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let this hot chocolate melt your heart + hwaran
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Re: let this hot chocolate melt your heart + hwaran | Sam 20 Jan - 22:41 Citer EditerSupprimer
tenue + Yuuma était un jeune homme qu’on qualifiait très souvent d’atypique, et pour vous dire la vérité, il aimait ça. Se démarquer de tous ces clones était pour lui une grande fierté. Évidemment, déjà au Japon, à l’école, faire du patinage artistique lui avait valut une certaine étiquette de garçon « étrange » ou « particulier ». Mais à présent, c’était bel et bien par son caractère qu’il se démarquait. Il était ce néon dans une société fade. Ceux qui le définissaient comme un écervelé bloqué dans l’enfance tel Peter Pan n’avaient rien comprit. Oui, il conservait précieusement cette part d’innocence. Mais tout simplement car elle lui permettait encore de rêver. Et croire dans la beauté du monde, des êtres humains. Et il se demandait bien à quel âge Hwaran avait perdu cette étincelle. Il avait de la peine pour elle. C’est pourquoi il était prêt à bien des ruses pour la faire sourire, ou simplement profiter de l’instant présent. Comme cette barbe à papa, ou bien cette demande de le prendre en photo, qui d’ailleurs, fut presque un échec. En effet, la jeune femme appuya sans le prévenir, et Yuuma n’eut donc pas le temps d’ajuster sa position. Mais qu’importe, elle l’avait fait, et cela lui fit plaisir. Riant légèrement, il la rejoignit et reprit son téléphone pour regarder la photo. « Elle est cool ! Merci beaucoup ! ». Ce fut donc tout sourire qu’il envoya la photo au groupe kakaotalk des sangos, avant de reprendre sa balade. Au cours de celle-ci, il continua de prendre des photos de certaines œuvres, tout en discutant -enfin, si on pouvait appeler ça discuter...- avec Hwaran de tout et de rien. Avant d’apercevoir au loin le portrait d’Albert Einstein. « Ooooh regardes ! C’est le scientifique super célèbre ! Viens on va se prendre en photo devant ! ». Et sans lui demander son avis, le japonais se saisit de la main libre de son amie pour courir avec elle jusqu’au mur, se plaçant devant et levant son portable tenant le téléphone pour prendre un selfie. « Trois, deux, uuuuun… ! ». Un grand sourire et tchak ! Des étoiles dans les yeux, Yuuma était sur un petit nuage. Il avait enfin une photo d’eux deux. La contemplant, et s’amusant de la moue de Hwaran dessus, il ne vit pas cette dernière partir sans lui, visiblement énervée de cette « prise d’otage ». C’est pourquoi il parla dans le vide. « Aaah on aurait du faire comme lui et tirer la langue ! Mais c’est pas grave, elle est cool ! Je vais te l’envoyer, comme ça tu l’auras auss-… Hwaran ?! ». N’entendant aucun commentaire de sa part, Yuuma leva enfin la tête et l’aperçu plus loin, commençant à traverser le passage piéton de l’avenue très circulante alors que c’était rouge pour les piétons. Sans réfléchir, le garçon se mit à courir, et l’attrapa par le bras de sa main pour la tirer brusquement contre lui. Il la serra alors dans ses bras, la respiration saccadée. « ... ». Fermant les yeux, il posa son front sur son épaule tout en la serrant davantage contre lui, chuchotant alors en japonais, sa langue maternelle : « Idiote… Tu m’as fait tellement peur... ».
☆☆☆ Beerus
let this hot chocolate melt your heart
tenue + Yuuma était un jeune homme qu’on qualifiait très souvent d’atypique, et pour vous dire la vérité, il aimait ça. Se démarquer de tous ces clones était pour lui une grande fierté. Évidemment, déjà au Japon, à l’école, faire du patinage artistique lui avait valut une certaine étiquette de garçon « étrange » ou « particulier ». Mais à présent, c’était bel et bien par son caractère qu’il se démarquait. Il était ce néon dans une société fade. Ceux qui le définissaient comme un écervelé bloqué dans l’enfance tel Peter Pan n’avaient rien comprit. Oui, il conservait précieusement cette part d’innocence. Mais tout simplement car elle lui permettait encore de rêver. Et croire dans la beauté du monde, des êtres humains. Et il se demandait bien à quel âge Hwaran avait perdu cette étincelle. Il avait de la peine pour elle. C’est pourquoi il était prêt à bien des ruses pour la faire sourire, ou simplement profiter de l’instant présent. Comme cette barbe à papa, ou bien cette demande de le prendre en photo, qui d’ailleurs, fut presque un échec. En effet, la jeune femme appuya sans le prévenir, et Yuuma n’eut donc pas le temps d’ajuster sa position. Mais qu’importe, elle l’avait fait, et cela lui fit plaisir. Riant légèrement, il la rejoignit et reprit son téléphone pour regarder la photo. « Elle est cool ! Merci beaucoup ! ». Ce fut donc tout sourire qu’il envoya la photo au groupe kakaotalk des sangos, avant de reprendre sa balade. Au cours de celle-ci, il continua de prendre des photos de certaines œuvres, tout en discutant -enfin, si on pouvait appeler ça discuter...- avec Hwaran de tout et de rien. Avant d’apercevoir au loin le portrait d’Albert Einstein. « Ooooh regardes ! C’est le scientifique super célèbre ! Viens on va se prendre en photo devant ! ». Et sans lui demander son avis, le japonais se saisit de la main libre de son amie pour courir avec elle jusqu’au mur, se plaçant devant et levant son portable tenant le téléphone pour prendre un selfie. « Trois, deux, uuuuun… ! ». Un grand sourire et tchak ! Des étoiles dans les yeux, Yuuma était sur un petit nuage. Il avait enfin une photo d’eux deux. La contemplant, et s’amusant de la moue de Hwaran dessus, il ne vit pas cette dernière partir sans lui, visiblement énervée de cette « prise d’otage ». C’est pourquoi il parla dans le vide. « Aaah on aurait du faire comme lui et tirer la langue ! Mais c’est pas grave, elle est cool ! Je vais te l’envoyer, comme ça tu l’auras auss-… Hwaran ?! ». N’entendant aucun commentaire de sa part, Yuuma leva enfin la tête et l’aperçu plus loin, commençant à traverser le passage piéton de l’avenue très circulante alors que c’était rouge pour les piétons. Sans réfléchir, le garçon se mit à courir, et l’attrapa par le bras de sa main pour la tirer brusquement contre lui. Il la serra alors dans ses bras, la respiration saccadée. « ... ». Fermant les yeux, il posa son front sur son épaule tout en la serrant davantage contre lui, chuchotant alors en japonais, sa langue maternelle : « Idiote… Tu m’as fait tellement peur... ».
