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[18] ‹ quand j'leur dis qu'j'suis un batard, c'est d'la prévention ›
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Re: [18] ‹ quand j'leur dis qu'j'suis un batard, c'est d'la prévention › | Dim 5 Fév - 23:04 Citer EditerSupprimer
Il l'avouait volontiers, il n'avait pas envie de bouger. Il était fatigué, ses membres étaient lourds, et il se sentait si détendu que le moindre mouvement aller tout contrarier. Il laissa sa tête se reposer contre son bras, ne prenant même pas la peine de se mettre dans une position plus confortable. Il écouta la réponse à sa question avec un petit sourire, se contenant d'un ‹ pareil › soufflé, n'ayant pas envie d'épuiser plus de son énergie. Il l'observa, et se redressa lorsqu'elle lui tendit une bouteille d'eau, l'acceptant avec beaucoup de joie. Il en bu plusieurs gorgée qui lui procurèrent un plaisir fou. Il ne s'était pas rendu compte à quel point il avait eu besoin de ça. Il la lui rendit, n'ayant pas envie de s'en encombrer, avant de se rallonger. Peut être voulait-elle qu'il parte, mais lui ne voulait pas bouger. Il allait s'imposer comme il aimait le faire. Il observa le plafond quelques secondes avant d'entendre à nouveau la voix de la jeune femme qui semblait hésitante. Il se redressa. ‹ oui › Il lui répondit simplement. Oui, il avait besoin de quelque chose, bien entendu. ‹ viens › lui dit-il avec gentillesse, ajoutant un signe de la main pour lui signifier de se rapprocher de lui. Puis il la prit dans ses bras. Il ne savait pas pourquoi, il avait besoin de ça. Il avait besoin d'une tendresse qu'il avait si rarement, qu'il n'avait jamais eu. Et il la prit simplement dans ses bras, la serrant contre elle même si elle ne voulait pas. ‹ tu crois que c'était vraiment mal, de la frapper ? › Il voulait la vérité, maintenant, plus simplement des belles paroles pour le caresser dans le sens du poil. ‹ je vais pas m'énerver, promis › Il la serra un peu plus fort, mais loin de l'étouffer, simplement pour la sentir un peu plus près, un peu plus rassurante. Il se sentait désarmé, maintenant qu'il n'avait plus sa colère, et perdu. ‹ tout le monde va me detester quand ils l'apprendront. › Sa voix se finit en un tout petit murmure. Il ne savait pas ce qu'elle pourrait lui dire, il ne savait même pas si elle allait lui dire quoique ce soit. Il avait simplement besoin, encore, de vider son sac.
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Re: [18] ‹ quand j'leur dis qu'j'suis un batard, c'est d'la prévention › | Dim 5 Fév - 23:19 Citer EditerSupprimer
Elle est surprise de son invitation et après avoir bu une gorgée d’eau elle vient s’allonger à ses côtés d’abord tendu, comme si ça, elle ne savait pas faire, puis finalement elle se laisse guider. Skyla pense simplement qu’après la colère et la rage qu’il avait réussi à mettre de côté il ne restait qu’un homme perdu. Elle appuie doucement sa joue sur l’épaule du garçon en pressant son corps contre le sien, en se serrant davantage comme il semblait le vouloir. Elle pose le plat de sa paume sur son torse et caresse sa peau du bout de ses doigts distraitement. Elle sourit à sa question, décidément il avait vraiment l’air d’un petit garçon perdu et elle savait qu’elle regretterait demain de le voir si arrogant à nouveau, mais comprendrait que dans le fond il existe cet homme à qui on n’a pas appris cette notion de bien et de mal. Elle chercher ses mots, hésitante, parce qu’elle craint à un piège, mais fini par lever son regard vers lui quand il promit de ne pas se fâcher. Sa dernière phrase lui ferait presque mal au cœur. Elle en oubliait la façon qu’il avait de la traiter, et le peu de considération qu’il avait pour elle, là encore elle n’était pas grand-chose, juste une inconnue passagère qui acceptait d’écouter ses états d’âmes sans broncher. Elle pinça ses lèvres et souffla « Les gens n’auront pas besoin de ça pour te détester. » puis craignant d’avoir été maladroite ajoute « Je veux dire … si une personne veut te détester, elle trouvera tous les prétextes du monde pour le faire, et ce qu’elle pourrait