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Il fallait que ce soit toi... [Pv Ella]
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Re: Il fallait que ce soit toi... [Pv Ella] | Sam 26 Jan - 2:14 Citer EditerSupprimer
Je me rends compte que ce n’était pas le bon moment, qu’elle n’était pas encore prête pour entendre ces mots et que je n’aurais pas dû choisir un moment pareil pour le faire. Mais j’en avais besoin et j’ai l’impression que ça l’a complètement perturbée. Je me mords la lèvre, je me sens coupable d’avoir été égoïste, c’est peut-être l’une des premières fois où je le regrette. Ella me regarde mais pas très longtemps et je pince les lèvres avant de hocher la tête.
-J’en ai conscience Ella, je sais ce qu’ils veulent dire… C’est pour ça que je devais te les dire.
Mais son regard est déjà reparti vers des contrées lointaines comme si elle est dans un monde très différent du nôtre. Je ne comprends pas ce qui lui arrive et les membres du staff s’en mêlent rapidement, comprenant que son état n’est pas normal. Je fronce les sourcils, ils pensent trop rapidement à ce qui est professionnel alors qu’Ella ne va pas bien. Je me mords la lèvre et me tourne vers eux avec un regard noir.
-Taisez-vous ! Il n’y a pas besoin de trouver quelqu’un d’autre. Ella doit juste prendre l’air quelques minutes. Je ne veux pas tourner avec quelqu’un d’autre. Prenons juste 10 minutes de pause, s’il-vous-plaît.
Ils font la moue, ils ne sont pas convaincu et je sais que c’est normal, la productivité avant tout, l’argent avant tout. Je sors du lit prenant la main d’Ella pour qu’elle me suive. Je prends ma chemise déposée sur le sol et entoure ses épaules avec le vêtement avant de poser ma main dans son dos pour l’emmener à l’extérieur de la pièce sans la quitter d’un regard inquiet. Je m’arrête une fois la porte fermée derrière nous et mes mains se posent sur ses bras pour les caresser avec douceur.
-Ella, s’il-te-plaît, dis quelque chose… J’ai besoin que tu me répondes, ne reste pas silencieuse comme ça…
-J’en ai conscience Ella, je sais ce qu’ils veulent dire… C’est pour ça que je devais te les dire.
Mais son regard est déjà reparti vers des contrées lointaines comme si elle est dans un monde très différent du nôtre. Je ne comprends pas ce qui lui arrive et les membres du staff s’en mêlent rapidement, comprenant que son état n’est pas normal. Je fronce les sourcils, ils pensent trop rapidement à ce qui est professionnel alors qu’Ella ne va pas bien. Je me mords la lèvre et me tourne vers eux avec un regard noir.
-Taisez-vous ! Il n’y a pas besoin de trouver quelqu’un d’autre. Ella doit juste prendre l’air quelques minutes. Je ne veux pas tourner avec quelqu’un d’autre. Prenons juste 10 minutes de pause, s’il-vous-plaît.
Ils font la moue, ils ne sont pas convaincu et je sais que c’est normal, la productivité avant tout, l’argent avant tout. Je sors du lit prenant la main d’Ella pour qu’elle me suive. Je prends ma chemise déposée sur le sol et entoure ses épaules avec le vêtement avant de poser ma main dans son dos pour l’emmener à l’extérieur de la pièce sans la quitter d’un regard inquiet. Je m’arrête une fois la porte fermée derrière nous et mes mains se posent sur ses bras pour les caresser avec douceur.
-Ella, s’il-te-plaît, dis quelque chose… J’ai besoin que tu me répondes, ne reste pas silencieuse comme ça…
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Re: Il fallait que ce soit toi... [Pv Ella] | Sam 26 Jan - 2:33 Citer EditerSupprimer
Connaissez-vous la déconnexion intérieure ? La déconnexion intérieure est un mécanisme de défense que beaucoup de personnes utilisent. Cela signifie choisir de ne rien ressentir pour ne pas souffrir, c’est « refroidir » le cœur pour protéger l’âme de nouveaux échecs, de nouvelles déceptions et de blessures qui ne cicatrisent pas. Bien, mais en réalité, cette stratégie va uniquement nous faire nous éloigner d’une partie saine de la vie. Analysons un instant la finalité de nos émotions. Chaque fois qu’elles s’activent dans notre cerveau, elles produisent une réaction dans tout notre être. La répugnance, par exemple, nous éloigne de quelque chose ou de quelqu’un. La tendresse, la joie, l’affection ou la passion nous connectent et nous injectent tout un torrent de dynamiques avec lesquelles nous pouvons être plus énergiques ou créatifs que jamais. Cependant, celui ou celle qui pense que les émotions négatives n’ont aucune fin ou que leur seul but est de nous rendre malheureux se trompe. En réalité, ce sont elles qui ont permis à l’être humain de s’adapter, d’apprendre et d’avancer au fur et à mesure de son évolution et de son cycle vital. La peur ou l’angoisse sont des mécanismes de survie, des signaux d’alarmes que nous devons savoir interpréter pour pouvoir les traduire sous forme de réponses adaptatives qui garantissent notre intégrité. A partir de la neuroscience et à travers des livres aussi intéressants que A new view of pain as a homeostatic emotion (Une nouvelle vision de la douleur comme une émotion homéostatique), une chose très importante nous est révélée : l’Homme moderne ressent beaucoup de peur. Même s’il n’est pas entouré de prédateurs externes ou de dangers physiques concrets, la peur de ce monde avancé est beaucoup plus profonde et labyrinthique. Nous parlons ici des peurs internes, de ces démons personnels qui nous paralysent, qui nous privent d’air et qui ont, sans aucun doute, de multiples origines. Face à notre incapacité à les gérer, nous optons souvent et simplement pour le syndrome de déconnexion émotionnelle. Ce que je subis, actuellement.
