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Confession #Hara ♡♡♡
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Re: Confession #Hara ♡♡♡ | Ven 16 Mar - 5:20 Citer EditerSupprimer
Confession
Every day was new,
my heart fluttered because of you
Every day was new,
my heart fluttered because of you
Perfect HaRa
«Why are you doing such a painful love?
And why can’t I see anyone else but you?
Honestly, I’m frustrated, I like you
But I still haven’t confessed to you»
And why can’t I see anyone else but you?
Honestly, I’m frustrated, I like you
But I still haven’t confessed to you»
Cette image de toi devrais-je la supporter jusqu’à mon départ de l’université ? A la fois si proche que seulement quelques pas nous séparaient, un plongeon et je pourrais t’étreindre de toutes mes forces dans des bras avide de ta présence. Pourtant si lointaine également, hissée dans des hauteurs que je ne pourrais atteindre, debout derrière un mur invisible et pourtant si glaciale qui nous séparait. Je n’osais faire un pas en avant de peur de recevoir ta foudre, je ne voulais le faire en arrière de peur de te perdre définitivement. Mes mots, devenaient silence dans l’attente d’une réponse des tiens si tu acceptais de me l’offrir. Allais-tu réellement m’ignorer comme tu l’eu précédemment clamé si fermement ? Mes paroles, de n’importe quelle nature qu’elles puissent être, ne parviendraient-elles jamais à tes oreilles ? Serais-tu hermétique à toute tentative, aussi maladroites et difficiles puissent-elles être, d’explications de ma part ? Car j’avais bien tenté de le faire, te faire partager et connaitre mes pensées aussi brouillées qu’elles étaient, aussi difficiles à exprimer pour moi qui n’y étais habitué. Qui ne l’était plus. Fut un temps où ces mots pourtant si naturels auraient passé la barrière de mes lèvres avec tant de simplicité, de naturel mais à présent, ils semblaient tabous. Comme si ces derniers meurtriraient mes lèvres à leur passage alors qu’aucun retour ne leur parviendrait. L’amour n’était qu’offrir mais bien recevoir également, hors, tu ne pouvais le faire. Je n’étais un homme adapté pour toi bien que j’aspirais à l’être, égoïstement car jamais plus je ne voulais te voir pleurer à cause d’un autre, ni même pour un autre.
Après une longue attente de ma part, après un temps, très certainement, de réflexion pour ta part, enfin ta voix s’élevait dans une réponse m’étant destiné. Tu n’avais décidé de m’ignorer et cette pensée, aussi candide était-elle, emplissait mon cœur à la fois de joie et de tristesse. Car j’y avais cru, je l’avais attendu, ce silence éternel de ta part. Je n’y étais que trop préparé et pas assez à la fois à croire la joie qui m’habitait. Tu m’engueulais, ta voix mordait un cœur bien trop gros de ses crocs acérés, et pourtant j’étais heureux que tu me répondes. Tout simplement. Tu ne te fichais de notre relation étrange et même, bien rapidement, je comprenais que mes maladresses étaient la cause de tout cela. Parce que je ne parvenais à m’exprimer, moi aussi, alors que tu n’attendais que cela. Des explications claires, des réponses offertes que tu n’aurais à décoder, des doutes que tu n’aurais à panser en réflexion et à priori. Tu ne voulais t’amuser, seulement comprendre et savoir afin d’agir correctement. Cette peine que je n’avais qu’étouffée, cette rupture inexpliquée je ne comprenais qu’à cet instant combien elle m’avait marqué, combien toi aussi, elle te blessait indirectement à cet instant. Car ces verrous n’étaient naturellement présents, cette maladresse n’était naturelle chez moi, cet instinct de jeu. Tout, absolument tout, n’était que conséquence de cette séparation mal effectuée. Alors plus que d’avoir peur, plus que de vouloir fuir, le fil de tes propos peu à peu, me donnait envie de courir à toi, de t’enlacer, t’embrasser, te porter. Je voulais te prouver combien je tenais à toi, ne pas laisser cette souffrance enfouie, cette garce –car c’était bien là tout ce qu’elle m’inspirait – t’affecter toi aussi. Tu ne le méritais nullement, tu ne savais nullement combien elle m’avait changé.
Loin d’une tempête me repoussant, c’était une attraction qui s’effectuait.
Alors que tu m’annonçais ne pas connaître les règles d’un jeu que j’eus appris sur le tas, que tu ne voulais les apprendre et je ne voulais que tu les apprennes. Tu n’en avais besoin. C’était vers toi que je m’approchais ; je me fichais de rentrer dans la piscine habillé, que mon sweat s’imprègne de cette eau chlorée, que mes chaussures glissent sur le fond, rien n’avait d’importance. A peine avais-tu fini que nos lèvres je scellais sans prémices ou explications. Sur ton cou, ma main gauche se déposait, t’incitant, te poussant plutôt, à prolonger l’échange un peu plus longtemps. Dans mon torse, mes tempes, chaque parcelle de mon corps tremblait, battait au rythme d’un cœur agité sous le stress. Me repousserais-tu ? Avant que l’idée ne t’effleure, je préférais rompre cet échange. Sur tes lèvres mon index je posais, t’incitant au silence. Si tu n’avais compris, si je devais m’expliquer plus clairement pour qu’enfin tu saches, alors je m’y afférerais avec soin. Malgré mes yeux encore humides par les larmes précédentes que je nierais, c’était avec une intensité étrangement inconnue que je te fixais. « Ecoutes-moi bien. » M’assurant de ta coopération, mon index quittait tes lèvres et permettait à ma main de se poser sur ton épaule dénudée dont je ne me préoccupais. « Même si je sais pas par où commencer… » Soufflais-je plus pour moi-même que pour toi cette fois-ci. Je ne voulais t’expliquer la raison de mes maladresses, pas maintenant, pas comme ça. Alors à la place, c’était sur le premier sujet qui me venait en tête que je me lançais, déterminé à être clair et précis dans mes propos. Car je le pouvais, je m’en connaissais la capacité, si je laissais de côté une peur d’être utilisé une fois encore. « Commençons par cette histoire d’attente. Hera, tu es vraiment une femme… à la fois adorable et terriblement sexy. Je ne te demande pas de coucher avec moi et je ne l’attends pas. » Un instant de blanc je marquais à ces mots, me souvenant de tes propos précédents. Alors, une nouvelle fois, je voulais te rassurer sur ce sujet, avec autant de sérieux que possible. « Je le veux, ton corps m’attire, énormément, mais je n’attends pas après que ça. Surtout comme ça, aussi rapidement. Je ne sais pas pourquoi tu veux attendre, est-ce que tu as besoin de me faire plus confiance, de mieux me connaitre, est-ce que tu as des goûts particuliers dont tu ne veux pas parler, est-ce que c’est ta première fois, est-ce que tu as peur en sachant combien de femme j’ai pu toucher et avec lesquelles je peux comparer. Je ne sais pas, ça peut être pour une tout autre raison également, mais… En considérant qu’un jour tu le veuilles, on a tout notre temps. Pourquoi on devrait presser les choses ? Pourquoi je devrais être lassé que tu me dises d’attendre ? » Ma tête se penchait sur le côté, curieux de cette idée. « Attendre… ne me dérange pas. » Sur mes lèvres, un léger sourire s’affichait à cette demande que tu avais formulée. Incomprise sur le moment et même encore maintenant, mais terriblement adorable en y repensant. « T’étais très mignonne et sexy en le disant. C’est dur parfois pour un homme de se retenir, tu sais ? Ce moment et, celui où tu as guidé ma main, j’ai eu la sensation de devenir fou. Je mourrais d’envie de… » Ma lèvre inférieure je mordais, préférant me censurer moi-même pendant quelques instants avant de reprendre plus sereinement mon discours. « Tout ça pour dire qu’attendre… Que le fait que tu me fasses patienter pour faire des choses dans ce domaine, j’aime ça. Vraiment. » Me croirais-tu lorsque je formulais cette phrase ? A cette idée de toi, choisissant soigneusement tes partenaires, attendant le bon moment et le bon endroit, tu ne savais combien cela pouvait m’atteindre. En toi je désirais croire un peu plus encore, car cette peine que j’eus ressenti, ce sentiment de mensonge, tu ne me le ferais probablement pas connaître. Pas toi…
« Ensuite… Concernant le sujet que je voulais éviter, parce que je crois que tu veux savoir. » Un instant, je gardais le silence, cherchant mes mots alors que sur ma lèvre inférieure apparaissait le bout de ma langue. L’humidifiant brièvement avant de se cacher de nouveau. « Quand tu as commencé à parler de tout ça… la surprise que je t’avais faite… et… Dire que j’étais un gars bien… Je me suis senti… terriblement mal à l’aise. » Mon regard se dévissait du tien finalement pour se poser sur l’eau à nos côtés. Bizarrement, je la trouvais soudainement terrible intéressante et inspirante. « Tu sais… Enfin non, tu ne sais pas. Mais, c’est la première fois que j’ai une telle… réponse à une surprise que je fais. La dernière date d’il y a des années et… ça s’était pas passé comme ça. » Un sourire amer passait mes lèvres à ce souvenir, une surprise que je n’avais même pas pu présenter car rejeter bien avant. « Alors j’étais mal à l’aise. Je voulais me cacher. Je ne savais pas quoi dire… Quoi faire… Je ne m’attendais pas à… Enfin c’était vraiment trop bizarre pour moi. En plus de… ma main… Et ce merci après… Vraiment, tout était trop… C’est pas bizarre, on dirait que c’est une mauvaise chose dis comme ça… Mais plutôt… Déstabilisant ? Etonnant ? Surprenant ? Quelque chose qui ressemble à un sentiment comme ça ? » Mon attention te revenait de nouveau, t’interrogeant silencieusement pour savoir si cette fois, j’avais réussi à être compris. Néanmoins, il restait un autre sujet qui me venait à l’esprit, et probablement pas le plus simple à aborder : nous. Ce jeu dont tu avais parlé qui semblait ne plus en être un. Non, il n’en était plus un, ni pour toi ni pour moi. « Enfin… Je crois que c’est un « enfin » que je dois dire… On… Nous… N-nous deux. Ce jeu… » Mes lèvres se pinçaient en l’évoquant. Mes poumons se gonflaient, à la recherche du courage nécessaire avant de soupirer brusquement pour les vider. Faire le vide, dire comme ça venait sans être trop impulsif pour autant…. « Je suis mauvais aussi. » avouais-je finalement sous les tambours d’un cœur en cavale à nouveau. « Je suis doué pour jouer un soir, une nuit… Mais dès que la partie dure plus longtemps, visiblement… Les choses… tournent… comme ça… » Mon visage se baissait un instant, non pour lorgner sur un corps mis à découvert mais pour chercher la force de te faire face à nouveau. Quelques secondes furent nécessaires pour rassembler mes pensées avant de relever le regard vers toi de nouveau. « N’apprends pas les règles… Je… Je sais pas exactement… quand le jeu à cesser d’en être un… mais…. » Mais quoi ? Je ne savais que dire après ces mots car ceux qui me venaient me terrifiaient. Ils me terrifiaient, mais n’était-ce la seule façon de faire ? La seule issue possible dans cette situation que nous n’avions prédite. « Doucement… on… Si… S-si tu veux…On peut… doucement apprendre… à se connaître… Et… Et voir… où ça va… mener… ? » J’avais le sentiment d’être de retour au collège, lorsqu’un professeur vous demandait de passer à l’oral quand vous ne parliez la langue correctement. Ce stress, cette boule se formant au ventre, ce poids sur les épaules, cet esprit vidé de toute idée. « Je veux pas te perdre. » Un aveu qui m’échappait. Sa réalisation donnait une teinte rosée à mes joues, accélérait un cœur déjà en panique. Me rejetterais-tu ? J’avais le sentiment de mettre mis à nu en seulement une phrase, cinq mots, rien de plus. « Si c’est pas déjà fait.. »
Après une longue attente de ma part, après un temps, très certainement, de réflexion pour ta part, enfin ta voix s’élevait dans une réponse m’étant destiné. Tu n’avais décidé de m’ignorer et cette pensée, aussi candide était-elle, emplissait mon cœur à la fois de joie et de tristesse. Car j’y avais cru, je l’avais attendu, ce silence éternel de ta part. Je n’y étais que trop préparé et pas assez à la fois à croire la joie qui m’habitait. Tu m’engueulais, ta voix mordait un cœur bien trop gros de ses crocs acérés, et pourtant j’étais heureux que tu me répondes. Tout simplement. Tu ne te fichais de notre relation étrange et même, bien rapidement, je comprenais que mes maladresses étaient la cause de tout cela. Parce que je ne parvenais à m’exprimer, moi aussi, alors que tu n’attendais que cela. Des explications claires, des réponses offertes que tu n’aurais à décoder, des doutes que tu n’aurais à panser en réflexion et à priori. Tu ne voulais t’amuser, seulement comprendre et savoir afin d’agir correctement. Cette peine que je n’avais qu’étouffée, cette rupture inexpliquée je ne comprenais qu’à cet instant combien elle m’avait marqué, combien toi aussi, elle te blessait indirectement à cet instant. Car ces verrous n’étaient naturellement présents, cette maladresse n’était naturelle chez moi, cet instinct de jeu. Tout, absolument tout, n’était que conséquence de cette séparation mal effectuée. Alors plus que d’avoir peur, plus que de vouloir fuir, le fil de tes propos peu à peu, me donnait envie de courir à toi, de t’enlacer, t’embrasser, te porter. Je voulais te prouver combien je tenais à toi, ne pas laisser cette souffrance enfouie, cette garce –car c’était bien là tout ce qu’elle m’inspirait – t’affecter toi aussi. Tu ne le méritais nullement, tu ne savais nullement combien elle m’avait changé.
Loin d’une tempête me repoussant, c’était une attraction qui s’effectuait.
Alors que tu m’annonçais ne pas connaître les règles d’un jeu que j’eus appris sur le tas, que tu ne voulais les apprendre et je ne voulais que tu les apprennes. Tu n’en avais besoin. C’était vers toi que je m’approchais ; je me fichais de rentrer dans la piscine habillé, que mon sweat s’imprègne de cette eau chlorée, que mes chaussures glissent sur le fond, rien n’avait d’importance. A peine avais-tu fini que nos lèvres je scellais sans prémices ou explications. Sur ton cou, ma main gauche se déposait, t’incitant, te poussant plutôt, à prolonger l’échange un peu plus longtemps. Dans mon torse, mes tempes, chaque parcelle de mon corps tremblait, battait au rythme d’un cœur agité sous le stress. Me repousserais-tu ? Avant que l’idée ne t’effleure, je préférais rompre cet échange. Sur tes lèvres mon index je posais, t’incitant au silence. Si tu n’avais compris, si je devais m’expliquer plus clairement pour qu’enfin tu saches, alors je m’y afférerais avec soin. Malgré mes yeux encore humides par les larmes précédentes que je nierais, c’était avec une intensité étrangement inconnue que je te fixais. « Ecoutes-moi bien. » M’assurant de ta coopération, mon index quittait tes lèvres et permettait à ma main de se poser sur ton épaule dénudée dont je ne me préoccupais. « Même si je sais pas par où commencer… » Soufflais-je plus pour moi-même que pour toi cette fois-ci. Je ne voulais t’expliquer la raison de mes maladresses, pas maintenant, pas comme ça. Alors à la place, c’était sur le premier sujet qui me venait en tête que je me lançais, déterminé à être clair et précis dans mes propos. Car je le pouvais, je m’en connaissais la capacité, si je laissais de côté une peur d’être utilisé une fois encore. « Commençons par cette histoire d’attente. Hera, tu es vraiment une femme… à la fois adorable et terriblement sexy. Je ne te demande pas de coucher avec moi et je ne l’attends pas. » Un instant de blanc je marquais à ces mots, me souvenant de tes propos précédents. Alors, une nouvelle fois, je voulais te rassurer sur ce sujet, avec autant de sérieux que possible. « Je le veux, ton corps m’attire, énormément, mais je n’attends pas après que ça. Surtout comme ça, aussi rapidement. Je ne sais pas pourquoi tu veux attendre, est-ce que tu as besoin de me faire plus confiance, de mieux me connaitre, est-ce que tu as des goûts particuliers dont tu ne veux pas parler, est-ce que c’est ta première fois, est-ce que tu as peur en sachant combien de femme j’ai pu toucher et avec lesquelles je peux comparer. Je ne sais pas, ça peut être pour une tout autre raison également, mais… En considérant qu’un jour tu le veuilles, on a tout notre temps. Pourquoi on devrait presser les choses ? Pourquoi je devrais être lassé que tu me dises d’attendre ? » Ma tête se penchait sur le côté, curieux de cette idée. « Attendre… ne me dérange pas. » Sur mes lèvres, un léger sourire s’affichait à cette demande que tu avais formulée. Incomprise sur le moment et même encore maintenant, mais terriblement adorable en y repensant. « T’étais très mignonne et sexy en le disant. C’est dur parfois pour un homme de se retenir, tu sais ? Ce moment et, celui où tu as guidé ma main, j’ai eu la sensation de devenir fou. Je mourrais d’envie de… » Ma lèvre inférieure je mordais, préférant me censurer moi-même pendant quelques instants avant de reprendre plus sereinement mon discours. « Tout ça pour dire qu’attendre… Que le fait que tu me fasses patienter pour faire des choses dans ce domaine, j’aime ça. Vraiment. » Me croirais-tu lorsque je formulais cette phrase ? A cette idée de toi, choisissant soigneusement tes partenaires, attendant le bon moment et le bon endroit, tu ne savais combien cela pouvait m’atteindre. En toi je désirais croire un peu plus encore, car cette peine que j’eus ressenti, ce sentiment de mensonge, tu ne me le ferais probablement pas connaître. Pas toi…
« Ensuite… Concernant le sujet que je voulais éviter, parce que je crois que tu veux savoir. » Un instant, je gardais le silence, cherchant mes mots alors que sur ma lèvre inférieure apparaissait le bout de ma langue. L’humidifiant brièvement avant de se cacher de nouveau. « Quand tu as commencé à parler de tout ça… la surprise que je t’avais faite… et… Dire que j’étais un gars bien… Je me suis senti… terriblement mal à l’aise. » Mon regard se dévissait du tien finalement pour se poser sur l’eau à nos côtés. Bizarrement, je la trouvais soudainement terrible intéressante et inspirante. « Tu sais… Enfin non, tu ne sais pas. Mais, c’est la première fois que j’ai une telle… réponse à une surprise que je fais. La dernière date d’il y a des années et… ça s’était pas passé comme ça. » Un sourire amer passait mes lèvres à ce souvenir, une surprise que je n’avais même pas pu présenter car rejeter bien avant. « Alors j’étais mal à l’aise. Je voulais me cacher. Je ne savais pas quoi dire… Quoi faire… Je ne m’attendais pas à… Enfin c’était vraiment trop bizarre pour moi. En plus de… ma main… Et ce merci après… Vraiment, tout était trop… C’est pas bizarre, on dirait que c’est une mauvaise chose dis comme ça… Mais plutôt… Déstabilisant ? Etonnant ? Surprenant ? Quelque chose qui ressemble à un sentiment comme ça ? » Mon attention te revenait de nouveau, t’interrogeant silencieusement pour savoir si cette fois, j’avais réussi à être compris. Néanmoins, il restait un autre sujet qui me venait à l’esprit, et probablement pas le plus simple à aborder : nous. Ce jeu dont tu avais parlé qui semblait ne plus en être un. Non, il n’en était plus un, ni pour toi ni pour moi. « Enfin… Je crois que c’est un « enfin » que je dois dire… On… Nous… N-nous deux. Ce jeu… » Mes lèvres se pinçaient en l’évoquant. Mes poumons se gonflaient, à la recherche du courage nécessaire avant de soupirer brusquement pour les vider. Faire le vide, dire comme ça venait sans être trop impulsif pour autant…. « Je suis mauvais aussi. » avouais-je finalement sous les tambours d’un cœur en cavale à nouveau. « Je suis doué pour jouer un soir, une nuit… Mais dès que la partie dure plus longtemps, visiblement… Les choses… tournent… comme ça… » Mon visage se baissait un instant, non pour lorgner sur un corps mis à découvert mais pour chercher la force de te faire face à nouveau. Quelques secondes furent nécessaires pour rassembler mes pensées avant de relever le regard vers toi de nouveau. « N’apprends pas les règles… Je… Je sais pas exactement… quand le jeu à cesser d’en être un… mais…. » Mais quoi ? Je ne savais que dire après ces mots car ceux qui me venaient me terrifiaient. Ils me terrifiaient, mais n’était-ce la seule façon de faire ? La seule issue possible dans cette situation que nous n’avions prédite. « Doucement… on… Si… S-si tu veux…On peut… doucement apprendre… à se connaître… Et… Et voir… où ça va… mener… ? » J’avais le sentiment d’être de retour au collège, lorsqu’un professeur vous demandait de passer à l’oral quand vous ne parliez la langue correctement. Ce stress, cette boule se formant au ventre, ce poids sur les épaules, cet esprit vidé de toute idée. « Je veux pas te perdre. » Un aveu qui m’échappait. Sa réalisation donnait une teinte rosée à mes joues, accélérait un cœur déjà en panique. Me rejetterais-tu ? J’avais le sentiment de mettre mis à nu en seulement une phrase, cinq mots, rien de plus. « Si c’est pas déjà fait.. »
(c) DΛNDELION
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Re: Confession #Hara ♡♡♡ | Ven 16 Mar - 16:37 Citer EditerSupprimer
Confession
Every day was new,
my heart fluttered because of you
Every day was new,
my heart fluttered because of you
Perfect HaRa
«Why are you doing such a painful love?