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Re: let this hot chocolate melt your heart + hwaran | Sam 20 Jan - 23:15 Citer EditerSupprimer
tenue + Je pris la photo sans prévenir Yuuma. Je ne savais pas vraiment pourquoi est-ce que les autres tenaient tant à prendre des photos de ce qu'ils faisaient, et à les envoyer à leurs amis. Considéraient-ils que leur vie était si intéressante pour la partager à d'autres ? Le pire était que leurs amis réagissaient positivement comme si le fait qu'ils soient allés à X endroit était la nouvelle la plus importante du siècle. Un monde rempli d'hypocrites qui me dégoûtait. Je préférais en rester bien loin. Leurs sourires n'étaient jamais de vrais sourires, ils se contentaient de revêtir un sourire pour plaire à leur interlocuteur alors qu'en réalité, ils n'aimaient pas ce dernier. Ce monde était bien triste... Je redonnai son portable alors qu'il complimenta ma photo. Je ne l'avais même pas vue, mais s'il disait qu'elle était « cool », alors c'était une bonne chose. « De rien. » répondis-je plus froidement que lui. Nous reprîmes ensuite notre chemin, et je laissai Yuuma parler seul dans le vide alors que je regardais les différents graffitis sur les murs tout en mangeant ma barbe à papa. Ils étaient bien faits, c'était vrai, mais voir ça autrement que de la dégradation de lieux était encore difficile. Yuuma, contrairement à moi, semblait admirer ces dessins comme de véritables œuvres d'art. Pour en admirer, il était préférable de se rendre dans un musée, pas dans une rue. Dans un musée, les œuvres qui reposaient étaient certifiées par de vrais artistes, ici, n'importe quelle personne pouvait dessiner. C'était du grand n'importe quoi, c'était dégrader le travail d'un artiste... Yuuma s'exclama alors qu'il était en train de parler, et je vis le portait d'Albert Einstein dont il parlait. On pouvait aimer ce génie, mais le dessiner sur un mur était peut-être un peu trop... Montrer son amour en utilisant ses formules serait plus intelligent. Mais je n'eus pas mon mot à dire, Yuuma m'entraînant directement vers le mur en question en prenant ma main. Surprise, je n'eus pas vraiment le temps de réagir qu'il avait déjà pris la photo. Comme d'habitude, j'avais une mine blasée. Cependant, il venait de me prendre en photo à mon insu, et je n'appréciais guère ce geste. Je poussai un soupir agacé avant de partir sans lui, n'attendant pas qu'il me suive. De toute façon, il finira bien par me rattraper... Je terminai ma barbe à papa le long du chemin que je passai sans lui, puis arrivai à un passage piéton. Cependant, je ne fis pas attention au fait que le feu venait de passer au rouge pour les piétons, et que les voitures circulaient à nouveau. J'allais mettre un pied sur la route quand soudain, je me retrouvai tirée vers l'arrière par une force brusque, et que je sentis quelqu'un derrière moi. J'entendis près de mon oreille une respiration saccadée. Huh ? Son front se posa sur mon épaule. Je reconnus alors Yuuma qui devait m'avoir rattrapé, et m'avoir aussi sauvée de la circulation. Il chuchota quelques mots en japonais que je compris, et mon teint vira au rouge. Je n'étais pas habituée aux contacts physiques. Il était beaucoup trop proche de moi ! Je me dégageai de son câlin et me tournai vers lui. « Yah ! Qu'est-ce qu'il te prend de me faire des câlins comme ça ? Tu réfléchis un peu aux conséquences et à l'importance des gestes que tu fais ?! » Je soupirai avant de répliquer en japonais : « Et désolée, mais tu aurais dû t'en rendre compte plus tôt... Tu es aussi un idiot. » Je détournai le regard, croisant mes bras. « Merci. » soufflai-je, les joues un peu rougies.
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tenue + Je pris la photo sans prévenir Yuuma. Je ne savais pas vraiment pourquoi est-ce que les autres tenaient tant à prendre des photos de ce qu'ils faisaient, et à les envoyer à leurs amis. Considéraient-ils que leur vie était si intéressante pour la partager à d'autres ? Le pire était que leurs amis réagissaient positivement comme si le fait qu'ils soient allés à X endroit était la nouvelle la plus importante du siècle. Un monde rempli d'hypocrites qui me dégoûtait. Je préférais en rester bien loin. Leurs sourires n'étaient jamais de vrais sourires, ils se contentaient de revêtir un sourire pour plaire à leur interlocuteur alors qu'en réalité, ils n'aimaient pas ce dernier. Ce monde était bien triste... Je redonnai son portable alors qu'il complimenta ma photo. Je ne l'avais même pas vue, mais s'il disait qu'elle était « cool », alors c'était une bonne chose. « De rien. » répondis-je plus froidement que lui. Nous reprîmes ensuite notre chemin, et je laissai Yuuma parler seul dans le vide alors que je regardais les différents graffitis sur les murs tout en mangeant ma barbe à papa. Ils étaient bien faits, c'était vrai, mais voir ça autrement que de la dégradation de lieux était encore difficile. Yuuma, contrairement à moi, semblait admirer ces dessins comme de véritables œuvres d'art. Pour en admirer, il était préférable de se rendre dans un musée, pas dans une rue. Dans un musée, les œuvres qui reposaient étaient certifiées par de vrais artistes, ici, n'importe quelle personne pouvait dessiner. C'était du grand n'importe quoi, c'était dégrader le travail d'un artiste... Yuuma s'exclama alors qu'il était en train de parler, et je vis le portait d'Albert Einstein dont il parlait. On pouvait aimer ce génie, mais le dessiner sur un mur était peut-être un peu trop... Montrer son amour en utilisant ses formules serait plus intelligent. Mais je n'eus pas mon mot à dire, Yuuma m'entraînant directement vers le mur en question en prenant ma main. Surprise, je n'eus pas vraiment le temps de réagir qu'il avait déjà pris la photo. Comme d'habitude, j'avais une mine blasée. Cependant, il venait de me prendre en photo à mon insu, et je n'appréciais guère ce geste. Je poussai un soupir agacé avant de partir sans lui, n'attendant pas qu'il me suive. De toute façon, il finira bien par me rattraper... Je terminai ma barbe à papa le long du chemin que je passai sans lui, puis arrivai à un passage piéton. Cependant, je ne fis pas attention au fait que le feu venait de passer au rouge pour les piétons, et que les voitures circulaient à nouveau. J'allais mettre un pied sur la route quand soudain, je me retrouvai tirée vers l'arrière par une force brusque, et que je sentis quelqu'un derrière moi. J'entendis près de mon oreille une respiration saccadée. Huh ? Son front se posa sur mon épaule. Je reconnus alors Yuuma qui devait m'avoir rattrapé, et m'avoir aussi sauvée de la circulation. Il chuchota quelques mots en japonais que je compris, et mon teint vira au rouge. Je n'étais pas habituée aux contacts physiques. Il était beaucoup trop proche de moi ! Je me dégageai de son câlin et me tournai vers lui. « Yah ! Qu'est-ce qu'il te prend de me faire des câlins comme ça ? Tu réfléchis un peu aux conséquences et à l'importance des gestes que tu fais ?! » Je soupirai avant de répliquer en japonais : « Et désolée, mais tu aurais dû t'en rendre compte plus tôt... Tu es aussi un idiot. » Je détournai le regard, croisant mes bras. « Merci. » soufflai-je, les joues un peu rougies.
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Re: let this hot chocolate melt your heart + hwaran | Dim 21 Jan - 14:18 Citer EditerSupprimer
tenue + Yuuma avait beaucoup voyagé dans son enfance, avec son statut d’athlète. Au travers du Japon, de l’Asie, et même en Occident. Il avait donc le voyage dans les veines. Il aimait ça, partir. Faire son sac, aller à la découverte de nouveaux paysages, de nouvelles cultures. Et prendre des photos, c’était important pour lui. Non pas seulement pour raviver sa mémoire, mais aussi pour partager avec ses propres qui eux n’avaient pas pu profiter de ces expériences. C’est pourquoi le garçon se retrouvait à déambuler joyeusement avec son téléphone dans les ruelles peintes sous les pinceaux d’artistes, prenant pratiquement toutes les œuvres en photo. Ainsi, il allait pouvoir les envoyer à sa famille, qui n’avait pas encore eu la chance de pouvoir le rejoindre ici, en Corée. Il ne comprenait pas pourquoi Hwaran ne faisait pas de même. Enfin, à voir l’expression fermée de son visage, peut-être que si, il comprenait. Cela ne lui plaisait pas. Elle était complètement indifférente, et se contentait de manger la barbe à papa. Sa première mission de la journée avait échoué. C’est pourquoi Yuuma l’entraîna jusqu’à ce portait d’Einstein, se disant qu’avoir un cliché d’eux lui ferait sans doute plaisir. Mais là encore, ce fut une mauvaise idée, puisque Hwaran partit sans lui, énervée de son geste. Le japonais ne le remarqua que faute de ne pas avoir de réponse de sa part. Et le regard levé, il la vit, prête à s’engager sur le passage piéton alors les voitures elles redémarraient au feu passé au vert. Ensuite, tout alla très vite. Il se mit à courir, pour attraper la demoiselle et la tirer en arrière pour la coller à lui, derrière le passage piéton. Yuuma la serra contre lui. Il avait eut tellement peur. A une minute près, qui sait ce qui aurait pu lui arriver… Soudain, et assez rapidement, son amie se débattit pour sortir de ses bras et… s’énerva ?! Clignant des yeux, il l’écouta parler, sans trop comprendre. « Je… N-Non ! Ce n’était pas un câlin ! ». Cela n’avait été qu’un geste naturel, un geste de réflexe. Et voilà qu’elle rejetait la faute sur lui, bien évidemment. Se pinçant les lèvres, l’étudiant préféra néanmoins se concentrer sur cet adorable accent que Hwaran avait lorsqu’elle parlait japonais. Se grattant la tête, Yuuma vit bien les rougeurs sur les joues de jeune femme, mais il mit ça sur le compte de l’émotion, de la peur qu’elle avait pu avoir. Regardant autour d’eux, il aperçu au loin dans la rue plusieurs cafés. « On va se mettre au chaud. Viens, je t’offre à boire. ». Peut-être qu’ainsi, ils allaient se remettre de leurs émotions. Reprenant donc sa marche, aux côtés de la coréenne, Yuuma n’osait plus parler, s’en voulant un peu, quelque part.
