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YOU'RE RIPPED AT EVERY EDGE BUT YOU'RE A MASTERPIECE #INOVASU

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YOU'RE RIPPED AT EVERY EDGE BUT YOU'RE A MASTERPIECE #INOVASU | Sam 20 Mai - 11:14
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In Su + Sunny = Luv Luv Luv
Prétextant un appel à passer je l’ai abandonné quelques minutes avant de finalement revenir dans son penthouse. Je fais glisser le tissu de mon t-shirt par-dessus ma tête et l’observe de loin. Le simple paravent qui me coupe de lui ne suffit pas pour autant à cacher ma curiosité. Appuyé contre le paravent je le fixe de loin, mes yeux fouillant son âme. Ses yeux dans le vague et l’expression de son visage. Je penche la tête sur le côté. Intrigué. Attiré. J’avance vers lui, foulant le sol silencieusement. Il ne s’était pas attendu à me voir. Pas ici en tout cas, je crois. Les rideaux sont tirés, comme à leur habitude, la lumières tamisée, comme souvent ces derniers jours, comme si se plonger dans le noir lui permettait de se cacher.  De se fuir. Je tiens encore mon t-shirt entre mes mains et le dépose sans un bruit sur son bureau, enfin ce qui fut un temps un bureau avant de n’être caché sous un amoncellement de pinceau, de torchon, de pinceaux. Je me glisse dans son dos, nouant délicatement mes mains autour de son torse. La nuit est tombée sur la ville. Le reste du plat que je lui ai apporté traine sur la table basse, dehors la ville continue de vivre, ses klaxonnes nous tenant en éveil. Mes lèvres se glissent jusqu’à sa nuque. Rare sont ces gestes familiers que je m’autorise avec lui, pourtant c’est toujours son contact que je cherche. Ma paume se glisse sur son torse, sous son haut à la recherche de son cœur, de leur battement. Je frissonne et le serre contre moi. Je ferme les yeux, laissant mon imagination perdre mon regard sur ce qu’il fixait à travers cette fenêtre. J’embrasse sa nuque à nouveau, glissant mes lèvres un peu plus dans le creux de son cou. A-t-il remarqué que j’étais torse nu ? A-t-il remarqué que mes bras le couvaient ? A-t-il remarqué que mes lèvres le marquaient ? La nuit me paraissait toujours plus rassurante. Si j’ai longtemps eut peur du noir il m’était rapidement apparut que les monstres se cachaient dans la nuit. Que la lumière les effrayait. Finalement, c’était peut-être moi le monstre. Je n’avais qu’à me noyer parmi les miens pour ne plus avoir peur. J’avais décidé de ne plus avoir peur. Pourtant, ce soir, je réalisais que sa chaleur, que sa présence, que son parfum, m’apaisait. Il calmait les battements de mon cœur et dénouait mon ventre. Je le tourne face à moi, caressant sa joue de ma main, avant de coller mon front au sien. « De quoi ta peur … ? » La cigarette que j’avais allumée se consume lentement, laissant une fumée blanchâtre remplir la pièce. C’était délicieusement aigre. Ma main libre vient se glisser à sa hanche pour rapprocher nos bassins. « De quoi ta peur ? » répétais-je d’une voix plus douce. 

