer. « Pourquoi voudrais-je jeter ma peluche à la poubelle ? » lui demandais-je en amusée. Je fis une moue contrarié en revanche comme il fit l’homme occupé. « Monsieur est un homme occupé. Je n’aime pas ca. » Je boudais un bref instant avant de retrouver mon sourire habituel. Je ne lui faisais pas la tête bien longtemps. Il était bien trop adorable pour que je puisse lui tenir tête plus de dix secondes. Ce moment de tendresse que je partageais avec lui me paraissait des plus normales. Et puis, cette manie que j’avais de toujours tripoter les cheveux de mes proches. C’était plus fort que moi. Qui plus est, ceux d’In Ha était doux et soyeux, ce qui me donnait d’autant plus envie de toucher. J’avais bien conscience que ce simple geste ne pouvait pas plaire à tous, mais je m’en fichais bien. Si ca dérangeait, il suffisait de me le dire et je me contenterais de jouer avec les miens. Je ne comptais plus el nombre de fois où j’allais embêter Cami le soir dans sa chambre avec ma brosse à cheveux après le bain pour qu’elle me les démêle, mais surtout pour qu’elle les coiffe encore et encore. Parfois, il m’arrivait de m’endormir tellement j’aimais cela et que j’étais bien, considérant ce geste comme plus qu’agréable. C’était maintenant l’heure de la visite et je ris à nouveau en l’entendant prendre le même accent que moi. « On dirait que tu as fait cela toute ta vie ! » plaisantais-je avant d’entamer la visite guidée. Nous avions tous deux une famille riche, mais nous restions assez indépendant vis-à-vis de cela. Sans doute une des innombrables raisons pour lesquelles nous nous entendions si bien. Pour ma part, cela ne faisait que sept ans que j’étais dans ma nouvelle famille, n’ayant connu que la pauvreté auparavant. Pourtant, c’était un moment de mon passé auquel je tenais, et j’acceptais rarement l’argent que ma famille m’offrait, au grand damne de ma sœur qui voyait d’un mauvais œil le fait que je travaille comme serveuse dans un bar et un restaurant à mi-temps.
Alors que je terminais la mini visite, il me faisait part de son envie de gouter à un de mes plats. Je tournais la tête vers le frigo, instinctivement, réfléchissant. « Je crois qu’il devrait encore avoir des restes avec lesquels je pourrais préparer un petit quelque chose. Ca ne serait pas un festin de toi, mais ca serait toujours mieux que rien. » M’exclamais-je soudain joyeuse d’avoir eu cette idée. « Je fais des lasagnes si on a fait plus tard dans la soirée ! » Comme je le disais, on ne savait jamais à l’avance à quelle heure pouvait se terminer ce genre de soirée. Mais ca serait un réel plaisir de le laisser découvrir ce dont j’étais capable. En soi, faire des lasagnes n’avait rien d’exceptionnel, mais quand on réfléchissait à ce qu’il restait dans le frigo, ca devait tout un art. Puis, reprenant un instant mon sérieux pour lui avouer que j’étais contente qu’il soit la, mes lèvres s’étirèrent en même temps que les siennes. J’étais ravie rien que de l’entendre répondre positivement, avec tant d’émotion dans sa voix. Ses mains sous mes fesses alors qu’il me fit bondir contre lui, j’éclatais de rire tel une gamine sur un manège. Et le fait qu’il se mette à tourner sur lui-même n’arrangeant en rien les choses. Je lâchais mes mains de son cou et mes jambes de sa taille, les laissant se tendre sous la pression de la rotation. Je me laissais aller en arrière alors qu’il me tenait à la seule puissance de ses bras. Heureusement pour lui, je ne pesais pas bien lourd. Je couinais, malgré moi, de surprise quand je nous sentais partir en arrière, loin de me douter que le canapé se trouvait si pres de nous. Je me raccrochais aussitôt au corps d’InHa, écarquillant les yeux. Je l’entrainais à ma suite avant de sentir quelque chose de mou dans mon dos. Soulagé, je me mis à rire de nouveau. « Yah ! J’ai cru qu’on allait finir par terre. Tu m’as fait peur ! » . D’où se tenait le jeune homme, je pouvais sentir son souffle chaud sur ma peau du à sa proximité. Je rougis un instant en l’entendant si enjôleur. Je devrais avoir l’habitude depuis le temps, et pourtant, j’avais toujours autant le rouge qui me montait aux joues. Je le laissais s’assoir, me mettant alors à califourchon sur ses genoux, ne pouvant plus les enrouler autour de sa taille. Je gonflais les joues pour montre mon mécontentement, pokant ses propres joues de mes index. « Evites de faire un compliment à une fille pour parler d’une autre qui pourrait être une concurrente directe avec ses compétences, tu risques de la vexer. » En tant que musicienne Haneul était mon adversaire directe, jouant du même instrument que moi. « Je suis sûre que je joue mieux. » murmurais-je en essayant de me convaincre moi-même plus qu’autre chose. Je mordis dans la chips qu’il me présentait devant les lèvres, manquant de mordre ses doigts en prime pour me venger. Puis je fis mine de réfléchir. « Un peu des deux … J’avais envie de jouer, et puis j’avais aussi envie de te voir. » Je bossais ma tête sur son épaule alors que je finissais d’avaler la chips qu’il m’avait fait don. « Oui, il y a eu pas mal de monde au resto, j’avais envie de me défouler un peu après cela. Et toi ? Ta journée ? »
Je ris doucement alors qu’il vantait ses mérites pour que l’idée de me débarrasser de lui ne me traverse plus l’esprit. Il essayait de convaincre qui au juste ? Comme si je pouvais penser une seule seconde vouloir m’en débarrasser. InHa, c’était comme une grosse peluche grandeur nature, mais en mieux. Et moi qui adore les peluches, je ne peux décidément pas m’en séparer. « Pourquoi voudrais-je jeter ma peluche à la poubelle ? » lui demandais-je en amusée. Je fis une moue contrarié en revanche comme il fit l’homme occupé. « Monsieur est un homme occupé. Je n’aime pas ca. » Je boudais un bref instant avant de retrouver mon sourire habituel. Je ne lui faisais pas la tête bien longtemps. Il était bien trop adorable pour que je puisse lui tenir tête plus de dix secondes. Ce moment de tendresse que je partageais avec lui me paraissait des plus normales. Et puis, cette manie que j’avais de toujours tripoter les cheveux de mes proches. C’était plus fort que moi. Qui plus est, ceux d’In Ha était doux et soyeux, ce qui me donnait d’autant plus envie de toucher. J’avais bien conscience que ce simple geste ne pouvait pas plaire à tous, mais je m’en fichais bien. Si ca dérangeait, il suffisait de me le dire et je me contenterais de jouer avec les miens. Je ne comptais plus el nombre de fois où j’allais embêter Cami le soir dans sa chambre avec ma brosse à cheveux après le bain pour qu’elle me les démêle, mais surtout pour qu’elle les coiffe encore et encore. Parfois, il m’arrivait de m’endormir tellement j’aimais cela et que j’étais bien, considérant ce geste comme plus qu’agréable. C’était maintenant l’heure de la visite et je ris à nouveau en l’entendant prendre le même accent que moi. « On dirait que tu as fait cela toute ta vie ! » plaisantais-je avant d’entamer la visite guidée. Nous avions tous deux une famille riche, mais nous restions assez indépendant vis-à-vis de cela. Sans doute une des innombrables raisons pour lesquelles nous nous entendions si bien. Pour ma part, cela ne faisait que sept ans que j’étais dans ma nouvelle famille, n’ayant connu que la pauvreté auparavant. Pourtant, c’était un moment de mon passé auquel je tenais, et j’acceptais rarement l’argent que ma famille m’offrait, au grand damne de ma sœur qui voyait d’un mauvais œil le fait que je travaille comme serveuse dans un bar et un restaurant à mi-temps.
