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:: Défouloir :: 2017

[Gumi New Year] Fox is on fireworks !

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Re: [Gumi New Year] Fox is on fireworks ! | Jeu 26 Jan - 22:29

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FOX IS ON FIREWORKS !

ft. GUMIHO ♥

Courir comme si sa vie en dépendait... non. Il avait comme l'impression qu'elle en dépendait réellement. Même la présence et les mots de Sung Wook n'arrivaient pas à le rassurer. Il avait besoin de courage, et rapidement un récipient plein de courage liquide se glissa entre ses mains. Il finit la bouteille d'une seule traite, sans même réfléchir, et observa avec grand désespoir le dernier rempart qui le maintenait en vie s'éloigner de lui. Non. Manqua-t-il d'hurler, mais il se retint, souhaitant garder le si peu de fierté qui lui restait encore. Son visage se décomposa lorsqu'il vit Hera s'approcher de lui avec une chaussure à la main. Fuir, il devait fuir encore plus loin, là où elle ne l'atteindrait jamais. Il savait. Il se mit à courir à en perdre haleine, n'ayant qu'en tête fuir la femme. « mais t'es complètement tarée ma parole la vérité » cria-t-il sans même prendre le temps de se retourner. Courageux, mais pas téméraire. Il continua son bout de chemin, déboutonnant son pantalon, descendant sa braguette, retirant une chaussure sans perdre allure, pour à nouveau hurler « les femmes, c'est toutes des hystériques, mais t'es vraiment la pire » Il s'enfonçait, il le savait, mais il n'en avait cure. Une autre chaussure quitta son pied, et enfin il laissa tomber son pantalon le long de ses jambes, manquant de se prendre les pieds dedans. Une fois qu'il quitta le vêtement, il entra dans l'eau à grandes enjambées. « C'EST GLACé » hurla-t-il, d'une voix bien trop stridente, avant de se reprendre. « t'osera pas me rejoindre, hein, trop peur de te mouiller, t'as les chocottes » Et en plus, maintenant, il faisait dans la provoc...

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Re: [Gumi New Year] Fox is on fireworks ! | Sam 28 Jan - 22:55

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FOX IS ON FIREWORKS !

ft. GUMIHO ♥

Parfois, Chae Nah venait à se demander si elle n’avait pas réellement cramé quelque chose là-haut pour trouver des conneries pareilles. Toutes les substances qu’elle a pu consommer ont dû lui dilater les vaisseaux, lui créer des neurones complètements cons ou quelque chose dans le genre … Créative niveau connerie mais pas réellement conne, elle retient son rire en buvant dans la canette de Yong. (Retenons tous d’ailleurs que Monsieur n’est pas assez galant pour en ramener une à celle qui va illuminer sa nuit et sa vie.) Elle hausse un sourcil en l’entendant dire qu’elle ne savait pas ce qu’il avait mis dedans. « En tout cas ça a bon goût. » Déclarait-elle en haussant les épaules avant de se mettre à sourire. Elle n’était pas sûre qu’ils aient les mêmes sous-entendus mais le fond de leur pensée était sûrement sur la même longueur.

Elle le regarde monter la tente, veillant à ce qu’il monte bien la tente pour pas que cette dernière se casse la gueule sur elle en pleine nuit – même si elle n’y connait strictement rien. A sa demande de récompense pour ses efforts, Chae Nah a du mal à retenir un sourire, la tête pleine de sous-entendu. Elle s’apprête à se lever pour lui rendre sa bière mais Hera fait une apparition soudaine devant elle. Pusi elle n’a plus rien compris à ce qui se passait : la vice présidente lui a demandé ses chaussures de cette voix qu’elle a lorsqu’elle est énervée (soit tout le temps) en lui retirant sans lui laisser le choix, ne l’écoutant même pas gueuler un « MAIS ! » étant donnée qu’elle s’était déjà barrée avec. Complètement décontenancée, la gumiho la regarde courir avec ses chaussures avant de sentir le froid glacial du sable à ses pieds. « FROID ! » Elle se met à gueuler, trouvant le contact beaucoup trop désagréable pour être vécu avant de se lever dans un bond, sautiller jusqu’à Yong en faisant partager toutes les injures qu’elle connait pour lui refourguer sa bière et de lui sauter sur le dos sans même se demander si il était prêt à accueillir son poids plume. « EXCUSEZ-MOI, C’EST UNE TRADITION A SINGAPOUR DE VOLER LES CHAUSSURES ? OH MON DIEU NE ME DITES PAS QU’ELLE VA LES JETER A L’EAU ! » Beaucoup trop mécontente et imaginant déjà ses chaussures dans un cercueil prêtes à être enterrées, elle ne se rend compte qu’au bout de quelques secondes qu’elle avait presque hurlé dans les oreilles de son pauvre camarade. « Pardon. » Déclare-t-elle en gardant une moue triste, ne quittant pas ses chaussures des yeux. Tout en gardant cette expression et le regard fixé sur Hera la voleuse de chaussures, elle chuchote à Yong de manière à ce que seul lui puisse l’entendre et non pas les oreilles vierges de Jayden et Fukoo. « Je saurais me faire pardonner. »

