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let this hot chocolate melt your heart + hwaran
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Re: let this hot chocolate melt your heart + hwaran | Mer 7 Fév - 21:38 Citer EditerSupprimer
tenue + Yuuma ne parlait jamais de lui-même de sa vie d’athlète. Car même si celle-ci lui avait apporté de magnifiques souvenirs et d’incroyables expériences, la période post-accident elle fut bien plu sombre et difficile. Notamment la fin de ses années lycée, où l’on ne cessait de le prendre avec pitié -évidement, sans méchanceté. Ces regards l’avaient lourdement pesé. Il refusait d’être vu comme le pauvre garçon dont la carrière s’était brutalement arrêté par un acte de pure jalousie. Car c’était bien cela, qu’il était devenu. Son statut de prodige, d’étoile, d’héro du pays même, s’était envolée au moment même où ce patin trafiqué l’envoya dans le coma. C’est pourquoi se trouver en Corée était digne d’une renaissance pour lui. Ici, les gens ne voyaient que Yuuma, un japonais à la joie de vivre communicative. Un happy virus maladroit mais adorable. Il était très rare qu’on le reconnaisse. Car en quatre ans, il avait changé, grandit. Et les personne qui à l’époque avaient assisté à son accident en direct, ou bien en avaient eut connaissance via les médias, n’y portaient désormais plus attention. Ils l’avaient oublié, malgré que le scandale soit remonté à la surface il y a peu. Hwaran faisait partie de ces ignorants. Et à vrai dire, le châtain aurait voulu qu’il en reste ainsi. Mais elle avait remarqué sa douleur, et il n’eut d’autre choix que de s’expliquer. Yuuma tenta de rester vague, sans pourvoir néanmoins contrôler son fasciés et la lueur dans ses yeux, qui s’assombrissaient. Cela lui faisait mal d’en parler, et il refusait se montrer faible devant son amie. Il était un homme fort. C’est pourquoi il remercia mentalement son « kami » lorsque le serveur arriva pour prendre leur commande. Lui demanda un thé, tandis que Hwaran elle, choisit un café, ce qui n’étonna guère le nippon. Remercia donc le jeune homme, il s’étira longuement, tel un chat, avant de cligner des yeux sous les propos de la belle. Hein ? Venait-il de bien entendre ? « Eh… ? Pourquoi tu t’excuses ? Tu n’as rien fait de mal ! ». S’en voulait-elle d’avoir demander des explications ? Aish. Adorable. Sans le remarquer, des rougeurs apparurent sur ses jours à cette pensée. « C’est du passé, personne n’a une vie toute rose. Je me suis adapté, et j’ai changé de voie. Maintenant, au lieu d’une tenue moulante et à paillettes, j’ai un uniforme de police ! ». Un léger rire, doux et sincère, quitta enfin ses lèvres. Étrangement, même s’il retrouvait son état de rayon de soleil, une aura beaucoup plus adulte qu’à l’ordinaire émanait de lui...
☆☆☆ Beerus
let this hot chocolate melt your heart
tenue + Yuuma ne parlait jamais de lui-même de sa vie d’athlète. Car même si celle-ci lui avait apporté de magnifiques souvenirs et d’incroyables expériences, la période post-accident elle fut bien plu sombre et difficile. Notamment la fin de ses années lycée, où l’on ne cessait de le prendre avec pitié -évidement, sans méchanceté. Ces regards l’avaient lourdement pesé. Il refusait d’être vu comme le pauvre garçon dont la carrière s’était brutalement arrêté par un acte de pure jalousie. Car c’était bien cela, qu’il était devenu. Son statut de prodige, d’étoile, d’héro du pays même, s’était envolée au moment même où ce patin trafiqué l’envoya dans le coma. C’est pourquoi se trouver en Corée était digne d’une renaissance pour lui. Ici, les gens ne voyaient que Yuuma, un japonais à la joie de vivre communicative. Un happy virus maladroit mais adorable. Il était très rare qu’on le reconnaisse. Car en quatre ans, il avait changé, grandit. Et les personne qui à l’époque avaient assisté à son accident en direct, ou bien en avaient eut connaissance via les médias, n’y portaient désormais plus attention. Ils l’avaient oublié, malgré que le scandale soit remonté à la surface il y a peu. Hwaran faisait partie de ces ignorants. Et à vrai dire, le châtain aurait voulu qu’il en reste ainsi. Mais elle avait remarqué sa douleur, et il n’eut d’autre choix que de s’expliquer. Yuuma tenta de rester vague, sans pourvoir néanmoins contrôler son fasciés et la lueur dans ses yeux, qui s’assombrissaient. Cela lui faisait mal d’en parler, et il refusait se montrer faible devant son amie. Il était un homme fort. C’est pourquoi il remercia mentalement son « kami » lorsque le serveur arriva pour prendre leur commande. Lui demanda un thé, tandis que Hwaran elle, choisit un café, ce qui n’étonna guère le nippon. Remercia donc le jeune homme, il s’étira longuement, tel un chat, avant de cligner des yeux sous les propos de la belle. Hein ? Venait-il de bien entendre ? « Eh… ? Pourquoi tu t’excuses ? Tu n’as rien fait de mal ! ». S’en voulait-elle d’avoir demander des explications ? Aish. Adorable. Sans le remarquer, des rougeurs apparurent sur ses jours à cette pensée. « C’est du passé, personne n’a une vie toute rose. Je me suis adapté, et j’ai changé de voie. Maintenant, au lieu d’une tenue moulante et à paillettes, j’ai un uniforme de police ! ». Un léger rire, doux et sincère, quitta enfin ses lèvres. Étrangement, même s’il retrouvait son état de rayon de soleil, une aura beaucoup plus adulte qu’à l’ordinaire émanait de lui...