te pardonner si elle t’aimait, deviendra soudain insupportable à ses yeux si elle ne t’aime pas. Alors dans le fond … quoique tu fasses, si quelqu’un veut te détester il le fera … avec ou sans cette histoire. » Elle se demande si son point de vu saurait le satisfaire, ou tout du moins ne pas le blesser, si ce n’est le soulager. Elle mordille sa lèvre et lui souffle enfin ce qu’elle pense réellement, sans chercher à enjoliver la situation « Je ne sais pas pourquoi cette fille t’as jeté de l’eau bouillante, ni même si c’était un accident, mais elle t’a blessé en premier et tu as dû réagir sous le coup de l’émotion. Je ne sais pas si c’était mal de l’avoir frappé dans ce genre de cas mais … » elle attrapa son plâtre pour venir y déposer un baiser, comme si ça pouvait bêtement le faire guérir, « Tu l’as épargné d’un mal beaucoup plus regrettable à t’en blesser toi-même … et ça … c’est une bonne chose. » à mon sens, a-t-elle eu envie d’ajouter, mais avait-il réellement quelques choses à faire de son sens à elle. Retenant son souffle Skyla guettait la réaction du garçon avec un mélange de curiosité et d’une légère crainte de ne pas avoir su dire ce qu’il fallait …
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Re: [18] ‹ quand j'leur dis qu'j'suis un batard, c'est d'la prévention › | Lun 6 Fév - 13:34 Citer EditerSupprimer
Mais le garçon restait bon, dans le fond. Il était juste un enfant capricieux qui ne supportait pas qu'on lui dise non, et avec la force suffisante pour protester fortement et rallier ses adversaires à son avis. C'était triste, c'était malheureux mais on ne lui avait pas apprit d'autres façons de fonctionner, de communiquer. Il pouvait faire peur, parce qu'il ne connaissait aucune limite, n'avait peur d'aucun enjeu et d'aucun sentence, il avait toujours été impuni. Et la colère était quelque chose qu'il n'avait jamais su gérer, il tapait du poing pour se faire comprendre, il blessait comme il se sentait blessé, floué. Mais dans le fond, il restait bon. Il prenait juste les corps, les utilisait à son gré et quand il n'en avait plus besoin, les jetait, tâchant parfois de se faire pardonner lorsqu'il se sentait que la personne le méritait, et Ten était l'une d'entre elles. Parce qu'elle était toujours là et de laissait faire, attendant simplement que la tempête s'arrête, puis elle restait la. Il savait que parfois, elle n'avait pas d'autres choix, que l'argent qu'il lui donnait à chaque fois la poussait à rester, la retenait, mais il s'en fichait, parce que si elle voulait vraiment s'en aller, il la laisserait. Puis il l'écoutait parler comme si elle était la voix de la raison, comme si elle pouvait lui donner réponse à tout. Il buvait ses paroles comme si c'était le plus doux des vins. Beaucoups le détestait, il le savait, ce n'était pas un secret, pour personne. Peut être avait-elle raison, peut être devait-il l'écouter. Oui, elle l'avait ébouillanté en premier, mais il n'était pas aussi innocent qu'il aimait le prétendre. Mais sa piètre blague d'avoir versé du poivre dans le thé avait reçu une réaction exagérée de la part de l'hystérique. Le blesser ainsi pour une simple boisson. Il la laissa baiser son plâtre, puis resta penseur à sa dernière réflexion. Il fixa le plafond. Oui, il l'avait épargné, et au pris de ses études, même s'il n'y accordait pas tant d'importance. Il ne savait pas quoi lui répondre, plus quoi faire. Il allait l'écouter, sur ce point, sûrement avait-elle raison, ou peut être que non, mais il appréciait sa vision des choses. Il n'était pas blanc, il n'était pas non plus tout noir. ‹ t'as raison › il laissa sa voix raisonner dans la salle, puis on n'entendit plus que le bruit de leur respiration qui s'étaient calmée. Il laissa ses mains voguer doucement sur le corps de la jeune femme, ne cherchant rien de plus que le contact de sa peau douce. Il sentait des yeux se fermer mais il n'avait pas envie de s'endormir. ‹ qu'est ce que tu veux faire ? De quoi tu as envie ? › il s'est laissé aller à ses plaisirs, il avait vidé son âme et ses couilles, il pouvait bien faire quelque chose pour elle en retour.
