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Confession #Hara ♡♡♡
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Re: Confession #Hara ♡♡♡ | Dim 30 Juin - 21:06 Citer EditerSupprimer
Confession
Every day was new,
my heart fluttered because of you
Every day was new,
my heart fluttered because of you
Perfect HaRa
«Why are you doing such a painful love?
And why can’t I see anyone else but you?
Honestly, I’m frustrated, I like you
But I still haven’t confessed to you»
And why can’t I see anyone else but you?
Honestly, I’m frustrated, I like you
But I still haven’t confessed to you»
Les inquiétudes s’envolaient à grands battements d’ailes tels quelques oiseaux fuyant un danger pressenti. Les craintes se noyaient sous l’assaut répété et imprévu de vagues annonçant le déluge à venir. Mes pensées s’orientaient ainsi. Elles s’organisaient pour s’emmêler l’instant suivant. Pourtant exposées en première ligne, vulnérables au plus petit assaut d’une force abstraite, elles ne pliaient. Ou alors se laissaient-elles posséder pour murmurer le doux sortilège qui saurait ensorceler mon coeur ? Divine tentatrice dont les charmes ne sauraient être niés, tu n’avais eu besoin de recourir à ce petit être ailé dont les mains s’encombraient d’un arc pour toucher ta cible. Comme cela te ressemblait.. Toi qui était si indépendante, si fière et assurée; saurais-tu toutefois évaluer correctement la demande que j’osais formuler au cours de cette séparation difficile ? Elle n’était ordre ou obligation, seulement l’expression d‘une inquiétude qui trouvait légitimité croissante à mesure que l’aube se rapprochait. Toi qui n’avait reçu suffisamment d’attention de cet homme précédemment aimé, apprécierais-tu cette demande effectuée par mes soins ? Bien qu’une telle intention n’était, la comparaison ne serait que trop naturelle pour être pointée du doigt. Lui si froid que de son amour tu doutais, moi si attaché qu’il m’était insupportable de te laisser partir en direction de ta chambre seule... Mais toi dont les pensées m’échappaient, dont même les mots ne s’élevaient pour répondre, moquerais-tu cette demande puérile et précipitée ? La tumultueuse tempête qui sévissait dans mes pensées trouva désormais plus forte qu’elle. Ensevelie sous une avalanche adroite et précise dans son éboulement, c’était au tour du doute de faire son apparition. Comme pour m’en échapper, mon corps effectua quelques pas à reculon dans l’herbe sans que jamais mes iris ne se décrochent de ta personne. Toi qui partait si vite que je peinais à percevoir ce qui se tramait dans ton esprit… Ton seul sentiment à cet instant était un mystère à part entière.
Dans l’obscurité tu t’effaçais, peu à peu le silence perturbé par nos voix et nos pas revenait enveloppé les lieux. A présent que toute présence s’était effacée, j’osais un regard autour de moi. Sous les vagues argentées de la Lune mes pupilles vagabondaient sur ce petit jardin où tu m’avais guidé un peu plus tôt; dans une routine bien vite installée, je ne mentirais si j’admettais avoir rarement mis les pieds ici. Serait-ce la première fois ? Matin et soir, ce pan de territoire gumiho je longeais; pourtant à aucun moment je n’avais pensé y faire une halte. Lorsque l’astre nocturne laisserait place à celui qui animait nos journées et réchauffait nos joues asséchées par le froid, ce monceau de terre j’irais fouler de nouveau dans une aventure curieuse. Une dernière fois, j’accordais un regard en direction du bâtiment où toute trace de ta personne avait disparue; m’assurant une ultime fois que tu étais véritablement rentrée. Tu étais rapide… Infime esquisse à mes lèvres, d’un premier mouvement de mon pied droit je fis volte-face en direction de l’entrée où, précédemment, quelques gumihos semblaient avoir fait des leurs. Maintenant que tu ne te trouvais dans mon sillage, il semblerait que le gel se plaisait à sortir les griffes pour assaillir ma chair de quelques coups bien mérité. Imprudent que j’étais pour rester si peu vêtu au milieu de la nuit, mais comment pouvais-je te défaire de mon épais vêtement ? Ton image se redessinait pour les quelques pas qui me séparaient du hall d’entrée éclairé de la fraternité; tes mains cachées par les manches du vêtement, celui-ci tombant sans mal jusqu’à la frontière inférieure de tes hanches. Ainsi vêtue, tu étais capable de provoquer de tels ravages sur mon coeur. Mais pour l’instant, c’était à travers un sourire irrépressible et un regard voilé d’une tendre étincelle que ceux-ci s’exprimaient. Aveugle à tout émoi du coeur, inconscient que les remparts jusqu’à lors dressés venaient de s’affaisser, je ne parvenais pas toutefois à nier comme cela me plaisait. Aussi effrayant était ce début de relation, la joie qui m’habitait dépassait les limites du raisonnable. Elle effaçait temporairement les craintes, les repoussait, pour seulement apprécier ce qui s’apparentait à un rêve. Je le savais pourtant: je n’étais endormi. La morsure de l’hiver ravageant mon épiderme, la chaleur apaisante du hall d’entrée une fois la porte poussée, la fatigue qui s'abattait soudainement sur mes paupières. Tout autant d’éléments physiques qui prouvaient à ma conscience qu’elle n’était égarée au pays des songes.
