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[18] ‹ quand j'leur dis qu'j'suis un batard, c'est d'la prévention ›
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[18] ‹ quand j'leur dis qu'j'suis un batard, c'est d'la prévention › | Sam 4 Fév - 18:58 Citer EditerSupprimer
C'était devenu une sorte d'habitude, un chemin qu'il faisait sans même réfléchir, quand il était en colère ou quand il était triste, quand il n'arrivait plus à gérer sa violence, ses sentiments, lorsque les larmes avaient coulé et qu'il avait peiné à les sécher, lorsque ses poings avaient saigné et que sa peau était abimée. Ce n'était jamais quand il était heureux, quand tout allait bien. Dans ces cas là, il oubliait cet endroit, il oubliait les personnes, il oubliait qu'un jour il y avait été, et lorsque la frustration reprenait le dessus, il était là, assis sur sa chaise, un verre en main, observant les filles sur la scène, les gars dans la salle, les serveurs et serveuses derrière le bar, ses propres jambes croisées. Il était à l'affut, il était sur les nerfs. Il voyait sa jambe trembler, sa main valide se serrer par à-coup sur le verre. Il n'avait toujours pas libérer sa tension. Son altercation avait pourtant été il y a quelques jours, mais il en subissait toujours les séquelles. Son visage avait du mal à cicatriser, il avait encore quelques traces de brûlures. Sur son oreille était toujours présente une cicatrice en forme de dents, mais il n'avait plus besoin de bandage. Et son poignet était toujours encastré dans le plâtre, il ne pouvait toujours pas le bouger, ni rien faire. Il pestait, encore une fois il le pensa, il aurait dû la tuer. Et il était sûr que d'autres l'aurait appuyé dans sa décision. Elle n'était qu'une sorcière. Il leva les yeux et il la vit, Skyla. Il espérait qu'elle le verrait, et qu'elle comprendrait sans même qu'il ait besoin de mot. Elle avait l'habitude, elle le connaissait, mais il avait besoin d'en être sûr. Il alla la rejoindre, glissa sa main gauche dans sa poche tout en cachant la droite dans son dos pour qu'elle ne la voit pas, et sortit une belle liasse de sa poche. ‹ est ce que tu aurais un peu de temps à me consacrer ? › Il lui sourit, mais le geste n'alla pas jusqu'à ses yeux. Il n'arrivait pas à simuler une émotions, alors que tout ce qu'il voulait c'était la vengeance, ou un moyen de passer sa frustration.
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Re: [18] ‹ quand j'leur dis qu'j'suis un batard, c'est d'la prévention › | Sam 4 Fév - 21:45 Citer EditerSupprimer
Elle sourit, joue les belles, sur son podium elle leur donne l’impression de dominer, si ce n’est le monde, au moins leur désir. Elle sait jouer de ses charmes, de ses sourires, de ces cils qui papillonnent malicieusement dans leur direction. Tantôt douce, tantôt féline elle s’adapte au regard du client qui se pose sur elle. Elle s’adapte, capable de passer de l’un à l’autre d’un battement de paupière. Elle maitrise l’art de séduire et de plaire. Elle passe une main dans ses cheveux et s’approche de sa barre de pole dance en lançant en avant ses longues jambes pour quelques foulées maitrisées. Elle s’agite, danse, ondule son corps gracieux autour de cette barre qu’elle avait fini par dompter avec le temps. Elle n’a pas besoin de faire de grands exploits pour impressionner un jury d’hommes ivres et ivres de désirs. Il lui suffit d’être sensuel, et provocatrice, espérant ne pas être cette vulgarité incarnée qu’elle voit chez les autres danseuses du club. Skyla est peut-être une pute, mais une pute de luxe. Elle choisit ses clients, elle sait, ou tout du moins, apprends à dire non. Elle ne veut plus se laisser faire et salir comme elle a pu l’être à ses débuts. De loin, elle croise le regard de cet homme qu’elle a souvent vu, et qu’elle a souvent emmené dans une chambre en haut. Elle plisse ses yeux