Page 1 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
Confession #Hara ♡♡♡
Invité
Invité
Confession #Hara ♡♡♡ | Dim 4 Mar - 22:41 Citer EditerSupprimer
Confession
Every day was new,
my heart fluttered because of you
Every day was new,
my heart fluttered because of you
Perfect HaRa
«Why are you doing such a painful love?
And why can’t I see anyone else but you?
Honestly, I’m frustrated, I like you
But I still haven’t confessed to you»
And why can’t I see anyone else but you?
Honestly, I’m frustrated, I like you
But I still haven’t confessed to you»
Un week-end. Trois jours. Il n’avait fallu que trois jours pour que ces lieux me manquent. Pour que les gens que j’y voyais me manquent. Pour que la nourriture me manque. Mais plus que tout, le plus dur à accepter, c’était que tu m’avais manqué. Je m’en voulais de t’avoir énervée vendredi soir. J’étais heureux de t’avoir parlé au téléphone samedi soir et de t’avoir ramené jusqu’à ces dortoirs que je foulais à grands pas ce soir. J’étais inquiet, à l’idée que tu m’aies envoyé des messages alors que j’avais laissé involontairement mon portable chez Li tôt ce matin. Cette promesse, cette stupide promesse à laquelle tu ne croyais, je la tiendrais. Non pour te prouver que j’étais différent des autres, mais bien pour la seule et unique, la plus simple des raisons : celle de te voir sourire. Te rendre heureuse, te voir t’épanouir, que tu puisses croire en mes paroles quand bien même je ne semblais de confiance à tes yeux. Ces mots que j’avais prononcés hier m’embarrassaient, cette image que tu avais vue de moi était une bonne raison de me cacher de ta personne, et pourtant, ma course me poussait vers ta chambre. Le souffle court, une seule idée en tête. Je ne pouvais te satisfaire pleinement, mais au moins… Le pouvais-je rien qu’un peu ? Rirais-tu en voyant ce que j’avais préparé ? Me giflerais-tu, une nouvelle fois ?
Sans prévenir, la porte de ta chambre je poussais vivement, mes iris te cherchaient jusqu’à te trouver un livre entre les mains. Tu ne m’attendais vraiment pas n’est-ce pas… ? « Qu’est-ce que tu fais ? On sort. Dépêches-toi. » Sur ces mots, j’ôtais le livre de tes doigts agilement pour le déposer sur le bureau. Simplement vêtu d’un sweat au vu des températures, un jeans simple, je n’avais même pas pris la peine de retirer mes chaussures pour rentrer dans ma précipitation. « T’as cinq minutes pour te préparer si t’es pas prête. Après tu finis sur mon épaule. » Un petit coucou à tes colocataires, un sourire gêné d’être arrivé aussi brusquement, pour sur… elles non plus ne m’attendaient pas. Etais-tu heureuse de me voir bel et bien présent ce soir ? Prêt à te kidnapper d’une minute à l’autre si toute objection tu formulais ?
Sans prévenir, la porte de ta chambre je poussais vivement, mes iris te cherchaient jusqu’à te trouver un livre entre les mains. Tu ne m’attendais vraiment pas n’est-ce pas… ? « Qu’est-ce que tu fais ? On sort. Dépêches-toi. » Sur ces mots, j’ôtais le livre de tes doigts agilement pour le déposer sur le bureau. Simplement vêtu d’un sweat au vu des températures, un jeans simple, je n’avais même pas pris la peine de retirer mes chaussures pour rentrer dans ma précipitation. « T’as cinq minutes pour te préparer si t’es pas prête. Après tu finis sur mon épaule. » Un petit coucou à tes colocataires, un sourire gêné d’être arrivé aussi brusquement, pour sur… elles non plus ne m’attendaient pas. Etais-tu heureuse de me voir bel et bien présent ce soir ? Prêt à te kidnapper d’une minute à l’autre si toute objection tu formulais ?
(c) DΛNDELION
Invité
Invité
Re: Confession #Hara ♡♡♡ | Dim 4 Mar - 23:35 Citer EditerSupprimer
Confession
Every day was new,
my heart fluttered because of you
Every day was new,
my heart fluttered because of you
Perfect HaRa
«Why are you doing such a painful love?
And why can’t I see anyone else but you?
Honestly, I’m frustrated, I like you
But I still haven’t confessed to you»
And why can’t I see anyone else but you?
Honestly, I’m frustrated, I like you
But I still haven’t confessed to you»
Dernière soirée paisible au sein du dortoir de la fraternité, bien que déjà plus animé que les jours précédents. Nombreux renards faisaient leur retour ce soir, d’autres attendraient demain. Comme à notre habitude, notre chambre s’avérait plutôt possible. D’autant que Aki et Mingyun dormaient sagement. Ce dernier respirait paisiblement lové en boule sur mon ventre tandis que j’étais allongée sur mon lit, un livre devant les yeux. Mais je ne parvenais guère à me concentrer sur les lignes. Pourrais-je le tenir à l’envers que je le remarquerais. Bientôt deux ans que j’étudiais ici. Que j’appartenais à cette fraternité. Un brin de nostalgie auquel je me serais bien volontiers raccrochée pour empêcher mes pensées de tergiverser encore davantage.De penser à toi. Nos sms qui s’enchainaient depuis les deux dernières semaines, et hier ton appel… Je savais mon coeur sur la pente de la perdition. En proie au béguin pour toi. Mais il ne fallait pas. Je le muselais d’une part parce qu’il était trop tôt. D’autre part car je savais ses sentiments non réciproque, alors, à quoi bon ? Hier, tu étais ivre, si j’avais apprécié le moment, je n’avais cru en rien…
Je poussais un soupir lorsque l’instant suivant la porte s’ouvrit soudainement, brutalement. Tous, sans exception sans doute, nous fîmes un sursaut. Mingyun le premier dont les griffes se plantèrent dans la chair de mon abdomen sur lequel il dormait. « AÏE ! » Une plainte m’échappa. Le chaton bondit et se calma aussitôt qu’il te reconnut. J’en fis de même. « Yah ! Ça ne va pas de débarquer comme ça ? » Dans une chambre de fille, et la mienne de surcroit, cherchais-tu déjà les ennuis à peine… rentré ? Tu étais rentré ? Je me figeais, légèrement décontenancée avant que tes mots ne résonnent dans mon esprit. « Attends ! Comment ça « on sort » ? Pourquoi ? » Je ne comprenais, ou plutôt je n’osais y croire. Comptais-tu vraiment tenir cet engagement pris sur un coup de tête et à travers une discussion hasardeuse ? « Me préparer pour aller où ? » Je battis des cils, incrédule. Puis, mon regard se posa sur ma silhouette et les vêtements décontractés que je portais. « Et la veille de la reprise des cours en plus ? Oublie ça ! » Je refusais. D’une part ce n’était pas raisonnable. D’autre part, je n’avais pas envie de m’emballer à l’idée que tu m’entraines je ne savais où alors que la probabilité que tout ceci ne soit qu’une farce s’avérait aussi élevée. Je retournais m’asseoir sur mon lit en croisant mes bras devant moi. « Je ne te suivrais pas. » Et je détournais la tête sur le côté. Et si tu voulais vraiment m’emmener, alors, il te faudrait comme tu l’avais annoncé me kidnapper.
Je poussais un soupir lorsque l’instant suivant la porte s’ouvrit soudainement, brutalement. Tous, sans exception sans doute, nous fîmes un sursaut. Mingyun le premier dont les griffes se plantèrent dans la chair de mon abdomen sur lequel il dormait. « AÏE ! » Une plainte m’échappa. Le chaton bondit et se calma aussitôt qu’il te reconnut. J’en fis de même. « Yah ! Ça ne va pas de débarquer comme ça ? » Dans une chambre de fille, et la mienne de surcroit, cherchais-tu déjà les ennuis à peine… rentré ? Tu étais rentré ? Je me figeais, légèrement décontenancée avant que tes mots ne résonnent dans mon esprit. « Attends ! Comment ça « on sort » ? Pourquoi ? » Je ne comprenais, ou plutôt je n’osais y croire. Comptais-tu vraiment tenir cet engagement pris sur un coup de tête et à travers une discussion hasardeuse ? « Me préparer pour aller où ? » Je battis des cils, incrédule. Puis, mon regard se posa sur ma silhouette et les vêtements décontractés que je portais. « Et la veille de la reprise des cours en plus ? Oublie ça ! » Je refusais. D’une part ce n’était pas raisonnable. D’autre part, je n’avais pas envie de m’emballer à l’idée que tu m’entraines je ne savais où alors que la probabilité que tout ceci ne soit qu’une farce s’avérait aussi élevée. Je retournais m’asseoir sur mon lit en croisant mes bras devant moi. « Je ne te suivrais pas. » Et je détournais la tête sur le côté. Et si tu voulais vraiment m’emmener, alors, il te faudrait comme tu l’avais annoncé me kidnapper.
(c) DΛNDELION
Invité
Invité
Re: Confession #Hara ♡♡♡ | Lun 5 Mar - 0:27 Citer EditerSupprimer
Confession
Every day was new,
my heart fluttered because of you
Every day was new,
my heart fluttered because of you
Perfect HaRa
«Why are you doing such a painful love?
And why can’t I see anyone else but you?
Honestly, I’m frustrated, I like you
But I still haven’t confessed to you»
And why can’t I see anyone else but you?
