YOU'RE RIPPED AT EVERY EDGE BUT YOU'RE A MASTERPIECE #INOVASU

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Re: YOU'RE RIPPED AT EVERY EDGE BUT YOU'RE A MASTERPIECE #INOVASU | Dim 11 Juin - 15:08

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In Su & Nova fait moi mal

Insu s’était attendu à tout sauf à ça. Cette main sur son torse lui fait serrer les dents. C’est aussi brulant que du feu, c’est aussi douloureux qu’un coup de poignard en plein cœur. Parce que cette main, loin de le retenir, elle le repousse. Part. Laisse-moi. J’aimerais mourir loin de tes yeux. Cette vérité est bien trop atroce et insupportable pour In Su. Il en est incapable. Lui qui s’offre, de partir, de le quitter. Il grogne, le regarde, crève sous sa douleur. La vérité c’est que la vie d’In Su ne tient qu’à un fil. Tout à goût de sable, de fer. Rien n’est assez beau, rien n’est assez beau. La rouille pour tout rêve, le noir pour tout avenir. Il n’y a rien qui le fasse vibré, rien d’assez fort pour qu’il puisse aimer la vie. Mais il mentirait s’il disait qu’aujourd’hui il ne ressentait rien. Et ça fait mal. Ça fait mal de sentir son cœur battre à nouveau, ça fait mal de sentir l’air remplir ses poumons et lui crier maintenant bat toi. Parce qu’In Su veut se battre, et pas pour sauver sa peau, mais pour que Nova ouvre les yeux. Pour qu’il ressente encore, à nouveau, qu’il ressente la vie en lui. Parce qu’In Su refuse de le laisser mourir sous ses yeux. Il serre son poing, son cœur, lui tambourine si fort qu’il peut exploser à tout moment. Il ne partira pas. Il n’est même pas blessé de la réaction de Nova, bien au contraire. Il le suit, le suit comme une ombre, bienveillante et protectrice qui disparait dès que la lumière du jour apparait. Mais la nuit les engloutit et In Su laisse sa fureur de vivre les submerger. Il plonge sa main dans la peinture, assez pour pourvoir marquer la peau de son démon. Il le retire en arrière, l’attrape sans ménagement, la tourne vers lui, laisse cette fenêtre ouverte comme une délivrance. Sa poigne se serre sur sa gorge, la vie qui quitte ton corps et qui va te revenir si brutalement que tu pleureras d’être toujours en vie. In Su le fait basculer en arrière dans le vide. Pour seule poigne cette main sur sa gorge. Et de sa main dégoulinante de peinture il trace une croix sur son torse. Comme une cible qu’on peint, droit en plein cœur. Parce que c’est là qu’In Su va frapper. Il le ramène brusquement à lui, laissant l’adrénaline faire son travail, laissant l’adrénaline perler sous sa peau comme un poison, une drogue pour laquelle on serait accroc. Il le plaque contre son torse, dévore ses lèvres avec passion, et cette croix qui s’imprime sur sa peau en miroir témoigne avec rage que Nova lui appartient. Et que c’est sur sa vie qu’il mise. Son souffle se coupe, se perd, il geint contre les lèvres du plus jeune avant de plaquer son amant face contre mur. In Su ne peut plus se retenir. Il a besoin de sa chaleur, de sentir sa peau contre la sienne. Et c’est dans un gémissement douloureux qu’il se colle à son bourreau. Bien qu’on ne saurait dire qui est le bourreau de qui à cet instant … La peinture les lies, et leur corps moite d’envie et des affres de leur douleur se fondent l’un dans l’autre. Les lèvres d’In Su dévorent sa nuque pour y laisser des traces, des marques, des cicatrices de désolation. Mine. Le cœur battant, au bord des lèvres In Su gémit d’une voix cassée à l’oreille de son amant « Alors fait moi mal … » et de sa prise il ne le libère pas, et de son étreinte il lui promet qu’il ne partira jamais. Alors débat toi et touche moi. droit en plein sur cette croix.

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Re: YOU'RE RIPPED AT EVERY EDGE BUT YOU'RE A MASTERPIECE #INOVASU | Dim 11 Juin - 15:19