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Re: let this hot chocolate melt your heart + hwaran | Lun 12 Fév - 22:45 Citer EditerSupprimer
tenue + Je savais déjà bien qu'on ne devait pas juger un livre à sa couverture. Tout le monde le savait déjà très bien. Mais comme chaque être humain, nous ne pouvions pas nous empêcher de le faire. J'avais alors jugé Yuuma comme un enfant qui n'avait rien vécu de difficile. Son caractère le traduisait, tout simplement : il était enfantin, plein de joie, encore bien naïf et innocent. Parfois, j'avais l'impression d'être assise en face d'un enfant de huit ans, alors qu'il en avait vingt, comme moi. Depuis que je le connaissais, je n'avais jamais changé d'avis. Il n'avait pas arrêté de me bousculer par maladresse, je ne pouvais pas me dire que c'était un adulte. Comment un adulte pouvait être si maladroit ? Son comportement n'améliorait rien à son image d'enfant. C'était pourquoi je n'avais jamais considéré l'espace d'une seconde Yuuma comme un homme. Selon moi, Yuuma avait toujours été un enfant, un enfant dans un corps d'adulte. Cependant, je m'étais totalement trompée. Ce n'était pas parce qu'il se comportait comme un enfant qu'il en était un. Pourquoi ne m'étais-je jamais fait la réflexion ? J'avais bien été témoin de personnes qui agissaient comme des adultes alors qu'elles n'étaient que des enfants. Pourquoi ne m'étais-je pas dit que ça pourrait être le cas inverse pour lui ? Maintenant qu'il m'avait révélé la vérité derrière son accident, j'étais stupéfaite. Il avait vécu une chose si difficile dans sa vie, et pourtant, il souriait toujours. Je me demandais comment est-ce qu'il pouvait faire. Je n'avais rien vécu de si douloureux, et pourtant, je ne souriais pas. Je n'avais jamais souri. Je ne savais plus comment on souriait. De temps à autre, je me demandais si je n'étais pas née sans la capacité de posséder des sentiments. Je manquais cruellement de joie depuis que j'étais plus jeune. Cela n'avait toujours pas changé. Néanmoins, Yuuma, lui, continuait de sourire alors qu'il devait souffrir. Ainsi, personne ne s'inquiétait pour lui. Il jouait bien, il nous menait tous dans sa mise en scène. Yuuma était une personne très gentille envers les autres. S'il faisait ça, ce n'était pas dans le but de nous cacher quelque chose, mais pour ne pas que l'on s'inquiète. A cette pensée, je m'en sentais mal à l'aise. Je l'avais jugé beaucoup trop vite. Il était bien plus adulte que ce que je pensais. Nous commandâmes, lui prenant un thé, moi un café. J'aurais pu ne pas m'excuser, mais je préférai le faire. Je ne pourrais plus me regarder dans un miroir si je ne le faisais pas. A la réplique de Yuuma, je me mordis la lèvre inférieure. C'était tout simplement parce qu'il ne savait pas ce que je pensais qu'il disait ça. J'avais toujours pensé que ce n'était qu'un gamin beaucoup trop heureux qui n'avait jamais grandi. C'était tout le contraire. Je me sentais mal de l'avoir jugé beaucoup trop rapidement. Je n'ajoutai rien, et le laissai poursuivre. En l'entendant prononcer ces paroles sur un ton insouciant, je me dis une nouvelle fois qu'il était très fort mentalement. Il était encore capable de sourire à la vie alors que moi, je ne l'avais jamais fait. Dès ma naissance, j'en avais été incapable. D'un côté, je l'admirais pour ça. « Police ? Tu es dans la police ? » Ce devait être la première fois que je m'intéressais vraiment à lui. Maintenant que j'avais appris ce qu'il cachait, je ne pouvais plus me montrer indifférente. Alors qu'autrefois, c'était par simple pitié que j'acceptais de passer du temps avec lui, là, ce sera par simple envie. Parce que Yuuma était quelqu'un de pleinement respectable.
☆☆☆ Beerus
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tenue + Je savais déjà bien qu'on ne devait pas juger un livre à sa couverture. Tout le monde le savait déjà très bien. Mais comme chaque être humain, nous ne pouvions pas nous empêcher de le faire. J'avais alors jugé Yuuma comme un enfant qui n'avait rien vécu de difficile. Son caractère le traduisait, tout simplement : il était enfantin, plein de joie, encore bien naïf et innocent. Parfois, j'avais l'impression d'être assise en face d'un enfant de huit ans, alors qu'il en avait vingt, comme moi. Depuis que je le connaissais, je n'avais jamais changé d'avis. Il n'avait pas arrêté de me bousculer par maladresse, je ne pouvais pas me dire que c'était un adulte. Comment un adulte pouvait être si maladroit ? Son comportement n'améliorait rien à son image d'enfant. C'était pourquoi je n'avais jamais considéré l'espace d'une seconde Yuuma comme un homme. Selon moi, Yuuma avait toujours été un enfant, un enfant dans un corps d'adulte. Cependant, je m'étais totalement trompée. Ce n'était pas parce qu'il se comportait comme un enfant qu'il en était un. Pourquoi ne m'étais-je jamais fait la réflexion ? J'avais bien été témoin de personnes qui agissaient comme des adultes alors qu'elles n'étaient que des enfants. Pourquoi ne m'étais-je pas dit que ça pourrait être le cas inverse pour lui ? Maintenant qu'il m'avait révélé la vérité derrière son accident, j'étais stupéfaite. Il avait vécu une chose si difficile dans sa vie, et pourtant, il souriait toujours. Je me demandais comment est-ce qu'il pouvait faire. Je n'avais rien vécu de si douloureux, et pourtant, je ne souriais pas. Je n'avais jamais souri. Je ne savais plus comment on souriait. De temps à autre, je me demandais si je n'étais pas née sans la capacité de posséder des sentiments. Je manquais cruellement de joie depuis que j'étais plus jeune. Cela n'avait toujours pas changé. Néanmoins, Yuuma, lui, continuait de sourire alors qu'il devait souffrir. Ainsi, personne ne s'inquiétait pour lui. Il jouait bien, il nous menait tous dans sa mise en scène. Yuuma était une personne très gentille envers les autres. S'il faisait ça, ce n'était pas dans le but de nous cacher quelque chose, mais pour ne pas que l'on s'inquiète. A cette pensée, je m'en sentais mal à l'aise. Je l'avais jugé beaucoup trop vite. Il était bien plus adulte que ce que je pensais. Nous commandâmes, lui prenant un thé, moi un café. J'aurais pu ne pas m'excuser, mais je préférai le faire. Je ne pourrais plus me regarder dans un miroir si je ne le faisais pas. A la réplique de Yuuma, je me mordis la lèvre inférieure. C'était tout simplement parce qu'il ne savait pas ce que je pensais qu'il disait ça. J'avais toujours pensé que ce n'était qu'un gamin beaucoup trop heureux qui n'avait jamais grandi. C'était tout le contraire. Je me sentais mal de l'avoir jugé beaucoup trop rapidement. Je n'ajoutai rien, et le laissai poursuivre. En l'entendant prononcer ces paroles sur un ton insouciant, je me dis une nouvelle fois qu'il était très fort mentalement. Il était encore capable de sourire à la vie alors que moi, je ne l'avais jamais fait. Dès ma naissance, j'en avais été incapable. D'un côté, je l'admirais pour ça. « Police ? Tu es dans la police ? » Ce devait être la première fois que je m'intéressais vraiment à lui. Maintenant que j'avais appris ce qu'il cachait, je ne pouvais plus me montrer indifférente. Alors qu'autrefois, c'était par simple pitié que j'acceptais de passer du temps avec lui, là, ce sera par simple envie. Parce que Yuuma était quelqu'un de pleinement respectable.
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Re: let this hot chocolate melt your heart + hwaran | Lun 12 Fév - 23:34 Citer EditerSupprimer
tenue + Yuuma aurait souhaité que son amie n’apprenne jamais pour son accident. Mais étrangement, ce n’était pas pour la même raison qu’à l’ordinaire. Non. Puisqu’il savait très bien qu’il ne verrait jamais une lueur de pitié dans les yeux de Hwaran. Non pas qu’il la dénuait d’humanité, loin de là ! Simplement, elle n’était pas ainsi, et comprenait bien les choses, malgré ce qu’on pouvait dire sur elle. Non, simplement, il avait peur de la braquer. Qu’elle se renferme, et qu’elle s’en veuille de toutes ces fois où elle lui avait crié dessus, l’avait traité d’enfant, avait soupiré de son comportement candide. Il appréciait énormément cette franchise dont elle faisait part. Elle n’avait pas de filtre, et ses pensées sortaient telles quelles. Cela faisait son charme. Et c’est pourquoi Yuuma ne souhaitait pour rien au monde qu’elle change. Alors, il dévia rapidement le sujet, avec plus ou moins de succès. Il parlait comme un adulte, avec une vision posée de la vie. Et soudainement, Hwaran s’intéressa à lui. Pour la première fois, enfin, si l’on ne comptait pas cette histoire de genou, elle lui posa une question sur lui. Sur sa vie. Un sourire éprit d’une certaine fierté au visage, le japonais lui répondit en hochant la tête. « Oui, après le lycée, je suis entré dans une école pour devenir officier. Je déteste l’injustice, et je veux me sentir utile. Alors, ça a été comme une évidence, si je peux dire. ». Il sortit alors son téléphone portable, ouvrit sa galerie et le lui tendit. Sur l’écran était affichée une photo de lui, avec l’uniforme complet de la police nationale japonaise, diplôme en main. « Mais avant d’entrer officiellement dans les rangs, j’ai voulu faire cet échange universitaire, comme dernier… challenge avant la vie active. ». Ces deux années avaient été difficiles, à cause de son genou, mais avec passion et détermination, il sortit dans le haut du classement de sa promotion. Yuuma remercia alors le serveur qui vint leur apporter les boissons. « Enfin voilà… C’est un peu gênant, je montre très rarement cette photo... ». Il était un petit rire. En effet, se montrer ainsi, dans cette tenue, droit comme un i, la main à la tempe, et les cheveux rasés… C’était plutôt embarrassant auprès de Hwaran. Mais il était également fier de ce qu’il avait entreprit. Et puis, n’était-il pas manly, ainsi ?