And why can’t I see anyone else but you?
Honestly, I’m frustrated, I like you
But I still haven’t confessed to you»
And why can’t I see anyone else but you?
Honestly, I’m frustrated, I like you
But I still haven’t confessed to you»
Pitoyable, n’est-ce pas ? Pourquoi me mettais-je dans un tel état pour ce qui n’avait toujours été un jeu ? Un jeu auquel je n’avais su joué. Auquel j’avais fini par croire malgré moi. Ma raison se moquait de mon coeur imprudent n’ayant daigner écouter plus attentivement ses avertissements. Inconsidérément, je m’étais laissée porter par la douceur et la chaleur insouciante de nos moments partagés. Dans les bras du danger, je m’étais abandonnée. Séduite par les charmes du diable. Mon âme s’était emplie du bonheur que tu me donnais. Mon corps avait pris goût aux caresses et aux baisers intempestifs, innocents, inconséquents que tu m’offrais. Mon coeur fondait pour tes intentions quelques furent simples ou grandes, mais assurément toujours originales. Inhabituelles. De nous, je m’étais entichée, tout simplement. Alors dans ma détresse et mon incompréhension, j’ignorais lequel de nous deux fut la principale cible de mes reproches. Toi pour ne témoigner aucune considération, aucune précaution envers mes sentiments ? Ou moi, qui n’aurais jamais dû leur permettre de germer dans un coeur encore trop fragile et incertain. Peut-être fut-ce justement à cause de ma fébrilité que le terreau s’avéra si fertile pour permettre à des sentiments inattendus de prendre racine. J’aurais dû m’éloigner quand il en était encore temps. Mais quand le vent avait-il commencé à tourner ? Depuis combien de temps étais-tu parvenu à t’immiscer dans mon coeur et mes pensées. Peut-être fut-ce dès notre toute première rencontre…
Et dès lors, jamais je ne t’avais vraiment empêché de m’approcher. Malgré les cris et les rejets, nos pas nous ramenaient inexorablement toujours l’un vers l’autre. Chaque fois un peu plus. Et la machine semblait s’être soudainement accélérée. Comme si cette bague ôtée à mon doigt avait déverrouillé un mécanisme. Les évènements avaient déferlé en cascade depuis une quinzaine de jours. La machine s’était emballée. À l’instar de ce soir. Jamais je ne te repoussais vraiment. À l’instar de ton approche. Sous mes yeux embrumés et stupéfaits, dans l’eau tu avais pénétré tout habillé. Sous les trombes de mes mots, de mes confessions douloureuses, tu avançais. Et lorsque soudainement, tes lèvres fondirent sur les miennes, à nouveau, je ne te rejetais. À la fois tétanisée et subjuguée par la chaleur qui tu ravivais, je ne résistais. Tu n’avais pas le droit de faire ça. Tu n’avais pas le droit d’abuser du pouvoir de mes sentiments pour toi afin d’obtenir mon silence. Trop heureuse et trop blessée, ton baiser me sauvait autant qu’il me poignardait. Mon coeur s’arrêta pour repartir dans une galopade frénétique. Sous des doigts, un frisson m’électrisa. Cette fois, je ne te retenais non plus alors qu’à mes lèvres tu rendais leur liberté. Pas tout à fait. De ton index déposé, leur silence tu réclamais. Brièvement, je louchais sur celui-ci avant que mon regard ne se redresse à la rencontre du tien. Par son intensité, je fus frappée. Mais je ne sus qu’en penser. Quels mots t’apprêtais-tu à prononcer ?
Une once de fermeté, puis toi-même, tu ne semblais savoir quels mots choisir. Si seulement tu pouvais soupçonner le poids de ce suspense que tu entretenais, involontairement. Allais-tu me rappeler ô combien j’étais sotte d’avoir pu me faire de fausses idées sur nous deux ? D’avoir commencé à espérer. Mais espérer quoi ? Moi-même, je ne savais pas. Que ma colère n’avait aucune légitimité. Pourquoi au juste m’avais-tu embrassé ? À présent, je me trouvais à nouveau à tes lèvres suspendue, étrange sensation que du son de ta voix émanerait ma sentence. À l’évocation de l’attente, je tressaillais déjà. Je n’étais plus certaine de vouloir t’entendre finalement. Je ne voulais recevoir tes mots désobligeants, ravivant un malaise sans doute ancré bien plus profond que tu ne le croyais. Une appréhension, un compliment intimidant et une désillusion. Tels furent les effets de ton premier jet. Mes yeux se baissèrent. Au moins c’était clair. Pour toi aussi, j’étais soit-disant une poupée mais pour laquelle tu n’éprouvais le désir de toucher. Le gouffre s’agrandissait. Un pas en arrière je m’apprêtais à faire pour épargner à tes doigts tout contact avec ma peau si… Je ne trouvais même de mot pour me qualifier tant je ne parvenais à comprendre ce sentiment d’indifférence que je suscitais. C’était horrible. Mais ce pas, tu le retins. Probablement sans le savoir. Dans ma chute, tu me rattrapas en rectifiant tes propres dires. Un réconfort apaisant, alors je te plaisais vraiment ? Plus qu’une simple poupée de cire en vitrine ? Puis, le doute ou plutôt, de nouvelles interrogations : si tu étais prêt à attendre, si tu n’attendais pas que ça, espérais-tu quelque chose de sincère et de… Sentimental entre nous ? Ou croyais-tu en la possibilité de concilier amitié et intimité sans que j’avais la frontière de la sentimentalité ne soit franchie ? Je n’eus plus de temps pour m’en préoccuper que tu me terrassais une seconde fois. Alors que dans le flot de tes suppositions tu pointais une part de la vérité, je ressentais soudainement l’envie de me cacher. Comment réagirais-tu quand tu l’apprendrais sérieusement ? Comparerais-tu vraiment avec tes expériences passées que de toute évidence, je ne pourrais égaler ? À cet instant, j’aurais aimé pouvoir m’échapper. Ma honte je ne parvenais à la surmonter. Mais surtout, je concevais à peine d’en être arrivé à me poser la question. J’avais besoin de plus de sécurité pour me donner. Une projection dans un avenir plus ou moins proche qui s’imposait de plus en plus au fil de tes propos. Tu étais prêt à m’attendre. Où allions-nous actuellement ? Tu sous-entendais une ardeur à laquelle je n’avais encore été jamais confronté. T’assurer que je ne ressentais nulle peur à ce sujet serait te mentir. Et dans l’enchainement de tes phrases, je n’étais pas certaine de l’interprétation à donner quant au fait que tu aimais te voir imposer d’attendre. Est-ce que cela… t’excitait ? Discrètement je m’ébrouais dans un léger frisson pour ne pas trop y penser. Peut-être appréciais-tu simplement que je fusse une femme qui se respectait. Mais lorsque tu découvrirais à quel point j’étais vierge de toute expérience ne serait-ce que sensuelle, ne te décourageras-tu pas ?
Et je prenais conscience que peu à peu, je mettais faite à la perspective d’envisager une plus grande proximité avec toi. Qu’un jour, je pourrais passer ce cap avec toi…
Timidement, le regard toujours rivé vers la surface de l’eau qui nous nimbait, je hochais de la tête pour confirmer que je souhaitais explications pour mieux comprendre tes propos. Tu m’envoyais tellement de signaux contradictoires que je m’y perdais. Et c’était une bataille que je n’avais que trop longtemps menée pour repartir dès à présent en campagne sans que le temps de me reposer ne me soit donné. À l’aveu de ton malaise, je redressais cependant enfin la tête. De mes yeux humides, je t’interrogeais. Avais-tu quelques culpabilités, des arrières pensées pourtant précédemment démentis pour que ma sincérité quant à ta bienveillance et ta gentillesse ait pu t’incommoder à ce point ? Ma tête se penchait légèrement sur le côté. Je ne comprenais quel genre d’autres réponses tu avais déjà pu recevoir en retour d’une pareille attention. Avais-tu essuyé un rejet comme j’en avais pu en infliger nombre à Iwan avant que mon coeur ne lui cède lui avait si durement persévéré. Plus que quiconque ne le ferait jamais. Quelle réaction attendais-tu exactement ? Parmi toutes celles que tu avais cité précédemment, avais-tu vraiment tout manigancer juste pour le plaisir et dans l’espoir de m’embêter, de me voir m’énerver ? Je me sentis brusquement bien absurde. Alors, le fait de t’avoir remercié et embrassé, que je puisse t’accepter, était bizarre… Ça faisait mal. Une petite plaie qui se creusa, mais comme si tu la devinas, tu t’empressas de la combler. De la panser avant l’hémorragie. Un fin sourire nerveux m’échappa. Tu étais décidément bien mal habile avec l’emploi des mots. Si je comprenais enfin ton sentiment, la conclusion a en tiré demeurait encore cependant bien trouble.
Peut-être parce qu’elle n’était pas encore arrivée : la conclusion. Que la clé résidait dans ce pronom que tu finissais par prononcer : nous. Mon coeur percuta violemment ma cage thoracique lorsque ce terme atteignit mes oreilles parmi tes balbutiements. Je déglutis. Mes yeux hésitèrent, dévièrent, ne sachant sur quel point prendre ancrage. Dans mes pensées, une tornade sévissait soudainement. Incapable d’en faire le tri. J’avais à la fois peur que tu ne mettes un terme à toute méprise possible de ma part. À ton espoir qu’un nous puisse exister. Mais en contre-partie, je ne l’avais encore jamais sérieusement envisagé non plus : un Nous. Ce jeu qu’en était-il ? Si tu n’étais doué dès le délai d’une nuit passé, que devais-je en déduire ? À tes yeux avions-nous seulement commencé à jouer ou la partie ne se lançait qu’une fois dans ton lit ? Je peinais à enregistrer et croiser toutes les informations que cette nuit tu me confessais. Et si la partie dure plus longtemps… donc la nôtre ? Je n’étais sûre de rien et certainement, n’osais-je tout comprendre de peur d’être blessée, si un peu trop vite, un peu trop fort, j’y croyais. Puis, tout s’arrêta.
Le temps se figea.
Mes pensées s’arrêtèrent. Sur tes mots j’avais buter. Apprendre à se connaitre. Où ça va nous mener. Que devais-je y comprendre Est-ce que cela signifiait que… Mais avant que le cours du fleuve de mes doutes et incertitudes ne reprenne, un soudain barrage s’y adressa. Quels étaient si mots à la fois si doux et si troublants, totalement désarmant que tu soufflais ? Me perdre. Quand étions-nous devenus si importants l’un pour l’autre ? Moi non plus, je ne pouvais envisager que dans les jours prochains, tu puisses ne plus être à mes côtés. Physiquement ou virtuellement, tu étais le soleil qui depuis quelques temps réchauffait et illuminait mon univers. J’avais si peur du noir et de la solitude. Alors mon coeur se fendit lorsque tu témoignas de ta pensée signifiant qu’il en serait tout l’inverse. Bien qu’il me semblait étrange de considérer que tu m’avais déjà eu, assurément tu ne m’avais pas perdu. Mais ces mots, il me serait bien plus dur que je ne le pensais à t’adresser. « Je crois que… » Sous la surface de l’eau, la main était venue chercher la tienne. Je me rendis alors compte à quel point ma gorge pouvait être nouée. Ma voix étouffée. « J’ai besoin de toi, » avouais-je timidement, mais sincèrement. Au fond de moi j’étais désolée. Car ta crainte, je souhaitais t’exprimer que je la partageais. Que j’étais effrayée à l’idée que tu ne sois plus là pour éclairer mon chemin récemment devenu si sombre. Mais pour cette même raison, je ne parvenais encore à les prononcer. Mon coeur autrefois si franc, ma langue si déliée, je prenais conscience momentanément à quel point ils s’étaient repliés. Ils se nichaient encore dans une zone de sécurité, suppliant de ne pas être à nouveau blessé avant même d’avoir pu guérir. Le mot amour ne s’associait encore que trop à son visage. Et cette image se teintait désormais de l’ombre du chagrin. J’espérais que tu comprendrais. Et ma prudence et néanmoins le sens caché de mes mots. « Alors, prends soin de toi… Sortons de là, » dis-je doucement en soulevant ton bras hors de l’eau, soulignant le poids de tes vêtements aux fibres imbibées. Sur mes lèvres, un discret sourire, je te conduisis par la main jusqu’à la sortie du bassin.
Une fois de l’eau sortis, ma priorité fut de te déshabiller. De mes doigts je saisissais le bas de tes vêtements, sweat et t-shirt si tu en portais en-dessous. « Enlève ça… » te conseillais-je d’une voix soufflée sans te laisser pourtant le choix, j’entamais déjà de le soulever afin que tu le passes par-dessus ta tête. Ce ne fut qu’une fois que tu fus torse-nu que l’embarras me prit brusquement dans ses bras. Te voilà à demi dénudé tandis que je n’étais plus vêtue que de mes dessous. Par réflexe, je crois soudainement les bras devant moi, vain espoir de me cacher. « Est-ce que… Est-ce que tu as prévu des serviettes ? » balbutiais-je timidement avant de déglutir, légèrement tremblante. Du regard je balayais le pourtour du bassin, jusqu’à ce que je prenne conscience que… N’étais-je pas en train d’essayer de faire comme si de rien n’était ? Et si par maladresse je te blessais ? À cause d’une question qui me taraudait sans pour autant oser la poser. « Ha-Haneul… est-ce que… » Mon regard était revenu vers toi avant de descendre sur mes pieds. « Est-ce que… Qu’est-ce que… apprendre à mieux se connaitre et voir où ça nous mène… qu’est-ce que ça signifie exactement ? » Mon coeur battait à tout rompre. J’aurais préféré disparaitre plutôt que d’avoir à te le demander. Il me fallut tout mon courage rassemblé pour oser redresser la tête. « Est-ce que ça veut dire… » Je butais encore. J’inspirais et maladroitement me jetais à l’eau d’une voix mal assurée. « Essayer de sortir ensemble ? » Aussitôt prononcée, je la regrettais. Idiote de ne pas être capable de comprendre ce que tu avais pu dire. Ridicule de peut-être croire en une signification totalement erronée. Je la regrettais, cependant, j’en avais besoin. Je ne saurais continuer à faire semblant sans en avoir le coeur net. Jusqu’à ce qu’un rire nerveux m’échappe : « Ah, désolée ! Ne fais pas attention ! Je suis stupide… » Ce fut tout ce que je parvins à dire de plus.
Et dès lors, jamais je ne t’avais vraiment empêché de m’approcher. Malgré les cris et les rejets, nos pas nous ramenaient inexorablement toujours l’un vers l’autre. Chaque fois un peu plus. Et la machine semblait s’être soudainement accélérée. Comme si cette bague ôtée à mon doigt avait déverrouillé un mécanisme. Les évènements avaient déferlé en cascade depuis une quinzaine de jours. La machine s’était emballée. À l’instar de ce soir. Jamais je ne te repoussais vraiment. À l’instar de ton approche. Sous mes yeux embrumés et stupéfaits, dans l’eau tu avais pénétré tout habillé. Sous les trombes de mes mots, de mes confessions douloureuses, tu avançais. Et lorsque soudainement, tes lèvres fondirent sur les miennes, à nouveau, je ne te rejetais. À la fois tétanisée et subjuguée par la chaleur qui tu ravivais, je ne résistais. Tu n’avais pas le droit de faire ça. Tu n’avais pas le droit d’abuser du pouvoir de mes sentiments pour toi afin d’obtenir mon silence. Trop heureuse et trop blessée, ton baiser me sauvait autant qu’il me poignardait. Mon coeur s’arrêta pour repartir dans une galopade frénétique. Sous des doigts, un frisson m’électrisa. Cette fois, je ne te retenais non plus alors qu’à mes lèvres tu rendais leur liberté. Pas tout à fait. De ton index déposé, leur silence tu réclamais. Brièvement, je louchais sur celui-ci avant que mon regard ne se redresse à la rencontre du tien. Par son intensité, je fus frappée. Mais je ne sus qu’en penser. Quels mots t’apprêtais-tu à prononcer ?