Dans mon dos, la porte se refermait dans un petit claquement que je distinguais à peine. Dans une habitude routinière, mes pas me guidaient en direction de la chambre 4.1 sans prendre la peine de regarder où je mettais les pieds. Malgré les quelques courts mois qui s’étaient écoulés depuis mon arrivée, je les connaissais pratiquement par coeur. Cela valait de même pour l’interrupteur que j’actionnais à l’orée du sombre couloir où je m’engageais, étrangement celui-ci s’avérait bien calme. Veille de rentrée, dernier soir de folie, qu’elles avaient bien pu être les activités de mes compères renards ? Irrémédiablement, mes pensées s’orientaient en ta direction. T’avaient-ils causé des ennuis ? T’avaient-ils dérangé pendant ton travail ? Bien qu’à mon instar, bon nombres d’entre eux avaient dû profiter de ce week-end pour retourner dans leur famille, il y avait toutefois fort à parier que les quelques renards restants avaient dû apprécier un si grand dortoir pour eux-seuls. Il y avait tant à faire dans un endroit comme celui-ci une fois pratiquement vide… Mais n’était-ce déprimant également ? Je m’en rendais compte une fois arrivé sans encombre et sans nuisance sonore particulière. Face au numéro de chambre, les yeux rivés sur la poignée que j'abaissais pour accéder à la pièce, le silence me frappait de plein fouet. Inhabituel calme qui me poussait à jeter un oeil de chaque côté dans l’espoir d’apercevoir quelqu’un, un instant je me questionnais… Y aurait-il une chance pour que tu aies fait un détour par la cuisine ? Le temps de quelques secondes je demeurais devant ma porte ouverte, hésitant, avant de filer brièvement en direction des cuisines. Mais rien. Ni lumière, ni mouvement quelconque. Tu avais certainement pris la décision d’aller à ta chambre directement, comme je te l’avais demandé… Puisque nous partagions le même numéro de chambre, devais-je croire que tu y étais déjà ? Bien qu’aucun message ne m’était encore parvenu, bien que le doute régnait encore à ce sujet, j’osais espérer après des nouvelles de ta part dans les instants à venir. De ta démarche à une possible interpellation par une gumiho, il y avait plusieurs facteurs pouvant expliquer que tu n’avais le temps de me donner de nouvelles encore. Alors j’attendrais, effrayé mais persuadé que tu serais celle qui saurait agiter mon coeur d’une valse enchantée de bonheur.
