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let this hot chocolate melt your heart + hwaran
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let this hot chocolate melt your heart + hwaran | Ven 12 Jan - 18:26 
tenue + Yuuma était surexcité. À vrai dire, dès qu’il avait l’occasion de quitter l’université pour se rendre en ville, il se transformait en une boule d’énergie sur ressort. Il faut dire qu’il n’avait même pas prit le temps de voyager avant de commencer les cours. Alors, en dehors de Séoul, Incheon et Gimpo, il ne connaissait rien de ce pays. On lui avait bien proposé de se rendre à Jeju pour les fêtes de fin d’année, mais il avait préféré retourner au Japon pour retrouver sa famille. Alors, même s’il s’agissait d’une simple après-midi en plein cœur de la capitale, le garçon allait encore découvrir des tas de choses, il en était persuadé. Que ce soient des lieux, des habitudes, des coutumes. Pourtant, ce qui le mettait davantage de si bonne humeur, c’était l’identité de la personne qu’il devait retrouver à un arrêt de bus. Hwaran. Cette demoiselle qui malgré sa bouille d’ange était aussi froide qu’un glaçon. C’est pourquoi, lorsqu’il avait appuyé sur le bouton « envoyé » de son portable, Yuuma n’avait eut aucun espoir de réponse positive. Pourtant. Pourtant elle avait accepté. Et c’est ainsi que cette après-midi fut décidée. À deux. Juste à deux. Mais pour le moment, le japonais était occupé à courir. Il était en retard. De presque dix bonnes minutes. Alors, il courrait sans s’arrêter, à la manière d’un héros de film ou de drama. Lorsqu’il y avait des feux rouges, il sautillait sur place, pour garder la cadence. Et finalement, il aperçu Hwaran au loin, à l’attendre à l’arrêt de bus, comme prévu. « UNNIIIIIIIIIIIIIE !! ». Criant à plein poumons pour qu’elle l’entente, il continua sa route, jusqu’à s’arrêter une fois à sa hauteur, s’appuyant contre la structure, complètement épuisé. Reprenant sa respiration, Yuuma avait les joues rougies par le froid et l’effort fourni, et ses cheveux châtain clair étaient en bataille. « Je… Désolé… Je me suis trompé… de bus et... ». Il avait du mal à parler à cause de sa respiration saccadée. « J’ai eu du mal… à retrouver le bon... ».
☆☆☆ Beerus
let this hot chocolate melt your heart
tenue + Yuuma était surexcité. À vrai dire, dès qu’il avait l’occasion de quitter l’université pour se rendre en ville, il se transformait en une boule d’énergie sur ressort. Il faut dire qu’il n’avait même pas prit le temps de voyager avant de commencer les cours. Alors, en dehors de Séoul, Incheon et Gimpo, il ne connaissait rien de ce pays. On lui avait bien proposé de se rendre à Jeju pour les fêtes de fin d’année, mais il avait préféré retourner au Japon pour retrouver sa famille. Alors, même s’il s’agissait d’une simple après-midi en plein cœur de la capitale, le garçon allait encore découvrir des tas de choses, il en était persuadé. Que ce soient des lieux, des habitudes, des coutumes. Pourtant, ce qui le mettait davantage de si bonne humeur, c’était l’identité de la personne qu’il devait retrouver à un arrêt de bus. Hwaran. Cette demoiselle qui malgré sa bouille d’ange était aussi froide qu’un glaçon. C’est pourquoi, lorsqu’il avait appuyé sur le bouton « envoyé » de son portable, Yuuma n’avait eut aucun espoir de réponse positive. Pourtant. Pourtant elle avait accepté. Et c’est ainsi que cette après-midi fut décidée. À deux. Juste à deux. Mais pour le moment, le japonais était occupé à courir. Il était en retard. De presque dix bonnes minutes. Alors, il courrait sans s’arrêter, à la manière d’un héros de film ou de drama. Lorsqu’il y avait des feux rouges, il sautillait sur place, pour garder la cadence. Et finalement, il aperçu Hwaran au loin, à l’attendre à l’arrêt de bus, comme prévu. « UNNIIIIIIIIIIIIIE !! ». Criant à plein poumons pour qu’elle l’entente, il continua sa route, jusqu’à s’arrêter une fois à sa hauteur, s’appuyant contre la structure, complètement épuisé. Reprenant sa respiration, Yuuma avait les joues rougies par le froid et l’effort fourni, et ses cheveux châtain clair étaient en bataille. « Je… Désolé… Je me suis trompé… de bus et... ». Il avait du mal à parler à cause de sa respiration saccadée. « J’ai eu du mal… à retrouver le bon... ».
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Re: let this hot chocolate melt your heart + hwaran | Ven 12 Jan - 21:42 
tenue + Yuuma. Un être étrange... Je me demandais vraiment s'il existait vraiment. Il était impossible qu'une créature aussi innocente et gentille soit bien vraie... Les premières fois où je l'avais rencontré, c'était quand il me bousculait. J'avais fini par croire qu'il avait quelque chose contre moi. Je lui en avais donc fait part, évidemment. En réalité, ce n'était pas du tout le cas, il était juste incroyablement... maladroit. Je ne savais pas que c'était possible d'être aussi idiot avant de le rencontrer. Stupide, étourdi, naïf, généreux... On croirait encore avoir affaire à un enfant alors qu'il avait le même âge que moi. Je ne savais pas dans quel environnement il avait dû grandir, mais il avait dû être bien protégé par ses parents... Si j'avais été élevée dans une famille chaleureuse et bienveillante, aurais-je été aussi innocente que lui ? Après réflexion, je pensai que non. Nos caractères étaient diamétralement différents, et le seul fait que je le voyais encore me surprenait. Je ne savais moi-même pas ce qu'il avait pu arriver. Comment en étais-je arrivé là, avec lui ? Je n'avais pas décliné son invitation alors que je refusais toutes les propositions de Miran ou de Jini. C'était sûrement parce que Yuuma était trop naïf. Il réussissait à faire de la peine à une sans cœur comme moi. Je me sentais mal lorsque je lui disais non, j'étais donc forcée en quelque sorte à dire oui. Il était toujours excité comme une puce après, c'était exaspérant. Comment pouvait-il encore agir comme un enfant, à notre âge ? Je ne comprenais pas bien ce qu'était Yuuma, mais je n'avais pas d'autres choix que d'aller à ce rendez-vous que je lui avais promis, aujourd'hui. Si seulement il n'était pas aussi mignon, j'aurais refusé depuis longtemps de le voir. Mais, hélas, il me faisait pitié et je me sentais mal si je n'allais pas quelque part avec lui, alors j'y allais... Il était un véritable enfant. Étant arrivée en avance, j'attendais tranquillement à l'arrêt de bus avec un livre dans les mains. C'était un livre sur ce que j'apprenais en ce moment. Je ne perdais pas un seul instant pour étudier. Ma vie révoltait autour des études, et j'avais du mal à me débarrasser de cette habitude. Si je n'étudiais pas, je me sentais vraiment mal. Il fallait absolument que j'étudie régulièrement, c'était devenu normal chez moi. Je jetai un coup d’œil à ma montre. Dix minutes de retard. Je n'en étais même pas étonnée. D'une manière ou d'une autre, il s'attirait toujours la pire chance du monde et il lui arrivait tant de malheurs... J'avais de la peine pour lui. « UNNIIIIIIIIIIIIIE !! » Je me mordis la lèvre, déjà exaspérée alors que je ne le voyais même pas dans mon champ de vision. Je lui avais dit tant de fois de ne pas m'appeler Unnie, que Unnie c'était d'une fille à une autre fille, et que comme nous avions le même âge, il n'y avait pas besoin de m'appeler ainsi et qu'il pouvait me nommer par mon prénom, mais il ne semblait toujours pas avoir compris... J'étais désespérée. Yuuma arriva devant moi, et je reportai mon regard sur lui, le livre toujours ouvert. Vu son allure, c'était comme s'il venait de sortir du lit... Le pauvre. Je levai les yeux au ciel en entendant ses excuses, balayant de la main. « C'est bon, j'ai compris. Et arrête de m'appeler Unnie. Je ne suis même pas ta Noona... » Je soupirai avant de refermer mon livre d'un coup sec. « Où est-ce qu'on va ? » Nous formions la paire la plus bizarre de la planète... Les personnes autour de nous s'interrogeaient encore sur le sexe de Yuuma, j'étais déjà mal à l'aise. Cependant, ce n'était pas comme si ce sentiment ne m'était pas familier, lorsque j'étais avec lui...