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In Su + Nova

Pars. Reste. Eloigne-toi. Embrasse-moi, embrase-moi. Ce sont vingt-milles pensées dans son esprit de névrosé. C’est l’apocalypse, celle qui précédé la déchéance ou qui la suit. Il ne sait plus. Il ne peut plus penser droit. Ce que cet homme lui fait subir, il ne peut le décrire. Il ne se rend absolument pas compte du sous-entendu de ses mots. Il fait du mal aux gens qu’il aime. Alors il lui demande de partir, mais tout le sens est là. C’est une déclaration à demi-mots. Il l’aime. Il ne sait pas comment, bien ou mal. Pourquoi ou dans quelles circonstances. Ce genre de détail semble désuet. Il n’y a que la sensation au fond de lui, celle qui brûle son cœur qui lui retourne les entrailles. Celle qui le rend possessif envers cet homme qu’il veut soumettre à son joug. Il faut qu’il soit à lui. In Su doit lui appartenir. C’est impératif. Mais Nova craint ces sentiments. Il les fuit, eux et cet homme. Qu’on le laisse tranquille. Tout était clair et limpide dans son silence. Mais l’océan In Su vient avec ses vagues et déchaine tout en lui. Il sent la main qui l’attrape, qui veut le retourner. « Mais pars, putain… » Un dernier essai. Sa dernière tentative de résistance. Il veut les sauver, promis. In Su est trop beau pour sombrer avec lui. Il ne peut pas, ne doit pas, poser les mains sur lui. Dieu est témoin, il a fait tout son possible. Mais l’autre est une panthère têtue. Il n’écoute personne, In Su. Quand il le retourne. Sa gorge est prisonnière à nouveau, les doigts meurtriers se serrent plus fort. Nova suffoque. La douleur est atroce, l’oxygène lui manque et pour n’aider en rien, l’autre le suspend. Son cœur bat, fort, fort. Il a besoin d’oxygène pour suivre le rythme. Mais l’air lui manque. Il va crever, entre les mains de cet homme si précieux. Il ne se débat même pas. Ses paupières à moitié closes observent le brun. Il sent plus qu’il ne voit la croix qu’il trace sur son torse. Nova ouvre la bouche en grand pour reprendre tout son souffle, réaction naturelle de son système respiratoire qui se libère enfin. Et cette fois, Nova s’accroche à lui. Ses ongles se plantent dans les épaules larges, il se fond dans ce baiser. Donne autant qu’il reçoit. Ce n’est pas de sa faute. Il tentera de préserver la beauté d’In Su, mais sa pureté n’est plus qu’un lointain souvenir. Il en a bien peur. Il gémit, soupir. Contre ses lèvres. Son torse contre le sien, il devine que sa croix donne naissance à une jumelle chez le brun. Ils sont les mêmes. Le monstre a pris possession de leur deux corps. Fais-moi mal…Les mots tournent. Et Nova le pousse, mais ne le repousse pas. Il l’allonge sur le parquet chaud, épouse ses lèvres et sa peau. Sa main remonte vers la peau, il dessine de nouvelles courbes sur ce corps. Ils ne sont que peinture et gémissements. Sa gorge est rouge, marqué par les doigts et les dents d’In Su. Alors il lui rend la pareille. Ses dents emprisonnent la peau tendre et ses lèvres descendent. Délicatement et lentement. Une de ses mains retient celles d’In Su par les poignets, afin de le faire languir quand il voudra bouger. « Tu ne peux pas te plaindre. Tu ne peux pas me demander d’arrêter. » Qu’il soupire quand il remonte vers les lèvres d’In Su. Il mord sa lippe avec force. Il est à lui.

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Re: YOU'RE RIPPED AT EVERY EDGE BUT YOU'RE A MASTERPIECE #INOVASU | Dim 11 Juin - 15:20

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In Su & Nova fait moi mal

A quel moment tout a basculé ? A quel moment In Su s’est-il perdu corps et âme dans cette mission de sauver Nova ? La taule la pourri, la noircie, plus qu’on ne pourrait le voir, le comprendre. In Su s’est convaincu qu’il était le meurtrier, qu’il était le monstre, qu’il était le laid. Il ne pense pas pouvoir trouver d’écho à son âme, il se persuadait même de finir par crever sous ce poids que la culpabilité faisait naitre dans son cœur. Oh dieu qu’il déteste cette sensation. Celle de se noyer dans une foule, d’hurler sans que personne ne l’entende. Il pourrait en finir avec tout ça mais quand son regard croise celui de Nova, c’est son âme qui est brisée, c’est son cœur qui est captif. Parce qu’il n’a rien vu venir, il n’a rien prévu. Il s’est laissé aller, comme on tient la main de son âme sœur avant de sauter dans le vide. Tu te souviens ? Toi et moi. Ensemble. In Su n’a plus peur quand Nova le marque. In Su se sent homme quand Nova le mord. In Su se sent vivant quand Nova le peint. Parce que c’est cette douleur là que le plus jeune arrive à effacer. Et il fait peau neuve. Il n’effacera jamais ses pêchés. Il n’effacera jamais sa culpabilité mais il pourrait apprendre à vivre avec. Il pourrait apprendre à le supporter. Rien qu’un peu. Ouais putain il pourrait tout supporter quand Nova le plaque au sol comme un animal blessé. Fait moi mal. Aime-moi. C’est la même chose, si similaire, si aigre douce. Si … « Aie » geint in Su en sentant les dents de Nova fendre sa chair. Un gémissement bien heureux quand perle quelques gouttes de rouille sur les lèvres de son amant. In Su se perde, totalement offert à cet homme qui pourrait le détruire tant il l’aime. C’est ce qu’aimerait In Su. Détruit moi. Parce qu’il a besoin de souffrir lui aussi. Il a besoin de le faire souffrir. In Su se débat, tente de sortir de cette étreinte qui lui arrache un grognement de mécontentement. Se soumettre n’a jamais été son fort. Leur deux corps s’épousent à la perfection et c’est presque indécent cette façon qu’à Nova de redécouvrir son corps. On pourrait croire que la peinture cache leur peau et les maquilles mais elle les révèle. Son dos rappant le sol de ce penthouse depuis bien trop oublié pour la beauté qu’il pouvait apporter, In Su se cambre sous les lèvres de son amant, tendant son bas ventre pour plus de sensation. Nu et à sa merci il voudrait tant pouvoir reprendre le contrôle. Paradoxale quand le sauvage s’est pourtant livré en pâture à son démon. Incube et muse, Nova s’acharne sur la peau d’In Su à coup de baiser et des sillons de marques que le plus vieux chérira en secret. Des cicatrices qui disparaitront mais qui marqueront son âme au fer rouge. In Su souffle, reprends possession des lèvres de son amant avec rage. C’est un trop plein de sentiments et d’envies qui explose dans son corps amorphe. In Su geint plus fort sous les lèvres de Nova et donne un coup de bassin pour rouler sur le ventre. Emprisonnant ainsi Nova sous son corps qu’il plaque au sol, le jeune homme inverse les rôles, la douleur ils la partagent, ils la réclament. Parce que la douceur ils ont oubliés ce que c’était, tenté de croire qu’ils ont un jour su ce qu’elle était … In Su attrape férocement le visage de Nova après s’être dégagé de sa prise et grogne contre ses lèvres « C’est tout ce que tu sais faire … » c’est tout ce que je représente ? C’est tout comme tu m’aimes ? Il lisse la gouache sur la peau de son amant, traçant des lignes sauvages sur ses côtes jusqu’à ses hanches qu’il presse dans sa poigne. Il ne peut s’empêcher d’embrasser cette peau, ce cou, ces clavicules saillantes. Il soupire contre son épiderme diaphane et perle contre sa bouche des suppliques que seul Nova pourrait comprendre.