Mais au fond, à quoi ça sert ? Choisir de ne rien ressentir pour ne pas souffrir n’a aucun sens. L’être humain, même si c’est ce qu’on nous dit, n’est pas une entité rationnelle ou un ordinateur. Nous sommes un ensemble de fabuleuses émotions qui nous guident et que nous a offert la vie pour nous connecter les uns aux autres, pour apprendre à se relever après les chutes, pour pleurer les peines, rire des joies et avancer le visage haut après avoir surmonté des dangers qui nous ont donné une leçon. A travers la neuroscience, on nous rappelle que la déconnexion intérieure qui naît d’un ensemble d’émotions négatives n’est ni utile, ni saine. Les émotions négatives comme la peur ou le dégoût ont un but et donnent vie à ce que les scientifiques définissent comme « élan homéostatique ». L’être humain est fait pour agir, pas pour rester isolé sur ses îles d’insatisfaction. Quand notre équilibre intérieur est perturbé, une bonne idée est de recharger ses batteries, d’être créatifs et courageux pour récupérer cette homéostasie interne ; nous atteindrons ainsi cette plénitude émotionnelle ou ce point parfait où rien ne blesse et où l’on ne se sent pas coupables. Autorisons-nous à « ressentir » de nouveau pour d’abord nous reconnecter à nous-mêmes et ensuite oser établir des liens avec ceux qui nous entourent.
Au final, notre cerveau est une merveilleuse entité sociale et émotionnelle qui a besoin des autres pour être bien, pour être en paix et en équilibre. C’est pour cela que nous devons prendre soin de nos émotions. C'est pour cela que je finis par me faire violence. Que je finis par réagir. Cette déclaration qu'il vient de me faire m'a fait paniquer. Mais ne devrais-je pas plutôt la prendre pour une bénédiction ?
- Pardonne moi, j'ai été surprise et légèrement chamboulée... dis-je avant de le regarder de nouveau dans les yeux.
Mais au fond, à quoi ça sert ? Choisir de ne rien ressentir pour ne pas souffrir n’a aucun sens. L’être humain, même si c’est ce qu’on nous dit, n’est pas une entité rationnelle ou un ordinateur. Nous sommes un ensemble de fabuleuses émotions qui nous guident et que nous a offert la vie pour nous connecter les uns aux autres, pour apprendre à se relever après les chutes, pour pleurer les peines, rire des joies et avancer le visage haut après avoir surmonté des dangers qui nous ont donné une leçon. A travers la neuroscience, on nous rappelle que la déconnexion intérieure qui naît d’un ensemble d’émotions négatives n’est ni utile, ni saine. Les émotions négatives comme la peur ou le dégoût ont un but et donnent vie à ce que les scientifiques définissent comme « élan homéostatique ». L’être humain est fait pour agir, pas pour rester isolé sur ses îles d’insatisfaction. Quand notre équilibre intérieur est perturbé, une bonne idée est de recharger ses batteries, d’être créatifs et courageux pour récupérer cette homéostasie interne ; nous atteindrons ainsi cette plénitude émotionnelle ou ce point parfait où rien ne blesse et où l’on ne se sent pas coupables. Autorisons-nous à « ressentir » de nouveau pour d’abord nous reconnecter à nous-mêmes et ensuite oser établir des liens avec ceux qui nous entourent.
Au final, notre cerveau est une merveilleuse entité sociale et émotionnelle qui a besoin des autres pour être bien, pour être en paix et en équilibre. C’est pour cela que nous devons prendre soin de nos émotions. C'est pour cela que je finis par me faire violence. Que je finis par réagir. Cette déclaration qu'il vient de me faire m'a fait paniquer. Mais ne devrais-je pas plutôt la prendre pour une bénédiction ?
- Pardonne moi, j'ai été surprise et légèrement chamboulée... dis-je avant de le regarder de nouveau dans les yeux.
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Re: Il fallait que ce soit toi... [Pv Ella] | Mar 29 Jan - 2:18 Citer EditerSupprimer
Je ne pensais pas une seconde qu’en disant ces mots à Ella, elle réagirait ainsi. Les humains sont imprévisibles, les actes qu’ils posent les sont aussi. Imprévisibles et impulsifs, c’est ainsi que l’on est. Parfois, certains sont plus calmes mais ils restent tout aussi imprévisibles. Nous sommes incapables de prévoir les actes des autres, jamais. Il suffit d’un mot, d’un regard et l’on peut faire face à la plus étonnante de réactions, la plus décevante, la plus plaisante aussi. La vie est faite de chaque surprise provoquée par une réaction, n’importe laquelle. C’est tout ce qui fait de sa beauté : on ne peut jamais vraiment se lasser, s’ennuyer. Chaque rencontre peut être inattendue, que ce soit positif ou négatif, on ne sait jamais ce qui va nous arriver. Parfois, on souhaite que ça se passe autrement, on aimerait que les autres réagissent d’une autre façon mais ce n’est pas le cas et on doit faire avec. Et à notre tour, il faut que l’on réagisse. Il faut que l’on fasse ce qui pense être bien en restant nous-mêmes et c’est le plus difficile de mon point de vue.
Ella a réagi d’une façon que je n’attendais certainement pas. Si j’imaginais différentes options, le fait qu’elle soit aussi déboussolée, qu’elle ne réponde plus à mes appels, à mes regards n’était pas dans ces options. Je l’ai emmenée dehors, je ne supportais plus les paroles du staff et je voulais que l’on soit seul. Ella et moi. Ce n’est pas dans mon caractère, loin de là. J’aurais été moi-même, j’aurais perdu mon sang-froid, je me serais retourné contre l’équipe au lieu de m’occuper d’Ella mais mes sentiments pour la jeune femme m’ont détourné de mon caractère habituel. Je n’ai plus la priorité d’être moi-même mais j’ai celle de prendre soin d’elle. Elle devait le savoir avant que tout ne soit détruit et perdu, elle devait savoir que je l’aimais mais n’est-ce pas une chose positive ? C’était ce que je pensais mais je me trompais peut-être. Ella ne me réponds toujours pas et l’envie de la secouer pour qu’elle me regarde enfin ne me manque pas. Je croise ses pupilles bleues et ai la sensation qu’elle est revenue à mes côtés. Je suis soulagé, rassuré et toujours inquiet. Ce sont des sentiments nouveaux que j’essaye d’analyser difficilement depuis notre rencontre. Était-ce positif que nos chemins se croisent ? Moi, je dis que oui. Et Ella ? Je n’en ai aucune idée.