☆☆☆ Beerus
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tenue + Yuuma. Un être étrange... Je me demandais vraiment s'il existait vraiment. Il était impossible qu'une créature aussi innocente et gentille soit bien vraie... Les premières fois où je l'avais rencontré, c'était quand il me bousculait. J'avais fini par croire qu'il avait quelque chose contre moi. Je lui en avais donc fait part, évidemment. En réalité, ce n'était pas du tout le cas, il était juste incroyablement... maladroit. Je ne savais pas que c'était possible d'être aussi idiot avant de le rencontrer. Stupide, étourdi, naïf, généreux... On croirait encore avoir affaire à un enfant alors qu'il avait le même âge que moi. Je ne savais pas dans quel environnement il avait dû grandir, mais il avait dû être bien protégé par ses parents... Si j'avais été élevée dans une famille chaleureuse et bienveillante, aurais-je été aussi innocente que lui ? Après réflexion, je pensai que non. Nos caractères étaient diamétralement différents, et le seul fait que je le voyais encore me surprenait. Je ne savais moi-même pas ce qu'il avait pu arriver. Comment en étais-je arrivé là, avec lui ? Je n'avais pas décliné son invitation alors que je refusais toutes les propositions de Miran ou de Jini. C'était sûrement parce que Yuuma était trop naïf. Il réussissait à faire de la peine à une sans cœur comme moi. Je me sentais mal lorsque je lui disais non, j'étais donc forcée en quelque sorte à dire oui. Il était toujours excité comme une puce après, c'était exaspérant. Comment pouvait-il encore agir comme un enfant, à notre âge ? Je ne comprenais pas bien ce qu'était Yuuma, mais je n'avais pas d'autres choix que d'aller à ce rendez-vous que je lui avais promis, aujourd'hui. Si seulement il n'était pas aussi mignon, j'aurais refusé depuis longtemps de le voir. Mais, hélas, il me faisait pitié et je me sentais mal si je n'allais pas quelque part avec lui, alors j'y allais... Il était un véritable enfant. Étant arrivée en avance, j'attendais tranquillement à l'arrêt de bus avec un livre dans les mains. C'était un livre sur ce que j'apprenais en ce moment. Je ne perdais pas un seul instant pour étudier. Ma vie révoltait autour des études, et j'avais du mal à me débarrasser de cette habitude. Si je n'étudiais pas, je me sentais vraiment mal. Il fallait absolument que j'étudie régulièrement, c'était devenu normal chez moi. Je jetai un coup d’œil à ma montre. Dix minutes de retard. Je n'en étais même pas étonnée. D'une manière ou d'une autre, il s'attirait toujours la pire chance du monde et il lui arrivait tant de malheurs... J'avais de la peine pour lui. « UNNIIIIIIIIIIIIIE !! » Je me mordis la lèvre, déjà exaspérée alors que je ne le voyais même pas dans mon champ de vision. Je lui avais dit tant de fois de ne pas m'appeler Unnie, que Unnie c'était d'une fille à une autre fille, et que comme nous avions le même âge, il n'y avait pas besoin de m'appeler ainsi et qu'il pouvait me nommer par mon prénom, mais il ne semblait toujours pas avoir compris... J'étais désespérée. Yuuma arriva devant moi, et je reportai mon regard sur lui, le livre toujours ouvert. Vu son allure, c'était comme s'il venait de sortir du lit... Le pauvre. Je levai les yeux au ciel en entendant ses excuses, balayant de la main. « C'est bon, j'ai compris. Et arrête de m'appeler Unnie. Je ne suis même pas ta Noona... » Je soupirai avant de refermer mon livre d'un coup sec. « Où est-ce qu'on va ? » Nous formions la paire la plus bizarre de la planète... Les personnes autour de nous s'interrogeaient encore sur le sexe de Yuuma, j'étais déjà mal à l'aise. Cependant, ce n'était pas comme si ce sentiment ne m'était pas familier, lorsque j'étais avec lui...
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Re: let this hot chocolate melt your heart + hwaran | Ven 12 Jan - 22:35
tenue + Yuuma, c’était un enfant dans un corps de jeune adulte. Surprotégé par ses parents à cause de sa notoriété acquise très tôt, il avait gardé cette innocence d’un enfant de primaire. Et, il fallait aussi avouer qu’au fond, il entretenait cette candeur. Contrairement à ce qu’il se disait, il n’avait pas peur de grandir, d’affronter « le monde des adultes » et ses responsabilités. Non. Simplement, il ne comprenait pas pourquoi on devait changer son comportement une fois la majorité passée. Pourquoi, vingt ans passés, n’avaient plus le droit de se rouler dans la neige, de manger d’énormes barbes à papa, de faire de la balançoire ? Les dictais de la société, Yuuma en était un ferveur opposant. Voir tous ces jeunes s’enfermer dans leurs cours pour faire comme le monde et rentrer dans le moule, il détestait cela. Il avait perdu son rêve. Et cela lui avait fait comprendre l’importance de la vie. On n’en avait qu’une, alors pourquoi la gâcher à faire plaisir à des inconnus ? Enfin bref. Tout cela pour dire que sa bonne entente -enfin, tout du moins, ce l’était de son point de vue- avec Hwaran le surprenait sans cesse. Leurs caractères n’étaient en rien semblables, et pourtant, voilà qu’ils allaient passer l’après-midi ensemble. Arrivant enfin jusqu’à elle, Yuuma reprit difficilement son souffle, s’excusant et tentant de s’expliquer à son aînée. Même si depuis le temps, elle était habituée à son incroyable malchance. « Je… Je suis désolé... ». Encore une fois, pour le retard. Et pour cette appellation qu’il n’arrivait décidément pas à encrer dans sa tête. Un léger sursaut prit le japonais lorsqu’elle referma si sèchement son livre. Était-elle énervée ? « Euh… On peut aller dans un café ! Ou alors, si c’est trop tôt… Ah ! Il y a le Trick Eye Museum ! Ou alors j’ai lu qu’il y avait des graffs de street art dans certaines rues ! Et il y a plein de salles d’arcade aussi ! ». Oui, bon, il était peut-être un peu trop enjoué. Cela s’entendait à sa voix. Regardant son amie, Yuuma avait ce sourire béas au visage, pressé de partir à l’aventure avec elle. Il ressemblait à un petit chiot, attendant sagement la décision de son maître, la queue s'agitant vivement derrière lui.