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Re: [18] ‹ quand j'leur dis qu'j'suis un batard, c'est d'la prévention › | Lun 6 Fév - 16:14 Citer EditerSupprimer
Elle se demandait bien tout ce qui se jouait dans la tête du garçon. Tout le cheminement de ses pensées. Elle était bien curieuse de voir ce qui se passait dans la tête du garçon. Elle était même persuadé qu’il finirait par la surprendre un jour. En bien s’entend. Maintenant que le tempête était passée elle pouvait à loisir tenter d’apprendre à le connaître. Non pas qu’elle en avait réellement besoin ni même envie mais il fallait avouer que Se Yun l’intriguait au plus haut point. Il fallait qu’elle sache qui il était réellement comme pour se convaincre qu’il méritait qu’on puisse s’attacher à lui. Elle caressait la peau de son torse distraitement. Elle fixait les murs de la chambre en songeant un instant à ce qu’il pourrait lui dire. Avait elle ne serait ce que le droit d’être ainsi curieuse ? A vouloir prétendre le connaître ne jouait elle pas un jeu dangereux ? Elle se pose beaucoup trop de questions et ça l’agace. Elle n’a pas besoin de se prendre la tête aussi bêtement. De toute façon la encore le garçon les cartes en mains. S’il n’a pas envie de se livrer il se contentera de lui rire au nez. Il n’était rien de plus qu’un client mais surtout, elle n’était rien de plus qu’une putain. Une jolie putain qui faisait l’affaire quand la tempête que représentait les émotions de Se Yun était à son paroxysme. Elle sourit néanmoins de voir qu’il comprenait son point de vu, plus encore qu’il lui accordait de l’importance. Une petite victoire dont elle n’était pas peu fière. Elle pose sa joue un peu mieux sur son torse et écoute distraitement les battements de son cœur plus apaisés. Elle est surprise par sa question et redresse légèrement son corps pour le fixer. Ce qu’elle veut faire ? C’était bien la première fois qu’on lui demandait. Elle fit mine de réfléchir un peu excitée à la perspective qu’il lui accorde un … vœux. Prise au dépourvu et parce que son ventre gargouillait depuis de longues minutes elle vient s’asseoir sur son bassin avec un sourire gênée « j’ai faim. » avoue-t-elle. Puis avec la voix de Gabriel en tête qui lui répétait fidélise le client. Met lui en plein les yeux. Elle se penche vers lui et souffle « Quitte à ce que te mange … » elle rit doucement en venant mordiller un téton avec un sourire malicieux. « tu es assez surprenant tu le sais ça ? » dit elle sur un ton de la confidence glissant presque une certaine tendresse que l’on peut trouver dans les compliments. Elle attend un ordre une remarque de sa part pour glisser hors du lit et faire monter un plat à grignoter au cas où le jeune Gumiho aurait faim lui aussi.