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Re: YOU'RE RIPPED AT EVERY EDGE BUT YOU'RE A MASTERPIECE #INOVASU | Dim 11 Juin - 15:27

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In Su + Nova

C’est dangereux. Entre eux. Il doit fuir, si l’autre ne se décide pas à partir de lui-même. Il devrait lui laisser son penthouse, ses tableaux inachevés. Sa folie. Qu’il prenne tout et le laisse fuir sous cette pluie. Peut-être qu’elle le lavera de ses pêchés. Mais ils sont tellement nombreux, même lui en est peur. Aucune eau ne saura le purifier. Il est trop sale, à bout de tout. A bout de souffle, surtout, contre les lèvres d’In Su qu’il possède. Il les malmène et les caresse. Avec force, douceur et peut-être bien un petit semblant de douceur. Quelque chose que lui non plus ne remarque pas. Quand leur deux corps s’étalent par terre, sa main vient automatiquement se placer derrière la tête d’In Su pour amorcer l’impact. Mais les autres membres le ressentent facilement. In Su est sous lui, soumis à lui. Cette idée, elle est suffisante pour le rendre complétement taré. Deux âmes brisées, à leur façon. Tous deux ont demandés exil chez Hadès de leur plein gré, un pas après l’autre au milieu des flammes. Alors à deux, encore, ils arriveront à faire marche arrière. Les souvenirs, leurs actes, ils ne peuvent pas être effacés. La marque qu’ils ont laissée sur leur peau est trop vive et brûlante. Mais ils peuvent tenter de vivre avec, se convaincre que le passé ne fait pas d’eux des monstres. Tout comme ils peuvent sombre ensemble. Main dans la main. Bouche contre bouche. Son palpitant s’emballe devant le gémissement de douleur d’In Su. Il glisse le bout de sa langue sur les quelques gouttes écarlate, comme un petit chat. Le feu vert est donné, totalement. Ils peuvent se faire du mal et se détruire. Peut-être qu’une fois réduit à néant, ils pourront renaitre. Dans les bras de l’autre. In Su se débat et Nova sourit. Il raffermit sa prise, il ne veut pas lui laisser le contrôle. Il découvre son corps autrement. Tous ces endroits qu’il n’a connu que par le toucher d’un pinceau, ce sont ses mains et ses lèvres qui les flattent à présent. In Su se cambre, son corps en demande plus et Nova ne peut que continuer à être fasciné, encore et encore, par cet être. Le paradis, il est juste entre les lèvres d’In Su. Dans ses soupirs et ses gémissements. Alors Nova s’applique encore plus. Il veut tout entendre. Quand le jeune homme roule du bassin, c’est au tour du peintre de laisser filtrer un soupir de plaisir. Son corps sensible. Il est prisonnier, à son tour. Sous le corps d’In Su, il se rend compte à quel point il peut-être frêle. L’homme le surplombe. Mais il n’a pas peur pour autant. La peur est loin de lui à présent, son esprit ne peut plus y penser. Parce qu’il n’y a qu’In Su devant ses yeux et dans les reliques de son âme. Ils sont deux animaux trop longtemps mis en cage. Ils s’embrassent, se marquent. Ses jambes se tendent sous l’assaut de l’autre. Son corps entier se tend vers ces mains et ces lèvres. Il quémande plus. Il sourit de l’insolence de l’autre. « Je te consumerai en entier… » Soupire-t-il simplement en réponse, contre cette oreille qu’il cajole instinctivement. Il use de ses forces pour pousser In Su et se relever, c’est comme un combat de dominance. Mais Il attrape aussi sa main et le force à se lever. Un éclat de lune s’infiltre à travers la grande fenêtre, illumine d’une façon irréelle leur deux corps nus, habillés de peinture et de sueur. Et il l’entraine à sa suite. Vers sa chambre. Il l’y pousse violemment, sur ces draps blancs qui ne le seront plus pour longtemps. Nova se glisse contre lui. Il se perd dans ses yeux tandis que ses lèvres jouent avec la peau tendre de ses hanches. C’est presque indécent ainsi. Mais ils ne sont plus à ce détail. Il le dévore entièrement, de ses yeux, de ses lèvres. De ses doigts qui partent à la recherche de ce point de plaisir. Son cœur n’est que battements effrénés. Qu’est-ce que cet homme a bien pu lui faire.