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tenue + Yuuma, c’était un enfant dans un corps de jeune adulte. Surprotégé par ses parents à cause de sa notoriété acquise très tôt, il avait gardé cette innocence d’un enfant de primaire. Et, il fallait aussi avouer qu’au fond, il entretenait cette candeur. Contrairement à ce qu’il se disait, il n’avait pas peur de grandir, d’affronter « le monde des adultes » et ses responsabilités. Non. Simplement, il ne comprenait pas pourquoi on devait changer son comportement une fois la majorité passée. Pourquoi, vingt ans passés, n’avaient plus le droit de se rouler dans la neige, de manger d’énormes barbes à papa, de faire de la balançoire ? Les dictais de la société, Yuuma en était un ferveur opposant. Voir tous ces jeunes s’enfermer dans leurs cours pour faire comme le monde et rentrer dans le moule, il détestait cela. Il avait perdu son rêve. Et cela lui avait fait comprendre l’importance de la vie. On n’en avait qu’une, alors pourquoi la gâcher à faire plaisir à des inconnus ? Enfin bref. Tout cela pour dire que sa bonne entente -enfin, tout du moins, ce l’était de son point de vue- avec Hwaran le surprenait sans cesse. Leurs caractères n’étaient en rien semblables, et pourtant, voilà qu’ils allaient passer l’après-midi ensemble. Arrivant enfin jusqu’à elle, Yuuma reprit difficilement son souffle, s’excusant et tentant de s’expliquer à son aînée. Même si depuis le temps, elle était habituée à son incroyable malchance. « Je… Je suis désolé... ». Encore une fois, pour le retard. Et pour cette appellation qu’il n’arrivait décidément pas à encrer dans sa tête. Un léger sursaut prit le japonais lorsqu’elle referma si sèchement son livre. Était-elle énervée ? « Euh… On peut aller dans un café ! Ou alors, si c’est trop tôt… Ah ! Il y a le Trick Eye Museum ! Ou alors j’ai lu qu’il y avait des graffs de street art dans certaines rues ! Et il y a plein de salles d’arcade aussi ! ». Oui, bon, il était peut-être un peu trop enjoué. Cela s’entendait à sa voix. Regardant son amie, Yuuma avait ce sourire béas au visage, pressé de partir à l’aventure avec elle. Il ressemblait à un petit chiot, attendant sagement la décision de son maître, la queue s'agitant vivement derrière lui.
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Re: let this hot chocolate melt your heart + hwaran | Sam 13 Jan - 23:18
tenue + Je soupirai pour la énième fois depuis que Yuuma m'avait rejointe. Je ne savais même pas pourquoi j'avais accepté cette sortie avec lui. Je n'aurais pas voulu le voir pleurer à cause de moi, certes, mais il en faisait beaucoup trop... Si jamais je refusais quoi que ce soit, il faisait les yeux doux et ses pupilles commençaient à se mouiller. Et puis, quand j'acceptais, c'était comme s'il avait réussi à sauver la Terre entière d'un quelconque danger, et il était dans une euphorie extrême. Yuuma était un cas, un vrai cas. Il devait avoir moins de neurones que la plupart des vivants, ça, c'était bien certain. « Ce n'est pas grave... » soupirai-je, exaspérée. J'étais habituée avec lui, de toute manière... Je refermai d'un coup sec mon livre, non pas parce que j'étais énervée, mais parce que c'était une habitude. J'étais toujours sèche et froide, de telle sorte que la violence faisait désormais partie de ma vie. Je ne savais plus être douce, et en toute honnêteté, je n'en avais pas grand chose à faire. Je ne voulais pas m'impliquer avec les autres. Seulement, me voilà avec Yuuma pour passer une après-midi ensemble... J'allais vite le regretter. Toutefois, j'étais consciente que si je n'avais pas accepté son invitation, je l'aurais aussi regretté. Je me demandais pourquoi est-ce qu'il n'y avait qu'avec lui que je me comportais ainsi... Yumma était vraiment différent. Je lui demandai où est-ce qu'on allait, et il me répondit en nommant énormément de lieux. Je m'étais attendue à un seul lieu, pourquoi m'en donnait-il autant ? Voulait-il que j'en fasse le choix ? Personnellement, l'endroit où nous allions nous rendre m'était parfaitement égal... Je pinçai mes lèvres. « Je m'en moque. Allons où tu veux aller, je voulais juste savoir où nous allions nous rendre... » Allions-nous donc réellement parcourir tous ces lieux en une après-midi ? Je perdais définitivement mon temps... Je rangeai mon livre dans mon sac, comptant bien poursuivre la lecture lorsque je serais à nouveau seule. Je croisai ensuite mes bras, regardant Yuuma. « Je te suis. »
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tenue + Je soupirai pour la énième fois depuis que Yuuma m'avait rejointe. Je ne savais même pas pourquoi j'avais accepté cette sortie avec lui. Je n'aurais pas voulu le voir pleurer à cause de moi, certes, mais il en faisait beaucoup trop... Si jamais je refusais quoi que ce soit, il faisait les yeux doux et ses pupilles commençaient à se mouiller. Et puis, quand j'acceptais, c'était comme s'il avait réussi à sauver la Terre entière d'un quelconque danger, et il était dans une euphorie extrême. Yuuma était un cas, un vrai cas. Il devait avoir moins de neurones que la plupart des vivants, ça, c'était bien certain. « Ce n'est pas grave... » soupirai-je, exaspérée. J'étais habituée avec lui, de toute manière... Je refermai d'un coup sec mon livre, non pas parce que j'étais énervée, mais parce que c'était une habitude. J'étais toujours sèche et froide, de telle sorte que la violence faisait désormais partie de ma vie. Je ne savais plus être douce, et en toute honnêteté, je n'en avais pas grand chose à faire. Je ne voulais pas m'impliquer avec les autres. Seulement, me voilà avec Yuuma pour passer une après-midi ensemble... J'allais vite le regretter. Toutefois, j'étais consciente que si je n'avais pas accepté son invitation, je l'aurais aussi regretté. Je me demandais pourquoi est-ce qu'il n'y avait qu'avec lui que je me comportais ainsi... Yumma était vraiment différent. Je lui demandai où est-ce qu'on allait, et il me répondit en nommant énormément de lieux. Je m'étais attendue à un seul lieu, pourquoi m'en donnait-il autant ? Voulait-il que j'en fasse le choix ? Personnellement, l'endroit où nous allions nous rendre m'était parfaitement égal... Je pinçai mes lèvres. « Je m'en moque. Allons où tu veux aller, je voulais juste savoir où nous allions nous rendre... » Allions-nous donc réellement parcourir tous ces lieux en une après-midi ? Je perdais définitivement mon temps... Je rangeai mon livre dans mon sac, comptant bien poursuivre la lecture lorsque je serais à nouveau seule. Je croisai ensuite mes bras, regardant Yuuma. « Je te suis. »