comme s’ils leur suffisaient à présent que d’un coup d’œil pour comprendre. Skyla n’aura aucune raison de refuser, parce qu’avant toute chose ce garçon paye. Et il paye bien. Si bien que Sky s’autorise parfois à quitter le boulot plus tôt pour avoir un peu de repos et profiter de l’argent qu’il lui donne. Elle ne sait pas vraiment d’où lui vient tout cet argent, mais ce qu’elle sait c’est qu’il a suffisamment d’argent pour être étudiant à la Yonsei sans briller par son excellence et être toujours sur le campus malgré son tempérament de feu. Macho et misogyne il lui faut s’armer de courage pour l’affronter et ne pas le tuer. Skyla affiche un sourire amusé à cette pensée alors qu’il client lui claque une fesse sans en avoir le droit. Elle le remet à sa place et fait signe à un garde de reconduire le monsieur à la porte. Elle descend du podium et s’enroule dans un peignoir de soie fin, semblable au tissu soyeux utilisé pour le yukata. Elle n’a pas besoin de faire grand-chose pour qu’il vienne. Elle affiche un sourire enjôleur et complice. Sous ses longs cils lourds de maquillage elle détail son visage abimé. Que lui était-il encore arrivé ? Elle plisse ses lèvres songeuses avant de poser son regard sur la liasse de billets qu’il lui tendait. Sans un mot Skyla, ou plutôt Ten comme on l’appelait ici, attrapa l’argent qu’elle glissa dans son soutient gorge et glisse ses doigts fins et doux dans ceux plus robuste du garçon. « Monte avec moi. » souffle-t-elle rapidement avant de le tirer dans une des chambres, la plus classe, qu’elle aimait avoir. Il le méritait bien. Elle le repousse alors sur le bord du lit et grimpe sur ses genoux en commençant à lui retirer sa veste. « Comment tu t’es fait ça ? » lance-t-elle pas par curiosité, mais parce qu’elle sait qu’il va avoir besoin de vider son sac. Comme toujours, et lui tendre des perches pour faciliter ses éclats de voix était devenu naturel pour Skyla. Tendu comme il était, elle ne doutait pas qu’il ne tarderait pas à tout lui balancer. A moins que ce soir il veuille coucher avec elle pour oublier. Si ce n’est peut-être les deux à la fois.
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Re: [18] ‹ quand j'leur dis qu'j'suis un batard, c'est d'la prévention › | Sam 4 Fév - 22:10 Citer EditerSupprimer
Et il se laissa entraîner, laissa ses doigts s'enrouler autour de ceux de la jeune femme, la laissa parler et l'amener vers un endroit où ils seraient seuls, rien qu'eux deux. Un endroit où il n'aurait plus à subir le regard des autres, où il serait juste avec cette femme qui a si peu de valeur, si peu d'importance qu'il pouvait tout lui confier sans avoir peur qu'un jour elle irait tout divulguer. Elle n'était rien pour lui, mais à la fois était tout. Il la regardait de haut, la traiter comme une moins que rien, mais s'appuyait beaucoup trop de sa présence pour se libérer de ses sentiments, de ses frustrations, de tout ce qui lui passait par la tête lorsqu'ils se voyaient. Lorsqu'il choisissait qu'il se voit. Lorsqu'il payait pour sa présence. Il monta et se laissa faire, se laissa guider, ne faisant pas le moindre effort. Il posa ses mains sur ses cuisses, les caressa du bout de doigt à l'aide de sa main valide, écoutant sa questions en dessinant quelques formes tribales dans ses jambes qu'il voudrait mordre. ‹ j'ai frappé dans un mur. › Fort, trop fort, au point de s'être cassé le poignet. Il avait même senti, au moment où son poing était rentré en contact avec le mur, ses os bouger à des endroits où ils n'auraient pas dû être. ‹ pour éviter de tuer quelqu'un › Il laissa ses lèvres former un sourire méchant, alors qu'il remontait sa main pour attraper une des fesses de la jeune femme, la serrant fort, trop fort. Elle n'était qu'un bout de chaire. ‹ elle a faillit passer par la fenêtre. › Il la lâcha un peu, laissant à nouveau ses doigts parcourir