Fort heureusement ils n’avaient croisé personne sur la route reliant la buanderie à la chambre d’Orion, et celui-ci soupira même de soulagement lorsqu’il passa la porte de sa chambre espérant n’y trouver aucun de ses colocataires. Orion n’était pas gêné d’avoir couché avec le jeune homme, bien au contraire mais il ne voulait pas avoir à se justifier à tout le monde pour une partie de jambes en l’air. Et surtout, il ne voulait pas que siyeon se sente mal à l’aise, ainsi lorsqu’ils pénétrèrent dans la chambre de l’américain, le plus petit de taille avait été rapide à se jeter sur son lit bientôt suivit par Orion qui vient le faire s’allonger sur son lit, ne tardant pas à le rejoindre. C’est donc comme ça qu’ils se retrouvèrent tous les deux entremêlés alors que très vite les questions fusent. Orion, voulait comprendre alors lorsque le renard vient se caler naturellement contre son épaule il ne dit rien, venant même caresser ses cheveux attendant que celui-ci soit prêt pour l’écouter attentivement. Ainsi, lorsque Siyeon prend la parole Orion cesse tout mouvement dans sa chevelure pour l’écouter attentivement. Comme il s’y attendait les explications de Siyeon étaient compliquées et pendant un instant une lueur d’incompréhension glissa entre ses yeux, une même lueur qui disparu rapidement lorsque le gumiho vient approfondir un peu plus ses explications. Une maladie, voilà ce qui faisait de Siyeon ce qu’il était et immédiatement un sourire tendre se glisse sur les lèvres du jeune homme, un sourire qui e cesse de s’agrandir lorsque le renard vient nicher son visage rouge de gêne contre  son torse. Le tueur reste alors quelques secondes sans rien dire, avant qu’un petit rire ne vienne s’extirper de ses lèvres, doucement et tendrement il repousse alors Siyeon de sorte à pouvoir voir son visage et lorsque celui-ci le regarde enfin il vient prendre la parole. « Arrête de te sentir gêné de parler Siyeon. » lui dit-il alors, en continuant de caresser ses cheveux, souriant en se rappelant des doigts de siyeon qui avaient auparavant effleuré son torse. Il vient alors se mordiller la lèvre pour finalement venir déposer ses lippes contre celles de Siyeon, pour ensuite murmurer contre ses lèvres. « Je suis heureux que tu m’en ai parlé Siyeon… » lui dit-il en abandonnant ses cheveux pour venir caresser sa joue du bout des doigts. « Mais tu sais quelque chose me turlupine … Cet accident que signifie-t-il exactement ? Enfin si tu ne veux pas m’en parler maintenant je comprends et j’attendrais que tu sois prêt. Tu as déjà fais énormément en te confiant à moi sur ta vie. »

outfit + Rapidement allongés sur le lit de mon amant, nos deux corps tardèrent pas à se nouer l’un avec l’autre. J’avais besoin de ça. J’avais besoin de ce contact. Et pourtant à cet instant tout semblait si naturel. C’était le fameux moment des explications, je l’avais promis à Orion. Je lui avais promis avant que nous passions à l’acte que je lui expliquerai le pourquoi du comment de mon corps si particulier. Et encore une fois je tâchais d’expliquer en simplifiant le plus possible les choses. Tâche compliquée vu que ma maladie était complexe, ma maladie faisait partie de celles qu’on pouvait qualifier d’orpheline, j’ignorais même s’il y avait une autre cas comme moi en Corée du Sud, enfin secrètement j’espérais que je n’étais pas le seul du pays dans cette situation. Calmement je pris le temps de tout expliquer, de prendre le temps de poser ma voix et que tout soit le plus clair possible. Et rapidement je vins cacher mon visage dans le cou d’Orion, quelques secondes suspendues dans les airs avant qu’il ne vienne me reculer tout doucement alors que mon yeux se plongèrent dans les siens. Je hochai timidement la tête avant que son