 
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Re: YOU'RE RIPPED AT EVERY EDGE BUT YOU'RE A MASTERPIECE #INOVASU | Sam 20 Mai - 11:35
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In Su + Nova
Son regard se perd. Dans ses pensées, dans les lumières de la ville qu’il perçoit à travers la fenêtre. Le brouhaha de tout Seoul. Il est jaloux et envieux, Nova. Tout semble en vie, animé de doux battement. Sauf lui. Coquille vide et tremblante. Son regard dérive. Entre la fenêtre et les bouteilles de peintures. Il veut y toucher mais a peur de se brûler les doigts. Ses doigts qui ne servent déjà plus à rien, de toute façon. Incapable. C’est une litanie chantée à son oreille. Derrière lui, il entend les pas. Cette visite inattendue. Ca fait des semaines que le plus jeune est enterré dans son penthouse. Cet endroit trop grand, trop froid. La pénombre immerge la moitié des lieux, pour l’autre c’est une lumière tamisée qui tente d’apporter un semblant de joie. Son corps se tend, les pas se rapprochent. Il a l’impression que des siècles se sont écoulés depuis sa dernière encontre avec un être humain. Encore plus celui-là. In Su. Il ne sait pas s’il est triste ou en colère de le voir. Mais il est certain que le jeune homme fait naitre une émotion autre que la lassitude qui le submerge. C’est aussi un rappel de sa gloire d’antan. Aujourd’hui, Nova n’est rien de ça. Il ne l’est plus. Il devine le bruit d’un t-shirt qu’on pose. Il ne sait pas ce que l’autre veut faire. Il est apparu, comme un ange. Ou un démon du passé. Un plat entre les mains. Nova aurait espéré que ce soit un poison, il n’en a pris que quelques cuillères mais ce fut sans effet. Il ne mourra pas ce soir. Pas de cette façon, en tout cas. Il le sent contre son dos, ses mains sur son torse. Nova baisse les yeux. Il admire ces mains belles qui l’enserrent délicatement, ces mains fonctionnelles. Il ferme les yeux, apprécie le contact chaud de cette paume sur son torse. Ses lèvres s’entrouvrent doucement. In Su n’est pas habituellement pas ainsi. Des baisers sur sa nuque et il cale plus contre le brun. Un soupir fait trembler ses fines lèvres. Que cherche-t-il ? Poupée obéissante entre les mains d’In Su, Nova se tourne docilement. Ses paupières s’ouvrent, se perdent dans l’océan face à lui. C’est calme, il n’y voit qu’un doux clapotement d’eau. Il aimerait s’y noyer. Il est certain qu’In Su le protégera du reste. Comme un chaton, il frotte sa joue contre sa paume. Il n’est pas certain de ce qui se passe, mais en profite. Sa vie est déjà une suite sans logique. Il s’arrête. Il est devenu statue de pierre après les mots de l’autre. « Je ne vois pas de quoi tu parles. » Son regard fuit. Il écarte légèrement les jambes pour laisser In Su s’y infiltrer. Comme un automatisme. Car son esprit est ailleurs. Le brun répète ces mots à nouveau. Comment pouvait-il lire en lui ? Pourquoi l’approcher quand les autres le fuyaient ? Il ferme les yeux. S’il doit faire un aveu, il ne peut le regarder en même temps. « J’ai peur, de tout. De moi-même en premier. De toi qui apparait devant moi. De mon incompétence, je ne sers plus à rien. » C’est la première fois qu’il dit les mots à voix haute, qu’il partage un semblant de ses pensées et de sa douleur. Et ça fait mal. C’est comme des aiguilles nichées de ses poumons à sa trachée. Il ouvre ses yeux. En peine. Il les lève vers le brun. « In Su. » Son prénom a un arrière-goût de sauve-moi.
 
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Re: YOU'RE RIPPED AT EVERY EDGE BUT YOU'RE A MASTERPIECE #INOVASU | Sam 20 Mai - 16:16
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In Su & Nova fait moi mal