la chaire tendre de ses cuisses, remontant ensuite pour longer ses hanches, puis sa taille où la main s'arrêta. ‹ j'ai regretté de ne pas l'avoir fais. › Il commençait petit à petit à s'énerver. Reparler de cette situation, trop fraiche dans sa tête, qui n'avait pas pu être résolu, le frustrait encore. Cette Hera ! Pourquoi n'arrivait-il pas à avoir le dessus ? Elle aussi, elle n'était pourtant rien. ‹ parce que cette putain de connasse m'a ébouillanté, elle méritait bien pire que ce que je lui ai fais. › Il serra sa taille, comme il avait serré le cou de l'autre jeune femme, espérant y laisser des marques bleus, des marques de sa trace. Il approcha son visage d'elle, et lui mordit légèrement l'épaule, prenant son corps pour le coller contre le sien. ‹ qu'est ce que tu aurais fais, à ma place, te faire ébouillanter, qu'on passe du sel sur tes plaies, pour ensuite te mordre, puis te provoquer, qu'est ce que tu aurais fais ? › La jeter par la fenêtre, voilà tout.
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Re: [18] ‹ quand j'leur dis qu'j'suis un batard, c'est d'la prévention › | Sam 4 Fév - 22:32 Citer EditerSupprimer
Plus il parlait, moins elle pouvait réprimer ces frissons qui l’a parcourait. Elle n’était pas franchement sûre qu’il soit un homme capable de se retenir du pire, mais l’imaginer faire l’impensable était bien trop surréaliste pour la jeune prostituée. Commettre un crime et s’en vanter étaient quelque chose qu’aucun homme digne de ce nom ne pouvait faire. Pourtant, quand elle posait son regard sur son sourire, elle réprima un hoquet de surprise. Des hommes mauvais elle en avait croisé dans sa vie, le garçon entre ses cuisses ne semblait n’être qu’un enfant à qui on avait donné du pouvoir. Capricieux et colérique elle n’arrivait pas à le voir comme un homme puissant et capable du pire. Pourtant, c’était bien là cette frontière mince du bien et du mal, qu’il repoussait chaque fois qu’on le contrariait. Plus il parlait, moins elle pouvait réprimer qui l’a parcourait. Comment diable pouvait-il agir ainsi ? Puis finalement elle lut entre les lignes. Il avait déversé sa colère sur un mur, pour ne pas avoir à frapper cette jeune fille et même la tuer. Peut-être qu’il n’était pas si horrible que ça, même si la sensation de ses mains pressant son corps sembla lui rappeler le plaisir malsain qu’il éprouvait à dominer la gente féminine de cette façon. il paye bien. Tu n’as besoin que de ça. Ne cessait-elle de se répéter derrière ses sourires enjôleurs. Elle fut bien surprise d’apprendre que cette jeune fille avait été jusqu’à le blesser, mais Skyla prit d’emblée sa défense. Comme si dans le fond elle savait à quel point la patience qu’elle avait dû user pour supporter le garçon n’avait pas suffi pour ne serait-ce qu’endurer la présence du gumiho. Skyla n’éprouve aucune pitié pour lui, premièrement parce qu’il est rarement capable d’en éprouver pour les autres et puis parce que le jeune homme lui était aussi antipathique qu’elle appréciait son argent. Elle serre les dents sous ses doigts un peu trop ferme sur son corps frêle mais ne dit rien. A sa question, qu’elle savait pourtant rhétorique, elle se permit de lui répondre avec un ton léger et un brin « A en croire ce qu’elle t’a fait, vous deviez sûrement vous envoyez en l’air. » sa moue moqueuse était tout à fait une mauvaise idée et de mauvais goût. Elle était bien ridicule d’agir ainsi mais cet éclat de colère qu’elle pouvait lire dans le regard de Se Yun, lui rappelait combien cette fille lui avait tenue tête. Elle laisse tomber son peignoir soyeux au sol et attrape la gorge du garçon entre ses doigts fins. « J’aurais sûrement fait ça. » susurre-t-elle d’une voix aussi menaçante que sensuelle en serrant la gorge du jeune homme. ca fait qu’elle effet ? Lui criait son regard de femme féroce qui semblait aimer jouer avec le feu.