☆☆☆ Beerus
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tenue + Yuuma aurait souhaité que son amie n’apprenne jamais pour son accident. Mais étrangement, ce n’était pas pour la même raison qu’à l’ordinaire. Non. Puisqu’il savait très bien qu’il ne verrait jamais une lueur de pitié dans les yeux de Hwaran. Non pas qu’il la dénuait d’humanité, loin de là ! Simplement, elle n’était pas ainsi, et comprenait bien les choses, malgré ce qu’on pouvait dire sur elle. Non, simplement, il avait peur de la braquer. Qu’elle se renferme, et qu’elle s’en veuille de toutes ces fois où elle lui avait crié dessus, l’avait traité d’enfant, avait soupiré de son comportement candide. Il appréciait énormément cette franchise dont elle faisait part. Elle n’avait pas de filtre, et ses pensées sortaient telles quelles. Cela faisait son charme. Et c’est pourquoi Yuuma ne souhaitait pour rien au monde qu’elle change. Alors, il dévia rapidement le sujet, avec plus ou moins de succès. Il parlait comme un adulte, avec une vision posée de la vie. Et soudainement, Hwaran s’intéressa à lui. Pour la première fois, enfin, si l’on ne comptait pas cette histoire de genou, elle lui posa une question sur lui. Sur sa vie. Un sourire éprit d’une certaine fierté au visage, le japonais lui répondit en hochant la tête. « Oui, après le lycée, je suis entré dans une école pour devenir officier. Je déteste l’injustice, et je veux me sentir utile. Alors, ça a été comme une évidence, si je peux dire. ». Il sortit alors son téléphone portable, ouvrit sa galerie et le lui tendit. Sur l’écran était affichée une photo de lui, avec l’uniforme complet de la police nationale japonaise, diplôme en main. « Mais avant d’entrer officiellement dans les rangs, j’ai voulu faire cet échange universitaire, comme dernier… challenge avant la vie active. ». Ces deux années avaient été difficiles, à cause de son genou, mais avec passion et détermination, il sortit dans le haut du classement de sa promotion. Yuuma remercia alors le serveur qui vint leur apporter les boissons. « Enfin voilà… C’est un peu gênant, je montre très rarement cette photo... ». Il était un petit rire. En effet, se montrer ainsi, dans cette tenue, droit comme un i, la main à la tempe, et les cheveux rasés… C’était plutôt embarrassant auprès de Hwaran. Mais il était également fier de ce qu’il avait entreprit. Et puis, n’était-il pas manly, ainsi ?
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Re: let this hot chocolate melt your heart + hwaran | Mar 13 Fév - 17:11 Citer EditerSupprimer
tenue + Mon avis sur le jeune homme en face de moi avait bien changé. Je me sentais bien désolée de l'avoir considéré comme un enfant, cependant, devrais-je vraiment me sentir désolée d'être tombée dans son jeu ? C'était ce qu'il avait voulu, après tout. Il voulait qu'on le considère comme un enfant, donc il se comportait ainsi. Les enfants qui se comportaient comme des adultes souhaitaient la même chose, au final. Ils voulaient qu'on les voit comme des enfants qui avaient déjà mûri et qui étaient déjà responsables. Yuuma, c'était justement le cas inverse. Et bien qu'il soit rare, il existait. Son existence me le prouvait, aujourd'hui. Après m'être excusée, je lui demandai plus d'informations sur son métier. J'avais un peu de mal à l'imaginer dans un uniforme de police comme je le connaissais beaucoup mieux en tant qu'enfant qu'en tant qu'adulte, mais je supposai qu'au final, ce métier lui allait plutôt bien... Il m'expliqua qu'il était entré dans une école pour devenir officier. En y pensant, si l'on mettait de côté son image d'enfant, ce métier lui correspondait à merveille. Il était bien prêt à protéger les autres, et il avait l'air d'être le type de personne qui aimait prendre soin des autres... Il avait aussi de bons réflexes. Le moment où il m'avait sauvé au passage piéton me le prouvait bien... Je fus à nouveau embarrassée en pensant à cette scène, et tentai de ne plus y penser. Je regardai plutôt la photo que Yuuma me montrait. Il était diplômé, habillé en uniforme. Étrangement, cela lui seyait bien. Je l'écoutai parler, et les boissons arrivèrent. Je m'inclinai par pure politesse et bus un peu de mon café. Il n'y avait rien de mieux qu'un café pour se réveiller et se tenir en forme. Il se mit à rire après une dernière remarque. C'était vrai qu'il y avait une différence flagrante entre le Yuuma que je voyais sur la photo et celui qui était assis en face de moi. Ils n'avaient rien à voir, si ce n'était que leur visage. « Et donc, après cet échange universitaire, tu vas rentrer au Japon ? » demandai-je. Ce sera peut-être ainsi qu'il disparaîtra de ma vie. Maintenant, je n'étais même plus sûre de savoir si j'en étais heureuse ou non. Il devait m'apprendre comment il affrontait aussi facilement la vie.
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tenue + Mon avis sur le jeune homme en face de moi avait bien changé. Je me sentais bien désolée de l'avoir considéré comme un enfant, cependant, devrais-je vraiment me sentir désolée d'être tombée dans son jeu ? C'était ce qu'il avait voulu, après tout. Il voulait qu'on le considère comme un enfant, donc il se comportait ainsi. Les enfants qui se comportaient comme des adultes souhaitaient la même chose, au final. Ils voulaient qu'on les voit comme des enfants qui avaient déjà mûri et qui étaient déjà responsables. Yuuma, c'était justement le cas inverse. Et bien qu'il soit rare, il existait. Son existence me le prouvait, aujourd'hui. Après m'être excusée, je lui demandai plus d'informations sur son métier. J'avais un peu de mal à l'imaginer dans un uniforme de police comme je le connaissais beaucoup mieux en tant qu'enfant qu'en tant qu'adulte, mais je supposai qu'au final, ce métier lui allait plutôt bien... Il m'expliqua qu'il était entré dans une école pour devenir officier. En y pensant, si l'on mettait de côté son image d'enfant, ce métier lui correspondait à merveille. Il était bien prêt à protéger les autres, et il avait l'air d'être le type de personne qui aimait prendre soin des autres... Il avait aussi de bons réflexes. Le moment où il m'avait sauvé au passage piéton me le prouvait bien... Je fus à nouveau embarrassée en pensant à cette scène, et tentai de ne plus y penser. Je regardai plutôt la photo que Yuuma me montrait. Il était diplômé, habillé en uniforme. Étrangement, cela lui seyait bien. Je l'écoutai parler, et les boissons arrivèrent. Je m'inclinai par pure politesse et bus un peu de mon café. Il n'y avait rien de mieux qu'un café pour se réveiller et se tenir en forme. Il se mit à rire après une dernière remarque. C'était vrai qu'il y avait une différence flagrante entre le Yuuma que je voyais sur la photo et celui qui était assis en face de moi. Ils n'avaient rien à voir, si ce n'était que leur visage. « Et donc, après cet échange universitaire, tu vas rentrer au Japon ? » demandai-je. Ce sera peut-être ainsi qu'il disparaîtra de ma vie. Maintenant, je n'étais même plus sûre de savoir si j'en étais heureuse ou non. Il devait m'apprendre comment il affrontait aussi facilement la vie.