Je me faufile entre ses cuisses lentement, comme une invitation tacite. Je caresse sa joue, l’oblige à lever son regard vers moi, retient mon soufflé, l’attire doucement ... the hurt in your eyes will never disguise the spark that lived there before. Mes lèvres affichent un sourire discret, doux, un sourire rassurant, encourageant. J’ai cru avoir oublié comme sourire depuis que mes pieds ont foulé le sol de cette prison, pourtant quand je suis face à Nova c’est presque trop naturellement que je retrouve ce réflexe. Qu’est-ce que t’as foutu ? Lui criait mon regard. T’as oublié qui tu étais ?  Lui soufflait silencieusement mes lèvres. Au loin un éclat de la ville nous atteint mais je ne le remarque plus, rien ne nous parvient dans notre bulle. J’érige des murs de silences, le couvre dans une étreinte de promesse. Je me plonge dans sa détresse, dans sa douleur. Je m’y noie sans lutter, fondant vers lui, fondant en lui, avec ce frisson qui parcourt nos échines à chaque fois que ma paume frôle sa peau. Je caresse sa nuque de mon puce. Je devrais trouver les mots rassurant, je devrais pouvoir lui rappeler de quoi il est encore capable, pourtant les mots ne viennent pas. J’ai jamais été très doué avec les mots, j’aimerais avoir ce pouvoir, rien qu’un instant, de lui faire ressentir ce que je ressens à cet instant pour qu’ils comprennent ... Laisse-moi effacer ta douleur, ta peur, ton manque. Une dose pour te soulager. Une dose pour que tu te souviennes. Ce n’est pas qu’une question de temps, de peur. Je me penche vers lui le cœur battant. Je les mains qui tremblent je crois mais j’affiche un calme si rassurant. Son visage tendu vers moi, ses lèvres à ma merci. Je n’y ai jamais touché, comme une beauté que l’on convoite mais qu’on craint de ternir en la touchant, je fixe sa bouche, la caresse délicatement de mon pouce libre. Je suis si proche de lui que je peux sentir nos souffles s’entremêler. Je crève d’envie de l’embrasser, je ne devrais pas. Ce n’est pas qui je suis. Et pourtant … Je frôle ses lèvres sans demander la permission, mais cette attirance entre nous m’est trop intense pour que je puisse tenter de l’ignorer. Je me penche à nouveau vers lui, encore un peu, rien qu’un peu, et murmure contre ses lèvres « Nova … » ma voix se casse. Ma voix se perd dans un souffle éraillé. Les mots me fuient alors  je lui montre. Ma main s’était discrètement frayer un chemin jusqu’au premier pinceau que j’avais trouvé sur ma droite. Quittant ses lèvres, que je n’avais toujours pas embrassées, à regret  je croise enfin son regard. Tu peux le faire Nova. Je glisse délicatement entre ses doigts abimé un pinceau avant de me redresser pour le surplomber de toute ma hauteur. Moi je le sais. Je fais un pas de plus pour combler le peu de distance qui nous séparait. Je déglutis avant d’écraser le pinceau sur ma peau. S’il a oublié j’ai prêt à lui rappeler. Et mon cœur s’agite, et mon souffle se perd. Je frissonne et crispe mes doigts sur les siens. Mon regard est ancré au sien, mon corps encré au sien. Je suis tout à toi ne le vois-tu pas … ? Mon doigt s’écrase lentement sur ses lèvres y laissant une trainée de peinture. Rappelle-toi de son goût, du goût de la passion, du goût de la vie …

 
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Re: YOU'RE RIPPED AT EVERY EDGE BUT YOU'RE A MASTERPIECE #INOVASU | Sam 20 Mai - 16:39
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In Su + Nova
Son sourire. Il n’a besoin de rien d’autre. Il apaise sa douleur. Il le fait se sentir normal, peut-être même un peu spécial. Nova veut fondre devant ce sourire, l’avoir en dernier souvenir de sa vie. Il bouge. Il laisse In Su le manipuler, le ramener vers lui avec cette douceur qui le caractérise. Ça fait longtemps qu’il n’a plus ressenti ça, qu’on n’a pas agi de cette façon avec lui. Il cherche souvent la violence, Nova, il se dit que c’est que comme ça qu’il pourra taire les plaintes de son cœur. A travers des cris plus forts, qui masquent tout autour de lui. Il ne pouvait pas deviner qu’une caresse douce y arriverait aussi. Leurs regards entrent en collision. Nova a l’impression qu’In Su trouve le chemin vers son âme, qu’il y’a pas le moindre obstacle qui se dresse pour lui. Il sait prendre les détours qu’il faut. Les doigts qui frôlent sa peau appellent à la dérive. In Su ne partage pas sa peur, mais il semble volontaire pour partager sa peine. Nova est effrayé et perdu. L’inconnu le rend habituellement agressif. Avec In Su, il ne se contente d’attendre. Quel sera le prochain pas de l’autre. Il y’a un pli soucieux sur son front et un voile de tristesse sur ses yeux. C’est comme depuis des semaines. Il est devenu laid. Il a perdu ses couleurs. Tout est gris dans sa vie, comme la fumée qui s'échappe de la cigarette abandonnée à leurs côtés. In Su se penche vers lui et Nova tend le visage, offert. Sauve-moi, sauve-moi…Je t’en