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Re: [18] ‹ quand j'leur dis qu'j'suis un batard, c'est d'la prévention › | Dim 5 Fév - 8:59 Citer EditerSupprimer
Puis, il aimait l'emprise qu'il avait sur elle. Ses mains sur son corps qui la serraient si fort qu'elle ne pouvait pas se dégager. Qui attrapaient n'importe quel bout de chaire sans le lâcher, qui pétrissaient, qui laissaient ses marques. Il espérait qu'elle souffre, quand même, un peu, pas trop pour l'instant. Il n'avait rien contre elle, il avait juste besoin de parler de cette situation où il n'avait pas su se contrôler, d'évacuer un peu tout le surplus d'émotion qu'il n'avait toujours pas réussis à quitter. Il était toujours en colère, ça ne partait pas. Il y avait pourtant eu Eun Mi, qui avait tenté de le calmer par sa présence rassurante, et cela avait fonctionné, sur le moment. Mais voila. Quelques jours après, tout était revenu avec force. Parce qu'il ne pouvait pas penser à autre chose, et que toute la scène se déroulait à chaque instant de la journée dans sa tête, où à chaque fois la fin se déroulait autrement, un élément changeait et toute la dispute prenait un tournant qui n'avait pas existé dans la réalité. Ah. Il fallait qu'il arrête d'y penser. Il leva les yeux vers la jeune femme assise sur lui. S'envoyer en l'air. Son regard se durcit. Quelles idées folles elle avait en tête. Elle était sûrement plus conne qu'il ne l'avait pensé avant. Il laissa ses yeux s'assombrir alors qu'il ne la quittait pas du regard, haussant simplement un sourcil, et raffermissant son emprise sur elle, comme pour essayer de lui faire comprendre qu'il fallait qu'elle se taise, si elle ne voulait pas vivre les mêmes expériences que l'autre hystérique. Il la laissa se déshabiller, se fichant éperdument de ce qu'elle faisait, jusqu'au moment où elle posa ses mains sur son cou. Il ne mit qu'une seconde pour la prendre et la jeter sur le lit, loin de lui, et il se leva, en colère. ‹ Pour qui tu te prends ? › Sa voix n'était qu'un murmur mais elle était gorgée de colère. Sa voix n'avait été qu'un murmur, mais elle avait fait trembler les murs comme une tempête. Il lui tourna le dos quelques secondes, essayant de reprendre ses esprits. Il ne pouvait pas s'adonner à la colère une nouvelle fois, parce qu'avec Hera il avait su ses limites, elle ne pouvait pas mourir, c'était la Vice-Présidente. Mais elle, rien qu'une pute, qui s'en soucierait, qu'elle meurt ? Il se retourna. ‹ tu penses que faire la maline comme ça c'est une bonne idée ? › Son ton était monotone, pas un mot n'était prononcé plus haut que l'autre. Il s'approcha à nouveau du lit, s'asseyant au bord pour l'observer, posant un doit sur sa cheville pour petit à petit monter, monter jusqu'à se retrouver à l'intérieur de sa cuisse. ‹ vraiment, dis moi, qui penses-tu que tu es ? › Il glissa sa main, plus haut encore, la passant tout doucement entre ses jambes avant de l'attraper plus fortement. ‹ pour moi, tu n'es qu'une pute. ›
