Son marmot vissé sur les épaules, Franc Kiki se balade nonchalemment, une sucette dans la bouche, vers le lieu de la manifestation. Le fruit de la passion apporte son soutien à son ancienne fraternité dont il est resté proche ; faut dire que même si on quitte la fraternité, on reste toujours gumis à l'intérieur. Et puis, c'est également une bonne chose de faire de son fils quelqu'un d'engagé. Mais l'inspecteur de police n'avait absolument pas prévu qu'il y aurait des femmes seins nus dans la manifestation… Rapidement, il fait descendre son gamin de ses épaules et le colle devant lui, en lui fermant les yeux. « Bouge pas morveux, y'a des criminels récidivistes réactionnaires et oppressifs dans le coin ! » Beugle-t-il en gardant toujours ses mains sur les yeux de son fils et ses propres yeux… Sur les seins des femmes. Pour une fois que c'est gratuit, pourquoi il n'en profiterait pas ? À cause du bruit que fait la foule, les cris de Faust sont camouflés mais Franklin les entend quand même. Quand il repère que les déesses seins nus ne sont plus dans leur champ de vision, il libère son gamin qui recouvre la vue aussitôt. Une main dans celle de son fils, avec l'autre Francky attrape une pancarte et hurle : « Les animaux sont nos amis, sauvons les avec les Gumis ! »

TENUE FINDUS, FINDUS +  « Même menu que d'hab, indiqua Sunmi à SHION en lui laissant le soin de passer la commande sans prendre la peine de lever les yeux de son portable, eh t'as vu ça ? Regarde ! » la panthère agita son téléphone sous les yeux de sa camarade pour lui montrer le message que le président des gumihos venait de lui envoyer. C'était donc ça le raffut qu'elles entendaient dehors depuis maintenant cinq bonnes minutes ? Sur un coup de tête elles avaient décidé de prendre leur macdo à emporter afin de jeter un œil à tout ce bordel joyeux. Arrivées au milieux de se brouhaha de slogans scandés un peu n'importe comment, Sunmi lança un regard perdu à sa partenaire. Son sachet macdonald dans une main, son coca entamé dans l'autre, la rousse resta dubitative face à toute cette agitation. « On fait quoi ? » Bonne question. Passer en coup de vent parmi ces petits révoltés de la vie ça suffisait déjà comme acte de présence, non ? De toute façon il était hors de question de rester des heures planter alors que l'odeur aphrodisiaque de ce qu'elles avaient commandé au macdonald l'hypnotisait. Mais wait. « C'est quoi cette embrouille là ? » grinça-t-elle des dents en posant les yeux sur JIBOK occupé à mater une paire de nibards qui s'agitaient face à lui. « Pff, viens. » Tel un Noé des temps modern les deux filles traversèrent la mini-foule. « COUCOU, CA VA ? » cria-t-elle en arrivant dans le dos du coréen. Sans lui laisser le temps de se retourner la rouquine versa sa boisson sur la tête du renard en prenant la peine de poser le gobelet sur le sommet de son crâne. « MOI CA VA OUI, A PLUS TARD ! » répondit-elle en faussant son ton enjouée avant de tourner gaiement les talons. TCHIP ! Bon, c'est pas tout, mais il était temps de rentrer MANGER.  