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In Su & Nova fait moi mal

In Su s’était imaginé creuser sa propre tombe. On ne choisit pas le jour où on nait mais on peut choisir celui où on meurt. Mais soudain la mort lui paraissait trop douce, une délivrance bien trop clémente pour ce monstre qu’il était. Il s’était imaginé pouvoir tout contrôler, comme il s’était imaginé pouvoir tout oublier. Idiot. Quelle ironie. Il se meurt sous les souvenirs et tue cet In Su qu’il avait pu être avant. Est-ce que ses sourires manquent à Nova ? Il se persuade que oui, pour se sentir moins seule pour que cette fureur qui les unies ne soit pas fausse. Il a besoin de sentir la colère du plus jeune contre ses lèvres tout comme il a désespérément besoin de sa douceur. Pourrait-il la quémander ? En a-t-il seulement le droit ? N’ont-ils pas oublié comment faire … ? Il cherche l’étreinte de Nova, il chercher ses lèvres, l’orgasme est aussi appelé la petite mort, alors In Su veut en mourir toute cette nuit si on leur autorise. Autorise-t-on les monstres aux plaisirs ? In Su se l’accorde. Il hait ce monde, il hait cette vie, il hait ce qu’il devient. Nova. Nova il le consume. Il lui fait regretter de céder à la mort. Il le retient en vie, par son souffle, par son touché … In Su reste avec moi. C’est ce qu’il entend quand son regard le fixe, quand il le possède ainsi … Putain In Su le veut. Maintenant. Consume mon âme connard. Fait moi crever entre tes bras. On a plus besoin de se sauver ; laisse toi aller. Laisse-moi t’aimer. In Su le suit en trébuchant, se relève, perdu, le laisse dominer, le laisse guider, juste pour reprendre contenance, ses sens en alerte sont à vif. Il geint, il ne voit plus rien dans ce penthouse trop grand pour lui, trop sombre. C’est rassurant ce manque de lumière, et ces draps froissés sur lesquels ils tombent n’auraient pas pu lui paraitre plus accueillant. Leur pêché et leur avidité les dévore, les embrase. Et In Su se laisse engloutir dans ce torrent d’émotions dans lequel Nova le noie. A-t-il la moindre idée de ce qu’il lui fait ressentir ? De ce qu’il lui fait vivre … ? Et In Su veut lui rendre la pareil. Et In Su veut lui faire voir son monde. D’ombre et de suppliques. Leur corps qui se cherchent attise son désire à tel point que l’érection qui se tend contre le bassin du plus jeune en devient douloureuse, insupportable. Terriblement odieuse. Une provocation qu’on n’ose assouvir. Nova se retrouve rapidement nue, les gestes fébriles d’In Su deviennent maladroitement grisants. Je te consumerais en entier qu’il lui a promis … Le brun ne devient alors qu’un tas de cendre dans lequel Nova peut se complaire. Pourtant c’est avec une poigne qui n’admet aucune résistance qu’In Su retourne le plus jeune sur le ventre. Ecrasant sa tête contre le matelas dans lequel leur corps s’enfonce, ils se brûlent et dépérissent sous le désir ardant. In Su frotte son érection contre les fesses du plus jeune et geint contre sa nuque « T’es à moi Nova. » A moi, à ma merci. Tu es mien. En douterais-tu encore ? Il sourit et dévore ses épaules colorées de leur folie. Il prépare son amant, rapidement parce qu’il ne pouvait plus se retenir bien longtemps et dans un coup de bassin calculé et avide il s’immisce en Nova pour ne faire – enfin – plus qu’un. Cette sensation de chaleur, et étroite, arrache un gémissement à In Su. La sensation est si forte, si exaltante qu’In Su en a le souffle coupé. Il remplit son amant de toute sa fureur. Pourtant ses doigts si pressant dans les cheveux se font plus faible, plus délicat. Son torse épouse le dos du plus jeune alors que ses deux mains viennent soutenir son visage. Une étreinte ? Une caresse ? Le souffle court In Su ne bouge plus. « Nova … » gémit-il incapable de lui dire tous ces mots qui tournent dans sa tête. Cette sensation de ne faire plus qu’un est si soudaine, si inattendue pourtant dans leur lutte, qu’un frisson lui parcours l’échine. Et pendant une seconde il s’autorise un peu de douceur. Parce qu’ils en besoin. Parce qu’il veut lui montrer. Nichant son visage contre celui de son amant, In Su embrasse la commissure de ses lèvres avant de murmurer dans une supplique lancinante « On y a droit aussi … » à la douceur … toi et moi.