Honestly, I’m frustrated, I like you
But I still haven’t confessed to you»
Ultimatum posé, j’attendais patiemment que tu te lèves afin de te préparer. Te connaissant, tu ne voudrais certainement sortir ainsi pas vrai ? Et pourtant… Pourtant, tu semblais sur la bonne voie dès les premières plaintes passant tes lèvres. Avais-tu oublié ma promesse de la veille ? Tant par écrit, au travers d’un sms que je ne pouvais te montrer à présent, qu’à l’oral dans une promesse de t’emmener à la plage bien que stupide de ma part. Ne t’avais-je pas promis par deux fois de le faire ? Pourquoi semblais-tu si surprise et obstinée à rester sur place ? Silencieux le temps d’écouter tes propos, rapidement, je compris une chose importante : tu n’allais te préparer ni bouger de ta chambre.
Initialement les choses devaient se passer ainsi : J’entrais brusquement et sans prévenir dans ta chambre, de tes activités je t’éloignais afin de te mettre la pression. Si tu devais te dépêcher, tu n’avais le temps de réfléchir ni à ce qu’il se passait, ni aux conséquences demain, ni au lieu de notre sortie. Ton esprit ne pourrait avoir le temps de se concentrer dessus et t’offrirais une impression de liberté bien mérité. Pourtant, tu semblais prête à bousculer les plans, me forcer vers l’option B qui n’était certainement pas la meilleure selon ton humeur mais la plus amusante si celle-ci s’avérait positive. « Oh vraiment ? » Sur mes traits, une mine embêtée, confuse et triste. « Que devais-je faire ? » était la question que tu pouvais lire sur mon visage, mais intérieurement… Avais-tu seulement une idée de ce qu’il s’y tramait ? Pouvais-tu imaginer que je n’avais l’intention de renoncer mais, qu’à cet instant, c’était bien de savoir de quelle façon je devais te porter qui me faisait réfléchir ? Sur l’épaule, les fesses en l’air, la tête en bas, à l’instar d’un joli sac à patate que tu incarnerais, sans doute était-ce trop violent. Comme une princesse alors ? Cela te correspondait plutôt bien, surtout après ce caprice pour stopper mon avancée… Mais n’était-ce trop simple après ce changement de programme opéré par ta personne ?
Puisque tu n’avais été conciliante dans mes démarches pacifistes, ne devrais-je t’apprendre ce qu’un kidnapping signifiait avec moi ? Mon regard se posait dans la pièce, à la recherche du précieux sur lequel je mettais bien vite la main. Ces dernières restaient cachées dans mon dos, ne souhaitant te montrer ce que je venais de ramasser, alors que c’était vers ton lit que j’approchais. Malgré le doux sourire qui étirait mes lèvres, certainement, sentirais-tu le brin de malice brillant dans mes prunelles. Une fois de plus, à ton oreille je me penchais, les yeux rivés, cette fois-ci, sur la boule de poil profitant de ton matelas plus que toi. « Notre sortie devient donc un kidnapping. » Un souffle effleurant ta peau, quelques mots que j’avais pris soin de formuler lentement pour t’offrir, je l’espérais, une certaine appréhension. Enfin, mes mains quittaient leur refuge, pour déposer ce foulard trouvé sur tes yeux et le nouer à l’arrière de ton crâne. « Je la ramènerais avant l’aube, ne vous inquiétez pas ! » déclarais-je tout en te soulevant au niveau des cuisses. Libre à toi de t’appuyer sur mes épaules ou de te laisser choir contre celle-ci le temps du trajet, je n’avais l’intention de te satisfaire avec une position trop confortable. Qui plus est : n’allais-tu pas demander à descendre pour te préparer en comprenant que j’allais véritablement t’enlever ? Allais-tu me laisser faire gentiment ? J’en doutais et c’était très certainement la raison qui me poussait à quitter la chambre rapidement pour que tu n’aies le temps d’appeler à l’aide d’ailleurs. « En route ! »
Initialement les choses devaient se passer ainsi : J’entrais brusquement et sans prévenir dans ta chambre, de tes activités je t’éloignais afin de te mettre la pression. Si tu devais te dépêcher, tu n’avais le temps de réfléchir ni à ce qu’il se passait, ni aux conséquences demain, ni au lieu de notre sortie. Ton esprit ne pourrait avoir le temps de se concentrer dessus et t’offrirais une impression de liberté bien mérité. Pourtant, tu semblais prête à bousculer les plans, me forcer vers l’option B qui n’était certainement pas la meilleure selon ton humeur mais la plus amusante si celle-ci s’avérait positive. « Oh vraiment ? » Sur mes traits, une mine embêtée, confuse et triste. « Que devais-je faire ? » était la question que tu pouvais lire sur mon visage, mais intérieurement… Avais-tu seulement une idée de ce qu’il s’y tramait ? Pouvais-tu imaginer que je n’avais l’intention de renoncer mais, qu’à cet instant, c’était bien de savoir de quelle façon je devais te porter qui me faisait réfléchir ? Sur l’épaule, les fesses en l’air, la tête en bas, à l’instar d’un joli sac à patate que tu incarnerais, sans doute était-ce trop violent. Comme une princesse alors ? Cela te correspondait plutôt bien, surtout après ce caprice pour stopper mon avancée… Mais n’était-ce trop simple après ce changement de programme opéré par ta personne ?
Puisque tu n’avais été conciliante dans mes démarches pacifistes, ne devrais-je t’apprendre ce qu’un kidnapping signifiait avec moi ? Mon regard se posait dans la pièce, à la recherche du précieux sur lequel je mettais bien vite la main. Ces dernières restaient cachées dans mon dos, ne souhaitant te montrer ce que je venais de ramasser, alors que c’était vers ton lit que j’approchais. Malgré le doux sourire qui étirait mes lèvres, certainement, sentirais-tu le brin de malice brillant dans mes prunelles. Une fois de plus, à ton oreille je me penchais, les yeux rivés, cette fois-ci, sur la boule de poil profitant de ton matelas plus que toi. « Notre sortie devient donc un kidnapping. » Un souffle effleurant ta peau, quelques mots que j’avais pris soin de formuler lentement pour t’offrir, je l’espérais, une certaine appréhension. Enfin, mes mains quittaient leur refuge, pour déposer ce foulard trouvé sur tes yeux et le nouer à l’arrière de ton crâne. « Je la ramènerais avant l’aube, ne vous inquiétez pas ! » déclarais-je tout en te soulevant au niveau des cuisses. Libre à toi de t’appuyer sur mes épaules ou de te laisser choir contre celle-ci le temps du trajet, je n’avais l’intention de te satisfaire avec une position trop confortable. Qui plus est : n’allais-tu pas demander à descendre pour te préparer en comprenant que j’allais véritablement t’enlever ? Allais-tu me laisser faire gentiment ? J’en doutais et c’était très certainement la raison qui me poussait à quitter la chambre rapidement pour que tu n’aies le temps d’appeler à l’aide d’ailleurs. « En route ! »
(c) DΛNDELION
Invité
Invité
Re: Confession #Hara ♡♡♡ | Lun 5 Mar - 8:15 Citer EditerSupprimer
Confession
Every day was new,
my heart fluttered because of you
Every day was new,
my heart fluttered because of you
Perfect HaRa
«Why are you doing such a painful love?
And why can’t I see anyone else but you?
Honestly, I’m frustrated, I like you
But I still haven’t confessed to you»
And why can’t I see anyone else but you?
Honestly, I’m frustrated, I like you
But I still haven’t confessed to you»
Avais-je envie que tu insistes ? Que me prenne par le bras et m’entraine de force ? Que tu m’obliges à te suivre sans me laisser discuter ? Peut-être. En temps normal, je n’aurais pu le tolérer, mais là, c’était toi. Et c’était bien le problème, je savais mon coeur sur un fil, manquant de vaciller à tout moment. Mais je savais que s’il tombait pour toi, il ne ferait que choir dans le vide jusqu’à un impact brutal. Tu t’étais pas sérieux. Ton insouciance, ton inconscience me charmaient mais elles étaient aussi les facteurs qui rendaient tout sentiment entre nous impossible. L’absence de réciproque. Alors, ma raison bataillait depuis quelques jours pour tempérer mon coeur. Malheureusement, contraire aux apparences, celui-ci avait toujours été le plus fort. Parviendrais-je à le dompter face à toi ? À te résister…
Par ton attitude, tu me grisais autant que tu me blessais. Alors que tu t’approchais. Que sur moi tu semblais fendre tel un rapace sur sa proie, je sentis mon coeur bondir avant que ses battements ne s’accélèrent. Un peu trop vite. Beaucoup trop vite. Un mélange de sensation tourbillonnait en moi entre l’embarras et la joie de te sentir près de moi, ta chaleur et ton souffle qui effleuraient mes pores, mais aussi le gout du jeu. L’adrénaline et le suspense. Qu’allais-tu faire ? Pourquoi initiais-tu cette proximité ? Allais-tu me titiller pour m’annoncer que finalement tu renonçais ? C’était un risque dans mon manège. Je le savais. Peut-être le regretterais-je mais si tu jetais l’éponge à la première résistance ne serait-ce la preuve que tu t’étais pas différent ?