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tenue + Yuuma avait beaucoup voyagé dans son enfance, avec son statut d’athlète. Au travers du Japon, de l’Asie, et même en Occident. Il avait donc le voyage dans les veines. Il aimait ça, partir. Faire son sac, aller à la découverte de nouveaux paysages, de nouvelles cultures. Et prendre des photos, c’était important pour lui. Non pas seulement pour raviver sa mémoire, mais aussi pour partager avec ses propres qui eux n’avaient pas pu profiter de ces expériences. C’est pourquoi le garçon se retrouvait à déambuler joyeusement avec son téléphone dans les ruelles peintes sous les pinceaux d’artistes, prenant pratiquement toutes les œuvres en photo. Ainsi, il allait pouvoir les envoyer à sa famille, qui n’avait pas encore eu la chance de pouvoir le rejoindre ici, en Corée. Il ne comprenait pas pourquoi Hwaran ne faisait pas de même. Enfin, à voir l’expression fermée de son visage, peut-être que si, il comprenait. Cela ne lui plaisait pas. Elle était complètement indifférente, et se contentait de manger la barbe à papa. Sa première mission de la journée avait échoué. C’est pourquoi Yuuma l’entraîna jusqu’à ce portait d’Einstein, se disant qu’avoir un cliché d’eux lui ferait sans doute plaisir. Mais là encore, ce fut une mauvaise idée, puisque Hwaran partit sans lui, énervée de son geste. Le japonais ne le remarqua que faute de ne pas avoir de réponse de sa part. Et le regard levé, il la vit, prête à s’engager sur le passage piéton alors les voitures elles redémarraient au feu passé au vert. Ensuite, tout alla très vite. Il se mit à courir, pour attraper la demoiselle et la tirer en arrière pour la coller à lui, derrière le passage piéton. Yuuma la serra contre lui. Il avait eut tellement peur. A une minute près, qui sait ce qui aurait pu lui arriver… Soudain, et assez rapidement, son amie se débattit pour sortir de ses bras et… s’énerva ?! Clignant des yeux, il l’écouta parler, sans trop comprendre. « Je… N-Non ! Ce n’était pas un câlin ! ». Cela n’avait été qu’un geste naturel, un geste de réflexe. Et voilà qu’elle rejetait la faute sur lui, bien évidemment. Se pinçant les lèvres, l’étudiant préféra néanmoins se concentrer sur cet adorable accent que Hwaran avait lorsqu’elle parlait japonais. Se grattant la tête, Yuuma vit bien les rougeurs sur les joues de jeune femme, mais il mit ça sur le compte de l’émotion, de la peur qu’elle avait pu avoir. Regardant autour d’eux, il aperçu au loin dans la rue plusieurs cafés. « On va se mettre au chaud. Viens, je t’offre à boire. ». Peut-être qu’ainsi, ils allaient se remettre de leurs émotions. Reprenant donc sa marche, aux côtés de la coréenne, Yuuma n’osait plus parler, s’en voulant un peu, quelque part.
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Re: let this hot chocolate melt your heart + hwaran | Ven 26 Jan - 17:15 Citer EditerSupprimer
tenue + Comment pouvait-il se permettre d'enlacer d'autres personnes aussi facilement ? Ce n'était pas bienvenu ici, encore moins pour moi ! Le contact physique n'était pas très présent au Japon non plus, alors pourquoi s'accordait-il le droit de me faire un câlin ? Je n'avais jamais reçu d'affections de ce genre depuis que ma mère était décédée. Je ne m'en souvenais même plus. Mais de ce que je savais, je n'aimais pas les contacts physiques. Je préférais me tenir éloignée des gens. Or, ce que Yuuma venait de faire était d'empiéter sur mon espace personnel. Et je n'aimais pas ça. Lorsqu'il riposta, je laissai échapper un soupir agacé. « Dois-je te redonner la définition de ce mot ? Un câlin est une étreinte avec les bras entre deux personnes ! C'est bien ce que tu viens de me faire, que ce soit voulu ou non ! » Je détestais le contact physique avec les autres. Leur parler était déjà bien irritant, alors les toucher... Je n'en éprouvais pas l'envie ! Je soupirai une énième fois puis répliquai en japonais, comme il m'avait parlé en japonais sous le moment de l'action. J'étais bien consciente que j'étais en train de rougir, cependant je savais aussi que c'était dû à la rapidité de l'action. Je n'étais pas tactile, et je n'y étais pas habituée, alors c'était évident que je réagissais ainsi. Rien de particulier, en somme. Yuuma proposa de m'offrir à boire. J'acceptai silencieusement, puis le suivis alors qu'il avait commencé à marcher en premier. La marche se fit très calme. Yuuma ne prononça pas un mot et bien que je ne le regardais pas, je savais qu'il était intimidé. Je pouvais le sentir jusqu'ici. Son trouble me mit à mon tour mal à l'aise, plus que je ne l'étais déjà, puis je soupirai. Il fallait y remédier. Je tournai ma tête ailleurs, croisant mes bras tout en marchant. « Pourquoi ne parles-tu plus ? Tu ne cessais d'enchaîner les phrases, tout à l'heure. J'aime beaucoup le silence, mais un silence avec toi, c'est... dérangeant. » soufflai-je le dernier mot. « C'est même inquiétant. Alors ne te dérange pas pour garder ta bouche fermée, je préfère que tu parles dans le vide plutôt que de devoir supporter une marche sans mots. » Je savais bien que c'était étrange de ma part de dire ce genre de choses. En général, je gardais ces propos pour moi, je n'aimais pas avouer mes sentiments. Cela m'avait donc demandé un grand effort, et je ne le faisais pas souvent. Et puis, moi qui appréciais si fort le silence, c'était bien inattendu que je lui demande à ce qu'il parle inlassablement pendant plusieurs heures... Mais, étrangement, avec lui... Je préférais qu'il soit excité comme un enfant au lieu d'agir comme un vrai adulte. Ce serait effrayant, si jamais il venait à se comporter tel un véritable homme.