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Re: let this hot chocolate melt your heart + hwaran | Sam 13 Jan - 23:54
tenue + Yuuma adorait sortir en ville, seul comme accompagné. Et à vrai dire, ces eux cas de situations lui apportaient des expériences bien différentes. Dans le premier, il se perdait dans les rues de la capitale sud-coréenne, et découvrait de très vieilles boutiques ainsi que d’autres lieux insoupçonnés qui ne cessaient de l’émerveiller. Dans le second, il buvait les paroles de ses amis servant de guides, et leur posait milles et unes questions. Pourtant, il avait bien conscience que cette après-midi là serait différente. Hwaran n’était pas du genre à jouer l’historienne, ou bien à prendre les rennes d’une conversation. Mais il s’en moquait bien. C’était avec elle qu’il voulait être. Secrètement, le japonais voulait sortir son ami de cette bulle qu’il jugeait oppressante. Elle avait toujours le nez dans ses livres, et ne semblait en aucun cas prendre plaisir dans cette jeunesse qui était encore la leur. Yuuma voulait qu’elle sourit, qu’elle rit de bon cœur, qu’elle ait ces yeux pétillant de joie. C’était peut-être trop en demander, mais là était bel et bien son but depuis qu’il la connaissait. Énonçant alors plusieurs possibilités quant à leur première destination, l’étudiant ne fut pas surprit de la réponse de Hwaran. C’était à lui de décider. Évidemment. Se grattant la tête, dont les cheveux étaient déjà pourtant bien en bataille, il réfléchis un instant avant de taper dans ses mains. « Ok, je sais ! On va commencer par les rues avec les graffs, et comme ça, à force de marcher, ça nous emmènera bien sur un café ! ». Son immense sourire toujours au visage, Yuuma se mit donc en marche, cherchant néanmoins sur son téléphone la bonne direction. Il avait envie de questionner la demoiselle, mais tout sauf sur ses études. « Oh, du coup en Mars tu vas passer en quelle année ? Quatrième ? Tu vis où d’ailleurs ? Je crois que tu m’avais dit que tu n’étais pas dans une… comment on dit déjà… fra-quelquechose… Bref. T’as pas de dortoir alors ? T’as prit un appartement ? Ca doit être cheeeeer ici ! Là où j’habite au Japon c’est raisonnable, mais par exemple, Tokyo, c’est impensable ! Et puis de toute façon, y a trop de gens là-bas. Et c’est bruyant. Tu es déjà allée au Japon ? On a de plus en plus de coréens à Fukuoka, comme c’est proche ! Je suis sûr que tu aimerais cette ville ! ». Il parlait trop. Comme à son habitude. Sa bonne humeur ajoutée sa joie d’être en compagnie de Hwaran n’aidait en rien...
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tenue + Yuuma adorait sortir en ville, seul comme accompagné. Et à vrai dire, ces eux cas de situations lui apportaient des expériences bien différentes. Dans le premier, il se perdait dans les rues de la capitale sud-coréenne, et découvrait de très vieilles boutiques ainsi que d’autres lieux insoupçonnés qui ne cessaient de l’émerveiller. Dans le second, il buvait les paroles de ses amis servant de guides, et leur posait milles et unes questions. Pourtant, il avait bien conscience que cette après-midi là serait différente. Hwaran n’était pas du genre à jouer l’historienne, ou bien à prendre les rennes d’une conversation. Mais il s’en moquait bien. C’était avec elle qu’il voulait être. Secrètement, le japonais voulait sortir son ami de cette bulle qu’il jugeait oppressante. Elle avait toujours le nez dans ses livres, et ne semblait en aucun cas prendre plaisir dans cette jeunesse qui était encore la leur. Yuuma voulait qu’elle sourit, qu’elle rit de bon cœur, qu’elle ait ces yeux pétillant de joie. C’était peut-être trop en demander, mais là était bel et bien son but depuis qu’il la connaissait. Énonçant alors plusieurs possibilités quant à leur première destination, l’étudiant ne fut pas surprit de la réponse de Hwaran. C’était à lui de décider. Évidemment. Se grattant la tête, dont les cheveux étaient déjà pourtant bien en bataille, il réfléchis un instant avant de taper dans ses mains. « Ok, je sais ! On va commencer par les rues avec les graffs, et comme ça, à force de marcher, ça nous emmènera bien sur un café ! ». Son immense sourire toujours au visage, Yuuma se mit donc en marche, cherchant néanmoins sur son téléphone la bonne direction. Il avait envie de questionner la demoiselle, mais tout sauf sur ses études. « Oh, du coup en Mars tu vas passer en quelle année ? Quatrième ? Tu vis où d’ailleurs ? Je crois que tu m’avais dit que tu n’étais pas dans une… comment on dit déjà… fra-quelquechose… Bref. T’as pas de dortoir alors ? T’as prit un appartement ? Ca doit être cheeeeer ici ! Là où j’habite au Japon c’est raisonnable, mais par exemple, Tokyo, c’est impensable ! Et puis de toute façon, y a trop de gens là-bas. Et c’est bruyant. Tu es déjà allée au Japon ? On a de plus en plus de coréens à Fukuoka, comme c’est proche ! Je suis sûr que tu aimerais cette ville ! ». Il parlait trop. Comme à son habitude. Sa bonne humeur ajoutée sa joie d’être en compagnie de Hwaran n’aidait en rien...