Mais tes mots ne furent ceux-là. À l’entendre, un frisson me parcourut et sur ce visage que tu ne regardais, un sourire se dessina. Je me sentis emplie d’une douce vague de chaleur. Heureuse et joueuse. Avant de perdre soudainement et littéralement lorsque tu entrepris de me porter. « Nyah ! » gémis-je de surprise, tentant vainement de formuler une négation tandis que d’instinct, mes mains prirent appui sur tes épaule afin de ne pas perdre l’équilibre. « Repose-moi ! » me plaignis-je, d’une voix assurée plus surprise et intimidée qu’en colère. M’enlever oui, mais qui avait parlé de me porter ? De la sorte en plus ! Je ne souhaitais pas être vue dans cette position de… vulnérabilité ? « Yah, tu te venges pour hier soir ? » demandais-je alors que tu franchissais déjà la porte de ma chambre, sous le cadre de laquelle je dus immanquablement me pencher pour éviter de me cogner. « Arrête ça ! Où est-ce que tu m’emmènes ? » Si d’une main je tendais de me débattre, mes mouvements entravés par les exigences de la stabilité de l’équilibre, ressemblaient sans doute plus au rituel d’un chaton préparant son lit avant de s’y lover. « Je ne me suis même pas préparée ! À quoi tu joues ? » En plus de me porter ainsi, dans cette posture inconfortable, j’ignorais ce que tu avais en tête. Je te savais capable de toi et n’importe quoi. Sans doute même de me lancer soudainement dans je ne savais quoi. Au sein du bâtiment principal de la fraternité, nous croisions immanquablement quelques gumiho nous jetant un regard interloqués, voir amusés peut-être. « D’accord ! D’accord ! D’accord, je vais obtempérer mais repose moi ! » Allais-tu l’accepter ainsi ? Ou douterais-tu de ma sincérité autant que je l’éprouvais à ton égard ? « Si tu me fais une mauvaise blague, tu es un homme mort ! » J’ignorais quoi, mais j’étais persuadée que tu me tramais une farce pour me faire payer d’avoir profiter de ta faiblesse hier au téléphone et en présence de tes amis.
Par ton attitude, tu me grisais autant que tu me blessais. Alors que tu t’approchais. Que sur moi tu semblais fendre tel un rapace sur sa proie, je sentis mon coeur bondir avant que ses battements ne s’accélèrent. Un peu trop vite. Beaucoup trop vite. Un mélange de sensation tourbillonnait en moi entre l’embarras et la joie de te sentir près de moi, ta chaleur et ton souffle qui effleuraient mes pores, mais aussi le gout du jeu. L’adrénaline et le suspense. Qu’allais-tu faire ? Pourquoi initiais-tu cette proximité ? Allais-tu me titiller pour m’annoncer que finalement tu renonçais ? C’était un risque dans mon manège. Je le savais. Peut-être le regretterais-je mais si tu jetais l’éponge à la première résistance ne serait-ce la preuve que tu t’étais pas différent ?
Mais tes mots ne furent ceux-là. À l’entendre, un frisson me parcourut et sur ce visage que tu ne regardais, un sourire se dessina. Je me sentis emplie d’une douce vague de chaleur. Heureuse et joueuse. Avant de perdre soudainement et littéralement lorsque tu entrepris de me porter. « Nyah ! » gémis-je de surprise, tentant vainement de formuler une négation tandis que d’instinct, mes mains prirent appui sur tes épaule afin de ne pas perdre l’équilibre. « Repose-moi ! » me plaignis-je, d’une voix assurée plus surprise et intimidée qu’en colère. M’enlever oui, mais qui avait parlé de me porter ? De la sorte en plus ! Je ne souhaitais pas être vue dans cette position de… vulnérabilité ? « Yah, tu te venges pour hier soir ? » demandais-je alors que tu franchissais déjà la porte de ma chambre, sous le cadre de laquelle je dus immanquablement me pencher pour éviter de me cogner. « Arrête ça ! Où est-ce que tu m’emmènes ? » Si d’une main je tendais de me débattre, mes mouvements entravés par les exigences de la stabilité de l’équilibre, ressemblaient sans doute plus au rituel d’un chaton préparant son lit avant de s’y lover. « Je ne me suis même pas préparée ! À quoi tu joues ? » En plus de me porter ainsi, dans cette posture inconfortable, j’ignorais ce que tu avais en tête. Je te savais capable de toi et n’importe quoi. Sans doute même de me lancer soudainement dans je ne savais quoi. Au sein du bâtiment principal de la fraternité, nous croisions immanquablement quelques gumiho nous jetant un regard interloqués, voir amusés peut-être. « D’accord ! D’accord ! D’accord, je vais obtempérer mais repose moi ! » Allais-tu l’accepter ainsi ? Ou douterais-tu de ma sincérité autant que je l’éprouvais à ton égard ? « Si tu me fais une mauvaise blague, tu es un homme mort ! » J’ignorais quoi, mais j’étais persuadée que tu me tramais une farce pour me faire payer d’avoir profiter de ta faiblesse hier au téléphone et en présence de tes amis.
(c) DΛNDELION
Invité
Invité
Re: Confession #Hara ♡♡♡ | Lun 5 Mar - 19:09 Citer EditerSupprimer
Confession
Every day was new,
my heart fluttered because of you
Every day was new,
my heart fluttered because of you
Perfect HaRa
«Why are you doing such a painful love?
And why can’t I see anyone else but you?
Honestly, I’m frustrated, I like you
But I still haven’t confessed to you»
And why can’t I see anyone else but you?
Honestly, I’m frustrated, I like you
But I still haven’t confessed to you»
Vivre sans attaches. Apprécier sans aimer. Que de douces illusions dans lesquelles je m’étais bercé. Ce soir, mon cœur s’envolait, s’emplissait de ta simple présence à mes côtés. Une nuit d’ivresse, trois jours loin de ce pays d’accueil, il ne m’avait fallu bien plus pour prendre conscience de la situation. Une situation qui m’échappait depuis le tout début, que j’empirais involontairement, un chaos effrayant dans lequel je me plaisais tant que tu étais à mes côtés… Car c’était bien les seuls moments où je n’arrivais à avoir peur, où je ne réfléchissais, malgré toi, malgré moi. Mes pensées s’enivraient de ta personne à peine mon regard se posait sur toi, tantôt inquiet tantôt heureux ; tantôt sérieux tantôt insouciant. Je ne savais sur quel pied dansé, je ne savais quoi ressentir, comment l’interpréter, qu’en penser. Un brouhaha étourdissant qui n’avait d’importance tant qu’un sourire ornait tes lèvres.
Ce soir encore, alors que mes pensées devraient se trouver ailleurs, elles s’emplissaient de cette joie de t’avoir dans mes bras. Insouciant, idiot. Encore une fois, je n’arrivais à me concentrer et, à l’instar d’un enfant, je me dissipais irrémédiablement. Ce soir encore, je t’embêterais, car c’était bien la seule chose que je savais faire mieux que quiconque. Car tu étais celle avec qui je voulais faire l’idiot de jour comme de nuit, celle que je voulais apprendre à connaître, plus que n’importe qui d’autre. Une attraction que je n’arrivais à maîtriser, qui m’avait poussé ce soir, à t’enlever au sens propre. Je n’acceptais de te savoir garder un mauvais souvenir de ton week-end, pourtant c’était une chose naturelle, normale pour tout être vivant, mais… Tu te devais d’être heureuse. Toi, plus que les autres…
Mes pas légers s’arrêtaient finalement, nous n’étions arrivés, mais tu semblais prête à accepter de coopérer. D’ordinaire, je t’aurais porté de la sorte jusqu’à notre destination mais… Pour cette même raison idiote, je préférais te poser. Pour ne pas t’énerver, ne pas te blesser ou te mettre de mauvaise humeur. J’étais ce genre d’idiot qui pourrait aisément regretter ses gestes avec toi. Ce foulard qui t’aveuglait, je le retirais même pour l’enrouler autour de ma main non meurtrie. Tu m’avais manqué. C’était bien la seule pensée qui me venait en voyant ton visage de mes propres yeux cette fois, pas d’écran, pas de pixels, tu te tenais devant moi. Pourtant, pas un seul instant, ils ne passaient la barrière de mes lèvres. Je me l’interdisais autant que je mettais mon cœur de côté, encore une fois. « Tu veux aller te préparer donc ? Ou on y va comme ça ? » Après tout, je voulais que tu passes un bon moment plus qu’autre chose. Si pour cela, tu devais te sentir belle et bien dans tes vêtements, alors j’attendrais jusqu’à ce que tu sois prête. « Plus tu mettras de temps plus on rentrera tard… » Avais-je vraiment prévu quelque chose de cet ordre ? Peut-être avais-je seulement hâte d’enfin passé un temps seul à seul avec toi, sans personne autour, sans les cris de mes amis ou leurs blagues… Seulement nous deux accompagnés d’une surprise que j’espérais réussie. « Et interdit de tenter de t’enfuir ! »
Ce soir encore, alors que mes pensées devraient se trouver ailleurs, elles s’emplissaient de cette joie de t’avoir dans mes bras. Insouciant, idiot. Encore une fois, je n’arrivais à me concentrer et, à l’instar d’un enfant, je me dissipais irrémédiablement. Ce soir encore, je t’embêterais, car c’était bien la seule chose que je savais faire mieux que quiconque. Car tu étais celle avec qui je voulais faire l’idiot de jour comme de nuit, celle que je voulais apprendre à connaître, plus que n’importe qui d’autre. Une attraction que je n’arrivais à maîtriser, qui m’avait poussé ce soir, à t’enlever au sens propre. Je n’acceptais de te savoir garder un mauvais souvenir de ton week-end, pourtant c’était une chose naturelle, normale pour tout être vivant, mais… Tu te devais d’être heureuse. Toi, plus que les autres…
Mes pas légers s’arrêtaient finalement, nous n’étions arrivés, mais tu semblais prête à accepter de coopérer. D’ordinaire, je t’aurais porté de la sorte jusqu’à notre destination mais… Pour cette même raison idiote, je préférais te poser. Pour ne pas t’énerver, ne pas te blesser ou te mettre de mauvaise humeur. J’étais ce genre d’idiot qui pourrait aisément regretter ses gestes avec toi. Ce foulard qui t’aveuglait, je le retirais même pour l’enrouler autour de ma main non meurtrie. Tu m’avais manqué. C’était bien la seule pensée qui me venait en voyant ton visage de mes propres yeux cette fois, pas d’écran, pas de pixels, tu te tenais devant moi. Pourtant, pas un seul instant, ils ne passaient la barrière de mes lèvres. Je me l’interdisais autant que je mettais mon cœur de côté, encore une fois. « Tu veux aller te préparer donc ? Ou on y va comme ça ? » Après tout, je voulais que tu passes un bon moment plus qu’autre chose. Si pour cela, tu devais te sentir belle et bien dans tes vêtements, alors j’attendrais jusqu’à ce que tu sois prête. « Plus tu mettras de temps plus on rentrera tard… » Avais-je vraiment prévu quelque chose de cet ordre ? Peut-être avais-je seulement hâte d’enfin passé un temps seul à seul avec toi, sans personne autour, sans les cris de mes amis ou leurs blagues… Seulement nous deux accompagnés d’une surprise que j’espérais réussie. « Et interdit de tenter de t’enfuir ! »
(c) DΛNDELION
Invité
Invité
Re: Confession #Hara ♡♡♡ | Lun 5 Mar - 21:20 Citer EditerSupprimer
Confession
Every day was new,
my heart fluttered because of you
Every day was new,
my heart fluttered because of you
Perfect HaRa
«Why are you doing such a painful love?