visage ne s’approche du mien et que nos lèvres se fondent encore ensemble. Timidement, je vins appuyer un peu plus le contact en collant délicatement contre le torse du plus âgé. Je souris à sa confession. Je suis content aussi, de m’être confessé. Je frissonais alors que ses doigt coulèrent sur ma fou, je penchais ma tête pour comme pour appuyer un peu plus ce contact alors que mes prunelles revinrent sur son visage à sa dernière question. Je secouai la tête avant de dire dans murmure mais pourtant sûr de moi. Je veux tout te dire Orion, je voulais qu’il sache tout. Je voulais m’ouvrir à lui, je voulais qu’il devienne plus qu’une première fois. Tu as du voir quand… j’étais nu j’avais deux cicatrices sur le bas ventre. Prenant une inspiration je continuais naturellement. Vers mes quinze ans, j’ai eu des grosseurs inquiétantes à ce niveau et… après plusieurs visites les médecins m’ont découverts des tumeurs…. sauf qu’ils ont aussi découvert que je n’avais pas d’ovaires, mais des… testicules. Ma maladie a été trouvée comme ça. Je secouais la tête tristement avant d’ajouter. J’étais si…. perdu à l’époque, mais… je ne me suis jamais senti fille tu vois, alors je suis devenu un garçon. Sentant l’émotion revenir à la charge, je ne voulais pas pleurer pas maintenant. C’était une époque pas facile… j’ai été bully au collège à cause de ce choix, mais… je ne regrette pas, parce que je suis vraiment moi. Je relevai la tête souriant, confiant, je n’aimais toujours pas mon corps, y trouvant toujours ces formes féminines mais j’étais en paix avec moi et je pouvais progresser, doucement avancé vers cette acceptation de moi-même.

Suite aux explications du plus jeune Orion n’avait pas attendu plus longtemps pour venir appuyer tendrement ses lèvres contre les siennes, Siyeon ne tardant pas à quémander un peu plus de contact entre leurs deux corps se collant avec tendresse contre son torse. La seconde suivante ses mains qui auparavant venaient se glisser dans son dos, vinrent à la rencontre de ses joues le jeune homme caressant alors du bout des doigts sa joue, Siyeon appuyant alors sa joue contre ses doigts dans le but de chercher un peu plus de contact. Puis finalement, leurs prunelles respectives se rencontrèrent de nouveau et le cœur d’Orion pétilla dans sa poitrine sous les mots du renard. Orion était heureux qu’il se confesse à lui de cette manière et il n’avait pas tardé pour le lui dire, mais la curiosité avait toujours été le défaut de l’américain qui obtient alors finalement ses réponses. Mais ne voulant pas forcer le jeune homme il vient alors caresser un peu plus sa joue et lui murmurer de prendre son dos, ils n’étaient pas pressés après tout. « ça n’a pas du être facile de découvrir ça aussi subitement … » fit-il la remarque avec un petit sourire triste aux bords des lèvres alors qu’à la fin de son discours il vient attirer un peu plus le renard contre lui pour le rassurer. « Tout ça c’est du passé Siyeon et même si ça a été difficile ça a forgé la personne que tu es aujourd’hui … » lui dit-il en souriant lorsque son visage se redore de ce joli sourire qu’il aimait déjà tant. « Puis maintenant je suis là pour te protéger. » lui dit-il avant de se laisser retomber un peu plus contre le matelas, son regard ne quittant pas le joli visage de Siyeon. « Je t’admire Siyeon … Tu as beaucoup de courage tu sais ? Peu de personnes auraient réussis à se libérer d’une image dont ils n’étaient pas le possesseur, mais toi tu l’as fait et rien que pour ça tu as le droit d’être fier. »