Alors que je terminais la mini visite, il me faisait part de son envie de gouter à un de mes plats. Je tournais la tête vers le frigo, instinctivement, réfléchissant. « Je crois qu’il devrait encore avoir des restes avec lesquels je pourrais préparer un petit quelque chose. Ca ne serait pas un festin de toi, mais ca serait toujours mieux que rien. » M’exclamais-je soudain joyeuse d’avoir eu cette idée. « Je fais des lasagnes si on a fait plus tard dans la soirée ! » Comme je le disais, on ne savait jamais à l’avance à quelle heure pouvait se terminer ce genre de soirée. Mais ca serait un réel plaisir de le laisser découvrir ce dont j’étais capable. En soi, faire des lasagnes n’avait rien d’exceptionnel, mais quand on réfléchissait à ce qu’il restait dans le frigo, ca devait tout un art. Puis, reprenant un instant mon sérieux pour lui avouer que j’étais contente qu’il soit la, mes lèvres s’étirèrent en même temps que les siennes. J’étais ravie rien que de l’entendre répondre positivement, avec tant d’émotion dans sa voix. Ses mains sous mes fesses alors qu’il me fit bondir contre lui, j’éclatais de rire tel une gamine sur un manège. Et le fait qu’il se mette à tourner sur lui-même n’arrangeant en rien les choses. Je lâchais mes mains de son cou et mes jambes de sa taille, les laissant se tendre sous la pression de la rotation. Je me laissais aller en arrière alors qu’il me tenait à la seule puissance de ses bras. Heureusement pour lui, je ne pesais pas bien lourd. Je couinais, malgré moi, de surprise quand je nous sentais partir en arrière, loin de me douter que le canapé se trouvait si pres de nous. Je me raccrochais aussitôt au corps d’InHa, écarquillant les yeux. Je l’entrainais à ma suite avant de sentir quelque chose de mou dans mon dos. Soulagé, je me mis à rire de nouveau. « Yah ! J’ai cru qu’on allait finir par terre. Tu m’as fait peur ! » . D’où se tenait le jeune homme, je pouvais sentir son souffle chaud sur ma peau du à sa proximité. Je rougis un instant en l’entendant si enjôleur. Je devrais avoir l’habitude depuis le temps, et pourtant, j’avais toujours autant le rouge qui me montait aux joues. Je le laissais s’assoir, me mettant alors à califourchon sur ses genoux, ne pouvant plus les enrouler autour de sa taille. Je gonflais les joues pour montre mon mécontentement, pokant ses propres joues de mes index. « Evites de faire un compliment à une fille pour parler d’une autre qui pourrait être une concurrente directe avec ses compétences, tu risques de la vexer. » En tant que musicienne Haneul était mon adversaire directe, jouant du même instrument que moi. « Je suis sûre que je joue mieux. » murmurais-je en essayant de me convaincre moi-même plus qu’autre chose. Je mordis dans la chips qu’il me présentait devant les lèvres, manquant de mordre ses doigts en prime pour me venger. Puis je fis mine de réfléchir. « Un peu des deux … J’avais envie de jouer, et puis j’avais aussi envie de te voir. » Je bossais ma tête sur son épaule alors que je finissais d’avaler la chips qu’il m’avait fait don. « Oui, il y a eu pas mal de monde au resto, j’avais envie de me défouler un peu après cela. Et toi ? Ta journée ? »
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Re: + 18 - Une bouffée d'air frais - In Ha | Mar 19 Jan - 23:10 Citer EditerSupprimer
Une bouffée d'air frais
Dambi & In Ha
TENUE & MUSIC | Une peluche, moi ? La comparaison pouvait être vrai, en effet. Câlin, et un peu trop collant, j'avais tendance à distribuer les gestes d'affection à tout ceux qui m'entouraient, mes proches bien entendu, sans pour autant ne pas les lâcher de la journée. Des petites attentions, des petits gestes, qui variaient selon la personne. C'était une de mes habitudes, être proche, un peu trop proche des autres comme pour m'assurer qu'ils allaient bien, que je n'avais rien manqué. Leur montrer que j'étais là, qu'ils pouvaient compter pour moi, ou que je cherchais simplement moi-même une sorte de réconfort dans les gestes de tendresse partagés. Les femmes avec lesquelles j'étais sorti et celles avec lesquelles j'allais sortir, n'aimaient pas toutes ce comportement. Avec elles oui, biensûr, mais avec les autres, c'était tout autre ! Ne pas confondre geste d'affection, et geste d'attirance, voir de désir. Là était toute la splendide différence, n'est-ce pas ? Là où la douce fidélité s'amusait à nous dicter sa loi. Je me laissais faire sous les bons soins de Dambi, sans broncher, à en ronronner presque si je le pouvais. Oh oui j'étais occupé, mais je ne m'en plaignais pas, je l'avais presque voulu. Aider mon père dans son centre commercial et m'investir un peu plus dans le service de communication et marketing, m'atteler aux études, gérer le groupe et les concerts, mon rôle de radio DJ dans une émission locale et en plus, comble du comble, président des wonsungi. Lourde année, pleine de rebondissements, mais j'arrivais à jongler avec tout, avec le talent d'un véritable artiste ! Le jour où je m’effondrerais, vous n'en saurez rien.
L'entendre parler de nourriture fait maison me donnait littéralement l'eau à la bouche, une étincelle s'était même sans aucun doute allumée dans mes yeux à ce moment-là ! « Hannn.. des lasagnes, c'est un des plats que je préfère... » lui avais-je répondu, avec une voix d'affamé qui imaginait déjà le goût en question. « ça sera parrrrfait ! » Oh il ne m'en fallait pas davantage, elle pouvait s'en assurer. Surtout fait maison, il n'y a pas de quoi chipoter, j'adorais. Après la petite visite des lieux, j'avais fait tourner la jeune femme dans les airs, avant de la basculer sur le canapé, tombant un peu malgré moi à la renverse. Bein ouais, ça m'avait donné le tournis tout ça ! Le geste avait semblé surprendre la blonde qui lâchait une brève exclamation, s'ajoutant à mon rire. Attentif à la couleur de son visage, que je m'amusais à rendre un peu plus rougi, je me redressais, m'asseyant tranquillement sur le canapé, alors qu'elle repliait ses jambes, s'installant cette fois-ci à califourchon sur mes genoux. J'esquissais un sourire à sa remarque. « Je ne cherchais pas à te vexer, ma belle. Je valorise toujours les talents de mon groupe, et tu noteras le "aussi" que j'ai mentionné dans ma phrase, donc toi aussi tu es un as. » lui affirmais-je, passant doucement la main sur sa joue après lui avoir tendu une chips, pour effacer son air boudeur. « Un peu des deux … J’avais envie de jouer, et puis j’avais aussi envie de te voir. » C'était un peu mon cas aussi. En général, quand on se voyait, cela dérivait souvent sur la musique, quoique l'on fasse. On parlait de tout et de rien, cela restait simple et agréable. Presque apaisant. Oui c'était ça, je la trouvais apaisante. J'aimais cette sensation, alors que je calais l'une de ses mèches de cheveux derrière son oreille. Elle en profitait pour se caler contre mon épaule, me parlant de sa journée, alors que je m'enfonçais totalement dans le dossier du canapé, la musicienne couchait un peu plus sur moi. « Rien de mieux que ça, pour se défouler que de voir ses amis. Tu devrais même déjà te mettre derrière la batterie pour extérioriser toute la tension de ta journée. Je fais ça aussi quand une journée m'a stressé. Je chante, ou je joue de la guitare, j'écris, et hop, ça finit par aller mieux. On se sent plus léger non ? » lui affirmais-je. Pour moi, c'était le moyen le plus rapide pour aller mieux, la musique guérissait maintes et maintes blessures, aussi profondes soient-elles. Bon, certaines personnes aidaient beaucoup biensûr. « J'ai fini tôt les cours aujourd'hui. J'ai fait un tour dans un magasin de musique que j'adore, j'ai joué les faux vendeurs car tout le monde pense que je le suis, vu le nombre de fois où j'y reste planté là-bas haha. Et je suis encore reparti avec des albums, accro. » rajoutais-je, avec un petit rire léger, non loin de ses cheveux. Ma seconde main était posée négligemment sur sa taille, remontant lentement pour la chatouiller. « Alooors, que veux-tu faire ? On se joue un truc pour te détendre un peu ou alors, je t'aide en avance avec tes lasagnes. Je serais ton sous-chef ! Un sous-chef maladroit, mais un sous-chef quand même ! » Bon, j'étais pas du genre à confondre le sucre et le sel maaais bon. J'étais curieux de ses petits plats. Et puis, j'aimais aussi la voir jouer, et je n'étais pas non plus contre toucher ma gratte, encore soigneusement rangée dans son étui. « Je te suuuis. C'est toi qui m'a demandé de venir, alors on fait ce que tu veux ! » lui lançais-je avec enthousiaste, mon sourire s'étirant sur mes joues encore un peu trop creusées par cette année difficile, particulièrement ce dernier mois avec les soucis de santé de Ji Hoon. Et si elle ne se décidait, j'allais faire mon flemmard, et rester avachi sur ce canapé, en la gardant comme doudou avec moi !