And why can’t I see anyone else but you?
Honestly, I’m frustrated, I like you
But I still haven’t confessed to you»
And why can’t I see anyone else but you?
Honestly, I’m frustrated, I like you
But I still haven’t confessed to you»
Capituler n’était dans mes habitudes, mais ce soir, je me résignais. La raison n’était autre que bien volontiers, mon coeur ne demandait qu’à te suivre. Découvrir où tu voulais m’emmener. La maturité de ne pas s’évader au soir la veille de la rentrée n’était qu’une façade. Je m’en contrefichais. La résistance s’inscrivait seulement dans mon instinct. Hors de question que je te suive trop facilement. Tu reconnaitrais toi-même que ce ne serait drôle. Cependant, l’un comme l’autre, nous semblions devoir apprendre où se trouvait la limite à ne pas franchir. Enfin, tu étais généralement le fautif qui déclenchait ma colère, néanmoins te connaissant, je pouvais me douter que tu insisterais autant que je me montrerais rétive. En conséquence, nous aurions inévitablement encore fini par nous disputer. Je ne le souhaitais. J’étais heureuse de te retrouver, et à fond, la façon dont tu m’avais porté pouvait servir de ce substitut à une étreinte que ni l’un, ni l’autre nous ne saurions nous permettre.
À mes yeux, tu révélas à nouveau la lumière et surtout, ton visage. L’espace de quelques instants, je le regardais. Je redécouvrais tes traits et mon coeur m’indiquait comme ta proximité m’avait manqué. Etait-ce seulement possible d’éprouver ainsi l’absence pour si peu de temps séparés ? Qu’étions-nous réellement pour que je puisse être si heureuse de te revoir ? Non. Qu’étais-tu à mes yeux ? serait une interrogation plus juste. Je ne me berçais d’illusions quant à ce que je représentais aux tiens. Tu ne faisais que t’amuser… Mais pourquoi moi ?
Un sentiment pesant de renoncement que tu ne m’aidais pas à réprouver en débarquant ainsi pour me kidnapper. Comme tu l’avais promis. Une promesse imprévue, insensée, née de quelques sms échangés pendant que tu étais à l’étranger. Soupçonnais-tu seulement comme je pouvais être heureuse et enthousiaste à la perspective de te laisser m’entrainer ? De te suivre, jusqu’au bout de la nuit. Au gré de ton envie… Et mes pensées se concentrèrent alors sur les vêtements que je portais. Tu semblais tant insister sur le fait de me changer et me préparer que je m’interrogeais sur la véritable nécessité. Plus encore que mes vêtements, ce fut ce que je portais en-dessous que mon esprit chercha à se rappeler. Mes yeux s’entrouvraient et je me décidais : « Je fais vite ! » Je tournais les talons prête à retourner dans ma chambre lorsque tu ajoutas que je ne devais m’enfuir. Un regard par-dessus mon épaule, je te répondis, non sans une once de malice : « Alors, tu devrais aller surveiller ma fenêtre ! » Et sur ces mots, je filais. Dans ma chambre, je passais telle une rafale. Je m’excusais auprès de mes amies en me dirigeant vers mon armoire. J’ouvris celle-ci pour me changer intégralement. J’entendais bien cette petite voix qui dans ma tête me demandait à quoi je pensais et me sermonnais presque. Elle n’avait pas tort et il n’y avait aucune raison pour que tu vois mes sous-vêtements mais… Une femme ne se sentait-elle pas plus belle dans un bel ensemble de lingerie ? Et en ce domaine, j’avais grand besoin de me rassurer, alors, je m’apprêtais. Belle et élégante mais sans excès. Juste pour me plaire. Et peut-être pour te plaire. Fin prête, je jetais un regard à la fenêtre. Si tu y étais alors je t’adresserais un peu signe accompagnée d’un sourire pour me moquer de t’avoir fait attendre dans le froid. Sinon, je te rejoignais dans le hall. Dans les cas, ce fut par la porte que je sortis des bâtiments de la fraternité.
À mes yeux, tu révélas à nouveau la lumière et surtout, ton visage. L’espace de quelques instants, je le regardais. Je redécouvrais tes traits et mon coeur m’indiquait comme ta proximité m’avait manqué. Etait-ce seulement possible d’éprouver ainsi l’absence pour si peu de temps séparés ? Qu’étions-nous réellement pour que je puisse être si heureuse de te revoir ? Non. Qu’étais-tu à mes yeux ? serait une interrogation plus juste. Je ne me berçais d’illusions quant à ce que je représentais aux tiens. Tu ne faisais que t’amuser… Mais pourquoi moi ?
Un sentiment pesant de renoncement que tu ne m’aidais pas à réprouver en débarquant ainsi pour me kidnapper. Comme tu l’avais promis. Une promesse imprévue, insensée, née de quelques sms échangés pendant que tu étais à l’étranger. Soupçonnais-tu seulement comme je pouvais être heureuse et enthousiaste à la perspective de te laisser m’entrainer ? De te suivre, jusqu’au bout de la nuit. Au gré de ton envie… Et mes pensées se concentrèrent alors sur les vêtements que je portais. Tu semblais tant insister sur le fait de me changer et me préparer que je m’interrogeais sur la véritable nécessité. Plus encore que mes vêtements, ce fut ce que je portais en-dessous que mon esprit chercha à se rappeler. Mes yeux s’entrouvraient et je me décidais : « Je fais vite ! » Je tournais les talons prête à retourner dans ma chambre lorsque tu ajoutas que je ne devais m’enfuir. Un regard par-dessus mon épaule, je te répondis, non sans une once de malice : « Alors, tu devrais aller surveiller ma fenêtre ! » Et sur ces mots, je filais. Dans ma chambre, je passais telle une rafale. Je m’excusais auprès de mes amies en me dirigeant vers mon armoire. J’ouvris celle-ci pour me changer intégralement. J’entendais bien cette petite voix qui dans ma tête me demandait à quoi je pensais et me sermonnais presque. Elle n’avait pas tort et il n’y avait aucune raison pour que tu vois mes sous-vêtements mais… Une femme ne se sentait-elle pas plus belle dans un bel ensemble de lingerie ? Et en ce domaine, j’avais grand besoin de me rassurer, alors, je m’apprêtais. Belle et élégante mais sans excès. Juste pour me plaire. Et peut-être pour te plaire. Fin prête, je jetais un regard à la fenêtre. Si tu y étais alors je t’adresserais un peu signe accompagnée d’un sourire pour me moquer de t’avoir fait attendre dans le froid. Sinon, je te rejoignais dans le hall. Dans les cas, ce fut par la porte que je sortis des bâtiments de la fraternité.
(c) DΛNDELION
Invité
Invité
Re: Confession #Hara ♡♡♡ | Lun 5 Mar - 21:55 Citer EditerSupprimer
Confession
Every day was new,
my heart fluttered because of you
Every day was new,
my heart fluttered because of you
Perfect HaRa
«Why are you doing such a painful love?
And why can’t I see anyone else but you?
Honestly, I’m frustrated, I like you
But I still haven’t confessed to you»
And why can’t I see anyone else but you?
Honestly, I’m frustrated, I like you
But I still haven’t confessed to you»
Alors que ta décision j’attendais avec patience, je profitais de ce temps de latence pour redécouvrir les traits de ton visage. L’envie de glisser le dos de mes phalanges sur ta joue me brûlait, celle de déposer mes lèvres sur ces pulpes de chair, une nouvelle fois, bouillait pourtant… Pourtant je gardais bien un visage de marbre face à toi, ne voulant révéler des pensées qui n’avaient lieux d’être. Nous n’avions ce genre de relation après tout. Malgré notre sortie, malgré ces baisers déjà échangés, ces messages et cet appel... Ou plutôt ces appels, les attentions que nous avions l’un envers l’autre à l’instar de ton arrivée pour mon anniversaire. Rien n’avait de sens, rien ne comptait que l’instant présent. « Je t’attends. » Lançais-je rapidement, presque surpris de te voir te mouvoir aussi vite soudainement. Avais-tu véritablement besoin de courir ? Une main se glissait dans mes cheveux avant de me souvenir de ce foulard enroulé autour de ma paume. Délicatement, je l’en défaisais pour le ranger dans la poche de mon sweat. Mes pas, que j’eus entamé à ton départ, se dirigeaient vers un des nombreux canapés qui jonchaient le salon de notre fraternité. Assis sur celui-ci, tête dans le vide grâce à ma nuque reposée sur l’accoudoir, je tentais de faire le vide dans mon esprit. Me souvenir de ces choses que je devais aborder avec toi, me les rentrer dans le crâne de telle sorte qu’ils n’en sortent plus. Ils ne devaient en sortir, pour ton bien. Ou du moins, je l'espérais...