Quand je la regarde, je ne suis plus moi-même. Les barrières construites en toute une vie disparaissent dans l’océan de son regard et je ne parviens pas à rester celui que je suis, celui que j’ai été. Je ne veux et ne peux pas être le Kwang Min détestable que tout le monde connaît. Je veux être bon ou en tout cas, meilleur. Je ressens ce sentiment qui s’empare d’abord de mon ventre avant de se propager dans mon cœur et cela envoie comme le sang dans mes veines cette sensation partout dans mon corps. Le bout de mes doigts picote, mes jambes ne sont plus aussi fortes qu’elles le sont d’habitude. Ce sont des émotions que l’on ne pense retrouver que dans les livres, dans les films de romance bateaux et lamentables mais finalement plus vrai qu’on ne le pense. L’amour n’est pas une émotion à laquelle je croyais avant puisque je ne l’avais jamais ressentie. Maintenant que mes pensées sont embrouillées par quatre lettres, un prénom, un visage. Et les lèvres sur ce visage s’excusent face à moi en ancrant son regard dans le mien. Je secoue la tête et ose à peine faire un léger sourire désolé à mon tour.
-Ce n’est pas à toi de t’excuser, Ella mais à moi. Je n’aurais pas dû te le dire maintenant, ce n’était pas le moment. Est-ce que tu te sens mieux ?
Ella a réagi d’une façon que je n’attendais certainement pas. Si j’imaginais différentes options, le fait qu’elle soit aussi déboussolée, qu’elle ne réponde plus à mes appels, à mes regards n’était pas dans ces options. Je l’ai emmenée dehors, je ne supportais plus les paroles du staff et je voulais que l’on soit seul. Ella et moi. Ce n’est pas dans mon caractère, loin de là. J’aurais été moi-même, j’aurais perdu mon sang-froid, je me serais retourné contre l’équipe au lieu de m’occuper d’Ella mais mes sentiments pour la jeune femme m’ont détourné de mon caractère habituel. Je n’ai plus la priorité d’être moi-même mais j’ai celle de prendre soin d’elle. Elle devait le savoir avant que tout ne soit détruit et perdu, elle devait savoir que je l’aimais mais n’est-ce pas une chose positive ? C’était ce que je pensais mais je me trompais peut-être. Ella ne me réponds toujours pas et l’envie de la secouer pour qu’elle me regarde enfin ne me manque pas. Je croise ses pupilles bleues et ai la sensation qu’elle est revenue à mes côtés. Je suis soulagé, rassuré et toujours inquiet. Ce sont des sentiments nouveaux que j’essaye d’analyser difficilement depuis notre rencontre. Était-ce positif que nos chemins se croisent ? Moi, je dis que oui. Et Ella ? Je n’en ai aucune idée.
Quand je la regarde, je ne suis plus moi-même. Les barrières construites en toute une vie disparaissent dans l’océan de son regard et je ne parviens pas à rester celui que je suis, celui que j’ai été. Je ne veux et ne peux pas être le Kwang Min détestable que tout le monde connaît. Je veux être bon ou en tout cas, meilleur. Je ressens ce sentiment qui s’empare d’abord de mon ventre avant de se propager dans mon cœur et cela envoie comme le sang dans mes veines cette sensation partout dans mon corps. Le bout de mes doigts picote, mes jambes ne sont plus aussi fortes qu’elles le sont d’habitude. Ce sont des émotions que l’on ne pense retrouver que dans les livres, dans les films de romance bateaux et lamentables mais finalement plus vrai qu’on ne le pense. L’amour n’est pas une émotion à laquelle je croyais avant puisque je ne l’avais jamais ressentie. Maintenant que mes pensées sont embrouillées par quatre lettres, un prénom, un visage. Et les lèvres sur ce visage s’excusent face à moi en ancrant son regard dans le mien. Je secoue la tête et ose à peine faire un léger sourire désolé à mon tour.
-Ce n’est pas à toi de t’excuser, Ella mais à moi. Je n’aurais pas dû te le dire maintenant, ce n’était pas le moment. Est-ce que tu te sens mieux ?
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Re: Il fallait que ce soit toi... [Pv Ella] | Mar 29 Jan - 13:39 Citer EditerSupprimer
Il a prononcé les deux syllabes si lourdes de sens et là c’était panique à bord ! Je suis censée dire quelque chose là ? Oui, mais quoi ? Pourquoi est-ce que rien ne sort de ma bouche ? Une chose est sûre, c’est le moment de solitude le plus long de l’histoire ! Mais je n'ose même pas me mettre à sa place. Comment peut-il se déclarer ainsi ? Remontons un peu le temps… Il a certainement déjà fait des allusions, subtiles, à ses sentiments. Peut-être qu’il a multiplié les petits gestes affectueux ? Autant de déclarations d’amour masquées qu’il fallait reconnaître ! J'aurais pu éviter cette situation gênante en prenant les devants. En lui disant que j'apprécie sa compagnie, mais que je n’éprouve pas les mêmes sentiments à son égard. Le risque ? Qu’il se vexe et nie tout en bloc. Il n’empêche que le message est reçu.