☆☆☆ Beerus
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tenue + Comment pouvait-il se permettre d'enlacer d'autres personnes aussi facilement ? Ce n'était pas bienvenu ici, encore moins pour moi ! Le contact physique n'était pas très présent au Japon non plus, alors pourquoi s'accordait-il le droit de me faire un câlin ? Je n'avais jamais reçu d'affections de ce genre depuis que ma mère était décédée. Je ne m'en souvenais même plus. Mais de ce que je savais, je n'aimais pas les contacts physiques. Je préférais me tenir éloignée des gens. Or, ce que Yuuma venait de faire était d'empiéter sur mon espace personnel. Et je n'aimais pas ça. Lorsqu'il riposta, je laissai échapper un soupir agacé. « Dois-je te redonner la définition de ce mot ? Un câlin est une étreinte avec les bras entre deux personnes ! C'est bien ce que tu viens de me faire, que ce soit voulu ou non ! » Je détestais le contact physique avec les autres. Leur parler était déjà bien irritant, alors les toucher... Je n'en éprouvais pas l'envie ! Je soupirai une énième fois puis répliquai en japonais, comme il m'avait parlé en japonais sous le moment de l'action. J'étais bien consciente que j'étais en train de rougir, cependant je savais aussi que c'était dû à la rapidité de l'action. Je n'étais pas tactile, et je n'y étais pas habituée, alors c'était évident que je réagissais ainsi. Rien de particulier, en somme. Yuuma proposa de m'offrir à boire. J'acceptai silencieusement, puis le suivis alors qu'il avait commencé à marcher en premier. La marche se fit très calme. Yuuma ne prononça pas un mot et bien que je ne le regardais pas, je savais qu'il était intimidé. Je pouvais le sentir jusqu'ici. Son trouble me mit à mon tour mal à l'aise, plus que je ne l'étais déjà, puis je soupirai. Il fallait y remédier. Je tournai ma tête ailleurs, croisant mes bras tout en marchant. « Pourquoi ne parles-tu plus ? Tu ne cessais d'enchaîner les phrases, tout à l'heure. J'aime beaucoup le silence, mais un silence avec toi, c'est... dérangeant. » soufflai-je le dernier mot. « C'est même inquiétant. Alors ne te dérange pas pour garder ta bouche fermée, je préfère que tu parles dans le vide plutôt que de devoir supporter une marche sans mots. » Je savais bien que c'était étrange de ma part de dire ce genre de choses. En général, je gardais ces propos pour moi, je n'aimais pas avouer mes sentiments. Cela m'avait donc demandé un grand effort, et je ne le faisais pas souvent. Et puis, moi qui appréciais si fort le silence, c'était bien inattendu que je lui demande à ce qu'il parle inlassablement pendant plusieurs heures... Mais, étrangement, avec lui... Je préférais qu'il soit excité comme un enfant au lieu d'agir comme un vrai adulte. Ce serait effrayant, si jamais il venait à se comporter tel un véritable homme.
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Re: let this hot chocolate melt your heart + hwaran | Ven 26 Jan - 21:36 Citer EditerSupprimer
tenue + Yuuma avait parfois du mal à comprendre son amie. En effet, elle se méprenait souvent sur les dires ou les actes des autres, alors que leurs véritables sens étaient pourtant clairs. Comme ce soit-disant câlin. N’importe qui aurait aisément comprit qu’il s’agissait simplement d’un acte de protection. Qu’en la tirant ainsi vers lui, il était évident que la bloquer dans ses bras était la suite logique du geste. Pourtant Hwaran se retrouvait à lui faire une mini scène. Elle prenait absolument tout au pied de la lettre. Comme si le dictionnaire donnait raison à tout. Alors, pour une fois, le japonais ne répliqua pas. Elle était beaucoup trop têtue pour lui. Fermée même. Alors à quoi bon, il ne souhaitait pas l’énerver davantage. À l’inverse, il l’invita à aller prendre cette fameuse boisson avant de poursuivre leur après-midi. Puis, un silence s’installa entre eux. N’était-ce pas ce qu’elle désirait ? D’autant plus que les pensées de Yuuma avaient dérivé sur son genou. Il avait mal. Faute de s’être mit brusquement à courir, les muscles s’en furent surprit, et avaient réveillé les douleurs causées par son accident, donc il ne s’était pas encore complètement remit, même après toutes ces années. Pour ne pas l’inquiété, ou plutôt, passé pour un faible, il faisait comme si de rien n’était, bien qu’il ne pouvait s’empêcher de boiter. Et ce fut Hwaran qui le sortit de ses pensées. Elle… lui demander de parler ? Clignant des yeux, il la regarda, pour être certain de ce qu’il venait d’entendre. Souriant malgré lui, ravi de cette demande, Yuuma se gratta la tête avant de trouver. « Comment tu t’es retrouvé à choisir des études de médecine ? D’ailleurs, je ne sais même pas ta spécialité... ». La demoiselle était toujours vague dans ses réponses. Elle répondait ne strict minimum, ce qui avait don de le rendre davantage curieux. D'ailleurs, elle non plus, ne savait pas grand chose sur lui. Jamais elle ne l'avait questionné sur son passé, ou bien ses études avant d'arriver en Corée. Il avait tout de même 20 ans, et donc, logiquement, il avait fait des études... A croire que cela ne t'intéressait pas. « Ca doit être difficile… Mais je te respecte tellement ! Vous êtes comme des anges gardiens. ». Et le châtain était bien placé pour le dire, avec ses deux jours de coma, et son année de convalescence. Arrivant au café, il lui ouvrit donc la porte, et s’installa à une table du rez-de-chaussée, incapable de monter les escaliers avec son genou. Toujours souriant, il tendit à Hwaran un menu. « Choisis ce qu’il te fait plaisir. ». Tout en regardant le menu, Yuuma tentait de se masser discrètement le genou de sa main libre. Il n’avait même pas d’anti-douleur sur lui...
☆☆☆ Beerus
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tenue + Yuuma avait parfois du mal à comprendre son amie. En effet, elle se méprenait souvent sur les dires ou les actes des autres, alors que leurs véritables sens étaient pourtant clairs. Comme ce soit-disant câlin. N’importe qui aurait aisément comprit qu’il s’agissait simplement d’un acte de protection. Qu’en la tirant ainsi vers lui, il était évident que la bloquer dans ses bras était la suite logique du geste. Pourtant Hwaran se retrouvait à lui faire une mini scène. Elle prenait absolument tout au pied de la lettre. Comme si le dictionnaire donnait raison à tout. Alors, pour une fois, le japonais ne répliqua pas. Elle était beaucoup trop têtue pour lui. Fermée même. Alors à quoi bon, il ne souhaitait pas l’énerver davantage. À l’inverse, il l’invita à aller prendre cette fameuse boisson avant de poursuivre leur après-midi. Puis, un silence s’installa entre eux. N’était-ce pas ce qu’elle désirait ? D’autant plus que les pensées de Yuuma avaient dérivé sur son genou. Il avait mal. Faute de s’être mit brusquement à courir, les muscles s’en furent surprit, et avaient réveillé les douleurs causées par son accident, donc il ne s’était pas encore complètement remit, même après toutes ces années. Pour ne pas l’inquiété, ou plutôt, passé pour un faible, il faisait comme si de rien n’était, bien qu’il ne pouvait s’empêcher de boiter. Et ce fut Hwaran qui le sortit de ses pensées. Elle… lui demander de parler ? Clignant des yeux, il la regarda, pour être certain de ce qu’il venait d’entendre. Souriant malgré lui, ravi de cette demande, Yuuma se gratta la tête avant de trouver. « Comment tu t’es retrouvé à choisir des études de médecine ? D’ailleurs, je ne sais même pas ta spécialité... ». La demoiselle était toujours vague dans ses réponses. Elle répondait ne strict minimum, ce qui avait don de le rendre davantage curieux. D'ailleurs, elle non plus, ne savait pas grand chose sur lui. Jamais elle ne l'avait questionné sur son passé, ou bien ses études avant d'arriver en Corée. Il avait tout de même 20 ans, et donc, logiquement, il avait fait des études... A croire que cela ne t'intéressait pas. « Ca doit être difficile… Mais je te respecte tellement ! Vous êtes comme des anges gardiens. ». Et le châtain était bien placé pour le dire, avec ses deux jours de coma, et son année de convalescence. Arrivant au café, il lui ouvrit donc la porte, et s’installa à une table du rez-de-chaussée, incapable de monter les escaliers avec son genou. Toujours souriant, il tendit à Hwaran un menu. « Choisis ce qu’il te fait plaisir. ». Tout en regardant le menu, Yuuma tentait de se masser discrètement le genou de sa main libre. Il n’avait même pas d’anti-douleur sur lui...
