Wearing. | Woori se demandait si le fait qu'elle soit aussi compréhensive et le fait qu'elle prenait ce gênant quiproquo avec tant de philosophie ne venait pas du fait qu'elle aurait besoin de toute la compréhension dont il était capable elle aussi. C'était sans doute inconscient cette façon qu'elle avait d’accepter les hésitations de Noam, c'était parce qu'au fond, elle avait l'infime espoir qu'il fasse part de la même compréhension lorsqu'elle lui parlerait de Yoon Woo. Si jamais elle trouvait le courage, et cessait d'avoir peur du risque de le voir la quitter... C'était peut-être pour ça oui, ou alors elle avait réellement finit par mûrir en tant que femme, qui sait ? Elle était soulagée de voir son petit-ami se détendre, bien qu'elle fit une petite moue en l'entendant se mettre la pression. « Tu es déjà à la hauteur crois moi. » Honnêtement, à part quelques petits accrocs leur relation avait été idyllique jusque-là, et elle espérait que cela puisse durer... Dans l'immédiat la situation était désamorcée et c'était tout ce qui comptait. Elle eut un rire en entendant Noam, visiblement l'idée du massage le séduisait. Son sourire disparût contre les lèvres du californien, mais réapparut aussitôt lorsqu'il se recula. « Les épaules hein ? Ça veut dire que tu vas devoir enlever ta chemise. » Elle feignit un soupir déçu. « Moi qui adorait déjà te voir avec cette cravate. » Elle reprit sa tasse de thé, il avait refroidi ce qui lui permettait au moins de le boire rapidement. Ses mains entourant la tasse, elle s'avança jusqu'au canapé, le regardant s'installer. Elle posa sa tasse sur le sol près du canapé, et alla le rejoindre se plaçant derrière lui. « Tu as encore  des épreuves demain ? Ou on peut profiter de notre dernière journée ? Je repars au dortoir après-demain. » Dit-elle avec une voix boudeuse, appuyant sa tête sur son épaule.  Elle passa ses bras autour de lui pour finir de dénouer sa cravate, et essaya ensuite de déboutonner sa chemise. Elle finit par se mettre à rire parce qu'elle n'y arrivait pas. « Je plaisantais pas quand je disais de tomber la chemise ! » Elle riait se débattant toujours avec le bouton de sa chemise. Elle vint étouffer ses rires dans le cou de Noam, y enfouissant son visage et embrassait sa peau de temps en temps. Elle finit par se redresser, et plaça ses jambes de chaque côté de Noam pour être mieux installée. « Allez ! Tu te plains que tes étudiants font pas ce que tu demandes mais même pas t'enlèves ta chemise quand ta petite amie te le demande. » Elle claqua sa langue dans un son réprobateur, avant d'attraper un oreiller qui se trouvait derrière elle. « Allez ! » Et en parlant elle lui tapa la tête avec le coussin, elle se mit à rire une nouvelle fois avant de jeter l'arme du crime à leurs pieds. Était-ce parce qu'elle avait fait le point sur ses sentiments, mais dans tous les cas, elle appréciait plus que jamais de sentir sa chaleur contre elle et d'entendre son rire se mêler au sien.

