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let this hot chocolate melt your heart + hwaran
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Re: let this hot chocolate melt your heart + hwaran | Sam 10 Mar - 23:20 Citer EditerSupprimer
tenue + Yuuma était très souvent qualifié de « trop gentil ». En effet, il acceptait de suite pour venir en aide quiconque était dans le besoin, il encaissait des réflexions parfois bien cinglantes sur sa personne, il voyait le positif partout. On le pensait candide, voire même simplet parfois. Mais en réalité, il voulait simplement profiter de la vie. Pourquoi perdre de précieuses minutes à broyer du noir, à maudire certaines personnes, à penser à ce qu’on aurait pu faire pour changer un résultat ne nous plaisant pas ? À rien. Strictement à rien. Alors autant sourire, passer outre les contrariétés et avancer. C’était ce qu’il avait toujours fait depuis son accident. Et il fallait avouer que Hwaran était la personne la plus difficile à vivre qu’il ne lui avait été donné de côtoyer. Cependant, jusqu’à ce jour, Yuuma avait toujours su garder cette joie de vivre intacte habillée de ce sourire si pure et remplit de douceur. Pourtant. Pourtant il avait quitter subitement la table, après quelques mots relativement secs envers la demoiselle, pour aller payer leur addition. Était-il blessé ? Pas vraiment. Elle avait eut des mots bien plus durs, bien plus assassins que ce refus d’aller au Musée. Alors quoi ? Était-il fatigué de toujours se forcer à être gentil avec elle ? Peut-être bien. Lui même ne savait pas. Un étrange mélange de sentiments peu agréable régnait alors en lui. Revenant à la table, il n’adressa que quelques mots à Hwaran, sans trop la regarder. Yuuma se rhabilla et quitta l’établissement, faisant ainsi avec elle le trajet jusqu’à l’arrêt de bus sans décrocher un seul mot. C’était froid, tendu, étrange. Mais n’était-ce pas là ce que la jeune femme désirait ? Le silence accompagné d’un rapide retour chez elle. Et une fois arrivés, le japonais jeta un coup d’œil au panneau d’affichage. Le bus de l’étudiante devait arriver dans moins de cinq minutes. « Rentres bien. ». Rien de plus. Il pencha juste un peu la tête, avant de faire demi-tour et d’enfouir ses mains dans les poches de son manteau, prenant la direction de son arrêt de bus qui se trouvait à quelques rues. Mais soudain il se fit retourner, et se retrouva face à face avec Hwaran, légèrement haletante. Mh ? Haussant les sourcils, la tête quelque peu penchée sur le côté, il observait la coréenne qui… rougissait ? Yuuma l’écouta sans l’interrompre. Qu’était-elle en train de faire ? Elle s’en voulait de lui avoir dit non ?! Vraiment ?! Se pinçant les lèvres, il se retint de sourire, la trouvant absolument adorable ainsi. Cependant, le garçon ne lui offrit pas la réponse attendue. « Rentres chez toi Hwaran. Je ne veux pas qu’on y aille si tu n’en as pas envie. Je veux qu’on prenne du plaisir ensemble, or ce n’est pas le cas. J’irai seul ou avec quelqu’un d’autre, ce n’est pas grave. Il me reste encore deux ans. ». Retirant alors son écharpe qui à vrai dire ne lui servait à rien, faute de ne pas être frileux, Yuuma vint délicatement la placer autour du cou de son amie, de façon à ce qu’elle n’attrape pas froid, sans pour autour être étouffée. « Dépêches toi, tu vas rater ton bus ! ». Et, sans lui demander son avis, il la tourna et la poussa dans le dos, la forçant ainsi à retourner d’où elle venait.