outfit + Je m’ouvrais doucement mais sûrement je m’ouvrais à Orion. c’était toujours une étape délicate pour moi. Parce que déjà, ma maladie était très compliquée à approcher. Mais en plus j’avais toujours cette peur que les gens me trouvent repoussant après, qu’on me traite de monstre. Parce que la vérité était que j’étais un garçon, un garçon avec des organes internes de garçons, mais un corps féminin. Et il n’empêchait que c’était particulier, mais Orion n’avait pas été dégouté quand il m’avait vu me déshabiller alors j'espérais que ça ne serait pas le cas cette fois. Je continuais de m’ouvrir parlant du fameux accident, de l’opération de tout ce que ça avait entraîné. Sans pour autant approcher ma rupture forcée avec mon petit-ami de l’époque, parce que je savais parfaitement que si j’en parlais j’allais fondre en larme encore une fois, et je ne voulais pas fondre comme une madeleine. Je me blottis un peu plus contre mon aîné. Me protéger. Je frissonais, mais dans ses bras j’avais déjà ce sentiment incroyable d’être protéger contre le monde extérieur, surtout à cet instant. Visage levé vers lui, je ne pouvais pas m’empêcher de sourire, mais mon sourire s'effaça pour laisser place à de la surprise. De l’admiration ? Je restai con pour le coup, parce que… personne ne m’avait jamais dit une telle chose. Personne ne m’avait dit que j’avais été courageux. Et pour la première fois de ma vie, je sentis ma propre estime de moi être à nouveau boostée. Parce que je pouvais être fier de moi. Et sans comprendre je dégageai mes jambes et fis basculer mon aîné sur le dos avant de m’asseoir sur son entrejambe sans crier gare. Mes mains vinrent se poser sur son torse. Je le fixais soudainement beaucoup plus assuré, probablement par la force des paroles du renard. Alors…. je… te dégoûte pas ? Je me mordis la lèvre inférieure. Tu me trouves toujours…. attirant Orion ?

Alors qu’Orion avoua au jeune homme qu’il le trouvait admirable celui-ci afficha une mine surprise qui étonna l’américain, ne lui avions donc jamais dis une telle chose ? Mais alors qu’il comptait questionner Siyeon sur ce fait celui-ci dégage ses jambes des siennes et sans crier gare le fait s’allonger sur le dos. Surpris l’aîné écarquilla les yeux, laissant alors son regard se poser sur le doux visage de son ami, et à nouveau il s’étonna de la beauté de celui-ci, se mettant à rire sous ses mots. « Imbécile, pourquoi est-ce que tu me dégouterais ? » le questionne-t-il entre deux petits rires avant de venir déposer ses mains sur ses hanches quelques instants avant de les laisser remonter le long de son corps. Il passe alors par sa taille, son ventre, remontant sur sa poitrine qu’il vient alors empoigner délicatement entre ses doigts et qu’il caresse avec une délicatesse que seul Siyeon fait ressortir. « Regarde toi une seconde Siyeon, regarde comme tu es beau. Tu es magnifique, alors s’il te plaît cesse de te sous-estimer ainsi. Ton corps n’a rien de monstrueux loin de là, il est unique tout comme toi … Et c’est ça qui te rend si irrésistible à mes yeux jolis cœur. » lui dit-il en abandonnant ses seins pour le col de son sweat-shirt sur lequel il vient tirer dans le but de le forcer à se pencher sur lui, et déposer un chaste baiser sur ses lèvres. « Tu es parfait Siyeon. »

outfit + Rapidement j’avais inversé les forces Orion sur le dos je m’étais installé à califourchon sur lui, venant poser mes mains à plat sur le torse du gumiho. La question le fit rire et moi je me contentais de sourire doucement. C’est qu’il faut dire qu’avoir eu des testicules dans le ventre c’est un peu tue l’amour, avais-je dit alors que mon sourire fut un peu plus gêné. Gêné de sortir de telles paroles. Mais rapidement les questions furent balayées alors que je sentis les mains d’Orion sur mes hanches puis remontèrent doucement jusqu’à mes seins en passant par mon ventre, je gémis délicatement alors qu’il les caressa doucement, me faisant à nouveau frémir. Mes yeux