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Re: [Gumi New Year] Fox is on fireworks ! | Lun 30 Jan - 11:13

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ft. GUMIHO ♥

Et Hera poursuivait Se Yun qui s’enfuyait à en perdre haleine. Courir dans le sable ? Ce n’était pas un problème pour la Singapourienne fut le nombre de fois où elle avait essayé de tenir tête à son frère à la course sur les si belles plages de sa cité état.
« Remets-toi en question si toutes les femmes virent hystériques en ta présence ! Homme des cavernes ! Même les sud-coréens ont une mentalité évolué en comparaison à la tienne ! »
Elle le poursuit jusqu’à atteindre la lisière de l’écume portée par les vagues. Ce crétin… Il avait vraiment fait ça ? Se déshabiller pour plonger dans une eau… Glacé, s’en plaignit-il.
« Tu t’attendais à quoi ? » arqua-t-elle un sourcil, dédaigneuse.
Mais ce fut qu’en plus, il la provoquait ! Ne savait-il pas à qui il avait affaire ? Sur l’impulsion du moment, Hera ressentit l’instinct de lui balancer la chaussure en pleine tête, cependant, la voix stridente de Chaenah stoppa son geste avant même que son bras n’entre en action. La brunette se retourna et força sur sa voix pour lui répondre :
« OUI ! C’EST UN HÉRITAGE DE LA CULTURE MALAISIENNE ! rétorqua-t-elle, agacée. ET PUIS, ÇA VA, HEIN, JE T’EN RACHETERAIS UNE PAIRE ! »
De toute façon, elle avait une virée shopping de prochainement prévue avec Joo Hee, alors, elle ramènerait une paire pour Chaenah à l’occasion, sinon cette dernière n’aurait pas fini de la tanner les oreilles avec cette histoire. Hera se retourna ensuite face à Se Yun qu’elle pointa du doigt :
« Toi ! »
Son index descendit en direction de son bas ventre.
« Qui de nous deux est en train de faire dans son froc là, hein ? C’est qui le froussard ? Tu crois qu’il suffit d’un peu d’eau froide pour m’arrêter ? »
Elle se déchaussa à son tour, ôtant ses chaussettes puis remontant son pantalon – car non, hors de question qu’elle puisse finir sans pantalon, sa pudeur le lui interdisait. Ainsi baissé, ses yeux se posèrent sur… les vêtements de Seyun. Une lueur mesquin étincela dans son regard. Épargnant la chaussure de Chaenah en posant dans le sable, elle s’encombra plutôt des vêtements abandonnés de son très cher colocataire avant de se redresser. Les bras ainsi chargés, Hera s’avança de quelques pas dans la mer, jusqu’à la hauteur où le repli de son pantalon le lui permettait :
« Eh ! Seyun ! Rhabille toi donc ! Tu vas attraper froid ! » ironisa-t-elle avec une once de sadisme.
Et elle lui lança ces vêtements, certes dans sa direction, mais au-dessus des vagues lancinantes de l’océan prête à réceptionner pantalon, chaussures et chaussettes dans leurs bras berçants, farceurs et surtout très mouillants…

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Re: [Gumi New Year] Fox is on fireworks ! | Lun 30 Jan - 18:36