Une once de fermeté, puis toi-même, tu ne semblais savoir quels mots choisir. Si seulement tu pouvais soupçonner le poids de ce suspense que tu entretenais, involontairement. Allais-tu me rappeler ô combien j’étais sotte d’avoir pu me faire de fausses idées sur nous deux ? D’avoir commencé à espérer. Mais espérer quoi ? Moi-même, je ne savais pas. Que ma colère n’avait aucune légitimité. Pourquoi au juste m’avais-tu embrassé ? À présent, je me trouvais à nouveau à tes lèvres suspendue, étrange sensation que du son de ta voix émanerait ma sentence. À l’évocation de l’attente, je tressaillais déjà. Je n’étais plus certaine de vouloir t’entendre finalement. Je ne voulais recevoir tes mots désobligeants, ravivant un malaise sans doute ancré bien plus profond que tu ne le croyais. Une appréhension, un compliment intimidant et une désillusion. Tels furent les effets de ton premier jet. Mes yeux se baissèrent. Au moins c’était clair. Pour toi aussi, j’étais soit-disant une poupée mais pour laquelle tu n’éprouvais le désir de toucher. Le gouffre s’agrandissait. Un pas en arrière je m’apprêtais à faire pour épargner à tes doigts tout contact avec ma peau si… Je ne trouvais même de mot pour me qualifier tant je ne parvenais à comprendre ce sentiment d’indifférence que je suscitais. C’était horrible. Mais ce pas, tu le retins. Probablement sans le savoir. Dans ma chute, tu me rattrapas en rectifiant tes propres dires. Un réconfort apaisant, alors je te plaisais vraiment ? Plus qu’une simple poupée de cire en vitrine ? Puis, le doute ou plutôt, de nouvelles interrogations : si tu étais prêt à attendre, si tu n’attendais pas que ça, espérais-tu quelque chose de sincère et de… Sentimental entre nous ? Ou croyais-tu en la possibilité de concilier amitié et intimité sans que j’avais la frontière de la sentimentalité ne soit franchie ? Je n’eus plus de temps pour m’en préoccuper que tu me terrassais une seconde fois. Alors que dans le flot de tes suppositions tu pointais une part de la vérité, je ressentais soudainement l’envie de me cacher. Comment réagirais-tu quand tu l’apprendrais sérieusement ? Comparerais-tu vraiment avec tes expériences passées que de toute évidence, je ne pourrais égaler ? À cet instant, j’aurais aimé pouvoir m’échapper. Ma honte je ne parvenais à la surmonter. Mais surtout, je concevais à peine d’en être arrivé à me poser la question. J’avais besoin de plus de sécurité pour me donner. Une projection dans un avenir plus ou moins proche qui s’imposait de plus en plus au fil de tes propos. Tu étais prêt à m’attendre. Où allions-nous actuellement ? Tu sous-entendais une ardeur à laquelle je n’avais encore été jamais confronté. T’assurer que je ne ressentais nulle peur à ce sujet serait te mentir. Et dans l’enchainement de tes phrases, je n’étais pas certaine de l’interprétation à donner quant au fait que tu aimais te voir imposer d’attendre. Est-ce que cela… t’excitait ? Discrètement je m’ébrouais dans un léger frisson pour ne pas trop y penser. Peut-être appréciais-tu simplement que je fusse une femme qui se respectait. Mais lorsque tu découvrirais à quel point j’étais vierge de toute expérience ne serait-ce que sensuelle, ne te décourageras-tu pas ?
Et je prenais conscience que peu à peu, je mettais faite à la perspective d’envisager une plus grande proximité avec toi. Qu’un jour, je pourrais passer ce cap avec toi…
Timidement, le regard toujours rivé vers la surface de l’eau qui nous nimbait, je hochais de la tête pour confirmer que je souhaitais explications pour mieux comprendre tes propos. Tu m’envoyais tellement de signaux contradictoires que je m’y perdais. Et c’était une bataille que je n’avais que trop longtemps menée pour repartir dès à présent en campagne sans que le temps de me reposer ne me soit donné. À l’aveu de ton malaise, je redressais cependant enfin la tête. De mes yeux humides, je t’interrogeais. Avais-tu quelques culpabilités, des arrières pensées pourtant précédemment démentis pour que ma sincérité quant à ta bienveillance et ta gentillesse ait pu t’incommoder à ce point ? Ma tête se penchait légèrement sur le côté. Je ne comprenais quel genre d’autres réponses tu avais déjà pu recevoir en retour d’une pareille attention. Avais-tu essuyé un rejet comme j’en avais pu en infliger nombre à Iwan avant que mon coeur ne lui cède lui avait si durement persévéré. Plus que quiconque ne le ferait jamais. Quelle réaction attendais-tu exactement ? Parmi toutes celles que tu avais cité précédemment, avais-tu vraiment tout manigancer juste pour le plaisir et dans l’espoir de m’embêter, de me voir m’énerver ? Je me sentis brusquement bien absurde. Alors, le fait de t’avoir remercié et embrassé, que je puisse t’accepter, était bizarre… Ça faisait mal. Une petite plaie qui se creusa, mais comme si tu la devinas, tu t’empressas de la combler. De la panser avant l’hémorragie. Un fin sourire nerveux m’échappa. Tu étais décidément bien mal habile avec l’emploi des mots. Si je comprenais enfin ton sentiment, la conclusion a en tiré demeurait encore cependant bien trouble.
Peut-être parce qu’elle n’était pas encore arrivée : la conclusion. Que la clé résidait dans ce pronom que tu finissais par prononcer : nous. Mon coeur percuta violemment ma cage thoracique lorsque ce terme atteignit mes oreilles parmi tes balbutiements. Je déglutis. Mes yeux hésitèrent, dévièrent, ne sachant sur quel point prendre ancrage. Dans mes pensées, une tornade sévissait soudainement. Incapable d’en faire le tri. J’avais à la fois peur que tu ne mettes un terme à toute méprise possible de ma part. À ton espoir qu’un nous puisse exister. Mais en contre-partie, je ne l’avais encore jamais sérieusement envisagé non plus : un Nous. Ce jeu qu’en était-il ? Si tu n’étais doué dès le délai d’une nuit passé, que devais-je en déduire ? À tes yeux avions-nous seulement commencé à jouer ou la partie ne se lançait qu’une fois dans ton lit ? Je peinais à enregistrer et croiser toutes les informations que cette nuit tu me confessais. Et si la partie dure plus longtemps… donc la nôtre ? Je n’étais sûre de rien et certainement, n’osais-je tout comprendre de peur d’être blessée, si un peu trop vite, un peu trop fort, j’y croyais. Puis, tout s’arrêta.
Le temps se figea.
Mes pensées s’arrêtèrent. Sur tes mots j’avais buter. Apprendre à se connaitre. Où ça va nous mener. Que devais-je y comprendre Est-ce que cela signifiait que… Mais avant que le cours du fleuve de mes doutes et incertitudes ne reprenne, un soudain barrage s’y adressa. Quels étaient si mots à la fois si doux et si troublants, totalement désarmant que tu soufflais ? Me perdre. Quand étions-nous devenus si importants l’un pour l’autre ? Moi non plus, je ne pouvais envisager que dans les jours prochains, tu puisses ne plus être à mes côtés. Physiquement ou virtuellement, tu étais le soleil qui depuis quelques temps réchauffait et illuminait mon univers. J’avais si peur du noir et de la solitude. Alors mon coeur se fendit lorsque tu témoignas de ta pensée signifiant qu’il en serait tout l’inverse. Bien qu’il me semblait étrange de considérer que tu m’avais déjà eu, assurément tu ne m’avais pas perdu. Mais ces mots, il me serait bien plus dur que je ne le pensais à t’adresser. « Je crois que… » Sous la surface de l’eau, la main était venue chercher la tienne. Je me rendis alors compte à quel point ma gorge pouvait être nouée. Ma voix étouffée. « J’ai besoin de toi, » avouais-je timidement, mais sincèrement. Au fond de moi j’étais désolée. Car ta crainte, je souhaitais t’exprimer que je la partageais. Que j’étais effrayée à l’idée que tu ne sois plus là pour éclairer mon chemin récemment devenu si sombre. Mais pour cette même raison, je ne parvenais encore à les prononcer. Mon coeur autrefois si franc, ma langue si déliée, je prenais conscience momentanément à quel point ils s’étaient repliés. Ils se nichaient encore dans une zone de sécurité, suppliant de ne pas être à nouveau blessé avant même d’avoir pu guérir. Le mot amour ne s’associait encore que trop à son visage. Et cette image se teintait désormais de l’ombre du chagrin. J’espérais que tu comprendrais. Et ma prudence et néanmoins le sens caché de mes mots. « Alors, prends soin de toi… Sortons de là, » dis-je doucement en soulevant ton bras hors de l’eau, soulignant le poids de tes vêtements aux fibres imbibées. Sur mes lèvres, un discret sourire, je te conduisis par la main jusqu’à la sortie du bassin.
Une fois de l’eau sortis, ma priorité fut de te déshabiller. De mes doigts je saisissais le bas de tes vêtements, sweat et t-shirt si tu en portais en-dessous. « Enlève ça… » te conseillais-je d’une voix soufflée sans te laisser pourtant le choix, j’entamais déjà de le soulever afin que tu le passes par-dessus ta tête. Ce ne fut qu’une fois que tu fus torse-nu que l’embarras me prit brusquement dans ses bras. Te voilà à demi dénudé tandis que je n’étais plus vêtue que de mes dessous. Par réflexe, je crois soudainement les bras devant moi, vain espoir de me cacher. « Est-ce que… Est-ce que tu as prévu des serviettes ? » balbutiais-je timidement avant de déglutir, légèrement tremblante. Du regard je balayais le pourtour du bassin, jusqu’à ce que je prenne conscience que… N’étais-je pas en train d’essayer de faire comme si de rien n’était ? Et si par maladresse je te blessais ? À cause d’une question qui me taraudait sans pour autant oser la poser. « Ha-Haneul… est-ce que… » Mon regard était revenu vers toi avant de descendre sur mes pieds. « Est-ce que… Qu’est-ce que… apprendre à mieux se connaitre et voir où ça nous mène… qu’est-ce que ça signifie exactement ? » Mon coeur battait à tout rompre. J’aurais préféré disparaitre plutôt que d’avoir à te le demander. Il me fallut tout mon courage rassemblé pour oser redresser la tête. « Est-ce que ça veut dire… » Je butais encore. J’inspirais et maladroitement me jetais à l’eau d’une voix mal assurée. « Essayer de sortir ensemble ? » Aussitôt prononcée, je la regrettais. Idiote de ne pas être capable de comprendre ce que tu avais pu dire. Ridicule de peut-être croire en une signification totalement erronée. Je la regrettais, cependant, j’en avais besoin. Je ne saurais continuer à faire semblant sans en avoir le coeur net. Jusqu’à ce qu’un rire nerveux m’échappe : « Ah, désolée ! Ne fais pas attention ! Je suis stupide… » Ce fut tout ce que je parvins à dire de plus.
(c) DΛNDELION
Invité
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Re: Confession #Hara ♡♡♡ | Ven 16 Mar - 20:52 Citer EditerSupprimer
Confession
Every day was new,
my heart fluttered because of you
Every day was new,
my heart fluttered because of you
Perfect HaRa
«Why are you doing such a painful love?
And why can’t I see anyone else but you?
Honestly, I’m frustrated, I like you
But I still haven’t confessed to you»
And why can’t I see anyone else but you?
Honestly, I’m frustrated, I like you
But I still haven’t confessed to you»
Si seul je pouvais me complaire dans une ignorance salvatrice, garante d’une paix superficielle qui me sciait à merveille. Maintenant qu’à tes côtés je désirais siéger, je ne pouvais m’accorder ce privilège. Ce bout de chemin que je désirais accomplir à tes côtés, j’eus espérer le parcourir insouciamment, sans qu’aucune question, qu’aucun problème ou doute ne vienne à croiser notre chemin. Au moins le temps que nous parvenions à avancer en rythme. Pourtant, à peine un pas nous engagions que, déjà, l’ombre d’une angoisse se profilait en obstacle. Une peur incurable qui, pourtant, n’eut pour effet qu’un bond en avant jusqu’à toi. Une avancée que, jamais, je n’aurais pensé possible ; qu’encore cette nuit, je peinais à imaginer ou croire seulement envisageable. Pourtant, face à toi, pour toi, j’ouvrais timidement le portail vers un cœur pur et sincère, capable d’aimer une tierce personne plus que lui-même. Dévotion et sacrifice, tels étaient les maîtres mots de ce domaine qui n’avaient pourtant provoqué qu’exil et isolation de celui-ci jusqu’aujourd’hui. Te souvenais-tu de ces mots que j’eus prononcé la veille ? « Avoir une femme dévouée à ses côtés… Je pense que tous les hommes finissent un jour ou l’autre par le rechercher. Mais pas tous ne la mérite alors choisis bien. » Ces mots imbibés d’ivresse à tes yeux probablement, ces phrases dont je n’avais connaissance aujourd’hui car oubliées, c’était pourtant ainsi que les choses je percevais. Combien de fois avais-je vu ma mère se languissant de son mari absent ? Comment pourrais-je nommer la joie qui habitait son regard lorsqu’il promettait de rentrer le soir ? Et cette déception de n’avoir sa présence lorsqu’il changeait ce programme avec retard des suites de son travail. Sans doute, inconsciemment, cet exemple m’avait forgé en homme désireux de combler l’élue de son cœur, d’être à ses côtés en tout temps et toute épreuve. Cette situation qui ne pouvait qu’amener douleur et déception lorsqu’offerte à la mauvaise personne.
Alors je ne désirais réitérer cette erreur. Doucement, avec soin, pourrions-nous nous découvrir ? Pour qu’aucun de nous ne soit blessé plus qu’il ne pourrait déjà l’être…
Je n’étais certain de me remettre aussi aisément d’une seconde erreur, mais certainement parce qu’il s’agissait de toi. Une femme capable de me faire verser une larme lorsque celle que je croyais la bonne n’avait provoqué qu’étourdissement et incompréhension pendant de longs mois. Celle pour qui mes sentiments semblaient déclarer indépendance afin de s’accrocher à ta personne plus que je ne pourrais le leur permettre. La peur de te perdre se mêlait à celle d’être anéanti car étroitement liées malgré la rapidité du procédé. Quand étais-je tombé pour toi ? Quels furent les événements m’ayant poussé à ressentir toutes ces choses ? Aussi parfaite que tu semblais être, aussi ignorant que je puisse être, toutes ces choses n’étaient dues au hasard n’est-ce pas ? Le destin ne pouvait se jouer ainsi de moi une fois encore. Patronne, présidente et maintenant celle…. Qui m’était mon cœur en émoi. Quelle probabilité était-ce là ? Et quelle était-ce pour que, en retour, tu puisses ressentir la même chose que moi ? Un être appréciant sincèrement un autre était chose dite merveilleuse et déjà peu fréquente ; mais celle qu’il soit apprécié en retour n’en était que plus rare encore. Alors, pouvais-tu imaginer combien ces mots, ces quelques mots aussi difficilement prononcés par ta personne pouvait soulever ma poitrine ? Tu avais besoin de moi. Un sentiment, une idée, qui m’effrayait car je n’étais, à mes yeux, pas digne de cette nécessité, je ne pouvais la combler. Pourtant… Mes peurs s’envolaient, mes doutes sur tes sentiments s’effaçaient et seul le bonheur subsistait. Je n’avais besoin de long discours, peu me convenait, me suffisait. Seulement cinq mots, une phrase toute simple et mon corps s’allégeait malgré le poids de ces tissus imbibés qui le recouvrait. Mais à ce bras que tu levais, ces mots que tu prononçais bien que leur sens m’échappait, je me rendais compte de mon impulsivité. Au moins, sans doute, aurais-je dû retirer mon sweat avant d’entrer dans l’eau…
Ce constat n’amena avec lui que timidité et plus encore lorsque de ma main saisie tu me guidais vers la sortie du bassin dans un tracas que je ne partageais. Cet instant semblait être le plus doux de ma mémoire, le plus tendre également. Je ne savais pourquoi, je ne comprenais mes réactions – Je ne voulais les comprendre également – mais je ne faisais rien pour m’en défaire. A tes attentions, aucune résistance ne s’offrait, au contraire, je coopérais afin d’ôter un vêtement devenu trop lourd avec l’humidité qu’il renfermait. A tes yeux, après que tu m’aies déshabillé une fois de plus, s’offrait la vision d’un torse plus musclé qu’à l’époque. Toujours finement et probablement trop pour un homme si j’en croyais ces types de la salle, mais gage d’une progression à venir dans les temps prochains. Sous l’os de ma clavicule régnait toujours ce bijou argenté, n’ayant changé malgré les années, n’occupant mon esprit que lorsqu’il décidait de se prendre dans des tissus ou qu’un coup ne lui était asséné. Mon vêtement je laissais choir au sol tandis qu’enfin, sur ton corps mes pupilles s’attardaient. Une peau que tu m’avais, volontairement cette fois, offerte à découvrir. Ou probablement pas ? A ton interrogation, mon regard se levait vers ton visage, abandonnant sa course sur ton épiderme, avant de regarder autour de nous. Des serviettes ? A l’instar de la bouteille d’eau dans le parc lors de notre sortie, de telles précautions je n’avais pensé au préalable. N’était-ce pas prévisible de ma part ? Finalement, ce fut vers le décor que mon attention se portait. Est-ce que… Cela pourrait faire l’affaire ? Alors je le pointais maladroitement tu doigt, les traits hésitant à formuler cette idée haut et fort. « Y a… ça… si tu veux ? » C’était bien là, le seul tissu sec que nous avions à porter de main selon moi mais, alors qu’un pas vers lui j'entamais, ta voix me stoppait net. Un retour sur place j’effectuais alors, me plantant devant toi. Curieux de ta demande mais aussi soucieux de ton état, mes mains se posaient sur tes bras humides afin de t’offrir de légères caresses qui, je l’espérais, t’aideront à te réchauffer faute de mieux pour le moment. Soudainement pourtant, celles-ci ralentissaient jusqu’à se stopper sans qu’un seul instant, je n’ôte les doigts de ce doux épiderme.
Alors que j’étais convaincu que tu n’y reviendrais, voilà que sur mes propos précédents tu m’interrogeais. Pour toi qui ne pouvais te satisfaire du peu que je pouvais t’offrir, qui cherchait réponse et, visiblement stabilité dans tes relations ; je ne savais que répondre. Car mes dires précédents me semblaient limpides et clairs : avec le temps, voyons si nous pourrions nous accorder afin de nous mettre ensemble, voyons si de l’amour pourrait en découler véritablement. C’était avec cette idée sous-entendu que je m’étais exprimé, pourtant… Tu ne semblais l’avoir compris, à moins qu’à autre tu aspirais, t’amenant à ne voir cette facette possible ? Mais voilà que tu t’excusais, te traitant d’idiote quand tu ne l’étais. Sur ta joue deux doigts se déposaient, tendrement, celle-ci je venais à pincer en guise de punition. « Je l’ai déjà dit. Une fille ne devrait pas penser qu’elle est stupide. » Plutôt, je te l’avais chanté ce jour-là à la fontaine mais sans doute la gêne t’avais tout fait oublié. Ou le temps ? Je ne savais, je ne m’en préoccupais pour le moment. « Apprendre à mieux se connaître… Et voir où ça nous mène… » Car bien que tu m’aies demandé d’oublier, je n’y parvenais. Une réponse je désirais t’offrir afin que de doutes ou de peine tu n’aies, que de déchiffrement tu n’aies à effectuer d’aucune façon. « Savoir ce que tu aimes ? Ce que tu n’aimes pas ? Ce que tu désires dans la vie ? Comment… est-ce tu réagis…Toutes ces choses, et même, si tu en as envie, des expériences passées qui t’ont marqués en bien ou en mal… Des peurs aussi, des doutes. Tout ça, aujourd’hui… Je connais rien de tout ça. » Je ne savais pourquoi j’étais tombé pour toi, je ne comprenais alors que je ne te connaissais finalement pas tant que cela. Pourquoi m’étais tant attaché ? Mais plus encore que de m’interroger sur une chose inutile, car de réponse je n’obtiendrais, je m’interrogeais sur le sens « d’être ensemble ». « Je sais pas… Est-ce que ça fait partie du concept… d’être ensemble ou celui avant ? » A toi je m’en remettais un instant avant de détourner les yeux. Perdu dans ma réflexion, je ne me rendais compte que les mots passaient seuls la barrière de mes lèvres. « Même mes parents découvrent des choses l’un sur l’autre à leur âge alors qu’ils sont ensemble depuis des dizaines d’années… Alors ça doit faire partie de cette notion… » Probablement… Dans ce cas. Venais-je de te demander de… sortir avec moi ? Sans le savoir ? Ma bouche était une usine à problème, une catastrophe que je n’arrivais à contrôler elle non plus. Rien n’allait correctement et pourtant, une partie semblait s’accorder sur le fait que, probablement, ce choix était aussi le bon. Alors, doucement, ma tête s’hochait. Je n’étais prêt, pas encore pourtant… « Essayons ! » lançais-je avec fermeté dans un premier temps. Ma décision était prise bien que les premiers temps seraient certainement compliqués de mon côté. « De… D-d’être… D’être en-ensemble… » Sentais-tu ma gêne ? Ma timidité en prononçant ces mots ? J’avais le sentiment d’être un enfant de primaire demandant à la fille qu’il aimait si celle-ci désirait être son amoureuse. Etions-nous retombés en enfance pour ainsi avoir à formuler les choses aussi clairement ?