L'entendre parler de nourriture fait maison me donnait littéralement l'eau à la bouche, une étincelle s'était même sans aucun doute allumée dans mes yeux à ce moment-là ! « Hannn.. des lasagnes, c'est un des plats que je préfère... » lui avais-je répondu, avec une voix d'affamé qui imaginait déjà le goût en question. « ça sera parrrrfait ! » Oh il ne m'en fallait pas davantage, elle pouvait s'en assurer. Surtout fait maison, il n'y a pas de quoi chipoter, j'adorais. Après la petite visite des lieux, j'avais fait tourner la jeune femme dans les airs, avant de la basculer sur le canapé, tombant un peu malgré moi à la renverse. Bein ouais, ça m'avait donné le tournis tout ça ! Le geste avait semblé surprendre la blonde qui lâchait une brève exclamation, s'ajoutant à mon rire. Attentif à la couleur de son visage, que je m'amusais à rendre un peu plus rougi, je me redressais, m'asseyant tranquillement sur le canapé, alors qu'elle repliait ses jambes, s'installant cette fois-ci à califourchon sur mes genoux. J'esquissais un sourire à sa remarque. « Je ne cherchais pas à te vexer, ma belle. Je valorise toujours les talents de mon groupe, et tu noteras le "aussi" que j'ai mentionné dans ma phrase, donc toi aussi tu es un as. » lui affirmais-je, passant doucement la main sur sa joue après lui avoir tendu une chips, pour effacer son air boudeur. « Un peu des deux … J’avais envie de jouer, et puis j’avais aussi envie de te voir. » C'était un peu mon cas aussi. En général, quand on se voyait, cela dérivait souvent sur la musique, quoique l'on fasse. On parlait de tout et de rien, cela restait simple et agréable. Presque apaisant. Oui c'était ça, je la trouvais apaisante. J'aimais cette sensation, alors que je calais l'une de ses mèches de cheveux derrière son oreille. Elle en profitait pour se caler contre mon épaule, me parlant de sa journée, alors que je m'enfonçais totalement dans le dossier du canapé, la musicienne couchait un peu plus sur moi. « Rien de mieux que ça, pour se défouler que de voir ses amis. Tu devrais même déjà te mettre derrière la batterie pour extérioriser toute la tension de ta journée. Je fais ça aussi quand une journée m'a stressé. Je chante, ou je joue de la guitare, j'écris, et hop, ça finit par aller mieux. On se sent plus léger non ? » lui affirmais-je. Pour moi, c'était le moyen le plus rapide pour aller mieux, la musique guérissait maintes et maintes blessures, aussi profondes soient-elles. Bon, certaines personnes aidaient beaucoup biensûr. « J'ai fini tôt les cours aujourd'hui. J'ai fait un tour dans un magasin de musique que j'adore, j'ai joué les faux vendeurs car tout le monde pense que je le suis, vu le nombre de fois où j'y reste planté là-bas haha. Et je suis encore reparti avec des albums, accro. » rajoutais-je, avec un petit rire léger, non loin de ses cheveux. Ma seconde main était posée négligemment sur sa taille, remontant lentement pour la chatouiller. « Alooors, que veux-tu faire ? On se joue un truc pour te détendre un peu ou alors, je t'aide en avance avec tes lasagnes. Je serais ton sous-chef ! Un sous-chef maladroit, mais un sous-chef quand même ! » Bon, j'étais pas du genre à confondre le sucre et le sel maaais bon. J'étais curieux de ses petits plats. Et puis, j'aimais aussi la voir jouer, et je n'étais pas non plus contre toucher ma gratte, encore soigneusement rangée dans son étui. « Je te suuuis. C'est toi qui m'a demandé de venir, alors on fait ce que tu veux ! » lui lançais-je avec enthousiaste, mon sourire s'étirant sur mes joues encore un peu trop creusées par cette année difficile, particulièrement ce dernier mois avec les soucis de santé de Ji Hoon. Et si elle ne se décidait, j'allais faire mon flemmard, et rester avachi sur ce canapé, en la gardant comme doudou avec moi !
FICHE ET CODES PAR BROADSWORD.
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Re: + 18 - Une bouffée d'air frais - In Ha | Ven 22 Jan - 2:38 Citer EditerSupprimer
Une bouffée d'air frais.
In Ha & Dambi
Local de répétition
TENUE + Je ris doucement, ma main devant ma bouche, alors que je voyais cette étincelle briller dans le regard de mon ami à la simple évocation de lasagne maison. Je le trouvais adorable de reagir aussi naturellement et si sincèrement. Il se comportait comme ca lui venait, ce qui faisait de lui qu’il était vrai, quoi qu’il fasse. Ca me changeait un peu de ces gens qui jouaient sur la dominance, sur leur fort caractère, sur la double face. Il était rafraichissant. Un peu de douceur et chocolat ne faisait de mal à personne, et In Ha était un peu ma bouffée d’air frais, celle que j’inhalais quand j’avais besoin de me recharger les batteries. Je posais mes mains sur ses joues et les appuyais légèrement sur celles-ci. « Ca sera des lasagnes alors. » Je soulevais les yeux au ciel, réfléchissant à ce qu’il pouvait bien rester dans le frigo. « Je pense qu’il doit rester du saumon fumée d’hier soir, et des carottes… peut être des poreaux et … et je ne sais quel autres légumes. » m’exclamais-je en émettant un petit rire nerveux. « Si j’ai de quoi faire, ca se pourrait bien que ce soit des lasagnes au saumon et petits légumes. » Si les lasagnes étaient son plat préféré, il allait falloir que je m’applique pour ne pas le décevoir et surtout, pour qu’il se régale. Et qui sait ? Peut-être aurions-nous d’autres occasions pour que je lui fasse gouter mes petits plats diverses. J’étais bien installer à moitié avachie sur lui. J’aurais pu rester des heures ainsi sans bouger d’un pouce tellement il était confortable même comme coussin. Je mâchouillais le chips qu’il me donnait, faisait une moue faussement boudeuse alors qu’il m’expliquait toujours mettre en valeur les talents de son groupe, et qu’il ne voulait en aucun cas à me vexer, me complimentant moi aussi du même talent. « ca change rien… » M’obstinais-je doucement, presque gênée. Je n’avais pas l’habitude de me borner, de relever ou d’aller dans le sens contraire que mon interlocuteur. J’avais même tendance à trop me laisser faire, étant souvent le caractère faible dans mes liens avec les autres. Il n’y avait sans doute qu’avec InHa que je pouvais exprimer cette tendresse que j’avais, trop plein en moi. Ca avait même l’air d’en énervé plus d’un toute cette tendresse que je pouvais faire preuve envers mes proches, mais c’était plus fort que moi, je ne savais être vilaine bien longtemps. Alors quand je pouvais m’affirmer, ne serait-ce qu’un peu pour de toutes petites choses, je le faisais. Même si ca pouvait sembler puéril. Je posais ma main sur sa main qui caressais ma joue, penchant la tête vers elle, je la pressais un peu plus contre ma peau chaude. Ma tête posée ensuite sur son épaule, tel un confident réconfortant. Oui, c’est ca ! J’aimais me confier à lui. J’aimais parler avec lui. J’aimais jouer de la musique avec lui. J’aimais simplement passer du temps avec lui. Et je n’avais aucune honte de lui avouer. J’étais sans doute en manque d’attention, de ces gestes tendres ou lents que je ne pouvais trouver qu’auprès de lui. Je m’allongeais un peu plus sur lui, mon buste s’affaissant sur son torse alors que je lovais mes bras entre nos deux corps pour les tenir au chaud, je lui racontais brièvement ma journée. Je souris alors qu’il me démontre son avis. Rien de tel que la musique pour se défouler après une dure journée de travail. Je jetais un coup d’œil vers ma batterie et tendis la main dans un élan de flemmardise aigue, ouvrant et fermant les doigts sur elle. « Ma batterie est trop loin ! Je suis trop bien là. » Déclarais-je d’une petite voix plaintive. Je repris ma place initiale alors qu’il me racontait à son tour sa journée et souris de plus belle. Je pointais fis courir mes doigts sur son torse, comme si c’était deux mini riquiqui jambes, en les remontant le long de son cou, passant par les traits de sa mâchoire pour finir leur course sur le bout du nez que je pinçais doucement. « Je suis sûre que ce magasin de musique gagnerait en clientèle si tu te décidais vraiment à être vendeur là-bas ! Les jeunes femmes viendraient pour te voir, et tu leur donnerais le gout à la musique. » Plaisantais-je à moitié avant de continuer. « D’ailleurs, il faudra que tu m’y emmènes un jour. Oh ? Tu as pris quoi cette fois comme album ? Du Jazz ? Tu me feras écouter ? » Je ne pratiquais pas le jazz, mais j’aimais beaucoup en écouter. Sans doute à cause de l’influence de mon demi-frère qui m’avait donné gout à la musique et qui, souvent, me faisait écouter ses morceaux. Je sentais son souffle chaud dans mes cheveux blonds alors qu’il riait, une sensation de chaleur qui amplifiait mon bien être. Je me mis soudais à gigoter doucement alors qu’il se mettait à me chatouiller lentement. J’attrapais son poignet, tentant de l’arrêter dans son geste. « Yah ! Tu sais que je suis chatouilleuse, arrêtes ca ! » Ma supplice se noyait déjà à travers mes éclats de rire. « Mmmmmh…. » fis-je tout en réfléchissant à sa question. Je me redressais pour mieux le regarder. « T’avoir comme sous-chef est une idée intéressante et qui n’est pas à négliger. Je garde l’idée pour un peu plus tard dans la soirée. Jouer un morceau est une suggestion tentatrice. » Rien que de prononcer ces mots, mes mains me chatouillaient déjà d’attraper mes baguettes. « Et rester ainsi à me servir de toi comme cousin pour rattraper la fatigue accumulée, est alléchant aussi. » Je me mordis la lèvre inférieure. « Le choix est difficile mon ami. » dis-je sérieusement avant d’éclater de rire. « Mais avant quoi que ce soit, tu ne veux pas boire quelque chose ? » Je serais une mauvaise hôtesse si je le laissais se déshydrater.