supplie. Parce qu’il n’y arrive pas seul. Il a déjà baissé les bras depuis longtemps. Yeux dans les yeux. Souffle contre souffle. C’est électrique, quand leurs lèvres s’effleurent. Une caresse volatile qui le rend plus sensible, ses poils s’hérissent. C’est fou d’imaginer l’effet d’un simple frôlement. Un soupir de la part d’In Su attise ses sens plus qu’une nuit dans les bras de ces nombreux inconnus sans visage, sans noms. Nova…Il veut qu’il prononce son nom, encore et encore. Faites qu’il ne s’arrête jamais. Il se sent vivre bon sang. Il suit chaque mouvement religieusement. Le pinceau qui trouve refuge entre ses doigts. Il est comme un enfant et In Su lui apprend. Le pinceau qui se pose sur sa peau, dessine de premières lignes. Nova lève les yeux vers In Su. Il a déjà tout vu de cet homme, pourtant, il ne se rappelle pas avoir déjà remarqué à quel point il était beau. Sous la lumière tamisée, In Su est à couper le souffle. « Arrête… » C’est un soupire entre ses lèvres. Ses doigts qui bougent lentement. Ce doigt sur ses lèvres est comme un déclic. Il sent la texture de la peinture, son odeur joue avec ses narines. Et ses doigts se serrent contre le pinceau, glissent. « C’est le mauvais pinceau. » murmure-t-il simplement en attrapant un autre qu’il glisse dans le pot de peinture, une autre couleur. Faites que ses mains ne tremblent pas. La pression sur ce corps est familière. Il le connait. Chaque partie est mémorisée à la perfection. Une main sur faufile vers la ceinture de In Su, déboutonne le jeans d’un geste fluide et expert. Puis ses doigts se pressent contre la cuisse nue, si fort qu’il doit certainement y laisser une marque. Une autre couleur. Le corps d’In Su devient une constellation. Il a toujours brillé de toute façon, il n’a pas besoin de lui. Nova se concentre. Il est lui, de nouveau. Il ne pense à rien. Il n’y a que la peinture et cette peau parfaite. Au final, il abandonne le pinceau. Il veut être le plus proche possible du brun. Deux doigts viennent tremper dans la peinture avant de caresser le torse du jeune homme. Il prend son temps. Une caresse presque langoureuse. Et il est à l’affut de chaque frisson. Cet homme. Peut-être bien qu’il est à lui.
 
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Re: YOU'RE RIPPED AT EVERY EDGE BUT YOU'RE A MASTERPIECE #INOVASU | Sam 20 Mai - 17:08
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In Su & Nova fait moi mal
Dehors la pluie frappe les vitres si fort et le vent souffle avec rage, la tempête se lève et pourtant moi mon corps reste fébrile, tranquille. Je reste sage. Je reste à l’écoute, attentif, prêt à contenir chacune de ses défaillances. Je frissonne sous le coup de pinceaux qui marquent ma peau. Si délicatement. Si férocement. C’est froid, ça glisse si facilement, j’en avais presque oublié la sensation. Je ferme les yeux, retenant un gémissement. La texture est si délicate, si familière. J’avais oublié ce que ce contact déclenchait en moi. J’avais oublié ce que procurait cette sensation … Celle d’être le centre de l’attention. Non … plutôt d’être le centre de son attention, à nu sous son regard. J’étais sa toile, il était mon maître. La peinture caressait mon corps à mesure que l’air se chargeait en intensité. Je frémissais en gardant les yeux fermés pour mieux sentir les tracés de son pinceau. Ça m’arrache un doux frisson alors que la pulpe de mes doigts remonte le long de son avant-bras pour le frôler. Délicatement, si délicatement que j’ai la gorge qui se serre. J’effleure sa peau, suivant chacun de ses mouvements, mon souffle s’accélère. Je l’avoue pendant un instant j’ai cru qu’il me repousserait, qu’il n’aurait pas le courage nécessaire, pourtant il se tient là,  face à moi, assis face à mon corps qui le surplombe. Et ses doigts remplacent les pinceaux, et sa paume épouse la forme de mon torse, y dessinant des traits si fins et si captivant. Je rouvre les yeux au contact de nos peaux. Mes yeux sont brillants, mes yeux sont vitreux, je le jure, j’essaye de me retenir, de ne pas laisser le désir s’insinuer sous ma peau. Ma main passe dans ses cheveux pour repousser la mèche qui lui tombe sur les yeux. Je caresse sa nuque en la pressant légèrement pour l’attirer à moi. In Su ne le déconcentre pas. Pourtant je ne peux lutter