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Re: let this hot chocolate melt your heart + hwaran | Dim 28 Jan - 18:49 Citer EditerSupprimer
tenue + Quand quelqu'un agissait d'une manière différente qu'il en avait l'habitude normalement, c'était inquiétant. Je n'aimais pas ce qui ne se passait pas de façon normale, alors le comportement actuel de Yuuma me dérangeait. C'était dans mon caractère d'être paranoïaque, et justement, ne pas l'entendre parler comme il le faisait habituellement me stressait. C'était étrange, je préférais bien plus le silence qu'entendre sa voix enchaîner des paroles stupides. Parfois, je ne me comprenais pas moi-même. Le cerveau était bien fascinant, et j'étais certaine que même après une vie entière à étudier la vie et le corps humain, on ne comprendrait pas comment fonctionnait le cerveau. Il était beaucoup trop complexe, et c'était bien pour ça que l'être humain était complexe. Je supposai que ça en faisait la beauté de ces derniers... Je n'en étais pas très certaine, comme j'avais observé des comportements chez les autres qui avaient le don de m'énerver. Ils agissaient tous pour leur intérêt. Était-ce ça que le cerveau pouvait permettre de faire ? Sa complexité se résumait-elle à penser uniquement à soi et pas aux autres ? Je ne pouvais pas les en accuser non plus, puisque je ne pensais qu'à moi, aussi. Au fond, nous pensions tous à nous-mêmes, et c'était parce que le cerveau fonctionnait ainsi que nous étions égoïstes. C'était aussi simple que ça. Yuuma finit par trouver un sujet de conversation, et je répondis. L'entendre parler me soulageait plutôt que de subir un silence inhabituel. « J'ai suivi la voie de mon père. Il était chirurgien, j'ai donc décidé de faire la même chose. Je suis donc spécialisée dans la chirurgie, enfin, comme je ne suis qu'en deuxième année, je ne le suis pas encore. Cependant je compte bien. » Je ne retournai pas la question à Yuuma, n'étant pas vraiment curieuse de ce qu'il faisait comme études. Cela ne m'intéressait pas vraiment. Je hochai de la tête à ses dires, pinçant des lèvres. Mon père devait être un ange gardien pour beaucoup de personnes, mais il ne l'avait jamais été pour moi. Il avait été beaucoup trop occupé à sauver les autres, me laissant derrière. C'était bien pour ça que je ne fonderais pas de famille. Si je voulais devenir chirurgienne, je n'aurais pas de famille. Je ne voulais pas causer à qui que ce soit la solitude. « C'est vrai. » dis-je amèrement. Arrivés au café, nous prîmes places au rez-de-chaussée et je regardai le menu que Yuuma venait de me tendre. Je parcourus la carte des yeux, choisissant dans ma tête un simple americano. Mon regard dévia sur l'arrière plan lorsque je vis quelque chose bouger. C'était la main de Yuuma sur son genou, et il essayait de se le masser. Il avait mal ? Non, c'était certain, il souffrait. Je fronçai les sourcils avant de le regarder. « Tu as mal au genou ? » Pourquoi aurait-il mal ? Il ne s'était pas blessé en courant pour me rejoindre, si ? J'espérai que non.
☆☆☆ Beerus
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tenue + Quand quelqu'un agissait d'une manière différente qu'il en avait l'habitude normalement, c'était inquiétant. Je n'aimais pas ce qui ne se passait pas de façon normale, alors le comportement actuel de Yuuma me dérangeait. C'était dans mon caractère d'être paranoïaque, et justement, ne pas l'entendre parler comme il le faisait habituellement me stressait. C'était étrange, je préférais bien plus le silence qu'entendre sa voix enchaîner des paroles stupides. Parfois, je ne me comprenais pas moi-même. Le cerveau était bien fascinant, et j'étais certaine que même après une vie entière à étudier la vie et le corps humain, on ne comprendrait pas comment fonctionnait le cerveau. Il était beaucoup trop complexe, et c'était bien pour ça que l'être humain était complexe. Je supposai que ça en faisait la beauté de ces derniers... Je n'en étais pas très certaine, comme j'avais observé des comportements chez les autres qui avaient le don de m'énerver. Ils agissaient tous pour leur intérêt. Était-ce ça que le cerveau pouvait permettre de faire ? Sa complexité se résumait-elle à penser uniquement à soi et pas aux autres ? Je ne pouvais pas les en accuser non plus, puisque je ne pensais qu'à moi, aussi. Au fond, nous pensions tous à nous-mêmes, et c'était parce que le cerveau fonctionnait ainsi que nous étions égoïstes. C'était aussi simple que ça. Yuuma finit par trouver un sujet de conversation, et je répondis. L'entendre parler me soulageait plutôt que de subir un silence inhabituel. « J'ai suivi la voie de mon père. Il était chirurgien, j'ai donc décidé de faire la même chose. Je suis donc spécialisée dans la chirurgie, enfin, comme je ne suis qu'en deuxième année, je ne le suis pas encore. Cependant je compte bien. » Je ne retournai pas la question à Yuuma, n'étant pas vraiment curieuse de ce qu'il faisait comme études. Cela ne m'intéressait pas vraiment. Je hochai de la tête à ses dires, pinçant des lèvres. Mon père devait être un ange gardien pour beaucoup de personnes, mais il ne l'avait jamais été pour moi. Il avait été beaucoup trop occupé à sauver les autres, me laissant derrière. C'était bien pour ça que je ne fonderais pas de famille. Si je voulais devenir chirurgienne, je n'aurais pas de famille. Je ne voulais pas causer à qui que ce soit la solitude. « C'est vrai. » dis-je amèrement. Arrivés au café, nous prîmes places au rez-de-chaussée et je regardai le menu que Yuuma venait de me tendre. Je parcourus la carte des yeux, choisissant dans ma tête un simple americano. Mon regard dévia sur l'arrière plan lorsque je vis quelque chose bouger. C'était la main de Yuuma sur son genou, et il essayait de se le masser. Il avait mal ? Non, c'était certain, il souffrait. Je fronçai les sourcils avant de le regarder. « Tu as mal au genou ? » Pourquoi aurait-il mal ? Il ne s'était pas blessé en courant pour me rejoindre, si ? J'espérai que non.
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Re: let this hot chocolate melt your heart + hwaran | Lun 29 Jan - 0:20 Citer EditerSupprimer
tenue + Yuuma était depuis sa naissance un amoureux de la vie et des humains. Il chérissait les différences des autres, et les considérait comme de précieux joyaux. Pour lui, chaque être vivant sur cette Terre, du fait d’être unique, se devait d’être connu. C’est pourquoi il possédait cette si grande sociabilité, et cette curiosité jamais assouvie. Il était curieux, mais d’une manière à la fois pure et tendre. Il était parfaitement capable de rester des heures assit avec un parfait inconnu, à simplement l’écouter lui raconter sa vie, ses expériences, ses croyances. C’est pourquoi l’intérêt qu’il portait pour Hwaran était tout à fait justifiable. D’autant plus qu’elle était la première personne aussi fermée qu’il rencontrait. La jeune femme était un mystère qu’il était bien décidé à résoudre ! Ce fut la raison pour laquelle Yuuma l’interrogea quant à ses études lorsqu’elle lui donna son accord, son feu vert pour se remettre à parler. Ainsi donc, son père était son modèle ? « Oooh, il doit être fier de toi, que tu aies suivit ses traces, non ? Mais… Ca ne te fait pas peur ? Le sang, les organes, tout ça ? ». Il grimaça un peu à cette pensée. Et comme il s’y était attendu, Hwaran ne lui retourna pas la question. Au fond, il était attristé qu’elle ne daigne lui porter de l’intérêt, de la curiosité mais cela faisait partit du jeu. Le japonais se contenta donc de l’amener jusqu’au petit café, dont l’ambiance chaleureux et cozy lui plaisait tout particulièrement. Tendant un menu à son amie, Yuuma commença à parcourir le sien, hésitant avec les boissons, faute de désirer un thé mais d’être perdu avec les noms coréens… En même temps, d’une main, il massait son genou, ce qui n’échappa pas à la jeune femme, malgré lui. « Mh ? A-Aaah ! Ce n’est rien ! ». Retirant sa main, il se gratta alors la tête avec, riant de gêne. « Me mettre soudainement à courir, sans échauffement, à réveiller la douleur. Je ne suis toujours pas complètement rétablit malgré tout ce temps depuis l’accident… Mais tout va bien haha ! ». Il parlait à Hwaran comme si elle était au courant de son passé. Alors qu’il n’en était rien. « T-Tu as choisit ce que tu voulais ? Je vais appeler le serveur ! ». Levant alors la main, Yuuma espérait ainsi changer le sujet. Il avait déjà une idée de l’image que son amie pouvait avoir de lui, plus ou moins, et il se refusait à l’idée de l’empirer. Il ne voulait pas paraître faible devant elle...