croisèrent ceux de mon aîné, mes pupilles brûlant à nouveau de désir pour lui, surtout après ce discours si touchant. Je me penchais pour frôler les lèvre du renard après qu’il eusse tiré sur mon sweat rose. C’est toi qui es parfait Orion. Je me redressais doucement avant de glisser à nouveaux mes doigts sous le haut de mon aîné pour lui retirer.Tout doucement du bout de mes doigts je dessinais les cicatrices qui bardaient le torse de l’américain. Toi aussi tu as des cicatrices, dis-je en me mordant la lèvre inférieure. J’aimais les corps avec des cicatrices parce que je n’avais à avoir honte des miennes à côté. Je mon regard glissa de son torse jusqu’à son visage alors que je passais ma langue sur mes lèvres. Doucement je retirais une nouvelle fois mon pull et sans gêne je vins attraper les mains d’Orion pour poser ses doigts sur les cicatrices qui ornaient mon bas-ventre de chaque côté. Bien sûr j’avais aussi les énormes cicatrices de mes avant-bras - celles qui faisaient souvent penser aux gens que j’avais fait une TS - et celle de ma nuque, mais là n’était pas la question. Alors que mes mains étaient enfin en plan, doucement je commençais à doucement onduler mon bassin contre le sien, reposant mon regard sur Orion. Ce regard qui criait “encore”.

« Hum … Seulement pour les imbéciles qui ne vont que voir ça à la place de voir à quel point tu es fantastique. » répond alors le jeune homme avec un sourire sincère pendant que ses mains venaient se glisser sur les hanches du garçon, pour rapidement remonter le long de son corps et redécouvrir une nouvelle fois les seins de Siyeon. Orion s’amuse alors à soutirer des gémissements à son amant, caressant délicatement ses seins, le faisant frémir et gémir à chacun de ses mouvements qui pour un débutants étaient loin d’être maladroit. Puis finalement, il abandonnant ceux-ci pour venir agripper le haut du sweat du gumiho et l’attirer contre lui et lui voler un chaste baiser. « Je suis loin d’être parfait joli cœur, il ne faut pas te fier à la couverture. » vient alors lui dire l’américain qui portait en lui un lourd secret qui ferait clairement fuir son ami si il savait, parce qu’apès out avoir du sang sur les mains c’est tout sauf parfait. Mais alors qu’il allait ouvrir la bouche pour ajouter quelque chose Siyeon se redressa, le coupant dans son élan lorsque ses doigts vinrent se glisser sous son haut, lui arrachant quelques frissons au contact froid des doigts de Siyeon sur sa peau s’étant d’ores et déjà mise à se réchauffer. Rapidement, son haut lui fut alors retiré pour la seconde fois en l’espace d’une heure, et Orion se laisse faire souriant tristement lorsque le renard vient redessiner ses cicatrices qui elles aussi racontaient une lourde histoire. « Beaucoup trop malheureusement. » fit alors remarquer l’américain avec un maigre sourire tandis que Siyeon vient retirer son propre sweat dévoilant à nouveau son corps aux yeux d’Orion, qui ne se fit pas prier pour l’observer longuement. « Bon dieu Siyeon, range moi cette langue avant que je ne vienne te la bouffer. » lance alors Orion, avant de le laisser attraper ses mains pour déposer ses doigts sur ses cicatrices. Ces mêmes cicatrices qu’Orion vient caresser et retracer du bout des doigts dans un silence pesant le plus grand de taille étant clairement perdu dans ses pensées. Fort heureusement ce silence devenu pesant fut finalement coupé court lorsque Siyeon vient onduler son bassin contre le sien, lui arrachant un long gémissement. « Bordel Siyeon … » souffle-t-il avant de se redresser rapidement pour attraper la taille du garçon afin de le garder contre lui en position assise, tandis qu’il vient déposer violemment ses lèvres sur les siennes pour l’entrainer dans un baiser passionné.