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Re: let this hot chocolate melt your heart + hwaran | Mar 13 Fév - 18:55 Citer EditerSupprimer
tenue + Yuuma ne regrettait pas ce choix, quant à l’image qu’il renvoyait aux gens. Puisqu’en réalité, ce n’était pas vraiment un rôle qu’il jouait. Il tentait simplement de rattraper cette enfance dont il n’avait pas pu profiter au maximum à cause de ses entraînements, de ses compétitions et de ses voyages. Il ne regrettait absolument pas cette vie qu’il avait eu. Il avait vécut de sa passion, qu’il a t’il de mieux ? Alors oui, à présent, il était ce garçon plein de vie, innocent quant à la réalité de la vie, et d’une maladresse qui le rendait adorable. Il ne le prenait jamais mal, quand on le qualifiait d’enfant. Bien au contraire. Car ils sont le symbole de l’honnêteté et de la candeur. Ce qui était pour lui deux belles valeurs. Pourtant, avec cette histoire d’accident et de reconversion, il percevait bien un changement chez Hwaran. Plutôt positif en sa faveur d’ailleurs. La preuve, elle était même en train de s’intéresser enfin à sa vie, ce qui, n’allons pas le cacher, lui faisait chaud au cœur. Yuuma parvenait même difficilement à contenir son sourire de s’agrandir davantage. De plus, il osa montrer la photo de sa cérémonie de gradation, dont, certes il était fier, mais aussi extrêmement gêné. Pour dire ! Rangeant son téléphone lorsque Hwaran eut finit de regarder la photo, il prit sa tasse dans les mains et souffla un peu dessus avant d’en prendre effet une gorgée. La chaleur de la boisson lui procura des frissons de bien être. Aah, le thé. Il n’y avait décidément rien de meilleur ! La demoiselle reprit la parole pour de nouveau lui poser une question. Wow. Venait-il d’ouvrir une porte donnant un peu plus accès au cœur de son amie ? « Oui, c’est ce qui est prévu. Je ne peux pas affirmer à 100 % que c’est ce qu’il va arriver, en deux ans, beaucoup de choses peuvent se passer ! C’est aussi pour ça que je veux profiter au maximum ! Ca a beau être deux pays voisins, le Japon et la Corée n’ont rien à voir ! ». Tout sourire, Yuuma reprit une gorgée du thé avant de regarder la brunette. « Et toi ? Tu n’as pas envie de faire des choses avant de te retrouver enfermée à l’hôpital ? Je sais pas, comme… faire des voyages, des activités comme le parapente, te lancer dans une soirée nuit blanche au karaoke avec des amies... ». Il savait que Hwaran était réservée, voir même, associable. Mais au fond, n’en avait-elle même pas une once d’envie ?
☆☆☆ Beerus
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tenue + Yuuma ne regrettait pas ce choix, quant à l’image qu’il renvoyait aux gens. Puisqu’en réalité, ce n’était pas vraiment un rôle qu’il jouait. Il tentait simplement de rattraper cette enfance dont il n’avait pas pu profiter au maximum à cause de ses entraînements, de ses compétitions et de ses voyages. Il ne regrettait absolument pas cette vie qu’il avait eu. Il avait vécut de sa passion, qu’il a t’il de mieux ? Alors oui, à présent, il était ce garçon plein de vie, innocent quant à la réalité de la vie, et d’une maladresse qui le rendait adorable. Il ne le prenait jamais mal, quand on le qualifiait d’enfant. Bien au contraire. Car ils sont le symbole de l’honnêteté et de la candeur. Ce qui était pour lui deux belles valeurs. Pourtant, avec cette histoire d’accident et de reconversion, il percevait bien un changement chez Hwaran. Plutôt positif en sa faveur d’ailleurs. La preuve, elle était même en train de s’intéresser enfin à sa vie, ce qui, n’allons pas le cacher, lui faisait chaud au cœur. Yuuma parvenait même difficilement à contenir son sourire de s’agrandir davantage. De plus, il osa montrer la photo de sa cérémonie de gradation, dont, certes il était fier, mais aussi extrêmement gêné. Pour dire ! Rangeant son téléphone lorsque Hwaran eut finit de regarder la photo, il prit sa tasse dans les mains et souffla un peu dessus avant d’en prendre effet une gorgée. La chaleur de la boisson lui procura des frissons de bien être. Aah, le thé. Il n’y avait décidément rien de meilleur ! La demoiselle reprit la parole pour de nouveau lui poser une question. Wow. Venait-il d’ouvrir une porte donnant un peu plus accès au cœur de son amie ? « Oui, c’est ce qui est prévu. Je ne peux pas affirmer à 100 % que c’est ce qu’il va arriver, en deux ans, beaucoup de choses peuvent se passer ! C’est aussi pour ça que je veux profiter au maximum ! Ca a beau être deux pays voisins, le Japon et la Corée n’ont rien à voir ! ». Tout sourire, Yuuma reprit une gorgée du thé avant de regarder la brunette. « Et toi ? Tu n’as pas envie de faire des choses avant de te retrouver enfermée à l’hôpital ? Je sais pas, comme… faire des voyages, des activités comme le parapente, te lancer dans une soirée nuit blanche au karaoke avec des amies... ». Il savait que Hwaran était réservée, voir même, associable. Mais au fond, n’en avait-elle même pas une once d’envie ?