« Tellement prévisible. » répliqua Shion en soufflant. « Je pensais tellement pas qu'ils étaient assez chelous pour oser manifester pour leur zoo domestique, je croyais pas Bok sérieux quand il m'avait balancée en pleine gueule son tract à la con. Et ça va, ça va ! J'ai vu, arrête de le secouer devant mon visage ! » D'un revers de la main, elle éloigna le téléphone de ses yeux et machinalement elle attrapa son amie bras-dessus, bras-dessous et l'emmena vers l'attroupement de bêtes sauvages juste en face du Mcdo. Des potatoes plein la bouche, la japonaise tenta d'articuler un « Ch'ais po. Ché dja bien qu'on y choit, nan ? » avant de se retourner dans les sens au milieu du troupeau de brebis galeuses à la recherche de bouilles qui lui seraient familières. S'étouffant sur sa dernière potatoe, Shion enchaîna sur un « Putain tu crois que c'est un mouvement FREE THE NIPPLE ? J'vois des meufs à oilp ! T'as mis un soutif j'espère ? » avant de promener un index sur la poitrine de la panthère sur son teeshirt findus. Mais avant de même pouvoir espérer mater son joli bonnet C s'agiter dans tous les sens, elle l'entraîna de toutes ses forces vers l'attroupement de meufs topless avec l'ancien président des Gumihis en son centre, et accessoirement le petit-ami de Sunmi. Elle contempla silencieusement l'agression des cheveux de Bok au Coca avant d'agrémenter le tout de sa sauce pommes-frites. Elle attrapa calmement la main du gumiho, la paume en l'air et pressa aussi fort qu'elle pouvait sur le petit sachet y déposant une masse de sauce blanchâtre sur sa main. « Garde Paupaul bien au chaud pour ce soir, mon tout beau. » dit elle avant de diriger la main du gumiho vers sa braguette pour y étaler toute la sauce. « Eww.. T'fou Bok, t'es vraiment qu'un halouf. » Et bon appétit.

TENUE + Alors que je revenais, sautillant, de l’hôpital où j'avais embarqué Jin Kyung avec moi et où nous avions passé un peu de temps avec les enfants malades que j'avais pour habitude d'aller voir bénévolement vêtu de mon joli costume rose de lapin, mon attention fut attirée par quelques slogans scandés par toute une foule d'étudiants. « What the fuck est-ce donc ? » Ah oui ! Les Gumis... C'est vrai... Plus tôt dans la semaine, j'avais eu la surprise de voir tomber de mon casier, quelques flyers concernant une manifestation organisée par ces renards... Dans quel but ? Récupérer leurs petites bébêtes ô combien tristes dans leurs vilaines cages de zoo. Quelle belle bande de fous, franchement... Non pas que je trouvais la cause qu'ils défendaient complètement idiote en elle-même mais quand même... Ne pensaient-ils pas que leurs animaux étaient désormais mieux là où ils étaient ? Je veux dire... Suite à l'intervention de Mr Jeong, on avait appris que ces pauvres bêtes vivaient dans une chambre de leur dortoir. Alors ok... Ils les sortaient, s'en occupaient... Mais désolé... Ce n'était absolument pas des conditions idéales pour élever des animaux. Surtout quand on savait de quels animaux il s'agissait... On m'aurait dit un chat, un chien, voire même un furet... D'accord. Mais un grizzli et un pingouin... Vous vous rendez compte ? Complètement tarés ces bleus... Me tournant cependant vers mon camarade, un sourire amusé accroché au visage, je finis par m'exclamer « Tu penses à ce que je pense ? » Je lui indiquai la manif d'un bref signe de la tête et observai finalement mon costume... « On est habillé pour la circonstance, en plus... » En effet, on ne pouvait pas faire mieux niveau vêtements, étant donné le thème de la manifestation... Entraînant donc mon ami vers la foule, je me mis à crier de toutes mes forces. « LES ANIMAUX SONT NOS AMIS, SAUVONS LES AVEC LES GUMIS ! » Piquant ensuite le mégaphone que tenait l'un des manifestants se trouvant à mes côtés, je me mis alors à chanter... « CE MATIN, UN LAPIN A TUÉ UN CHASSEUR ! C’ÉTAIT UN PETIT LAPIN QUI AVAIT UN GROS ZIZI ! » Je rendis ensuite le bien à son propriétaire et bougeai mon popotin, twerkant de façon majestueuse et remuant par la même occasion ma jolie petite queue blanche, avant de partir en courant...