Alors je ne désirais réitérer cette erreur. Doucement, avec soin, pourrions-nous nous découvrir ? Pour qu’aucun de nous ne soit blessé plus qu’il ne pourrait déjà l’être…
Je n’étais certain de me remettre aussi aisément d’une seconde erreur, mais certainement parce qu’il s’agissait de toi. Une femme capable de me faire verser une larme lorsque celle que je croyais la bonne n’avait provoqué qu’étourdissement et incompréhension pendant de longs mois. Celle pour qui mes sentiments semblaient déclarer indépendance afin de s’accrocher à ta personne plus que je ne pourrais le leur permettre. La peur de te perdre se mêlait à celle d’être anéanti car étroitement liées malgré la rapidité du procédé. Quand étais-je tombé pour toi ? Quels furent les événements m’ayant poussé à ressentir toutes ces choses ? Aussi parfaite que tu semblais être, aussi ignorant que je puisse être, toutes ces choses n’étaient dues au hasard n’est-ce pas ? Le destin ne pouvait se jouer ainsi de moi une fois encore. Patronne, présidente et maintenant celle…. Qui m’était mon cœur en émoi. Quelle probabilité était-ce là ? Et quelle était-ce pour que, en retour, tu puisses ressentir la même chose que moi ? Un être appréciant sincèrement un autre était chose dite merveilleuse et déjà peu fréquente ; mais celle qu’il soit apprécié en retour n’en était que plus rare encore. Alors, pouvais-tu imaginer combien ces mots, ces quelques mots aussi difficilement prononcés par ta personne pouvait soulever ma poitrine ? Tu avais besoin de moi. Un sentiment, une idée, qui m’effrayait car je n’étais, à mes yeux, pas digne de cette nécessité, je ne pouvais la combler. Pourtant… Mes peurs s’envolaient, mes doutes sur tes sentiments s’effaçaient et seul le bonheur subsistait. Je n’avais besoin de long discours, peu me convenait, me suffisait. Seulement cinq mots, une phrase toute simple et mon corps s’allégeait malgré le poids de ces tissus imbibés qui le recouvrait. Mais à ce bras que tu levais, ces mots que tu prononçais bien que leur sens m’échappait, je me rendais compte de mon impulsivité. Au moins, sans doute, aurais-je dû retirer mon sweat avant d’entrer dans l’eau…
Ce constat n’amena avec lui que timidité et plus encore lorsque de ma main saisie tu me guidais vers la sortie du bassin dans un tracas que je ne partageais. Cet instant semblait être le plus doux de ma mémoire, le plus tendre également. Je ne savais pourquoi, je ne comprenais mes réactions – Je ne voulais les comprendre également – mais je ne faisais rien pour m’en défaire. A tes attentions, aucune résistance ne s’offrait, au contraire, je coopérais afin d’ôter un vêtement devenu trop lourd avec l’humidité qu’il renfermait. A tes yeux, après que tu m’aies déshabillé une fois de plus, s’offrait la vision d’un torse plus musclé qu’à l’époque. Toujours finement et probablement trop pour un homme si j’en croyais ces types de la salle, mais gage d’une progression à venir dans les temps prochains. Sous l’os de ma clavicule régnait toujours ce bijou argenté, n’ayant changé malgré les années, n’occupant mon esprit que lorsqu’il décidait de se prendre dans des tissus ou qu’un coup ne lui était asséné. Mon vêtement je laissais choir au sol tandis qu’enfin, sur ton corps mes pupilles s’attardaient. Une peau que tu m’avais, volontairement cette fois, offerte à découvrir. Ou probablement pas ? A ton interrogation, mon regard se levait vers ton visage, abandonnant sa course sur ton épiderme, avant de regarder autour de nous. Des serviettes ? A l’instar de la bouteille d’eau dans le parc lors de notre sortie, de telles précautions je n’avais pensé au préalable. N’était-ce pas prévisible de ma part ? Finalement, ce fut vers le décor que mon attention se portait. Est-ce que… Cela pourrait faire l’affaire ? Alors je le pointais maladroitement tu doigt, les traits hésitant à formuler cette idée haut et fort. « Y a… ça… si tu veux ? » C’était bien là, le seul tissu sec que nous avions à porter de main selon moi mais, alors qu’un pas vers lui j'entamais, ta voix me stoppait net. Un retour sur place j’effectuais alors, me plantant devant toi. Curieux de ta demande mais aussi soucieux de ton état, mes mains se posaient sur tes bras humides afin de t’offrir de légères caresses qui, je l’espérais, t’aideront à te réchauffer faute de mieux pour le moment. Soudainement pourtant, celles-ci ralentissaient jusqu’à se stopper sans qu’un seul instant, je n’ôte les doigts de ce doux épiderme.
Alors que j’étais convaincu que tu n’y reviendrais, voilà que sur mes propos précédents tu m’interrogeais. Pour toi qui ne pouvais te satisfaire du peu que je pouvais t’offrir, qui cherchait réponse et, visiblement stabilité dans tes relations ; je ne savais que répondre. Car mes dires précédents me semblaient limpides et clairs : avec le temps, voyons si nous pourrions nous accorder afin de nous mettre ensemble, voyons si de l’amour pourrait en découler véritablement. C’était avec cette idée sous-entendu que je m’étais exprimé, pourtant… Tu ne semblais l’avoir compris, à moins qu’à autre tu aspirais, t’amenant à ne voir cette facette possible ? Mais voilà que tu t’excusais, te traitant d’idiote quand tu ne l’étais. Sur ta joue deux doigts se déposaient, tendrement, celle-ci je venais à pincer en guise de punition. « Je l’ai déjà dit. Une fille ne devrait pas penser qu’elle est stupide. » Plutôt, je te l’avais chanté ce jour-là à la fontaine mais sans doute la gêne t’avais tout fait oublié. Ou le temps ? Je ne savais, je ne m’en préoccupais pour le moment. « Apprendre à mieux se connaître… Et voir où ça nous mène… » Car bien que tu m’aies demandé d’oublier, je n’y parvenais. Une réponse je désirais t’offrir afin que de doutes ou de peine tu n’aies, que de déchiffrement tu n’aies à effectuer d’aucune façon. « Savoir ce que tu aimes ? Ce que tu n’aimes pas ? Ce que tu désires dans la vie ? Comment… est-ce tu réagis…Toutes ces choses, et même, si tu en as envie, des expériences passées qui t’ont marqués en bien ou en mal… Des peurs aussi, des doutes. Tout ça, aujourd’hui… Je connais rien de tout ça. » Je ne savais pourquoi j’étais tombé pour toi, je ne comprenais alors que je ne te connaissais finalement pas tant que cela. Pourquoi m’étais tant attaché ? Mais plus encore que de m’interroger sur une chose inutile, car de réponse je n’obtiendrais, je m’interrogeais sur le sens « d’être ensemble ». « Je sais pas… Est-ce que ça fait partie du concept… d’être ensemble ou celui avant ? » A toi je m’en remettais un instant avant de détourner les yeux. Perdu dans ma réflexion, je ne me rendais compte que les mots passaient seuls la barrière de mes lèvres. « Même mes parents découvrent des choses l’un sur l’autre à leur âge alors qu’ils sont ensemble depuis des dizaines d’années… Alors ça doit faire partie de cette notion… » Probablement… Dans ce cas. Venais-je de te demander de… sortir avec moi ? Sans le savoir ? Ma bouche était une usine à problème, une catastrophe que je n’arrivais à contrôler elle non plus. Rien n’allait correctement et pourtant, une partie semblait s’accorder sur le fait que, probablement, ce choix était aussi le bon. Alors, doucement, ma tête s’hochait. Je n’étais prêt, pas encore pourtant… « Essayons ! » lançais-je avec fermeté dans un premier temps. Ma décision était prise bien que les premiers temps seraient certainement compliqués de mon côté. « De… D-d’être… D’être en-ensemble… » Sentais-tu ma gêne ? Ma timidité en prononçant ces mots ? J’avais le sentiment d’être un enfant de primaire demandant à la fille qu’il aimait si celle-ci désirait être son amoureuse. Etions-nous retombés en enfance pour ainsi avoir à formuler les choses aussi clairement ?
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Re: Confession #Hara ♡♡♡ | Ven 16 Mar - 23:21 Citer EditerSupprimer
Confession
Every day was new,
my heart fluttered because of you
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Perfect HaRa
«Why are you doing such a painful love?
And why can’t I see anyone else but you?
Honestly, I’m frustrated, I like you
But I still haven’t confessed to you»
And why can’t I see anyone else but you?
Honestly, I’m frustrated, I like you
But I still haven’t confessed to you»
Comment avais-je pu lâcher une question aussi absurde ? Étais-je une enfant ? La vérité malheureusement s’en rapprochait en matière de sentiments. De relation humaine et plus particulièrement de couple. Surprenant pour une jeune femme qui avait déjà été fiancée, pour ne pas dire promise par deux fois. Mais ces erreurs n’étaient-elles pas preuve de mon manque de discernement ? J’étais une sotte, une princesse élevée dans sa tour d’ivoire qui persistait à croire au prince charmant. Aujourd’hui, ce n’était le cas. Tu avais beau en avoir le visage et la bonté, je te ne voyais ainsi. Je ne savais exactement comment je te voyais, alors, justement, la question s’imposer. Si déjà j’étais perdue quant à se que j’attendais, j’espérais, si en plus, je ne parvenais à cerner ta propre perception de la situation… Peut-être, sans doute, réclamais-je trop de cadre et de certitude pour son esprit si libre, si volage… Mais, je n’étais certaine de pouvoir faire sans. Surtout pas maintenant. J’avais besoin de savoir. Je n’avais présentement pas la force de m’aventurer à l’aveugle quand bien même tu serais la lumière éclairant mon chemin. Un chemin inconnu alors, si tu venais à lâcher ma main, je me perdrais. Dans le premier fossé masqué par l’obscurité, je tomberais. Mon invulnérabilité n’était pas sans faille. Elle n’était pas vraie. Pour autant que cette réponse je la nécessitais, je l’esquivais finalement. Parce que si par la négative tu me répondais, je me sentirais si ridicule. Et si au contraire, tu optais par la positive, je ne saurais comment réagir…
Un rictus au coin de mes lèvres pour feindre la légèreté et l’inutilité du sujet que je venais de révéler, ma joue tu pinçais. Je m’étonnais. Quand m’avais-tu pareils mots ? Je doutais d’avoir souvent pu maudire ma bêtise en ta présence. Bien qu’à la réflexion, tu ne m’avais vraiment que trop vu sous mon visage le plus vulnérable en de multiples circonstances. Alors quand tu évoquais tout ce que tu ne connaissais de ma personne. Une petite voix m’insuffler de t’assurer que pourtant, tu en savais bien plus que nombre. Certainement, un seul homme en cette université pourrait assurer mieux me connaitre : Iwan. Et pour cause, nous avions grandi ensemble. Mon fiancé, je n’avancerais qu’il en savait moins, mais probablement pas plus. Pas les mêmes facettes de ma personnalité. Certaines je n’étais parvenue à lui confier et, conséquences de ses réactions, j’avais renoncé à les confesser. Si tu ignorais l’origine de quelques unes de mes peurs et angoisses, tu les avais cependant entrevus. En quelques mois seulement, sans doute avions-nous plus discuter, m’étais plus révéler qu’avec lui au cours d’une année et demie. Apprendre à se connaitre mais différemment de ce que nous avions déjà pu découvrir l’un de l’autre. Tu me connaissais probablement plus que je ne pourrais te le retourner. En avais-je la curiosité ? Je pensais que la journée au parc et notre longue conversation d’hier l’attestaient. Tes hésitations me témoignaient que toi-même, tu ne savais avec exactitude ce qui découlait de tes précédents mots. Sans doute aurais-tu préféré éviter d’avoir à creuser mais si vraiment tu souhaitais apprendre à me connaitre, tu découvrirais ô combien je débutais dans le registre de la sentimentalité. Tout du moins dans le concept de relation à deux, de rapprochement et de couples comme il s’en produisait entre « gens normaux ». Mes deux expériences passées n’avaient rien ni d’anodine, ni d’habituelle. Tu ne te doutais mais c’était dans le brouillard que je te suivais, alors je te demandais d’au moins allumer les phares afin de me rassurer pour m’engager dans la traversée.
Au fil de tes dires, je percevais comme mon interrogation t’embarrasser. Je t’avais pourtant aussitôt demander de l’oublier, mais tu avais tenu à y donner réponse. Quand bien même, tu ne semblais toi-même la détenir. Entre tes lignes, je lisais cette évidence à tes yeux que ce que tu proposais relevait d’un principe s’expérimentant avant de formaliser toute sorte de relation. Sauf que je n’étais coutumière de cette façon. Chaque fois, les deux seules fois, notre statut de couple avait été limpide et explicite. Je ne savais rien de l’entre deux. Du processus de progression avant de se considérer comme « un couple » ? Pouvions-nous vraiment l’être ? Je m’apprêtais à t’interrompre pour t’assurer de n’y prêter attention, de nous contenter de laisser aller, lorsqu’au même moment, finalement, tu tranchais. Je me fichais. L’étreinte de mes bras sur mon corps de plus en plus frigorifié se desserra. Venais-tu d’annoncer que nous devrions belle et bien, véritablement essayer d’être ensemble ? De sortir ensemble… Mes yeux se perdirent dans le vague. J’avais le sentiment qu’au cours des jours précédents, secrètement, inconsciemment,je n’avais espéré et rêvé que de cela, pourtant à présent, je doutais. Non pas de toi, ni de mes sentiments à ton égard, et j’avais eu au cours des dernières longues minutes suffisamment de raisonnement pour être certaine que mon coeur s’était amouraché de toi et que mon corps fondait allègrement de plaisir autant que de désir pour toi, cependant… Je redoutais de n’être prête. Le rêve devait réalité. Je ne savais que trop combien la réalité finissait toujours par le briser. Allais-je perdre mon soleil en châtiment pour mettre approcher de trop près ? Étais-je en train de me brûler les ailes ? Car inexorablement, peu importe mes appréhensions et hésitations, je ne souhaitais refuser.
Parce que nous n’avions que trop avancer et que faire demi-tour signifierait nous éloigner dans des directions opposées.
Timidement, je fis un pas en avant, puis m’arrêtais. Depuis que le mot avait été lancé, je ne savais plus comment me comporter. Ensemble. Devenais-je donc à présent ta petite amie ? Comment devais-je agir en conséquence ? Ce malaise que tu avais voulu fuir précédemment, il semblerait qu’à présent, je le comprenais. Le mieux ne serait-il de demeurer le plus naturel possible ? Un second pas je fis. Puis, je me stoppais derechef. Pour une toute autre raison cette fois. Ma tête se redressa faire toi. « Attends… Yah ! Tu n’as pas prévu de serviettes ? » m’exclamais-je finalement, soudainement, brisant l’atmosphère latente qui nous entourait. Je n’y avais fait attention lorsque mon esprit s’avérait obnubilé cette question que j’avais fini par te formuler, mais à présent que mon corps grelottait… « Aish ! » sifflais-je entre mes dents serrées. « Comment as-tu fait pour survivre au cours des derniers mois à devoir te gérer ton seul ? » Si insouciant, si peu organisé et doté de bon sens. Dire qu’en plus, tu avais été le premier à proposer de se baigner. Il n’y avait bien qu’un gumiho pour ne pas penser à l’évidence : des serviettes pour se sécher et réchauffer. Je soupirais. Mes yeux dérivèrent de ton torse où la chair de poule apparaissait jusqu’à tes vêtements gisant sur le sol. « Et tes habits sont trempés en plus… » Tu allais mourir de froid à ce que compte là. Je secouais la tête, t’observais une énième fois avec ton pantalon collé à ta peau, puis je m’éloignais. Quelques pas j’effectuais en direction de mes propres habits délaissés. Du tas j’extrayais mon petit gilet que je te lançais. « Tiens, prends ça pour te sécher un peu, ça sera toujours mieux que rien. » Pendant que tu t’exécutais, j’enfilais ma jupe et mon haut qui ne tardèrent à s’imprégner de l’humidité de ma peau, ainsi que de mes dessous. Ces derniers d’ailleurs transparaissaient peu à peu à travers le tissu. Pour une surprise c’était un véritable fiasco… Si dans ma tête je pestais, dès lors que mes yeux se posèrent sur ma silhouette, je retirais mes plaintes. Et sans prévenir, probablement sans que tu ne l’aies vu venir, j’étais revenue à toi et t’entourer de mes bras. De cette étreinte autour de ta taille, je me collais à toi. « C’est la méthode pingouin, pour se réchauffer, » justifiais-je mon geste. Quand bien même un pingouin n’avait pas de bras, je l’adaptais à ma façon. Car après tout, tout prétexte était bon pour enlacer mon petit ami.
Un rictus au coin de mes lèvres pour feindre la légèreté et l’inutilité du sujet que je venais de révéler, ma joue tu pinçais. Je m’étonnais. Quand m’avais-tu pareils mots ? Je doutais d’avoir souvent pu maudire ma bêtise en ta présence. Bien qu’à la réflexion, tu ne m’avais vraiment que trop vu sous mon visage le plus vulnérable en de multiples circonstances. Alors quand tu évoquais tout ce que tu ne connaissais de ma personne. Une petite voix m’insuffler de t’assurer que pourtant, tu en savais bien plus que nombre. Certainement, un seul homme en cette université pourrait assurer mieux me connaitre : Iwan. Et pour cause, nous avions grandi ensemble. Mon fiancé, je n’avancerais qu’il en savait moins, mais probablement pas plus. Pas les mêmes facettes de ma personnalité. Certaines je n’étais parvenue à lui confier et, conséquences de ses réactions, j’avais renoncé à les confesser. Si tu ignorais l’origine de quelques unes de mes peurs et angoisses, tu les avais cependant entrevus. En quelques mois seulement, sans doute avions-nous plus discuter, m’étais plus révéler qu’avec lui au cours d’une année et demie. Apprendre à se connaitre mais différemment de ce que nous avions déjà pu découvrir l’un de l’autre. Tu me connaissais probablement plus que je ne pourrais te le retourner. En avais-je la curiosité ? Je pensais que la journée au parc et notre longue conversation d’hier l’attestaient. Tes hésitations me témoignaient que toi-même, tu ne savais avec exactitude ce qui découlait de tes précédents mots. Sans doute aurais-tu préféré éviter d’avoir à creuser mais si vraiment tu souhaitais apprendre à me connaitre, tu découvrirais ô combien je débutais dans le registre de la sentimentalité. Tout du moins dans le concept de relation à deux, de rapprochement et de couples comme il s’en produisait entre « gens normaux ». Mes deux expériences passées n’avaient rien ni d’anodine, ni d’habituelle. Tu ne te doutais mais c’était dans le brouillard que je te suivais, alors je te demandais d’au moins allumer les phares afin de me rassurer pour m’engager dans la traversée.