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In Su + Nova

C’est horrible et sublime. C’est monstrueux. Ce corps à corps dans lequel tous deux se laissent dépérir. Nova se meurt entre ses bras. Dans cette bataille de dominance qu’ils se livrent, corps et âme, perdus. Au final, il s’en fout. Vraiment. De qui gagnera cette bataille. Cela importe peu tant qu’il peut être le plus proche possible de cet homme, de son cœur qui bat à l’unisson avec lui. Boum, boum. Il palpite, s’embrase. Ils se consumeront ensemble, à l’état de cendre ils ne pourront plus ressentir rien d’autre que le feu qui les entoure. Celui de leur passion et leur désir mutuel. Nova ne se rappelle pas avoir autant désiré un autre être. Lui qui se targue de n’avoir aucune envie de possession envers qui que ce soit, lui qui a déjà tout perdu. Il ne pensait plus voulait s’approprier quelqu’un. Mais In Su. C’est une litanie en son esprit. Une marque indélébile. C’est une étincelle qui le guide. Il ne sait pas vers où. L’inconnu devrait l’effrayer mais avec le plus vieux, il peut fermer les yeux et le suivre à l’aveugle. Rien ne sera pire que ce qu’il vit déjà. Et il peut tout balancer en l’air pour ces quelques instants volés, ce plaisir secret, emprisonné dans ce grand appartement. Plus rien ne semble vide autour de lui. L’odeur d’In Su, sa présence, elle est partout. Elle l’enrobe et l’embrace. Il se laisse flotter dans cet océan. In Su, il a sa confiance la plus total. Et comme pour le montrer, il le guide vers son refuge. Ce lit qui témoigne de ses peines et ses douleurs. Ce lit qui a connu toutes ses larmes de désespoir, puis de rage. Contre lui-même, le monde, cet homme sur sa haute tour qui doit bien se moquer de sa fatalité. Les nuits y deviennent difficiles. Et égoïstement, il espère que In Su saura mettre un terme à tout ça. Remplacer chaque douleur par un gémissement de plaisir. Marquer ses blessures de ses baisers. Il joue avec son corps, le met à bout. Peut-être trop. Un hoquet de surprise s’échappe de ses lippes quand In Su le retourne. Son front contre le matelas. « C’est toi, qui est à moi. » trouve-t-il encore la force de répliquer. Sa main s’empare d’un bout de draps et le serre. Jusqu’à ce que leur corps rentre en communion. C’est tout ce qu’il attendait. Tout ce qu’il voulait. Il cambre le dos, recherche le plus de contact possible. Les doigts d’In Su sur son corps sont des tisons en feu. Nova s’enflamme. Entièrement. Les soupirs se font plus nombreux, plus saccadés. Tandis qu’il suit le rythme de cette danse macabre. Il se senti devenir sien. In Su s’approprie son être, au plus profond de ses limbes. Ça fait mal bon sang, c’est son âme qui trouve la délivrance. Enfin. Ils y ont droit aussi…Nova n’est pas certain, mais il veut y croire. Il tourne légèrement la tête, tente de s’accrocher à ses lèvres. Il essaye lui aussi de rendre ce contact moins violent. Ses lèvres glissent doucement contre celles de son amant. Elles les caressent comme un trésor précieux et unique au monde. In Su l’est réellement. « Je veux te voir. » murmure-t-il en même temps qu’il se relève pour se tourner. Il se glisse sur les genoux d’In Su, se pend à ses lèvres, ses bras. Ses doigts jouent avec les mèches de cheveux devenus secs à cause de la peinture. Le désir est à nouveau maitre entre eux, il est meurtrier dans ses hanches qui ondule avec volupté. « Ne t’arrête pas…n’arrête jamais de murmurer mon nom. » Il le garde en vie, le fait s’accrocher à la lumière. Il glisse contre son cou, le marque toujours plus profondément. Jusqu’au sang. In Su lui arrache des cris de plaisirs, de salvation, presque. C’est le chaos de leur sentiments écorchés.