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Re: + 18 - Une bouffée d'air frais - In Ha | Dim 24 Jan - 22:09 Citer EditerSupprimer
Une bouffée d'air frais
Dambi & In Ha
TENUE & MUSIC | Nom de dieu, des lasagnes au saumon ! Mes yeux s'étaient un peu plus écarquillés à l'évocation des ingrédients proposés et finalement choisis, par la miss entre mes bras. Ohh j'aimais le saumon, j'aimais les lasagnes, alors les deux mélangés, ça allait être un vrai délice. Mon sourire s'était agrandi comme un enfant, à l'idée d'un beau cadeau, l'eau déjà à la bouche. Il faut dire que j'étais un sacré gourmand. Pas spécialement doué en cuisine, mais je me débrouillais pour faire des choses simples qui convenaient à tout le monde. Mais on dirait que la jeune batteuse avait plus qu'un tour dans son sac quand il s'agissait de cet art, et puis je ne refusais aucune nourriture faite maison que l'on pouvait me proposer ! Un honneur d'y goûter tout d'abord, et ensuite, c'était beaucoup mieux que ce que l'on trouvait au supermarché héhé. J'allais voir si c'était un vrai petit cordon bleu, en tout cas, promis, je mangerais tout ! Elle avait une attitude mignonne, ses mains sur mes joues, avant de finalement reposer sa tête contre mon épaule. Je passais mon bras autour de la sienne, la câlinant doucement. Elle me tenait chaud, une vraie petite bouillotte. Loin d'être désagréable, un peu comme quand vous restez des heures dans votre lit, tout douillet, tout plaisant, et vous n'avez plus envie de le quitter. C'était un peu comme ça avec elle. Elle me ressemblait sur ce point, sur ce besoin d'affection permanente, de présence agréable, chaleureuse, sans avoir d'arrières pensées étranges, et futiles. Juste parce que cette proximité était des plus plaisantes et que j'aimais bien la partager avec elle.
Je l'entendais marmonner pendant que je lui tendais quelques chips, boudeuse. Alors, elle avait ce petit côté têtu quand elle le voulait hein ? Intéressant, mignon même. « ça va, ça va, je me tais. » lui murmurais-je, comme pour ne pas ranimer un peu plus la flamme, ou de m'enfoncer un peu plus profondément. Je passais ma main sur le haut de sa tête, ébouriffant un peu ses cheveux d'une manière enfantine, la laissant par la suite se lover un peu plus contre moi, comme un petit chaton blond. Elle évoquait sa journée au restaurant, sans doute noir de monde, car il était de plus en plus populaire avec le temps, et je l'incitais à se défouler sur sa batterie, à plusieurs mètres de là. « Ma batterie est trop loin ! Je suis trop bien là. » me répondait-elle en tendant la main devant elle, avant de reprendre sa place initiale, contre mon torse. Je lâchais un soupir surjoué. « Vous êtes d'une flemmardise, mademoiselle. » m'amusais-je, à lui répondre, caressant son épaule du bout des doigts, alors que je lui parlais de ma brève journée, et plus particulièrement du magasin de musique où j'étais allé. Mon sourire s'étirait alors qu'elle faisait remonter ses doigts en forme de petit bonhomme jusqu'à ma mâchoire, et mon nez, comme guise de case d'arrivée. « Je suis sûre que ce magasin de musique gagnerait en clientèle si tu te décidais vraiment à être vendeur là-bas ! Les jeunes femmes viendraient pour te voir, et tu leur donnerais le gout à la musique. D’ailleurs, il faudra que tu m’y emmènes un jour. Oh ? Tu as pris quoi cette fois comme album ? Du Jazz ? Tu me feras écouter ? » Sa réflexion me fît lâcher un petit rire, flatté. C'est vrai qu'être vendeur ne me dérangerait pas. On me disait toujours que je savais plutôt bien manier mes mots, et en plus, la musique était ma passion, ça ne serait pas un métier désagréable. « Ohh comme t'as su que c'était du jazz ? » scandais-je tout haut. Bon, il faut dire que j'arrêtais pas d'en parler à tue-tête à mon propre groupe, et pareil sur les réseaux sociaux, alors ça pouvait expliquer tout. J'étais peu discret huhu. « Yep, des vieux morceaux, j'en ai pris un de Louis Armstrong. Honte à moi de ne connaître que si peu de titres de lui ! Et aussi des plus récents que j'avais entendu à la radio. Je les emmènerais la prochaine fois ! » Nous, et nos échanges de CD ! A chaque fois que l'autre trouvait un morceau qu'il adorait, il s'empressait de le faire découvrir à l'autre. On enrichissait un peu notre culture comme ça, c'était aussi assez marrant, un petit jeu entre nous !
Je m'amusais à la chatouiller, mes doigts distraits, passant lentement sur ses côtes, alors qu'elle commençait à éclater de rire, tout en lui demandant enfin ce qu'elle voulait faire. Musique ou cuisine ? « T’avoir comme sous-chef est une idée intéressante et qui n’est pas à négliger. Je garde l’idée pour un peu plus tard dans la soirée. Jouer un morceau est une suggestion tentatrice. Et rester ainsi à me servir de toi comme cousin pour rattraper la fatigue accumulée, est alléchant aussi. Le choix est difficile mon ami. » était-elle entrain de réfléchir, après s'être redressée pour me faire face. « Il faudra pourtant faire un choix. D'abord un, et on fera l'autre après. Aucune frustration comme ça ! » lui proposais-je, en haussant les sourcils, alors qu'elle éclatait de rire. Même son rire était mignon ohhhh ! « Oui, je veux bien boire tiens ! » Je me redressais aussitôt du canapé, me rapprochant tout d'un coup beaucoup plus près de Dambi. Toujours à califourchon sur moi, je plaçais mes mains derrière son dos, l'une sur ses reins et l'autre sur sa taille pour ne pas qu'elle parte en arrière. Mais placée comme ça euuh.. comment dire... « Tu as un corps parfaitement proportionnée hein, mais je ne vois plus rien de ce qu'il y a sur la table ! » lui avouais-je, d'un air amusé, penchant ma tête à droite puis à gauche, alors qu'elle me faisait face. Ah aucune boisson sur la table, sans doute au frigo alors ? « Bon, allons dans la cuisine alors ! » Sans lui demander son avis, je la tenais fermement contre moi, avant de me remettre debout, la jeune femme nouée autour de moi, comme à mon arrivée. « Aaaaccroche toi au roi des singes, on voyage vers la cuisine ! » lui lançais-je, mon visage près du sien, marchant vers l'endroit en question, la déposant sur un petit plan de travail. Une fois la musicienne bien assise, j'arpentais le coin, entrouvrant quelques placards puis enfin, le frigo. « J'suis malpoli, je suis pas chez moi, mais je fais ça pour te servir en premier. Qu'est-ce que tu veux ? » Elle m'indiquait ce qu'elle souhaitait, mais quand je me redressais... PAF ! Le placard au dessus de la tête contre mon crâne. « Haaaaan... ! Putin de... ! » scandais-je, tout à coup, en me malaxant le crâne, me retournant vers Dambi, faisant une moue triste exagérée, comme une sorte d'aegyo mignon. « ça va aller, ça va aller ! Je survivrais ! Tant que je peux toujours chanter et jouer, c'est bon ! » m'écriais-je en souriant, avant de lui servir sa boisson, puis la mienne, retournant devant elle pour la lui donner.