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tenue + Yuuma était depuis sa naissance un amoureux de la vie et des humains. Il chérissait les différences des autres, et les considérait comme de précieux joyaux. Pour lui, chaque être vivant sur cette Terre, du fait d’être unique, se devait d’être connu. C’est pourquoi il possédait cette si grande sociabilité, et cette curiosité jamais assouvie. Il était curieux, mais d’une manière à la fois pure et tendre. Il était parfaitement capable de rester des heures assit avec un parfait inconnu, à simplement l’écouter lui raconter sa vie, ses expériences, ses croyances. C’est pourquoi l’intérêt qu’il portait pour Hwaran était tout à fait justifiable. D’autant plus qu’elle était la première personne aussi fermée qu’il rencontrait. La jeune femme était un mystère qu’il était bien décidé à résoudre ! Ce fut la raison pour laquelle Yuuma l’interrogea quant à ses études lorsqu’elle lui donna son accord, son feu vert pour se remettre à parler. Ainsi donc, son père était son modèle ? « Oooh, il doit être fier de toi, que tu aies suivit ses traces, non ? Mais… Ca ne te fait pas peur ? Le sang, les organes, tout ça ? ». Il grimaça un peu à cette pensée. Et comme il s’y était attendu, Hwaran ne lui retourna pas la question. Au fond, il était attristé qu’elle ne daigne lui porter de l’intérêt, de la curiosité mais cela faisait partit du jeu. Le japonais se contenta donc de l’amener jusqu’au petit café, dont l’ambiance chaleureux et cozy lui plaisait tout particulièrement. Tendant un menu à son amie, Yuuma commença à parcourir le sien, hésitant avec les boissons, faute de désirer un thé mais d’être perdu avec les noms coréens… En même temps, d’une main, il massait son genou, ce qui n’échappa pas à la jeune femme, malgré lui. « Mh ? A-Aaah ! Ce n’est rien ! ». Retirant sa main, il se gratta alors la tête avec, riant de gêne. « Me mettre soudainement à courir, sans échauffement, à réveiller la douleur. Je ne suis toujours pas complètement rétablit malgré tout ce temps depuis l’accident… Mais tout va bien haha ! ». Il parlait à Hwaran comme si elle était au courant de son passé. Alors qu’il n’en était rien. « T-Tu as choisit ce que tu voulais ? Je vais appeler le serveur ! ». Levant alors la main, Yuuma espérait ainsi changer le sujet. Il avait déjà une idée de l’image que son amie pouvait avoir de lui, plus ou moins, et il se refusait à l’idée de l’empirer. Il ne voulait pas paraître faible devant elle...
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Re: let this hot chocolate melt your heart + hwaran | Sam 3 Fév - 21:06 Citer EditerSupprimer
tenue + Lorsque j'étais plus jeune, je n'avais jamais prêté attention aux merveilles de la médecine. Je me contentais d'étudier, car l'on me répétait sans cesse que si j'étudiais, alors je pourrais faire le métier que je souhaitais. Je n'avais aucune idée de ce que je ferais à l'avenir, mais j'étudiais toujours, tout simplement parce que c'était ce qu'il fallait faire et que je n'avais pas d'autres activités. Tandis que les autres s'étaient toujours amusés à sortir et faire des choses qui ne me plaisaient pas, j'avais toujours étudié. Étudier ne me plaisait pas tant que ça non plus, cependant elle restait la seule activité qui pouvait me bénéficier à l'avenir. Mon père n'avait jamais essayé de me mener dans son domaine. Il m'avait toujours dit que je pourrais faire tout ce que je voudrais, quand je serais plus grande. Enfin, ce n'était pas comme si nous avions pu avoir des discussions sur mon avenir. Il n'était jamais à la maison. Il n'avait donc jamais pu m'influencer. Toutefois, après sa mort, j'avais décidé d'exercer le même métier que lui, pour continuer ce qu'il avait entrepris et suivre ses pas. La médecine était un sujet intéressant, cela m'avait donc influencé à choisir cette voie-là. Cette science me plaisait, mais je ne dirais pas qu'elle me plaisait autant que plaisaient d'autres passions à d'autres personnes. J'étudiais la médecine dans l'unique but d'obtenir un bon métier, c'était tout. Alors, si mon père était fier de moi... ? Je ne savais pas vraiment. « Je ne sais pas. Je ne l'ai pas tant connu que ça. » Je haussai simplement des épaules. « Et ça ne me fait pas particulièrement peur. Ce sont des choses que nous avons tous, je ne vois pas pourquoi on devrait en avoir peur. » Je ne lui retournai pas la question, n'étant pas vraiment intéressée dans ce que Yuuma faisait. Ce n'était pas contre lui, je n'étais intéressée par personne. Je n'accordais que très peu d'attention au monde qui m'entourait. Le simple fait de venir à ce rendez-vous avec lui était déjà une grande faveur de ma part, il ne fallait pas trop en espérer. Je pris la carte, puis fis mon choix rapidement. Mon regard se reporta ensuite sur une scène derrière le menu. La main de Yuuma massa son genou. Avait-il mal ? Je fronçai des sourcils puis le regardai tout en lui demandant. A ma question, il sembla gêné puis me répondit avec des phrases qui n'étaient que des pièces d'un puzzle que je ne connaissais pas. Un accident ? Je le fixai d'un air perplexe alors qu'il tenta de changer le sujet. Ce changement était très maladroit, et il était loin de pouvoir me retirer de la tête ses phrases. « Quel accident ? » demandai-je sans aucun tact. Une personne avec un peu d'empathie avec les autres aurait joué le jeu, mais pas moi. S'il avait eu un accident qui le faisait souffrir encore aujourd'hui, il n'était peut-être pas le Yuuma que je qualifiais d'innocent et de pur. Chaque personne avait vécu des choses difficiles, or je n'aurais pas pensé que cette créature en ait connu, compte tenu de son caractère. Cependant, l'accident semblait me prouver le contraire... Encore une fois, l'être humain était bien curieux.