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In Su & Nova fait moi mal

Insu a envie de croire au beau en eux. De croire qu’ils ont droit à une seconde chance, qu’eux aussi mérite d’être aimé. Ils peuvent s’époumoner, crier au monde entier qu’ils n’ont besoin de rien, tenter de leur faire croire qu’ils s’en moquent si leur parent ne les considère pas, ils savent, au fond d’eux, que tout ça ce sont des conneries. Qu’ils crèvent pour un peu d’amour. Ils ont fini par se convaincre avec le temps qu’ils n’en étaient pas dignes, qu’ils ne le méritaient pas, que seuls les monstres n’ont pas le droit à l’amour. Alors est-ce que ça faisait d’eux des monstres ? Oui, indubitablement. Pourtant quand Insu se perdait contre la peau claire de son amant il n’avait plus l’impression d’être laid. Il se sentait même beau, il se sentait soudain … reconnu. Puissant, oh ça oui, puissant. Nova semblait voir ce qu’il était vraiment, que derrière ses barrières et sa colère, il pouvait apercevoir l’homme blessé, amoché. Parce que dans le fond c’est qu’ils étaient tous les deux. Amochés. Deux âmes cabossées, qu’on avait si promptement délaissées et si … aisément. Insu se demande encore pourquoi. Pourquoi ? Qu’a-t-il bien pu faire de mal pour en arriver là ? Son seul défaut n’avait-il pas été celui de naître ? Etait-ce là leur seul tort à Nova et lui ? Parce qu’ils avaient essayé, si fort, d’attirer leur attention, d’être au centre de leur fierté. Mais rien ne semblait être jamais assez bien, assez grand, assez fort. In Su avait passé les 18 premières années de sa vie à tout faire pour répondre au niveau d’excellence que lui imposait son père. Lauréat à chaque année scolaire, président du conseil des élèves, impliqués dans la vie de l’entreprise familiale … Mais rien n’était jamais assez bien. Pas assez charismatique, trop timide, et son pire défaut, celui d’aimer, lui avait été si souvent reproché. Trop faible à en dégoûter son père. Pourtant … Pourtant quand In Su se perdait entre les bras de Nova il ne se sentait pas faible, loin de là … Son amant le repousse, il veut le voir, alors regarde-moi. Regarde-moi ! Lui criait son regard dans une supplique. Et s’ils n’étaient que des cendres ils sauraient renaitre comme le font les phénix. Et dans sa folie il s’imagine majestueux et fort. Me laisse pas crever lui intimait ses ongles qu’il plantait dans la peau de son amant. C’était sa façon a lui de rappprocher le plus jeune, de l’empêcher de partir, même si pour ce dernier quitter In Su semblait la dernière chose qu’il serait capable de faire. Nova ondulait sur lui avec une telle sensualité et telle férocité qu’In Su en avait la tête qui tournait, comme une drogue prise à trop forte dose, une drogue qu’on n’aurait vu venir … Tous ses sens en alerte à lui en couper le souffle. C’était si délicieux que le moindre effleurement était exacerbé à en décupler son plaisir. Qu’est-ce que tu me fais ?! A-t-il envie de lui crier. Comment tu arrives à faire ça ?! S’époumone-t-il en silence. Il a envie de le détester et pourtant il l’aime si fort. L’aimer ? Il ne saurait réellement l’expliquer, mais putain, qu’est-ce qu’il se sentait vivant à cet instant. Comme un mécanisme engourdi dont les rouages rouillés se remettaient en marche, In Su réapprenait à vivre. Ses lèvres sur les clavicules de son amant traçaient des sillons de baisers ardant. Il attrape son visage entre ses deux mains et l’oblige à croiser son regard. Tu voulais me voir … ? Il plante son regard au sien et aide de sa main libre les hanches de Nova, pour qu’il ondule sur lui sans jamais se fatiguer. Leur regard liés entre eux, Insu était bien incapable de détourner le regard. Il voulait le voir lui aussi, ancrer à sa mémoire ses suppliques de plaisir et ses grimaces si délicieuses. Il colle son front au sien, et mélange leur souffle, comme si l’en priver c’était le faire suffoquer. Le plaisir est tellement bon qu’il en devient indécent. Et leur corps qui s’accrochent et se fuient à cause de la gouache ne rend cet instant que plus prenant, que plus intense. « Continue … » gémit-il dans une supplique.