Sa déclaration d’amour est tombée au mauvais moment. Je voudrais pouvoir lui dire la même chose. Je suis très flattée, mais je n’éprouve pas les mêmes sentiments pour lui. Je ne pense pas pouvoir lui donner ce qu'il attend de moi. Certes, c’est un peu brutal, mais la seule bonne réponse à un « je t’aime », c’est « je t’aime aussi ». Mais je ne sais même pas ce que je ressens pour lui. Comment lui répondre cela ? Alors quitte à dire les choses honnêtement, autant éviter les longs discours. Un peu comme ce sparadrap qu’il est préférable de décoller d’un coup sec…
- Je me sens mieux, oui ! dis-je en souriant doucement. J'avais simplement besoin d'assimiler ta déclaration...
Sa déclaration d’amour est tombée au mauvais moment. Je voudrais pouvoir lui dire la même chose. Je suis très flattée, mais je n’éprouve pas les mêmes sentiments pour lui. Je ne pense pas pouvoir lui donner ce qu'il attend de moi. Certes, c’est un peu brutal, mais la seule bonne réponse à un « je t’aime », c’est « je t’aime aussi ». Mais je ne sais même pas ce que je ressens pour lui. Comment lui répondre cela ? Alors quitte à dire les choses honnêtement, autant éviter les longs discours. Un peu comme ce sparadrap qu’il est préférable de décoller d’un coup sec…
- Je me sens mieux, oui ! dis-je en souriant doucement. J'avais simplement besoin d'assimiler ta déclaration...
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Re: Il fallait que ce soit toi... [Pv Ella] | Mar 29 Jan - 22:50 Citer EditerSupprimer
Comment prendre la réaction d’Ella face à ce que je viens de lui dire ? J’ai l’impression que je ne peux pas m’attendre à ce qu’elle me dise qu’elle m’aime en retour, elle l’aurait fait immédiatement si elle ressentait quelque chose pour moi. Alors rien n’était vrai. Je me suis inventé tout un monde sans une once de réciprocité. J’ai cette sensation d’être d’un coup seul, complètement seul. Ella ne va pas me dire qu’elle m’aime, je le ressens dans le regard qu’elle porte sur moi et sans que ça ne soit physique, ça met une distance énorme entre nous. Mais c’est moi qui mets cette distance, pour me protéger comme j’ai toujours essayé de le faire sans aucun succès. Je n’arrive pas à oublier le goût de ses lèvres contre les miennes mais je vais devoir le faire maintenant. Face au sourire qu’elle me fait en me répondant, je n’ai plus aucune chance de croire en ses sentiments pour moi.
Mon regard se voile alors une seconde et je plonge à mon tour dans un autre monde. Si je pensais qu’elle m’aimait, m’être trompé sur ses sentiments me fait souffrir particulièrement. Pourquoi dois-je être seul ? Pourquoi suis-je seul ? Dans le déséquilibre de ma vie, je pensais avoir trouvé ma moitié, le ying de mon yang, le blanc de mon noir. Je pensais suivre une lumière dans la pénombre qui m’emplit habituellement mais cette lumière s’est trop vite éteinte et j’avance à nouveau dans le noir, un noir plus opaque encore. Je l’ai aimée et c’est ce qui fait que je suis à présent plus seul que jamais. J’ai besoin de quelqu’un, j’ai besoin d’elle, j’ai besoin qu’elle crie qu’elle m’aime dans la bulle de silence qui m’entoure. J’ai besoin qu’elle me dise que je ne suis pas seul et qu’elle est là pour m’éclairer, pour me guider parce que je n’ai pas à être seul. J’ai pensé que notre relation était vraie mais était-ce une erreur ? Avais-je rêvé de nos baisers, de nos regards, de nos caresses ? J’ai besoin de le savoir, j’ai besoin d’avoir des réponses mais dans ce silence, personne ne me répond et il n’y a que la plus triste des mélodies qui accompagne mes pensées les plus sombres. Ella… Pourquoi me laisse-t-elle seul… Je la cherchais, je pensais l’avoir trouvée, tout ce que je souhaitais il y a quelques minutes, c’était qu’elle m’aime en retour. Je nous ai vus en rêve, je l’aimais tant et elle n’a pas l’air de vouloir de cet amour. Est-ce parce qu’il y a l’interdit qui lui fait peur ? J’ai peur aussi mais je ne veux pas être seul, je ne veux plus être seul. J’ai besoin d’elle. Elle m’acceptait comme j’étais, sombre, jaloux mais aussi gentil au fond, gentil quand j’étais apaisé. À nouveau, la tempête hurle en moi, les cris de désespoir ne dépassent tout de même pas le seuil de mes lèvres et mon regard ne trouve plus d’appui, ne trouve plus de refuge dans le sien. J’ai envie de faire quelque chose, je dois faire quelque chose mais tout m’en empêche. Non. C’est moi qui m’en empêche. Condamné à être seul, condamné à être détesté de la plupart et pas assez aimé par les autres. Ella est déjà en train de disparaître devant moi sans que je ne parvienne à tendre la main pour la retenir. Ella. Ce nom retentit en moi comme un écho à l’amour que j’ai développé trop vite, trop passionnément. J’ai offert ma confiance, j’ai offert qui j’étais mais je n’ai pas plu, pas assez. Je n’ai pas été à la hauteur et je m’en veux terriblement, je m’en veux d’être moi-même parce que c’est la seule raison, la seule réponse à ma solitude. Je suis moi-même et c’est pourquoi je suis seul. Je voudrais cesser de voir ceux que j’aime s’éloigner de moi mais je ne peux pas arrêter d’être qui je suis, c’est au-delà des forces que je possède. Alors je devrais rester seul en écoutant encore cette mélodie et ces hurlements qui retentissent en moi sans pouvoir sortir…
Je n’arrive pas à entrouvrir mes lèvres, je n’arrive pas à parler, je n’arrive plus à la regarder. Je ne suis en ce moment qu’emporter dans un tourbillon de tristesse qui m’emmène bien trop loin de cette Terre. J’aimerais être loin d’ici, loin de ce monde qui ne m’acceptera jamais complètement comme je suis. Je hoche simplement la tête et regarde au loin, loin d’elle, loin de tout avant de prononcer des mots qui ne viennent pas vraiment de moi, comme si je n’étais qu’un simple robot.