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(tenue). | J’avais suivi son conseil à propos de me changer les idées. Je gardais cependant toujours cette problématique dans un coin de l’esprit. Celle-ci ressurgirait surement dans un futur proche, et j’espérais être prêt à répondre à ses attentes à ce moment-là. En ce qui concernait le moment présent, tout ce dont j’avais besoin c’était un massage. J’étais noué de partout, et rester raide debout à jouer les Big Brother ne m’avait pas aidé à ce niveau-là. J’allais devoir faire tomber la chemise comme elle disait, mais ça ne me dérangeait pas plus que ça. J’adorai le côté élégant que pouvait apporter une belle chemise et un costume mais rien ne valait le confort d’un bon vieux t-shirt. Cependant, je n’allais pas lui faciliter le travail pour autant. C’était elle qui m’avait proposé ce massage alors je la laissais aux commandes, rien que pour l’embêter. « Après-demain, déjà ? C’est vraiment passé vite. » Je ne réalisais pas vraiment que son départ approchait, j’avais l’impression qu’elle était arrivée hier. Nous avions tous les deux des emplois du temps chargé et, avec mon départ précipité aux Etats-Unis, on ne s’était pas vu pendant un moment. Alors pouvoir profiter d’elle pendant ces quelques jours m’avait fait énormément de bien, et j’étais dépité à l’idée que tout cela se termine. Plus le temps passait et moins je pouvais me passer de sa présence et de moments que nous passions tous les deux. « Non ça tombe bien je n’ai aucune permanence demain, on pourra passer toute la journée ensemble. » dis-je en lui lançant un regard malicieux alors que je la voyais que cette chemise lui donnait un peu de fil à retordre. Je ricanais à son petit pic. Il est vrai que j’avais tendance à me plaindre des étudiants, mais c’est vrai qu’ils n’en faisaient qu’à leur tête. J’avais l’habitude de transgresser les règles, mais pas qu’on transgresse les miennes. « Aah, c’est ma chemise qui te fait autant galérer ? » ajoutai-je sans pouvoir m’empêcher de me moquer d’elle. Et même un coup d’oreiller sur la tête n’allait pas m’empêcher de continuer à rire. « Aigoo, la violence ne résoudra pas ton problème petite ! Il faut vraiment que tu viennes plus souvent me rendre visite pour que je t’apprenne la vie toi dit-donc. » Je me redressais finalement pour déboutonner ma chemise, avant de me remettre dans ma position initiale. « Voilà maintenant tu n’as plus d’excuses. » Je sentis alors ses doigts au contact de ma peau commencer à se mouvoir de manière un peu brouillonne. Mais ses mouvements furent très rapidement plus assurés, et je profitais de ce petit moment de détente sensé me délivrer de tous ces noueux internes. Je lâchais quelques soupirs de soulagement lorsqu’elle atteignait les points les plus sensibles, en lui demandant bien d’accentuer sur ceux-là, même si ça me faisait légèrement mal. Je repensais à ce qu’elle me dit sur le fait que demain était la dernière journée qu’elle passerait à la maison avant de repartie aux dortoirs et ça me chagrinait mine de rien. Nous avions une complicité telle que je me voyais bien passer toute ma période de break en sa compagnie. « Qu’est-ce que t’as prévu de faire après les résultats ? » lançai-je avec une pointe d’hésitation. « Je me disais qu’on pourrait aller quelque part tous les deux. Ca nous réussis pas mal. » Je faisais référence aux vacances d’hiver qui restaient pour l’instant un souvenir encore indélébile.   

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Wearing. | La jeune femme était soulagée que ce moment gênant et qui aurait pu noircir la fin de cette journée soit derrière eux. Elle s'en serait voulue si les choses avaient changé ou si Noam avait battu en retraite. Pour le moment, lorsqu'elle lui disait qu'elle le comprenait et ne voulait pas qu'il se mette la pression, elle le pensait sincèrement. Alors elle espérait vraiment qu'il ne prendrait pas tout ça trop à cœur, de trop cérébraliser cette relation qui puisait jusque-là sa force dans la spontanéité. En attendant, elle s'apprêtait à s'occuper de lui, il méritait bien ça après tout, surtout qu'elle devrait bientôt rentrer au dortoir. « Oui trop vite comme tu dis. » Elle se sentait vraiment bien avec lui. Elle aimait la Woori qu'elle était en sa présence. Et aussi heureuse soit-elle de retrouver son petit garçon le sur lendemain elle avait un petit pincement au cœur de laisser son insouciance en stand by une nouvelle fois. Elle sourit à l'idée de pouvoir passer ces deux jours à venir avec lui, et vu le regard qu'il lui lança, ils avaient peut être les mêmes idées en tête. En attendant elle était en train de se battre avec la chemise de Noam. La position dans laquelle il était et celle qu'elle avait prit pour pouvoir le masser faisaient qu'elle ne voyait pas ce qu'elle faisait et du coup ne s'en