Au fil de tes dires, je percevais comme mon interrogation t’embarrasser. Je t’avais pourtant aussitôt demander de l’oublier, mais tu avais tenu à y donner réponse. Quand bien même, tu ne semblais toi-même la détenir. Entre tes lignes, je lisais cette évidence à tes yeux que ce que tu proposais relevait d’un principe s’expérimentant avant de formaliser toute sorte de relation. Sauf que je n’étais coutumière de cette façon. Chaque fois, les deux seules fois, notre statut de couple avait été limpide et explicite. Je ne savais rien de l’entre deux. Du processus de progression avant de se considérer comme « un couple » ? Pouvions-nous vraiment l’être ? Je m’apprêtais à t’interrompre pour t’assurer de n’y prêter attention, de nous contenter de laisser aller, lorsqu’au même moment, finalement, tu tranchais. Je me fichais. L’étreinte de mes bras sur mon corps de plus en plus frigorifié se desserra. Venais-tu d’annoncer que nous devrions belle et bien, véritablement essayer d’être ensemble ? De sortir ensemble… Mes yeux se perdirent dans le vague. J’avais le sentiment qu’au cours des jours précédents, secrètement, inconsciemment,je n’avais espéré et rêvé que de cela, pourtant à présent, je doutais. Non pas de toi, ni de mes sentiments à ton égard, et j’avais eu au cours des dernières longues minutes suffisamment de raisonnement pour être certaine que mon coeur s’était amouraché de toi et que mon corps fondait allègrement de plaisir autant que de désir pour toi, cependant… Je redoutais de n’être prête. Le rêve devait réalité. Je ne savais que trop combien la réalité finissait toujours par le briser. Allais-je perdre mon soleil en châtiment pour mettre approcher de trop près ? Étais-je en train de me brûler les ailes ? Car inexorablement, peu importe mes appréhensions et hésitations, je ne souhaitais refuser.
Parce que nous n’avions que trop avancer et que faire demi-tour signifierait nous éloigner dans des directions opposées.
Timidement, je fis un pas en avant, puis m’arrêtais. Depuis que le mot avait été lancé, je ne savais plus comment me comporter. Ensemble. Devenais-je donc à présent ta petite amie ? Comment devais-je agir en conséquence ? Ce malaise que tu avais voulu fuir précédemment, il semblerait qu’à présent, je le comprenais. Le mieux ne serait-il de demeurer le plus naturel possible ? Un second pas je fis. Puis, je me stoppais derechef. Pour une toute autre raison cette fois. Ma tête se redressa faire toi. « Attends… Yah ! Tu n’as pas prévu de serviettes ? » m’exclamais-je finalement, soudainement, brisant l’atmosphère latente qui nous entourait. Je n’y avais fait attention lorsque mon esprit s’avérait obnubilé cette question que j’avais fini par te formuler, mais à présent que mon corps grelottait… « Aish ! » sifflais-je entre mes dents serrées. « Comment as-tu fait pour survivre au cours des derniers mois à devoir te gérer ton seul ? » Si insouciant, si peu organisé et doté de bon sens. Dire qu’en plus, tu avais été le premier à proposer de se baigner. Il n’y avait bien qu’un gumiho pour ne pas penser à l’évidence : des serviettes pour se sécher et réchauffer. Je soupirais. Mes yeux dérivèrent de ton torse où la chair de poule apparaissait jusqu’à tes vêtements gisant sur le sol. « Et tes habits sont trempés en plus… » Tu allais mourir de froid à ce que compte là. Je secouais la tête, t’observais une énième fois avec ton pantalon collé à ta peau, puis je m’éloignais. Quelques pas j’effectuais en direction de mes propres habits délaissés. Du tas j’extrayais mon petit gilet que je te lançais. « Tiens, prends ça pour te sécher un peu, ça sera toujours mieux que rien. » Pendant que tu t’exécutais, j’enfilais ma jupe et mon haut qui ne tardèrent à s’imprégner de l’humidité de ma peau, ainsi que de mes dessous. Ces derniers d’ailleurs transparaissaient peu à peu à travers le tissu. Pour une surprise c’était un véritable fiasco… Si dans ma tête je pestais, dès lors que mes yeux se posèrent sur ma silhouette, je retirais mes plaintes. Et sans prévenir, probablement sans que tu ne l’aies vu venir, j’étais revenue à toi et t’entourer de mes bras. De cette étreinte autour de ta taille, je me collais à toi. « C’est la méthode pingouin, pour se réchauffer, » justifiais-je mon geste. Quand bien même un pingouin n’avait pas de bras, je l’adaptais à ma façon. Car après tout, tout prétexte était bon pour enlacer mon petit ami.
(c) DΛNDELION
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Re: Confession #Hara ♡♡♡ | Sam 17 Mar - 6:13 Citer EditerSupprimer
Confession
Every day was new,
my heart fluttered because of you
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Perfect HaRa
«Why are you doing such a painful love?
And why can’t I see anyone else but you?
Honestly, I’m frustrated, I like you
But I still haven’t confessed to you»
And why can’t I see anyone else but you?
Honestly, I’m frustrated, I like you
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Pour toi qui n’avais plus la force de lutter afin de déchiffrer des propos trop compliqués, qui nécessitait un repos loin de cette bataille qu’était la compréhension ; pour toi, je faisais un effort. Si à mes sens, mon explication eut était claire, aux tiens elle semblait encore floue. Rien qu’un peu, assez pour que l’interrogation tu me poses dans une gêne des plus palpables. Alors, je tentais de t’offrir la meilleure réponse, celle qui ne te blesserait de trop sans pour autant me pousser dans un gouffre duquel je ne saurais remonter. Cette explication, ou plutôt, cette proposition l’accepterais-tu ? Souhaiterais-tu tenter l’aventure à mes côtés ? Je ne garantissais parvenir à combler tes envies dès nos débuts bien que j’y aspirais, je n’étais sûr de réussir à te satisfaire autant que je l’espérais néanmoins, de mon mieux je ferais. Mes craintes j’affronterais, mes doutes se consolerait de mon mieux ; dans l’espoir d’être celui qui parviendrait à te rendre heureuse. Je ne ferais le serment d’être le bon, mais celui d’essayer de l’être, pour sûr, je l’acceptais. A condition qu’une chance tu ne me laisse, alors ta réponse j’attendais. Ton pas en avant je vis, n’amenant que balbutiements d’un cœur sous tension. Que me réservais-tu ? Allais-tu… me dire que tu blaguais ? Tu n’allais le faire, pourquoi aurais-tu réagit de la sorte depuis tout à l’heure sinon ? Alors… A ce second pas, une idée flambait et embrassait mon esprit. Allais-tu, une nouvelle fois… m’embrasser ? Cette fois-ci, je m’y préparais, peut-être l’attendais-je même. Toi qui trop de fois eut posé tes lèvres sur ma peau, n’était-ce des plus justifiés que d’espérer qu’une fois de plus tu la gratifiais d’une de tes douces attentions ? Pourtant… Ce fut la surprise.
Pourquoi… soudainement parlais-tu de serviettes ? Mes paupières, doucement, s’activaient dans des mouvements répétitifs en signe d’incompréhension. Cette attente, cet espoir… en vain. Tu ne voulais m’embrasser mais changer de sujet. Ton silence, devrais-je l’interpréter comme un accord ? Qui ne se prononce, consens. Devais-je l’appliquer ? C’était pendu à tes lèvres que j’eus été mais à présent, après une réponse de ta part je me languissais. T’étais-tu sentie de la même façon toutes ses fois où tu ne me comprenais ? Quelle femme surprenante tu étais… Je ne savais qui de la déception ou de la gêne je ressentais le plus, mais une chose était sûre : un rire j’offrais à ta performance et pour tes commentaires désarmants. « Je vais bien… » Etrangement, malgré mes habits trempés et mon torse dénudé, je n’avais froid. Devrais-je même avouer avoir un brin chaud ? Comment rester de marbre face à cette vue après tout ? Ta peau de porcelaine qu’enfin je pouvais découvrir, tout en restant à ton rythme, celle-ci couverte de cette fine dentelle qu’était tes dessous. Un joli ensemble me faisant penser à un emballage de cadeau qu’il me fallait ouvrir, lentement, avec précaution, pour n’en briser ce qui se trouvait à l’intérieur. Je ne savais si cela fut dans tes habitudes de te parer d’une telle lingerie, mais assurément : je l’appréciais de tout mon être. Sans doute trop d’ailleurs alors, lorsque j’en pris conscience, c’était dos à toi que je me tournais, mains devant le visage… Mains occupées par un gilet à la fragrance si douce et féminine. Quel parfum utilisais-tu au juste ? Le vêtement je reculais de mon visage, curieux de prêter attention à ce tissu qui t’eus habillé précédemment alors que l’envie de me blottir contre toi naissait un peu plus à présent. Jamais je n’y avais prêté attention auparavant, mais avais-tu réellement une odeur si douce ?
Brusquement une sensation froide se faisait sentir autour de ma taille, manquant de laisser un gémissement m’échapper sous la surprise et, par-dessus tout : la sensation. Sur le côté mon visage je tournais alors que tu m’expliquais la raison de ce geste : méthode pingouin. Jamais jusqu’alors, je n’aurais pensé que tu puisses être le genre de femme à agir ainsi. Une de mes mains je posais sur la tienne alors qu’une moue je faisais, faussement peiné. « Moi qui préfère la technique de survie traditionnelle... » Celle-ci même qui consistait à se coller l’un à l’autre, entièrement nu, afin de mieux se transmettre notre chaleur corporelle. Mais celle que tu m’offrais était bien plus adorable alors, je te pardonnerais pour cette nuit. Défaisant un brin ton emprise, à nouveau face à toi je me tournais pour répondre à ton étreinte. « Profite tant que j’ai chaud. Après c’est moi qui vais me coller à toi. » Ma joue se posait sur tes cheveux alors que mes yeux se fermaient instinctivement, blotti avec aise entre tes bras, toi dans les miens ; je ne pouvais demander plus. Sauf une chose. Peut-être… un peu plus de temps en ta compagnie ? Car je n’avais pensé à prendre de quoi nous sécher, sans doute voudrais-tu rentrer ? « T’as encore un peu de temps ? Hm… J’ai peut-être un moyen de nous réchauffer et… » Devais-je te le dire ? Maintenant ? N’était-ce trop tôt ? Quelques secondes je réfléchissais à la question, avant de finalement me lancer. Tu ne refuserais pas vrai ? J’espérais que tu ne le ferais… « J’ai prévu autre chose dehors. Quelque chose de… mieux qu’un décor fixé derrière une piscine pour te faire croire à la mer. Vraiment ! C’est vraiment mieux. Et plus de notre âge. » Je n’étais qu’un enfant après tout ! Je ne pouvais l’être avec ce que j’avais prévu bien qu’en réalité… Je doutais d’avoir fait le bon choix. N’était-ce pas un peu… dangereux ?
Pourquoi… soudainement parlais-tu de serviettes ? Mes paupières, doucement, s’activaient dans des mouvements répétitifs en signe d’incompréhension. Cette attente, cet espoir… en vain. Tu ne voulais m’embrasser mais changer de sujet. Ton silence, devrais-je l’interpréter comme un accord ? Qui ne se prononce, consens. Devais-je l’appliquer ? C’était pendu à tes lèvres que j’eus été mais à présent, après une réponse de ta part je me languissais. T’étais-tu sentie de la même façon toutes ses fois où tu ne me comprenais ? Quelle femme surprenante tu étais… Je ne savais qui de la déception ou de la gêne je ressentais le plus, mais une chose était sûre : un rire j’offrais à ta performance et pour tes commentaires désarmants. « Je vais bien… » Etrangement, malgré mes habits trempés et mon torse dénudé, je n’avais froid. Devrais-je même avouer avoir un brin chaud ? Comment rester de marbre face à cette vue après tout ? Ta peau de porcelaine qu’enfin je pouvais découvrir, tout en restant à ton rythme, celle-ci couverte de cette fine dentelle qu’était tes dessous. Un joli ensemble me faisant penser à un emballage de cadeau qu’il me fallait ouvrir, lentement, avec précaution, pour n’en briser ce qui se trouvait à l’intérieur. Je ne savais si cela fut dans tes habitudes de te parer d’une telle lingerie, mais assurément : je l’appréciais de tout mon être. Sans doute trop d’ailleurs alors, lorsque j’en pris conscience, c’était dos à toi que je me tournais, mains devant le visage… Mains occupées par un gilet à la fragrance si douce et féminine. Quel parfum utilisais-tu au juste ? Le vêtement je reculais de mon visage, curieux de prêter attention à ce tissu qui t’eus habillé précédemment alors que l’envie de me blottir contre toi naissait un peu plus à présent. Jamais je n’y avais prêté attention auparavant, mais avais-tu réellement une odeur si douce ?
Brusquement une sensation froide se faisait sentir autour de ma taille, manquant de laisser un gémissement m’échapper sous la surprise et, par-dessus tout : la sensation. Sur le côté mon visage je tournais alors que tu m’expliquais la raison de ce geste : méthode pingouin. Jamais jusqu’alors, je n’aurais pensé que tu puisses être le genre de femme à agir ainsi. Une de mes mains je posais sur la tienne alors qu’une moue je faisais, faussement peiné. « Moi qui préfère la technique de survie traditionnelle... » Celle-ci même qui consistait à se coller l’un à l’autre, entièrement nu, afin de mieux se transmettre notre chaleur corporelle. Mais celle que tu m’offrais était bien plus adorable alors, je te pardonnerais pour cette nuit. Défaisant un brin ton emprise, à nouveau face à toi je me tournais pour répondre à ton étreinte. « Profite tant que j’ai chaud. Après c’est moi qui vais me coller à toi. » Ma joue se posait sur tes cheveux alors que mes yeux se fermaient instinctivement, blotti avec aise entre tes bras, toi dans les miens ; je ne pouvais demander plus. Sauf une chose. Peut-être… un peu plus de temps en ta compagnie ? Car je n’avais pensé à prendre de quoi nous sécher, sans doute voudrais-tu rentrer ? « T’as encore un peu de temps ? Hm… J’ai peut-être un moyen de nous réchauffer et… » Devais-je te le dire ? Maintenant ? N’était-ce trop tôt ? Quelques secondes je réfléchissais à la question, avant de finalement me lancer. Tu ne refuserais pas vrai ? J’espérais que tu ne le ferais… « J’ai prévu autre chose dehors. Quelque chose de… mieux qu’un décor fixé derrière une piscine pour te faire croire à la mer. Vraiment ! C’est vraiment mieux. Et plus de notre âge. » Je n’étais qu’un enfant après tout ! Je ne pouvais l’être avec ce que j’avais prévu bien qu’en réalité… Je doutais d’avoir fait le bon choix. N’était-ce pas un peu… dangereux ?
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Re: Confession #Hara ♡♡♡ | Sam 17 Mar - 23:53 Citer EditerSupprimer
Confession
Every day was new,
my heart fluttered because of you
Every day was new,
my heart fluttered because of you
Perfect HaRa
«Why are you doing such a painful love?
And why can’t I see anyone else but you?
Honestly, I’m frustrated, I like you
But I still haven’t confessed to you»
And why can’t I see anyone else but you?
Honestly, I’m frustrated, I like you
But I still haven’t confessed to you»
Vouloir te réchauffer n’était peut-être qu’un prétexte. Qu’une excuse pour me coller à toi. Comme si j’avais besoin de m’assurer que tu étais réel. Que tout ceci était bien réel et que je m’étais assoupie sur mon lit, dans cette chambre où j’avais ensuite rêvé de te voir débarquer. Venir me kidnapper comme la veille tu me l’avais promis. Une promesse à laquelle je n’avais cru. Je n’avais osé y croire, mais pourquoi l’aurais-tu tenu ? Si une heure auparavant je l’ignorais encore, peut-être qu’à présent, je pouvais en soupçonner la raison. Au gré de nos éclats de rire, nos disputes, chamailleries et aventures, des sentiments étaient nés dans ton cœur, à l’instar du mien. Et puisque momentanément, je sentais ta peau tout contre moi. Que ma tête reposait au creux de dos, j’avais le droit d’y croire. Ne serait-ce qu’un petit peu. Sinon, ces mots tu n’aurais formulé. Sinon, tu n’aurais tranché en faveur de cet effet. Te considérer comme mon petit ami se serait avec difficile dans mon esprit. Je parvenais à peine à me détacher du précédent visage associé à ces termes, mais n’était-ce aussi cela : aller de l’avant ? Petit à petit, pas à pas, j’apprendrais à t’accorder cette place. Si je raisonnais tout ceci me paraissait tellement surréaliste. Improbable. Pourtant, alors que je t’entourais de mes bras, j’étais certaine de vouloir, de pouvoir faire cela. J’avais envie de vivre et partagé de pareils moments particulier avec toi. Je serais certainement maladroite, néanmoins, la peur ne suffirait à me dissuader de persévérer. Je m’accrocherais comme en cet instant, je m’attachais. Mon consentement je n’étais parvenue à te l’exprimer avec des mots. Cette étreinte, je l’espérais, t’en témoignerait.
Je ne savais être une bonne petite amie. Je ne savais pas les bons gestes à avoir, mais lorsque mon cœur parlait en principe, je ne le retenais. Et si j’éprouvais une once de confusion, je ne regrettais. Derrière toi, je levais les yeux. J’ouvris la bouche pour te demander ce que tu entendais par méthode traditionnelle avant de me raviser. Les lèvres entrouvertes, je rougis violemment en pensant avoir compris ton sous-entendu. Mon étreinte affaiblie te permit de faire volte-face pour à ton tour, me capturer de tes bras. Sur l’instant, je déglutis. Mon corps frémit légèrement avant de se laisser aller. Se délasser en retrouvant refuge contre le tien. Tu n’avais pas tort quant au fait que si mon intention véritable avait été de te réchauffer toi, et non l’inverse, ton corps dégageait plus de chaleur que le mien. Je m’y lovais et savourais ce doux moment. Etrange mais si agréable. Si je fermais les yeux, aurais-je l’impression de flotter ? J’essayais et… pas tout à fait. Je sentis davantage mes sens se focaliser sur les points de contact entre nos deux corps. La proximité entre chaque parcelle. Les sensations de ta respiration. C’était… terriblement attrayant.
Par chance, tu me libéras de cet envoutement. Quoique. Je me reculais légèrement afin de te jeter un regard un soupçon suspicieux et méfiant. Quel genre de moyen avais-tu en tête ? Etais-tu sérieux cette fois-ci ? Sans que je n’eus besoin d’exprimer verbalement la moindre interrogation ou hésitation, tu m’éclairais. « Quelque chose d’autre ? » m’étonnais-je d’une voix soufflée. Incompréhensible que tu étais à avoir tant fait pour ensuite… être si peu clair sur ce que tu attendais de nous deux. Si je ne t’avais spontanément embrassé, si nous n’avions pas poussé les choses plus loin que je n’avais pu jusqu’à lors imaginer – mes songes secrets exceptés - aurais-tu voulu que tout ceci ne soit que le gage d’une amitié entre nous ? Pourquoi étais-tu si dévoué et attentionné à mon égard ? Il me semblait que même tes sentiments naissants ne le justifiaient. Du moins, je ne pensais pas que les hommes en faisant généralement autant. Mes précédents ne pouvaient être pris à titre de comparaison. Et jamais je ne voudrais laisser cours à de pareilles pensées. Bien qu’en ces instants, je peinais à prendre conscience que tu étais mon nouveau et troisième petit ami.