Ma main droite se levait pour, à son tour, pendre dans le vide, près de mon crâne. Le temps semblait si long, tellement que je finissais par regarder l’heure pour être certain que tu ne m’avais posé un lapin. Tu ne ferais une telle chose pas vraie ? Ou… Etais-tu vraiment passée par la fenêtre ? Sourcils froncés, moue pensive collée aux traits, j’évaluais ton potentiel « fuite » avec beaucoup de pincettes. Je ne savais jusqu’où tu pouvais aller pour t’enfuir si véritablement tu ne voulais venir avec moi. Allais-tu t’enfermer dans la chambre à double tour ? Allais-tu fuir le bâtiment de la fraternité par cette dite fenêtre évoquée plus tôt ? Alors que les interrogations s’enchaînaient dans mon esprit, je décidais de partir vérifier cette éventualité en m’aventurant aux portes de la fraternité dans un premier temps. Les mains dans les poches de mon sweat, un soupir à la morsure du froid, il n’y avait pourtant pas l’ombre d’une Hera en fuite dans les alentours… La porte s’ouvrait derrière moi et, ce fut à cet instant que je te vis enfin. Mes iris s’attardaient sur ta tenue malgré moi, appréciant de constater que tu avais véritablement fait un effort. Ma main gauche quittait son refuge pour effleurer le bout de ce petit nez qu’était le tien de l’index. « Tu t’es fait belle. Allons-y » Un mouvement de tête très léger vers l’allée menant à la fraternité et ma main déjà sortie se tendait vers toi dans une proposition de l’attraper comme si cela fut une habitude. Notre sortie au parc devait être restée dans mes mémoires…
Sachant que tu n’avais la moindre idée de notre lieu de rendez-vous pour ce soir, je prenais les rênes de notre avancée. Ainsi, je te guidais en direction du campus sans me presser d’une quelconque façon. Nous avions le temps après tout, la soirée ne faisait, à mes yeux, que commencer. « T’es pas contre les trucs illégaux au moins ? » Non que nous n’étions autorisé à pénétrer dans le lieu que je m’apprêtais à te faire découvrir mais… Inévitablement, la nuit, il était d’ordinaire fermé à ma connaissance. Sans oublier les quelques préparatifs qui, je l’espérais, n’allais pas nous causer des soucis comme cela pourrait être le cas en Chine.
Ma main droite se levait pour, à son tour, pendre dans le vide, près de mon crâne. Le temps semblait si long, tellement que je finissais par regarder l’heure pour être certain que tu ne m’avais posé un lapin. Tu ne ferais une telle chose pas vraie ? Ou… Etais-tu vraiment passée par la fenêtre ? Sourcils froncés, moue pensive collée aux traits, j’évaluais ton potentiel « fuite » avec beaucoup de pincettes. Je ne savais jusqu’où tu pouvais aller pour t’enfuir si véritablement tu ne voulais venir avec moi. Allais-tu t’enfermer dans la chambre à double tour ? Allais-tu fuir le bâtiment de la fraternité par cette dite fenêtre évoquée plus tôt ? Alors que les interrogations s’enchaînaient dans mon esprit, je décidais de partir vérifier cette éventualité en m’aventurant aux portes de la fraternité dans un premier temps. Les mains dans les poches de mon sweat, un soupir à la morsure du froid, il n’y avait pourtant pas l’ombre d’une Hera en fuite dans les alentours… La porte s’ouvrait derrière moi et, ce fut à cet instant que je te vis enfin. Mes iris s’attardaient sur ta tenue malgré moi, appréciant de constater que tu avais véritablement fait un effort. Ma main gauche quittait son refuge pour effleurer le bout de ce petit nez qu’était le tien de l’index. « Tu t’es fait belle. Allons-y » Un mouvement de tête très léger vers l’allée menant à la fraternité et ma main déjà sortie se tendait vers toi dans une proposition de l’attraper comme si cela fut une habitude. Notre sortie au parc devait être restée dans mes mémoires…
Sachant que tu n’avais la moindre idée de notre lieu de rendez-vous pour ce soir, je prenais les rênes de notre avancée. Ainsi, je te guidais en direction du campus sans me presser d’une quelconque façon. Nous avions le temps après tout, la soirée ne faisait, à mes yeux, que commencer. « T’es pas contre les trucs illégaux au moins ? » Non que nous n’étions autorisé à pénétrer dans le lieu que je m’apprêtais à te faire découvrir mais… Inévitablement, la nuit, il était d’ordinaire fermé à ma connaissance. Sans oublier les quelques préparatifs qui, je l’espérais, n’allais pas nous causer des soucis comme cela pourrait être le cas en Chine.
(c) DΛNDELION
Invité
Invité
Re: Confession #Hara ♡♡♡ | Mar 6 Mar - 11:30 Citer EditerSupprimer
Confession
Every day was new,
my heart fluttered because of you
Every day was new,
my heart fluttered because of you
Perfect HaRa
«Why are you doing such a painful love?
And why can’t I see anyone else but you?
Honestly, I’m frustrated, I like you
But I still haven’t confessed to you»
And why can’t I see anyone else but you?
Honestly, I’m frustrated, I like you
But I still haven’t confessed to you»
Qu’étions en train de faire ? À quoi jouions-nous ? Cela ne ressemblait-il pas trop à un rendez-vous ? Tu venais me chercher, tu m’attendais le temps que je me changeais. Et mes vêtements, aussi prestement qu’ils furent choisis ce fut néanmoins avec soin. Je me préoccupais jusqu’à mes sous-vêtements alors que nulle raison n’existait pour que l’occasion de les voir te soit donner. Je ne voulais pas et tu ne voulais pas non plus. J’étais une fille du lot. Je n’étais rien, ni une amie ni un quelconque lien, tu me l’avais bien dit. Au milieu de belles paroles d’un coeur attendri par l’alcool, tu avais aussi énoncé la vérité. Quand bien même je te plaisais, tu le refusais. Je ne parvenais à savoir comment tu me voyais. Ce que tu ressentais véritablement mais ce que j’avais compris c’était bien que tu n’attendais, ne voulais rien de nous deux. Rien de plus que m’embêter pour t’amuser. Comme tu étais égoïste. Et comme j’étais stupide d’accourir à toi ce soir. De ne demander qu’à te suivre malgré une résistance feinte. Je fonçais droit dans le mur. Consciemment. Parce que tout simplement, je ne pouvais aller contre mon envie d’être avec toi. Te voir, entendre ta voix, recevoir ton touché. Te doutais-tu seulement de la bataille que mon coeur et ma raison se livrait à cause de toi ? Ne savais-tu que cette dernière n’avait guère jamais obtenu de victoire sur cet adversaire ? Même récemment, ma rupture ne fut le fruit de la victoire de l’un sur l’autre, mais bien de mon coeur trop meurtri pour continuer à aimer. Si à nouveau, je parvenais à garder cet homme en affection, ce n’était que grâce à la distance désormais établie entre lui et moi. Et aussi grâce à toi. Ou à cause de toi… Je ne savais.
Pourquoi je te suivais ? Pourquoi tu m’approchais ? Le bout de ton index sur mon nez, ce geste si mignon, j’aurais encore préféré que tu aies bu mais ton haleine n’en témoignait. N’agis pas comme ça. En silence, je te demandais de laisser mon coeur en paix. Je savais cette douce chaleur dont tu l’emplissais n’être que l’illusion d’un véritable poison. Mais comment renoncer à savourer un tel bonheur ? Alors, j’y plongeais. Consciemment, je m’adonnais, m’abandonnais à cette folie qu’inéluctablement me meurtrirait. J’étais sotte mais dans le registre des sentiments, je l’avais toujours été. Depuis le début et à chaque fois. Sur les barrières de protection de mon coeur, tu avais soufflé et je peinais à les redresser. Plus qu’une tempête, ton intrusion se révélait délicieuse caresse. « Je suis toujours belle, » te répondis-je naturellement dans un léger souffle constatant avec la fraicheur de la nuit. Dans un sourire se dessinant tendrement mais sûrement sur mes lèvres. Je ne te montrerais plus d’émoi pour ce compliment. Je m’habillais toujours élégamment. Je pouvais faire passer cela pour la norme et l’habitude. Pourtant au fond de moi, je savais que je m’étais habillée pour toi. Ce sentiment, cette petite étincelle dans le coeur et cette appréhension quant à savoir si on allait plaire aux yeux de l’autre. Mais que faisions-nous ?
Et cette question se réitérait tandis que j’avais accepté ta main. Rien ne justifiait que je le prenne. Rien ne m’interdisait non plus de la prendre. À l’exception de cette voix qui m’avertissait et que j’étouffais. Ma main au creux de la tienne, savais-tu comme la douceur pouvait faire souffrir ? Avais-tu conscience du mal que tu me causais ? Réalisais-tu ce que tu me donnais ? L’illusion d’un flirt, d’un amour complice et naissant… Je luttais tant et tellement pour ne pas fondre. Pour savoir me contenter de l’instant, ne pas réfléchir, juste apprécier le présent. Combien de fois, pendant combien de temps avais-je rêvé, avais-je attendu de pouvoir marcher main dans la main sur le pavé du campus avec mon petit ami ? Je ne demandais rien de plus. Ou plutôt si, que ce petit ami ne soit pas factice. Mais j’ignorais tant de choses à ce sujet. Nos perceptions divergeaient. Tout était si naturel pour toi et exceptionnel pour moi. Tu n’aspirais à rien de plus de nous, je nageais en eaux troubles. Agissais-tu juste pour que je sois heureuse ? D’un dévouement totalement désintéressée alors que je n’étais même pas une amie pour toi ? Tu me rendais aussi heureuse que malheureuse. Encore. Toi aussi.