sortait pas. Le californien n'avait aucune compassion, se moquant tout simplement d'elle. Ce n'est qu'au bout de quelques instants qu'il ôta enfin sa chemise lui-même, laissant accès à Woori à ses épaules et sa nuque pour le masser. D'abord un peu maladroite elle gagna vite en assurance et appuyait là où elle le sentait noué. Elle s'amusait parfois à frôler son cou du bout du nez ou du bout des lèvres. « Mmmh je sais pas trop. Je vais voir si j'arrive à prendre un peu plus d'heures au combini. J'ai besoin d'argent de poche. » dit-elle en riant. « Et je vais essayer de partir quelques jours avec Kelea, pour nous retrouver un peu. » Et aussi pour parler du mariage surprise qu'elle voulait organisé pour Kouji mais Woori gardait bien ce secret. « A part ça je n'ai rien de prévu sinon profiter de l'été. » Elle avait la voix chantante car l'été était de loin le moment de l'année qu'elle préférait. Elle écouta sa proposition et un sourire étira les lèvres de la jeune femme. « J'adore l'idée ! J'avais promis de te faire découvrir la Corée en plus ! Nos plages doivent pas être aussi belles que celles de Californie mais on a des coins sympa. » Il y avait Busan, Sokcho ou même l'île de Jeju. « Tu as une idée en tête ? » Elle devrait une nouvelle fois demander à ses parents de garder Yoon Woo mais elle voulait vraiment s'offrir ces quelques jours avec Noam. Ses parents commençaient d'ailleurs à se douter du fait qu'elle avait quelqu'un dans sa vie car elle leur demandait plus souvent de garder leur petit-fils et pour de plus longues durées, mais elle ne voulait pas encore leur en parler. Elle continuait de le masser, appuyant ses pouces sur les nœuds qu'elle sentait dans ses épaules, et déposait de temps à autres ses lèvres dans son cou. Elle accentua un peu ses baisers, stoppant parfois le mouvement de ses mains sur ses épaules. « Mais on peut déjà penser à ce qu'on va faire des deux jours qui nous restent... J'ai bien une petite idée, et tu risques d'être bien détendue... » Dit-elle avec un rire dans la voix, laissant son souffle courir sur son oreille. « Faut juste espérer que ta colloc' ne rentre pas... » Ce qui heureusement arrivait assez souvent. Elle cessa de le masser, et se recula un peu, tapant le côté de ses épaules dans un geste peu délicat. « Ou tu peux m'aider avec mon blog parce que y a un bug dans le design... » Elle fît de son mieux pour ne pas rire face à la mine peu convaincue de Noam (qu'elle ne voyait que de profil), mais elle ne tint pas longtemps se mettant rapidement à rire. Elle se laissa doucement tomber sur son dos, passant ses bras autour de son cou. « Tu n'aimes pas mon sens de l'humour ? » Elle doutait que sa voix innocente ne parvienne à le convaincre.

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(tenue). | On avait toujours eu l’habitude de plus passer du temps à se parler par message que se voir en vrai. On avait tous les deux des emplois du temps assez chargés et en plus de ça on ne pouvait pas se voir n’importe où de peur de se faire griller. Nos sourires furtifs échangés lorsque l’on se croisait au sein de l’université ne me suffisaient jamais, mais j’avais appris à m’y accommoder. J’aimais les périodes de vacances parce que celles-ci nous laissaient plus d’opportunités de nous voir, mais je sentais que le temps passant, j’avais de plus en besoin de sa présence à mes côtés et que les moments passés loin de l’autre me pesaient un peu plus. J’avais déjà émis le désir de ne plus vivre caché, mais les conséquences d’un tel choix lui serait plus fatales à elle qu’à moi. Alors je prendrais mon mal en patience, même si intérieurement j’aurai préféré ne pas la laisser rentrer aux dortoirs. J’écoutais avec attention son petit programme pour l’été qu’elle me déroulait, contente de constater que je pourrai surement m’immiscer pour quelques jours dans celui-ci. Ses vacances avec Kelea signifiait que j’allais aussi avoir pas mal de temps pour bosser avec Kouji, et que nous allions squatter à tour de soirées chez l’un ou l’autre. « Les filles partent en vacances pendant que les hommes bossent, c’est pas mal comme concept. » dis-je en riant. En y repensant c’est vraiment un heureux hasard que la fille avec qui je sors actuellement se révèle être la meilleure amie de mon associé. J’avais mis de temps avant de pouvoir cerner la demoiselle mais savoir qu’elle est Woori avait une relation très fusionnelle m’avait permis de la redécouvrir sous un autre angle. Enfin pour l’instant ce qui m’importait surtout c’était la possibilité de pouvoir partir quelques jours avec Woori, et sa proposition m’enchantait. « Ca va te paraître cliché mais j’ai toujours voulu aller à Jeju. Tout le monde en parle mais je n’y ai encore jamais mis les pieds. » J’imagine qu’elle devait déjà y être allée à plusieurs reprises étant donné que c’était un