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[18] ‹ quand j'leur dis qu'j'suis un batard, c'est d'la prévention ›
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Re: [18] ‹ quand j'leur dis qu'j'suis un batard, c'est d'la prévention › | Mar 14 Fév - 17:46 Citer EditerSupprimer
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Re: [18] ‹ quand j'leur dis qu'j'suis un batard, c'est d'la prévention › | Mer 15 Fév - 12:11 Citer EditerSupprimer
Les coups de butoirs ne s'arrêtaient plus, ses hanches semblaient se mouvoir de leur propre gré. Il se sentait fougueux, fou même, de désir, d'envie de se libérer de cette pression qui accablait son corps, et il la sentit enfin jouir autour de lui. Il lâcha un fort soupire, son plaisir se décuplant encore plus lorsqu'il réalisa qu'il avait réussis à la faire venir avant lui, et enfin il se permit de perdre tout contrôle et de se lâcher lui aussi. Il vint, mais ne s'arrêta pas avant de devenir trop sensible pour continuer, et bien trop fatigué pour continuer les mouvements. Il se retira, la vit tomber alors qu'il se maintenant encore presque droit, essoufflé. Il enleva le préservatif une nouvelle fois, et recommença les opérations qu'il avait fait peur avant, grimaçant en entendant le bruit spongieux qu'il fit en atterrissant sur le sol. Et enfin, il se laissa tomber sur le lit, reprenant difficilement son souffle. Il la rejoignit, s'habilla avec fatigue lorsqu'elle lui tendit son vêtements, et regarda le plafond avec un sourire un peu rêveur. Il but l'eau qu'elle lui proposa. Un bain, avec joie. « si tu viens avec moi » répondit-il avec un sourire taquin. Non. Il n'allait pas recommencer, il n'en pouvait plus, il était beaucoup trop épuisé, mais sa compagnie était toujours agréable, et il voulait profiter de chacun des instants que son argent lui avait permit d'obtenir. Il se redressa sur un de ses coudes, hésitant à se lever. Puis, enfin, il se leva sur ses deux jambes, l'emportant avec lui alors qu'elle venait à peine de se reposer sur le lit. Il sentait que s'ils restaient là, ils n'allaient plus bouger. Mais malheureusement, en dehors de cette chambre, il avait une vie qui l'attendait. Pas la plus belle, mais il ne pouvait pas s'en échapper éternellement. « guide moi » dit-il, en fermant à moitié ses yeux comme s'il attendait réellement qu'elle le guide comme un aveugle.
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Re: [18] ‹ quand j'leur dis qu'j'suis un batard, c'est d'la prévention › | Mer 15 Fév - 12:42 Citer EditerSupprimer
Elle rit légèrement en le sentant la tirer debout. Elle gémit et proteste légèrement mais elle sait aussi bien que lui que s’ils restaient allongés là, ils finiraient par s’endormir. Elle s’étire et s’accroche à lui en regardant par-dessus son épaule avec un sourire amusé. « Tout droit maitre. » souffle-t-elle en venant picorer son cou de baiser. Elle tend un bras pour leur éviter le mur, et le guide ainsi, jusqu’à la petite porte communicante à a salle de bain privée de la chambre. Elle enroule ses jambes autour du bassin de Se Yun, lui laissant à loisir lui montrer à quel point il peut être le mâle dominant et fort qu’il est censé être. Elle se presse contre lui et une fois dans la salle de bain repose ses pieds au sol, avec, elle le suppose, un petit soulagement de la part du jeune homme qui doit être épuisé de s’être donné autant. Elle ouvre rapidement les robinets de la baignoire aux pieds de lions. Petite excentricité de la part de la jeune femme pour décoré cette pièce qu’elle voulait luxueuse, aux charmes françaises de l’époque. Elle fait tomber son peignoir sans pudeur et rajoute de la mousse dans le bain. Quelques gouttes d’huiles d’essentiel pour apaisé les muscles du garçon – traitement de faveurs dont tous les clients n’ont pas le droit – et tamise la lumière. Elle ne veut rien de romantique, mais surtout d’apaisant et de relaxant. Elle se rapproche de lui et colle son corps nu au sien. Elle est épuisé dans tant de sexe, et d’orgasmes mais elle ne perd en rien son envie de séduction. Elle glisse ses mains dans son boxer pour venir caresser ses fesses rebondies et sourit en coin. « Si monsieur veut bien se donner la peine. » Lentement elle se met à genoux devant lui pour faire glisser son boxer et lui retirer totalement. Elle dépose un baiser sur son sexe au passage avec un sourire doux et se redresse en lui prenant la main pour qu’il puisse entrer dans l’eau. Elle attrape une baguette qu’elle laisse toujours sur la coiffeuse, près de la baignoire et l’entortille dans ses cheveux pour les attacher négligemment. Elle est bien heureuse qu’il lui propose ce bain et qu’elle puisse, elle aussi en profiter pour se détendre. Elle s’assure d’un coup d’œil que tout le matériel dont elle aura besoin soit à sa disposition et se glisse à son tour dans l’eau chaude en frissonnant. « Hm … ça fait du bien … » Elle guette la réaction de Se Yun pour savoir si elle doit s’asseoir contre lui, ou en face de lui.