☆☆☆ Beerus
let this hot chocolate melt your heart
tenue + Yuuma était très souvent qualifié de « trop gentil ». En effet, il acceptait de suite pour venir en aide quiconque était dans le besoin, il encaissait des réflexions parfois bien cinglantes sur sa personne, il voyait le positif partout. On le pensait candide, voire même simplet parfois. Mais en réalité, il voulait simplement profiter de la vie. Pourquoi perdre de précieuses minutes à broyer du noir, à maudire certaines personnes, à penser à ce qu’on aurait pu faire pour changer un résultat ne nous plaisant pas ? À rien. Strictement à rien. Alors autant sourire, passer outre les contrariétés et avancer. C’était ce qu’il avait toujours fait depuis son accident. Et il fallait avouer que Hwaran était la personne la plus difficile à vivre qu’il ne lui avait été donné de côtoyer. Cependant, jusqu’à ce jour, Yuuma avait toujours su garder cette joie de vivre intacte habillée de ce sourire si pure et remplit de douceur. Pourtant. Pourtant il avait quitter subitement la table, après quelques mots relativement secs envers la demoiselle, pour aller payer leur addition. Était-il blessé ? Pas vraiment. Elle avait eut des mots bien plus durs, bien plus assassins que ce refus d’aller au Musée. Alors quoi ? Était-il fatigué de toujours se forcer à être gentil avec elle ? Peut-être bien. Lui même ne savait pas. Un étrange mélange de sentiments peu agréable régnait alors en lui. Revenant à la table, il n’adressa que quelques mots à Hwaran, sans trop la regarder. Yuuma se rhabilla et quitta l’établissement, faisant ainsi avec elle le trajet jusqu’à l’arrêt de bus sans décrocher un seul mot. C’était froid, tendu, étrange. Mais n’était-ce pas là ce que la jeune femme désirait ? Le silence accompagné d’un rapide retour chez elle. Et une fois arrivés, le japonais jeta un coup d’œil au panneau d’affichage. Le bus de l’étudiante devait arriver dans moins de cinq minutes. « Rentres bien. ». Rien de plus. Il pencha juste un peu la tête, avant de faire demi-tour et d’enfouir ses mains dans les poches de son manteau, prenant la direction de son arrêt de bus qui se trouvait à quelques rues. Mais soudain il se fit retourner, et se retrouva face à face avec Hwaran, légèrement haletante. Mh ? Haussant les sourcils, la tête quelque peu penchée sur le côté, il observait la coréenne qui… rougissait ? Yuuma l’écouta sans l’interrompre. Qu’était-elle en train de faire ? Elle s’en voulait de lui avoir dit non ?! Vraiment ?! Se pinçant les lèvres, il se retint de sourire, la trouvant absolument adorable ainsi. Cependant, le garçon ne lui offrit pas la réponse attendue. « Rentres chez toi Hwaran. Je ne veux pas qu’on y aille si tu n’en as pas envie. Je veux qu’on prenne du plaisir ensemble, or ce n’est pas le cas. J’irai seul ou avec quelqu’un d’autre, ce n’est pas grave. Il me reste encore deux ans. ». Retirant alors son écharpe qui à vrai dire ne lui servait à rien, faute de ne pas être frileux, Yuuma vint délicatement la placer autour du cou de son amie, de façon à ce qu’elle n’attrape pas froid, sans pour autour être étouffée. « Dépêches toi, tu vas rater ton bus ! ». Et, sans lui demander son avis, il la tourna et la poussa dans le dos, la forçant ainsi à retourner d’où elle venait.
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Re: let this hot chocolate melt your heart + hwaran | Sam 17 Mar - 16:41 Citer EditerSupprimer
tenue + En toute honnêteté, je ne comprenais pas ce qu'il m'arrivait. Cela ne me ressemblait absolument pas. Pourquoi me retrouvais-je à poursuivre une autre personne pour lui demander de passer plus de temps ensemble ? J'étais définitivement devenue folle. C'était inquiétant. Pourtant, bien consciente que mon comportement était étrange, je laissais mon corps bouger pour rattraper Yuuma, et lui dire d'une façon maladroite qu'on pouvait aller à son musée. Le musée en lui-même ne m'intéressait pas, mais je pouvais faire des efforts pour lui. C'était bien surprenant, d'ailleurs, que je puisse faire des efforts pour quelqu'un d'autre. Toutefois, je respectais Yuuma plus que je ne respectais qui que ce soit d'autre pour sa force de caractère, alors je me disais qu'il fallait que je fasse des efforts, à mon tour. Le doute s'installa en moi après ma phrase. Je n'étais pas sûre de savoir s'il allait accepter. Son attitude était imprévisible. Je ne savais pas ce qu'il pouvait faire d'une minute à l'autre. Mes oreilles entendirent alors des mots que j'avais plus ou moins prédit. Si je n'y prenais pas de plaisir, il ne voulait pas que l'on y aille ? Il était