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Re: [18] ‹ quand j'leur dis qu'j'suis un batard, c'est d'la prévention › | Lun 6 Fév - 16:29 Citer EditerSupprimer
Il caressait la peau, il cajolait les courbes du bout des doigts, d’un geste machinal, dessinant des formes invisibles sur la chaire de la jeune femme, n’appuyant jamais plus à un endroit qu’à un autre, accordant à chaque partie la même durée d’attention. Il avait arrêté de penser, arrêté de réfléchir. Il fallait qu’il oublie, de toute façon, ce qui était passé ne pouvait plus changer, peu importait qu’il souhaitât que cela se soit passé d’une autre façon, en mieux ou en pire. Les événements qu’il avait vécus ne changeraient pas. Les retours dans le passé n’existaient pas, les génies, peut-être, mais il n’en connaissait aucun. Il souffla, laissant l’air s’échapper lentement de ses poumons, avant de reprendre une grande bouffée d’air soudainement. Libéré, il l’était un peu. Il pouvait encore oublier quelques temps avant de retourner à la réalité, à son dortoir, aux yeux noirs des gens qui seraient au courant, à la suspicion des gens qui se douteront, au questionnement de ceux qui ne savaient pas, qui étaient perdus face à son état et à celui de la jeune femme. Peut-être devineront ils, mais il fallait qu’il écoute la femme entre ses bras. S’ils voulaient le détester, il le ferait, quoiqu’il fasse, quoiqu’il dise. Il lâcha un petit rire lorsqu’il entendit qu’elle avait faim. Lui aussi, mais il se demanda aussi quand est ce qu’il n’avait pas un petit creux. Il laissa un sourire s’éterniser sur ses lèvres alors qu’il baissait les yeux pour observer son visage, passant un doigt sur sa joue alors qu’elle prenait un de ses tétons entre ses lèvres. Surprenant ? Il ne savait pas. Mais qui était-il pour juger. Il se connaissait depuis 23 ans, bientôt 24, il avait l’habitude d’être en compagnie de sa propre personne, il avait longtemps été sa seule présence, alors il ne se trouvait pas plus surprenant qu’un autre. Il était juste lui. Il se redressa, s’assit sur le lit, reposant son dos contre le mur derrière. ‹ si tu as faim, commande toi quelque chose › Son sourire dévoila ses dents quelques instants, avant qu’il ne referme la bouche. Il était encore tout nu, il se sentit d’un coup tout exposé, plus qu’il ne l’avait été avant. Il leva une de ses jambes et l’entoura de ses bras comme pour cacher des morceaux de sa peau. Il n’était pas le plus beau, il en était au courant. ‹ ce que tu veux, je suis pas près de mon argent, fait des folies et ravie tes boss. Et prends-moi la même chose steup. › Il était comme ça, il achetait les gens. Toujours, tout le temps, peu importe qui c’était. Il s’achetait leur compassion, leur amitié parfois, offrant monts et merveilles à tous ceux qui n’auraient ne serait-ce qu’un mot gentil envers lui. Il donna une légère tape taquine aux fesses de la jeune femme pour qu’elle se lève. Il avait besoin de s’éloigner un peu de ses yeux, et espérait qu’elle se retournerait pour récupérer un peu de sa prestance. Faible, il se sentait, toute contenance, il avait perdu, et récupérer un peu de son masque, il voulait. Juste un peu.
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Re: [18] ‹ quand j'leur dis qu'j'suis un batard, c'est d'la prévention › | Lun 6 Fév - 16:41 Citer EditerSupprimer
C’est sans hésitation qu’elle se glisse hors du lit avec un petit sourire satisfait. Elle ramasse négligemment sa robe de chambre de soie qu’elle passe sur ses épaules cachant sa nudité juste par habitude que par réel pudeur. Elle prend le téléphone et avec un sourire gourmand commande quelques sushis et plat japonais dont elle raffole, le meilleur de la ville avec cette idée folle que c’est Se Yun qui paye de toute façon. Elle n’était pas vraiment une flambeuse née, mais elle devait avouer qu’elle se faisait plaisir quand c’était ses clients qui payaient. Elle foule le sol de son pas gracieux et disparait derrière le paravent pour enfiler une tenue. Un ensemble de sous vêtement dont elle raffolait. Ce n’était pas parce que l’acte avait été consommé qu’il lui fallait rester nue et négligée. « J’ai prit des plats japonais. » Lance-t-elle pour meubler le silence puis ajoute « Tu m’en diras des nouvelles. Tu aimes ce genre de plat ? » Une question si anodine et pourtant. C’était une façon pour elle d’avoir