contre l’envie de sentir son souffle chaud sur ma peau, couvrir la peinture et s’écraser sur ma peau moite. Doucement je l’oblige à s’approcher de mon torse, lui relevant le visage vers moi au passage. Cette trainée de peinture sèche sur ses lèvres, craquelle assez pour attiser mon envie de l’embrasser. Ne fais pas ça In Su. Je recule, tire sur sa nuque pour l’obligé à se lever. Je recule, mon jean tombant plus bas encore. Je le retiens à peine de la main avant d’échanger ma position avec Nova pour le plaquer doucement au mur, sans jamais le toucher de mon corps. J’ai bien trop peur de ruiner son art. je mordille langue pour retenir mes envies. Mon regard ancré au sien je me recule juste assez pour tirer la table de peinture à nous et encadre son visage de mes avants bras. Mes côtes sont à sa disposition, mes hanches aussi et mon bas ventre. Mais nous sommes si près qu’il n’a aucun recule sur ce qu’il fait … pourtant mon regard lui crie de continuer, de se laisser aller, de jouer à l’aveugle sur les courbes de mon corps. Parce que soudainement j’ai besoin de cette proximité. De croiser son regard sans jamais l’embrasser tout en crevant d’envie de le faire … « T’es tellement beau quand tu peins … » soufflais je de ma voix rauque et cassée. 


 
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Re: YOU'RE RIPPED AT EVERY EDGE BUT YOU'RE A MASTERPIECE #INOVASU | Sam 20 Mai - 17:23
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In Su + Nova
Il entend à peine la pluie. Elle ne parvient qu’avec grande difficultés à son oreille, mais son cerveau est incapable d’analyser l’information. Tout ce qu’il voit, c’est le corps qui le surplombe. Tout ce qu’il sent, c’est les battements de ce cœur. Tout ce qu’il entend, c’est sa respiration lente, et parfois qui s’accélère. Comme au moment où le pinceau est remplacé par ses doigts. Ses doigts écorchés qui pourtant lui accordent une trêve pour le moment, il ne dira pas ce soir, il n’a pas envie de tenter le diable. Ce corps parfait lui a tant manqué. Des semaines qu’il n’y a plus touché, pourtant c’est comme si cela datait d’hier. Il a encore tout en tête. In Su est plus aventureux aussi. Un détail dont il ne se souvient pas mais dont il ne peut se plaindre non plus. Les mains du brun l’effleurent délicatement. Encore cette tension. C’est grisant. Il se perd dans ses yeux. Qu’est-ce que l’autre voit en lui ? Parce que lui est déjà, entièrement, captivé. Prisonnier de ses iris. Il relève la tête vers lui, il lui communique toute sa peine et sa douleur dans son regard fatigué, ses cernes creuses. Comment In Su arrive-t-il à le regarder ? Lui déteste le reflet de son image sur le miroir. Et cette proximité, elle le tue. Il en veut plus, de ce contact, de ce souffle qui le touche à peine. Il veut tout d’In Su jusqu’à l’épuisement total. Mais il n’est pas certain d’avoir le droit. Il est trop cassé, qui voudrait de lui ? Il se retrouve contre le mur. Il a besoin de ses mains sur son corps. C’est vital. Il étouffe. Il se laisse guider par le toucher pour continuer son œuvre. Doucement, avec toute l’attention du monde. In Su est parfait, mais il veut le rendre époustouflant. Puis les mots crèvent le silence. Ils sont gênant, irréels. Nova se bloque. Tout son corps ne peut plus bouger. Non. C’est faux. « Ta gueule… » Il n’y aucune hargne dans sa voix. Il n’a plus sa rage d’antan. Ses mots sont tout aussi vides. Mais il ne veut pas entendre ça. Ce n’est pas vrai. Il est laid, si laid. Il n’est rien. Les pensées affluent et la colère monte, enfin. Ses doigts encadrent le visage d’In Su avec force. Ils laissent des traces bleues et violettes sur ses joues. Il n’y a rien de beau en lui. Il va taire cette bouche et ses mensonges.  Et leurs lèvres entrent en collision. Avec force. Il ne sait pas être doux, on ne lui a jamais appris ça. Même avant. Ses doigts remontent, souillent les mèches noires. Il échange leur position, son dos cognant contre la table dans ce geste et certains pots tombent, la peinture coulant lentement contre la surface en bois. Il ne quitte pas ses lèvres, flatte sa lippe de ses dents tandis que ses doigts laissent une longue trainée sur le dos d’In Su. Et il recule enfin. Comme s’il a enfin conscience de ses gestes. Il est un monstre, hideux.