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tenue + Lorsque j'étais plus jeune, je n'avais jamais prêté attention aux merveilles de la médecine. Je me contentais d'étudier, car l'on me répétait sans cesse que si j'étudiais, alors je pourrais faire le métier que je souhaitais. Je n'avais aucune idée de ce que je ferais à l'avenir, mais j'étudiais toujours, tout simplement parce que c'était ce qu'il fallait faire et que je n'avais pas d'autres activités. Tandis que les autres s'étaient toujours amusés à sortir et faire des choses qui ne me plaisaient pas, j'avais toujours étudié. Étudier ne me plaisait pas tant que ça non plus, cependant elle restait la seule activité qui pouvait me bénéficier à l'avenir. Mon père n'avait jamais essayé de me mener dans son domaine. Il m'avait toujours dit que je pourrais faire tout ce que je voudrais, quand je serais plus grande. Enfin, ce n'était pas comme si nous avions pu avoir des discussions sur mon avenir. Il n'était jamais à la maison. Il n'avait donc jamais pu m'influencer. Toutefois, après sa mort, j'avais décidé d'exercer le même métier que lui, pour continuer ce qu'il avait entrepris et suivre ses pas. La médecine était un sujet intéressant, cela m'avait donc influencé à choisir cette voie-là. Cette science me plaisait, mais je ne dirais pas qu'elle me plaisait autant que plaisaient d'autres passions à d'autres personnes. J'étudiais la médecine dans l'unique but d'obtenir un bon métier, c'était tout. Alors, si mon père était fier de moi... ? Je ne savais pas vraiment. « Je ne sais pas. Je ne l'ai pas tant connu que ça. » Je haussai simplement des épaules. « Et ça ne me fait pas particulièrement peur. Ce sont des choses que nous avons tous, je ne vois pas pourquoi on devrait en avoir peur. » Je ne lui retournai pas la question, n'étant pas vraiment intéressée dans ce que Yuuma faisait. Ce n'était pas contre lui, je n'étais intéressée par personne. Je n'accordais que très peu d'attention au monde qui m'entourait. Le simple fait de venir à ce rendez-vous avec lui était déjà une grande faveur de ma part, il ne fallait pas trop en espérer. Je pris la carte, puis fis mon choix rapidement. Mon regard se reporta ensuite sur une scène derrière le menu. La main de Yuuma massa son genou. Avait-il mal ? Je fronçai des sourcils puis le regardai tout en lui demandant. A ma question, il sembla gêné puis me répondit avec des phrases qui n'étaient que des pièces d'un puzzle que je ne connaissais pas. Un accident ? Je le fixai d'un air perplexe alors qu'il tenta de changer le sujet. Ce changement était très maladroit, et il était loin de pouvoir me retirer de la tête ses phrases. « Quel accident ? » demandai-je sans aucun tact. Une personne avec un peu d'empathie avec les autres aurait joué le jeu, mais pas moi. S'il avait eu un accident qui le faisait souffrir encore aujourd'hui, il n'était peut-être pas le Yuuma que je qualifiais d'innocent et de pur. Chaque personne avait vécu des choses difficiles, or je n'aurais pas pensé que cette créature en ait connu, compte tenu de son caractère. Cependant, l'accident semblait me prouver le contraire... Encore une fois, l'être humain était bien curieux.
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Re: let this hot chocolate melt your heart + hwaran | Dim 4 Fév - 23:59 Citer EditerSupprimer
tenue + Yuuma prenait réellement sur lui pour contenir toutes ses questions. Oui oui, vous avez bien entendu. Là, il se retenait. Vous le trouviez déjà bien bavard ? Alors c’est que vous le connaissez bien mal. Mais en même temps, mettez-vous à sa place. N’auriez-vous pas aussi l’irrésistible envie de questionner Hwaran sur ses goûts, son enfance, sa vie de tous les jours, ses envies pour le futur, et autre, à cause de ce quasi mutisme dont elle faisait preuve ? Les gens discrets voir mystérieux fascinaient le japonais. Évidemment, il comprenait, lorsqu’il devenait trop envahissant ou que sa curiosité n’était pas la bien venue. Il n’était pas bête, et savait que tout humain avait cette nécessité d’un jardin secret. Pourtant, cette fille… Yuuma avait envie de partager tant de choses avec elle. Ses craintes, ses passions, ses rêves. C’est pourquoi il ne pouvait cacher ce sourire lorsqu’elle accepta de parler de ses études. Cependant, il comprit qu’il venait de toucher un point sensible, avec l’histoire de son père. « Oh, je… Désolé. ». Se pinçant les lèvres, la réponse de Hwaran quant à une non aversion envers le sang et les organes en mouvement, le jeune homme ne fut pas vraiment surprit. Cela collait au personnage de son amie. Faisant une simple grimace pour réponse, les deux étudiants s’installèrent donc à une table et inspectèrent les menus en quête d’une boisson pour se réchauffer un peu. C’est également ainsi que la coréenne remarqua son genou douloureux, dont Yuuma expliqua vaguement tout en tentant rapidement de changer de sujet. Ce qui, bien évidemment, échoua. Et d’ailleurs, la question de Hwaran lui fit comme un petit électrochoc. Il avait parlé comme si elle était au courant de son passé. De qui il avait été. Affichant alors un petit mais doux sourire, le nippon reposa le menu sur la table et regarda son amie, une lueur nostalgique et un peu… mélancolique dans le regard. « J’étais un patineur professionnel. Et en 2014, lors des qualifications pour les JO d’hiver de la même année, j’ai eut un très grave accident, qui m’a coûté ma carrière... à tout jamais. Depuis, malgré la rééducation et les années, mon genou est toujours faible. ». Tournant le regard vers la baie vitrée pour regarder l’extérieur, le visage de Yuuma affichait pour la première fois, alors qu’il était en compagnie de la jeune femme, une expression adulte. Il ne s’attarda pas sur les détails. Ses nombreux prix gagnés, le sabotage de son patin, son coma. Il ne savait même pas si Hwaran allait par la suite chercher des articles à ce sujet. Lèvres pincées, il secoua la tête et le serveur lui chassa ses souvenirs douloureux qui tentaient de revenir à la surface. « Aah. Je vais prendre un thé vert, et toi ? ». Yuuma avait beau avoir retrouver un sourire, celui-ci n’était pas aussi vif et éprit de candeur comme à son habitude.
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tenue + Yuuma prenait réellement sur lui pour contenir toutes ses questions. Oui oui, vous avez bien entendu. Là, il se retenait. Vous le trouviez déjà bien bavard ? Alors c’est que vous le connaissez bien mal. Mais en même temps, mettez-vous à sa place. N’auriez-vous pas aussi l’irrésistible envie de questionner Hwaran sur ses goûts, son enfance, sa vie de tous les jours, ses envies pour le futur, et autre, à cause de ce quasi mutisme dont elle faisait preuve ? Les gens discrets voir mystérieux fascinaient le japonais. Évidemment, il comprenait, lorsqu’il devenait trop envahissant ou que sa curiosité n’était pas la bien venue. Il n’était pas bête, et savait que tout humain avait cette nécessité d’un jardin secret. Pourtant, cette fille… Yuuma avait envie de partager tant de choses avec elle. Ses craintes, ses passions, ses rêves. C’est pourquoi il ne pouvait cacher ce sourire lorsqu’elle accepta de parler de ses études. Cependant, il comprit qu’il venait de toucher un point sensible, avec l’histoire de son père. « Oh, je… Désolé. ». Se pinçant les lèvres, la réponse de Hwaran quant à une non aversion envers le sang et les organes en mouvement, le jeune homme ne fut pas vraiment surprit. Cela collait au personnage de son amie. Faisant une simple grimace pour réponse, les deux étudiants s’installèrent donc à une table et inspectèrent les menus en quête d’une boisson pour se réchauffer un peu. C’est également ainsi que la coréenne remarqua son genou douloureux, dont Yuuma expliqua vaguement tout en tentant rapidement de changer de sujet. Ce qui, bien évidemment, échoua. Et d’ailleurs, la question de Hwaran lui fit comme un petit électrochoc. Il avait parlé comme si elle était au courant de son passé. De qui il avait été. Affichant alors un petit mais doux sourire, le nippon reposa le menu sur la table et regarda son amie, une lueur nostalgique et un peu… mélancolique dans le regard. « J’étais un patineur professionnel. Et en 2014, lors des qualifications pour les JO d’hiver de la même année, j’ai eut un très grave accident, qui m’a coûté ma carrière... à tout jamais. Depuis, malgré la rééducation et les années, mon genou est toujours faible. ». Tournant le regard vers la baie vitrée pour regarder l’extérieur, le visage de Yuuma affichait pour la première fois, alors qu’il était en compagnie de la jeune femme, une expression adulte. Il ne s’attarda pas sur les détails. Ses nombreux prix gagnés, le sabotage de son patin, son coma. Il ne savait même pas si Hwaran allait par la suite chercher des articles à ce sujet. Lèvres pincées, il secoua la tête et le serveur lui chassa ses souvenirs douloureux qui tentaient de revenir à la surface. « Aah. Je vais prendre un thé vert, et toi ? ». Yuuma avait beau avoir retrouver un sourire, celui-ci n’était pas aussi vif et éprit de candeur comme à son habitude.