assez d’information sur lui pour lui plaire. Et elle savait que si elle arrivait à lui plaire, au moins comme prestataire de services, elle le reverrait. Et si elle le revoyait, c’était son argent. Etait-ce cruel de penser qu’elle n’agissait ainsi que pour les billets verts qui semblait pousser dans son portefeuille. Elle sourit et passe une main sur sa nuque pour déposer quelques gouttes de parfum. Elle rattache ses cheveux en un chignon lâche et réapparait après quelques minutes en s’appuyant contre le paravent, sa robe de chambre soyeuse négligemment attaché à son corps. Elle a retouché son maquillage ce qu’il faut pour toujours garder cette apparence parfaite. C’est discret mais ça fait la différence. Elle attrape une bouteille d’huile qu’elle fait rouler entre ses mains et propose en marchant lui, ondulant légèrement des hanches. « Tu veux un massage ? Il parait que je suis plutôt bonne. » Elle sourit presque fière de son talent et lui montre la bouteille « Coco et fleur de Polynésie. Très féminin mais délicieux pour la peau. » Elle affiche un sourire doux et ajoute « T’as été le premier à me donner un orgasme, et un super bon, depuis des lustres. Tu mérites bien ça. » Elle le complimente, le caresse dans le sens du poil pour qu’il se sente choyer, aimer, à l’abri de cette petite chambre qui renferme bon nombre de secrets … « Où tu préfères le Jacuzzi ? » Bien qu’un massage plus le jacuzzi n’était pas une idée à refuser. Elle avait bizarrement envie de prendre soin de lui, pas seulement pour cet argent qu’il lui donnait si facilement.
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Re: [18] ‹ quand j'leur dis qu'j'suis un batard, c'est d'la prévention › | Lun 6 Fév - 19:04 Citer EditerSupprimer
Ce fut avec un léger sourire accroché aux lèvres qu'il la regarda quitter la surface douce du lit, ce fut avec ce même sourire qu'il l'écouta commander ce dont elle avait envie. C'était un sourire discret, à peine visible, un de ceux qui adoucissaient les traits, qui éclairaient les visages, sans pour autant se distinguer sur les lèvres. Il mit du temps à comprendre qu'elle lui avait parlé à lui, et non plus au combiné, et secouant la tête pour ramener ses esprits, laissa sa voix s'échapper de sa bouche, tout en penchant un court instant sa tête sur le côté : ‹ ça va › Il était plus un fana de nourriture grasse, celle qui réconfortait et rendait les ventres lourds, celle qui empêchait de bouger ensuite tant on s'était régalé, et celle qui faisait que, à peine une heure après, on voulait recommencer. Il n'avait pas appris à aimer les mets plus raffinés, plus fins, mais il ne s'en plaignait pas. Elle s'éloigna, lui tourna enfin le dos, et se lever, et rapidement remettre son boxer. Il se sentait mieux ainsi, n'ayant plus sa bite molle qui pendouillait entre ses jambes à la vue de tous. Il en profita pour attraper son téléphone dans sa poche, et alla se rallonger sur le lit tout en vérifiant s'il avait eu des nouveaux messages. Rien, à part quelques notifications stupides de Facebook et un snap d'une imbécile avec qui il avait couché et qu'il avait déjà oublié. Il ne savait pas si c'était bon signe ou non. Il éteignit l'écran, et jeta le téléphone plus loin, hors de sa vue. Et puis, Ten réapparut à sa vue, lui proposant un massage qu'il ne saurait refuser. Il fit un nouveau sourire qui dévoila ses perles blanches, laissant échapper un rire presque enfantin. Il l'espérait bien, qu'elle soit bonne à ça, les femmes étaient faites pour ça. Pour servir les hommes, et leur offrir du plaisir, sous n'importe quelle forme. Il accepta le compliment avec une mine bien faire, mais ne commenta pas la déclaration. ‹ un massage ça sera top. › Et il se retourna, s'allongeant sur le ventre en reposant sa tête sur ses bras croisés. ‹ j'espère que t'es aussi bonne que tu le prétends, c'est pas beau la prétention chez une femme. › Petit à petit, il reprenait ses douces remarques, ses douces pensées, ses douces habitudes. Petit à petit, il se rappelait ce qu'était une femme, quelle était sa place, à quoi elle servait dans ce monte. Petit à petit, il redevenait lui même, n'ayant quitté sa parure d'homme des cavernes pour une désarmante mise à nu que quelques instants. ‹ j'attends › lâcha-t-il, fermant ses yeux bruns, gardant dans le ton de sa voix la taquinerie qu'il appréciait tant.
