Elle est si belle, avec sa mine boudeuse et ses cheveux blond, avec ce regard qui pourrait percer la feuille qu'elle regarde, avec cette colère qui bouillonne au fond d'elle comme un volcan. Elle est si belle, là, à portée de bras. Intouchable et invincible. Puis son rire, oh son rire. Kan la rejoint très vite avec le siens, cassé d'un léger toussotement à cause de la fumée qu'il à recraché un peu trop vite. Kan ne se retient plus de rien, dans son regard ou dans ses provocations. Elle est belle, toujours aussi seule et bien trop précieuse pour la laisser partir, et même si ce con ne sait pas parler, les yeux ne mentent jamais. Un sourire en coin se dessine sur son visage quand il se prend le capuchon dans la gueule. Son dos s'arque à nouveau un peu alors qu'il passe ses mains sous la table, venant caresser les chevilles et mollets de bae en ne la quittant pas des yeux. La hache de guerre était enterrée, elle l'avait pardonné, encore une fois, pour tout ce qu'il faisait.

Kan suit silencieusement les volutes de fumée, les vagues légères dans ses cheveux longs, sourit tranquillement, hoche la tête sagement. « J'le ferait demain. » Il l'avait bien trop souvent dit, cette phrase. Toujours mettre à demain ce qu'on pouvait faire aujourd'hui, c'était un peu comme dire « j'ai pas changé, j'vais bien. » Il baissa un instant les yeux vers la table, vers les pieds de bae qu'il ne voyait pas, sourit légèrement avant de relever le regard vers la coréenne. « Faut que tu me coupes les cheveux, c'est trop long ça m'fait chier. » ou autrement dit « viens, on retourne dans notre monde, on change rien, on recommence pas on garde tout, on continue juste un peu mieux, un peu plus longtemps. » Kan laissait distraitement ses mains vagabonder sur la peau si douce de bo bae mais remonta quand même une main sur la table, s’étalant un peu avec nonchalance sur la table, poussant les papiers pour quémander son cône, un sourire enfant-diable collé au visage.

un léger sourire en coin alors que l'homme fixe son désir, sans grande gêne. Il inspire avec plaisir les volutes de fumées avant de pouvoir s'en prendre pleins les poumons. Kan glisse le joint à ses lèvres en ricanant. Il ne se gêne plus pour l'observer, la dévorer, la regarder, vouloir la posséder. Kan à changé sur ce point, ses limites sont le bonheur des siens, mais, semble t-elle heureuse elle, avec son coréen ? Il la suit du regard, se laisse choir sur la table, fume, sourit en coin avant de se redresser d'un coup. Un instant la peur aux tripes, qu'elle se blesse qu'elle se crève qu'elle disparaisse sans vie sans qu'il n'ai rien pu faire, l'instant d'après son rire maladroit et ses cheveux dégoulinant d'eau, pleine de vie (enfin, il croit). « t'es conne putain. » sur un ton de rigolade, de sarcasme, d'amour-amitié de diable. Kan passe ses deux mains dans ses cheveux, le cône entre les lèvres. Arrivera t-il à ne plus l'observer ? Son regard glisse sur les longues jambes de bobae, remonte sur ses cheveux blonds, sur son regard fascinant de sauvagerie et de naïveté. « Au pire tu rases tout. » lâche t-il avec un sourire d'enfant. S'il était un canin, Kan grognerait de son geste, mais il se contente d'obéir, la tête en arrière, le regard provoquant. Il glisse le cône entre ses doigts, son autre main remontant quasi immédiatement sur la cuisse de bobae. « T'as cas raser que sur les côtés ? » L'occasion est trop belle, la provocation trop présente pour que Kan ne fasse rien. Ses mains viennent entourer les hanches de la belle pour la faire vaciller, la faire tomber sur ses genoux. « ça m'chatouille la nuque... » Conversation inutile, gestes à interpréter, le jeu à recommencer.

une sauvage, une vraie lionne, une tigresse, une femme libre. Kan la regarde avec ses yeux ébènes, il pense q'un jour, un jour peut-être il arrivera à obtenir ce qu'il veut. Le bonheur. Et bizarrement, c'comme si ça rimait avec malheur parce que son coeur lui, est pleins de crasses qui retardent son heure. et il ricane, parce qu'elle et lui sont pareil, cherchent le bonheur, le sourire, l'amour, la vie simple, plus d'galère plus de misères. Et ils sont collés aux sol, sur le bitume, à misérer jour après jour pour avoir un peu d'soleil dans leur coeur. Sa voix au creux de son oreille c'est comme une bombe dans son p'tin de ventre, c'est lui déchirer l'intérieur pour s'immiscer à nouveau un peu mieux en lui. A nouveau. Sans répis. « arrête j'tremble. » qu'il dit avec un p'tit regard provocateur, et puis grogne un peu à sa tête qui se fait tirer vers le bain. Il mate le joint se consumer, puis s'éteindre entre ses doigts alors qu'il concentre ses sensations sur les doigts de bae sur son crâne. Et quand elle le libère enfin d'son emprise, qu'elle le touche plus, c'est comme si le lien était toujours là parce que le diable fait tout pour l'envouter, pour l'attacher à elle. Les yeux du garçon suivent sans se cacher la remontée du cuir sur la peau laiteuse de bobae. Putain. « M'rci. » lâche t-il avec un sourire en coin, se laissant retomber sur le dossier, cherchant un briquet dans sa poche pour rallumer le cône, fixant ses yeux sur le visage (un peu plus fin?) de la blonde. D'une main, il tire ses cheveux en arrière pour les plaquer, mais ils retombent directement devant ses yeux alors qu'il baisse les yeux pour regarder le sol avec un sourire en coin. « Tu veux un truc à boire? » Il s'relève pas pour autant, il relève juste la tête, laisse divaguer ses yeux sur le kurss. Puis sur elle. Plus intensément. Et comment va shin, bae ? T'es toujours enchaînée à un fantôme ou j'peux y aller?