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Re: [18] ‹ quand j'leur dis qu'j'suis un batard, c'est d'la prévention › | Mer 15 Fév - 20:25 Citer EditerSupprimer
Il se laissa guider avec fatigue, peinant presque à poser un pied devant l'autre. Ses yeux étaient à demi-fermés, mais il ne savait plus si c'était à cause de l'épuisement qui le gagnait de plus en plus, ou s'il continuait sa blague médiocre tel l'imbécile qu'il était. Le poids de la jeune femme contre lui le fit presque sursauter, et il dû faire preuve de toute la force qui lui restait pour ne pas qu'ils se retrouvent tout deux au sol. Il tint bon, et la porta, glissant ses bras sous ses fesses pour la soutenir un peu plus. Ils passèrent une porte, et se retrouvèrent dans une salle de bain. Et enfin elle descendit. Il dû retenir le soupir de soulagement qui menaça de quitter ses lèvres, et la regarda s'affairer dans la salle de bain en gardant ses bras croisés sur son torse. Il matait ses fesses quand elle se penchait, il matait ses seins lorsqu'il pouvait les apercevoir. Il ne se lassait, étrangement, jamais d'un corps de femme. Il dû lever les yeux au ciel lorsqu'elle le déshabilla, craignant que la voir à genoux devant lui réveille encore son désir, et frissonna lorsqu'il sentit ses lèvres contre son sexe. Il la suivit jusqu'à la baignoire, et se glissa dans l'eau, son dos contre le rebord, laissant tomber sa tête en arrière, fermant les yeux pour de bon. « Tellement » Il se sentait déjà plus détendu. Il attrapa la jeune femme par la taille pour qu'elle s'appuie contre lui. Il dessina distraitement quelques formes sur sa peau douce, gardant ses yeux clos et son autre main loin du contact de l'eau. Le silence allait le faire s'endormir, mais il n'avait plus particulièrement envie de parler. Il fit glisser sa main jusqu'aux épaules de la jeune femme, et commença à la masser sans même y prêter une réelle attention. « tu vas devoir travailler encore après ? ou ils vont te laisser tranquille ? »
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Re: [18] ‹ quand j'leur dis qu'j'suis un batard, c'est d'la prévention › | Jeu 16 Fév - 11:08 Citer EditerSupprimer
Elle se laisse alors dans la baignoire avec un petit soupire d’aise. Dieu que ça fait du bien. Elle s’appuie doucement contre son torse et attrape ses mains pour les poser sur son ventre. Ainsi blottit contre lui elle se laisse aller et ferme les yeux. Le sexe a cassé tout son corps. Elle est épuisé et la quiétude de l’instant lui fait pousser un nouveau soupire. Elle somnole légèrement en repensant à la soirée qu’elle venait de passer. Finalement elle avait tout gagné. De l’argent, deux orgasmes, un repas, son préféré en plus et de quoi se détendre. Elle joue avec la mousse l’air de rien et laisse le silence s’installer ; rien de gênant, pas pour elle en tout cas. Elle se perd dans ses pensées. Elle se demande ce qu’elle fait après, elle aimerait pouvoir rentrer chez elle et dormir, elle doit encore faire des courses et préparer l’anniversaire de son frère. Quand elle quitte cet établissement Skyla devient une jeune femme normale. Elle oublie Ten, elle oublie ses clients, ses jeux qu’elle doit assurer. Elle redevient Skyla, cette grande sœur un peu trop protectrice. Cette sœur qui préfère sacrifier sa vertu plutôt que l’avenir de son petit frère. Elle attrape la main de Se Yun sans oublier de prendre soin de son client. Il a payé, elle est à lui jusqu’à la fin. Elle sourit et lui fait glisser ses doigts sur la peau fine et douce de sa cuisse. Elle glisse à l’intérieure puis remonte le long de sa jambe qu’elle lève au-dessus de leur tête amusée. Elle finit par passer ses propres doigts sur le bras du garçon pour le masser. De petites attentions qui lui étaient