must-see. Heureusement que notre conversation me permettait de rester éveillée car le bien que me procurait ce massage m’aurait déjà fait m’assoupir depuis un moment. Je sentais ses mains s’étaler sur ma peau,  son souffle et les quelques baisers qu’elles déposaient sur mon cou… ce serait mentir que de dire que je n’étais pas légèrement excité. Et ses petites allusions n’arrangeaient pas les choses. Haneul était partie pour un moment, alors nous aurions tout le loisir de passer du bon temps. Enfin par passer du bon temps je faisais plus allusion à sa première proposition qu’à sa deuxième. Affichant d’abord une mine un peu déconfite, je ris lorsqu’elle finit par s’affaler sur mon dos. « Non pas vraiment non. Niveau humour je te mets un zéro pointé. » La sentant alors se redresser, j’en profiter pour me retourner complètement et me mettre sur le dos. Je me redressai alors à mon tour pour être à sa hauteur et vins déposer mes lèvres sur les siennes, avant de d’embrasser son cou et mordiller le lob de son oreille. « Mais je sais que tu es largement meilleure dans d’autres domaines. » lui susurrai-je finalement à l’oreille en lâchant un petit ricanement. Je posai ma main sur sa cuisse que je caressai tendrement, faisant des va-et-vient jusqu’à atteindre ses hanches. Mon regard planté dans le sien je vins cette fois-ci dévorer ses lèvres alors que ma main commençait à jouer avec l’élastique de sa culotte. « J’aurai peut-être le temps de t’aider si tu restes un jour de plus… »  

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Wearing. | Au début le fait que Noam et Kouji soient amis et associés avait pas mal angoissé Woori. Étant partie sur le principe que cette relation serait éphémère, cacher l'existence de Yoon Woo lui avait semblé inoffensif. Seulement, plus le temps avançait et plus elle craignait que Kouji ne fasse une gaffe quant à son filleule, ou son statut de mère célibataire. A présent que les choses devenaient sérieuses entre Noam et elle, elle savait que Kouji resterait discret, mais il ne cessait de l'encourager à lui dire la vérité, à juste titre d'ailleurs. Quoiqu'il en soit, elle appréhendait mieux l'amitié de son petit-ami et de Kouji. Et c'est plutôt sereinement, avec un léger rire, qu'elle prenait l'idée de partir avec Kelea et de savoir les deux hommes en tête à tête le nez sur leurs ordinateurs. L'optique d'enchaîner petits voyages sur petits voyages en Corée était loin de déplaire à Woori. Elle ne savait pas encore où elle irait avec Kelea, mais vu l'état de fatigue de sa meilleure amie, elles privilégieraient une ville qui n'était pas trop loin. Elle sourit à la proposition de Noam, continuant de le masser. « En effet c'est cliché, mais Jeju est géniale, ça fait longtemps que j'y suis pas allée, je me demande si ça a changé. Et tu sais ce qu'on dit de cette île ? » Cette île était largement réputée pour être l'île des amoureux, elle ne s'était jamais intéressée à la raison derrière ça. Mais elle devait reconnaître que pour une fois, y aller avec son petit-ami donnerait une autre perspective à ce séjour. Elle devait bien se l'avouer, elle imaginait la tournure romantique que pourrait prendre ce voyage, si vraiment ils le faisaient, ce qu'elle espérait. En attendant, c'était le massage qui prenait une autre tournure, et Woori eut une petite moue boudeuse à la note attribuée à son humour. Cette moue disparut rapidement contre les lèvres de Noam, passant une main dans les cheveux du californien alors qu'elle sentait sa bouche descendre dans son cou. Le souffle chaud sur sa peau la fît frissonner, et un sourire charmeur étira ses lèvres. Alors qu'il l'embrassait, elle le sentit jouer avec son sous-vêtement, elle noua ses bras autour de son cou et de redressa légèrement pour lui donner un meilleur accès, eusse-t-il voulu le lui enlever ou tout simplement jouer avec ses nerfs. « Tu te doutes bien que si je restais un jour de plus ce serait pour tout sauf pour m’occuper de ce fichu blog. » Elle laissa son souffle flotter sur les lèvres de Noam, le détaillant avec désir et cette autre chose qu'elle avait à présent identifié. Elle revint trouver ses lèvres, descendant ses mains sur son torse dénudé, elle caressait chaque parcelle de sa peau. Mais avide de contact, elle descendit sa bouche dans son cou avant de gâter  son torse de ses lèvres et de sa langue taquine. Continuant ses douces administrations, elle entreprit de défaire la ceinture de Noam. Espiègle, elle releva la tête vers lui, affichant un sourire mutin. « Not too tired ? » S'amusa-t-elle à le taquiner dans son anglais maladroit à l'accent coréen prononcé, se moquant légèrement de la lassitude dont il avait fait preuve un peu plus tôt. N'attendant pas vraiment sa réponse, elle commença à déboutonner son pantalon tout en retrouvant ses lèvres pour un baiser fiévreux.