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Re: let this hot chocolate melt your heart + hwaran | Jeu 15 Fév - 23:32 Citer EditerSupprimer
tenue + Yuuma était un garçon intéressant. Un garçon qui faisait croire aux autres ce qu'il n'était pas. D'ordinaire, cela m'aurait dérangé. Tous ceux qui vivaient dans cette société faisaient la même chose qui avait le don de m'énerver. Ils se faisaient toujours passer pour mieux qu'ils étaient. Cependant, Yuuma ne mentait pas pour paraître meilleur. Au contraire, il paraissait bien plus piteux avec un comportement d'enfant. Il était un adulte comme tout le monde qui se faisait pourtant passer pour un enfant. Personne ne faisait ça. Pourquoi voudrait-on passer pour quelqu'un de moins mature et responsable ? Il éveillait donc ma curiosité. Je n'étais pas curieuse envers d'autres personnes en temps normal, mais lui changeait les règles. En général, je préférais que les choses ne changent pas. C'était plus confortable. Tout était prévisible, ainsi. Il n'y avait pas besoin de se préparer à toutes les situations, il n'y aurait qu'une situation qui arriverait. Malheureusement, la vraie vie ne fonctionnait pas comme ça. Sortant de ma zone de confort, je demandai à Yuuma un peu plus d'informations sur ce qu'il insinuait par « police ». Oui, ce n'était pas dans mes habitudes de demander aux autres quelque chose à propos de leur vie. C'était donc un effort de ma part, qui, je supposai, ne passait pas inaperçu vu le grand sourire du garçon en face de moi. Je vis sa photo, puis l'écoutai raconter ce qu'il allait faire, et en dire un peu trop, même. Mais c'était Yuuma, il ne changeait pas... Je lui posai une deuxième question. Je devais peut-être me préparer à l'éventualité qu'il ne reste pas ici. Effectivement, il me confirma qu'il rentrerait ensuite au Japon. Devrais-je en être heureuse ou malheureuse ? Plutôt heureuse. Il ne resterait que deux ans. Deux était un laps de temps court, je passerais encore un peu de temps avec lui et il partirait. Il ne sera qu'un élément éphémère de ma vie. Cela m'allait parfaitement. Je n'avais envie de m'attacher à personne, alors son départ dans deux ans était une bonne nouvelle. « Je vois. » fis-je sur un ton neutre. A sa question, il ne me fallut pas beaucoup de réflexion pour lui apporter une réponse. « Absolument pas. Je n'ai pas de temps à perdre pour ce genre d'activités inutiles. » Elles ne m'enrichissaient pas, et je perdais en plus de ça du temps pour travailler. C'était tout simplement nuisible. Je bus un peu plus de mon café.
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tenue + Yuuma était un garçon intéressant. Un garçon qui faisait croire aux autres ce qu'il n'était pas. D'ordinaire, cela m'aurait dérangé. Tous ceux qui vivaient dans cette société faisaient la même chose qui avait le don de m'énerver. Ils se faisaient toujours passer pour mieux qu'ils étaient. Cependant, Yuuma ne mentait pas pour paraître meilleur. Au contraire, il paraissait bien plus piteux avec un comportement d'enfant. Il était un adulte comme tout le monde qui se faisait pourtant passer pour un enfant. Personne ne faisait ça. Pourquoi voudrait-on passer pour quelqu'un de moins mature et responsable ? Il éveillait donc ma curiosité. Je n'étais pas curieuse envers d'autres personnes en temps normal, mais lui changeait les règles. En général, je préférais que les choses ne changent pas. C'était plus confortable. Tout était prévisible, ainsi. Il n'y avait pas besoin de se préparer à toutes les situations, il n'y aurait qu'une situation qui arriverait. Malheureusement, la vraie vie ne fonctionnait pas comme ça. Sortant de ma zone de confort, je demandai à Yuuma un peu plus d'informations sur ce qu'il insinuait par « police ». Oui, ce n'était pas dans mes habitudes de demander aux autres quelque chose à propos de leur vie. C'était donc un effort de ma part, qui, je supposai, ne passait pas inaperçu vu le grand sourire du garçon en face de moi. Je vis sa photo, puis l'écoutai raconter ce qu'il allait faire, et en dire un peu trop, même. Mais c'était Yuuma, il ne changeait pas... Je lui posai une deuxième question. Je devais peut-être me préparer à l'éventualité qu'il ne reste pas ici. Effectivement, il me confirma qu'il rentrerait ensuite au Japon. Devrais-je en être heureuse ou malheureuse ? Plutôt heureuse. Il ne resterait que deux ans. Deux était un laps de temps court, je passerais encore un peu de temps avec lui et il partirait. Il ne sera qu'un élément éphémère de ma vie. Cela m'allait parfaitement. Je n'avais envie de m'attacher à personne, alors son départ dans deux ans était une bonne nouvelle. « Je vois. » fis-je sur un ton neutre. A sa question, il ne me fallut pas beaucoup de réflexion pour lui apporter une réponse. « Absolument pas. Je n'ai pas de temps à perdre pour ce genre d'activités inutiles. » Elles ne m'enrichissaient pas, et je perdais en plus de ça du temps pour travailler. C'était tout simplement nuisible. Je bus un peu plus de mon café.
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Re: let this hot chocolate melt your heart + hwaran | Ven 16 Fév - 13:52 Citer EditerSupprimer
tenue + Yuuma n’aurait jamais pensé que son genou encore fragile serait l’élément déclencheur d’une avancée dans sa relation avec son amie. Lui qui était d’habitude plutôt un handicap dans sa vie s’avérait pour le coup avait été une très bonne chose, puisqu’enfin, elle s’intéressait à lui. Les questions de Hwaran étaient simples, personnelles mais pas intimes. Si ce n’étaient que des questions basiques pour les autres, pour le châtain elles avaient un goût particulier. Un mélange de sentiments. La victoire, le bonheur, le tout saupoudré d’une once de gêne. Faute de ne pas être habitué. Cela allait-il être la première et la dernière fois qu’elle agirait ainsi ? Il espérait bien que non. Même si le naturel de la jeune femme ne tarda pas à refaire surface. Alors que Yuuma lui posait une question dont il espérait une réponse … comment dire… secrète ? Enfuie au fond du cœur ? La coréenne fut sèche. Des activités inutiles… Reposant la tasse sur la table, ses yeux se baissèrent en suivant cette action. Et à voix basse, il parla à lui-même, après un petit soupire emplit de tristesse. « Tu ne prend donc pas de plaisir à être avec moi... ». Prenant soudainement une grande inspiration, il releva la tête pour adresser un grand sourire à Hwaran. « Ça veut dire que je dois redoubler d’efforts ! ». Sortant son téléphone de sa poche, le garçon commença alors des recherches. « Du coup, pour le Trick Eye Museum, d’ici à pieds…. Ca dit moins de 10 minutes ! Oh, il y a même un guide en japonais, c’est trop bien ! Par contre, le parcours dure entre une heure et une heure & demi... ». Il fit une petite moue. Est-ce que Hwaran allait juger ça trop long… ? Tant pi, il prenait le risque ! Yuuma reprit alors une gorgée de son thé, arrivant bientôt à la fin. « En tout cas, ça aura fait du bien de boire quelque chose de chaud ! Si jamais tu as faim, on pourra passer acheter à manger à un combini sur la route ! ». Oui, dans toutes les situations, il pensait au bien être de la belle avant le sien. Gentleman.
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tenue + Yuuma n’aurait jamais pensé que son genou encore fragile serait l’élément déclencheur d’une avancée dans sa relation avec son amie. Lui qui était d’habitude plutôt un handicap dans sa vie s’avérait pour le coup avait été une très bonne chose, puisqu’enfin, elle s’intéressait à lui. Les questions de Hwaran étaient simples, personnelles mais pas intimes. Si ce n’étaient que des questions basiques pour les autres, pour le châtain elles avaient un goût particulier. Un mélange de sentiments. La victoire, le bonheur, le tout saupoudré d’une once de gêne. Faute de ne pas être habitué. Cela allait-il être la première et la dernière fois qu’elle agirait ainsi ? Il espérait bien que non. Même si le naturel de la jeune femme ne tarda pas à refaire surface. Alors que Yuuma lui posait une question dont il espérait une réponse … comment dire… secrète ? Enfuie au fond du cœur ? La coréenne fut sèche. Des activités inutiles… Reposant la tasse sur la table, ses yeux se baissèrent en suivant cette action. Et à voix basse, il parla à lui-même, après un petit soupire emplit de tristesse. « Tu ne prend donc pas de plaisir à être avec moi... ». Prenant soudainement une grande inspiration, il releva la tête pour adresser un grand sourire à Hwaran. « Ça veut dire que je dois redoubler d’efforts ! ». Sortant son téléphone de sa poche, le garçon commença alors des recherches. « Du coup, pour le Trick Eye Museum, d’ici à pieds…. Ca dit moins de 10 minutes ! Oh, il y a même un guide en japonais, c’est trop bien ! Par contre, le parcours dure entre une heure et une heure & demi... ». Il fit une petite moue. Est-ce que Hwaran allait juger ça trop long… ? Tant pi, il prenait le risque ! Yuuma reprit alors une gorgée de son thé, arrivant bientôt à la fin. « En tout cas, ça aura fait du bien de boire quelque chose de chaud ! Si jamais tu as faim, on pourra passer acheter à manger à un combini sur la route ! ». Oui, dans toutes les situations, il pensait au bien être de la belle avant le sien. Gentleman.