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ft. GUMIHO ♥

Pour ma part, j’aimais beaucoup trop les femmes pour partager l’avis de Se Yun à leur sujet. Et puis, il fallait bien reconnaitre un truc… Elles ont tout de même un sacré pouvoir sur nous, qu’on veuille bien le reconnaitre ou non ! J’en pris conscience lorsque je vis Wook se faire mener à la baguette par son ex-petite amie – et le pire, c’est que ce con (même si c’est mon pote), il avait remis le couvert ! Pourquoi pensait-il que je m’abstenais bien de coucher deux fois avec la même femme ? –, cependant, je me vis à alors toile de tente à la main et je constatai, qu’inconsciemment, pour le coup j’étais pas forcément mieux que lui ! Comment en étais-je arrivé à monter une tente pour Chaenah alors que mon intention initiale était de siroter ma bière bien tranquille avec mon pote sans en foutre une pour aider la communauté ? Et en plus, c’était elle qui buvait ma bière finalement !
 Comble de l’ironie alors que je m’étais redressée prêt à revendiquer mon indépendance de mâle, je me retrouvai brusquement avec une Chaenah sur le dos. Ce ne fut pas son poids plume qui me fit chanceler mais bien sa voix qui résonna à mon oreille à m’en exploser le tympan lorsqu’elle se mit à hurler après l’emprunteuse de chaussure. Je rétablis néanmoins l’équilibre avant que nous ne penchions au point que tout ceci finisse en roulade dans le sable – qui n’est vraiment pas le terrain de pratique le plus adéquat pour des galipettes.
« Eh ben au moins, maintenant je sais à quoi m’attendre quand je te ferai gémir de plaisir ! »
Passant mes bras autour de ses jambes, d’une impulsion je la réinstallais correctement sur mon dos. Dire qu’il suffisait d’un murmure suave, alléchante promesse à mon oreille pour m’embrasé. Et me rendre particulièrement docile car, lorsqu’à la vue de sa chaussure relâchée par sa ravisseuse, Chaenah me talonna, je m’exécutai sans réfléchir, sans broncher. Même, j’imitai le renâclement d’un canasson avant de lancer la charge. P*tain, comble de la domestication, elle m’adoubait bien étalon mais ne me chevauchait pas franchement dans la position de mes attentes. Dessus ou dessous, je sais m’adapter, mais au moins dans le bon sens où ça s’emboite, quoi !

Arrivés à hauteur de la chaussure, je m’accroupis en mode « je gère » pour ramasser l’objet du délit sans perdre ma charge. C’était quitte ou double. Soit je maitrisais la performance, soit je perdais Chaenah dans la manoeuvre au risque que celle-ci atterrisse dans l’eau juste à côté de nous.

Réussite : Je suis un BG et je mérite bien que nous remontions au camp pour m’abreuver
Échec : Loser et c’est Chaenah qui pourrait bien boire la tasse…

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ft. GUMIHO

Disgrâce infâme. Est-ce un cauchemar ? La vice-présidente des Gumiho n’a-t-elle donc aucune morale, aucunes limites pour voler ainsi les talons aiguilles de cette pauvre et misérable Chae Nah ? D’une tristesse sans fin et bien qu’elle craint un peu la meurtrière à le devenir, la jeune femme ne peut s’empêcher de se plaindre en hurlant comme un putois. Seulement, l’originaire de Singapour trouvait les mots pour apaiser son cœur anéanti : elle lui achètera une nouvelle paire. Ok, DEAL. Elle se désintéresse strictement du sort de ce misérable Se Yun (car après avoir insulté Kyliejennerbb c’est tout ce qu’il mérite) pour s’excuser auprès de Yong de lui avoir explosé un tympan, en profitant pour lui balancer une phrase remplie de sous-entendus. Un rire s’échappait de ses lèvres à sa réponse. « On ne dit pas que ce sont ceux qui en parlent le plus qui en font le moins ? » Un sourire malin reste inscrit sur son visage jusqu’à ce qu’elle voit ses chaussures libérées de l’emprise de la vice-présidente. Elle donne un léger coup de talon, indiquant son précieux de son index comme pour lui indiquer d’aller lui chercher. Il comprit très vite, imitant même le cheval avant de partir ce qui eut le don de la faire rire (et parce que après tout, il ne lui faut pas grand-chose non plus.). « Elles sont où les rênes ? T’as pas un truc assez long que je peux tenir pour te guider ? » La vraie question est plutôt : mais où est donc la Chae Nah qui s’est si longtemps contenus et prit soin de décliner ses avances ? Elle était aujourd’hui tellement loin qu’elle en avait presque oublié ce temps pourtant pas si éloigné. Il avait simplement su lui donner envie, d’aller au-delà de ses appréhensions. Passerait-elle une fille facile pour l’avoir fait juste une fois alors que d’autres tournent plus qu’une toupie ? Chae Nah n’est pas spécialement populaire et préfère que cela en reste ainsi plutôt que d’être connue, « appréciée » de tous juste pour sa petite culotte. Elle tient à garder une image un minimum propre comme pour gommer ses déboires passés.