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(tenue). | Jeju était une île mondialement connue, j’en avais même entendu parler avant même mon installation en Corée. On disait même que c’était l’île des amoureux. Ça m’avait toujours fait sourire ce genre de mythes dont l’origine m’était bien inconnue. Je n’étais pas vraiment convaincu par ce genre de légendes mais cela n’enlevait rien à la supposée beauté de l’endroit. En tout cas je serai l’un des hommes les plus heureux si j’avais l’occasion d’y aller avec Woori. Et si la rumeur disait vrai, peut-être que ça m’aiderait à clarifier mes sentiments pour elle. J’acquiesçais alors avec un petit sourire, gardant ce petit projet dans un coin de ma tête, on aurait le temps d’en parler plus tard. Avec tout ça, ma journée bien embêtante était déjà derrière moi, et je me délectais de pouvoir me détendre aux côtés de ma douce. Son massage s’était rapidement transformé en petit jeu, et je profitais donc de ses caresses sur mon torse et de sa bouche habile qui venait titiller ma peau. . Mon rire quant à sa remarque fut étouffé dans un de nos nombreux baisers. « Pas pour ça… ». Alors qu’elle s’occupait de déboutonner mon pantalon, ma main se faisait toujours baladeuse, s’aventurant sur sa poitrine libre de tous sous-vêtements. Je ne me laissais jamais de venir caresser de ma paume ses seins bien rebondis. Mon pantalon déboutonné, je me redressais légèrement pour l’aider à me le ôter et en profitait pour en faire de même avec sa robe. Libérés de nos vêtements, la sentant encore plus contre moi peau contre peau, mon excitation se traduisait sans gêne à travers mon boxer. Pris dans la frénésie de nos baisers, je passais alors ma main libre sous son sous-vêtement pour taquiner son intimité que je caressais du bout de mes deux doigts. Je la sentais devenir un peu plus humide, mais je ne voulais pas m’arrêter là. Même si la largeur de canapé était bien plus étroite qu’un lit traditionnel, je me redressais la poussant à faire de même, avant de finir par inverser nos positions, moi au-dessus et elle en-dessous. J’étais peut-être celui qui faisait rarement le premier pas dans la vie courante, mais dans ce domaine-là j’étais souvent à l’initiative. Alors que nous continuons à nous embrasser avec fougue, je retirais la seule pièce qui lui restait presque brutalement, me permettant de voir son intimité s’offrir à moi. De sa bouche je descendis dans son cou, avant de continuer et de m’attarder sur ses seins. Mes baisers continuèrent sur son ventre, puis ses hanches, avant de finalement venir me loger autour de son intimité. Je lui lançais un petit regard taquin alors que je m’apprêtais à lui prodiguer une bonne dose de plaisir. « Pas trop sensible j’espère » lui lançai-je alors avec toujours autant de malice. Sans plus attendre, ma langue se logea dans son intimité que je gratifiais de mon expérience. Ses gémissements me poussaient à continuer un peu plus alors que je lui jetai de temps en temps quelques regards complice.  