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Re: let this hot chocolate melt your heart + hwaran | Mer 17 Jan - 21:37
tenue + Je n'aurais jamais dû venir... J'avais l'impression de gaspiller une journée à ne rien faire. C'était irritant. Certes, j'avais accepté sans qu'il ne me mette une quelconque pression, mais la réaction même de Yuuma était en soi une pression suffisante pour que j'accepte sa proposition... Il était bien difficile de lui refuser quelque chose. J'avais l'impression de parler à un enfant, et encore, parler à un enfant et lui refuser quelque chose serait bien plus facile qu'en face de Yuuma. J'imaginais qu'il rendait tout le monde ainsi, et qu'il avait le pouvoir de fondre mon cœur de pierre aussi... Ce type de personnes n'aurait jamais dû exister dans le monde, ils étaient trop dangereux pour mon bien-être. Après avoir refermé sèchement mon livre, je lui fis comprendre que je n'avais aucune préférence, et qu'il ferait mieux de choisir. Soudainement, il parut indécis, se grattant les cheveux qui étaient déjà assez bien emmêlés. N'aimait-il pas une proposition plus qu'une autre... ? Nous n'allions pas rester ainsi pendant plusieurs minutes, autrement je rentrais directement chez moi, si je n'avais pas déjà envie de le faire... Il tapa brusquement dans les mains, puis j'acceptai silencieusement son choix. Se promener dans les rues... Ce n'était pas une activité très intéressante, mais si ça pouvait lui faire plaisir... Cette simple marche pouvait égayer un enfant, après tout. Yuuma commença donc à se mettre en action, et je le suivis d'un pas moins enthousiaste que le sien. Il regardait sur son portable la bonne direction. Je le laissai faire. S'il ne regardait pas, j'avais bien peur d'où nous allions finir ce soir. Et puis, sans que je ne m'y attende, il commença à énormément parler. A parler pour rien, d'ailleurs. Il ne me posait que des questions. Au fur et à mesure que j'entendais sa voix, j'en étais de plus en plus fatiguée. Je poussai un long soupir à la fin de son récit, puis croisai mes bras en m'arrêtant juste après. « Yah, tu ne peux pas poser une question à la fois ? C'est nécessaire de tout me raconter d'un coup ? Si c'est censé être une conversation, alors laisse-moi au moins répondre ! Tu crois que tu parles tout seul ? Tu es un idiot ? » Je levai les yeux au ciel avant de reprendre ma marche. « Heureusement pour toi, j'ai une bonne mémoire. Donc, en mars, je vais passer en troisième année comme je n'ai sauté ni redoublé une année, il suffit de faire un simple calcul dans sa tête pour le savoir. Je vis dans une villa, qui est à Gangnam, Séoul, je précise pour toi comme je ne sais pas l'extension de tes connaissances assez faibles. Je vis cependant en semaine au dortoir, j'y suis obligée à cause de ces histoires de fraternités qui sont tout simplement un jeu entre grands enfants totalement inutiles. Et c'est raisonnable, ça dépend si tu le dis d'un point de vue d'un pauvre ou d'une personne qui a réussi dans sa vie. Personnellement, je ne trouve pas ça cher. Et, oui, je suis déjà allée au Japon, uniquement à Tokyo et Osaka. C'est très bien pour la ville s'il y a de plus en plus de coréens, mais ce n'est pas dans mes plans d'y aller. » Je marquai une pause, énervée. « C'est bon ? Je suis privée de questions jusqu'à la fin de l'après-midi, maintenant ? Génial. » Je ne rajoutai pas un mot, fermant mes yeux un long moment avant de les rouvrir pour contenir ma colère. Il ne fallait pas que je me montre trop violente non plus, le pauvre.
☆☆☆ Beerus
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tenue + Je n'aurais jamais dû venir... J'avais l'impression de gaspiller une journée à ne rien faire. C'était irritant. Certes, j'avais accepté sans qu'il ne me mette une quelconque pression, mais la réaction même de Yuuma était en soi une pression suffisante pour que j'accepte sa proposition... Il était bien difficile de lui refuser quelque chose. J'avais l'impression de parler à un enfant, et encore, parler à un enfant et lui refuser quelque chose serait bien plus facile qu'en face de Yuuma. J'imaginais qu'il rendait tout le monde ainsi, et qu'il avait le pouvoir de fondre mon cœur de pierre aussi... Ce type de personnes n'aurait jamais dû exister dans le monde, ils étaient trop dangereux pour mon bien-être. Après avoir refermé sèchement mon livre, je lui fis comprendre que je n'avais aucune préférence, et qu'il ferait mieux de choisir. Soudainement, il parut indécis, se grattant les cheveux qui étaient déjà assez bien emmêlés. N'aimait-il pas une proposition plus qu'une autre... ? Nous n'allions pas rester ainsi pendant plusieurs minutes, autrement je rentrais directement chez moi, si je n'avais pas déjà envie de le faire... Il tapa brusquement dans les mains, puis j'acceptai silencieusement son choix. Se promener dans les rues... Ce n'était pas une activité très intéressante, mais si ça pouvait lui faire plaisir... Cette simple marche pouvait égayer un enfant, après tout. Yuuma commença donc à se mettre en action, et je le suivis d'un pas moins enthousiaste que le sien. Il regardait sur son portable la bonne direction. Je le laissai faire. S'il ne regardait pas, j'avais bien peur d'où nous allions finir ce soir. Et puis, sans que je ne m'y attende, il commença à énormément parler. A parler pour rien, d'ailleurs. Il ne me posait que des questions. Au fur et à mesure que j'entendais sa voix, j'en étais de plus en plus fatiguée. Je poussai un long soupir à la fin de son récit, puis croisai mes bras en m'arrêtant juste après. « Yah, tu ne peux pas poser une question à la fois ? C'est nécessaire de tout me raconter d'un coup ? Si c'est censé être une conversation, alors laisse-moi au moins répondre ! Tu crois que tu parles tout seul ? Tu es un idiot ? » Je levai les yeux au ciel avant de reprendre ma marche. « Heureusement pour toi, j'ai une bonne mémoire. Donc, en mars, je vais passer en troisième année comme je n'ai sauté ni redoublé une année, il suffit de faire un simple calcul dans sa tête pour le savoir. Je vis dans une villa, qui est à Gangnam, Séoul, je précise pour toi comme je ne sais pas l'extension de tes connaissances assez faibles. Je vis cependant en semaine au dortoir, j'y suis obligée à cause de ces histoires de fraternités qui sont tout simplement un jeu entre grands enfants totalement inutiles. Et c'est raisonnable, ça dépend si tu le dis d'un point de vue d'un pauvre ou d'une personne qui a réussi dans sa vie. Personnellement, je ne trouve pas ça cher. Et, oui, je suis déjà allée au Japon, uniquement à Tokyo et Osaka. C'est très bien pour la ville s'il y a de plus en plus de coréens, mais ce n'est pas dans mes plans d'y aller. » Je marquai une pause, énervée. « C'est bon ? Je suis privée de questions jusqu'à la fin de l'après-midi, maintenant ? Génial. » Je ne rajoutai pas un mot, fermant mes yeux un long moment avant de les rouvrir pour contenir ma colère. Il ne fallait pas que je me montre trop violente non plus, le pauvre.
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Re: let this hot chocolate melt your heart + hwaran | Mer 17 Jan - 22:54
tenue + Yuuma, c’était une de ces personnes qui rêvait de changer les mentalités, de faire le tour du monde, de rencontrer toutes sortes de personnes, de tester plein de métiers différents. Ne pouvant rester sur place, et étant un grand sociable dans l’âme, il détestait perdre son temps, rester à ne rien faire. Aller vers les autres, faire de nouvelles rencontres, découvrir des lieu inconnus, c’était ça, son moteur de vie, et ce depuis sa tendre enfance. C’est pourquoi, les gens, et surtout les jeunes, comme Hwaran, il ne pouvait les laisser tuer leur jeunesse ainsi. Les livres, c’est bien, mais ils ne vous apprennent pas la vraie vie. Les études ? Oui, d’accord, avoir un travail stable, c’est très important de nos jours. Mais cela vaut-il vraiment la peine de sacrifier tous ces beaux moments, petits comme grands, de la vie ? Quand Yuuma regardait son amie lire, ou simplement, lorsqu’il lui parlait, il n’arrivait pas à percevoir de la joie. Était-elle heureuse, ainsi ? Il en doutait fortement. Elle se voilait la face. C’est pourquoi le japonais tenait tant à sortir en ville avec elle, à passer du temps avec elle. Pour lui montrer ce que c’était, la vraie vie. Et encore une fois, alors qu’il s’était laissé emporté dans son euphorie et son intérêt pour Hwaran, celle-ci lui répondit sèchement. Comme toujours, ceci lui fit un léger passement au cœur, mais jamais il ne se vexerait. Il ne pouvait pas lui en vouloir. Il s’était lui-même poser cet objectif de la rendre heureuse. Gardant le silence, Yuuma profita qu’elle ait les yeux fermés pour bouger et faire une rapide action. Ainsi, lorsqu’elle les rouvrit, elle se retrouva nez-à-nez avec une barbe à papa à la fraise. « Tiens, en attendant d’arriver à un café ! ». Un sourire d’une grande douceur sur le visage, le garçon lui glissa le bâtonnet dans la main avant de reprendre sa marche, le nez dans son téléphone, pour éviter une quelconque remarque. « Aloooors… Si on va tout droit encore un peu, et qu’on prend la première rue… Aah ! C’est ça ! Okeeeey, allons y ! J’ai hâte, ça a l’air vraiment cool ! Un musée d’art en plein air ! ». Se retournant vers Hwaran, il sourit de toutes ses dents, et lui tendit le téléphone pour lui prouver qu’ils étaient sur le bon chemin. Un petit rayon de soleil, qu’importe ce qu’elle pouvait dire.