Yong arrive très vite au niveau de la chaussure. Il commence à se pencher dangereusement pour attraper cette dernière, jusque-là Chae Nah lui fait confiance mais cette confiance s’évapore bien vite quand elle sent son corps tomber. « YONG J’VAIS ! » Elle n’a pas le temps de terminer sa phrase qu’elle tombe, emportant carrément le jeune homme avec elle dans sa chute minable. Le ridicule aurait pu s’arrêter là mais c’est à croire que Dieu est jaloux de tous ses lipstick by Kylie car une vague sortie de nulle part vient les mouiller plus qu’ils ne le sont déjà. Chae Nah a juste le goût de se laisser mourir, faire la planche jusqu’à ce qu’elle meurt tant les coups foireux du destin la ridiculisent. Pourtant elle se redresse, tout simplement parce que elle ne sait pas faire la planche, et regarde Yong qui bouge étonnement pas. « OH MON DIEU ! » Prise de panique en le voyant toujours pas bouger quand elle crie pour la millième fois, s’imaginant le pire (parce que elle aurait pu lui tordre le cou en tombant, lui faire exploser sa tête dans le sable, avaler un crabe en même temps que la tasse ou elle ne sait quel malheur ) elle ne vérifie même pas si il respire que son premier réflexe est de lui faire du bouche à bouche comme dans les films.

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C'était froid, mon dieu, tellement froid qu'il ne savait pas s'il avait déjà vécu ça un jour. On oublie la douleur, il se dit, et c'était peut être mieux comme ça. Il se demanda si en sortant de l'eau (c'était vraiment une sale idée d'être allé là, il se demanda aussi si un jour il allait arrêté d'être bête) les poils de ses jambes allaient cristalliser, s'il allait réussir à se réchauffer, ou s'il allait simplement s'endormir bleu et ne plus jamais se réveiller. Face à Hera, et bien à l'abris dans son eau glacée, il lui tira la langue bien fort, le plus loin qu'il pu. Mais rapidement, plus rapidement qu'il ne l'aurait voulu, il prit peur, lorsqu'il l'a vit se déchausser. Non. Elle n'allait pas entrer quand même ? Il voulu reculer, mais il était déjà si loin dans l'eau qu'il allait commencer à mouiller le peu de vêtement qui lui restait. Puis elle se tourna... Et attrapa son pantalon. « NON MAIS LAISSE MES AFFAIRES TRANQUILLE LES TOUCHE PAS AVEC TES SALES MAINS » Il fit un premier pas vers la plage, les mains dramatiquement en avant comme pour arrêter quelque chose qu'il n'aurait de toute manière pas le temps de faire. Il voulu courir, mais ses jambes refroidies ne lui offrirent pas ce luxe. Puis il vit ses vêtements voler vers lui, au dessus de l'eau, au ralenti. Un long non, comme dans les films, s'échappa de sa bouche alors qu'il s'élança pour les rattraper. Il s'élança fort, droit dans les airs, réussis à rattraper le vêtement sacré qui était son pantalon, mais s'enfonça dans la mer jusqu'au cou, laissant dépasser seulement ses mains qui tenaient ses affaires. Il aurait mieux fait de le laisser tomber. « c'est bon? t'es contente? tu t'es calmée? j'peux sortir ou tu vas continuer d'être conne ? » Il se redressa, et fit quelques pas dans l'eau pour rejoindre la plage, marmonnant entre ses dents. « des hystériques, j'ai pas tord, toutes les mêmes. » Oh et puis zut, il affrontera la folie de la femme, mais plus le froid mordant de l'eau. Quitte à se prendre des claques, il préfère le faire au chaud. Ne se laissant pas abattre, feignant une grande fierté, il sortit de l'eau avec ses affaires dans ses mains, loin du reste de son corps, et alla s'asseoir au bord de l'eau, à quelques pas de Hera. « vas-y, frappe » tout ça avait été en vain.