Le charme silencieux de cette promenade si délicieuse dès lors que je ne vivais plus que l’instant présent, tu brisas du son de ta voix. « Illégaux ? » répétais-je surprise. Les yeux grands ouverts, mon coeur avait manqué un battement. Je m’interrogeais soudainement sur ce que tu pouvais bien avoir en tête. Cependant, je ne tardais à être investie par mon orgueil et ma fierté : « Tu me prends toujours pour une trouillarde ? » Je fronçais les sourcils, lasse que tu me considères encore et toujours comme une petite fille bien sage et coincée. « L’illégalité ne l’est que lorsqu’on se fait prendre ! » tranchais-je en détournant la tête, redressant le menton tandis que je glissais dans ta direction, un oeil malicieux.
Pourquoi je te suivais ? Pourquoi tu m’approchais ? Le bout de ton index sur mon nez, ce geste si mignon, j’aurais encore préféré que tu aies bu mais ton haleine n’en témoignait. N’agis pas comme ça. En silence, je te demandais de laisser mon coeur en paix. Je savais cette douce chaleur dont tu l’emplissais n’être que l’illusion d’un véritable poison. Mais comment renoncer à savourer un tel bonheur ? Alors, j’y plongeais. Consciemment, je m’adonnais, m’abandonnais à cette folie qu’inéluctablement me meurtrirait. J’étais sotte mais dans le registre des sentiments, je l’avais toujours été. Depuis le début et à chaque fois. Sur les barrières de protection de mon coeur, tu avais soufflé et je peinais à les redresser. Plus qu’une tempête, ton intrusion se révélait délicieuse caresse. « Je suis toujours belle, » te répondis-je naturellement dans un léger souffle constatant avec la fraicheur de la nuit. Dans un sourire se dessinant tendrement mais sûrement sur mes lèvres. Je ne te montrerais plus d’émoi pour ce compliment. Je m’habillais toujours élégamment. Je pouvais faire passer cela pour la norme et l’habitude. Pourtant au fond de moi, je savais que je m’étais habillée pour toi. Ce sentiment, cette petite étincelle dans le coeur et cette appréhension quant à savoir si on allait plaire aux yeux de l’autre. Mais que faisions-nous ?
Et cette question se réitérait tandis que j’avais accepté ta main. Rien ne justifiait que je le prenne. Rien ne m’interdisait non plus de la prendre. À l’exception de cette voix qui m’avertissait et que j’étouffais. Ma main au creux de la tienne, savais-tu comme la douceur pouvait faire souffrir ? Avais-tu conscience du mal que tu me causais ? Réalisais-tu ce que tu me donnais ? L’illusion d’un flirt, d’un amour complice et naissant… Je luttais tant et tellement pour ne pas fondre. Pour savoir me contenter de l’instant, ne pas réfléchir, juste apprécier le présent. Combien de fois, pendant combien de temps avais-je rêvé, avais-je attendu de pouvoir marcher main dans la main sur le pavé du campus avec mon petit ami ? Je ne demandais rien de plus. Ou plutôt si, que ce petit ami ne soit pas factice. Mais j’ignorais tant de choses à ce sujet. Nos perceptions divergeaient. Tout était si naturel pour toi et exceptionnel pour moi. Tu n’aspirais à rien de plus de nous, je nageais en eaux troubles. Agissais-tu juste pour que je sois heureuse ? D’un dévouement totalement désintéressée alors que je n’étais même pas une amie pour toi ? Tu me rendais aussi heureuse que malheureuse. Encore. Toi aussi.
Le charme silencieux de cette promenade si délicieuse dès lors que je ne vivais plus que l’instant présent, tu brisas du son de ta voix. « Illégaux ? » répétais-je surprise. Les yeux grands ouverts, mon coeur avait manqué un battement. Je m’interrogeais soudainement sur ce que tu pouvais bien avoir en tête. Cependant, je ne tardais à être investie par mon orgueil et ma fierté : « Tu me prends toujours pour une trouillarde ? » Je fronçais les sourcils, lasse que tu me considères encore et toujours comme une petite fille bien sage et coincée. « L’illégalité ne l’est que lorsqu’on se fait prendre ! » tranchais-je en détournant la tête, redressant le menton tandis que je glissais dans ta direction, un oeil malicieux.
(c) DΛNDELION
Invité
Invité
Re: Confession #Hara ♡♡♡ | Mar 6 Mar - 18:57 Citer EditerSupprimer
Confession
Every day was new,
my heart fluttered because of you
Every day was new,
my heart fluttered because of you
Perfect HaRa
«Why are you doing such a painful love?
And why can’t I see anyone else but you?
Honestly, I’m frustrated, I like you
But I still haven’t confessed to you»
And why can’t I see anyone else but you?
Honestly, I’m frustrated, I like you
But I still haven’t confessed to you»
Enfant ignorant, imbécile heureux. De ta main dans la mienne, je sentais mon cœur se réchauffer et s’animer d’un sentiment à la fois si doux et si effrayant. Doux sur le moment, car je ne prenais la peine d’y réfléchir, j’étais heureux, tu semblais heureuse également à cet instant, c’était tout ce qui importait ; effrayant car je savais qu’une fois seul, il m’inquiéterait, me perturberait. Que ressentais-je pour toi ? Une question qui m’avait été soumis cette nuit même et dont la réponse n’avais passé la frontière de mes lèvres. Elle n’avait même pu passer celle de l’inconscient, car c’était le néant qui m’avait habité à cet instant précis. Que ressentais-tu me concernant ? Une interrogation à laquelle je désirais réponse honnête et sincère tout en la craignant. Je ne voulais admettre avoir fait des erreurs à répétition avec toi, t’avoir tiré dans mes bras alors qu’ils n’étaient aptes à t’y accueillir aussi chaleureusement que je te le promettais. Cette douceur que je t’offrais était sincère et véritable, mais pouvais-tu n’en tirer qu’un bonheur éphémère ? Ne réfléchis pas trop. Ne te poses pas de questions. Acceptes-la aussi simplement que je te l’offre…
Ce geste était pourtant si innocent, sans signification quelconque et je le savais. Et pourtant… Pourtant, mon esprit s’envolait un peu plus loin encore, éloignant doutes, craintes et soucis, une fois de plus en ta compagnie ; mes pas semblaient s’alléger également au fil de notre marche, comme si d’un quelconque poids je m’étais libéré. Etait-ce l’atmosphère qui me rendait ainsi ? A nous balader en extérieur sous les éclats de la lune argentée, guide de notre nuit d’aventure – et de surprise te concernant –, malgré le froid qui mordait nos peaux, la mienne ne savait se refroidir. D’ailleurs, ce fut bien rapidement que ta main je logeais dans la poche de mon épais vêtement, désireux de la réchauffer du mieux que je le pouvais. Un geste naturel et irréfléchi que mes amis m’auraient très certainement reproché s’ils pouvaient nous apercevoir. Toute cette sortie était une erreur très certainement, un faux pas de ma part. Nous nous rapprochions indéniablement au fil du temps, alors que dans mon esprit figé dans le temps, tu restais cette femme inaccessible, froide. Une femme qui ne m’appréciait mais aimait s’évader de son quotidien grâce à la stupidité que je pouvais dégager. Tu ne pouvais me voir autrement. Je ne voulais que tu me voies autrement.
Alors cette nuit, une nouvelle fois, je tenterais d’apporter quelques rayons de soleil dans ton quotidien parfois trop morose. Je n’avais pu être à tes côtés en ce week-end stressant et difficile pour toi, de simples sms échangés et un appel nocturne destiné à te changer les idées autant qu’à te protéger sur le chemin du retour. Mais aujourd’hui, parviendrais-je à enlever cette tension et cette tristesse qui t’avais habité durant nos échanges ? Arriverais-tu à oublier les derniers passés pour te souvenir uniquement de cette soirée qui, je l’espérais, te ravirais ? « Je préfères demander avant… Même si c’est un peu tard maintenant qu’on est sur le chemin pour s’y rendre. » Nous étions même de plus en plus proche, alors ma main droite sortait de son nid pour se poster devant tes yeux. « Je te guide, fais-moi confiance. » Quelques mots que je t’adressais pendant que je sortais nos mains jointes de ma poche, à la rencontre du froid qui nous entourait. La tienne, je posais sur mon bras droit, pensant qu’ainsi, tu pourrais t’appuyer sur quelque chose si tu venais à tituber ou douter de notre chemin. Tandis que la mienne, inconsciemment, presque naturellement, se posait sur tes reins afin de te guider avec attention.
Mes pas se ralentissaient naturellement pour que tu ne titubes ou ne tombe, option bien pire encore que la première image de toi hésitante, et me voilà à sourire tout en te guidant vers notre destination. Tout d’abord, ce fut à l’intérieur que je décidais de t’emmener, bien qu’une surprise résidait à l’extérieure également mais ce serait pour plus tard très certainement. N’avais-tu formulé une demande cette nuit ? Si celle-ci je n’avais pu la réaliser à proprement parler, je n’avais pas moins fait mon maximum pour te satisfaire. Alors le bâtiment nous traversions jusqu’à arriver aux différents bassins, devant le plus grand je nous stoppais tout en gardant mes doigts devant ta vue. « Garde les yeux fermés ok ? Quand j‘ te dis, tu les ouvres ! » Quelques secondes d’hésitation pour m’assurer que tu n’ouvrais les paupières avant de filer plus loin, là où trônait mon pc, bien en sécurité loin de l’eau. N’allais-tu pas trouver cela risible ? J’hésitais soudainement, pris d’un doute, d’une peur de te décevoir ou que tu puisses trouver cela d’un ridicule exacerbé. « Le ridicule ne tue pas » un proverbe que je répétais encore et encore dans mes pensées jusqu’à me décider à t’offrir ce sur quoi j’avais travaillé depuis mon retour en Corée, quelques heures plus tôt. « Je compte et tu ouvres les yeux. 3 …. 2 …. 1…. »
Après quelques instants de blanc, je lançais la musique sur mon ordinateur. Enfin… La « musique » qui ne fut qu’une vidéo youtube de laquelle le son de la mer, des vagues et du vent, émanait. Car si je n’avais pu te l’offrir, faute de pouvoir louer une voiture avec tous les papiers à remplir un dimanche en fin après-midi… J’avais au moins pu trouver des magasins ouverts pour acheter ce magnifique – ou pas – et grand morceau de tissu au motif océan qui tenait, de façon un peu bancale et maladroite, à l’autre bout du bassin. Pouvais-tu imaginer marcher sur du sable chaud et non sur des carreaux en verre ? Arriverais-tu à croire que l’eau de la piscine fut celle de cet océan qui te manquait tant ? Je m’approchais avec un enthousiasme totalement faux car stressé et tendait les bras vers l’ « horizon ». « La plage ! La mer !... ou pas… ? » Une seule seconde et me voilà inquiet quant à me propre surprise. Pourtant, en la préparant, j’étais certain que tu en serais heureuse… Au moins surprise agréablement. Pourquoi avais-je alors brusquement peur de te voir me gifler pour cette idiotie ?