très considératif. Contrairement à moi, il semblait se soucier plus des gens autour de lui que de lui-même. C'était une bonne personne, qui était mon opposé. Je le regardai ensuite retirer son écharpe, perplexe, n'étant pas certaine de ce qu'il allait faire avec. Sans que je ne m'y attende, il la déroula autour de mon cou. Que faisait-il ? Je n'eus pas le temps de réagir puisque, après m'avoir dit de me dépêcher, il me fit pivoter dans l'autre sens pour ensuite me pousser. Je fis quelques pas avec son aide, toujours perdue, avant de m'arrêter et de me retourner. « Je sais comment marcher alors ne me pousse plus ! » m'exclamai-je. Je soupirai. « Rentre bien, toi aussi. » murmurai-je alors que je me pressai pour aller rejoindre l'arrêt de mon bus. Le voyant arriver, je me mis à courir et montai à l'intérieur à la seconde près où le bus allait repartir. Essoufflée, je passai ma carte pour le valider et partis m'asseoir à un siège contre la vitre. Je fermai les yeux, fatiguée. Il m'était arrivé des choses vraiment étranges, aujourd'hui... Tout en reprenant mon souffle, je sentis une odeur qui m'était parfaitement inconnue. Une odeur qui était agréable, aussi. Je fronçai des sourcils avant de remarquer l'écharpe que je n'avais pas apportée. C'était vrai, Yuuma m'avait enroulé cette écharpe autour du cou sans aucune explication. Je n'avais pas compris, et ne comprenais toujours pas son geste. Les codes des relations m'échappaient toujours. En tout cas, je devais l'admettre, il n'avait pas une odeur désagréable... Avec cet aveu, je me mordis la lèvre, gênée de l'avoir pensé. Qu'est-ce qu'il se passait avec moi ? Je devenais folle.
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tenue + En toute honnêteté, je ne comprenais pas ce qu'il m'arrivait. Cela ne me ressemblait absolument pas. Pourquoi me retrouvais-je à poursuivre une autre personne pour lui demander de passer plus de temps ensemble ? J'étais définitivement devenue folle. C'était inquiétant. Pourtant, bien consciente que mon comportement était étrange, je laissais mon corps bouger pour rattraper Yuuma, et lui dire d'une façon maladroite qu'on pouvait aller à son musée. Le musée en lui-même ne m'intéressait pas, mais je pouvais faire des efforts pour lui. C'était bien surprenant, d'ailleurs, que je puisse faire des efforts pour quelqu'un d'autre. Toutefois, je respectais Yuuma plus que je ne respectais qui que ce soit d'autre pour sa force de caractère, alors je me disais qu'il fallait que je fasse des efforts, à mon tour. Le doute s'installa en moi après ma phrase. Je n'étais pas sûre de savoir s'il allait accepter. Son attitude était imprévisible. Je ne savais pas ce qu'il pouvait faire d'une minute à l'autre. Mes oreilles entendirent alors des mots que j'avais plus ou moins prédit. Si je n'y prenais pas de plaisir, il ne voulait pas que l'on y aille ? Il était très considératif. Contrairement à moi, il semblait se soucier plus des gens autour de lui que de lui-même. C'était une bonne personne, qui était mon opposé. Je le regardai ensuite retirer son écharpe, perplexe, n'étant pas certaine de ce qu'il allait faire avec. Sans que je ne m'y attende, il la déroula autour de mon cou. Que faisait-il ? Je n'eus pas le temps de réagir puisque, après m'avoir dit de me dépêcher, il me fit pivoter dans l'autre sens pour ensuite me pousser. Je fis quelques pas avec son aide, toujours perdue, avant de m'arrêter et de me retourner. « Je sais comment marcher alors ne me pousse plus ! » m'exclamai-je. Je soupirai. « Rentre bien, toi aussi. » murmurai-je alors que je me pressai pour aller rejoindre l'arrêt de mon bus. Le voyant arriver, je me mis à courir et montai à l'intérieur à la seconde près où le bus allait repartir. Essoufflée, je passai ma carte pour le valider et partis m'asseoir à un siège contre la vitre. Je fermai les yeux, fatiguée. Il m'était arrivé des choses vraiment étranges, aujourd'hui... Tout en reprenant mon souffle, je sentis une odeur qui m'était parfaitement inconnue. Une odeur qui était agréable, aussi. Je fronçai des sourcils avant de remarquer l'écharpe que je n'avais pas apportée. C'était vrai, Yuuma m'avait enroulé cette écharpe autour du cou sans aucune explication. Je n'avais pas compris, et ne comprenais toujours pas son geste. Les codes des relations m'échappaient toujours. En tout cas, je devais l'admettre, il n'avait pas une odeur désagréable... Avec cet aveu, je me mordis la lèvre, gênée de l'avoir pensé. Qu'est-ce qu'il se passait avec moi ? Je devenais folle.
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