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tenue + Yuuma, c’était une de ces personnes qui rêvait de changer les mentalités, de faire le tour du monde, de rencontrer toutes sortes de personnes, de tester plein de métiers différents. Ne pouvant rester sur place, et étant un grand sociable dans l’âme, il détestait perdre son temps, rester à ne rien faire. Aller vers les autres, faire de nouvelles rencontres, découvrir des lieu inconnus, c’était ça, son moteur de vie, et ce depuis sa tendre enfance. C’est pourquoi, les gens, et surtout les jeunes, comme Hwaran, il ne pouvait les laisser tuer leur jeunesse ainsi. Les livres, c’est bien, mais ils ne vous apprennent pas la vraie vie. Les études ? Oui, d’accord, avoir un travail stable, c’est très important de nos jours. Mais cela vaut-il vraiment la peine de sacrifier tous ces beaux moments, petits comme grands, de la vie ? Quand Yuuma regardait son amie lire, ou simplement, lorsqu’il lui parlait, il n’arrivait pas à percevoir de la joie. Était-elle heureuse, ainsi ? Il en doutait fortement. Elle se voilait la face. C’est pourquoi le japonais tenait tant à sortir en ville avec elle, à passer du temps avec elle. Pour lui montrer ce que c’était, la vraie vie. Et encore une fois, alors qu’il s’était laissé emporté dans son euphorie et son intérêt pour Hwaran, celle-ci lui répondit sèchement. Comme toujours, ceci lui fit un léger passement au cœur, mais jamais il ne se vexerait. Il ne pouvait pas lui en vouloir. Il s’était lui-même poser cet objectif de la rendre heureuse. Gardant le silence, Yuuma profita qu’elle ait les yeux fermés pour bouger et faire une rapide action. Ainsi, lorsqu’elle les rouvrit, elle se retrouva nez-à-nez avec une barbe à papa à la fraise. « Tiens, en attendant d’arriver à un café ! ». Un sourire d’une grande douceur sur le visage, le garçon lui glissa le bâtonnet dans la main avant de reprendre sa marche, le nez dans son téléphone, pour éviter une quelconque remarque. « Aloooors… Si on va tout droit encore un peu, et qu’on prend la première rue… Aah ! C’est ça ! Okeeeey, allons y ! J’ai hâte, ça a l’air vraiment cool ! Un musée d’art en plein air ! ». Se retournant vers Hwaran, il sourit de toutes ses dents, et lui tendit le téléphone pour lui prouver qu’ils étaient sur le bon chemin. Un petit rayon de soleil, qu’importe ce qu’elle pouvait dire.
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Re: let this hot chocolate melt your heart + hwaran | Jeu 18 Jan - 21:38
tenue + Je pouvais me montrer très violente. La violence était ma marque de fabrique. Quand on était violent, on repoussait en conséquence les autres. Et, pour moi qui ne voulais pas côtoyer les autres, la violence était une bonne solution. Cependant, la violence ne marchait pas toujours. L'ignorance pouvait alors se révéler utile. Malheureusement, ce n'était pas toujours fiable non plus, et il existait toujours des personnes qui échappaient aux règles de la société. Par exemple, Yuuma. Je pouvais me montrer violente à souhait, il était toujours là pour me proposer d'aller quelque part avec lui. Tel un enfant qui oubliait le mal qu'on avait pu lui faire du jour au lendemain, il se montrait toujours souriant même quand je l'avais blessé. Ce côté si innocent de lui était inquiétant, mais s'il avait choisi de vivre de cette façon, qu'il en soit ainsi. Des personnes se montraient bien inquiètes envers des personnes comme moi qui dédiaient leur vie à leurs études, et pourtant je n'étais pas inquiète envers moi-même puisque c'était un choix que j'avais décidé de faire. Me consacrer à mes études était ma propre décision, je ne la regrettais pas. Alors que je venais de répondre à toutes les questions de Yuuma, je fermai pendant un long moment mes yeux. Il n'y avait qu'ainsi que je pouvais m'adoucir, et retrouver mon calme. Étonnamment, je n'entendis pas Yuuma faire un commentaire, et j'eus pleinement le temps de vider mon esprit. Lorsque je rouvris les yeux, je tombai nez à nez avec une barbe à papa. Je fronçai des sourcils, puis j'entendis la voix de Yuuma. Donc il était responsable de ce que je voyais ? Je n'eus pas d'autres choix que de tenir la barbe à papa entre mes mains, cherchant ensuite où est-ce qu'il avait pu l'obtenir. Pas loin, je repérai un magasin de sucreries, et je vis la machine à barbe à papa... Comment avait-il pu produire une barbe à papa en si peu de temps ? Avais-je fermé mes yeux aussi longtemps ? Et comment cela se faisait-il que la première pensée qui traversait son esprit quand il m'avait vu fermer les yeux était de me donner une barbe à papa ? Je restai pétrifiée, incapable de dire le moindre mot face à l'action de Yuuma... Cet enfant avait un comportement bien étrange... Je le suivis, et il continuait à regarder son téléphone les directions. Il me montra l'écran pour me prouver qu'on se dirigeait vers le bon sens. Il était vraiment beaucoup trop naïf... J'avais l'impression d'avoir un enfant en face de moi. J'en laissai échapper un rire. « Tu es vraiment amusant, toi. » dis-je en secouant de la tête. Je lui tendis la barbe à papa. « Tu peux la manger, je suis certaine que la barbe à papa, c'est quelque chose que tu dois aimer plus que moi. »