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« bordel, mais fermez-la... » Bougon et maussade, le syrien réajuste sa veste pour s'assurer qu'elle couvre au moins la semi-totalité de son visage. Ses reins pivotent pour qu'il puisse laisser sa joue prendre appuie contre la fenêtre (position des plus inconfortables, qu'il s'entête pourtant à garder), ses sourcils se froncent sous le brouhaha incessant des gumiho. D'autant plus que le bus lui donne sacrément la nausée, ce qui n'ajoute en rien à son bien-être et sa relaxation personnelle. Mais il se gardera bien de l'avouer, puisqu'il ne souhaite pas paraître plus faible qu'il ne l'est déjà, ni perdre le demi-centième de respect qu'il leur reste pour lui. « Non sérieux... vous pouvez pas vous taire deux minutes ? » Respect de toutes façons enfoui dans les tréfonds de l'océan, mythe digne de l’Atlantide ; et sa voix sonne comme une supplication. Il essaye, parfois, de faire preuve d'autorité, mais entre nous, tout le monde sait que Charlie est bien plus aisé à trouver qu'une quelconque forme de respect sur la page du président. Alors lui-même finit par abandonner : à quoi bon ? Un jour, il trouvera quelque chose pour les épater et les conquérir, mais d'ici là (et d'ici que la flatulence ne devienne une discipline olympique), il aimerait bien calmer cette méchante nausée qui manque de le faire dégobiller à chaque secousse du mini-bus.
Et il semblerait qu'il y soit parvenu, puisqu'après un laps de temps indéfinissable, ses cils charbonneux viennent frotter sur sa peau dans un mouvement lascif, preuve de son sommeil précédent. Il remue le nez (et fait trembler les continents par ce geste), grogne quelques secondes, et se décide enfin à ouvrir ses paupières. « On est presque arrivés ? » Centième (ou peut-être millième fois) qu'il prononce cette question, mais étrangement, aucun écho colérique ne vient lui proférer quelques menaces outrageantes (même pour lui, et même pour Outrageusement, c'était outrageant, pour vous dire !). Hera et Jayden étaient-ils morts ? Lui avait-on enfin accordé la rédemption et le droit à une vie meilleure ?! Pas qu'il n'aimait pas Hera, loin de là, c'est juste qu'elle lui foutait méchamment la trouille. Pour Jayden... Pourquoi est-ce qu'il faut l'évoquer, déjà ? Tasyr se redresse et étire ses muscles endoloris avant de jeter un regard curieux à l'habitacle du diable. « Ah... » De toutes évidences, ils n'étaient pas morts, simplement disparus (merde.), et l'avaient abandonné à son sort (ça, c'était forcément une idée de Jayden et il magouillait déjà quelques plans sordides pour parvenir à transformer un meurtre en noyade accidentelle).

Les pommettes rougies par la colère, il souffle un bon coup et se redresse pour enfiler sa veste d'une manière plus conventionnelle (déjà parce qu'il faisait froid, mais en plus parce qu'une fois il avait subit les moqueries pour le port de la veste par l'avant et, franchement, il ne souhaitait à personne d'être en avance sur son temps en terme de mode). Une fois descendu du bus, il pince ses lèvres et jauge d'un regard mitigé l'ensemble de sa fraternité qui s'active (un peu trop) énergiquement pour (faire tout sauf) monter le logement du soir. « Bah tranquille la famille... J'aurais pu crever que ça vous aurait pas trop secoué. » Il tente d'être crédible par une œillade qui se veut noircie, mais s'il n'est pas le réceptacle d'un fructueux respect, le jeune adulte est néanmoins bien trop débordant de loyauté et de sympathie pour les renards, si bien qu'un sourire éclipse déjà l'orage de ses prunelles. « Quelqu'un a besoin d'aide ? Je suis pas très doué mais une fois j'ai lu un manuel Ikea aux toilettes parce que y'avait rien d'autre, et j'ai acquis -non pour m'en vanter- quelques connaissances plutôt non négligeables en la matière. »

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Mes mains sales ? Ah ! La bonne blague ! C’était plutôt moi qui devait faire fît de toute hygiène en touchant ses affaires, mais ça, je m’étais fait une raison depuis qu’il avait atterrit dans ma chambre au dortoir ! Franchement, avait-il de meilleures idées que de me provoquer encore davantage alors que je détenais ses affaires entre mes mains ? Au bord de l’eau ? Je les lançais et s’il venait à manquer de rattraper son pantalon, alors il n’aurait que ce qu’il méritait ! Il rattrapa. Un coup de chance. Ou peut-être une fausse joie du destin puisqu’il ne tarda à s’empêtrer dans les vagues et effectua un plongeon inopiné dans la flotte. Un léger rire railleur claqua dans ma gorge.
« Personne ne t’a jamais obligé à te déshabiller pour te foutre à l’eau, rétorquai-je. Quant à ma connerie, le jour où tu auras développer la pertinence de ton vocabulaire, peut-être envisagerais-je de les laisser m’atteindre. »
Je le regardai tandis qu’il revenait vers la plage la queue entre les pattes. Il avait beau marmonner et grommeler. Il capitulait. La victoire était mienne ! Mais bon, face à un si piètre adversaire. Il vint s’asseoir non loin de moi trempé.
« Je ne frappe pas un homme à terre, rétorquai-je, ou plutôt les êtres faibles, minables et pathétique dans ton genre l’assenai-je néanmoins d’une poussée du pied au niveau du haut de son bras afin qu’il goûte un peu au croquant du sable après sa collation salée. Exhibitionniste ! »
L’instant suivant, je lui jetai ma doudoune que je venais d’ôter.
« Pose ça sur tes épaules ! Ne va pas attraper la mort, on a encore besoin de tes bras, si tu te décides enfin à apporter ta contribution. »
Je tournai les talons prêtes à remonter la plage et lui indiquai de me suivre :
« Viens, il doit y avoir des serviettes dans le mini-bus ! »
Et des doudounes de rechanges pour nous deux, car je commençais déjà à trembler sous les effets de l’air froid, sans parler de mes pieds gelés qui avaient eu le droit de faire trempette eux aussi.