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Re: [18] ‹ quand j'leur dis qu'j'suis un batard, c'est d'la prévention › | Lun 6 Fév - 20:35 Citer EditerSupprimer
De son pas toujours chaloupé et de son sourire qui ne quitte pas son visage Skyla grimpe rapidement sur le lit. Elle n’est pas mal à l’aise de cet after sexe torride. Elle est celle qui doit pouvoir mettre le client à l’aise, qu’il soit confortable qu’importe la situation, alors sans même le savoir, tout en restant naturelle, elle joue les dames de maison à la perfection. Lui laissant la pudeur dont il a besoin, et se montrant aussi douce qu’à sa place. Loin de la tigresse qu’elle sait être habituellement. Pour les clients les moins fortunés elle propose une douche, puis disparaissait rapidement. Elle n’avait pas besoin de s’étendre et rester plus longtemps quand le prix de la prestation avait été versé. Avec Se Yun c’était différent, sur bien des niveaux. Même si l’idée qu’il soit généreux et verse autant de billets qu’il le souhaitait pour passer une bonne soirée, il n’en restait pas moins qu’avec lui elle savait à quoi s’en tenir et finalement, elle avait fini par apprécier les soirées passées avec lui. Malgré son caractère machiste avec lequel elle jouait en silence, se contentant d’obéir, il pouvait être … doux et clément, comme il l’était actuellement. Il était propre, bon amant, il n’était ni ivre ni n’empestait l’alcool ou le tabac froid. Il ne pleurait pas la culpabilité de tromper sa femme en le sautant maladroitement sur le coin d’un lit. Il ne la frappait pas non plus et de ces jeux de domination qu’il lui impose elle en tirait un certain plaisir. Alors oui, à bien des égards elle aimait les soirées passées avec lui. Elle se permit de sourire amusée et leva les yeux au ciel après s’être assuré qu’il ne la voyait pas pour venir s’asseoir à côté de lui. Le revoilà. Le macho qui érige son égo autour de lui parce qu’il ne semble pas avoir appris à gérer autrement. Elle presse ses mains contre son dos, noueux, sans trop de surprise au vu de son caractère nerveux. Elle appuie avec plus de force le bas de ses mains sur ses muscles pour tenter de les détendre. Elle alterne avec des caresses douces pour ne pas lui démonter le dos non plus. Sa peau rougie légèrement et c’est un bon signe. Parfois elle laisse trainer ses lèvres dans le creux de son nuque et mordille la peau tendre du creux de son cou. Elle suit la colonne de ses deux pouces et s’arrête pour accentuer la pression un peu mieux dans le creux de ses reins. Elle fait craquer parfois son dos avec un petit sourire satisfait et guette le moindre de ses soupirs pour mieux suivre ce qu’il préfère. « Ca fait du bien ? » murmure-t-elle sans casser la quiétude de la chambre.