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tenue + Je pouvais me montrer très violente. La violence était ma marque de fabrique. Quand on était violent, on repoussait en conséquence les autres. Et, pour moi qui ne voulais pas côtoyer les autres, la violence était une bonne solution. Cependant, la violence ne marchait pas toujours. L'ignorance pouvait alors se révéler utile. Malheureusement, ce n'était pas toujours fiable non plus, et il existait toujours des personnes qui échappaient aux règles de la société. Par exemple, Yuuma. Je pouvais me montrer violente à souhait, il était toujours là pour me proposer d'aller quelque part avec lui. Tel un enfant qui oubliait le mal qu'on avait pu lui faire du jour au lendemain, il se montrait toujours souriant même quand je l'avais blessé. Ce côté si innocent de lui était inquiétant, mais s'il avait choisi de vivre de cette façon, qu'il en soit ainsi. Des personnes se montraient bien inquiètes envers des personnes comme moi qui dédiaient leur vie à leurs études, et pourtant je n'étais pas inquiète envers moi-même puisque c'était un choix que j'avais décidé de faire. Me consacrer à mes études était ma propre décision, je ne la regrettais pas. Alors que je venais de répondre à toutes les questions de Yuuma, je fermai pendant un long moment mes yeux. Il n'y avait qu'ainsi que je pouvais m'adoucir, et retrouver mon calme. Étonnamment, je n'entendis pas Yuuma faire un commentaire, et j'eus pleinement le temps de vider mon esprit. Lorsque je rouvris les yeux, je tombai nez à nez avec une barbe à papa. Je fronçai des sourcils, puis j'entendis la voix de Yuuma. Donc il était responsable de ce que je voyais ? Je n'eus pas d'autres choix que de tenir la barbe à papa entre mes mains, cherchant ensuite où est-ce qu'il avait pu l'obtenir. Pas loin, je repérai un magasin de sucreries, et je vis la machine à barbe à papa... Comment avait-il pu produire une barbe à papa en si peu de temps ? Avais-je fermé mes yeux aussi longtemps ? Et comment cela se faisait-il que la première pensée qui traversait son esprit quand il m'avait vu fermer les yeux était de me donner une barbe à papa ? Je restai pétrifiée, incapable de dire le moindre mot face à l'action de Yuuma... Cet enfant avait un comportement bien étrange... Je le suivis, et il continuait à regarder son téléphone les directions. Il me montra l'écran pour me prouver qu'on se dirigeait vers le bon sens. Il était vraiment beaucoup trop naïf... J'avais l'impression d'avoir un enfant en face de moi. J'en laissai échapper un rire. « Tu es vraiment amusant, toi. » dis-je en secouant de la tête. Je lui tendis la barbe à papa. « Tu peux la manger, je suis certaine que la barbe à papa, c'est quelque chose que tu dois aimer plus que moi. »
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Re: let this hot chocolate melt your heart + hwaran | Jeu 18 Jan - 22:09
tenue + Yuuma avait apprit très jeune, grâce à ses parents, à ne pas tenir compte des remarques plus ou moins blessantes des gens. Comme son père le lui a souvent dit, il y aura toujours des personnes pour critiquer ou faire preuve de méchanceté gratuite. Mais derrière cela se cache un mal-être, de la part de l’agresseur. Un manque de confiance en soi, conscient ou non. C’est pourquoi il ne prenait jamais mal les propos de Hwaran, et d’ailleurs, ne les commentait même pas. Il se contentait de sourire, et de passer à autre chose. Car il savait que c’était la façon dont la demoiselle se protégeait du monde. Cette carapace qu’elle montrait aux autres, si solide, si épaisse, n’était en réalité qu’une coquille d’œuf. Alors, faute de cette fragilité, le japonais y allait lentement. Avec douceur. Il désirait la mettre en confiance, lui prouver qu’avec lui, elle pouvait baisser les armes. Ce fut la raison de cette barbe à papa surprise. Yuuma voulait lui faire plaisir. Ne lui laissant même pas le choix, il lui avait glissé le bâtonnet dans la main, avant de reprendre le chemin que lui indiquait le GPS de son téléphone. « Mh ? C’est vrai, tu trouves ? Merci ! ». Oui, bon, peut-être que l’intention de Hwaran n’avait pas été de le complimenter, mais qu’importe. « Aaah, non non, manges la ! Elle est pour toi ! Je ne suis pas très amateur de sucré ! ». Tournant alors dans la fameuse rue, le châtain aperçu alors un premier graffiti. Il le pointa du doigt. « Oh regardes ! Il est trop beau ! J’adore le style ! ». Accélérant un peu le pas, Yuuma sortit son téléphone pour en prendre une photo, avant de repérer à côté un en forme de requin. « Waaaaaah !! C’est l’emblème de ma fraternité ! Tu peux me prendre en photo avec ?! ». Des étoiles dans les yeux, il plaça son téléphone dans la main libre de Hwaran et courut se placer accroupit devant le graffiti, posant avec ses mains formant des V avec les doigts, et son éternel sourire. Ce requin était un signe : cette journée allait être super !
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tenue + Yuuma avait apprit très jeune, grâce à ses parents, à ne pas tenir compte des remarques plus ou moins blessantes des gens. Comme son père le lui a souvent dit, il y aura toujours des personnes pour critiquer ou faire preuve de méchanceté gratuite. Mais derrière cela se cache un mal-être, de la part de l’agresseur. Un manque de confiance en soi, conscient ou non. C’est pourquoi il ne prenait jamais mal les propos de Hwaran, et d’ailleurs, ne les commentait même pas. Il se contentait de sourire, et de passer à autre chose. Car il savait que c’était la façon dont la demoiselle se protégeait du monde. Cette carapace qu’elle montrait aux autres, si solide, si épaisse, n’était en réalité qu’une coquille d’œuf. Alors, faute de cette fragilité, le japonais y allait lentement. Avec douceur. Il désirait la mettre en confiance, lui prouver qu’avec lui, elle pouvait baisser les armes. Ce fut la raison de cette barbe à papa surprise. Yuuma voulait lui faire plaisir. Ne lui laissant même pas le choix, il lui avait glissé le bâtonnet dans la main, avant de reprendre le chemin que lui indiquait le GPS de son téléphone. « Mh ? C’est vrai, tu trouves ? Merci ! ». Oui, bon, peut-être que l’intention de Hwaran n’avait pas été de le complimenter, mais qu’importe. « Aaah, non non, manges la ! Elle est pour toi ! Je ne suis pas très amateur de sucré ! ». Tournant alors dans la fameuse rue, le châtain aperçu alors un premier graffiti. Il le pointa du doigt. « Oh regardes ! Il est trop beau ! J’adore le style ! ». Accélérant un peu le pas, Yuuma sortit son téléphone pour en prendre une photo, avant de repérer à côté un en forme de requin. « Waaaaaah !! C’est l’emblème de ma fraternité ! Tu peux me prendre en photo avec ?! ». Des étoiles dans les yeux, il plaça son téléphone dans la main libre de Hwaran et courut se placer accroupit devant le graffiti, posant avec ses mains formant des V avec les doigts, et son éternel sourire. Ce requin était un signe : cette journée allait être super !