Mes yeux levés jusqu’aux tiens, se parant d’un voile de douceur, je te répondis : « Je crois que dorénavant, je ne peux plus refuser de t’accorder un peu de mon temps. » Sur ces mots, devais-je t’embrasser ensuite ? Oui ? Non ? Trop tard, la réflexion avait été trop longue, je me ravisais. En revanche, dénouant l’étreinte de nos bras, je vins nicher ma main dans la tienne. Bien que nous l’ayons déjà fait un bon nombre de fois, ce geste prenait une nouvelle signification à présent, n’est-ce pas ? Il n’avait plus besoin de traduire en silence des mots que nous n’osions prononcer. Des sentiments dont nous n’étions pas tout à fait conscients. Ainsi, je t’accordais mon consentement pour te suivre dehors. Je m’arrêtais néanmoins avant de franchir la porte, nos vêtements ramassés sous le bras, je ne pouvais ignorer ton torse dénudé. « Mais attends, tu ne vas pas mourir de froid comme ça ? » Je m’en inquiétais sincèrement. « Je te préviens, je suis élève en médecine, pas magicienne. » A peine ces paroles furent-elles prononcées qu’il me vint bien une petite idée. Une autre façon de te réchauffer mais je doutais que toutes mes intentions chastes pourraient avoir grand effet sur toi. Quant aux comportements un peu plus osés, non, je ne me le permettrais. Toutes les barrières de ma pudeur et ma timidité n’étaient pas encore tombées. D’autant que je me savais inexorablement incapable de les assumer ensuite pour le moment.
Je ne savais être une bonne petite amie. Je ne savais pas les bons gestes à avoir, mais lorsque mon cœur parlait en principe, je ne le retenais. Et si j’éprouvais une once de confusion, je ne regrettais. Derrière toi, je levais les yeux. J’ouvris la bouche pour te demander ce que tu entendais par méthode traditionnelle avant de me raviser. Les lèvres entrouvertes, je rougis violemment en pensant avoir compris ton sous-entendu. Mon étreinte affaiblie te permit de faire volte-face pour à ton tour, me capturer de tes bras. Sur l’instant, je déglutis. Mon corps frémit légèrement avant de se laisser aller. Se délasser en retrouvant refuge contre le tien. Tu n’avais pas tort quant au fait que si mon intention véritable avait été de te réchauffer toi, et non l’inverse, ton corps dégageait plus de chaleur que le mien. Je m’y lovais et savourais ce doux moment. Etrange mais si agréable. Si je fermais les yeux, aurais-je l’impression de flotter ? J’essayais et… pas tout à fait. Je sentis davantage mes sens se focaliser sur les points de contact entre nos deux corps. La proximité entre chaque parcelle. Les sensations de ta respiration. C’était… terriblement attrayant.
Par chance, tu me libéras de cet envoutement. Quoique. Je me reculais légèrement afin de te jeter un regard un soupçon suspicieux et méfiant. Quel genre de moyen avais-tu en tête ? Etais-tu sérieux cette fois-ci ? Sans que je n’eus besoin d’exprimer verbalement la moindre interrogation ou hésitation, tu m’éclairais. « Quelque chose d’autre ? » m’étonnais-je d’une voix soufflée. Incompréhensible que tu étais à avoir tant fait pour ensuite… être si peu clair sur ce que tu attendais de nous deux. Si je ne t’avais spontanément embrassé, si nous n’avions pas poussé les choses plus loin que je n’avais pu jusqu’à lors imaginer – mes songes secrets exceptés - aurais-tu voulu que tout ceci ne soit que le gage d’une amitié entre nous ? Pourquoi étais-tu si dévoué et attentionné à mon égard ? Il me semblait que même tes sentiments naissants ne le justifiaient. Du moins, je ne pensais pas que les hommes en faisant généralement autant. Mes précédents ne pouvaient être pris à titre de comparaison. Et jamais je ne voudrais laisser cours à de pareilles pensées. Bien qu’en ces instants, je peinais à prendre conscience que tu étais mon nouveau et troisième petit ami.
Mes yeux levés jusqu’aux tiens, se parant d’un voile de douceur, je te répondis : « Je crois que dorénavant, je ne peux plus refuser de t’accorder un peu de mon temps. » Sur ces mots, devais-je t’embrasser ensuite ? Oui ? Non ? Trop tard, la réflexion avait été trop longue, je me ravisais. En revanche, dénouant l’étreinte de nos bras, je vins nicher ma main dans la tienne. Bien que nous l’ayons déjà fait un bon nombre de fois, ce geste prenait une nouvelle signification à présent, n’est-ce pas ? Il n’avait plus besoin de traduire en silence des mots que nous n’osions prononcer. Des sentiments dont nous n’étions pas tout à fait conscients. Ainsi, je t’accordais mon consentement pour te suivre dehors. Je m’arrêtais néanmoins avant de franchir la porte, nos vêtements ramassés sous le bras, je ne pouvais ignorer ton torse dénudé. « Mais attends, tu ne vas pas mourir de froid comme ça ? » Je m’en inquiétais sincèrement. « Je te préviens, je suis élève en médecine, pas magicienne. » A peine ces paroles furent-elles prononcées qu’il me vint bien une petite idée. Une autre façon de te réchauffer mais je doutais que toutes mes intentions chastes pourraient avoir grand effet sur toi. Quant aux comportements un peu plus osés, non, je ne me le permettrais. Toutes les barrières de ma pudeur et ma timidité n’étaient pas encore tombées. D’autant que je me savais inexorablement incapable de les assumer ensuite pour le moment.
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Re: Confession #Hara ♡♡♡ | Dim 18 Mar - 7:32 Citer EditerSupprimer
Confession
Every day was new,
my heart fluttered because of you
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Perfect HaRa
«Why are you doing such a painful love?
And why can’t I see anyone else but you?
Honestly, I’m frustrated, I like you
But I still haven’t confessed to you»
And why can’t I see anyone else but you?
Honestly, I’m frustrated, I like you
But I still haven’t confessed to you»
Sur tes minces épaules ce fin gilet retrouvait sa place initiale dans un espoir d’amener un brin de chaleur à un corps encore trop humide. Je ne voulais te voir tomber malade, d’un aspect pratique car j’étais incapable de pouvoir prendre soin de toi, d’un aspect sentimental car je ne désirais te faire souffrir de par mon insouciance. Que j’en sois la victime était une chose, mais toi, je ne l’autorisais. A cet instant, je regrettais amèrement de n’avoir pensé ôter mon sweat avant de pénétrer dans l’eau, de celui-ci tu aurais pu t’habiller et te couvrir afin de parer le vent et le froid nocturne de cette fin d’hiver. Mais si tu l’enfilais ainsi, n’allais-tu pas tomber encore plus malade ? N’allait-il peser lourdement sur ton corps pour toi qui semblait toujours si légèrement vêtu ? Alors que ta tenue j’observais avec peine et attention néanmoins, tu semblas étonnée d’apprendre qu’une autre surprise se trouvait à l’extérieur. Croyais-tu vraiment que je n’allais prévoir que le coup de la piscine transformer en mer ? Et si un flop celle-ci avait fait ? Je n’aurais eu aucun échappatoire ni de plan de secours. Je n’étais prévenant, mais en matière de surprise, d’événement, sans doute avais-je la main un peu trop lourde ? Toujours vouloir trop en faire, trop offrir… Un défaut qui se trouvait également être une qualité en présence de celle qui serait capable de les accepter, d’y répondre et de les apprécier.
A mes yeux, cette nuit, tu semblais être cette femme.
Alors d’un mouvement de la tête j’acquiesçais afin d’effacer ton étonnement et tout doute possible. A toi j’aspirais à offrir cette surprise qui, si elle te semblerait puérile, m’était également précieuse depuis plusieurs années. Un cadeau qui, je l’espérais, saurais réchauffer ton cœur si froid pendant ces jours passée seule au dortoir. Nos messages devaient t’avoir divertie en parti ; ce bandage, qui d’ailleurs s’avérait bien trempé maintenant, t’avais visiblement fait rouler des yeux ; notre appel avait bien occupé une grande partie de notre nuit précédent ce soir, néanmoins tout le temps que tu eus à passer seule. Tout ce temps où je n’avais pu être là, où je ne voulais te déranger car je savais que tu étais occupée, savais-tu comme je m’étais inquiété de ta santé mentale ? Non de peur que tu vire folle ainsi seule, mais bien que tu ne sois triste et qu’une vague déprime t’habite. Je n’avais pu t’aider à distance, je n’avais pu savoir quel sentiment tes messages contenaient, mais à présent que je t’avais face à moi, que tout ceci était arrivé… Certainement qu’en les relisant, le jour où je pourrais récupérer mon portable, je comprendrais bien mieux le contenu de tes mots. Je l’espérais.
Nos regards croisés, me blottissant dans la douceur de ceux-ci, lorsque ces mots passaient tes lèvres, tu pus apercevoir un timide et fin sourire étiré mes lèvres. Comment pouvais-je te regarder dans les yeux à présent ? Alors je détournais les miens sur le côté, ne sachant que répondre. Devrais-je te remercier de me l’accorder ? M’excuser de demander après ton temps si précieux ? Je ne voulais être une charge en plus pour toi qui, déjà, devais être épuisée avec tes responsabilités, mais bien une source d’énergie et de bonheur qui jamais ne cesserait de t’en offrir. Une fontaine de jouvence en quelque sorte, mobile et attaché à toi à présent. Ma main tu attrapais afin de nous guider vers l’extérieur quand je devrais être celui qui initiait la marche vers la suite de notre nuit ensemble. La première véritablement… ensemble. De nous deux, j’étais le plus âgé, pourtant, n’étais-je le plus timide également ? Alors que tout semblais aller si bien pour toi, que tout semblais si facile, pour moi qui d’habitude était si expressif, même parler pouvait devenir difficile. Mais inévitablement, tu devais avoir déjà vécu tout cela à plusieurs reprises avec ton fiancé… Tu n’avais de raison de vraiment te sentir gênée ou mal à l’aise, pas quand il devait t’avoir offert plus que jamais je ne le pourrais.
De mes pensées tu me sortais en nous stoppant avant la porte. Vers toi, mon regard se tournait curieux un instant avant de s’attendrir face à tes inquiétudes. Nos mains entrelacées je venais à tenir un peu plus fermement tandis qu’apparaissait un semblant de réflexion sur mon visage. Une fausse réflexion sérieuse, car je n’avais prévu de t’offrir une réponse de la sorte. Quelques secondes passaient avant que nos regards je vienne à faire rencontrer de nouveau, l’air déterminé. « Alors tu pourras toujours te déguisé en infirmière et prendre soin de moi jusqu’à ma guérison. » N’était-ce un bon compromis ? A mes yeux, c’était le plan parfait pourtant ! Je t’offrais une surprise, je tombais malade de celle-ci et tu me soignais, un after des plus agréables. Ton avis j’attendais un instant, certain que tu n’accepterais de toute façon, avant qu’un rire ne m’échappe. « Je plaisante. Je tombe jamais malade, t’as rien à craindre. » Mon poing droit se fermait pour tapoter un torse à l’instar d’un homme viril et costaud, chose que je n’étais vraiment. Tout du moins pas dans l’optique que je t’offrais. « Je suis un mec costaud ! On me fait pas tomber comme ça ! » Alors la porte je poussais ensuite, un pas j’effectuais et….
« Ah putain il fait froid ! » lançais-je d’une voix bien trop forte, totalement incontrôlée et bien entendue sincère. Sur mon torse, mon bras libre se posait avant que mes yeux ne rentrent en contact avec toi. Un homme viril. Costaud. Alors je serrais les dents pour me retenir de tout commentaire et avançais le dos droit vers l’installation que j’avais préparée au préalable. Quelques pierres formant un cercle, de quoi démarrer un feu et, surtout, un briquet. Je n’avais pas prévu la serviette mais le briquet, lui, j’y avais pensé ! Discrètement, le froid me poussait à renifler alors que je lâchais ta main pour m’afférer à la tâche comme un homme : allumer le feu. De mes expéditions avec mes amis j’avais appris les rudiments du camping et de la survie alors, si je mettais quelques longs et interminables instants à allumer le feu, une fois celui-ci démarré c’était avec amour, délicatesse et attention que je m’assurais qu’il grandirait et perdurerait. Quelques monceaux de bois je posais sur celui-ci avec précaution avant de relever le nez vers toi. « Viens-là, il devrait bientôt prendre. » Une place à mes côtés je tapotais avant de retirer toute trace potentielle de poussière sur celle-ci pour qu’elle ne salisse tes vêtements lorsque tu t’y assiérais. Enfin, je me mettais en quête visuelle de quelque chose qui, j’espérais une fois encore, te ferait plaisir. Sur un paquet de mini –et mignons à mes yeux– marshmallow je mettais une main, l’autre attrapait une bouteille de cherry cola que je te présentais. « Tout feu de camp à ses mar… mars… march… mars… Tout feu de camp à ses guimauves qui ne sont pas des guimauves mais qu’on va faire griller et toute Hera a son cherry cola ! » Marshmallow, un comble que je ne m’étais entraîné à le dire au préalable… Dans ma tête ce mot semblait si facile, si fluide mais une fois qu’il fallait le dire à haute voix, c’était un véritable carnage. « Et plus loin j’ai installé des feux d’artifice mais ça sera probablement pour quand on aura un peu plus chaud. » Vu le bruit que cela allait faire, l’odeur de brûler également qui se reprendrait – sans parler d’incidents éventuels qu’un feu d’artifice égaré dans un arbre ou un buisson pourrait provoquer… –, pour notre tranquillité de… pour notre temps consacré ensemble cette nuit, il valait certainement mieux s’attaquer à la nourriture en premier.
A mes yeux, cette nuit, tu semblais être cette femme.
Alors d’un mouvement de la tête j’acquiesçais afin d’effacer ton étonnement et tout doute possible. A toi j’aspirais à offrir cette surprise qui, si elle te semblerait puérile, m’était également précieuse depuis plusieurs années. Un cadeau qui, je l’espérais, saurais réchauffer ton cœur si froid pendant ces jours passée seule au dortoir. Nos messages devaient t’avoir divertie en parti ; ce bandage, qui d’ailleurs s’avérait bien trempé maintenant, t’avais visiblement fait rouler des yeux ; notre appel avait bien occupé une grande partie de notre nuit précédent ce soir, néanmoins tout le temps que tu eus à passer seule. Tout ce temps où je n’avais pu être là, où je ne voulais te déranger car je savais que tu étais occupée, savais-tu comme je m’étais inquiété de ta santé mentale ? Non de peur que tu vire folle ainsi seule, mais bien que tu ne sois triste et qu’une vague déprime t’habite. Je n’avais pu t’aider à distance, je n’avais pu savoir quel sentiment tes messages contenaient, mais à présent que je t’avais face à moi, que tout ceci était arrivé… Certainement qu’en les relisant, le jour où je pourrais récupérer mon portable, je comprendrais bien mieux le contenu de tes mots. Je l’espérais.
Nos regards croisés, me blottissant dans la douceur de ceux-ci, lorsque ces mots passaient tes lèvres, tu pus apercevoir un timide et fin sourire étiré mes lèvres. Comment pouvais-je te regarder dans les yeux à présent ? Alors je détournais les miens sur le côté, ne sachant que répondre. Devrais-je te remercier de me l’accorder ? M’excuser de demander après ton temps si précieux ? Je ne voulais être une charge en plus pour toi qui, déjà, devais être épuisée avec tes responsabilités, mais bien une source d’énergie et de bonheur qui jamais ne cesserait de t’en offrir. Une fontaine de jouvence en quelque sorte, mobile et attaché à toi à présent. Ma main tu attrapais afin de nous guider vers l’extérieur quand je devrais être celui qui initiait la marche vers la suite de notre nuit ensemble. La première véritablement… ensemble. De nous deux, j’étais le plus âgé, pourtant, n’étais-je le plus timide également ? Alors que tout semblais aller si bien pour toi, que tout semblais si facile, pour moi qui d’habitude était si expressif, même parler pouvait devenir difficile. Mais inévitablement, tu devais avoir déjà vécu tout cela à plusieurs reprises avec ton fiancé… Tu n’avais de raison de vraiment te sentir gênée ou mal à l’aise, pas quand il devait t’avoir offert plus que jamais je ne le pourrais.
De mes pensées tu me sortais en nous stoppant avant la porte. Vers toi, mon regard se tournait curieux un instant avant de s’attendrir face à tes inquiétudes. Nos mains entrelacées je venais à tenir un peu plus fermement tandis qu’apparaissait un semblant de réflexion sur mon visage. Une fausse réflexion sérieuse, car je n’avais prévu de t’offrir une réponse de la sorte. Quelques secondes passaient avant que nos regards je vienne à faire rencontrer de nouveau, l’air déterminé. « Alors tu pourras toujours te déguisé en infirmière et prendre soin de moi jusqu’à ma guérison. » N’était-ce un bon compromis ? A mes yeux, c’était le plan parfait pourtant ! Je t’offrais une surprise, je tombais malade de celle-ci et tu me soignais, un after des plus agréables. Ton avis j’attendais un instant, certain que tu n’accepterais de toute façon, avant qu’un rire ne m’échappe. « Je plaisante. Je tombe jamais malade, t’as rien à craindre. » Mon poing droit se fermait pour tapoter un torse à l’instar d’un homme viril et costaud, chose que je n’étais vraiment. Tout du moins pas dans l’optique que je t’offrais. « Je suis un mec costaud ! On me fait pas tomber comme ça ! » Alors la porte je poussais ensuite, un pas j’effectuais et….
« Ah putain il fait froid ! » lançais-je d’une voix bien trop forte, totalement incontrôlée et bien entendue sincère. Sur mon torse, mon bras libre se posait avant que mes yeux ne rentrent en contact avec toi. Un homme viril. Costaud. Alors je serrais les dents pour me retenir de tout commentaire et avançais le dos droit vers l’installation que j’avais préparée au préalable. Quelques pierres formant un cercle, de quoi démarrer un feu et, surtout, un briquet. Je n’avais pas prévu la serviette mais le briquet, lui, j’y avais pensé ! Discrètement, le froid me poussait à renifler alors que je lâchais ta main pour m’afférer à la tâche comme un homme : allumer le feu. De mes expéditions avec mes amis j’avais appris les rudiments du camping et de la survie alors, si je mettais quelques longs et interminables instants à allumer le feu, une fois celui-ci démarré c’était avec amour, délicatesse et attention que je m’assurais qu’il grandirait et perdurerait. Quelques monceaux de bois je posais sur celui-ci avec précaution avant de relever le nez vers toi. « Viens-là, il devrait bientôt prendre. » Une place à mes côtés je tapotais avant de retirer toute trace potentielle de poussière sur celle-ci pour qu’elle ne salisse tes vêtements lorsque tu t’y assiérais. Enfin, je me mettais en quête visuelle de quelque chose qui, j’espérais une fois encore, te ferait plaisir. Sur un paquet de mini –et mignons à mes yeux– marshmallow je mettais une main, l’autre attrapait une bouteille de cherry cola que je te présentais. « Tout feu de camp à ses mar… mars… march… mars… Tout feu de camp à ses guimauves qui ne sont pas des guimauves mais qu’on va faire griller et toute Hera a son cherry cola ! » Marshmallow, un comble que je ne m’étais entraîné à le dire au préalable… Dans ma tête ce mot semblait si facile, si fluide mais une fois qu’il fallait le dire à haute voix, c’était un véritable carnage. « Et plus loin j’ai installé des feux d’artifice mais ça sera probablement pour quand on aura un peu plus chaud. » Vu le bruit que cela allait faire, l’odeur de brûler également qui se reprendrait – sans parler d’incidents éventuels qu’un feu d’artifice égaré dans un arbre ou un buisson pourrait provoquer… –, pour notre tranquillité de… pour notre temps consacré ensemble cette nuit, il valait certainement mieux s’attaquer à la nourriture en premier.