réservés. Pas seulement parce qu’il payait cher, mais parce que dans le fond elle l’aimait bien. Elle laisse la mousse venir recouvrir sa poitrine alors qu’elle plonge leur main dans l’eau lui et lui souffle avec une petite voix qui se voulait mignonne et aguichante, le clichée de la coréenne dans toute sa splendeur « Tu ne mettras pas aussi longtemps pour revenir me voir la prochaine ? » elle se retint de l’appeler Oppa pour ne pas avoir l’impression de friser le ridicule de cette situation. Puis comme pour le convaincre de revenir elle ajoute « Si tu m’appelles assez tôt je peux te préparer la soirée que tu veux, avec ce que tu veux, où tu veux, comme tu veux … » à chaque nouvelles idées elle embrassait le poignet, puis l’avant-bras remontant par une pluie de baiser jusque dans le creux du coude. Fidéliser le client qu’il lui disait Gabriel. Mais dans le fond elle voulait juste passer du temps avec lui, pour sa vie de prostitué et de fille facile, c’était rassurant d’avoir un homme comme Se Yun dans le coin, une valeur sûre comme elle aimait appeler ce genre de client. Beau, riche et bon amant. Elle se demandait d’ailleurs pourquoi il perdait son temps à venir aux putes.
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Re: [18] ‹ quand j'leur dis qu'j'suis un batard, c'est d'la prévention › | Sam 18 Fév - 11:56 Citer EditerSupprimer
Il se sentait bien, dans cette douce chaleur, entouré d'eau comme il n'en avait pas l'habitude, entouré d'elle comme il commençait à en avoir plus l'habitude. Il était tellement ailleurs qu'il savait à peine ce qu'il se passait, ses yeux fermés et sa tête en arrière. Il savait qu'il touchait de la peau et qu'on le touchait. Il se laissait presque séduire, avec toutes ces attentions, mais elle ne restait qu'une pute, et il le savait, qui faisait très bien son travail pour faire se sentir les gens choyés, presque aimés. Il ouvrit les yeux très légèrement, et releva sa tête alors qu'il venait caler sa main contre un sein qui rentrait si bien dans sa paume. Il l'écoutait parler, mais ne savait pas quoi répondre. Il ne prévoyait pas vraiment ses visites. Il arrivait sur un coup de tête, faisait son affaire et repartait comme s'il n'avait jamais été là. Il ne pouvait rien lui promettre, quand bien même elle lui donnait l'envie avec sa petite voix ou avec son corps aguicheur qu'au final, il avait bien envie de revoir. « je ne sais pas » lui dit-il, optant pour la sincérité. Il ne savait vraiment pas. Quand est ce que serait la prochaine fois qu'il irait mal, qu'il aurait fait une bêtise, qu'il aurait de la colère à passer. Il ne savait pas, et au fond, ne voulait pas vraiment savoir. Il pourrait venir sans ça, mais il savait qu'il l'oubliait quand tout marchait, qu'elle n'existait pas dans sa vie puisqu'il ne la voyait jamais en dehors d'ici. « je verrais, mais je ne peux rien promettre » finit-il par dire, il restait honnête, mais gardait ses réponses vagues, élusives. Puis il attrapa un savon sur le côté, cherchant à agir pour changer ses idées. Il nettoya le corps de la jeune femme, puis le sien rapidement, de toute façon, il irait reprendre une douche quand il rentrerait. « je dois y aller » glissa-t-il. Les paroles l'avaient perturbés, il l'avouait, mais il savait que ce n'était qu'un rôle, et il ne voulait pas se perdre là dedans. Il se leva, attrapa la première serviette qu'il trouva pour s'enrouler dedans et se sécher, se retourna pour embrasser le front de la jeune femme en la remerciant encore une fois de l'avoir calmé, et partit dans la pièce d'à côté pour se rhabiller, et partir en laissant quelques généreux billets supplémentaires pour qu'elle n'aie plus rien à faire aujourd'hui... et peut être demain.
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