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Re: [18] ‹ quand j'leur dis qu'j'suis un batard, c'est d'la prévention › | Dim 5 Fév - 12:32 Citer EditerSupprimer
Elle savait qu’elle jouait avec le feu, qu’elle jouait peut être avec sa vie, mais entre les murs du Jungle elle se sentait invincible. C’était son territoire, sa maison. C’était chez elle. Et personne ne pourrait lui retirer qu’ici, elle dominait. Quoiqu’on puisse en dire. Elle retient un souffle quand il la jette sur le lit. Elle lève son regard vers lui et s’amuse à se dire qu’elle lui donne l’illusion de la posséder. Parce qu’il paye, le client se croit tout permit, mais ne réalise-t-il pas que c’est parce qu’elle lui dit oui qu’il peut agir comme il le souhaite mais que si elle sifflait un non cinglant entre ses lèvres il repartirait la queue entre les jambes. Elle aimait à croire que c’était grâce à ses talents que les hommes atteignait la jouissance et qu’ils n’étaient en réalité que l’esclave des femmes dont ils avaient forcément besoin pour se sentir plus mâle … Que c’était jouissif pour Skyla de voir qu’en dépit de son métier elle restait le maillon important. Sans elles, les hommes n’étaient pas grands choses mais ça c’était hors de question pour Se Yun. C’était presque amusant de voir à quel point il dénigrait les femmes, surtout les femmes comme elle. Pourtant à cet instant elle ne pipait mot. Plissant son regard charbonneux vers le garçon qu’elle provoquait en silence. Elle déglutit en sentant les doigts du garçon remontant le long de sa cuisse, plus par appréhension que par réelle désire qu’il attise chez elle. Elle serre les dents et se tend légèrement quand il serre son intimité avec autant de force. Ça n’annonce que la couleur, un genre de prévention inutile quand il voit la lueur de son regard. Elle secoue la tête et affiche une moue presque ironique en soufflant « Mais c’est parce que c’est ce que je suis. Une pute. » Le dégoût qui ourle ses lèvres sur le dernier mot n’est qu’un jeu, un rôle qu’elle endosse pour lui plaire. Elle se rabaisse, lui dit ce qu’elle veut entendre avec une telle véracité qu’on se demande presque si elle ne croit pas ce qu’elle dit. Elle attrape son poignet délicatement et d’un coup de bassin se met à onduler contre sa main d’une manière provocante, se vulgarisant avant de souffler « Cette garce à de la chance d’être encore en vie … » Elle se range à son côté. Papillonnant de ses fausses paroles avec une moue presque déçue qu’il ne soit pas allé jusqu’au bout. « La fenêtre aurait été encore trop gentil après ce qu’elle t’a fait … » Elle laisse échapper un soupire de plaisir en continuant d’onduler doucement du bassin ses yeux de chats rivés à ceux de Se Yun, qu’elle façonne en grand maître sous ses sourires et ses gémissements.