 
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Re: YOU'RE RIPPED AT EVERY EDGE BUT YOU'RE A MASTERPIECE #INOVASU | Dim 11 Juin - 14:49
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In Su & Nova fait moi mal
Le voilà enfin pensais-je face à la fougue du plus jeune. Un éclat de vie, de colère, de fureur. Ses doigts cassés qui se crispent sur mon visage  et ses lèvres qui se cognent contre ma bouche déjà prête à l’accueillir. C’est presque déboussolant de voir soudain cette vive émotion sur le visage de Nova, moi qui cherchait à la ramener à la vie, moi qui voulait faire taire cette peine silencieuse dans son regard et cette douleur lancinante sur son visage. Tout son corps semblait être une plaie béante qu’on saupoudrait de sel. L’acide de ses souvenirs, consume son être à mesure que ses mains tremblent. J’aurais aimé y déposer mes lèvres, lui rappeler qu’il est celui qui a le contrôle. J’aurais aimé qu’il se souvienne, de cette époque, pas si lointaine, où c’était lui qui se créait un monde, où le noir n’existait que pour sublimer ses couleurs … Aujourd’hui il se laisse engloutir dans le tréfonds de son mal être … Je cogne contre cette table, grogne, laisse la peinture se répandre sur le bois, colorer notre folie, notre nuit. Ma main atterrit dans le liquide, glisse sous sa texture duveteuse. Ses mains sur mon corps m’arrache des envies de plus, des pulsions, des envies de lui, si furieuse, que mon regard se voile. Oui c’est indécemment que j’ai envie de lui, que j’ai envie qu’il me touche encore. Que sa peinture me souille autant qu’elle me sublime. Je veux ses lèvres. Je veux son corps. Il réveille en moi l’animal qui sommeil depuis si longtemps. Je ne veux pas de sa violence, je ne veux pas de sa fureur, mais je la reçois avec plaisir, avec satisfaction. Laisse-moi être celui qui te libérera lui cri mon regard. Le souffle court, la lèvre gonflé de notre baiser sauvage, je le regarde sous mes mèches noires habillé de peinture. Je peux sentir la gouache couler le long de mes doigts qui ont ripé sur la table. J’ai le souffle court, mon regard sombre sous mes mèches le fixe comme si je craignais qu’il ne disparaisse si je clignais des yeux. Je déglutis. Je me redresse. Admire ton œuvre Nova. Regarde de quoi tu es capable. Je serais ta toile. Fais de moi ce que tu veux. Et colère dans son regard. Et cette hargne dans son regard. Ne te déteste pas. Le monstre ici ce n’est pas toi. Ou bien nous sommes deux. J’ai ôté la vie à quelqu’un, c’était moi le monstre de l’histoire pas vrai ? J’ai laissé crevé cette femme et pourtant, pourtant Nova quand il me regard il me trouve extraordinaire, parfait, même plus que ça. Je ne le mérite pas. Pourtant je me tiens débout devant lui, éthéré, léger. Je suis son œuvre. Je comble l’espace qu’il a mis entre nous et attrape son visage entre mes doigts pour relever son visage vers moi. Lâche-toi. Avais-je envie de lui crier. Je lui arrache son t-shirt et écrase la peinture de ma main coloré sur sa gorge, y laissant la trace de mes doigts meurtriers sur sa peau diaphane. Mon souffle est brûlant, rauque. Domine-moi. Lui crie mon regard alors que ma main le relâche doucement. Mon jean tombe. Mon boxer aussi. Je me mets littéralement à nu devant lui pour qu’il puisse en faire de même. Tout du moins son âme. J’écarte les bras comme un évangile, prêt à recevoir la sentence, prêt à recevoir l’absolution. L’homme dans son plus simple appareil, se dévouant à un autre avec la passion et le désir qui fait brûler la vie avec rage sous ma peau. 