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Re: Confession #Hara ♡♡♡ | Mer 21 Mar - 12:52 Citer EditerSupprimer
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Honestly, I’m frustrated, I like you
But I still haven’t confessed to you»
Si nous n’étions plus en plein hiver, la mélodie du printemps n’avait encore résonné au-dessus de la péninsule. Nous étions non plus à Singapour où sortir ainsi dévêtu à l’extérieur à cette heure n’aurait posé problème quelque fut le mois de l’année. Nous étions à Séoul et plusieurs minutes auparavant sur le chemin qui nous avions foulé jusqu’ici bien qu’au sec et bien habillés, le froid ne nous avait totalement épargné, alors dans l’état que nous étions à présent… Comment pourrais-je ne pas m’inquiéter ? Sans doute m’aurait-il fallu être toi. Toi qui ne trouva rien de mieux que d’en profiter pour me suggérer d’enfiler un costume d’infirmière. Déjà la veille, je t’avais entendu soufflé à ton ami ton plaisir à m’imaginer ainsi vêtu. L’espérais-tu sincèrement ? À présent, devrais-je faire ce genre de chose pour toi ? Mais plus qu’un simple jeu de costume, celui-ci n’était-il pas particulièrement à connotation sexuelle ? Et l’appréhension me reprenait. De rose se pâmaient mes joues tandis que discrètement je me tassais. Je me recroquevillais dans la peur d’avoir fait une erreur. Je peinais à réaliser sur quel sentier nous venions de nous engager, et je redoutais qu’un barrage ne se dresse devant nous. Une simple barrière à enjamber pour toi, une montagne pour moi… Néanmoins puisqu’au moins ce soir nous pourrons flâner sans embuche, alors mes doutes et mes questions j’évinçais. Je les laissais de côté, a moins jusqu’à demain. Vivons l’instant présent.
À la énième, je roulais des yeux tandis que tu te targuais de ta santé à toute épreuve. Le jour où tu tomberais malade, je ne te raterais certainement pas. Et plus que la jolie infirmière, tu pourrais avoir le droit au médecin moralisateur. Perdue un instant dans mes pensées à imaginer la perspective de te maltraiter, à travers la moue arborée sur mes traits, un discret sourire se dessinait. Un sourire qui ne tarda pas à retomber pour t’adresser un regard aucunement convaincu, voire désabusé alors que tu vantais ta virilité. Le faisais-tu exprès de me tendre pareille perche pour que je t’assène de remarque sur ta musculation ? Bien que je l’admettais, tu avais fait des progrès. Mes yeux se perdirent brièvement sur les muscles saillant encore timidement sur ton torse. La vérité était que je ne serais pas contre l’idée de m’y blottir une nouvelle fois. Mais l’air froid qui nous enveloppa soudainement à l’ouverture de la porte balaya toute pensée. Le son de ta voix trancha singulièrement avec la quiétude de l’atmosphère. D’entre mes lèvres, un petit soupire ironique s’échappa. « Un mec costaud oui… » Si tu avais eu une once de crédibilité auparavant, elle se serait momentanément effondrée. Néanmoins, je m’y attendais alors l’étonnement fut modéré, pour ne pas dire absent. Tu n’en demeurais pas moins séduisant. Attirant dans ta bêtise, ton énergie et ta simplicité. Je ne regrettais, tu me plaisais.
Guidée par ta main tenant la mienne, je te suivis à l’extérieur. Saisie par l’air frais se délectant de l’humidité de ma peau et de mes vêtements, mes muscles se contractèrent instinctivement. J’espérais en cet instant que ta surprise ne nécessiterait que nous éternisions sous ce ciel étoilé pourtant si beau. Dans sa contemplation, je m’égarais quelques secondes avant que le contact de nos mains se rompent. Mes yeux glissèrent jusqu’à toi désormais accroupi devant… « Un feu de camp ? Sérieusement ? » Décontenancée et perplexe, je battis des cils à plusieurs reprises. Quel genre d’idées avais-tu eu là ? Faire un feu sur le campus, quand bien même nous étions dans un coin reculé, nichés au coeur de la végétation décorative. N’était-ce pas de la folie ? D’un pas je me rapprochais tandis que le feu prenait. Devais-je t’arrêter ? Te dire de l’éteindre et de ramasser rapidement tout ceci ? Malgré les efforts que tu avais fait ? Quand en avais-tu eu le temps d’ailleurs ? Et pourquoi ? Si à présent, tous les deux nous étions… ensemble, quelques heures auparavant, il n’en était rien. À moins que tu aies eu dés avant ce dessein. Loin de me faire fuir, cette pensée ne put que m’attendrir. Je commençais à m’accroupir pour m’asseoir lorsque mon regard suivit la direction que tu indiquais pour y découvrir : « Et des feux d’artifices ? Yah, tu veux tester nos capacités au sprint ? » Spontanément, je me redressais, les mains sur les hanches. Un soupir m’échappa. Dans quels ennuis allais-tu nous entrainer si nous nous faisions prendre ? Et entre un feu de camp et quelques uns d’artifices, si nous allions briller ce ne serait assurément pas de discrétion. « Ou alors, tu veux qu’on soit suspendu dès la rentrée ? » te soupçonnais-je sur un ton suspicieux mais dénué de colère. Dans ton dos je manoeuvrais et finalement, mes genoux se posèrent sur le sol juste derrière toi. Lentement, mes bras se glissèrent sous les tiens, se nouant autour de ta taille. Doucement, je me collais contre ton dos dénudé afin de te réchauffer. « Au moins, nous avons des circonstances atténuantes… Nous sommes des Gumiho ! » Par ces mots, je t’accordais mon consentement pour me prêter au jeu de cette petite soirée improvisée. Cette imprudence que ne sciait que trop à la mentalité des renards bleus auxquels nous appartenions. Outre les apparences, je n’en étais la présidence sans raison. Ma tête légèrement avancée par-dessus ton épaule, je posais mon menton sur celui-ci. L’un de mes mains quitta ton abdomen pour venir pincée ta joue opposée. Je tournais mon visage vers le tien, taquine. « Mon petit gumiho viril qui a des difficultés d’élocutions ! » me moquais-je de tes difficultés précédentes. Le terme de virilité s’amusait à t’humilier semblerait-il. Ta joue je libérais et me redressais quelque peu, le dos droit. « Dois-je t’apprendre à prononcer le mot marshmallow ? » De ce même index pinçant précédemment ta chair, je vins désigner le coin de mes lèvres qui se mirent en mouvement. De manière exagérée, j’articulais chaque syllabe. « Mar-sh-ma-llow ! » Un doux rire franc et innocent m’échappa si tôt après.
Mes bras avaient quitté ta taille et d’un paquet de ces confiseries je me saisissais, l’ouvris puis reportais mon attention sur toi. « À ton tour ! Essaye ! » Mais dès que tu ouvris la bouche, avec vivacité et rapidité, je comblais celle-ci d’un marshmallow sauvage.
À la énième, je roulais des yeux tandis que tu te targuais de ta santé à toute épreuve. Le jour où tu tomberais malade, je ne te raterais certainement pas. Et plus que la jolie infirmière, tu pourrais avoir le droit au médecin moralisateur. Perdue un instant dans mes pensées à imaginer la perspective de te maltraiter, à travers la moue arborée sur mes traits, un discret sourire se dessinait. Un sourire qui ne tarda pas à retomber pour t’adresser un regard aucunement convaincu, voire désabusé alors que tu vantais ta virilité. Le faisais-tu exprès de me tendre pareille perche pour que je t’assène de remarque sur ta musculation ? Bien que je l’admettais, tu avais fait des progrès. Mes yeux se perdirent brièvement sur les muscles saillant encore timidement sur ton torse. La vérité était que je ne serais pas contre l’idée de m’y blottir une nouvelle fois. Mais l’air froid qui nous enveloppa soudainement à l’ouverture de la porte balaya toute pensée. Le son de ta voix trancha singulièrement avec la quiétude de l’atmosphère. D’entre mes lèvres, un petit soupire ironique s’échappa. « Un mec costaud oui… » Si tu avais eu une once de crédibilité auparavant, elle se serait momentanément effondrée. Néanmoins, je m’y attendais alors l’étonnement fut modéré, pour ne pas dire absent. Tu n’en demeurais pas moins séduisant. Attirant dans ta bêtise, ton énergie et ta simplicité. Je ne regrettais, tu me plaisais.
Guidée par ta main tenant la mienne, je te suivis à l’extérieur. Saisie par l’air frais se délectant de l’humidité de ma peau et de mes vêtements, mes muscles se contractèrent instinctivement. J’espérais en cet instant que ta surprise ne nécessiterait que nous éternisions sous ce ciel étoilé pourtant si beau. Dans sa contemplation, je m’égarais quelques secondes avant que le contact de nos mains se rompent. Mes yeux glissèrent jusqu’à toi désormais accroupi devant… « Un feu de camp ? Sérieusement ? » Décontenancée et perplexe, je battis des cils à plusieurs reprises. Quel genre d’idées avais-tu eu là ? Faire un feu sur le campus, quand bien même nous étions dans un coin reculé, nichés au coeur de la végétation décorative. N’était-ce pas de la folie ? D’un pas je me rapprochais tandis que le feu prenait. Devais-je t’arrêter ? Te dire de l’éteindre et de ramasser rapidement tout ceci ? Malgré les efforts que tu avais fait ? Quand en avais-tu eu le temps d’ailleurs ? Et pourquoi ? Si à présent, tous les deux nous étions… ensemble, quelques heures auparavant, il n’en était rien. À moins que tu aies eu dés avant ce dessein. Loin de me faire fuir, cette pensée ne put que m’attendrir. Je commençais à m’accroupir pour m’asseoir lorsque mon regard suivit la direction que tu indiquais pour y découvrir : « Et des feux d’artifices ? Yah, tu veux tester nos capacités au sprint ? » Spontanément, je me redressais, les mains sur les hanches. Un soupir m’échappa. Dans quels ennuis allais-tu nous entrainer si nous nous faisions prendre ? Et entre un feu de camp et quelques uns d’artifices, si nous allions briller ce ne serait assurément pas de discrétion. « Ou alors, tu veux qu’on soit suspendu dès la rentrée ? » te soupçonnais-je sur un ton suspicieux mais dénué de colère. Dans ton dos je manoeuvrais et finalement, mes genoux se posèrent sur le sol juste derrière toi. Lentement, mes bras se glissèrent sous les tiens, se nouant autour de ta taille. Doucement, je me collais contre ton dos dénudé afin de te réchauffer. « Au moins, nous avons des circonstances atténuantes… Nous sommes des Gumiho ! » Par ces mots, je t’accordais mon consentement pour me prêter au jeu de cette petite soirée improvisée. Cette imprudence que ne sciait que trop à la mentalité des renards bleus auxquels nous appartenions. Outre les apparences, je n’en étais la présidence sans raison. Ma tête légèrement avancée par-dessus ton épaule, je posais mon menton sur celui-ci. L’un de mes mains quitta ton abdomen pour venir pincée ta joue opposée. Je tournais mon visage vers le tien, taquine. « Mon petit gumiho viril qui a des difficultés d’élocutions ! » me moquais-je de tes difficultés précédentes. Le terme de virilité s’amusait à t’humilier semblerait-il. Ta joue je libérais et me redressais quelque peu, le dos droit. « Dois-je t’apprendre à prononcer le mot marshmallow ? » De ce même index pinçant précédemment ta chair, je vins désigner le coin de mes lèvres qui se mirent en mouvement. De manière exagérée, j’articulais chaque syllabe. « Mar-sh-ma-llow ! » Un doux rire franc et innocent m’échappa si tôt après.
Mes bras avaient quitté ta taille et d’un paquet de ces confiseries je me saisissais, l’ouvris puis reportais mon attention sur toi. « À ton tour ! Essaye ! » Mais dès que tu ouvris la bouche, avec vivacité et rapidité, je comblais celle-ci d’un marshmallow sauvage.
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Re: Confession #Hara ♡♡♡ | Sam 24 Mar - 7:53 Citer EditerSupprimer
Confession
Every day was new,
my heart fluttered because of you
Every day was new,
my heart fluttered because of you
Perfect HaRa
«Why are you doing such a painful love?
And why can’t I see anyone else but you?
Honestly, I’m frustrated, I like you
But I still haven’t confessed to you»
And why can’t I see anyone else but you?
Honestly, I’m frustrated, I like you
But I still haven’t confessed to you»
Pour cette relation que nous avions entamé sans qu’un seul instant, je n’ai pu le prévoir d’une quelconque façon. Pour ce lien qui nous unissait à présent bien qu’encore frêle, instable comme un équilibriste avançant sur un fin câble tendu à plusieurs mètres du sol. Pour cela, pour la beauté de ces moments passés ensemble, combien étaient à la recherche de cet être « parfait » par nature ? Dans cette société qui poussait vers des standards presque effrayants, qui nous forçait à trouver la perfection jour après jour, incapable de se satisfaire de celui qui se trouvait à nos côtés peu importait combien il pouvait nous aimer. Pour toi, dans ce pays hyper superficialisé, je n’essayais d’être parfait. J’aspirais à l’être d’une certaine façon, à ma façon. J’espérais que mon naturel, que mes propos irréfléchis, que mes gestes impulsifs, que mon touché tantôt timide tantôt osé et mes baisers par moments trop fougueux et par d’autres trop évasifs, mais aussi mes idées stupides, mes surprises incomplètes, mes entreprises ratées, que tous ces détails qui formaient ma personne puissent devenir une forme de perfection à laquelle tu pourrais te suffire. Pour toi et seulement toi. Que ma sincérité puisse atteindre un cœur encore récemment meurtri, en panser les plaies encore ouvertes et en baiser les cicatrices, lui insuffler confiance et lui offrir le bonheur ; un souhait aussi innocent et naïf que je pouvais l’être au naturel. Une nature que, certainement, tu ne devais connaître ni même me présumer, celle que probablement, tu apprendras à rencontrer avec le temps maintenant ; tandis que grandirait la peur de ne jamais pouvoir te suffire. Un «simple moi » qui aspirait à devenir ton « tout ».
C’était ce même « moi » qui n’avait besoin de lever les yeux vers ton visage pour en imaginer l’expression, le simple son de ta voix suffisait à m’indiquer combien ma surprise te troublait. A celle-ci, tu ne t’étais attendue et ; celle-ci, tu devais hésiter à accepter. Sinon pourquoi resterais-tu debout même une fois l’invitation à t’installer à mes côtés formulée ? Détestais-tu cette idée après m’avoir pourtant annoncé n’être contre les choses illégales ? Mes précautions j’avais prises mais sans doute aurais-je dû préciser le mot « dangereux » dans mon énoncé de base pour que tu n’en sois étonnée. La colère aurait pu être une option envisageable également pourtant, dans ta voix, je n’arrivais à en relever, pas même une once la plus infime possible. « Non mais… » Quelle excuse avais-je pour cette surprise qui pourrait, effectivement, nous faire suspendre si nous étions attrapés si ce n’était la plus sincère : te faire plaisir ? Etait-ce suffisant ? A tes paroles suivantes, j’eus le sentiment que la réponse était positive. Même si cela s’avérait dangereux, tant pour nous que pour le campus, mais surtout pour nous, tu acceptais de tenter l’expérience, quitte à rapidement devoir nous enfuir une fois celle-ci entamée. N’étais-tu pas aussi téméraire que moi finalement ? Si tu apprendrais à me connaître, je devais reconnaitre que de mon côté le constat s’avérait le même. J’avais besoin encore de temps pour t’apprendre et te comprendre ; mais du temps, n’en avions-nous pas plus que de raison ? Sur la ligne de mes lèvres, un fin sourire se dessinait, timide tout en revendiquant combien, ô combien, je me trouvais aux anges de par ton étreinte et ta simple acceptation de ce qui allait suivre. Je n’avais besoin d’énormément, un homme simple aux désirs tout aussi sommaires et sobres ; voilà ce que j’étais.
Une expression de bonheur que des doigts venaient troublés en pinçant ma joue. Celui-ci je perdais pour ne t’offrir à présent qu’une moue boudeuse, à l’instar d’un enfant que l’on embêtait, d’un homme n’admettant ses défauts. Si j’aspirais à te voir les accepter, ou au moins ne pas les trouver repoussant, ce n’était pour autant que cela devait être semblable de mon côté. Le « sh » de marshmallow m’apparaissait une épreuve linguistique, était-ce un mal ? « Pas besoin ! Je le prononcerais plus jamais. » J’inventerais un autre terme, les nommerais « confiserie » ou « bonbons » ou qu’importait, mais jamais plus face à toi je ne laisserais l’embarras me gagner de leur faute ! Sur tes lèvres que tu pointais du doigt, mon regard se posait ensuite. D’abord innocemment, bien rapidement, j’eus l’envie de les cueillir de nouveau ; d’autant plus à les voir de mouvoir ainsi devant moi. « Te moque paaas ! » Pourtant c’était bien ce que tu faisais par la suite et de ton rire tu faisais naître le mien en écho. Si l’embarras était toujours présent, ta joie me contaminait indubitablement. Le bonheur de celle qu’on aime devenait notre bonheur, une réalité à laquelle j’étais déjà bien trop attaché semi-consciemment.
Me tournant de côté au feu, de côté à toi ; ainsi installé je pouvais profiter de la chaleur de l’un et des cours improvisés de l’autre. Etais-tu sincère à vouloir me voir prononcer ce mot jusqu’à réussite complète ? A quel but ? « Yaa-rg » A peine mes lèvres j’avais ouvertes qu’entre celle-ci s’était glissé une boule moelleuse de sucre. Si ton intention je ne comprenais, celle-ci m’amusait autant qu’elle me donnait envie de me venger. Une douce vengeance, de celle que seul moi pourrait t’offrir à présent ; n’est-ce pas ? De ton poignet je me saisissais pour t’approcher, sur ta nuque ma main libre se posait ; la suite n’était-elle pas des plus prévisibles ? Ces pulpes que tu mouvais sous mes yeux depuis trop de temps, celles qui m’avaient si longtemps attirées sans que jamais je ne pus m’en épancher, à partir de ce soir ; pourrais-je les voler de cette façon ? Pourrais-je t’amener au silence de la façon la plus provocante que je connaissais ? « Te moque pas… » Soufflais-je contre tes lèvres avant d’y apposée les miennes une nouvelle fois. Pas un seul instant, je n’accentuais notre échange ; gardant sa pureté et sa délicatesse jusqu’à le rompre une nouvelle fois. « Marshmallow. » Un nouveau baiser rapide volé avant que mon visage je ne recule et que ta liberté je ne te rende ; le tout accompagné d’un fin rire. C’était à présent avec des pupilles brillantes que mon regard se posait à nouveau sur toi, un simple baiser et j’avais l’impression de m’envoler. Quel genre de femme parvenait à créer de telles choses en moi aussi facilement ?! « J’y arrive après t’avoir embrassé ! J’ai pas des difficultés de prononciation, j’ai juste besoin de bisou pour parler correctement. » Pas sûr que cette affirmation marcherait en tout temps, mais au moins, cette fois, elle avait fait son effet ! N’était-ce pas le principal ?