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Re: [18] ‹ quand j'leur dis qu'j'suis un batard, c'est d'la prévention › | Dim 5 Fév - 16:07 Citer EditerSupprimer
Il desserra sa prise à mesure qu'il comprenait les paroles de la jeune femme. Elle savait sa place, c'était bien, elle l'avait enfin compris, elle n'était peut être pas si bête. Oui, elle n'était qu'une pute, une simple pute là pour écouter les gens parler, et les laisser utiliser son corps. Il se demanda comment on pouvait tomber aussi bas, comment on pouvait choisir de faire ce métier. Mais les gens n'avaient que ce qu'ils méritaient. Ils choisissaient toujours la facilité. C'était peut être plus facile de laisser les autres utiliser son corps que d'utiliser son cerveau. Il la laissa onduler, la laissa bouger contre sa main sans faire le moindre effort, l'observa seulement bouger comme la chienne uniquement à la recherche du plaisir qu'elle était. Toutes les mêmes. Il n'en avait presque plus envie. Il se contenta de sourire lorsqu'elle lui affirma que Hera avait de la chance qu'elle soit encore envie. Comme il aimerait qu'elle lui dise à elle. Il savait qu'il avait eu raison, et ces mots le rassuraient. Il avait eu de la bonté, s'était montré plus fort que les autres en ne la tuant pas. Il se fit plus doux avec la jeune femme, bloquant ses hanches avec son bras droit, il la caressa quelques instants, faisant des petits mouvements circulaires contre son intimité. ‹ je suis d'accord, ça aurait été trop gentil › Il lui sourit doucement, et glissa un doigt à l'intérieur d'elle. Il n'avait pas envie de coucher, il avait juste envie de jouer un peu. C'était comme un puzzle, il avait juste envie de trouver les bonnes pièces, et d'appuyer sur les bons boutons, rien de plus. C'était une sorte de jeu, qui le détendait bien, qui le calmait, et ça lui permettait aussi de réfléchir, et de parler, et de se faire écouter sans qu'on ne lui réponde. Il lui écarta un peu plus les jambes, et laissa sa tête se reposer sur une de ses cuisses, retirant son doigt pour simplement passer son pouce en de petits cercles sur son clitoris. ‹ c'était la première fois que je frappais une femme › Il aurait aimé dire que cela ne l'avait pas affecté, qu'il était sans pitié et que frapper une femme, un homme, une vache ou un chaton, ça serait pareil, sans discrimination. Mais il n'était pas aussi mauvais qu'il aimait le prétendre, et avec elle, il pouvait faire tomber les masques. ‹ c'était bizarre, j'ai cru qu'elle allait se briser sous mes mains... › Il murmura, continuant ses mouvement tout doucement, avant de glisser son pouce en son intérieur, appuyant vers le haut, et le bougeant en cercle.
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Re: [18] ‹ quand j'leur dis qu'j'suis un batard, c'est d'la prévention › | Dim 5 Fév - 16:23 Citer EditerSupprimer
Elle le laissait faire, n’étant qu’une poupée à sa merci, une poupée avec assez de jugeote pour comprendre quoi dire et quoi faire. Agir bien en toute circonstance, connaitre son client pour mieux cerner ses envies. Et les envies du garçon étaient plus que facile à comprendre. Il n’était pas de ces hommes qui cherchent la domination et l’humiliation à travers l’acte sexuel, et en ça, Skyla se sentait rassurée. Mais il était bien pire, à bien des regards, de le voir ainsi traiter une femme avec si peu de scrupule. Elle n’était à ces yeux qu’un corps qu’il pouvait prendre et toucher quand bon lui semblait. Il pouvait la renvoyer s’il se lassait, ou l’obliger à rester si tel était son désir. C’était une relation bien étrange qui les nouait l’un à l’autre. Il demandait, elle offrait. Elle n’avait d’autre choix que de combler ses désirs et jouer le rôle qu’il attendait d’elle. Des femmes prudes, des femmes innocentes, à la tigresse rude et garce que certains clients voulaient qu’elle soit. Skyla aurait pu être actrice. Mais les seules portent qui se seraient alors ouvert à elle, n’avaient rien d’engageantes. Elle pinçait ses lèvres et le laissait jouer avec son corps. Son plâtre pressé contre sa peau lui arracha une petite grimace de douleur qu’elle camoufla sous un sourire enjôleur. Elle se laissa tomber sur les coudes en arrière en laissant son client masser son intimité une joue posé sur sa cuisse. Quand il voulut qu’elle écarte plus les cuisses, elle lui obéit sans même y réfléchir. La scène serait presque touchante à regarder ainsi. Un petit garçon jouant des jeux d’adultes pour mieux livrer son cœur torturé. Elle n’ose pas le toucher, se contentant de le fixer et de laisser quelques soupires délicieux perler entre ses lèvres. Elle recueille sa confession comme une amie intime, sans jugement, sans dégoût. Elle sépare toutes émotions des informations qu’il peut lui confier et ne voit ça que comme une pièce de théâtre dont seul le garçon connait l’issu final. Elle tressaute légèrement sous l’intrusion de Se Yun et affiche le sourire de la chienne comblée qu’il veut qu’elle soit. Elle tire un peu plus sur son corset qu’elle avait gardé pour l’occasion et dévoile une poitrine nue et gorgée de plaisir malgré elle. Il ne faisait rien de bien transcendant, mais ses gestes presque distraits avaient une certaine douceur qui faisait toujours effet sur Skyla. Elle sent son intimité s’humidifier à mesure que les cercles du garçon se font plus appuyés. Et la sensation de son pouce en elle lui fait fermer les yeux. Pourtant la seule chose qu’elle veut véritablement savoir c’est … « Et qu’est-ce que t’a ressenti à ce moment-là ? » lâche-t-elle dans un soupire de plaisir qu’elle tente de faire juste ce qu’il faut pour être aussi grisant que grisé. Ça t’a plu ? Que lui cri son regard quand elle le pose dans celui e Ye Sun. Frapper une femme, ça t’a plu ?