-Si tu te sens mieux, retournons-y.
Mon regard se voile alors une seconde et je plonge à mon tour dans un autre monde. Si je pensais qu’elle m’aimait, m’être trompé sur ses sentiments me fait souffrir particulièrement. Pourquoi dois-je être seul ? Pourquoi suis-je seul ? Dans le déséquilibre de ma vie, je pensais avoir trouvé ma moitié, le ying de mon yang, le blanc de mon noir. Je pensais suivre une lumière dans la pénombre qui m’emplit habituellement mais cette lumière s’est trop vite éteinte et j’avance à nouveau dans le noir, un noir plus opaque encore. Je l’ai aimée et c’est ce qui fait que je suis à présent plus seul que jamais. J’ai besoin de quelqu’un, j’ai besoin d’elle, j’ai besoin qu’elle crie qu’elle m’aime dans la bulle de silence qui m’entoure. J’ai besoin qu’elle me dise que je ne suis pas seul et qu’elle est là pour m’éclairer, pour me guider parce que je n’ai pas à être seul. J’ai pensé que notre relation était vraie mais était-ce une erreur ? Avais-je rêvé de nos baisers, de nos regards, de nos caresses ? J’ai besoin de le savoir, j’ai besoin d’avoir des réponses mais dans ce silence, personne ne me répond et il n’y a que la plus triste des mélodies qui accompagne mes pensées les plus sombres. Ella… Pourquoi me laisse-t-elle seul… Je la cherchais, je pensais l’avoir trouvée, tout ce que je souhaitais il y a quelques minutes, c’était qu’elle m’aime en retour. Je nous ai vus en rêve, je l’aimais tant et elle n’a pas l’air de vouloir de cet amour. Est-ce parce qu’il y a l’interdit qui lui fait peur ? J’ai peur aussi mais je ne veux pas être seul, je ne veux plus être seul. J’ai besoin d’elle. Elle m’acceptait comme j’étais, sombre, jaloux mais aussi gentil au fond, gentil quand j’étais apaisé. À nouveau, la tempête hurle en moi, les cris de désespoir ne dépassent tout de même pas le seuil de mes lèvres et mon regard ne trouve plus d’appui, ne trouve plus de refuge dans le sien. J’ai envie de faire quelque chose, je dois faire quelque chose mais tout m’en empêche. Non. C’est moi qui m’en empêche. Condamné à être seul, condamné à être détesté de la plupart et pas assez aimé par les autres. Ella est déjà en train de disparaître devant moi sans que je ne parvienne à tendre la main pour la retenir. Ella. Ce nom retentit en moi comme un écho à l’amour que j’ai développé trop vite, trop passionnément. J’ai offert ma confiance, j’ai offert qui j’étais mais je n’ai pas plu, pas assez. Je n’ai pas été à la hauteur et je m’en veux terriblement, je m’en veux d’être moi-même parce que c’est la seule raison, la seule réponse à ma solitude. Je suis moi-même et c’est pourquoi je suis seul. Je voudrais cesser de voir ceux que j’aime s’éloigner de moi mais je ne peux pas arrêter d’être qui je suis, c’est au-delà des forces que je possède. Alors je devrais rester seul en écoutant encore cette mélodie et ces hurlements qui retentissent en moi sans pouvoir sortir…
Je n’arrive pas à entrouvrir mes lèvres, je n’arrive pas à parler, je n’arrive plus à la regarder. Je ne suis en ce moment qu’emporter dans un tourbillon de tristesse qui m’emmène bien trop loin de cette Terre. J’aimerais être loin d’ici, loin de ce monde qui ne m’acceptera jamais complètement comme je suis. Je hoche simplement la tête et regarde au loin, loin d’elle, loin de tout avant de prononcer des mots qui ne viennent pas vraiment de moi, comme si je n’étais qu’un simple robot.
-Si tu te sens mieux, retournons-y.
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Re: Il fallait que ce soit toi... [Pv Ella] | Mar 29 Jan - 23:18 Citer EditerSupprimer
Le caractère est ce qu’il vous reste quand vous avez perdu tout ce que vous pouvez perdre. Je le voyais se refermer à nouveau sur lui-même. Ais-je été trop dure envers lui ? Très certainement. Car je pouvais voir qu'il était perturbé. Perdu. Triste. Et tout était de ma faute. Comment faire pour me faire pardonner, cette fois ? Dois-je, au moins, me faire pardonner ? Comment répondre à son amour alors que je ne comprends pas les sentiments que j'éprouve pour lui ? Je ne veux pas lui faire de mal. C'est la toute dernière chose que je veux, sur terre. Alors, pourquoi est-ce que je n'arrive à faire que ça ?
Il est évidemment bien dur de ne plus être aimé quand on aime, mais cela n’est pas comparable à l’être encore quand on n’aime plus. Il vient de m'avouer son amour. Je sais, dorénavant, ce qu'il ressent pour moi. Depuis quand le sait-il ? Comment l'a-t-il su ? S'il me l'expliquait, peut-être que je comprendrais enfin pourquoi mon coeur bat si fort en sa présence. Pourquoi mon âme entière est prisonnière de la sienne. Je n'ai jamais ressenti cela. Pour personne. Pas même pour mon premier amour. Pourquoi est-il si spécial ? Est-ce lui mon véritable premier amour, finalement ? Dois-je lui ouvrir les portes de mon coeur et compter sur lui pour qu'il prenne soin de moi ?