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Wearing. | Woori était plutôt amusée de voir Noam, qui un peu plus tôt affirmait être rincé, faire preuve d'un regain d'énergie alors qu'elle déboutonnait son pantalon. Elle frissonnait en le sentant toucher la peau réactive de sa poitrine, mais ne perdit pas le fil de ce qu'elle faisait, et lui ôta son pantalon. Elle sourit en voyant la bosse évidente dans le boxer de Noam, c'était toujours flatteur de se savoir désirée ainsi. Elle l'aida lorsqu'il lui enleva sa robe, et apprécia la chaleur de sa peau contre la sienne alors que leurs bouches se retrouvaient pour un énième baiser enfiévré. Elle grogna contre ses lèvres en le sentant venir taquiner son intimité. Il avait, au fil des semaines, apprit à découvrir son corps et ce qu'elle aimait, et il en jouait à présent à la perfection, elle détesterait presque pour ça. Il ne lui laissa pas vraiment le temps de réagir qu'il se redressa, l'entraînant dans son mouvement, et échangea leur position. Dans un baiser, elle se retrouva complètement nue et avide de plus de contact. Se retrouver ainsi sous lui et sous son regard noir et brûlant était aussi excitant que sa bouche qui descendait dans son cou, et sur sa poitrine. Elle frissonnait et soupirait, un peu frustrée néanmoins d'être limitée dans ses mouvements à cause de l'étroitesse du canapé. Elle aurait voulu répondre à sa petite provocation, mais le contact chaud et humide de sa bouche contre son intimité ne lui arracha rien d'autre qu'un gémissement étranglé. Au début, elle avait trouvé un peu déroutant à quel point Noam était attentif à son plaisir, elle n'avait jamais eut d'amant aussi soucieux de son plaisir. Elle en tirait à présent son parti, se permettant à exprimer ses envies sans tabou et à écouter les siennes également. « Je croyais que c'était à moi de m'occuper de toi ce soir... » Elle se surprit à réussir à être cohérente bien que sa phrase fût entrecoupé de soupirs et gémissements. Sa respiration se faisait plus prononcée, ses côtes se creusaient même sous l'intensité. « Ou alors tu cherches à te faire pardonner... » Elle eut du mal à finir de parler tant les douces administrations de Noam la rendaient folles. La première fois elle ne pensait pas autant aimer sentir sa bouche sur son intimité, mais elle avait apprit à hautement apprécier. « Laisse moi te dire... » Elle ne pu terminer sa phrase, laissant échapper un gémissement sonore alors qu'elle le sentit immiscer deux doigts en elle. « … que ça marche plutôt bien. » Finit-elle par réussir à souffler entre deux exclamations de plaisir. Elle le sentit frôler une zone sensible en elle, et poussa un son entre le gémissement et le grognement. « Encore. » Elle sentit le sourire de Noam sur son intimité rendue encore plus sensible par la façon qu'il avait de la toucher. Elle gémit une nouvelle fois alors que ses doigts frôlèrent une nouvelle fois ce point sensible, et encore, et encore, jusqu'à ce qu'elle ne soit plus que soupirs et gémissements, sa main s'accrochant et griffant désespérément le dossier du canapé comme pour ne pas complètement perdre pied. Puis finalement, à sentir les mouvements de sa langue et de ses doigts, et toutes les sensations que cela réveillait, elle se cambra dans un gémissement rauque, atteignant l'orgasme presque trop vite à son goût, mais c'était là l'effet qu'il lui faisait. Elle mit quelques instants à reprendre ses esprits, et se redressa légèrement. « C'est pas du jeu. » Elle fit la moue mais l'attira à elle, retrouvant sa bouche sur la sienne, et glissa une main sous son boxer pour caresser son membre gonflé, et de l'autre faire descendre cette dernière pièce de vêtement qui était en trop. Était-ce parce qu'elle avait fait le point sur ses sentiments qu'elle le désirait autant ? Elle ne se posait pas autant de questions alors qu'elle embrassait et mordillait son cou, tout en effectuant des mouvements de va et vient sur sa virilité, bougeant légèrement pour se placer de façon à pouvoir l’accueillir en elle.