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Re: [18] ‹ quand j'leur dis qu'j'suis un batard, c'est d'la prévention › | Dim 5 Fév - 17:04 Citer EditerSupprimer
Il sentait encore son poing se planter dans le ventre faible, sa main se serrer sur le cou trop fin. Mais il se souvenait surtout de son poing cogner contre le mur dur, trop dur pour ses os. Cela avait été une suite de sensations différentes, de sensations nouvelles, et il ne savait pas ce qu'il en avait ressenti. Il n'avait pas réfléchis, il n'avait pas analysé, il avait été aveuglé par la colère, et n'avait été que sensation sans reflexion. Qu'est ce que cela lui avait fait ? Il laissa la question en suspens dans sa tête, y réfléchissant encore et encore, la laissant tourner à l'infini alors qu'il leva les yeux pour observer la poitrine de la jeune femme. Il voyait dans son regard quel genre de réponse elle attendait, mais il ne savait pas s'il pouvait la lui donner en disant la vérité. Parce que pourquoi mentir, ça ne lui servirait à rien. Il était là, avec elle, pour se dire la vérité à lui même, et il n'en avait rien à faire qu'elle le prenne pour un sauvage, pour un connard, ou qu'elle ait peur. Il n'en avait rien à faire, il se répéta. Il leva la tête, se redressa et essaya de se changer les idées en prenant un téton en bouche pour mordiller doucement la chaire souple. ‹ qu'est ce que j'ai ressenti › Il se posa la question à lui même, n'en trouvant pas la réponse, se disant peut être qu'en prononçant les mots à voix haute, il aurait une sorte d'illumination. Il laissa son pouce sortir, et le remplaça par son index et son majeur, les bougeant tout aussi lentement qu'il le faisait depuis le départ, trop las pour plus de violence, trop las pour plus d'action. Il redescendit son visage, embrassant la peau au fur et à mesure qu'il la rencontrait, pour s'arrêter face au sexe de sa petite pute. Il y posa ses lèvres. S'arrêta. ‹ je ne sais pas. › finit-il tout simplement par lui répondre. Il enfonça ses doigts plus profondément dans sa chatte. C'était humide, c'était chaud. Il avait presque envie de les laisser là pour toujours. Ses mouvements se firent enfin pour vigoureux, quelques vas-et-viens, faisant parfois tourner un peu ses doigts. Il reposa ses lèvres contre son clitoris, laissant sortir sa langue pour le titiller un peu. Il s'éloigna à nouveau. ‹ pourquoi, t'as peur que je recommence ? › Il lui demanda, arquant un sourcil, sa bouche se courbant en un rictus amusé. Avait-elle peur d'être une victime ? Mais pour l'instant, elle représentait si peu à ses yeux qu'elle méritait à peine qu'il lève la main sur elle. ‹ tu voudrais peut être que je te dise que je me suis senti mal, après ça ? que je me suis juré de ne jamais recommencer ? mais je peux pas, parce que je ne sais pas, et aussi parce que je pense qu'elle le méritait. › En vérité, il savait qu'il aurait dû se sentir mal, après, mais ce n'était pas le cas, et plus il réfléchissait, plus il se disait que c'était normal, parce que peut être avait-il ressenti le contraire et il n'osait pas encore l'avouer à voix haute.