 
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Re: YOU'RE RIPPED AT EVERY EDGE BUT YOU'RE A MASTERPIECE #INOVASU | Dim 11 Juin - 14:57
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je trouve plus cette réponse princesse
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Re: YOU'RE RIPPED AT EVERY EDGE BUT YOU'RE A MASTERPIECE #INOVASU | Dim 11 Juin - 15:00
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In Su & Nova fait moi mal
Je me faufile entre ses cuisses lentement, comme une invitation tacite. Je caresse sa joue, l’oblige à lever son regard vers moi, retient mon soufflé, l’attire doucement ... the hurt in your eyes will never disguise the spark that lived there before. Mes lèvres affichent un sourire discret, doux, un sourire rassurant, encourageant. J’ai cru avoir oublié comme sourire depuis que mes pieds ont foulé le sol de cette prison, pourtant quand je suis face à Nova c’est presque trop naturellement que je retrouve ce réflexe. Qu’est-ce que t’as foutu ? Lui criait mon regard. T’as oublié qui tu étais ?  Lui soufflait silencieusement mes lèvres. Au loin un éclat de la ville nous atteint mais je ne le remarque plus, rien ne nous parvient dans notre bulle. J’érige des murs de silences, le couvre dans une étreinte de promesse. Je me plonge dans sa détresse, dans sa douleur. Je m’y noie sans lutter, fondant vers lui, fondant en lui, avec ce frisson qui parcourt nos échines à chaque fois que ma paume frôle sa peau. Je caresse sa nuque de mon puce. Je devrais trouver les mots rassurant, je devrais pouvoir lui rappeler de quoi il est encore capable, pourtant les mots ne viennent pas. J’ai jamais été très doué avec les mots, j’aimerais avoir ce pouvoir, rien qu’un instant, de lui faire ressentir ce que je ressens à cet instant pour qu’ils comprennent ... Laisse-moi effacer ta douleur, ta peur, ton manque. Une dose pour te soulager. Une dose pour que tu te souviennes. Ce n’est pas qu’une question de temps, de peur. Je me penche vers lui le cœur battant. Je les mains qui tremblent je crois mais j’affiche un calme si rassurant. Son visage tendu vers moi, ses lèvres à ma merci. Je n’y ai jamais touché, comme une beauté que l’on convoite mais qu’on craint de ternir en la touchant, je fixe sa bouche, la caresse délicatement de mon pouce libre. Je suis si proche de lui que je peux sentir nos souffles s’entremêler. Je crève d’envie de l’embrasser, je ne devrais pas. Ce n’est pas qui je suis. Et pourtant … Je frôle ses lèvres sans demander la permission, mais cette attirance entre nous m’est trop intense pour que je puisse tenter de l’ignorer. Je me penche à nouveau vers lui, encore un peu, rien qu’un peu, et murmure contre ses lèvres « Nova … » ma voix se casse. Ma voix se perd dans un souffle éraillé. Les mots me fuient alors  je lui montre. Ma main s’était discrètement frayer un chemin jusqu’au premier pinceau que j’avais trouvé sur ma droite. Quittant ses lèvres, que je n’avais toujours pas embrassées, à regret  je croise enfin son regard. Tu peux le faire Nova. Je glisse délicatement entre ses doigts abimé un pinceau avant de me redresser pour le surplomber de toute ma hauteur. Moi je le sais. Je fais un pas de plus pour combler le peu de distance qui nous séparait. Je déglutis avant d’écraser le pinceau sur ma peau. S’il a oublié j’ai prêt à lui rappeler. Et mon cœur s’agite, et mon souffle se perd. Je frissonne et crispe mes doigts sur les siens. Mon regard est ancré au sien, mon corps encré au sien. Je suis tout à toi ne le vois-tu pas … ? Mon doigt s’écrase lentement sur ses lèvres y laissant une trainée de peinture. Rappelle-toi de son goût, du goût de la passion, du goût de la vie …

 