Je l'entendais marmonner pendant que je lui tendais quelques chips, boudeuse. Alors, elle avait ce petit côté têtu quand elle le voulait hein ? Intéressant, mignon même. « ça va, ça va, je me tais. » lui murmurais-je, comme pour ne pas ranimer un peu plus la flamme, ou de m'enfoncer un peu plus profondément. Je passais ma main sur le haut de sa tête, ébouriffant un peu ses cheveux d'une manière enfantine, la laissant par la suite se lover un peu plus contre moi, comme un petit chaton blond. Elle évoquait sa journée au restaurant, sans doute noir de monde, car il était de plus en plus populaire avec le temps, et je l'incitais à se défouler sur sa batterie, à plusieurs mètres de là. « Ma batterie est trop loin ! Je suis trop bien là. » me répondait-elle en tendant la main devant elle, avant de reprendre sa place initiale, contre mon torse. Je lâchais un soupir surjoué. « Vous êtes d'une flemmardise, mademoiselle. » m'amusais-je, à lui répondre, caressant son épaule du bout des doigts, alors que je lui parlais de ma brève journée, et plus particulièrement du magasin de musique où j'étais allé. Mon sourire s'étirait alors qu'elle faisait remonter ses doigts en forme de petit bonhomme jusqu'à ma mâchoire, et mon nez, comme guise de case d'arrivée. « Je suis sûre que ce magasin de musique gagnerait en clientèle si tu te décidais vraiment à être vendeur là-bas ! Les jeunes femmes viendraient pour te voir, et tu leur donnerais le gout à la musique. D’ailleurs, il faudra que tu m’y emmènes un jour. Oh ? Tu as pris quoi cette fois comme album ? Du Jazz ? Tu me feras écouter ? » Sa réflexion me fît lâcher un petit rire, flatté. C'est vrai qu'être vendeur ne me dérangerait pas. On me disait toujours que je savais plutôt bien manier mes mots, et en plus, la musique était ma passion, ça ne serait pas un métier désagréable. « Ohh comme t'as su que c'était du jazz ? » scandais-je tout haut. Bon, il faut dire que j'arrêtais pas d'en parler à tue-tête à mon propre groupe, et pareil sur les réseaux sociaux, alors ça pouvait expliquer tout. J'étais peu discret huhu. « Yep, des vieux morceaux, j'en ai pris un de Louis Armstrong. Honte à moi de ne connaître que si peu de titres de lui ! Et aussi des plus récents que j'avais entendu à la radio. Je les emmènerais la prochaine fois ! » Nous, et nos échanges de CD ! A chaque fois que l'autre trouvait un morceau qu'il adorait, il s'empressait de le faire découvrir à l'autre. On enrichissait un peu notre culture comme ça, c'était aussi assez marrant, un petit jeu entre nous !
Je m'amusais à la chatouiller, mes doigts distraits, passant lentement sur ses côtes, alors qu'elle commençait à éclater de rire, tout en lui demandant enfin ce qu'elle voulait faire. Musique ou cuisine ? « T’avoir comme sous-chef est une idée intéressante et qui n’est pas à négliger. Je garde l’idée pour un peu plus tard dans la soirée. Jouer un morceau est une suggestion tentatrice. Et rester ainsi à me servir de toi comme cousin pour rattraper la fatigue accumulée, est alléchant aussi. Le choix est difficile mon ami. » était-elle entrain de réfléchir, après s'être redressée pour me faire face. « Il faudra pourtant faire un choix. D'abord un, et on fera l'autre après. Aucune frustration comme ça ! » lui proposais-je, en haussant les sourcils, alors qu'elle éclatait de rire. Même son rire était mignon ohhhh ! « Oui, je veux bien boire tiens ! » Je me redressais aussitôt du canapé, me rapprochant tout d'un coup beaucoup plus près de Dambi. Toujours à califourchon sur moi, je plaçais mes mains derrière son dos, l'une sur ses reins et l'autre sur sa taille pour ne pas qu'elle parte en arrière. Mais placée comme ça euuh.. comment dire... « Tu as un corps parfaitement proportionnée hein, mais je ne vois plus rien de ce qu'il y a sur la table ! » lui avouais-je, d'un air amusé, penchant ma tête à droite puis à gauche, alors qu'elle me faisait face. Ah aucune boisson sur la table, sans doute au frigo alors ? « Bon, allons dans la cuisine alors ! » Sans lui demander son avis, je la tenais fermement contre moi, avant de me remettre debout, la jeune femme nouée autour de moi, comme à mon arrivée. « Aaaaccroche toi au roi des singes, on voyage vers la cuisine ! » lui lançais-je, mon visage près du sien, marchant vers l'endroit en question, la déposant sur un petit plan de travail. Une fois la musicienne bien assise, j'arpentais le coin, entrouvrant quelques placards puis enfin, le frigo. « J'suis malpoli, je suis pas chez moi, mais je fais ça pour te servir en premier. Qu'est-ce que tu veux ? » Elle m'indiquait ce qu'elle souhaitait, mais quand je me redressais... PAF ! Le placard au dessus de la tête contre mon crâne. « Haaaaan... ! Putin de... ! » scandais-je, tout à coup, en me malaxant le crâne, me retournant vers Dambi, faisant une moue triste exagérée, comme une sorte d'aegyo mignon. « ça va aller, ça va aller ! Je survivrais ! Tant que je peux toujours chanter et jouer, c'est bon ! » m'écriais-je en souriant, avant de lui servir sa boisson, puis la mienne, retournant devant elle pour la lui donner.
FICHE ET CODES PAR BROADSWORD.
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Re: + 18 - Une bouffée d'air frais - In Ha | Sam 19 Mar - 2:07 Citer EditerSupprimer
Une bouffée d'air frais.
In Ha & Dambi
Local de répétition
TENUE + Je ne fus que ravie en voyant le sourire gourmand se dessiner sur le visage du jeune homme à la simple évocation de lasagne au saumon maison. Je n’osais imaginer ce que ca sera quand le moment venu dans la soirée, il pourra laisser fondre une premier bouchée sur ses papilles. J’espérais que ce serait un vrai régal. Je voulais lui faire plaisir et l’entendre me dire que mes plats maisons étaient un délice. Apres tout, j’étais comme toutes femmes, j’aimais recevoir des compliments. Et j’étais d’autant plus touché quand il s’agissait de InHa. Il était si adorable avec moi, qu’il méritait que l’on soit aux petits soins pour lui. Il avait le droit de manger autre chose que ces crasses que l’on trouvait en grandes surfaces avec des produits importés dont ne sait où. Et si je pouvais lui donner ne serait-ce qu’un peu de plaisir avec cette nourriture, je le faisais avec plaisir. En attendant de me mettre au travail, je profitais de ce moment volé auprès du musicien. Je restais collée à lui de longues minutes, le câlinant comme une véritable peluche vivante. Et je m’y connaissais en peluches. Aussi bien ma chambre au dortoir que celle à la résidence des No en était remplie. De toutes les sortes, de toutes les tailles. Pourtant, le meilleur restait le wonsu. Il me tenait chaud, et savait comment me bercer pour que je me sente bien entre ses bras. Et toujours en manque de contact avec autrui, de tendresse, des moindres gestes d’affection, je pouvais combler ce manque à ses côtés. Bon nombre de personne m’entouraient, mais beaucoup n’avait pas l’air d’apprécier de la douceur dont je faisais preuve. Ca avait même le don de les énerver. Je ne comprenais pas toujours. J’étais même parvenue à me convaincre que c’était moi qui avait avoir un trouble du comportement. Alors, auprès de lui, je pouvais être pleinement être celle que j’étais sans avoir peur de ma maladresse ou d’en faire trop ou pas assez. Je pouvais juste être juste moi-même. C’était pour toutes ces petites choses que je tenais beaucoup au jeune homme. Et pour me rouler un peu plus dans cette douce chaleur, je me lovais un peu plus contre son torse.
J’étais un peu boudeuse. Rien de grave. Juste de quoi montrer que j’étais un peu contrarié. A peine quelques secondes. Je restais rarement fâchée, ayant appris à grandir avec le sourire quel que soit les situations. Et un sourire étirait le coin de mes lèvres alors qu’il disait qu’il se taisait pour ne pas attiser cette petite flamme qu’était la jalousie que toutes les femmes avaient au fond d’elle. Même celle qui n’incarnait que douceur et chocolat. Un sourire de mécontentement sur mes lèvres, je bougeais légèrement pour lover ma tête dans le creux de son cou et fermer les yeux alors qu’il parlait de jouer de la batterie. Un de mes passe-temps favori, mais dans l’immédiat, j’étais trop bien pour bouger. « C’est la faute à mon coussin ! Il n’a qu’à pas être si confortable ! » Me plaignis-je avec une voix de souris, alors qu’il me traitait de flemmarde. Qu’est-ce que j’y pouvais si j’étais en manque de câlins et que je ne voulais plus bouger de ma position stratégique ? Je profitais de ces caresses sur ma peau, de sa voix si mélodieuse qui me berçait alors que mes yeux étaient toujours fermés. A mon tour, je laissais mes doigts courir le long de son bras pour attendre son visage. J’aimais l’entendre rire, même si c’était de mes remarques. Sa voix avait ce petit ton grave qui lui donnait son charme, et qui se développait à pleine puissance quand il chantait. Un délice pour les oreilles ! Ms joues se teintèrent d’un léger rose quand il me demandait comment je savais qu’il s’agissait du jazz. Je baissais la tête. « Le hasard ? » La vérité, c’était qu’à force de passer du temps avec lui, j’avais appris à le connaitre. Et malgré moi, je remarquais certains détails sans même en prendre conscience sur l’instant. Je me redressais soudain pour lui faire face, mes deux mains posées à plat sur son torse. « Comment ca, tu connais peu de titres de Louis Armstrong ! On va devoir remédier à cela ! » lâchais-je sur un ton faussement outrée. « J’ai quelques CD à la maison, je te les ferais écouter. » Echanger nos disques. Une habitude bien à nous que nous avions pros aisément, comme un geste naturel. Avoir une culture générale en musique pour des musiciens, c’était toujours un plus. Une source d’inspiration garantie !