Ce geste était pourtant si innocent, sans signification quelconque et je le savais. Et pourtant… Pourtant, mon esprit s’envolait un peu plus loin encore, éloignant doutes, craintes et soucis, une fois de plus en ta compagnie ; mes pas semblaient s’alléger également au fil de notre marche, comme si d’un quelconque poids je m’étais libéré. Etait-ce l’atmosphère qui me rendait ainsi ? A nous balader en extérieur sous les éclats de la lune argentée, guide de notre nuit d’aventure – et de surprise te concernant –, malgré le froid qui mordait nos peaux, la mienne ne savait se refroidir. D’ailleurs, ce fut bien rapidement que ta main je logeais dans la poche de mon épais vêtement, désireux de la réchauffer du mieux que je le pouvais. Un geste naturel et irréfléchi que mes amis m’auraient très certainement reproché s’ils pouvaient nous apercevoir. Toute cette sortie était une erreur très certainement, un faux pas de ma part. Nous nous rapprochions indéniablement au fil du temps, alors que dans mon esprit figé dans le temps, tu restais cette femme inaccessible, froide. Une femme qui ne m’appréciait mais aimait s’évader de son quotidien grâce à la stupidité que je pouvais dégager. Tu ne pouvais me voir autrement. Je ne voulais que tu me voies autrement.
Alors cette nuit, une nouvelle fois, je tenterais d’apporter quelques rayons de soleil dans ton quotidien parfois trop morose. Je n’avais pu être à tes côtés en ce week-end stressant et difficile pour toi, de simples sms échangés et un appel nocturne destiné à te changer les idées autant qu’à te protéger sur le chemin du retour. Mais aujourd’hui, parviendrais-je à enlever cette tension et cette tristesse qui t’avais habité durant nos échanges ? Arriverais-tu à oublier les derniers passés pour te souvenir uniquement de cette soirée qui, je l’espérais, te ravirais ? « Je préfères demander avant… Même si c’est un peu tard maintenant qu’on est sur le chemin pour s’y rendre. » Nous étions même de plus en plus proche, alors ma main droite sortait de son nid pour se poster devant tes yeux. « Je te guide, fais-moi confiance. » Quelques mots que je t’adressais pendant que je sortais nos mains jointes de ma poche, à la rencontre du froid qui nous entourait. La tienne, je posais sur mon bras droit, pensant qu’ainsi, tu pourrais t’appuyer sur quelque chose si tu venais à tituber ou douter de notre chemin. Tandis que la mienne, inconsciemment, presque naturellement, se posait sur tes reins afin de te guider avec attention.
Mes pas se ralentissaient naturellement pour que tu ne titubes ou ne tombe, option bien pire encore que la première image de toi hésitante, et me voilà à sourire tout en te guidant vers notre destination. Tout d’abord, ce fut à l’intérieur que je décidais de t’emmener, bien qu’une surprise résidait à l’extérieure également mais ce serait pour plus tard très certainement. N’avais-tu formulé une demande cette nuit ? Si celle-ci je n’avais pu la réaliser à proprement parler, je n’avais pas moins fait mon maximum pour te satisfaire. Alors le bâtiment nous traversions jusqu’à arriver aux différents bassins, devant le plus grand je nous stoppais tout en gardant mes doigts devant ta vue. « Garde les yeux fermés ok ? Quand j‘ te dis, tu les ouvres ! » Quelques secondes d’hésitation pour m’assurer que tu n’ouvrais les paupières avant de filer plus loin, là où trônait mon pc, bien en sécurité loin de l’eau. N’allais-tu pas trouver cela risible ? J’hésitais soudainement, pris d’un doute, d’une peur de te décevoir ou que tu puisses trouver cela d’un ridicule exacerbé. « Le ridicule ne tue pas » un proverbe que je répétais encore et encore dans mes pensées jusqu’à me décider à t’offrir ce sur quoi j’avais travaillé depuis mon retour en Corée, quelques heures plus tôt. « Je compte et tu ouvres les yeux. 3 …. 2 …. 1…. »
Après quelques instants de blanc, je lançais la musique sur mon ordinateur. Enfin… La « musique » qui ne fut qu’une vidéo youtube de laquelle le son de la mer, des vagues et du vent, émanait. Car si je n’avais pu te l’offrir, faute de pouvoir louer une voiture avec tous les papiers à remplir un dimanche en fin après-midi… J’avais au moins pu trouver des magasins ouverts pour acheter ce magnifique – ou pas – et grand morceau de tissu au motif océan qui tenait, de façon un peu bancale et maladroite, à l’autre bout du bassin. Pouvais-tu imaginer marcher sur du sable chaud et non sur des carreaux en verre ? Arriverais-tu à croire que l’eau de la piscine fut celle de cet océan qui te manquait tant ? Je m’approchais avec un enthousiasme totalement faux car stressé et tendait les bras vers l’ « horizon ». « La plage ! La mer !... ou pas… ? » Une seule seconde et me voilà inquiet quant à me propre surprise. Pourtant, en la préparant, j’étais certain que tu en serais heureuse… Au moins surprise agréablement. Pourquoi avais-je alors brusquement peur de te voir me gifler pour cette idiotie ?
(c) DΛNDELION
Invité
Invité
Re: Confession #Hara ♡♡♡ | Mar 6 Mar - 23:39 Citer EditerSupprimer
Confession
Every day was new,
my heart fluttered because of you
Every day was new,
my heart fluttered because of you
Perfect HaRa
«Why are you doing such a painful love?
And why can’t I see anyone else but you?
Honestly, I’m frustrated, I like you
But I still haven’t confessed to you»
And why can’t I see anyone else but you?
Honestly, I’m frustrated, I like you
But I still haven’t confessed to you»
Tu ne savais mais quelques fois déjà, depuis notre toute première rencontre, j’avais rêvé de toi. A cet instant, en cette nuit sous le ciel de laquelle nous marchions main dans la main, j’en venais à me demander si à nouveau je n’étais en train de rêver. Me serais-je assoupie sur mon lit sans m’en rendre compte ? Dans mes songes, tu venais me chercher pour m’emmener comme tu l’avais promis dans la réalité. Une promesse à laquelle je n’avais cru. Parce qu’elle n’avait de raison d’être. Parce qu’avec toi, tout n’était que plaisanterie. Tu te laissais porter par la vie, sans te faire du soucis. Rien que le temps d’une soirée, d’une nuit, j’aimerais apprendre à le faire aussi. Auprès de toi, je voulais découvrir la légèreté. Mais me sera-t-il possible d’y arriver ? De me libérer de ce poids sur mon coeur ? Celui de ma conscience quant à mes sentiments naissants, auquel ne semblait disposer à ouvrir que le néant. Tu t’adonnais à des actes sans fondement. Si différents et pourtant, le résultat ne serait-il le même ? À te laisser approcher, n’y gagnerais-je qu’un coeur écorché ? Malheureusement, je me faisais d’une nature à foncer, malgré tout. Alors, durant une poignée de secondes, je fermais les yeux dans l’espoir qu’en les rouvrant je me réveillerais dans mon lit. Mais avais-je vraiment envie que tout disparaisse ? L’obscurité perdura quelques instants de plus que prévu. Comme si j’appréhendais de me réveiller. Ce fut ton geste qui me ramena et me prouva la réalité : celui de glisser ma main dans ta poche au creux de la tienne. Dis Haneul, moi qui suis si ignorante en la matière n’est-ce pas ainsi que se promènent des petits amis ?
Nous nous sortions ensemble. Je le savais. Et quand bien même depuis la journée au parc d’attraction, nos sms échangés le surlendemain, je m’interrogeais à ce sujet, sur tes intentions envers ma personne, hier tu l’avais clairement formulé. Tu ne m’envisageais ainsi. Sans était-ce mieux. Après tout, je n’étais pas prête. C’était trop tôt. Je… Plus que de penser à moi, je culpabilisais qu’un homme ait pu si rapidement s’immiscer dans mon coeur. Etait-ce immoral ? Avais-je le droit de tourner la page si facilement ? De ne penser qu’à l’envie d’entamer un nouveau chapitre. Un chapitre où ton nom figurait… je l’espérais. Je crois sincèrement, que je l’aimerais. Parce qu’en ta présence ce soir, j’étais si heureuse. Parce que tes messages avaient, malgré des écarts, le don de me faire sourire. Mes yeux se ravissaient chaque fois qu’ils se posaient sur tes traits. Même à l’aveugle sans hésiter je te suivais. Mes paupières closes et ta main par-dessus, je sentis un agréable frisson parcourir mon échine lorsque ta seconde de déposa à hauteur de mes reins. J’aime ta présence. J’aime ton touché. À toute allure, mon coeur battait. Pas seulement à cause de l’obscurité, l’appréhension d’avancer sans voir, de trébucher, pas que d’impatience quant à ma curiosité de découvrir ce que tu tramais, juste parce que tu tenais à mes côtés. Parce que nous nous touchions. Mes sens exaltés par mes yeux fermés ne faisaient que renforcer ma sensibilité. J’en oubliais mes précédentes craintes quant à une mauvaise blague de ta part. J’avais beau vouloir me méfier, je ne parvenais à te la refuser : ma confiance te revenait.