Dans l’obscurité tu t’effaçais, peu à peu le silence perturbé par nos voix et nos pas revenait enveloppé les lieux. A présent que toute présence s’était effacée, j’osais un regard autour de moi. Sous les vagues argentées de la Lune mes pupilles vagabondaient sur ce petit jardin où tu m’avais guidé un peu plus tôt; dans une routine bien vite installée, je ne mentirais si j’admettais avoir rarement mis les pieds ici. Serait-ce la première fois ? Matin et soir, ce pan de territoire gumiho je longeais; pourtant à aucun moment je n’avais pensé y faire une halte. Lorsque l’astre nocturne laisserait place à celui qui animait nos journées et réchauffait nos joues asséchées par le froid, ce monceau de terre j’irais fouler de nouveau dans une aventure curieuse. Une dernière fois, j’accordais un regard en direction du bâtiment où toute trace de ta personne avait disparue; m’assurant une ultime fois que tu étais véritablement rentrée. Tu étais rapide… Infime esquisse à mes lèvres, d’un premier mouvement de mon pied droit je fis volte-face en direction de l’entrée où, précédemment, quelques gumihos semblaient avoir fait des leurs. Maintenant que tu ne te trouvais dans mon sillage, il semblerait que le gel se plaisait à sortir les griffes pour assaillir ma chair de quelques coups bien mérité. Imprudent que j’étais pour rester si peu vêtu au milieu de la nuit, mais comment pouvais-je te défaire de mon épais vêtement ? Ton image se redessinait pour les quelques pas qui me séparaient du hall d’entrée éclairé de la fraternité; tes mains cachées par les manches du vêtement, celui-ci tombant sans mal jusqu’à la frontière inférieure de tes hanches. Ainsi vêtue, tu étais capable de provoquer de tels ravages sur mon coeur. Mais pour l’instant, c’était à travers un sourire irrépressible et un regard voilé d’une tendre étincelle que ceux-ci s’exprimaient. Aveugle à tout émoi du coeur, inconscient que les remparts jusqu’à lors dressés venaient de s’affaisser, je ne parvenais pas toutefois à nier comme cela me plaisait. Aussi effrayant était ce début de relation, la joie qui m’habitait dépassait les limites du raisonnable. Elle effaçait temporairement les craintes, les repoussait, pour seulement apprécier ce qui s’apparentait à un rêve. Je le savais pourtant: je n’étais endormi. La morsure de l’hiver ravageant mon épiderme, la chaleur apaisante du hall d’entrée une fois la porte poussée, la fatigue qui s'abattait soudainement sur mes paupières. Tout autant d’éléments physiques qui prouvaient à ma conscience qu’elle n’était égarée au pays des songes.
Dans mon dos, la porte se refermait dans un petit claquement que je distinguais à peine. Dans une habitude routinière, mes pas me guidaient en direction de la chambre 4.1 sans prendre la peine de regarder où je mettais les pieds. Malgré les quelques courts mois qui s’étaient écoulés depuis mon arrivée, je les connaissais pratiquement par coeur. Cela valait de même pour l’interrupteur que j’actionnais à l’orée du sombre couloir où je m’engageais, étrangement celui-ci s’avérait bien calme. Veille de rentrée, dernier soir de folie, qu’elles avaient bien pu être les activités de mes compères renards ? Irrémédiablement, mes pensées s’orientaient en ta direction. T’avaient-ils causé des ennuis ? T’avaient-ils dérangé pendant ton travail ? Bien qu’à mon instar, bon nombres d’entre eux avaient dû profiter de ce week-end pour retourner dans leur famille, il y avait toutefois fort à parier que les quelques renards restants avaient dû apprécier un si grand dortoir pour eux-seuls. Il y avait tant à faire dans un endroit comme celui-ci une fois pratiquement vide… Mais n’était-ce déprimant également ? Je m’en rendais compte une fois arrivé sans encombre et sans nuisance sonore particulière. Face au numéro de chambre, les yeux rivés sur la poignée que j'abaissais pour accéder à la pièce, le silence me frappait de plein fouet. Inhabituel calme qui me poussait à jeter un oeil de chaque côté dans l’espoir d’apercevoir quelqu’un, un instant je me questionnais… Y aurait-il une chance pour que tu aies fait un détour par la cuisine ? Le temps de quelques secondes je demeurais devant ma porte ouverte, hésitant, avant de filer brièvement en direction des cuisines. Mais rien. Ni lumière, ni mouvement quelconque. Tu avais certainement pris la décision d’aller à ta chambre directement, comme je te l’avais demandé… Puisque nous partagions le même numéro de chambre, devais-je croire que tu y étais déjà ? Bien qu’aucun message ne m’était encore parvenu, bien que le doute régnait encore à ce sujet, j’osais espérer après des nouvelles de ta part dans les instants à venir. De ta démarche à une possible interpellation par une gumiho, il y avait plusieurs facteurs pouvant expliquer que tu n’avais le temps de me donner de nouvelles encore. Alors j’attendrais, effrayé mais persuadé que tu serais celle qui saurait agiter mon coeur d’une valse enchantée de bonheur.
(c) DΛNDELION
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