Et voilà qu’il eut l’excellente idée de me chatouiller. Un de mes points faibles et ce coquin en avait pleinement conscience. Je riais à en perdre mon souffle. Ma respiration se faisait saccader comme si j’avais couru un marathon. J’essayais péniblement de le repousser pour qu’il arrête, mais j’en perdais même ma force à rire aux éclats. « Arrêtes ou je vais finir par grogner comme un cochon. » Rien de très mignon ! Quoi que les bébés cochons roses donnaient une image très mignonne. Bien que personnellement, je préférais les cochons noirs. Il s’arrêtait le temps de me laisser le répit de répondre à sa question. Ca demandait un temps de réflexion. Que voulais-je faire exactement ? Même en faisant l’une chose à la suite de l’autre, ca restait un choix difficile. Je lui proposais à boire pour gagner un peu plus de temps. Un peu plus de temps pour choisir. Un peu plus de temps dans ses bras. Je couinais de surprise quand il entreprit de se redresser alors que j’étais toujours sur lui. Ses mains ainsi placées sur mon corps me firent légèrement rougir, alors que par reflexe, mes mains vinrent s’entrelacées derrière son coup, me donnant un appui d’accroche. Je ris sincèrement à sa remarque. Je n’avais jamais entendu quelqu’un dire qu’un corps était d’une corpulence plus que nécessaire avec autant de tact. C’était presque un compliment adorable. Bien que je savais qu’il ne voulait aucunement sous-entendre que j’étais grosse ou quoi d’autre, je trouvais simplement sa phrase bien tournée. Alors qu’il penchait la tête de droite à gauche pour essayer de voir quelque chose, je le suivais pour l’empêcher de regarder. Je nouais mes jambes autour de sa taille telle un petit singe et me laissais balader dans la pièce. Je fis le cri du singe alors qu’il se mettait en route. « Mon roi, emmène-moi dans ton monde ! » criais-je en riant telle une enfant. Et la proximité de nos visages ne me dérangeait en aucun cas, profitant même de son souffle chaud sur ma peau. Je dus le quitter le temps qu’il fouille la cuisine à la recherche du frigo. Je restais silencieuse à le regarder chercher, m’amusant de la situation. Je pointais du doigt un des jus d’ananas au fond du frigo. Je balançais mes jambes dans le vide en patientant quand je sursautais en l’entendant jurer comme un charretier avant de comprendre qu’il venait de se prendre le coin d’une armoire dans le crane. Mes mains vinrent se loger sur ma bouche qui formait un o parfait de stupéfaction. Je fus quelque peu soulagée quand il se retournait avec le sourire pour me dire que tout allait bien, mais il allait sans doute avoir une belle bosse. Je pris la bouteille qu’il me tendait et la déposait à côté de moi. Puis, j’agrippais son t-shirt pour l’attirer à moi, écartant les jambes pour qu’il se glisse contre le plan de travail. Je me redressais de tout mon long et délicatement, je vais passer une main dans ses cheveux dans laquelle mes doigts se refermèrent pour les attraper. Je l’obligeais à tourner la tête sur le côté, la baissant légèrement. J’entrepris d’observer sa blessure, les doigts de mon autre main parcourant sa peau d’un frôlement. « On dirait que c’est plus de peur que de mal ! Juste une petite bosse ! Un bisou magique et le tour sera jouer ! » Déclarais-je le plus sérieusement du monde. On attendra un autre jour pour que je joue les infirmières. Je l’attirais un peu plus contre moi pour déposer mes lèvres au niveau du front. Une caresse légère pour ne pas refaire surgir la douleur. Puis, je déposais une série de baiser sur son visage, passant par ses arcades sourcilières, par sa joue, sa mâchoire, l’arrêt de son nez, contournant ses lèvres pour finir par frotter mon nez contre le sien dans un baiser esquimaux et de déposer mon front contre le sien, mes mains agrippant à présent son t-shirt. « Evite de te blesser où je risque de m’inquiéter plus que de nécessaire. Et puis, un roi des singes, c’est sensé avoir la tête dure. » Plaisantais-je pour cacher mon inquiétude en fermant les yeux, laissant mon corps reposer contre le sien.
J’étais un peu boudeuse. Rien de grave. Juste de quoi montrer que j’étais un peu contrarié. A peine quelques secondes. Je restais rarement fâchée, ayant appris à grandir avec le sourire quel que soit les situations. Et un sourire étirait le coin de mes lèvres alors qu’il disait qu’il se taisait pour ne pas attiser cette petite flamme qu’était la jalousie que toutes les femmes avaient au fond d’elle. Même celle qui n’incarnait que douceur et chocolat. Un sourire de mécontentement sur mes lèvres, je bougeais légèrement pour lover ma tête dans le creux de son cou et fermer les yeux alors qu’il parlait de jouer de la batterie. Un de mes passe-temps favori, mais dans l’immédiat, j’étais trop bien pour bouger. « C’est la faute à mon coussin ! Il n’a qu’à pas être si confortable ! » Me plaignis-je avec une voix de souris, alors qu’il me traitait de flemmarde. Qu’est-ce que j’y pouvais si j’étais en manque de câlins et que je ne voulais plus bouger de ma position stratégique ? Je profitais de ces caresses sur ma peau, de sa voix si mélodieuse qui me berçait alors que mes yeux étaient toujours fermés. A mon tour, je laissais mes doigts courir le long de son bras pour attendre son visage. J’aimais l’entendre rire, même si c’était de mes remarques. Sa voix avait ce petit ton grave qui lui donnait son charme, et qui se développait à pleine puissance quand il chantait. Un délice pour les oreilles ! Ms joues se teintèrent d’un léger rose quand il me demandait comment je savais qu’il s’agissait du jazz. Je baissais la tête. « Le hasard ? » La vérité, c’était qu’à force de passer du temps avec lui, j’avais appris à le connaitre. Et malgré moi, je remarquais certains détails sans même en prendre conscience sur l’instant. Je me redressais soudain pour lui faire face, mes deux mains posées à plat sur son torse. « Comment ca, tu connais peu de titres de Louis Armstrong ! On va devoir remédier à cela ! » lâchais-je sur un ton faussement outrée. « J’ai quelques CD à la maison, je te les ferais écouter. » Echanger nos disques. Une habitude bien à nous que nous avions pros aisément, comme un geste naturel. Avoir une culture générale en musique pour des musiciens, c’était toujours un plus. Une source d’inspiration garantie !
Et voilà qu’il eut l’excellente idée de me chatouiller. Un de mes points faibles et ce coquin en avait pleinement conscience. Je riais à en perdre mon souffle. Ma respiration se faisait saccader comme si j’avais couru un marathon. J’essayais péniblement de le repousser pour qu’il arrête, mais j’en perdais même ma force à rire aux éclats. « Arrêtes ou je vais finir par grogner comme un cochon. » Rien de très mignon ! Quoi que les bébés cochons roses donnaient une image très mignonne. Bien que personnellement, je préférais les cochons noirs. Il s’arrêtait le temps de me laisser le répit de répondre à sa question. Ca demandait un temps de réflexion. Que voulais-je faire exactement ? Même en faisant l’une chose à la suite de l’autre, ca restait un choix difficile. Je lui proposais à boire pour gagner un peu plus de temps. Un peu plus de temps pour choisir. Un peu plus de temps dans ses bras. Je couinais de surprise quand il entreprit de se redresser alors que j’étais toujours sur lui. Ses mains ainsi placées sur mon corps me firent légèrement rougir, alors que par reflexe, mes mains vinrent s’entrelacées derrière son coup, me donnant un appui d’accroche. Je ris sincèrement à sa remarque. Je n’avais jamais entendu quelqu’un dire qu’un corps était d’une corpulence plus que nécessaire avec autant de tact. C’était presque un compliment adorable. Bien que je savais qu’il ne voulait aucunement sous-entendre que j’étais grosse ou quoi d’autre, je trouvais simplement sa phrase bien tournée. Alors qu’il penchait la tête de droite à gauche pour essayer de voir quelque chose, je le suivais pour l’empêcher de regarder. Je nouais mes jambes autour de sa taille telle un petit singe et me laissais balader dans la pièce. Je fis le cri du singe alors qu’il se mettait en route. « Mon roi, emmène-moi dans ton monde ! » criais-je en riant telle une enfant. Et la proximité de nos visages ne me dérangeait en aucun cas, profitant même de son souffle chaud sur ma peau. Je dus le quitter le temps qu’il fouille la cuisine à la recherche du frigo. Je restais silencieuse à le regarder chercher, m’amusant de la situation. Je pointais du doigt un des jus d’ananas au fond du frigo. Je balançais mes jambes dans le vide en patientant quand je sursautais en l’entendant jurer comme un charretier avant de comprendre qu’il venait de se prendre le coin d’une armoire dans le crane. Mes mains vinrent se loger sur ma bouche qui formait un o parfait de stupéfaction. Je fus quelque peu soulagée quand il se retournait avec le sourire pour me dire que tout allait bien, mais il allait sans doute avoir une belle bosse. Je pris la bouteille qu’il me tendait et la déposait à côté de moi. Puis, j’agrippais son t-shirt pour l’attirer à moi, écartant les jambes pour qu’il se glisse contre le plan de travail. Je me redressais de tout mon long et délicatement, je vais passer une main dans ses cheveux dans laquelle mes doigts se refermèrent pour les attraper. Je l’obligeais à tourner la tête sur le côté, la baissant légèrement. J’entrepris d’observer sa blessure, les doigts de mon autre main parcourant sa peau d’un frôlement. « On dirait que c’est plus de peur que de mal ! Juste une petite bosse ! Un bisou magique et le tour sera jouer ! » Déclarais-je le plus sérieusement du monde. On attendra un autre jour pour que je joue les infirmières. Je l’attirais un peu plus contre moi pour déposer mes lèvres au niveau du front. Une caresse légère pour ne pas refaire surgir la douleur. Puis, je déposais une série de baiser sur son visage, passant par ses arcades sourcilières, par sa joue, sa mâchoire, l’arrêt de son nez, contournant ses lèvres pour finir par frotter mon nez contre le sien dans un baiser esquimaux et de déposer mon front contre le sien, mes mains agrippant à présent son t-shirt. « Evite de te blesser où je risque de m’inquiéter plus que de nécessaire. Et puis, un roi des singes, c’est sensé avoir la tête dure. » Plaisantais-je pour cacher mon inquiétude en fermant les yeux, laissant mon corps reposer contre le sien.