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Re: [18] ‹ quand j'leur dis qu'j'suis un batard, c'est d'la prévention › | Dim 5 Fév - 17:20 Citer EditerSupprimer
Avec pudeur elle lui laissait le temps de la réflexion, s’éloignant distraitement par la pensée du garçon en se focalisant sur les sensations qu’il lui procurait. Il n’attendait peut être rien d’autre d’elle, pas même qu’elle s’occupe de lui pour quelques caresses cher payées, mais elle savourait l’attention qu’elle lui portait. Il n’était rien de moins que de jolis billets pour elle, mais quand un client comme Se Yun montrait un temps soit peur d’attention pour elle, elle aurait tort de s’en priver. Elle savourait cet instant de bien être, s’efforçant de trouver du plaisir sous les caresses du Gumiho. Son souffle légèrement saccadé, elle rejetait la tête en arrière. Beaucoup de clients voulait l’attention de Skyla, payait le prix pour une beauté comme elle, pourtant, quand Ye Sun posait son regard sur elle, il lui semblait qu’elle ou une autre n’aurait pas fait la différence. Elle n’avait alors pas besoin de se sentir plus désiré et plus convoité que ça, elle avait le principal et ce soir, Ye Sun semblait plus clément. Peut-être parce qu’il était en proie à ses réflexion, cherchant une logique à ses états d’âmes et qu’il la caressait comme certains dessinent sur une feuille pour rassembler leur idée. Elle n’était qu’un jolie post-it sur lequel il gribouillait pour concentrer le peu d’informations qu’il avait pour répondre aux questions de la pute. Ce n’est que lorsqu’il se remit à parler que Skyla rejoint sa réalité. Ses lèvres sur son seins et ses doigts plus aventurier l’avait poussé sur un petit nuage tranquille où elle profitait sans broncher. Pourtant elle devait bien admettre qu’elle restait sur ses gardes avec un client comme Ye Sun. Elle devrait peut être avoir peur de lui, pourtant c’était une certaine fascination qui pouvait se lire dans le regard de la brune quand elle le posait sur le plus jeune. Et beaucoup d’irritation, mais ça elle se gardait bien de lui montrer. Il était le genre d’homme qui agaçait autant qu’il captivait. Et c’est avec un sourire presque timide qu’elle suivait le fil de ses pensées et succombaient au plaisir qu’il lui offrait sans réelles raisons apparentes, si ce n’est qu’il avait payé pour jouer. Quand il lui demande si elle a peur qu’il recommence elle secoue la tête avant de laisser un hoquet de plaisir souffler entre ses lèvres ponctuer son non. Elle affiche un rictus presque mauvais à sa dernière phrase sans vraiment savoir ce qu’il ressentait vraiment, mais ce qu’elle voulait c’était lui faire croire que son statut d’homme violent lui conférait un certain pouvoir … « Tu aurais été bien pathétique de regretter … » elle mordille sa lèvre sous l’assaut de sa langue et de ses doigts tortueux et souffle quand il lui laisse l’occasion de ne pas se perdre sous le plaisir « Seul les hommes minables regrettes … seul les femmes regrettent. » conclut-elle sans en penser le moindre mot. Dans le fond elle espérait qu’il n’avait réellement pas regretté son geste de peur que sa colère ne monte d’un cran. Puis malicieuse, jouant avec le feu, comme la féline qu’elle était, elle ajoute « Ou peut être le seul regret d’avoir été trop clément avec cette pétasse. » lâche-t-elle en pressant son bassin contre les lèvres de Se Yun pour lui faire comprendre qu’elle voulait plus, et peut être aussi parce que le voir la dévorer ainsi lui conférait à elle un certain pouvoir.
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