outfit + Je me mordis la lèvre inférieure alors qu’il me dit dans un grand sourire que j’étais fantastique. Bien sûr que j’étais touché. Bien sûr que ces paroles me faisaient un bien fou. Parce qu’à cet instant je ne me sentais pas différent ou monstrueux ou encore malade, je me sentais spécial, je me sentais unique et terriblement désiré. En tout cas c’était le sentiment que j’avais alors que je sentais à nouveau ses mains sur mon corps, alors qu’il titillait ma petite poitrine, me faisait frémir sous ce contact. Avant de retourner goûter les lèvres de mon amant. Tu es parfait avec moi … c’est tout ce dont j’ai besoin, avais-je glissé contre ses lèvres. Avant de me redresser pour retirer une nouvelle fois le haut d’Orion, prenant le temps cette fois de détailler son torse jocher par les marques blanchâtres que je commençais à dessiner du bout de mes doigts. Les cicatrices prouvent que nous avons survécu pourtant, j’avais moi-même des cicatrices assez imposantes, bien que moi nombreuses qu’Orion, et pour lui montrer les miennes, je retirais mon pull à nouveau avant de faire glisser les doigts sur gumiho le long de ses deux marques de chaque cotés de mon bas ventre. Le silence avait commencé à s'élever alors que je commençais à bouger mon bassin contre celui du plus âgé, réclamant encore plus d’attention. Je me mordis la lèvre inférieure en me délectant sur gémissement qu’Orion poussa, j’aimais le rendre fou. La réaction du renard ne se fit attendre alors que je me retrouvais contre le torse de ce dernier, ses lèvres plaquée contre les miennes dans un baiser affirmé et délicieusement fougueux, je ne me priais pour laisser tout le le loisir à Orion de jouer avec langue. Mes doigts remontèrent dans les cheveux de ce dernier alors que mon bassin n’avait cessé de se frotter à celui de mon aîné. Je le voulais, je le voulais encore, je voulais encore cette sensation de fusion. Je n’étais pas encore rassasié. Après que le souffle commença à me manquer je m’éloignais d’Orion, les joues empourprées, la bouche entrouverte à cause de ma respiration déjà agitée et le coeur emballé pris dans une pulsation trop rapide. Je me penchais pour glisser à l’oreille de mon camarade de fraternité. Orion, j’ai encore envie, je laissais plané en suspens alors que je vins appuyé fermement sur le torse du plus grand, le forçant à s'allonger à nouveau. Je frottais un un peu plus bassin contre son pantalon, me faisant pousser un gémissement plus prononcé, j’allais devenir fou à cause de cet homme.

Alors qu’Orion s’amusait à titiller la petite poitrine de Siyeon celui-ci vient se pencher sur lui pour à nouveau goûter à ses lèvres, un geste qui lui arracha un petit sourire alors qu’il abandonna ses seins pour glisser ses mains dans son dos et l’attirer délicatement contre lui. Embrassant rapidement ses lippes avant qu’il ne se redresse Orion vient souffler à son tour dans un murmure à peine audible « Adorable. » lui dit-il tout simplement tandis que Siyeon lui retire d’ores et déjà son haut, ses doigts se glissant sur ses marques dont Orion n’avait aucunement honte bien qu’il lui fasse comprendre qu’il en avait peut-être trop pour un garçon de son âge. « Je … Oui … » répond-t-il simplement alors que son regard vient se peindre d’une légère mélancolie au souvenir de son frère lui qui n’en avait aucune et qui aujourd’hui n’était plus là … Mais alors qu’il se laissait doucement aller à des pensées obscures il se fit extirper de celles-ci par les mains de Siyeon sur les siennes. Ces mêmes mains qui vinrent lui faire découvrir ses propres cicatrices de chaque côté de son bas ventre, des cicatrices qu’il vient caresser du bout des doigts, les observant un instant avant de murmurer « Tu es parfait Siyeon et ces cicatrices elles n’entacheront jamais ta