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Re: let this hot chocolate melt your heart + hwaran | Mer 7 Fév - 16:24 Citer EditerSupprimer
tenue + Je détestais entendre des excuses de la part des autres quand ils apprenaient pour mon père. Cela impliquait qu'il fallait que je sois triste de sa mort, et que c'était normal. Évidemment que c'était normal d'être triste pour la mort de son père. Évidemment, c'était inscrit dans les mœurs de la société. Cependant, moi, je n'avais jamais réussi à être triste. J'étais triste de ne pas l'avoir connu, mais pas triste de l'avoir perdu. Comment pourrais-je être triste de l'avoir perdu si je ne l'avais jamais eu dès le départ ? Leurs excuses me rendaient donc terriblement mal à l'aise. Ils se sentaient désolés, mais leur degré de tristesse était le même que le mien. C'était une tristesse qui s'évaporerait en quelques secondes, et tous retrouveront rapidement un sourire. Une tristesse éphémère. Une tristesse sans grande importance. Voilà la tristesse que j'éprouvais pour mon père. On pouvait me prendre pour un monstre sans sentiments ou sans cœur. J'en étais un. « Je ne suis pas triste. Il n'y a pas le besoin de s'excuser. » Quant à ma réponse pour mon rapport avec le sang, Yuuma se contenta de grimacer. J'imaginais qu'il ne devait pas être à l'aise face aux horreurs qui se cachaient dans nos corps. Cela ne m'étonnait pas vraiment. Je le percevais bien comme un garçon encore bien naïf et innocent qui avait encore peur des choses qui lui étaient inconnues. Sa réaction correspondait à ce que je me disais de lui, encore une fois. Lorsque je finis de choisir ce que je voulais, je vis derrière qu'il se massait le genou. Lui demandant ce qu'il s'était passé, il m'expliqua comme si je savais quelque chose, alors que je ne le savais pas. Indiscrète, je l'interrogeai sur ce qu'il s'était passé en deux mots. Le comportement de Yuuma changea. Son comportement enfantin et naïf disparut, pour laisser place à de la simple mélancolie et à un homme bien plus solennel. Je fus surprise en entendant son histoire. Le patin devait sûrement être sa passion. Ce qui le faisait vivre. J'étais incapable d'y compatir, mais la douleur devait être énorme. De plus, vu son caractère, il n'avait pas dû le prendre facilement. Je le pensais comme un garçon qui n'avait jamais rien vécu de difficile, mais finalement, c'était tout le contraire. Il avait eu une expérience très douloureuse. Pourtant, il continuait à agir comme si rien n'était grave, comme s'il n'avait jamais été blessé. A son expression, je voyais qu'il n'était pas indifférent à son accident. Cela lui avait coûté la vie, sa vie, plutôt. Je l'avais mal jugé, et je m'en voulais un peu pour ça. Maintenant, il me semblait être comme un homme bien plus fort. Il était capable de cacher ses émotions et ses douleurs pour faire croire aux autres qu'il n'était qu'un gamin innocent. Il réussissait bien son travail. Les autres ne s'inquiétaient pas pour lui, ainsi. Je trouvais ça incroyablement triste. Je restai silencieuse alors que lui aussi, se contenta de rester silencieux. Lui qui avait toujours quelque chose à dire, il s'était tu. Yuuma n'était pas un imbécile. Loin de là. Il changea de sujet. Pour une fois, je fis preuve d'empathie et ne cherchai pas à en savoir plus. En parler devait déjà être blessant, bien que je ne comprenne pas réellement ce que ça faisait. « Un americano. » Il n'avait toujours pas retrouvé son comportement habituel. Cela me dérangeait, encore une fois. Voir Yuuma plus déprimé, c'était anormal, et douloureux. Je ne comprenais pas bien pourquoi, mais c'était un fait. « Désolée. » dis-je dans un murmure presque inaudible, détournant le regard. Il avait droit à un traitement de faveur de ma part, et je ne comprenais même pas la raison. Toutefois, je savais que si je ne faisais pas quelque chose, je continuerais à m'en sentir mal. Et je n'avais pas envie d'avoir leur cœur lourd encore longtemps.
☆☆☆ Beerus
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tenue + Je détestais entendre des excuses de la part des autres quand ils apprenaient pour mon père. Cela impliquait qu'il fallait que je sois triste de sa mort, et que c'était normal. Évidemment que c'était normal d'être triste pour la mort de son père. Évidemment, c'était inscrit dans les mœurs de la société. Cependant, moi, je n'avais jamais réussi à être triste. J'étais triste de ne pas l'avoir connu, mais pas triste de l'avoir perdu. Comment pourrais-je être triste de l'avoir perdu si je ne l'avais jamais eu dès le départ ? Leurs excuses me rendaient donc terriblement mal à l'aise. Ils se sentaient désolés, mais leur degré de tristesse était le même que le mien. C'était une tristesse qui s'évaporerait en quelques secondes, et tous retrouveront rapidement un sourire. Une tristesse éphémère. Une tristesse sans grande importance. Voilà la tristesse que j'éprouvais pour mon père. On pouvait me prendre pour un monstre sans sentiments ou sans cœur. J'en étais un. « Je ne suis pas triste. Il n'y a pas le besoin de s'excuser. » Quant à ma réponse pour mon rapport avec le sang, Yuuma se contenta de grimacer. J'imaginais qu'il ne devait pas être à l'aise face aux horreurs qui se cachaient dans nos corps. Cela ne m'étonnait pas vraiment. Je le percevais bien comme un garçon encore bien naïf et innocent qui avait encore peur des choses qui lui étaient inconnues. Sa réaction correspondait à ce que je me disais de lui, encore une fois. Lorsque je finis de choisir ce que je voulais, je vis derrière qu'il se massait le genou. Lui demandant ce qu'il s'était passé, il m'expliqua comme si je savais quelque chose, alors que je ne le savais pas. Indiscrète, je l'interrogeai sur ce qu'il s'était passé en deux mots. Le comportement de Yuuma changea. Son comportement enfantin et naïf disparut, pour laisser place à de la simple mélancolie et à un homme bien plus solennel. Je fus surprise en entendant son histoire. Le patin devait sûrement être sa passion. Ce qui le faisait vivre. J'étais incapable d'y compatir, mais la douleur devait être énorme. De plus, vu son caractère, il n'avait pas dû le prendre facilement. Je le pensais comme un garçon qui n'avait jamais rien vécu de difficile, mais finalement, c'était tout le contraire. Il avait eu une expérience très douloureuse. Pourtant, il continuait à agir comme si rien n'était grave, comme s'il n'avait jamais été blessé. A son expression, je voyais qu'il n'était pas indifférent à son accident. Cela lui avait coûté la vie, sa vie, plutôt. Je l'avais mal jugé, et je m'en voulais un peu pour ça. Maintenant, il me semblait être comme un homme bien plus fort. Il était capable de cacher ses émotions et ses douleurs pour faire croire aux autres qu'il n'était qu'un gamin innocent. Il réussissait bien son travail. Les autres ne s'inquiétaient pas pour lui, ainsi. Je trouvais ça incroyablement triste. Je restai silencieuse alors que lui aussi, se contenta de rester silencieux. Lui qui avait toujours quelque chose à dire, il s'était tu. Yuuma n'était pas un imbécile. Loin de là. Il changea de sujet. Pour une fois, je fis preuve d'empathie et ne cherchai pas à en savoir plus. En parler devait déjà être blessant, bien que je ne comprenne pas réellement ce que ça faisait. « Un americano. » Il n'avait toujours pas retrouvé son comportement habituel. Cela me dérangeait, encore une fois. Voir Yuuma plus déprimé, c'était anormal, et douloureux. Je ne comprenais pas bien pourquoi, mais c'était un fait. « Désolée. » dis-je dans un murmure presque inaudible, détournant le regard. Il avait droit à un traitement de faveur de ma part, et je ne comprenais même pas la raison. Toutefois, je savais que si je ne faisais pas quelque chose, je continuerais à m'en sentir mal. Et je n'avais pas envie d'avoir leur cœur lourd encore longtemps.
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