L’attente est douloureuse. L’oubli est pénible. Ne pas savoir quoi faire est encore pire. Que puis-je faire ? L'ignorance et l'incompréhension me font du mal. Cela me tue à petit feu. Mon coeur pleure et j'aimerais appeler son nom. Mais comprendrait-il mon appel ? Ne le prendrait-il pas mal, après le comportement que je viens d'avoir ? Car il est visible que ma réaction lui a fait de la peine. Je ne sais plus comment me comporter envers lui.
Tomber amoureux c’est facile, mais rester amoureux c’est un défi. Lâcher prise c’est difficile, mais passer à autres choses c’est encore plus dur… Rien n'est facile depuis que je l'ai rencontré. Bien au contraire. Voilà pourquoi ça ne peut être de l'amour. Tout le monde dit que l'amour est facile à trouver mais ils mentent. Si aimer est facile, pourquoi le lui dire est si difficile. Car il est évident qu'il compte pour moi. Sinon mon coeur ne souffrirait pas de le voir ainsi. Si troublé. Si loin de moi alors que quelques centimètres, à peine, nous séparent.
Ce n’est pas la distance qui sépare, c’est le silence… Voilà pourquoi je dois prendre la parole et tenter de sauver son coeur. Son âme. Son esprit. Je ne peux, tout simplement, pas le laisser ainsi. Je dois m'ouvrir à lui comme il l'a fait, tout à l'heure. Quitte à prendre des risques, autant le faire auprès de lui. Qui d'autre pourrait me faire ressentir ça ?
- N'y allons pas. Tu sembles avoir besoin de temps ! Dis-je en le retenant pour ne pas qu'il s'en aille. Je prends alors sa main. Partons. Tous les deux. Si tu le désires.
Il est évidemment bien dur de ne plus être aimé quand on aime, mais cela n’est pas comparable à l’être encore quand on n’aime plus. Il vient de m'avouer son amour. Je sais, dorénavant, ce qu'il ressent pour moi. Depuis quand le sait-il ? Comment l'a-t-il su ? S'il me l'expliquait, peut-être que je comprendrais enfin pourquoi mon coeur bat si fort en sa présence. Pourquoi mon âme entière est prisonnière de la sienne. Je n'ai jamais ressenti cela. Pour personne. Pas même pour mon premier amour. Pourquoi est-il si spécial ? Est-ce lui mon véritable premier amour, finalement ? Dois-je lui ouvrir les portes de mon coeur et compter sur lui pour qu'il prenne soin de moi ?
L’attente est douloureuse. L’oubli est pénible. Ne pas savoir quoi faire est encore pire. Que puis-je faire ? L'ignorance et l'incompréhension me font du mal. Cela me tue à petit feu. Mon coeur pleure et j'aimerais appeler son nom. Mais comprendrait-il mon appel ? Ne le prendrait-il pas mal, après le comportement que je viens d'avoir ? Car il est visible que ma réaction lui a fait de la peine. Je ne sais plus comment me comporter envers lui.
Tomber amoureux c’est facile, mais rester amoureux c’est un défi. Lâcher prise c’est difficile, mais passer à autres choses c’est encore plus dur… Rien n'est facile depuis que je l'ai rencontré. Bien au contraire. Voilà pourquoi ça ne peut être de l'amour. Tout le monde dit que l'amour est facile à trouver mais ils mentent. Si aimer est facile, pourquoi le lui dire est si difficile. Car il est évident qu'il compte pour moi. Sinon mon coeur ne souffrirait pas de le voir ainsi. Si troublé. Si loin de moi alors que quelques centimètres, à peine, nous séparent.
Ce n’est pas la distance qui sépare, c’est le silence… Voilà pourquoi je dois prendre la parole et tenter de sauver son coeur. Son âme. Son esprit. Je ne peux, tout simplement, pas le laisser ainsi. Je dois m'ouvrir à lui comme il l'a fait, tout à l'heure. Quitte à prendre des risques, autant le faire auprès de lui. Qui d'autre pourrait me faire ressentir ça ?
- N'y allons pas. Tu sembles avoir besoin de temps ! Dis-je en le retenant pour ne pas qu'il s'en aille. Je prends alors sa main. Partons. Tous les deux. Si tu le désires.
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Re: Il fallait que ce soit toi... [Pv Ella] | Sam 2 Fév - 22:12 Citer EditerSupprimer
J’aurais préféré qu’elle me laisse m’éloigner, qu’elle me laisse rejoindre le monde professionnel où notre relation semble définitivement enfermée. Je ne veux pas ancrer mon regard dans le sien, je ne sais même pas si j’en serais encore capable après cette solitude que sa réponse a provoqué en moi. Mais elle ne l’a pas fait. Pourquoi le fait-elle alors ? Elle pense que j’ai besoin de temps mais pour quoi faire ? Je dois de toute façon avancer, je dois de toute façon l’oublier puisqu’il semble que rien ne pourra nous lier à part nos MV’s. Sa main se pose sur la mienne et je sursaute en me retournant vers elle directement. Elle me propose de partir et je fronce les sourcils en la regardant longuement sans rien dire. Puis je retire ma main.
-Tous les deux ? Pourquoi est-ce que tu veux passer du temps avec moi maintenant ?
Je secoue la tête et la regarde, la lueur dans mes yeux n’étant pas froide mais juste blessée. Elle doit avoir pitié de moi pour soudainement ne plus vouloir me laisser partir, suis-je aussi pitoyable que ça ? Je la regarde longuement et me demande comment je pourrais oublier une fille comme elle. Ses yeux bleus sont tout simplement magnifiques, elle est parfaite et chaque trait de son caractère m’ont tout simplement fait vaciller. En a-t-elle conscience ? Non et je ne crois pas qu’elle le saura un jour. Je ne le veux plus. Elle aurait pu me dire qu’elle m’aimait mais elle ne l’a pas fait, elle a préféré me dire que c’est dur à assimiler. Je ne l’ai pas comprise, elle ne m’a pas compris. Mon amour ne lui plaît donc pas mais elle, elle me plaît. J’ai perdu celle qui aurait pu devenir l’amour de ma vie mais je suppose que je ne suis pas le seul à avoir déjà connu ça. L’amour d’une vie n’est pas toujours réciproque mais une chose est sûre : il est inoubliable.