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Re: + 18 - Une bouffée d'air frais - In Ha | Dim 17 Avr - 20:31 Citer EditerSupprimer
Une bouffée d'air frais
Dambi & In Ha
TENUE & MUSIC | « Comment ca, tu connais peu de titres de Louis Armstrong ! On va devoir remédier à cela ! J’ai quelques CD à la maison, je te les ferais écouter. » s'était-elle exclamée, alors que je citais le célèbre jazzman américain. « Ahhh ouais cool, thank's ! Si, je connais les plus célèbres il me semble, mais c'est mieux quand tu connais les titres moins connus, ce sont aussi de belles pépites pour certains. » Pour les grands groupes et artistes, je me faisais un plaisir de décortiquer chacun de leurs albums, d'éloigner le hit de celui-ci, et d'aller chercher ceux qu'on entend qu'en concert, pour ceux qui sont privilégiés d'y assister. Je reprenais, alors qu'elle apposait ses mains sur mon torse. « Hmm.. Si.. Je me souviens, j'ai chanté plusieurs fois "When you're smiling", pour l'une de mes ex, pour Nina que tu as déjà rencontré je crois... ça lui allait bien cette chanson, j'essayais de la charmer avec ça ! Ça finissait par fonctionner haha » Un sourire charmeur passait sur mes lèvres en sentant les souvenirs amoureux me transpercer, avant de m'occuper à nouveau de Dambi en la chatouillant, puis en décidant de la porter pour atteindre la cuisine. C'était que j'avais soif personnellement hein, et madame ne voulait pas partir de l'énorme coussin que j'étais devenu sur le canapé. Je lui assurais que je n'allais pas la lâcher, j'étais un homme, quelques mètres n'allaient pas me tuer, surtout qu'elle était plus que légère. Je lui avais mentionné d'une autre façon, et j'avais remarqué la légère teinte rougeâtre s'emparer de ses joues, ce qui me fît la fixer un instant, trouvant cette couleur plus que mignonne. Mais où était la cuisine ? Je tournais la tête de droite à gauche, mouvement qu'elle avait copiée à la perfection. « Yah ! Arrête, j'vais finir par me prendre un meuble, faut pas que je te fasse tomber ! » scandais-je, d'un air amusé, alors que je lui assurais d'avoir confiance en le roi des singes que j'étais. « Mon roi, emmène-moi dans ton monde ! » Tel une enfant, ses bras se resserrèrent autour de ma nuque, ses jambes en firent de même autour de ma taille, sans aucune crainte, sa chaleur se mélangeant à la mienne. J'esquissais un rire en l'entendant faire le cri du singe, alors que j'atteignais la cuisine, la déposant sur le plan de travail.
Bon alors... J'avais entrouvris plusieurs placards en quête d'une bouteille à entamer, remarquant quelques bouteilles d'alcool, rhum, vodka et compagnie qui me firent arquer un sourcil, sans penser que le frigo serait peut être une bonne idée aussi ! Je l'entrouvris, demandant à la jolie blonde ce qu'elle souhaitait, avant de récupérer un jus d'ananas, qui m'irait parfaitement aussi. Même qu'avec un peu de rhum aussi, ce serait délicieux.. Je passais ma langue sur ma lèvre inférieure avant de me redresser. Manque de pot, bieeeen entendu, le placard ouvert au dessus de moi, il était forcément pour moi ! Et paf ! Un juron m'avait échappé, fermant d'un coup sec l'attaquant en bois. Une petite douleur vive jouait de la batterie sur le côté droit de mon crâne désormais. Quand la maladresse vous tenait hein, elle ne vous lâchait jamais ! J'assurais à Dambi que tout allait bien, j'en étais presque habitué à vrai dire, lui adressant un sourire à moitié amusé et embarrassé que je cachais tant bien que mal derrière un aegyo mignon. Et j'étais doué pour ça, pour les yeux de chiens battus aussi. J'attrapais deux verres près de l'évier, avant de revenir vers elle, les déposant sur le côté. Elle avait récupérée la bouteille pour la laisser sur le comptoir, avant de m'agripper le tee-shirt pour que je daigne m'approcher un peu plus. « Heeeey, un peu de douceur avec les blessés.. » miaulais-je, en faisant une légère grimace de souffrance, avant de tirer la langue pour rigoler. Mais c'est qu'elle vérifiait vraiment mon état en plus ! « Je plaisantais tu sais hein.. Il ne doit pas y avoir grand chose à voir... » Pourtant, je sentais sa main se glisser dans mes cheveux, me forçant à pencher ma tête pour qu'elle puisse mieux voir. J'esquissais un sourire, patient. J'essayais de relever mes yeux vers elle pour voir son expression, elle devait avoir un petit air sérieux assez adorable à voir, mais madame s'assurait que je ne bouge pas. Alors, je laissais mon regard vers le bas, vagabondant sur sa peau que laissait entrevoir son haut blanc ajouré. Elle avait la peau aussi pâle qu'une asiatique, même plus pâle encore, surtout avec cette couleur sur elle. J'entrevoyais sa taille, elle était fine, très fine, une vraie petite brindille, craquante. « On dirait que c’est plus de peur que de mal ! Juste une petite bosse ! Un bisou magique et le tour sera jouer ! » avait-elle tout à coup déclarée, à la fin de son diagnostic des plus sérieux. « Tant mieux, je n'aime pas beaucoup les hôpitaux.. » lui assurais-je d'un petit sourire, en me redressant vers elle, alors qu'elle attrapait mon visage entre ses mains, m'arrachant une légère expression de surprise. Mes bras tendus de part et d'autre du plan de travail, je la laissais déposer un petit baiser sur ma future bosse, ses mèches de cheveux blonds chatouillant mon visage et alors que j'allais me reculer, elle continuait son geste. Mon front, mes joues, les contours de ma mâchoire, mon nez... Je sentais son parfum de jeune femme, léger, presque printanier au fur et à mesure qu'elle se rapprochait. Mes lèvres s'entrouvrirent, soudainement tendu, alors qu'elle mit fin à ses petits baisers par un bisous esquimaux qui me fît sourire naturellement. « Évite de te blesser où je risque de m’inquiéter plus que de nécessaire. Et puis, un roi des singes, c’est sensé avoir la tête dure. » avait-elle rajouté, son front posé contre le mien. Son souffle venant chatouiller le mien.. Je fermais à mon tour mes yeux un instant, avant de les rouvrir. J'observais les siens, ses cils si foncés, étoffés, les contours de son visage et les mèches qui les entouraient. Elle sentait vraiment bon... Je me reculais tout en continuant de la fixer, alors que son regard se dévoilait. Bleu, bleu gris, bleu clair, de cette couleur particulière que l'on ne voyait pas ici, dont on ne pouvait s'empêcher d'observer longuement sans s'en lasser une seule fois. Ma main se déposait sur sa joue, la caressant du bout des doigts. « T'es mignonne. » lui lançais-je en guise de réponse à son inquiétude, car c'était décidément l'adjectif qui l'a qualifié le plus. Mignonne. Et mon regard dérivait alors que je lui souriais, vers les commissures de ses lèvres qui s'étiraient à leur tour, vers la teinte de celles-ci qui s'apparentait à celle de ses joues. Non, ses joues étaient d'une couleur plus prononcée, ses lèvres plus rosées... Et sans m'en rendre compte, je m'avançais vers elle. « Oui.. Le roi des singes a la tête dure, mais il n'est en rien... insensible. » murmurais-je d'une voix distraite, avant de venir embrasser la jeune femme devant moi. Doucement, juste pour goûter, un peu, juste parce qu'elle était vraiment belle là devant moi. J'avais envie de lui faire savoir que ses gestes étaient charmants mais aussi, comme pour la prévenir de faire attention aussi à eux. J'accentuais légèrement mon baiser, léger, pour ne pas lui faire peur, ma deuxième main glissant au creux de son dos, avant de me reculer lentement, lui faisant face. Maintenant, ses lèvres étaient aussi rouges que ses joues. « …Désolé. J'ai suivi mon envie ! Mais t'étais tellement... à croquer. Et trop près. » Quelle excuse. Maaaais c'était vrai, j'étais honnête ! A ma réponse, je me détachais un peu d'elle. « Je ne sais pas si tu es au courant, mais tu es plutôt.. une belle femme tu sais ? Tu n'es pas une beauté qui passe inaperçue en Corée, ma belle. » Ma voix se faisait douce, alors que je me décalais sur le côté, pour venir servir les deux verres du jus d'ananas. « Et je suis un homme, un faible homme, et parfois, c'est.. un peu trop pour moi ! Yah, j'ai mon cœur qui a tambouriné là ! » lui lançais-je, en tapotant ma poitrine d'un air dramatique, avant de lâcher un petit rire, mon regard se reposant un peu plus intensément sur elle. « Tu te rends pas compte de l'effet que tu peux faire hein, j'me trompe ? » lui lançais-je, d'un petit sourire en coin, avant de lui présenter un des verres pleins à côté d'elle. Ou alors elle savait, et c'était moi qui était complètement berné ! J'avançais ma main vers elle pour remettre l'une de ses mèches derrière son oreille. « Fais attention.. » lui murmurais-je avec galanterie, d'un air protecteur, avant de boire mon propre verre.