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Re: [18] ‹ quand j'leur dis qu'j'suis un batard, c'est d'la prévention › | Lun 6 Fév - 21:09 Citer EditerSupprimer
Allongé sur son ventre, il attendait, exigeant, qu'elle vienne le masser. Son menton enfoncé dans la chaire de ses bras, il attendait, impatient, qu'elle pose ses mains sur son dos. Et à peine quelques instants après qu'il eut manifesté son empressement, il sentit ses mains huilée se poser sur sa peau, appuyant pour détendre les muscles, défaire les nœuds, massant la peau parfois plus doucement, au rythme des soupirs qui quittaient sa bouche entrouverte. C'était bon, ce genre de ministration, et il était si rare pour lui de recevoir tant d'attention qu'il ne pouvait s'empêcher de manifester son contentement. Ce n'était que des soupirs, certains plus lourds, d'autres plus légers, et parfois, il passait outre la barrière de ses lèvres sans consulter son avis. Le parfum de l'huile rapidement envahit ses narines, engourdissant son esprit, apaisant ses sens. Il gardait ses yeux fermés, manquant parfois de s'endormir alors qu'un appuie se faisant plus fort le ramenait dans le monde des gens éveillés. C'était aussi lorsqu'il sentait parfois ses dents contre sa nuque qu'une autre partie de lui se réveillait, mais il ne dit rien, se tint silencieux mis à part ses quelques soupirs. Il sourit à la question de la jeune femme, mais ne répondit pas, essayant de la laisser dans le doute bien qu'il n'était pas des plus silencieux. Elle appuya sur un point que le fit se tendre, et gémit juste ‹ ah, juste là › Il ferma les yeux plus fort, plus longtemps, puis se détendit un peu. Il la laissa le masser encore quelques minutes, puis se retourna, la guidant sur lui pour la faire s'asseoir sur son sexe à demi dur. Il la regarda en souriant, la faisant mouvoir son bassin une fois de temps en temps avec sa main callée sur sa hanche. Il n'avait pas envie de plus de contact que ça, il n'avait, pour l'instant, pas envie de recommencer à baiser. Peut être lui offrira-t-il un nouveau plaisir, cela, il ne le savait pas encore. Il lui fit signe de se baisser, et lorsqu'elle fut presque allongée sur lui, il lui mordit le cou, doucement. ‹ quand les sushis seront là, tu iras les chercher, et après tu t'allongeras. je veux les bouffer sur ton corps. › Il donna un petit coup de rein dans les airs, donna un petit coup de dent dans l'épaule avant de s'arrêter.
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Re: [18] ‹ quand j'leur dis qu'j'suis un batard, c'est d'la prévention › | Lun 6 Fév - 21:20 Citer EditerSupprimer
Elle rit légèrement et se penche en avant quand il lui ordonne. Elle peut sentir l’effet qu’elle lui fait et l’éclat de fierté dans son regard n’échapperait à personne. Elle grogne doucement de contentement en fermant les yeux, lui offrant chaque parcelle de corps qu’il quémanderait. Elle frissonne et pose ses avants bras de part et d’autres du visage du garçon en bougeant parfois mon bassin contre celui, plus durci, de Se Yun. Elle frissonne malgré elle et d’une main habile fait sauter le fermoir de son soutient gorge. Lentement, sans quitter des yeux Se Yun, elle fait tomber une bretelle, puis l’autre. Elle garde les bonnets encore lovés sur sa poitrine et mordille le menton du Gumiho avec un sourire taquin tout en soufflant « Tout ce que tu voudras … » parce qu’à dire vraie elle était là pour réaliser le moindre de ses désirs. Elle retire finalement ce bout de tissu bien trop gênant pour l’idée qu’elle avait. Elle aurait pu rester passive mais elle ne doutait pas que prendre les choses en main pour le confort de son client le dérangerait. Au pire elle cesserait toute initiative pour se contenter de suivre les ordres. Pourtant le regard brûlant qu’elle lui jeta en attrapant la bouteille d’huile le dissuaderait de la retenir. Elle fait lentement coulé du liquide ambré à la base de son cou, jusqu’entre le creux de ses seins. Son ventre se couvre de gouttes épaisses qui rendent rapidement sa peau luisante. D’une main habile elle vient étaler l’huile sur sa poitrine rebondit qu’elle offre sans pudeur au jeune homme avant de se pencher à nouveau vers lui. Leurs corps s’épousent suffisamment pour qu’il puisse sentir le galbe gonflé de ses seins et les spasmes qui creusent parfois le ventre de la belle. Elle lui laisse son cou comme offrande et s’attaque au sien par de petits baisers. Alternant douceur et sensualité. Piquant et tendresse. Et doucement elle se met à glisser sur son torse, pressant ses paumes glissant sur les côtes du garçon en soupirant d’aise au creux de son oreille. Elle ondule aussi, pour ne jamais oublier ce bassin qu’elle veut autant enflammer que laisser sage. Sa poitrine parait soudain délicieusement douce et moelleuse. Le genre de massage qui détends, et tends, à coup sûre. Elle lève un regard vers son client pour s’assurer que sa douce torture lui plaise.
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