-Je ne pense pas que j’ai encore envie de passer du temps avec toi, Ella. Tu as raison, on aurait toujours dû s’en tenir à la relation professionnelle.
Je baisse les yeux, je me retrouve à être blessant avec elle même si ce n’est pas comme ça que je voudrais être. Elle sait qu’elle m’a blessée et je constate que je suis en train de lui rendre la pareille. C’est ma façon à moi de montrer que je souffre et ça ne va sûrement pas lui plaire. Peu importe, de toute façon, je ne lui plais déjà pas assez. Je veux m’enfermer dans cette bulle de solitude, m’enfermer dans ce silence et ne plus croiser le bleu envoûtant de son regard bien qu’il me hantera jusqu’à mon dernier souffle.
-Dis-leur que j’arrive. Je dois aller aux toilettes.
Je la regarde une fraction de seconde. Qu’aurait été cette vie où elle ne m’aurait pas repoussé ? Une vie où elle m’aurait aimé et où nous aurions été ensemble, en couple. Je chasse cette vie qui ne sera sûrement jamais réalité. Je m’éloigne et prend la direction des toilettes, sachant que cette fois, je n’entrerais pas dans celles des femmes.
-Tous les deux ? Pourquoi est-ce que tu veux passer du temps avec moi maintenant ?
Je secoue la tête et la regarde, la lueur dans mes yeux n’étant pas froide mais juste blessée. Elle doit avoir pitié de moi pour soudainement ne plus vouloir me laisser partir, suis-je aussi pitoyable que ça ? Je la regarde longuement et me demande comment je pourrais oublier une fille comme elle. Ses yeux bleus sont tout simplement magnifiques, elle est parfaite et chaque trait de son caractère m’ont tout simplement fait vaciller. En a-t-elle conscience ? Non et je ne crois pas qu’elle le saura un jour. Je ne le veux plus. Elle aurait pu me dire qu’elle m’aimait mais elle ne l’a pas fait, elle a préféré me dire que c’est dur à assimiler. Je ne l’ai pas comprise, elle ne m’a pas compris. Mon amour ne lui plaît donc pas mais elle, elle me plaît. J’ai perdu celle qui aurait pu devenir l’amour de ma vie mais je suppose que je ne suis pas le seul à avoir déjà connu ça. L’amour d’une vie n’est pas toujours réciproque mais une chose est sûre : il est inoubliable.
-Je ne pense pas que j’ai encore envie de passer du temps avec toi, Ella. Tu as raison, on aurait toujours dû s’en tenir à la relation professionnelle.
Je baisse les yeux, je me retrouve à être blessant avec elle même si ce n’est pas comme ça que je voudrais être. Elle sait qu’elle m’a blessée et je constate que je suis en train de lui rendre la pareille. C’est ma façon à moi de montrer que je souffre et ça ne va sûrement pas lui plaire. Peu importe, de toute façon, je ne lui plais déjà pas assez. Je veux m’enfermer dans cette bulle de solitude, m’enfermer dans ce silence et ne plus croiser le bleu envoûtant de son regard bien qu’il me hantera jusqu’à mon dernier souffle.
-Dis-leur que j’arrive. Je dois aller aux toilettes.
Je la regarde une fraction de seconde. Qu’aurait été cette vie où elle ne m’aurait pas repoussé ? Une vie où elle m’aurait aimé et où nous aurions été ensemble, en couple. Je chasse cette vie qui ne sera sûrement jamais réalité. Je m’éloigne et prend la direction des toilettes, sachant que cette fois, je n’entrerais pas dans celles des femmes.
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Re: Il fallait que ce soit toi... [Pv Ella] | Dim 3 Fév - 22:24 Citer EditerSupprimer
Un gouffre nous sépare, désormais. Je le ressens au plus profond de moi. Je le regarde, alors, s'éloigner de moi et ne tente rien pour le retenir davantage. Cela ne servirait à rien. Pour quelle raison, le ferais-je ? Je ne ressens pas le même amour qu'il semble me porter. Je n'arrive toujours pas à comprendre comment il peut ressentir de tels sentiments, à vrai dire. Kwang Min. Je suis sincèrement désolée du comportement dont j'ai fait preuve et des propos que j'ai pu tenir depuis notre rencontre. Je suis consciente d'avoir tout gâché mais j'espère que mes torts ne détérioreront en rien l'amitié qui nous lie. Je me fais de faux espoirs, je le sais. Mais ne dit-on pas que l'espoir fait vivre ? Je n'aurais jamais pensé vivre, de nouveau, cette sensation désagréable de rupture. J'aurais préféré avoir le courage de tout lui dire, de vive voix, mais je ne m'en sentais pas la force. Cela fait des semaines que nos relations se dégradent, il y a eu trop de tension entre nous. Alors peut-être que l'idée de faire une pause pour réfléchir à notre histoire est une opportunité qu'il nous faut saisir. J'ai essayé de prendre du recul, de tout remettre en cause, mais je ne me reconnais plus, lorsque je me trouve à ses côtés, et je ne comprends pas pourquoi nous n'arrivons plus à communiquer. Je pense que nous avons tout essayé, que j'ai tout essayé, qu'on ne pourra pas se reprocher de ne pas avoir tenté de résoudre nos problèmes. Mais il faut se rendre à l'évidence, je ne suis pas celle qu'il lui faut, il attend bien trop de moi et je ne suis pas encore prête pour cela, et il n'est pas celui qu'il me faut. Nous avons trop nié ces évidences. Nous devons, désormais, y faire face. Notre histoire, si courte soit-elle, m'a rendu heureuse, elle m'a fait grandir, mais aujourd'hui elle est finie et nous devons passer à autre chose. Cette relation professionnelle est donc la réponse à nos doutes. Je retourne, donc, auprès de l'équipe de tournage et leur indique que mon partenaire ne devrait plus tarder. Je l'espère. Pourvu qu'il ne me laisse pas seule. Nous devons terminer ce tournage. Ensemble...