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Re: let this hot chocolate melt your heart + hwaran | Sam 24 Fév - 16:24 Citer EditerSupprimer
tenue + On me prenait bien souvent pour une personne sans aucun intérêt et fade. Je ne les contredisais pas, puisque c'était bien vrai. Je n'avais aucune passion, je n'avais pas le goût de vivre et je ne faisais qu'étudier. Aux yeux des autres, je n'étais pas attrayante, je n'étais pas amusante. Certains rayonnaient de joie et de bonne humeur, et d'autres, comme moi, n'émanaient que de la tristesse et de la solitude. Qui aimerait devenir ami avec moi ? Enfin, je disais ça, mais je n'avais pas envie de devenir leur ami non plus. C'était bien pour ça que je me montrais si réticente à ce que quelqu'un pénètre dans ma zone de confort. Il fallait me laisser tranquille. S'attacher aux gens était inutile. La solitude était plus confortable. Ainsi, je n'avais aucun souci à me faire. Les sciences étaient bien plus simples à comprendre que les humains. Je ne pourrais jamais être diplômée en psychologie, c'était certain. Reprenant ma tasse de café après avoir répondu à Yuuma une réponse à laquelle il aurait dû s'attendre, ses yeux se baissèrent. Comme s'il en était triste. Cela m'importait peu. Jamais je ne prendrais goût à ces petites activités que la plupart des gens aimaient. Elles n'étaient pas faites pour moi. Je n'y prenais aucun plaisir et j'avais toujours l'impression de perdre mon temps. Si je le pouvais, je préférerais étudier plutôt que de passer du temps avec lui. Mais bon, il était toujours bien difficile de lui refuser quelque chose, et je comprenais bien pourquoi... Dans le bruit du café, je n'entendis pas ses murmures. Toutefois, il releva ensuite la tête avec un grand sourire, comme s'il était soudainement illuminé par quelque chose. Redoubler d'efforts ? Je haussai un sourcil. « Je ne suis pas sûre que ça changera quelque chose... » déclarai-je, désemparée. Sa manière de penser était toujours extrêmement simple. Ou bien, peut-être qu'il pensait aussi simplement parce qu'il voulait qu'on le prenne pour quelqu'un de simple. Le vrai personnage de Yuuma m'était totalement inconnu... Qu'est-ce qui était faux et qu'est-ce qui était vrai, finalement ? Je n'en avais aucune idée. Il sortit son téléphone, parlant du musée qu'il voulait aller voir. Le parcours durait plus d'une heure ? « Une heure ? C'est beaucoup trop long ! » m'étranglai-je. « Ça n'en vaut sûrement pas la peine. » Je repris une gorgée de mon café, regardant autre part. Je n'avais pas envie de passer une heure dans un musée comme celui-ci. Cependant, avais-je réellement le choix ? Ce n'était pas difficile de comprendre que la réponse était négative. « Rassure-toi, je n'aurais pas faim. On ne fera pas un arrêt inutile au combini. » Si nous faisions un arrêt, le temps passé avec lui serait encore plus long, et je perdrais du temps pour étudier. Hors de question. Je repris quelques gorgées de mon café pour finalement le finir. Je le reposai alors sur la table sans délicatesse, soupirant par les narines. Le musée ne me donnait pas envie, mais je savais que je n'avais pas mon mot à dire.
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tenue + On me prenait bien souvent pour une personne sans aucun intérêt et fade. Je ne les contredisais pas, puisque c'était bien vrai. Je n'avais aucune passion, je n'avais pas le goût de vivre et je ne faisais qu'étudier. Aux yeux des autres, je n'étais pas attrayante, je n'étais pas amusante. Certains rayonnaient de joie et de bonne humeur, et d'autres, comme moi, n'émanaient que de la tristesse et de la solitude. Qui aimerait devenir ami avec moi ? Enfin, je disais ça, mais je n'avais pas envie de devenir leur ami non plus. C'était bien pour ça que je me montrais si réticente à ce que quelqu'un pénètre dans ma zone de confort. Il fallait me laisser tranquille. S'attacher aux gens était inutile. La solitude était plus confortable. Ainsi, je n'avais aucun souci à me faire. Les sciences étaient bien plus simples à comprendre que les humains. Je ne pourrais jamais être diplômée en psychologie, c'était certain. Reprenant ma tasse de café après avoir répondu à Yuuma une réponse à laquelle il aurait dû s'attendre, ses yeux se baissèrent. Comme s'il en était triste. Cela m'importait peu. Jamais je ne prendrais goût à ces petites activités que la plupart des gens aimaient. Elles n'étaient pas faites pour moi. Je n'y prenais aucun plaisir et j'avais toujours l'impression de perdre mon temps. Si je le pouvais, je préférerais étudier plutôt que de passer du temps avec lui. Mais bon, il était toujours bien difficile de lui refuser quelque chose, et je comprenais bien pourquoi... Dans le bruit du café, je n'entendis pas ses murmures. Toutefois, il releva ensuite la tête avec un grand sourire, comme s'il était soudainement illuminé par quelque chose. Redoubler d'efforts ? Je haussai un sourcil. « Je ne suis pas sûre que ça changera quelque chose... » déclarai-je, désemparée. Sa manière de penser était toujours extrêmement simple. Ou bien, peut-être qu'il pensait aussi simplement parce qu'il voulait qu'on le prenne pour quelqu'un de simple. Le vrai personnage de Yuuma m'était totalement inconnu... Qu'est-ce qui était faux et qu'est-ce qui était vrai, finalement ? Je n'en avais aucune idée. Il sortit son téléphone, parlant du musée qu'il voulait aller voir. Le parcours durait plus d'une heure ? « Une heure ? C'est beaucoup trop long ! » m'étranglai-je. « Ça n'en vaut sûrement pas la peine. » Je repris une gorgée de mon café, regardant autre part. Je n'avais pas envie de passer une heure dans un musée comme celui-ci. Cependant, avais-je réellement le choix ? Ce n'était pas difficile de comprendre que la réponse était négative. « Rassure-toi, je n'aurais pas faim. On ne fera pas un arrêt inutile au combini. » Si nous faisions un arrêt, le temps passé avec lui serait encore plus long, et je perdrais du temps pour étudier. Hors de question. Je repris quelques gorgées de mon café pour finalement le finir. Je le reposai alors sur la table sans délicatesse, soupirant par les narines. Le musée ne me donnait pas envie, mais je savais que je n'avais pas mon mot à dire.