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(tenue). | Ca pouvait paraitre étonnant pour un homme mais j’avais toujours été du genre à faire passer les désirs de ma copine avant les miens. Non pas que ne voulais pas qu’on réalise mes envies, mais ça pouvait m’exciter tout autant de voir ma bien-aimée jouir. Même si ce n’était pas la raison principale de mon acte, j’avoue à demi-mot que je m’en voulais toujours un peu de ne pas avoir pu lui répondre tout à l’heure et que j’essayais aussi de me rattraper à ma façon. Avec le temps, j’avais appris à savoir ce qu’elle aimait, ce qui l’excitait, ce qui la faisait frissonner… et j’en jouais de plus en plus. L’entendre gémir de cette façon était telle une douce mélodie à mon oreille qui me poussait à lui faire un peu plus tourner la tête. De mes doigts, j’intensifiais mes va-et-vient avant de finalement la sentir jouir et me retirer ensuite. Je ricanais à sa remarque avant qu’elle ne m’embarque dans un énième baiser et que je pose ma main dans le creux de ses reins pour caresser ses courbes. Mon excitation est d’autant plus importe qu’elle caresse mon intimité avec beaucoup de vigueur. Mon envie à son paroxysme, j’entrai en elle sans plus de protocole. Mes mouvements furent dans un premier temps doux et lent, mais rapidement je décidais d’accélérer mes coups de rein. Mon regard dans le sien, ma main était agrippée à ses fesses pour la maintenir le plus près de moi possible. Ses gémissements mêlés à mes halètements, j’alternais entre douceur et brutalité. Ma tête dans le creux de son cou, je sentais le plaisir monter en moi au fur et à mesure et je passais mes bras au tour d’elle en la serrant contre moi. Mes coups étaient tels que je pouvais sentir le fond de son intériorité. Mon souffle était entrecoupé et je sentis l’orgasme arriver bien trop tôt à mon goût. Sans plus bouger, je restais en elle mais redressait ma tête pour pouvoir lui faire face. Je lui caressais les cheveux alors que nous échangions quelques baisers furtifs. J’avais le sourire aux lèvres même si j’aurai aimé que ça dure plus longtemps. Je finis par me finalement me retirer et me redresser doucement, tentant de ne pas salir le canapé. « Tu vois, quand je te disais que j’étais fatigué, tu ne me croyais pas, et pourtant… » dis-je en riant faisant à ma performance. Déjà qu’à la base je n’avais aucun tabou, avec Woori je ne me privais encore moins. Je m’étirais quelques secondes avant de me baisser pour récupérer mes affaires qui jonchaient le sol. Sans vraiment savoir pourquoi, je repensais au fait qu’Haneul n’était pas là mais qu’elle se serait bien foutue de moi si elle m’avait trouvé dans une telle position avec Woori. J’en aurais entendu parler pendant le siècle avenir. Heureusement, ce n’était pas le cas. « Je vais monter prendre une douche. Seul ou accompagné, ça dépend de toi. » J’avais aussi pris sa robe que je lui avais très tendrement balancé au visage avant de me diriger vers les escaliers.   

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Wearing. | Depuis qu'elle était avec Noam, Woori devait reconnaître que sexuellement, il avait toujours eut pour but de la contenter. Et c'était aussi une des raisons pour lesquelles elle le trouvait si parfait à ses yeux. Ça, et le fait qu'il était attentif à chacune de ses réactions pour savoir davantage ce qu'elle aimait, ce qui l'excitait et ses quelques vices.  Et la façon qu'il avait de mêler douceur et brutalité laissait à penser qu'il avait bien compris que c'était une des choses qui faisait perdre pied à Woori. Si parfois elle renvoyait l'image d'une jeune femme un peu timide, une fois à l'aise, Noam avait pu découvrir un autre aspect d'elle, et elle n'était pas contre être un peu bousculée lors de leurs ébats. Elle gémît donc un peu plus fort en le sentant approfondir ses coups de reins, s'agrippant à son dos autant que lui se collait à elle. Elle suivait les mouvements de son bassin pour en augmenter l'intensité, aimant le son de ses soupirs rauques et son souffle brûlant sur sa peau. Plus elle le sentait profondément en elle, plus elle soupirait et gémissait. Elle sentait le plaisir brûler le creux de ses reins, mais Noam atteignit l'extase avant qu'elle ne puisse, elle, en profiter pour la seconde fois. Un peu frustrée elle étouffa quelques soupirs, encore perdue dans un flot de sensations inachevées. Elle répondit à ses baisers, et répondait aussi à son sourire, caressant sa nuque et ses cheveux dans un geste tendre. Elle leva les yeux au ciel en riant à sa