C’était ce même « moi » qui n’avait besoin de lever les yeux vers ton visage pour en imaginer l’expression, le simple son de ta voix suffisait à m’indiquer combien ma surprise te troublait. A celle-ci, tu ne t’étais attendue et ; celle-ci, tu devais hésiter à accepter. Sinon pourquoi resterais-tu debout même une fois l’invitation à t’installer à mes côtés formulée ? Détestais-tu cette idée après m’avoir pourtant annoncé n’être contre les choses illégales ? Mes précautions j’avais prises mais sans doute aurais-je dû préciser le mot « dangereux » dans mon énoncé de base pour que tu n’en sois étonnée. La colère aurait pu être une option envisageable également pourtant, dans ta voix, je n’arrivais à en relever, pas même une once la plus infime possible. « Non mais… » Quelle excuse avais-je pour cette surprise qui pourrait, effectivement, nous faire suspendre si nous étions attrapés si ce n’était la plus sincère : te faire plaisir ? Etait-ce suffisant ? A tes paroles suivantes, j’eus le sentiment que la réponse était positive. Même si cela s’avérait dangereux, tant pour nous que pour le campus, mais surtout pour nous, tu acceptais de tenter l’expérience, quitte à rapidement devoir nous enfuir une fois celle-ci entamée. N’étais-tu pas aussi téméraire que moi finalement ? Si tu apprendrais à me connaître, je devais reconnaitre que de mon côté le constat s’avérait le même. J’avais besoin encore de temps pour t’apprendre et te comprendre ; mais du temps, n’en avions-nous pas plus que de raison ? Sur la ligne de mes lèvres, un fin sourire se dessinait, timide tout en revendiquant combien, ô combien, je me trouvais aux anges de par ton étreinte et ta simple acceptation de ce qui allait suivre. Je n’avais besoin d’énormément, un homme simple aux désirs tout aussi sommaires et sobres ; voilà ce que j’étais.
Une expression de bonheur que des doigts venaient troublés en pinçant ma joue. Celui-ci je perdais pour ne t’offrir à présent qu’une moue boudeuse, à l’instar d’un enfant que l’on embêtait, d’un homme n’admettant ses défauts. Si j’aspirais à te voir les accepter, ou au moins ne pas les trouver repoussant, ce n’était pour autant que cela devait être semblable de mon côté. Le « sh » de marshmallow m’apparaissait une épreuve linguistique, était-ce un mal ? « Pas besoin ! Je le prononcerais plus jamais. » J’inventerais un autre terme, les nommerais « confiserie » ou « bonbons » ou qu’importait, mais jamais plus face à toi je ne laisserais l’embarras me gagner de leur faute ! Sur tes lèvres que tu pointais du doigt, mon regard se posait ensuite. D’abord innocemment, bien rapidement, j’eus l’envie de les cueillir de nouveau ; d’autant plus à les voir de mouvoir ainsi devant moi. « Te moque paaas ! » Pourtant c’était bien ce que tu faisais par la suite et de ton rire tu faisais naître le mien en écho. Si l’embarras était toujours présent, ta joie me contaminait indubitablement. Le bonheur de celle qu’on aime devenait notre bonheur, une réalité à laquelle j’étais déjà bien trop attaché semi-consciemment.
Me tournant de côté au feu, de côté à toi ; ainsi installé je pouvais profiter de la chaleur de l’un et des cours improvisés de l’autre. Etais-tu sincère à vouloir me voir prononcer ce mot jusqu’à réussite complète ? A quel but ? « Yaa-rg » A peine mes lèvres j’avais ouvertes qu’entre celle-ci s’était glissé une boule moelleuse de sucre. Si ton intention je ne comprenais, celle-ci m’amusait autant qu’elle me donnait envie de me venger. Une douce vengeance, de celle que seul moi pourrait t’offrir à présent ; n’est-ce pas ? De ton poignet je me saisissais pour t’approcher, sur ta nuque ma main libre se posait ; la suite n’était-elle pas des plus prévisibles ? Ces pulpes que tu mouvais sous mes yeux depuis trop de temps, celles qui m’avaient si longtemps attirées sans que jamais je ne pus m’en épancher, à partir de ce soir ; pourrais-je les voler de cette façon ? Pourrais-je t’amener au silence de la façon la plus provocante que je connaissais ? « Te moque pas… » Soufflais-je contre tes lèvres avant d’y apposée les miennes une nouvelle fois. Pas un seul instant, je n’accentuais notre échange ; gardant sa pureté et sa délicatesse jusqu’à le rompre une nouvelle fois. « Marshmallow. » Un nouveau baiser rapide volé avant que mon visage je ne recule et que ta liberté je ne te rende ; le tout accompagné d’un fin rire. C’était à présent avec des pupilles brillantes que mon regard se posait à nouveau sur toi, un simple baiser et j’avais l’impression de m’envoler. Quel genre de femme parvenait à créer de telles choses en moi aussi facilement ?! « J’y arrive après t’avoir embrassé ! J’ai pas des difficultés de prononciation, j’ai juste besoin de bisou pour parler correctement. » Pas sûr que cette affirmation marcherait en tout temps, mais au moins, cette fois, elle avait fait son effet ! N’était-ce pas le principal ?
(c) DΛNDELION
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Re: Confession #Hara ♡♡♡ | Dim 25 Mar - 11:16 Citer EditerSupprimer
Confession
Every day was new,
my heart fluttered because of you
Every day was new,
my heart fluttered because of you
Perfect HaRa
«Why are you doing such a painful love?
And why can’t I see anyone else but you?
Honestly, I’m frustrated, I like you
But I still haven’t confessed to you»
And why can’t I see anyone else but you?
Honestly, I’m frustrated, I like you
But I still haven’t confessed to you»
Un soupçon de jeu, l’envie et le plaisir de te taquiner, cette spontanéité entre nous était devenue si naturelle. Bien avant aujourd’hui. Balbutiant et toujours oscillant avec une once d’intimidation, l’appréhension de la maladresse n’empêchait pas les gestes. Instaurés bien avant que nos consciences ne s’éveillent. Trop vite, trop tôt, et pourtant, la confiance était là. Si parfois j’avais peur, peur que tu t’éloignes, à toi je m’étais probablement plus révélée qu’à quiconque en cette université. Bon gré ou mal gré, je ne pouvais revenir sur le passé. Et je ne le souhaitais. J’avais rencontré et trouvé une personne sur l’épaule de laquelle, j’apprenais lentement à m’appuyer. Je découvrais un nouveau visage de la confiance. Au-delà de la beauté du tien, de tes charmes parfois aussi stupides qu’irrésistibles, c’était bien la raison pour laquelle j’étais tombée pour toi : ta fiabilité. En ta présence, je me sentais l’aisance de fermer les yeux et de croire en toi. Pardonne mes doutes parfois, si je ne peux les enrayer de mon coeur que trop écorché. De l’amour, il a tiré autant de joie que de tristesse. D’un bonheur brûlant à la douleur insoutenable, alors parfois, sa méfiance pour chien de garde de sa cage, il la siffle même après avoir laissé quelqu’un y entrer. Prunelles déposées sur tes traits, je continuais de ressentir un nuage de peur. Comme si je venais de me jeter dans un fleuve empoisonné mais dont l’eau m’avait tant attrayer qu’il me fut impossible d’y résister. J’avais succombé à l’envie d’y goûter. Aux prémices de cette histoire écrite à la plume de Nous.
De mes yeux rivés dans les tiens tandis que tu mâchais cette boule de sucre ayant pris ta bouche d’assaut, une pensée me revint. À la formulation d’être tombée pour toi, je me rappelais comme dès les premiers instants de notre toute première rencontre, j’étais tombée sur toi. Les souvenirs de cette après-midi s’esquissait dans ma mémoire. Si tu m’avais agacé, je le reconnaissais que tu n’avais pas si mal commencé. Le lendemain t’avait valu de sombrer dans le cachot de mon jugement, cependant la veille, nous avions déjà partagé un moment agréable tous les trois. Tous ces mois, savais-tu comme j’avais pu te maudire pour ton si beau visage ? Le seul qui suscitait en moi pareille pensée que je ne me jugeais autorisées. Je ne pourrais l’oublier, lui, tu t’en doutais très certainement. Mais ce soir, si je ne culpabilisais c’était parce que tu étais l’homme en face de moi. Tu sais, Haneul, aujourd’hui, je suis heureuse que ce soit toi.
Et comme si tu lisais dans mes pensées, comme si mes lèvres t’avaient lancé un appel inconscient, tu t’en rapprochais. À contact de ta main entourant mon poignait, j’avais légèrement sursauter. À touché de celle venue exercée son emprise sur ma nuque, j’avais frissonné. Les sabots des chevaux au galop résonnaient dans la vallée de mon coeur. Tu me tenais à haleine dans l’attente de ce baiser face auquel je me trouvais encore intimidée. De ton souffle sur mes lèvres, tu m’infligeas une douce torture. Je me promettais qu’un jour j’aurais l’audace de capturer les tiennes sans attendre après elles. De leur caresse furtive naissait un léger courant électrique au coin de ma bouche, sur le pourtour de ma mâchoire puis le long de mon échine. Telle une délicieuse sucrerie à peine goûter du bout des lèvres avant qu’elle ne me soit retirée. En cet instant, je me sentirais presque comme une enfant frustrée. Un caprice que bien vite, tu vins combler. De ce mot articulé, tu tirais ta victoire en récompense de laquelle, une seconde fois tu cueillais mes lèvres. Mon palpitant papillonnant, cette tendresse complice m’enveloppait d’un voile fin mais chaud. N’admettre être décontenancée serait mentir, néanmoins, je n’aspirais à m’enfuir de cette ambiance. Quand bien même, mes gestes taquins prétendraient le contraire…
Un instant de battement, je te fixais, étourdie. Puis sur mes traits une moue prétendument désapprobatrice se dessina. Mon regard se fit plus offusqué. « Yah… » me plaignis en reculant légèrement mon buste et libérant ma main de son entrave charnelle. Dans cet éclat de voix plus soufflé que clamé, j’entendais te faire comprendre que tu n’avais pas le droit de profiter de la situation et te saisir du moindre prétexte pour te permettre de m’embrasser. Enfin si, ce droit tu le détenais mais… tu ne devais en abuser ! Car, cette facilité à te comporter ainsi te conférait un ascendant gênant sur moi. Tout te semblait si simple, si naturel. Il me faudrait du temps pour effacer ce pincement sévissant sur mon organe à chaque fois à la réalité me revenait : tu en avais eu beaucoup d’autres avant moi.Tu avais déjà dû faire cela des dizaines de fois, peut-être même plus. À tes yeux, probablement n’était-ce qu’une forme de rituelle. Embrasser, enlacer, te montrer tactile, tu le faisais si aisément. J’avais de la peine. Et sans doute devais-je être devenue bien faible pour me résigner à cette condition. Être avec toi signifiait rentrer dans le lot. Jusqu’à quel point m’avait-il renvoyé à n’être plus que l’ombre de moi-même pour que j’en arrive là ? Je privilégiais ces fragments de bonheur que tu m’apportais à ma fierté. Pour la douceur de se sentir aimée et désirée d’un homme, je muselais mon orgueil.
Afin de te masquer ma confusion, douce et joyeuse confusion, mon regard je détournais et le posais sur tes provisions que tu avais pris soin de préparer, à un détail près. « Et il te faudra aussi m’embrasser pour faire apparaitre comme par magie des pics sur lesquelles planter la guimauve ? » te demandais-je non sans ironie en reportant à nouveau mon intention sur toi. Mais à peine ma question formulée et nos prunelles rencontrées que j’anticipais. « N’essaye pas ! » Du bout de mes doigts tendus et joints, je couvrais ta bouche, palliant à toute tentative de la part de celle-ci. Un réflexe. Celui de me refuser encore un peu. Pour le plaisir de t’embêter et sans doute aussi dans l’intention de me protéger. J’avais besoin de prendre mon temps et mes marques. Je redoutais de me laisser sombrer par vulnérabilité. Je ne souhaitais m’abandonner dans tes bras à seules fins d’être consolées. Tu valais mieux que cela. Plus que cela.
Sur le constat de cette nouvelle faille dans tes préparatifs, je m’échappais. Sur mes jambes, je me redressais et observais brièvement les alentours nimbés par la pénombre. « Nous ne devrions pas nous attarder, tu mangeras tes bonbons au dortoir. Ils ne plaisantent pas avec les incendies depuis deux ans. » Mais sans doute n’avais-tu jamais eu vent de ce fameux incendie ayant sévi sur l’université. Je ne l’avais vécu personnellement, j’étais arrivée juste après mais en conséquence, je ne connaissais une partie de cette histoire. De surcroit, malgré la chaleur des flammes, je ne parvenais à me convaincre que tu ne prendrais froid si peu vêtu. Sans ajouter que si quelqu’un nous surprenait tout ceci pouvait paraitre plus que suspect : nous deux dans un coin reculé, à la belle étoile, toi à demi nu et mes vêtements collés sur ma peau au point de faire transparaitre mes dessous. Je préférais encore ma réputation de prude coincée à celle d’une dévergondée.
Ainsi, j’entamais de rassembler les sucreries solides comme liquides que tu avais préparé tout en cherchant du regard de quoi éteindre le feu. Ton idée était belle mais pas au prix de ta santé, je ne transigerais sur ce point, aussi invulnérable te prétendais-tu.
De mes yeux rivés dans les tiens tandis que tu mâchais cette boule de sucre ayant pris ta bouche d’assaut, une pensée me revint. À la formulation d’être tombée pour toi, je me rappelais comme dès les premiers instants de notre toute première rencontre, j’étais tombée sur toi. Les souvenirs de cette après-midi s’esquissait dans ma mémoire. Si tu m’avais agacé, je le reconnaissais que tu n’avais pas si mal commencé. Le lendemain t’avait valu de sombrer dans le cachot de mon jugement, cependant la veille, nous avions déjà partagé un moment agréable tous les trois. Tous ces mois, savais-tu comme j’avais pu te maudire pour ton si beau visage ? Le seul qui suscitait en moi pareille pensée que je ne me jugeais autorisées. Je ne pourrais l’oublier, lui, tu t’en doutais très certainement. Mais ce soir, si je ne culpabilisais c’était parce que tu étais l’homme en face de moi. Tu sais, Haneul, aujourd’hui, je suis heureuse que ce soit toi.
Et comme si tu lisais dans mes pensées, comme si mes lèvres t’avaient lancé un appel inconscient, tu t’en rapprochais. À contact de ta main entourant mon poignait, j’avais légèrement sursauter. À touché de celle venue exercée son emprise sur ma nuque, j’avais frissonné. Les sabots des chevaux au galop résonnaient dans la vallée de mon coeur. Tu me tenais à haleine dans l’attente de ce baiser face auquel je me trouvais encore intimidée. De ton souffle sur mes lèvres, tu m’infligeas une douce torture. Je me promettais qu’un jour j’aurais l’audace de capturer les tiennes sans attendre après elles. De leur caresse furtive naissait un léger courant électrique au coin de ma bouche, sur le pourtour de ma mâchoire puis le long de mon échine. Telle une délicieuse sucrerie à peine goûter du bout des lèvres avant qu’elle ne me soit retirée. En cet instant, je me sentirais presque comme une enfant frustrée. Un caprice que bien vite, tu vins combler. De ce mot articulé, tu tirais ta victoire en récompense de laquelle, une seconde fois tu cueillais mes lèvres. Mon palpitant papillonnant, cette tendresse complice m’enveloppait d’un voile fin mais chaud. N’admettre être décontenancée serait mentir, néanmoins, je n’aspirais à m’enfuir de cette ambiance. Quand bien même, mes gestes taquins prétendraient le contraire…
Un instant de battement, je te fixais, étourdie. Puis sur mes traits une moue prétendument désapprobatrice se dessina. Mon regard se fit plus offusqué. « Yah… » me plaignis en reculant légèrement mon buste et libérant ma main de son entrave charnelle. Dans cet éclat de voix plus soufflé que clamé, j’entendais te faire comprendre que tu n’avais pas le droit de profiter de la situation et te saisir du moindre prétexte pour te permettre de m’embrasser. Enfin si, ce droit tu le détenais mais… tu ne devais en abuser ! Car, cette facilité à te comporter ainsi te conférait un ascendant gênant sur moi. Tout te semblait si simple, si naturel. Il me faudrait du temps pour effacer ce pincement sévissant sur mon organe à chaque fois à la réalité me revenait : tu en avais eu beaucoup d’autres avant moi.Tu avais déjà dû faire cela des dizaines de fois, peut-être même plus. À tes yeux, probablement n’était-ce qu’une forme de rituelle. Embrasser, enlacer, te montrer tactile, tu le faisais si aisément. J’avais de la peine. Et sans doute devais-je être devenue bien faible pour me résigner à cette condition. Être avec toi signifiait rentrer dans le lot. Jusqu’à quel point m’avait-il renvoyé à n’être plus que l’ombre de moi-même pour que j’en arrive là ? Je privilégiais ces fragments de bonheur que tu m’apportais à ma fierté. Pour la douceur de se sentir aimée et désirée d’un homme, je muselais mon orgueil.
Afin de te masquer ma confusion, douce et joyeuse confusion, mon regard je détournais et le posais sur tes provisions que tu avais pris soin de préparer, à un détail près. « Et il te faudra aussi m’embrasser pour faire apparaitre comme par magie des pics sur lesquelles planter la guimauve ? » te demandais-je non sans ironie en reportant à nouveau mon intention sur toi. Mais à peine ma question formulée et nos prunelles rencontrées que j’anticipais. « N’essaye pas ! » Du bout de mes doigts tendus et joints, je couvrais ta bouche, palliant à toute tentative de la part de celle-ci. Un réflexe. Celui de me refuser encore un peu. Pour le plaisir de t’embêter et sans doute aussi dans l’intention de me protéger. J’avais besoin de prendre mon temps et mes marques. Je redoutais de me laisser sombrer par vulnérabilité. Je ne souhaitais m’abandonner dans tes bras à seules fins d’être consolées. Tu valais mieux que cela. Plus que cela.
Sur le constat de cette nouvelle faille dans tes préparatifs, je m’échappais. Sur mes jambes, je me redressais et observais brièvement les alentours nimbés par la pénombre. « Nous ne devrions pas nous attarder, tu mangeras tes bonbons au dortoir. Ils ne plaisantent pas avec les incendies depuis deux ans. » Mais sans doute n’avais-tu jamais eu vent de ce fameux incendie ayant sévi sur l’université. Je ne l’avais vécu personnellement, j’étais arrivée juste après mais en conséquence, je ne connaissais une partie de cette histoire. De surcroit, malgré la chaleur des flammes, je ne parvenais à me convaincre que tu ne prendrais froid si peu vêtu. Sans ajouter que si quelqu’un nous surprenait tout ceci pouvait paraitre plus que suspect : nous deux dans un coin reculé, à la belle étoile, toi à demi nu et mes vêtements collés sur ma peau au point de faire transparaitre mes dessous. Je préférais encore ma réputation de prude coincée à celle d’une dévergondée.
Ainsi, j’entamais de rassembler les sucreries solides comme liquides que tu avais préparé tout en cherchant du regard de quoi éteindre le feu. Ton idée était belle mais pas au prix de ta santé, je ne transigerais sur ce point, aussi invulnérable te prétendais-tu.
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