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Re: let this hot chocolate melt your heart + hwaran | Dim 25 Fév - 22:00 Citer EditerSupprimer
tenue + Yuuma était persuadé qu’au fond, bien au fond, malgré ce qu’elle disait, son amie possédait cette envie d’être « comme tout le monde ». D’aller manger des tteokbokki avec ses amies, de passer des soirées au karaoké, de se promener au bord de la rivière Han. Des petits plaisirs simples de la vie. Car la savoir ainsi, toujours enfermée dans la bibliothèque, le nez dans les livres, le rendait extrêmement triste. Hwaran était ce stéréotype même des jeunes se tuant dans les études et le travail. Comment peut-on vivre sans passion, sans rire, sans sourire ? Il était persuadé que cela était impossible. La preuve, dans les statistiques des raisons des suicides des jeunes, les cas similaires à ceux de son amie étaient en tête. Plusieurs fois, Yuuma s’était retenu de lui demander si elle était heureuse de sa vie. Mais il redoutait sa réponse. Alors, il se taisait, et tentait au mieux de trouver de quoi lui faire plaisir, dans le but peut-être trop idyllique de voir un jour, un sourire. Même infime. Mais de nouveau, cette après-midi là, Hwaran était fermée. Ses mots comme toujours le touchèrent, le blessèrent, mais il n’était pas dans son caractère de baisser les bras. Non, tout cela ne cessait de le rendre plus fort, et d’accroître son envie de la rendre heureuse. C’est pourquoi le japonais se mit en quête d’informations à propos de ce fameux Trick Eye Museum qu’il rêvait de faire depuis longtemps, sans pour autant en avoir l’occasion. Mais la belle le coupa bien vite dans son élan, qui le fit s’écrasa tête la première dans la réalité. Elle n’éprouvait pas le désir d’y aller. ‘Cela n’en valait pas la peine’. Son rêve à lui n’en valait pas la peine. Se pinçant les lèvres, il éteignit son téléphone, et sans un mot, termina le reste de son thé avant de se lever. « Restes ici, je vais aller payer. Ensuite on rentrera, tu dois être fatiguée d’avoir marché autant. ». Et c’est ainsi, qu’avec un petit sourire amer, Yuuma quitta la table pour se rendre au comptoir et régler leur addition, sans lui laisser le temps d’y redire quoi que ce soit. Pour la première fois, il avait été blessé. Remerciant l’employé, il revint donc à leur table pour se saisir de son manteau. « On y va ? Il y a un arrêt de bus pas loin, je pense qu’il désert ta ligne. ».
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tenue + Yuuma était persuadé qu’au fond, bien au fond, malgré ce qu’elle disait, son amie possédait cette envie d’être « comme tout le monde ». D’aller manger des tteokbokki avec ses amies, de passer des soirées au karaoké, de se promener au bord de la rivière Han. Des petits plaisirs simples de la vie. Car la savoir ainsi, toujours enfermée dans la bibliothèque, le nez dans les livres, le rendait extrêmement triste. Hwaran était ce stéréotype même des jeunes se tuant dans les études et le travail. Comment peut-on vivre sans passion, sans rire, sans sourire ? Il était persuadé que cela était impossible. La preuve, dans les statistiques des raisons des suicides des jeunes, les cas similaires à ceux de son amie étaient en tête. Plusieurs fois, Yuuma s’était retenu de lui demander si elle était heureuse de sa vie. Mais il redoutait sa réponse. Alors, il se taisait, et tentait au mieux de trouver de quoi lui faire plaisir, dans le but peut-être trop idyllique de voir un jour, un sourire. Même infime. Mais de nouveau, cette après-midi là, Hwaran était fermée. Ses mots comme toujours le touchèrent, le blessèrent, mais il n’était pas dans son caractère de baisser les bras. Non, tout cela ne cessait de le rendre plus fort, et d’accroître son envie de la rendre heureuse. C’est pourquoi le japonais se mit en quête d’informations à propos de ce fameux Trick Eye Museum qu’il rêvait de faire depuis longtemps, sans pour autant en avoir l’occasion. Mais la belle le coupa bien vite dans son élan, qui le fit s’écrasa tête la première dans la réalité. Elle n’éprouvait pas le désir d’y aller. ‘Cela n’en valait pas la peine’. Son rêve à lui n’en valait pas la peine. Se pinçant les lèvres, il éteignit son téléphone, et sans un mot, termina le reste de son thé avant de se lever. « Restes ici, je vais aller payer. Ensuite on rentrera, tu dois être fatiguée d’avoir marché autant. ». Et c’est ainsi, qu’avec un petit sourire amer, Yuuma quitta la table pour se rendre au comptoir et régler leur addition, sans lui laisser le temps d’y redire quoi que ce soit. Pour la première fois, il avait été blessé. Remerciant l’employé, il revint donc à leur table pour se saisir de son manteau. « On y va ? Il y a un arrêt de bus pas loin, je pense qu’il désert ta ligne. ».
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Re: let this hot chocolate melt your heart + hwaran | Sam 10 Mar - 21:43 Citer EditerSupprimer
tenue + Ce que je souhaitais faire dans l'immédiat, c'était de rentrer chez moi. En toute honnêteté, j'avais l'impression de gaspiller mon temps. Yuuma était un bon garçon, je l'avais bien compris... Mais je commençais à me dire qu'il ne fallait pas que je laisse le temps filer ainsi en étant avec lui. Qu'est-ce que j'allais faire si je n'obtenais pas tous les points aux prochains contrôles ? Ce serait parce que j'avais dépensé une après-midi à « m'amuser » alors que j'aurais pu étudier des points que je n'avais pas entièrement acquis. Je savais que je le regretterais, pourtant Yuuma avait toujours quelque chose en lui que je ne pouvais pas refuser. Je le comparais peut-être à un chat. Un chat qui faisait les yeux doux et dont je ne pouvais pas décliner quoi que ce soit. Mon amour pour les chats était donc ma faiblesse. Je le savais. L'amour était une faiblesse. Les personnes les plus fortes étaient celles qui n'aimaient pas. Celles qui restaient seules, celles qui grimpaient le chemin de la vie seules, celles qui pouvaient jeter les autres aussi facilement que l'on pouvait jeter un caillou au bord de la route. L'amour rendait les gens faibles. Je devrais donc arrêter d'aimer les chats. Or, c'était impossible. Les chats étaient beaucoup trop mignons... Pourquoi Yuuma le leur ressemblait, alors ? Je devais plutôt blâmer Yuuma. Les chats n'avaient rien à se reprocher, c'était la faute de Yuuma s'il ressemblait aux chats... Mon amour pour les chats finira par me détruire. Je m'étranglai quand il m'apprit que le trajet total du musée durait une heure. C'était beaucoup trop long, et je ne me réservai pas de le dire. Mais je savais que peu importe ce que je dirai, je serais forcée d'y aller. Cependant, alors que je pensais que je n'avais pas mon mot à dire, Yuuma ne répondit rien. Je l'observai du coin de l’œil éteindre son téléphone, terminer le reste de son thé et se lever. Je fronçai des sourcils quand je le vis partir après qu'il m'ait lancé son sourire amer. Qu'est-ce que j'avais fait qui le rendait ainsi, encore ? Je ne comprenais rien aux relations humaines. Je lui avais dit des choses bien plus sèches et blessantes, pourquoi réagissait-il à ça ? Ou bien, ne réagissait-il pas à ce que j'avais dit mais à autre chose ? Mais à quoi ? Comment étais-je censée le savoir ? Je poussai un soupir, perdue. Et puis, qu'est-ce que j'en avais à faire, si je l'avais blessé ou non. Ce n'était pas comme si j'étais attachée à lui ou quoi que ce soit. Il n'était pas un chat. Je l'observai prendre son manteau, puis j'acquiesçai rapidement en prenant aussi le mien. « Hm, oui. » Nous sortîmes alors du café, et marchâmes sans aucun bruit. Cette situation m'arrangeait pleinement. Je pouvais enfin rentrer pour étudier. J'allais avoir une mauvaise note autrement, et ce ne serait pas bon pour moi. Donc c'était parfait. Je l'avais enfin blessé. Il ne reviendra plus me voir, ainsi. Parfait. Parfait... Oui, parfait. … Alors pourquoi est-ce que ça me dérangeait ? Rapidement, nous fûmes à l'arrêt de bus sans nous dire aucun mot. Je l'avais rarement vu aussi peu bavard, aujourd'hui. Et comme tout à l'heure, ça me mettait mal à l'aise. Puisque nous étions arrivés à l'arrêt de bus, nous n'avions aucune raison de rester ensemble. Il ne prenait pas le même bus que le mien. Aussitôt, Yuuma était déjà parti de l'arrêt de bus, et j'attendais donc seule que le bus arrive. Sans patienter plus longtemps, je repris le livre que j'avais emmené plus tôt pour continuer à le lire. Cependant, je ne fis que l'ouvrir, et poser mes yeux sur les lettres imprimées. J'humidifiai mes lèvres avant de pousser un soupir. « Aish. » jurai-je à voix basse. Je refermai d'un coup sec mon livre, et repartis de l'arrêt de bus. Je vis encore la silhouette de Yuuma. Je pressai alors le pas pour le rejoindre. Je ne savais pas ce qu'il me prenait, mais je n'arriverais jamais à me concentrer en ayant son image dans ma tête. Arrivée à son niveau, je le pris sans aucune délicatesse par le bras. « Hey, allons à ton musée. » En rencontrant son regard, je le déviai rapidement en tournant ma tête pour ne pas mourir d'embarras, me sentant déjà rougir. « Ce n'est pas parce que je pense que je devrais te faire plaisir, ne va pas t'imaginer ça. Simplement car ça peut être un élément de culture utile pour ma culture générale. C'est tout. » Je le lâchai, ne voulant toujours pas voir son visage. Si j'étais bonne à mentir ? Disons que... non.
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tenue + Ce que je souhaitais faire dans l'immédiat, c'était de rentrer chez moi. En toute honnêteté, j'avais l'impression de gaspiller mon temps. Yuuma était un bon garçon, je l'avais bien compris... Mais je commençais à me dire qu'il ne fallait pas que je laisse le temps filer ainsi en étant avec lui. Qu'est-ce que j'allais faire si je n'obtenais pas tous les points aux prochains contrôles ? Ce serait parce que j'avais dépensé une après-midi à « m'amuser » alors que j'aurais pu étudier des points que je n'avais pas entièrement acquis. Je savais que je le regretterais, pourtant Yuuma avait toujours quelque chose en lui que je ne pouvais pas refuser. Je le comparais peut-être à un chat. Un chat qui faisait les yeux doux et dont je ne pouvais pas décliner quoi que ce soit. Mon amour pour les chats était donc ma faiblesse. Je le savais. L'amour était une faiblesse. Les personnes les plus fortes étaient celles qui n'aimaient pas. Celles qui restaient seules, celles qui grimpaient le chemin de la vie seules, celles qui pouvaient jeter les autres aussi facilement que l'on pouvait jeter un caillou au bord de la route. L'amour rendait les gens faibles. Je devrais donc arrêter d'aimer les chats. Or, c'était impossible. Les chats étaient beaucoup trop mignons... Pourquoi Yuuma le leur ressemblait, alors ? Je devais plutôt blâmer Yuuma. Les chats n'avaient rien à se reprocher, c'était la faute de Yuuma s'il ressemblait aux chats... Mon amour pour les chats finira par me détruire. Je m'étranglai quand il m'apprit que le trajet total du musée durait une heure. C'était beaucoup trop long, et je ne me réservai pas de le dire. Mais je savais que peu importe ce que je dirai, je serais forcée d'y aller. Cependant, alors que je pensais que je n'avais pas mon mot à dire, Yuuma ne répondit rien. Je l'observai du coin de l’œil éteindre son téléphone, terminer le reste de son thé et se lever. Je fronçai des sourcils quand je le vis partir après qu'il m'ait lancé son sourire amer. Qu'est-ce que j'avais fait qui le rendait ainsi, encore ? Je ne comprenais rien aux relations humaines. Je lui avais dit des choses bien plus sèches et blessantes, pourquoi réagissait-il à ça ? Ou bien, ne réagissait-il pas à ce que j'avais dit mais à autre chose ? Mais à quoi ? Comment étais-je censée le savoir ? Je poussai un soupir, perdue. Et puis, qu'est-ce que j'en avais à faire, si je l'avais blessé ou non. Ce n'était pas comme si j'étais attachée à lui ou quoi que ce soit. Il n'était pas un chat. Je l'observai prendre son manteau, puis j'acquiesçai rapidement en prenant aussi le mien. « Hm, oui. » Nous sortîmes alors du café, et marchâmes sans aucun bruit. Cette situation m'arrangeait pleinement. Je pouvais enfin rentrer pour étudier. J'allais avoir une mauvaise note autrement, et ce ne serait pas bon pour moi. Donc c'était parfait. Je l'avais enfin blessé. Il ne reviendra plus me voir, ainsi. Parfait. Parfait... Oui, parfait. … Alors pourquoi est-ce que ça me dérangeait ? Rapidement, nous fûmes à l'arrêt de bus sans nous dire aucun mot. Je l'avais rarement vu aussi peu bavard, aujourd'hui. Et comme tout à l'heure, ça me mettait mal à l'aise. Puisque nous étions arrivés à l'arrêt de bus, nous n'avions aucune raison de rester ensemble. Il ne prenait pas le même bus que le mien. Aussitôt, Yuuma était déjà parti de l'arrêt de bus, et j'attendais donc seule que le bus arrive. Sans patienter plus longtemps, je repris le livre que j'avais emmené plus tôt pour continuer à le lire. Cependant, je ne fis que l'ouvrir, et poser mes yeux sur les lettres imprimées. J'humidifiai mes lèvres avant de pousser un soupir. « Aish. » jurai-je à voix basse. Je refermai d'un coup sec mon livre, et repartis de l'arrêt de bus. Je vis encore la silhouette de Yuuma. Je pressai alors le pas pour le rejoindre. Je ne savais pas ce qu'il me prenait, mais je n'arriverais jamais à me concentrer en ayant son image dans ma tête. Arrivée à son niveau, je le pris sans aucune délicatesse par le bras. « Hey, allons à ton musée. » En rencontrant son regard, je le déviai rapidement en tournant ma tête pour ne pas mourir d'embarras, me sentant déjà rougir. « Ce n'est pas parce que je pense que je devrais te faire plaisir, ne va pas t'imaginer ça. Simplement car ça peut être un élément de culture utile pour ma culture générale. C'est tout. » Je le lâchai, ne voulant toujours pas voir son visage. Si j'étais bonne à mentir ? Disons que... non.
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