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Re: Il fallait que ce soit toi... [Pv Ella] | Lun 4 Fév - 11:55 Citer EditerSupprimer
Je n'ai qu'une idée en tête: m'éloigner d'elle un maximum. Elle ne me retiendra pas ni ne me suivra, je le sais parce que maintenant, les choses entre sont clairs. Je me regarde longuement dans la glace, comment ai-je pu être aussi con? J'ai envie de passer mon visage sous l'eau mais je ne peux pas retirer le maquillage sur mes traits. Je ne me reconnais plus et je me rends compte que je me suis égaré, que je me suis perdu dans des sentiments que je n'aurais jamais voulu connaître. Le Kwang Min que je suis s'est caché face à l'amour et s'est affaibli, j'ai suite à ça trop facilement ouvert mon cœur et prononcé des mots qui auraient dû rester secret. J'en veux à présent au monde entier, j'en veux à moi-même et à Ella. Peut-être que pour elle, tout n'était que jeu depuis le tout début et moi, j'y ai trop cru. L'espoir fait vivre mais le désespoir tue. C'est pour ça que je m'étais toujours parfaitement contenter du centre, du désintérêt. Elle a vu que je prenais tout ça bien au sérieux et elle a remis les choses au clair mais je ne peux pas m'empêcher de penser à ce moment dans les toilettes des filles. Elle m'avait retenu, elle m'avait embrassé avec cette sincérité surprenante, assez forte pour terminer de me convaincre que c'était réel. Plus de relation professionnelle, ce sont ces mots que nous avions échangé mais ce n'était que des foutaises. Si elle a eu le cœur brisé par le passé, je peux dire qu'elle est une reine pour briser le cœur des autres maintenant. Même le mien. Je pose mes mains sur l'évier et prends une grande inspiration.
-What are you fucking doing, Kwang Min...
Je grogne ces mots avant de me redresser. Je ne vais pas pouvoir rester enfermé dans les toilettes à l'infini. J'ai été con et il n'y a qu'une seule chose à en retenir: les femmes sont toutes des créatures aussi bellespour certaines que dangereuses. J'ai cru que je pouvais faire confiance à l'une d'entre elles mais ce n'est pas le cas. Il ne me reste plus qu'à apprendre de mes erreurs et redevenir qui je suis vraiment. Je reconstruis mes barrières, me recentre et me rappelle la raison pour laquelle je suis ici. J'ai suffisamment retardé le tournage, ce n'est pas du tout professionnel. C'est pourquoi je retourne dans la salle où nous filmons et m'excuse rapidement auprès de l'équipe. Ce qu'ils attendent de notre part ne contient pas de vrais sentiments et de mon côté, j'ai laissé ceux-ci prendre le dessus. Je retire de nouveau mon haut comme la scène réclame que je sois torse nu et j'attends que l'on nous donne le feu vert pour commencer à jouer. Ella est très douée pour cela, elle fera sans aucun doute une très bonne actrice et je n'ai plus qu'à m'en inspirer. J'ai perdu le sourire, c'est ainsi que j'étais avant de rencontrer Ella, froid, sans aucun sourire ou alors très rarement et je décide de revenir à celui que j'étais. Je ne souris donc pas jusqu'à ce qu'ils allument les caméras et que le jeu commence. Je recommence à sourire et regarde celle qui tourne avec moi, pour faire semblant de m'amuser avec elle. Faire semblant d'être heureux, faire semblant d'être bien avec la personne près de moi. Tout est un jeu de faux-semblants et dorénavant, j'apprendrais à faire la différence.
-What are you fucking doing, Kwang Min...
Je grogne ces mots avant de me redresser. Je ne vais pas pouvoir rester enfermé dans les toilettes à l'infini. J'ai été con et il n'y a qu'une seule chose à en retenir: les femmes sont toutes des créatures aussi belles
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Re: Il fallait que ce soit toi... [Pv Ella] | Lun 4 Fév - 15:59 Citer EditerSupprimer
Il revient. Mais il n'est plus lui-même. Ou peut-être que si. Peut-être que notre rencontre l'avait changé et que je fais dorénavant face au vrai Park Kwang Min. Sauf que ce dernier ne me plaît pas. Il m'attriste. Il me fait peur. Il me blesse. Mais ne l'ais-je pas cherché ? Je crois bien que si. Je dois, dorénavant, supporter cette nouvelle personne. La supporter ou la fuir. Il semblerait que j'ai déjà fais mon choix. Le plus difficile est de tirer un trait sur ce qu'on a pu vivre depuis notre premier soir. Les bons moments resteront, obligatoirement, et c'est ce qui me fait le plus de peine. Mais que puis-je faire ? Rien. Le tournage reprend. Il se termine. Nous avons su jouer nos rôles mais cela sonnait si faux. Tellement faux. Comment ont-ils fait pour aimer cette scène et valider notre tournage ? Comment ? Ils ne voient donc pas la différence entre l'amour, le vrai, et le faux-semblant ? Il faut croire que non et je vais devoir me contenter de ce dernier souvenir entre lui et moi. À contre cœur. Malheureusement. Mais la vie n'est pas toujours faite pour nous satisfaire, après tout. Le tournage terminé, je ne savais pas ce que je devais faire. Ce qu'il pouvait bien attendre de moi. Mais je crois qu'il n'attend plus rien, en fait. Je ne suis plus rien. Alors, je ne fais plus rien. Je vais, simplement, me changer, remercier et dire au revoir à toute l'équipe, jeter un tout dernier regard à celui que je ne reverrais, sans doute, plus jamais et pour finir, quitter la pièce sans aucun regret. Ou presque...
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