perfection. » lui dit-il avec un sourire aux lèvres avant de gémir lorsque le bassin du plus jeune commence à se mouvoir contre le sien. Ainsi, la réaction d’Orion ne se fit guère attendre et rapidement il se redresse, l’attirant contre lui pour le plaquer contre son torse avant de venir plaquer ses lèvres sur les siennes dans un baiser enflammé. Rapidement, ce baiser devient plus langoureux et Orion ne se fait pas prier pour venir titiller sa langue et s’amuser avec elle, tandis que les doigts du gumiho se glissent dans sa chevelure. Finalement, par manque de souffle il se sépare du beau jeune homme, gémissant à nouveau contre ses lèvres avant que le renard ne se recule lui aussi par manque de souffle. Les joues empourprées et le souffle agitée Siyeon l’observe intensément avant de se glisser à son oreille, son souffle faisant frissonner Orion qui s’apprête d’ores et déjà à retourner le gumiho lorsque celui-ci le pousse à se coucher. Surpris, il le laisse faire, écarquillant les yeux tandis qu’une nouvelle pression se fait ressentir et qu’il ne vienne pousser un gémissement plus rauque. La tête rejetait en arrière le tueur à gages se laisse alors aller à des vocalises discrètes, tandis qu’il murmure d’un ton plus discret qu’il ne l’aurait voulu « Si … Siyeon … Dépêches-toi. »

outfit + Plus je regardais Orion, plus je sentais ses mains sur moi et plus je me sentais fou de désir pour lui. Pas encore rassasié et ce même après que ce qu’il s’était passé dans la buanderie. Pas encore calmées mes pulsions, j’en voulais encore. Mon corps était toujours nécessiteux des attentions de mon aîné. Assis sur le bassin d’Orion je me sentais désiré, je me sentais beau et parfait dans mon imperfection. Je me sentais bien malgré mon corps de féminin, tout comme Nam m’avait fait sentir avec ses compliments, j’étais bien qu’un trou à baiser. Nos corps l’un contre l’autre, lèvres plaquées ensemble, langues dansant doucement, langoureusement, il n’y avait même plus besoin de mot pour décrire ce que nous ressentions pour l’autre, pour décrire la force de nos envies. Envies que je ne gênais pas pour glisser à l’oreille de mon amant sans la moindre gêne. Mais dans mes pulsions, cette fois-ci je pris l’ascendant. Cette fois-ci c’était à mon tour de mener la danse. Alors que je le torturais de mon bassin, chaque coups se faisant plus appuyé, un fort. Je voulais le sentir sous moi, sous mes frictions, je voulais sentir son désir s'accroître et grandir. Le stade de la folie était déjà dépassé, mais je m’en fichais. Je le voulais, encore et encore, mes pensées étaient parasitées par ça. Je souris doucement, lubrique comme jamais, bien rapidement je quittais le bassin du gumiho, laissant mes doigts habilement ouvrir son pantalon et le baisser avec son dessous jusqu’à ses cuisses, sans plus de cérémonie. Mon boxer connu rapidement le même sort avant que je ne revienne à califourchon sur mon amant. Les mains appuyées à plat sur son torse, je le regardais dans les yeux. Tu te retiens de jouir, dis-je avec mon accent prononcé, sévère, montrant une nouvelle partie de mon être. Mon bassin se meut à nouveau contre sa virilité. Nos intimités se frottaient tout doucement, je me mordis la lèvre inférieure, garand mon regardé verrouillé dans celui d’Orion. Je laissais échapper quelques gémissements incontrôlés, je n’étais plus que pulsions à cet instant. Hormones et désir charnel. Puis alors que je décidais que la torture avait assez duré, sans un mot mes doigts s’enroulèrent autour du membre du renard et cette fois-ci, je provoquais encore encore la pénétration. Mon dos se cambra alors que ma tête partie en arrière, poussant un petit couinement aigu. O...Orion putain, dis-je tant bien que mal, essoufflé, fébrile, les muscles tremblant, dieu que c’était bon.