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Re: let this hot chocolate melt your heart + hwaran | Sam 20 Jan - 21:29
tenue + Yuuma était bien spécial. Me donner une barbe à papa alors que j'avais fermé les yeux, et en plus, après un discours bien colérique ? Mais que lui passait-il par la tête ? Je me demandais si c'était possible d'être aussi innocent. J'en lâchai même un rire en disant une phrase qui n'était pas censé être un compliment, cependant Yuuma le prit comme si cela l'était. Je poussai un soupir simplement exaspéré. Qu'importe, je n'avais plus la force de le combattre. Il était trop persistant, mes efforts pour lui faire comprendre des choses étaient inutiles. Par exemple, le fait qu'il m'appelait « Unni » alors qu'il était un garçon et que nous avions le même âge était le résultat de son comportement de sourde oreille... A chaque fois qu'il m'appelait, je me contentais de baisser la tête. Les gens devaient le prendre pour un attardé mental... Mais n'en était-il pas un ? Il était décalé par rapport à tout le monde, il avait des réactions anormales... Cela voulait dire que si lui en était un pour ce genre de raisons, alors moi aussi, j'étais une attardée mentale. Nous étions différents dans nos comportements, mais au fond, nous étions tous les deux opposés aux autres. C'était peut-être pour ça que nous étions actuellement en train de passer une après-midi ensemble. Nous étions si différents et si similaires à la fois. Je regardai alors la barbe à papa d'un air curieux. Il n'aimait donc pas tant que ça le sucré... Étonnant, son caractère me disait tout le contraire. Un enfant aimait les choses sucrées. Pourtant, lui ne les aimait pas. C'était un vrai paradoxe, et pourtant, je trouvais ça amusant. « Très bien... Merci Yuuma. » Je n'avais pas l'habitude de manger des barbes à papa. Je croyais bien que la dernière fois que j'en avais mangé remontait à lorsque j'avais... six ans ? Mon père m'avait emmené dans un parc d'attractions, et j'avais goûté ma première et dernière barbe à papa. Je n'en avais plus mangé, n'ayant plus la chance de sortir ou de passer du temps avec mon père. Et puis, la barbe à papa n'était pas la meilleure nourriture sucrée que l'on pouvait manger. Les pâtisseries que je pouvais déguster chez moi préparées avec soin par un chef étaient bien meilleures. Enfin, j'allais apprécier ce maigre cadeau. Je pris un peu de barbe à papa avant de la mettre dans ma bouche, puis nous tournâmes à la fameuse rue. Elle était remplie de graffitis sur les murs. Yuuma sembla surexcité, il s'approcha d'un graffiti qu'il avait auparavant montré du doigt et la complimenta. Arrivant à son niveau quelques secondes après, j'approuvai. « C'est vrai qu'elle est jolie. » Cependant, je n'étais pas très intéressée par l'art de rue. Je trouvais ça bien meilleur de peindre sur des toiles que sur des murs. Les murs n'étaient pas faits pour être peints, c'était un acte dégradant. Je laissai Yuuma vagabonder à sa guise, me contentant de l'observer de loin. Il semblait comme un enfant lâché au milieu d'un terrain de jeux. Il était vraiment trop naïf... Il s'exclama soudainement en montrant le symbole de sa fraternité. Il était vrai qu'il était chez les sangos... Je ne le voyais pas du tout dans une fraternité. J'entendais bien dire qu'ils s'attaquaient et se faisaient du mal entre eux, et je n'arrivais pas à visualiser Yuuma faire ça. Et puis, Yuuma féroce comme un requin... C'était étrange. Il me demanda de le prendre en photo, et je n'eus pas d'autres choix que de l'accepter. Il se mit rapidement en place et fit le signe de V avec ses doigts. Je soupirai, désespérée. Je me sentais face à un enfant. « Ok... » Je pris la photo sans le prévenir. Après tout, je n'avais jamais pris une photo pour quelqu'un d'autre, je ne savais pas comment il fallait le faire.
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tenue + Yuuma était bien spécial. Me donner une barbe à papa alors que j'avais fermé les yeux, et en plus, après un discours bien colérique ? Mais que lui passait-il par la tête ? Je me demandais si c'était possible d'être aussi innocent. J'en lâchai même un rire en disant une phrase qui n'était pas censé être un compliment, cependant Yuuma le prit comme si cela l'était. Je poussai un soupir simplement exaspéré. Qu'importe, je n'avais plus la force de le combattre. Il était trop persistant, mes efforts pour lui faire comprendre des choses étaient inutiles. Par exemple, le fait qu'il m'appelait « Unni » alors qu'il était un garçon et que nous avions le même âge était le résultat de son comportement de sourde oreille... A chaque fois qu'il m'appelait, je me contentais de baisser la tête. Les gens devaient le prendre pour un attardé mental... Mais n'en était-il pas un ? Il était décalé par rapport à tout le monde, il avait des réactions anormales... Cela voulait dire que si lui en était un pour ce genre de raisons, alors moi aussi, j'étais une attardée mentale. Nous étions différents dans nos comportements, mais au fond, nous étions tous les deux opposés aux autres. C'était peut-être pour ça que nous étions actuellement en train de passer une après-midi ensemble. Nous étions si différents et si similaires à la fois. Je regardai alors la barbe à papa d'un air curieux. Il n'aimait donc pas tant que ça le sucré... Étonnant, son caractère me disait tout le contraire. Un enfant aimait les choses sucrées. Pourtant, lui ne les aimait pas. C'était un vrai paradoxe, et pourtant, je trouvais ça amusant. « Très bien... Merci Yuuma. » Je n'avais pas l'habitude de manger des barbes à papa. Je croyais bien que la dernière fois que j'en avais mangé remontait à lorsque j'avais... six ans ? Mon père m'avait emmené dans un parc d'attractions, et j'avais goûté ma première et dernière barbe à papa. Je n'en avais plus mangé, n'ayant plus la chance de sortir ou de passer du temps avec mon père. Et puis, la barbe à papa n'était pas la meilleure nourriture sucrée que l'on pouvait manger. Les pâtisseries que je pouvais déguster chez moi préparées avec soin par un chef étaient bien meilleures. Enfin, j'allais apprécier ce maigre cadeau. Je pris un peu de barbe à papa avant de la mettre dans ma bouche, puis nous tournâmes à la fameuse rue. Elle était remplie de graffitis sur les murs. Yuuma sembla surexcité, il s'approcha d'un graffiti qu'il avait auparavant montré du doigt et la complimenta. Arrivant à son niveau quelques secondes après, j'approuvai. « C'est vrai qu'elle est jolie. » Cependant, je n'étais pas très intéressée par l'art de rue. Je trouvais ça bien meilleur de peindre sur des toiles que sur des murs. Les murs n'étaient pas faits pour être peints, c'était un acte dégradant. Je laissai Yuuma vagabonder à sa guise, me contentant de l'observer de loin. Il semblait comme un enfant lâché au milieu d'un terrain de jeux. Il était vraiment trop naïf... Il s'exclama soudainement en montrant le symbole de sa fraternité. Il était vrai qu'il était chez les sangos... Je ne le voyais pas du tout dans une fraternité. J'entendais bien dire qu'ils s'attaquaient et se faisaient du mal entre eux, et je n'arrivais pas à visualiser Yuuma faire ça. Et puis, Yuuma féroce comme un requin... C'était étrange. Il me demanda de le prendre en photo, et je n'eus pas d'autres choix que de l'accepter. Il se mit rapidement en place et fit le signe de V avec ses doigts. Je soupirai, désespérée. Je me sentais face à un enfant. « Ok... » Je pris la photo sans le prévenir. Après tout, je n'avais jamais pris une photo pour quelqu'un d'autre, je ne savais pas comment il fallait le faire.
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