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In Su + Nova

Son cœur bat. Fort. Sans cesse. Il a l’impression qu’il veut quitter sa cage thoracique pour partir en vadrouille quelque part. Il suit le rythme infernal de leurs ébats. Sans répit et sans merci. Insu derrière, son torse contre son dos lui fait tourner la tête. Il a l’impression que leurs deux corps se connaissent par cœur parce qu’ils s’épousent de la plus belle des façons. Insu arrive à toucher son cœur et son âme à chaque étreinte. C’est comme s’ils se perdaient l’un dans les bras de l’autre chaque soir. C’est à la fois nouveau et réconfortant. Ça brûle ses entrailles lentement. Et Nova ne pense qu’à une chose, que ça dure le plus longtemps possible. Il ne veut pas que ça s’arrête. Il n’a pas envie de se réveiller ou d’ouvrir les yeux, parce qu’il a peur que ce ne soit qu’un rêve de plus. Une de ces tristes hallucinations que le dangereux mélange d’alcool et de drogues lui fait souvent vivre. Il se glisse en entier dans ce gouffre de luxure. Mais ce drap blanc, tachetés de quelques traces de peinture, ne l’intéresse plus. Ce qu’il veut voir, c’est le visage de son amant. Il se tourne alors, lui fait face, son regard sombre ancré dans le sien. Il ondule contre lui, soupire et gémit. Il est un flot de lamentations. Il se mordille la lippe quand les ongles assassins viennent se planter dans sa peau sans retenue. Ça fait horriblement mal. Et il en redemande. Il est prêt à subir cette douleur et le plaisir souverain qui la suit. Il a l’impression d’être hypersensible, comme un puceau en pleine découverte. C’est loin d’être le cas, mais il ne s’est jamais senti aussi aimé. Aussi adoré. Qu’en cet instant de pur abandon. Ses gestes violents et désordonnés, parfois ils deviennent plus doux. Il apprend lentement. Sa tête bascule en arrière et dévoile sa gorge en entier pour les lèvres gourmandes d’In Su. Il gémit, plus fort et ondule de plus belle. Il est une sirène dans cet océan qu’il s’approprie entièrement, c’est devenu sa maison. Le refuge de sa peine mais aussi l’endroit où il se sent le mieux. Son visage se retrouve captif des mains d’In Su et de son regard trop lourd. Son cœur trouve toujours une façon de battre plus fort. Il ne pensait même pas cela possible. Ses doigts cherchent à s’accrocher à n’importe quoi, les bras forts d’In Su, ses épaules, sa taille. Il ne sait plus. Il n’a conscience de rien. Son visage est défiguré par les supplices du plaisir, ses lèvres entrouvertes s’emparent du souffle d’In Su puis de ses lèvres aussi. Il les voit de nouveau, les nombreuses étoiles et constellations au-dessus de leurs têtes. Elles sont sublimes. Comme cet homme qui le supplie de continuer. Nova fond à ses mots. « Tu es tellement beau. » arrive-t-il à murmurer malgré son souffle saccadé. Il a l’impression de le souiller. Mais quitter à choisir, il préfère être celui à le faire. Nova ralentit la cadence quand il se sent sur le point de chavirer. Il supplie intérieurement pour tenir plus longtemps, pour que ça dure encore. Mais sa frustration remonte. Il posa sa main sur celle d’In Su avant d’entrelacer leur doigt et sa tête se niche dans son cou. C’est l’assaut final. Il use de ses dernières forces pour faire sombre In Su avec lui. Ses canines se plantent dans la peau de plus vieux pour stopper un cri salvateur. Le goût de rouille se répand déjà dans sa bouche tandis que ses mouvements deviennent plus lents, jusqu’à s’arrêter totalement. Sa langue vint caresser la petite plaie au niveau du cou d’In Su comme une demande de pardon. Il n’a jamais rien connu de pareil. Pourtant il ne saurait compter le nombre d’hommes et de femmes dont il a partagé le lit avant. Ses bras attirent plus le corps du jeune homme contre lui. Pour la première fois, il lui offre une éteindre forte mais douce, presque tendre. Les draps et leur corps sont un arc-en-ciel de couleur et Nova jure les avoir vu même les yeux fermés.