Bon alors... J'avais entrouvris plusieurs placards en quête d'une bouteille à entamer, remarquant quelques bouteilles d'alcool, rhum, vodka et compagnie qui me firent arquer un sourcil, sans penser que le frigo serait peut être une bonne idée aussi ! Je l'entrouvris, demandant à la jolie blonde ce qu'elle souhaitait, avant de récupérer un jus d'ananas, qui m'irait parfaitement aussi. Même qu'avec un peu de rhum aussi, ce serait délicieux.. Je passais ma langue sur ma lèvre inférieure avant de me redresser. Manque de pot, bieeeen entendu, le placard ouvert au dessus de moi, il était forcément pour moi ! Et paf ! Un juron m'avait échappé, fermant d'un coup sec l'attaquant en bois. Une petite douleur vive jouait de la batterie sur le côté droit de mon crâne désormais. Quand la maladresse vous tenait hein, elle ne vous lâchait jamais ! J'assurais à Dambi que tout allait bien, j'en étais presque habitué à vrai dire, lui adressant un sourire à moitié amusé et embarrassé que je cachais tant bien que mal derrière un aegyo mignon. Et j'étais doué pour ça, pour les yeux de chiens battus aussi. J'attrapais deux verres près de l'évier, avant de revenir vers elle, les déposant sur le côté. Elle avait récupérée la bouteille pour la laisser sur le comptoir, avant de m'agripper le tee-shirt pour que je daigne m'approcher un peu plus. « Heeeey, un peu de douceur avec les blessés.. » miaulais-je, en faisant une légère grimace de souffrance, avant de tirer la langue pour rigoler. Mais c'est qu'elle vérifiait vraiment mon état en plus ! « Je plaisantais tu sais hein.. Il ne doit pas y avoir grand chose à voir... » Pourtant, je sentais sa main se glisser dans mes cheveux, me forçant à pencher ma tête pour qu'elle puisse mieux voir. J'esquissais un sourire, patient. J'essayais de relever mes yeux vers elle pour voir son expression, elle devait avoir un petit air sérieux assez adorable à voir, mais madame s'assurait que je ne bouge pas. Alors, je laissais mon regard vers le bas, vagabondant sur sa peau que laissait entrevoir son haut blanc ajouré. Elle avait la peau aussi pâle qu'une asiatique, même plus pâle encore, surtout avec cette couleur sur elle. J'entrevoyais sa taille, elle était fine, très fine, une vraie petite brindille, craquante. « On dirait que c’est plus de peur que de mal ! Juste une petite bosse ! Un bisou magique et le tour sera jouer ! » avait-elle tout à coup déclarée, à la fin de son diagnostic des plus sérieux. « Tant mieux, je n'aime pas beaucoup les hôpitaux.. » lui assurais-je d'un petit sourire, en me redressant vers elle, alors qu'elle attrapait mon visage entre ses mains, m'arrachant une légère expression de surprise. Mes bras tendus de part et d'autre du plan de travail, je la laissais déposer un petit baiser sur ma future bosse, ses mèches de cheveux blonds chatouillant mon visage et alors que j'allais me reculer, elle continuait son geste. Mon front, mes joues, les contours de ma mâchoire, mon nez... Je sentais son parfum de jeune femme, léger, presque printanier au fur et à mesure qu'elle se rapprochait. Mes lèvres s'entrouvrirent, soudainement tendu, alors qu'elle mit fin à ses petits baisers par un bisous esquimaux qui me fît sourire naturellement. « Évite de te blesser où je risque de m’inquiéter plus que de nécessaire. Et puis, un roi des singes, c’est sensé avoir la tête dure. » avait-elle rajouté, son front posé contre le mien. Son souffle venant chatouiller le mien.. Je fermais à mon tour mes yeux un instant, avant de les rouvrir. J'observais les siens, ses cils si foncés, étoffés, les contours de son visage et les mèches qui les entouraient. Elle sentait vraiment bon... Je me reculais tout en continuant de la fixer, alors que son regard se dévoilait. Bleu, bleu gris, bleu clair, de cette couleur particulière que l'on ne voyait pas ici, dont on ne pouvait s'empêcher d'observer longuement sans s'en lasser une seule fois. Ma main se déposait sur sa joue, la caressant du bout des doigts. « T'es mignonne. » lui lançais-je en guise de réponse à son inquiétude, car c'était décidément l'adjectif qui l'a qualifié le plus. Mignonne. Et mon regard dérivait alors que je lui souriais, vers les commissures de ses lèvres qui s'étiraient à leur tour, vers la teinte de celles-ci qui s'apparentait à celle de ses joues. Non, ses joues étaient d'une couleur plus prononcée, ses lèvres plus rosées... Et sans m'en rendre compte, je m'avançais vers elle. « Oui.. Le roi des singes a la tête dure, mais il n'est en rien... insensible. » murmurais-je d'une voix distraite, avant de venir embrasser la jeune femme devant moi. Doucement, juste pour goûter, un peu, juste parce qu'elle était vraiment belle là devant moi. J'avais envie de lui faire savoir que ses gestes étaient charmants mais aussi, comme pour la prévenir de faire attention aussi à eux. J'accentuais légèrement mon baiser, léger, pour ne pas lui faire peur, ma deuxième main glissant au creux de son dos, avant de me reculer lentement, lui faisant face. Maintenant, ses lèvres étaient aussi rouges que ses joues. « …Désolé. J'ai suivi mon envie ! Mais t'étais tellement... à croquer. Et trop près. » Quelle excuse. Maaaais c'était vrai, j'étais honnête ! A ma réponse, je me détachais un peu d'elle. « Je ne sais pas si tu es au courant, mais tu es plutôt.. une belle femme tu sais ? Tu n'es pas une beauté qui passe inaperçue en Corée, ma belle. » Ma voix se faisait douce, alors que je me décalais sur le côté, pour venir servir les deux verres du jus d'ananas. « Et je suis un homme, un faible homme, et parfois, c'est.. un peu trop pour moi ! Yah, j'ai mon cœur qui a tambouriné là ! » lui lançais-je, en tapotant ma poitrine d'un air dramatique, avant de lâcher un petit rire, mon regard se reposant un peu plus intensément sur elle. « Tu te rends pas compte de l'effet que tu peux faire hein, j'me trompe ? » lui lançais-je, d'un petit sourire en coin, avant de lui présenter un des verres pleins à côté d'elle. Ou alors elle savait, et c'était moi qui était complètement berné ! J'avançais ma main vers elle pour remettre l'une de ses mèches derrière son oreille. « Fais attention.. » lui murmurais-je avec galanterie, d'un air protecteur, avant de boire mon propre verre.
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