remarque. « Mouais... »  Restant allongée sur le canapé, elle le regarda ramasser ses affaires, une petite moue frustrée sur le visage, juste par principe. Elle reçu sa robe en plein visage, et poussa une exclamation indignée qui sembla amuser Noam plus qu'autre chose. Cette relation avait tout pour être parfaite aux yeux de la jeune femme quoiqu'il en pense. Il y avait la séduction, la passion, la spontanéité, la tendresse et ce qu'il fallait d'enfantillages et de dérision pour ne pas laisser trop de place aux prises de tête et à la lourdeur du quotidien. La légèreté avec laquelle le californien avait parlé de sa contre-performance sans tabou, en sachant qu'elle ne le jugerait pas était une autre preuve de la confiance et de l'osmose qu'ils avaient réussi à construire. Woori se redressa du canapé en riant. « Vu ton état de fatigue je sais pas si ça vaut le coup ! » Cria-t-elle pour être sûre qu'il l'entende. Elle eut un petit rire moqueur à sa propre remarque et se leva finalement ramassant son sous-vêtement à quelques pas du sofa. D'un pas léger elle alla le rejoindre dans la salle de bain, Noam était déjà sous la douche. Elle lâcha ses vêtements par terre et alla le rejoindre dans la cabine, non pas pour repousser ses limites d'homme mais elle avait juste envie d'un moment complice et tendre. Elle avait vu l'hésitation et le trouble que sa déclaration d'amour avait suscités alors elle se doutait que lorsqu'il découvrirait la double vie – si l'on pouvait désigner la situation ainsi – qu'elle menait, elle ne serait pas prête de revivre ça. La douche fut agitée, non pas pour les raisons que l'on pourrait imaginer mais parce qu'entre quelques baisers ces deux grands gamins avaient commencé une bataille de mousse et de savon. « Si t'avais pas fait de l'anti-jeu en m'en foutant dans les yeux c'est clair que j'aurais gagné. » Elle affichait une moue boudeuse en sortant de la douche, constatant au passage qu'ils avaient mit de l'eau partout. Pas très soucieuse pour le moment, elle préféra se sécher brièvement avant d'aller sécher les cheveux de Noam. « Pour me faire pardonner de t'avoir pincer dans la bataille... et m'être moquée de ta fatigué. » Elle laissa échapper un petit rire avant de l'embrasser brièvement pour l'empêcher de râler.  

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(tenue). | Je ne savais pas si Woori allait me suivre, mais j’avais grimpé les escaliers à la vitesse de l’éclair. Cette douche j’en avais envie, et j’en avais vraiment besoin. Sur le chemin du retour pour l’appartement, je n’avais pensé presque qu’à ça. Ni une ni deux, j’avais ouvert le robinet et m’étais mis sous l’eau. Woori ne mit pas énormément de temps avant de me retrouver sous l’eau. Quelques baisers échangés avant d’entamer les hostilités. Ni une ni deux je me vengeais pour toutes ses taquineries en lui mettant de la mousse en plein visage. C’était sans compter sur sa vivacité et sa réactivité vu que je subis le même sort quelques secondes après. On était comme deux grands gamins à se rendre coup pour coup, ayant peu de scrupules sur l’état de l’autre. J’avoue que je ne la ménageais pas du tout, comme elle me le fit remarquer. « Tous les coups sont permis ça veut dire tous les coups sont permis, sans exception. » dis-je fier d’avoir été déclaré grand gagnant de cette bataille au sommet. On avait foutu un bazar pas possible pour changer, mas ce n’était pas le plus important, on s’en occuperait par la suite avant qu’Haneul ne rentre. J’enfilais mon peignoir fétiche avant de laisser Woori s’occuper de mes cheveux. Même en voulant me faire du bien elle ne pouvait s’empêcher de me taquiner. Son baiser doux et délicat m’empêcha de répliquer dans l’immédiat, mais j’en profitais néanmoins. « Je veux bien me faire pincer plus souvent si c’est pour te voir aux petits soins comme ça. » J’étais mauvaise langue sur le coup car Woori avait très souvent de petites attentions à mon égard qui me faisaient toujours très plaisir. Sur ce point là, je n’avais rien à redire. « T’es sûre que tu veux pas rester encore un jour de plus ? » dis-je en faisant une petite mou avant de lui racheter un petit baiser. Je savais quelle allait être la réponse mais je tentais ma chance quand même. Quand mes cheveux furent enfin sec, j’appliquais rapidement une lotion qu’elle m’avait donné auparavant. « Tu vois que j’utilises tes produits. » dis-je en riant anticipant tout remarque préalable. « Je suis sûre que ça va me sauver d’une calvitie précoce. »

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