De l’air extérieur nous avions été coupé en rentrant dans un bâtiment dont j’ignorais la fonction. Cependant, rapidement, je perçus quelques indices pour me mettre sur la piste. Mes narines ressentais l’humidité ambiante et une odeur de chlore croissante. Au fur et à mesure de nos pas, je crus entendre un très léger clapotis de l’eau. Ou l’imaginais-je ? Spéculais-je ? Pourtant, j’avais le pressentiment que nous nous trouvions dans la piscine. Et le doute me prit. Non tu n’allais pas me faire une mauvaise blague ? « Att… » Je voulus te retenir mais obéissant étrangement, je gardais les yeux fermés et mes doigts ne te rencontrèrent tandis que vraisemblablement tu t’éloignais. « Haneul ! » t’appelais-je conservant les paupières closes acceptant malgré tout de jouer le jeu. « Je te préviens, tu n’as pas intérêt à me faire un sale coup ! » Ton décompte m’angoissait de plus en plus. Heureusement, le son de ta voix semblait indiquer que tu t’étais bel et bien éloigné. Tu ne devrais t’apprêter à me pousser soudainement et brutalement dans le bassin. À moins que tu n’aies un complice ? Tu ne me ferais pas cela, n’est-ce pas ? Tu n’avais pas l’intention de m’humilier ou de pousser le goût de m’embêter un peu trop loin ? Avais-je peur ? Plus encore de la surprise qui m’attendait, peut-être désagréable, c’était la potentielle blessure du trahison de ta part qui me tenaillait. Arrivée à un, je déglutis. Mon coeur battait si fort qu’il tambourinait en écho à mes oreilles. Oreilles auxquelles parvinrent ensuite de doux bruits familier. Mes yeux s’ouvrirent et je découvrais enfin ta surprise…
Pour une surprise, s’en était une. J’en crus pas mes yeux et me figeais sur l’instant. Incrédule, stupéfaite, incapable de penser. Ce décors tendu, la piscine et les sons d’ambiance, qu’est-ce que tu… Et en me rejoignant, tu me donnas la réponse. La mer. Je me souvins alors avoir dit qu’elle me manquait hier. L’avais-tu retenu ? Avec tout l’alcool que j’avais bu. Un voile de brouillard se déposa sur ma vue. Lentement, je détournais mes yeux embrumés du « paysage » et les posaient sur toi. Toi qui avait fait tout ça. Mais pourquoi ? Non, je ne voulais m’embarrasser l’esprit de questions. Je ne trouverais de réponse de toute façon, sous le coup de l’émotion. Alors, je préférais grandement me laisser pleinement porté et emporté par celle-ci. Ton intention… C’était… tellement touchant, tellement attentionné et mignon. « Haneul, tu es ivre ? » te demandais-je d’une voix soufflée accompagnée d’un battement de cils. Je te regardais, dessinais tes traits et souris. Puis, un léger rire m’échappa. Ému et heureux, peut-être un peu nerveux aussi. J’effectuais un pas vers toi. « Qu’importe… » ajoutais-je toujours dans un souffle. Mes mains se posèrent délicatement sur le sommet de ton torse. « Merci. » Sur la pointe de mes pieds, je me hissais et tendrement sur tes lèvres, les miennes je déposais.
À tes lèvres, une nouvelle fois, je goûtais. D’un baiser doux et tendre, un baiser qu’il revenait à toi seul de prolonger ou de le rejeter. Qu’importait sa durée, derrière mes paupières closes, je me laissais grisée et emplir de cette chaleur qu’il me procurait. Par se désir qui s’avivait au gré d’un courant électrique longeant mon échine. Cette chair si tendre et délicieuse avait un parfum de miel à mes sens.
Nous nous sortions ensemble. Je le savais. Et quand bien même depuis la journée au parc d’attraction, nos sms échangés le surlendemain, je m’interrogeais à ce sujet, sur tes intentions envers ma personne, hier tu l’avais clairement formulé. Tu ne m’envisageais ainsi. Sans était-ce mieux. Après tout, je n’étais pas prête. C’était trop tôt. Je… Plus que de penser à moi, je culpabilisais qu’un homme ait pu si rapidement s’immiscer dans mon coeur. Etait-ce immoral ? Avais-je le droit de tourner la page si facilement ? De ne penser qu’à l’envie d’entamer un nouveau chapitre. Un chapitre où ton nom figurait… je l’espérais. Je crois sincèrement, que je l’aimerais. Parce qu’en ta présence ce soir, j’étais si heureuse. Parce que tes messages avaient, malgré des écarts, le don de me faire sourire. Mes yeux se ravissaient chaque fois qu’ils se posaient sur tes traits. Même à l’aveugle sans hésiter je te suivais. Mes paupières closes et ta main par-dessus, je sentis un agréable frisson parcourir mon échine lorsque ta seconde de déposa à hauteur de mes reins. J’aime ta présence. J’aime ton touché. À toute allure, mon coeur battait. Pas seulement à cause de l’obscurité, l’appréhension d’avancer sans voir, de trébucher, pas que d’impatience quant à ma curiosité de découvrir ce que tu tramais, juste parce que tu tenais à mes côtés. Parce que nous nous touchions. Mes sens exaltés par mes yeux fermés ne faisaient que renforcer ma sensibilité. J’en oubliais mes précédentes craintes quant à une mauvaise blague de ta part. J’avais beau vouloir me méfier, je ne parvenais à te la refuser : ma confiance te revenait.
De l’air extérieur nous avions été coupé en rentrant dans un bâtiment dont j’ignorais la fonction. Cependant, rapidement, je perçus quelques indices pour me mettre sur la piste. Mes narines ressentais l’humidité ambiante et une odeur de chlore croissante. Au fur et à mesure de nos pas, je crus entendre un très léger clapotis de l’eau. Ou l’imaginais-je ? Spéculais-je ? Pourtant, j’avais le pressentiment que nous nous trouvions dans la piscine. Et le doute me prit. Non tu n’allais pas me faire une mauvaise blague ? « Att… » Je voulus te retenir mais obéissant étrangement, je gardais les yeux fermés et mes doigts ne te rencontrèrent tandis que vraisemblablement tu t’éloignais. « Haneul ! » t’appelais-je conservant les paupières closes acceptant malgré tout de jouer le jeu. « Je te préviens, tu n’as pas intérêt à me faire un sale coup ! » Ton décompte m’angoissait de plus en plus. Heureusement, le son de ta voix semblait indiquer que tu t’étais bel et bien éloigné. Tu ne devrais t’apprêter à me pousser soudainement et brutalement dans le bassin. À moins que tu n’aies un complice ? Tu ne me ferais pas cela, n’est-ce pas ? Tu n’avais pas l’intention de m’humilier ou de pousser le goût de m’embêter un peu trop loin ? Avais-je peur ? Plus encore de la surprise qui m’attendait, peut-être désagréable, c’était la potentielle blessure du trahison de ta part qui me tenaillait. Arrivée à un, je déglutis. Mon coeur battait si fort qu’il tambourinait en écho à mes oreilles. Oreilles auxquelles parvinrent ensuite de doux bruits familier. Mes yeux s’ouvrirent et je découvrais enfin ta surprise…
Pour une surprise, s’en était une. J’en crus pas mes yeux et me figeais sur l’instant. Incrédule, stupéfaite, incapable de penser. Ce décors tendu, la piscine et les sons d’ambiance, qu’est-ce que tu… Et en me rejoignant, tu me donnas la réponse. La mer. Je me souvins alors avoir dit qu’elle me manquait hier. L’avais-tu retenu ? Avec tout l’alcool que j’avais bu. Un voile de brouillard se déposa sur ma vue. Lentement, je détournais mes yeux embrumés du « paysage » et les posaient sur toi. Toi qui avait fait tout ça. Mais pourquoi ? Non, je ne voulais m’embarrasser l’esprit de questions. Je ne trouverais de réponse de toute façon, sous le coup de l’émotion. Alors, je préférais grandement me laisser pleinement porté et emporté par celle-ci. Ton intention… C’était… tellement touchant, tellement attentionné et mignon. « Haneul, tu es ivre ? » te demandais-je d’une voix soufflée accompagnée d’un battement de cils. Je te regardais, dessinais tes traits et souris. Puis, un léger rire m’échappa. Ému et heureux, peut-être un peu nerveux aussi. J’effectuais un pas vers toi. « Qu’importe… » ajoutais-je toujours dans un souffle. Mes mains se posèrent délicatement sur le sommet de ton torse. « Merci. » Sur la pointe de mes pieds, je me hissais et tendrement sur tes lèvres, les miennes je déposais.
À tes lèvres, une nouvelle fois, je goûtais. D’un baiser doux et tendre, un baiser qu’il revenait à toi seul de prolonger ou de le rejeter. Qu’importait sa durée, derrière mes paupières closes, je me laissais grisée et emplir de cette chaleur qu’il me procurait. Par se désir qui s’avivait au gré d’un courant électrique longeant mon échine. Cette chair si tendre et délicieuse avait un parfum de miel à mes sens.
(c) DΛNDELION
Contenu sponsorisé
Page 1 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5