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Re: YOU'RE RIPPED AT EVERY EDGE BUT YOU'RE A MASTERPIECE #INOVASU | Dim 11 Juin - 15:05
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Broken pieces
In Su + Nova
Leurs lèvres entrent en collisions. Et c’est comme si l’univers en entier suit le mouvement. Les étoiles, les constellations. Nova jure qu’il peut tout voir, derrière ses paupières closes. In Su l’accueille. Ses lèvres s’offrent à lui. C’est inattendu. Il y’a son cœur qui tambourine, il frappe si fort que ça en fait mal. Son sang afflue dans ses veines. Il y’a tant de vie en lui, tant d’émotions. Ça fait tellement longtemps. Comment est-ce que cet homme peut lui faire ça. Ses plaies font mal, toujours. Mais ce n’est pas la même douleur, c’est celle de la cicatrisation. Mais il n’est pas prêt à ça. Nova, il s’est habitué à avoir mal. C’est presque devenu une zone de confort. Malsaine, pourtant. Il sait qu’il doit laisser l’autre le sauver. Il peut lui faire confiance. In Su, il ne lui fera pas de mal. Ses lèvres sont un baume. Ses doigts capturent les mèches de cheveux, il se fait violence pour ne pas tirer dessus. Il tente de contenir toute sa violence, du mieux qu’il peut. Il réussit à moitié. Il veut encore. In Su aura beau lui donner n’importe quoi, il en voudra toujours plus. Puis c’est la fin du baiser. Son souffle saccadé. Il inspire et expire, un peu difficilement. L’autre le fixe. Et Nova attend. La sentence qui s’abattra sur ses frêles épaules. Il acceptera tout. Tant que ça vient de cet homme. Son corps crie sa famine, son besoin de l’avoir à ses côtés, à lui. Le sien.  Il recule. In Su se rapproche. Non, pas ça. Éloigne-toi, j’ai peur de toi, et de moi. De nous. Il tremble, mais ce n’est pas sa maladie la cause cette fois. Il peut le sentir. C’est différent. C’est simplement son cœur qui réagit. Ce corps qui a oublié d’aimer et de se faire aimer. Un autre pas en arrière. In Su avance. Oui, approche toi, sauve-moi. Ses pensées se bousculent, se déchainent quand son t-shirt glisse en lambeaux. Il ferme les yeux quand les doigts marquent sa gorge, il a prié pour qu’In Su resserrent sa prise. Si seulement. Mais tout s’arrête. Alors il ouvre les yeux. In Su, sa beauté, ne cesse de le surprendre. Nu et offert. Nova l’admire, son regard se perd sur chaque millimètre de peau. Il chavire de sa splendeur. Il sait qu’il peut le toucher, l’autorisation est là. Dans ces bras écartés. Sa main plonge dans la peau de peinture avant de s’écraser sur ce torse. Elle descend, dévie dangereusement. Il en a tant envie. Mais les tourments sont là aussi. Il ne veut pas le rendre laid. Il ne veut pas souiller plus sa perfection. « Je ne peux pas. » Il observe une dernière seconde la trace de sa main avant de s’éloigner. Le plus loin possible. « Je fais du mal à tous ceux que j’aime. » C’est la fenêtre qui accepte de devenir son refuge. Il s’y glisse. Son regard hagard dans le grand Seoul. Il a besoin de crier mais un fil invisible semble se coudre sur ses lèvres. Faites qu’il ne parte pas. Faites qu’il ne l’écoute pas. « Tu devrais partir. »
 
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Re: YOU'RE RIPPED AT EVERY EDGE BUT YOU'RE A MASTERPIECE #INOVASU | 
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