C'est comme retomber accroc mais plus en douceur, c'est comme se rendre compte d'un coup à quel point on a pu être con d'arrêter, à quel point ça nous fait plus de bien que d'mal. C'est ce qu'il se dit kan maintenant, parce qu'il aura la maturité de rendre ça réel, de rendre ça beau, et doux, et gerable et pas mortel. Chaque courbe, chaque morceau de peau dévoilé, chaque pas et courbe ondulant avec sensualité lui fait se rappeler leurs sensations, leurs démons qu'il veut simplement transformer en bon. Et qu'elle est désirable là, à fuir ses mains mais s'accrocher à ses yeux, boire, tranquillement. Il sourit en coin, résiste plus à rien mais... mais c'plus malsain, c'est juste leur façon à eux de parler. PArce qu'ils peuvent pas faire autrement que s'provoquer. Les jours ou tout n'était que douceurs sont enfuis en eux, cacher derrière la provocation de leurs regards noirs et de leurs lèvres rougies, mais ils sont bien là. Et Kan, kan à plus rien à perdre, s'est enfin compris un peu, à compris qu'il était en vie et qu'pour ça, il devait vivre. Alors Kan quand elle reviens, enfin, il fixe ses yeux sur elle, sourit en coin, adore voir ses rougeurs sur le haut d'ses joues et sa démarche enfantine, innocente. Alors Kan quand elle reviens vers lui, relève le nez, et puis sans s'en rendre compte, c'est l'plus doux des regards qu'il lui offre, se laisse guider, à juste le temps d'attraper ses clopes, s'laisse tomber sur le canapé, s'installe bien et .. putain c'que ça lui à manqué. Ses yeux fixent le bar qui se déssine devant lui. Son chez lui, sa plus belle oeuvre, sa réussite parce que mine de rien, c'est peut-être un repère à clampin, ça leur donne d'quoi vivre un peu mieux, d'se détendre. Mais même si ses yeux dévient sur le bar et les canapés, le cuir, les chiens, le cendrier qu'il viens de laisser qui fume encore un peu, ses sens eux sont happés par bo bae, par sa présence au creux de ses bras, par la douceur de sa peau qui lui à tend manqué. Un soupire. Un sourire. « J'sais, j'suis désolé. » Il sourit lui aussi. Sa main autour des épaules de bar remonte sur ses cheveux blonds qu'il caresse délicatement. Elle est là, ils sont là, vivants, bien plus qu'avant. « J'partirais plus bae. » Il laisse le temps filer alors qu'la paix joue avec eux, comme si elle acceptait de rester un peu, alors qu'il tourne un tout p'tit peu la tête, juste assez pour embrasser le front de bo bae dans ce geste qu'il a tant l'habitude de faire. C'pas le moment de tout lui dire, pas le moment d'avouer qu'inconsciemment il avait replongé, un peu, mais s'en était rendu compte avant d'crever, était parti se soigner. C'était pas l'moment de laisser la mort planer au dessus d'eux alors qu'ils sont enfin un peu en paix.

On finit tous par partir, qu'on le veuille ou non. Qu'aurait-il pu dire pour contrer cette évidence, tant de fois affronté au risque d'y perdre le coeur, déchiré, piétiné par cette vérité. Un sourire las, triste glisse sur le visage de kan alors qu'il se contente d'hocher doucement la tête, ses doigts se perdant dans les cheveux humides de bobae. Elle à raison, mais qu'importe, lui comme un têtu, un borné un buté, se refuse à dire qu'il l'abandonnera une seconde fois. Ses yeux glissent sur le visage de la jeune fille plus proche de lui et inspire vite une bouffée avant qu'elle ne prenne le cône, souriant en coin en expirant, laissant tomber sa tête vers l'arrière alors qu'elle fuit, encore. Joueuse. En silence ils se retrouvent, à coup de regard, de souvenirs, d'un toucher fin qu'on pourrait oublier en un instant si ce n'était pas le siens. Mais au bruit d'un rétro qui s'allume, kan redresse la tête en arquant un sourcil puis souriant plus grandement en voyant tout le processus, hochant la tête en faisant une moue impressionnée. « Classe. » dit-il simplement alors que ses yeux dévient vers Gap qui s'était levé pour venir réclamer des caresses. Du bout des doigts, kan joue avec ses oreilles pointues, suivant la blonde du regard pour chaque fermeture de rideau. Jusqu'à ce qu'elle revienne, jusqu'à ce qu'elle s'installe à nouveau, lui qui glisse au fond du canapé pour être confortable, ne peut s'empêcher de laisser échapper un petit soupire à l'affirmation. Kan laisse passer des images, des sons un moment avant de se décider à parler. Il inspire longuement sur le cône et force bae à se redresser le temps d'écraser le cul dans le cendrier, puis se laisse retomber sur le cuir, expire longuement puis se met enfin à parler. « j'étais en désintox. »