Une fois, arrivée à proximité des minibus, j’aperçois un autre tire-au-flanc qui baillait aux corneilles et pas des moindres !
« Ça va, Tasyr ? T’as pas peur de te faire une entorse des neurones avec un tel excès de zèle ? »
Il venait tout juste de proposer son aide, mais cette information, le vent marin ne l’avait pas porté jusqu’à mes oreilles.
« Rends-toi donc utile en aidant Se Yun a décharger les caisses d’artifices, une fois qu’il sera un peu plus sec et rhabillé. S’il fait une crise d’hypothermie, il sera encore plus chiant et inutile. »
Regard inflexible, je me préparai à des nouvelles objections de la part de l’un ou l’autre, si ce n’était peut-être les deux.

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ft. GUMIHO ♥

Destrier Yong au galop, ma cavalière me fit une demande que je ne pus ignorer :
« J’appelle pas ça des rênes, mais je donnerai ce que tu demandes tout à l’heure », sous-entendis-je en tournant légèrement la tête vers elle avant de accélérer de nouveau le pas en direction de la lisière d’écume. La chaussure était sauve mais qui savait pour combien de temps ? Je ne pouvais me permettre le risque qu’une si futile contrariété puisse entraver mes plans pour la soirée. En parlant d’évènements compromettant… Pour le côté BG qui assure en toutes circonstances, on repassera. Alors que je m’étais penché pour ramasser la pantoufle de ma cendrillon, je sentis celle-ci commencé à basculer. Non ! Non ! Non ! Euh… Minute ! Mais c’est qu’elle s’accrochait et m’emmenait avec elle !

Un plongeon dans la mer en plein mois de janvier s’était vraiment pas ce que j’avais envisagé pour la soirée. Une vague maligne décida d’en rajouter une couche en matière d’humidité. J’étais dépité… Alors, ouais, je sentis l’eau gelé s’infiltrer dans les vibres de mes vêtements jusqu’à ma chair et tous les muscles de mon coeur qui se contractèrent à cette sensation, cependant, je restais inerte. Tellement désabusé par ce ptn d’échec qui menaçait de foutre en l’air mon projet de la soirée : d’une part car Chaenah risquait fortement d’être refroidie – et on aurait pas pû dire mieux –, d’autre part parce que je connais un certain soldat qui lui aussi venait de se prendre une gifle glacée et ressemblait certainement désormais davantage un escargot se rétractant dans sa coquille qu’à un fier combattant près à mener l’assaut dans des terres hostiles mais ô combien euphorisantes. Réaction inattendue, j’entendis Chaenah pousser un cri d’effroi avant de se précipiter sur moi. Allait-elle tenter de me noyer pour se venger ? Par précaution, j’adoptai la première attitude que tout animal qui tient à sa survit devait connaitre : faire le mort ! Et comble de la surprise ! Elle se pencha sur moi pour me faire du bouche-à-bouche ! Ô divine sensation qui me fit en oublier tout l’engourdissement de mon corps pour l’emplir de chaleur. J’en connaissais dans mon pantalon qui retrouvait instantanément toute son ardeur. Je laissais faire. Je n’allais pas lui gâcher ce plaisir. Puis, à sa deuxième tentative de m’insuffler de l’air dans les poumons, je levais une main que je posai à l’arrière de sa tête comme pour la maintenir, tandis qu’en me redressant, ma langue s’invita bien subtilité à la rencontre de la sienne.

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