tenue + Bellissimo... J'étais vraiment bellissimo quand j'agitais la petite boule collée à mon popotin. Non pas que j'avais envie de faire l'hélicoptère avec celle-ci mais je prenais un malin plaisir à exécuter un bootyshake des plus ridicules. Mon cœur était rempli de joie après avoir vu tous ces gamins qui s'étaient amusés à mordiller les oreilles de mon déguisement Stitch. Vraiment aucune hygiène.... Je vous jure. Mais j'étais qui pour juger ? C'était bien moi qui portait le pyjama de mon colocataire caché sous ce déguisement de lapinou rose, non ? Je ne lui avais même pas demandé s'il avait porté cette nuit ! Toutefois, je fus cependant interrompu dans ma réflexion des plus intéressantes. Ouais, beaucoup de cris se bousculaient dans mes oreilles... Tournant la tête complètement perdu, je voyais des lolos s'agiter à droite et à gauche... Oubliant même de regarder la raison même de cette manifestation, la bouche bée, je compris très vite que c'était les gumiho en pleine action.... EN PLEINE REVOLUTION. J'en voyais des salami partout ! Comment j'avais pu oublié ? Hein ? Des mecs vivaient avec des pingouins, des lamas et tout... Ils étaient vraiment tarés mais c'était cool... Enfin sauf pour ces bêtes qui devaient être traumatisés à vie. Au moins, elles avaient un peu de repos maintenant. « Bien sûr mon Panpan ! »  Faisant un grand sourire au lapin rose, je commençais à bondir pour une raison que j'ignorais. Est-ce que Stitch était du genre à sautiller ? J'avais jamais vu ce dessin animé pololo. Aucune idée. Je me retrouvais dans la foule, m'amusant à faire de l'aegyo trop pourri. « I'M BLUE DA BA DEE DA BI DA I'M BLUUUUE I have a blue house with a blue window. Blue is the color of all that I wear. » Attrapant une pancarte, je brandissais celle-ci comme si c'était la flamme olympique. « I DON'T CARE ABOUT SALAMI. » Prenant ma boule en guise de poudre d'escampette, j'entendis la voix magnifique de mon coloc et là.... Je me mis à courir tout en criant. « COMME DES PYONNARDS »

J'avais fermé la boutique le temps que durerait notre grève de la faim. Les temps étaient dures, je ne savais même pas si j'allais pouvoir finir le mois avec les dettes qui m’étaient subitement tombé dessus suite à un cambriolage. Mais, pour récupérer Oti, cette petite pingouine qui venait se blottir dans mes jambes quand le moral était au plus bas, j'étais prêt à tout. De plus, elle devait être malheureuse loin de son enfant resté au dortoir. Par chances, les inspecteurs étaient passé à côté, et depuis, je m'en occupais du mieux que je le pouvais en attendant le retour de Oti, mais un enfant était mieux avec sa mère. J'avais envoyé un texto à Jina pour qu'elle rapplique à la manifestation pour nous aider à hurler notre mécontentement. Ma pancarte à la main, j'avais pris place à côté des autres gumihos. "RENDEZ-MOI OTI ! VOUS NE POUVEZ BRISER UNE FAMILLE!" La plupart des femmes étaient venu les seins nus, une idée du Bokal. Je me demandais parfois comment il arrivait encore à me surprendre par sa stupidité. Mais pour le coup, je le suivais dans ce merdier. Je n'étais pas mécontent que Soo Ah ait gardé ses vêtements, je pense que je me serais sentis trop mal à l'aise. Je me retournais pour voir quelques pecnots, des pyos pour ce que j'en reconnaissais, faire les guignoles. Je haussais les épaules, les ignorants. Pour le coup, je devais avouer qu'ils me décevaient. Je les avais toujours respecter d'une certaine manière, surement parce que je m'entendais avec la plupart d'entre eux, mais je trouvais cela petit de se moquer de gens qui se bougeaient le cul pour ce en quoi ils croyaient. Mais bon, ce n'était pas le cas de tout le monde. D'un coup, j'appercus Lexy qui se baladait les seins nus. Gosh ! J'hallucinais ! Je me précipitais vers elle, enlevant ma veste au passage pour la glisser sur ses épaules. "Lexy, rhabille toi ! Je t'en pris." Que des femmes se montraient à poils était une chose, que ma propre soeur suive le mouvement, en était une autre.