Broken pieces

In Su & Nova fait moi mal

Ça serait mentir que de dire qu’In Su a connu de nombreux amants. Pour tout dire Nova est le premier. In Su est amoureux, d’un homme, un simple fait qui le taraude et qui détruit sa vie au quotidien. Il ne se sent pas différents pourtant, mais cette pression de ce droit chemin qu’il était censé suivre faisait de sa vie un enfer. Pourtant cette nuit, dans les bras de Nova, il semblait avoir trouvé un brin de répits. Un instant de calme, de pardon. Dans les bras de Nova, il était ce qu’il pouvait être de plus beau et son amant qui se resserre contre lui prouve qu’il est aimé, au moins cette nuit. Et sa peur la plus farouche serait celle de se réveiller et de voir que ce n’était qu’un rêve. Il gémit contre la peau de Nova alors que ce dernier jouit sous des soubresauts incontrôlés, il peut sentir ses canines se planter dans sa chair. C’est totalement fou, jamais il n’a eu aussi mal, il n’en a pas souvenir, mais ce qui le surprend le plus c’est ce plaisir qui le submerge. Il se répand en son amant sous la surprise de ce plaisir et serre les dents. Il semble enfin réaliser ce qu’il venait de se passer, sortant de sa transe doucement il rouvre les yeux sans relâcher Nova. Il n’aura pas honte de ce qui vient de se passer. Il n’aura pas honte de ce qu’il vient de ressentir, de vivre. Il se sent comme ressuscité entre ses bras. Comme un éclat de pierre précieuse brute qu’il a soigneusement taillé pour lui donner son pareil. In Su le rallonge sur le dos sans jamais détacher ses bras de lui, veillant à ce que leur deux corps soient toujours collés l’un à l’autre. Il se retire toute fois pour plus de confort mais reste allongé entre les cuisses de son amant. Leur corps moite est une toile géante qui a donné vie à leur passion, ou est-ce leur passion qui a donné vie à cette toile ? Quoiqu’il en soit In Su aimerait se perdre dans ce moment une éternité. Il attrape les doigts étrangement calmes de Nova et vient les embrasser, laissant là encore quelques traces de peinture sur ses lèvres. Son souffle chaud se perd sur la main du plus jeune. « Tu ne trembles plus. » lui fait-il remarquer avant de glisser le bras de Nova autour de son cou pour se sentir enlacé. In Su se niche contre lui laissant la nuit les engloutir. Le calme soudain contraste avec la fureur qui régnait dans le penthouse quelques secondes auparavant. Les oreilles qui bourdonnent et le cœur encore fou, incapable de se calmer, In Su relève les yeux vers Nora, parce qu’il a envie de graver dans sa mémoire ce qu’il voit briller dans son regard. Il semble … un peu plus heureux … un peu ? Dévorant son cou par gourmandise le citizen fini par lui demander « Dis-moi à quoi tu penses … ? » Un simple ça va n’aurait pas suffi, n’aurait pas été à la hauteur de Nova, il méritait mieux, alors de peur de faire un faux pas, In Su préférait apprendre à le connaitre, apprendre à connaitre ce qu’il avait en tête … Il écoute en silence ce que Nova acceptera de lui en caressant ce torse frêle qu’il finit par connaitre par cœur sous ses doigts.

Broken pieces

In Su + Nova

Leurs draps sont les uniques témoins dans leurs ébats, dans cette chambre à la lumière presque inexistante. Juste assez de quoi percevoir leurs silhouettes, les reflets de leurs visages. Rien de plus. Son corps ondule et épouse une dernière fois celui d’In Su. C’est douloureusement parfait. Son souffle en est coupé, totalement. Peut-être parce que pour la première fois, il y’a des sentiments derrière. Ce n’est pas juste un acte sexuel bestial. In Su l’attire, accélère les battements de son cœur par un simplement regard. Il apprit à apprivoiser son corps, d’abord à travers la peinture, puis ses propres mains. Et enfin de tout son être. Ils n’ont fait qu’un. Leurs deux cœurs ont battu en rythme, leurs âmes se sont tenu la main, promises aussi de ne plus jamais se lâcher. Nova a pu s’abandonner entre les bras du plus vieux. Normalement, il est toujours sur ses gardes. Il craint qu’on le blesse. Il devrait être encore plus prudent avec In Su, à cause de ses sentiments, mais au lieu de cela, il s’offre totalement. Parce qu’il peut voir qu’In Su peut en faire tout autant, il est sien, totalement. Il sait l’orgasme a achevé In Su à son tour aussi, il le sent au plus profond de lui. Il sourit, caressant de sa langue ce pauvre cou qu’il a mordu de toutes ses forces. Il a dû lui faire très mal, ses propres canines sont un peu douloureuses. Il a l’impression d’être un trésor précieux entre les bras du brun qui le fait s’allonger sur le lit. Il reste collé à lui, il profite de ce reste de chaleur malgré leur peau collante à cause de la peinture. Il sait que le froid suivra bientôt. Alors il se cale un peu mieux contre lui, écarte délicatement les jambes pour laisser In Su s’y nicher. Nova ne cessera pas de penser qu’il ne mérite pas In Su. Ses caresses et ses petites attentions, ses lèvres sur ses doigts qui le font chavirer. « C’est grâce à toi. » murmure-t-il simplement dans un sourire. Il se laisse manipuler comme une poupée mécanique, son bras autour du cou du brun. Ses doigts jouent avec les mèches. C’est un instant de paix qu’il ne s’est jamais permis avant. Son sourire ne disparait pas. Son âme lui semble reposée, les rouages de son cerveau tournent beaucoup moins. In Su est arrivé à faire taire chacun de ses petits tourments. Son cou est pris d’assaut par les lèvres d’In Su, c’est tendre et plaisant. « J’aimerais rester ainsi pour toujours. Je me sens bien…avec toi. » C’est un murmure faible. Pour lui, c’est plus qu’une déclaration. Il est un être solitaire et pourtant, il quémande la présence de cet homme à ses côtés. Il encadre le visage d’In Su de ses longs doigts et le fait remonter à son niveau pour embrasser ses lèvres. C’est doux et tendre. Il prend son temps pour le découvrir avec lenteur et se rend compte avec tristesse à quel point il a malmené les lèvres du plus vieux. « Est-ce que je suis vraiment beau quand je peins ? » demande-t-il finalement. Les mots d’In Su l’obsèdent. Cette beauté qu’il voit en lui, invisible à son regard.

YOU'RE RIPPED AT EVERY EDGE BUT YOU'RE A MASTERPIECE #INOVASU

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