Une bouffée d'air frais.

In Ha & Dambi

Local de répétition

TENUE +Inha faisait naitre en moi une part furtive et sauvage qui patientait dans l’ombre le moment propice pour sortir le bout de son museau. Le louveteau avait laissé place à une majestueuse louve fière. Une louve qui avait faim. Faim de lui et de luxure. Mon plaisir grimpait à grands pas, me berçant délicatement au travers de gestes qui semblaient plus audacieux, et moins incertains. Plus entreprenante, je laissais une trace sucré au doux parfum ananas marqué sa peau au niveau de son cou. Une teinte pourpre vint colorer le contour de mes joues alors que le neugdae relevait me geste d’une voix suave. Je n’avais pas l’habitude de laisser une marque de mon passage. C’était assez inhabituel, et pourtant, d’une certaine manière j’avais réellement envie que les autres envies celle qui avait pu passer un moment si intime avec le jeune homme qui devait avoir une quantité inébranlable de fan. Et pourquoi ne pas, rendre jalouse une ou deux de ses groupies. J’avais toujours été celle au centre des sujets de brimades avec ma blondeur et mes yeux océan. Ma différence avait toujours fait parler de moi, et souvent en mauvais termes. Je n’étais pas une rebelle, et encore moins une grande gueule. On me voyant telle une créature fragile et naïve. Pourtant, je montrais que j’étais bel et bien là, même si ma présence restait subtile et discrète. Par cette marque, les autres me remarquaient, même si sa propriétaire restait un mystère pour eux. Alors oui, je voulais montrer à tous que j’étais passé par là. « Peut être bien… » Murmurais-je à son oreille dont je venais mordiller le lobe. Et sans m’en rendre compte, cette sensation d’appartenance, de possession avait quelque chose d’excitant qui amplifiait ma libido.

Prise d’une envie de guider, de prendre les rennes, j’ondulais le long du corps du jeune alpha, laissant une trainée de baisers humides sur sa peau. J’allais jusqu’à descendre jusqu’à une zone plus sensible. Plus intime surtout. Caressant sa bosse naissante au travers du tissu du bout de mes doigts. Lapant sa peau qui devenait un délicieux dessert entre mes lèvres. Je le sentais vibrer sous moi, ce qui m’arrachait un sourire de satisfaction. Mon regard brulant de désir à son égard croisant le sien, démontrant à quel point je le voulais. La louve indomptée refaisait son apparition. Trop longtemps enchainée, elle avait besoin de se défouler. L’apercevant dans un tel état, en étant la seule fautive, mon bas ventre s’agitait d’avantage au point d’en devenir douloureux de ne pas le sentir en moi dans l’immédiat. Oui, c’était ma faute. Et j’en avais aucune moins honte. Une telle indécence aurait fait rougir le petit Dambi. Pourtant, en cet instant, la jeune fille avait fait place à une femme prête à voir son bourgeon fleurir. Qui aurait cru que je pouvais être si différente dans l’intimité que dans la vraie vie. C’était comme une libération. Tous mes sens en éveillent, je me sentais revivre. L’innocence avait disparu. La maturité ancrait chacun de mes mouvements. J’en avais eu beaucoup des coups d’un soir, mais rare était ceux qui parvenaient à me faire vibrer à ce point. Rien n’avait encore réellement commencé, que déjà, je voulais le gouter tout entier tel un bonbon que l’on laisserait fondre sous sa langue. Nue telle une déesse grecque, j’étais prête à m’offrir à lui sans aucune retenue. Je gémis alors qu’il m’attirait brusquement vers lui dans un baiser passionnel. Prisonnière de ses lèvres, il n’y avait pas plus doux geôlier. M’abandonnant à ses baisers, une de mes mains se glissait entre nous. J’attrapais son engin devenu ferme et dur entre mes cuisses, le guidant pour l’entrer en moi délicatement. Lenteur délibérée, je nous infligeais une délicieuse torture. La tête rejeté en arrière, les yeux fermés pour profiter un maximum de cette délivrance, un profond soupir s’échappait d’entre mes lèvres. Ma chevelure dorée fuyait dans le dos, offrant une vue imprenable sur mes deux trésors qui pointant sans gêne sous le nez d’In Ha. Me cambrant, j’attrapais ses épaules pour me stabiliser et ne pas sombrer à la frénésie qu’offraient nos deux corps s’épousant parfaitement. Je tenais toujours les rennes, mais pour combien de temps ? Apres une dance effrénée de nos langues l’une avec l’autre dans un baiser fusionnel, je me mis à onduler contre lui, commençant de va et vient constants. D’abord doucement, avant d’accélérer le rythme devenant vite accroc à cette sensation enivrante s’intensifiant dans mon être. Mon souffle chaud se mélangeait au sien, devenant saccader. De petits spasmes de plaisir me parcourraient, me forçant parfois à ralentir le rythme, contractant mon bas ventre sur son intimité. On m’avait souvent dit que j’étais étroite, mais jamais je ne l’avais autant ressenti. C’était un tel délice que je ne pouvais qu’en redemander encore et encore. Mes ongles s’enfonçaient dans la chair de ses épaules alors que je venais mordiller doucement la partie charnue de son cou. « Oh In Ha… » Murmurais-je presque telle une supplice. « C’est la première fois que l’on est si doux avec moi.. » A bien y repenser, il était le premier à être la douceur incarnée à mon égard. Ceux qui m’avaient déjà touchée avaient rarement été aussi tendres. Leurs caresses étaient plus brusques, impatientes au point d’être parfois violentes. Ce n’était pas pour me déplaire. J’aimais le sexe sous la plupart de ses formes. Libertine, je n’avais jamais réellement compris le sens de s’attacher à une seule personne alors qu’il y avait tellement de forme de plaisir à découvrir. Pourtant, je me rendais comptais que le musicien avait cette particularité qui le rendait unique en tout point. Et cet aspect de sa personnalité ne manquait pas à l’appel. « Fais-moi me sentir unique, In Ha… » Chuchotais-je la voix rauque alors que je guidais son visage vers ma poitrine, mes doigts se mêlant à ses cheveux. « Prends-moi… fais-moi tienne le temps d’un instant.. » Je me lovais d’avantage contre son torse, ne laissant plus qu’une distance entre nous. Je donnais un coup de bassin plus profond que les autres, m’arrachant un cri de plaisir que je ne retins pas. Il ne restait plus qu’à inspirer que Jaxson ou un autre du groupe débarque à cet instant…

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