Les médecins avaient dits : attention à ta santé, si tu fais quoi que ce soit de trop extrème, il risque d'y avoir des complications. Mais au diable tout leurs avertissements, aujourd'hui, Mon Nah partait au front, son arme résidant en une fière pancarte avec des animaux en dessins d'enfants dessus posée sur son épaule. Le zoo des Gumiho l'avait surpris au départ, mais pour une malade, rien de mieux qu'une thérapie en présence d'animaux pour guérir plus rapidement et se sentir moins seule. C'est donc ainsi que la petite bleue avait sympathisé avec Gandhi l'adorable panda roux. Ce petit papa des animaux s'occupait des autres avec soin, et il s'était occupé de la malade avec le même amour. Et cet amour, pur et innocent de panda roux, Mon Nah était désormais prête à le défendre.

Bon, peut-être pas au point d'enlever le haut et le bas pour montrer sa poitrine comme ses sœurs bleues, mais en usant de sa bouille de bébé pour attendrir l'ennemi. Dans les films, ça marchait. Les films Disney généralement. « Gandhi ne mourra pas une deuxième fois ! Rendez-nous nos amis ! » hurlait-elle donc au milieu des partisans du mouvement #salami, sa pancarte brandie bien haut dans le ciel. Et quelques-fois atterrissant sur les têtes des gens lorsque son bras se fatiguait trop vite. Les larmes dans les yeux, l'air misérable et attristée, Mon Nah priait pour que leurs animaux soient bien traités, et surtout qu'ils soient rendus à leurs maîtres. Avec bien sûr des dommages et intérêts payés par Mr.Jeong lui-même, ce directeur qui leur avait retiré leurs amours sans remords. La grève de la faim n'était pas une bonne idée pour une malade, mais Mon Nah l'avait fait. Pour les bleus, pour le zoo. Pour sa famille.

J'ai pas choisi la thug life, ô non, c'est la thug life qui m'a choisi. Voilà ce qui tournait en boucle dans l'esprit de Seoyeon alors qu'elle venait d'apercevoir une vipère rose se diriger au cœur de la manif. N'hésitant pas, la valeureuse sango s'élança, tentant d'apporter secours à la prochaine victime. Avec Sunmi dans le coin, il y en avait toujours une, de victime. Elle manqua de peu de bousculer Jina, trop occupée à se dévêtir et tacha de se dépêcher. Malheureusement, elle arriva trop tard et put voir le pantalon du président allègrement rempli de sauce blanche au niveau de la braguette ainsi que les cheveux collants. Alors que le président des gumi se faisait tirer vers elle-ne-sait-où, voulant détourner l'attention, elle colla ses flyers sur le visage des deux pyo qui partaient, les giflant au passage et hurlant, comme si elle se trouvait au marché un dimanche matin et qu'elle vendait du poisson bien frais : « Dites stop à la dictature, stop à la fourrure et oui au salami ! »  

Moeko était arrivée sur les lieux de la manifestation, et était d'abord restée très en retrait, histoire de prendre des photos de la vue d'ensemble... De son super zoom d'appareil photo, elle arrivait à prendre quelques scènes assez croustillantes comme les nanas topless (c'était bien joli à voir d'ailleurs), un ji bok en train de se faire refaire une coupe au coca, des pyobeoms en veux-tu en voilà. Une fois tout ses clichés fait, Moeko s'approcha furtivement en essayant de se fondre dans la masse, continuant à prendre des photos avant de ranger son précieux dans son sac à dos, histoire de pas se le faire voler/piquer/casser par des manifestants en furie. RENDEZ LEUR LES CHIENS, LES CHATS ET LES POUSSINS beugla t-elle en passant à côté d'un petit groupe. en fait son but étant de passer au travers de la foule pour prendre quelques photos avec son téléphone, histoire d'avoir double preuve, sans se faire arrêter par des amis pour qu'elle finisse topless elle aussi. Mission réussie, l voilà de l'autre côté du groupe, elle prit une photo de devant, photographiant aussi les pancartes et se sauva tel un ninja.

Il faut dire que l'attrait pour les jeunes femmes topless avaient attiré Takuya au milieu de la foule. Abasourdi, hypnotisé même, par ces petites seins qui se trémoussaient devant lui, le président jaune en avait presque oublié sa pancarte préparée à l'arrache quelque temps avant d'arriver. Une manifestation pour les animaux du dortoir des bleus, c'était une belle occasion de foutre le bronx encore une fois pour provoquer son rival de cowboy, Renzouille la fripouille et son collègue Président, Bok du bocal. L'envie de poser ses mains était forte, mais Takuya savait pourquoi il était là : Moshi moshi, le poney qu'ils avaient dérobé aux Gumiho. Ces seins n'étaient que pure distraction, une disctraction même injuste WOW.

Après avoir ressaisit ses esprits, sans se soucier réellement du peuple peuplant la foule, il leva les bras pour tenir sa pancarte. MOSHI MOSHI EST A NOUS crit-il essayant de couvrir les manifestants ON L'A ON LE GARDE !!! Il ne savait pas le nom de base du poney, si bien que chaque Wonsungi l'avait surnommé à sa manière... Takuya lui avait choisi Moshi Moshi pour lui parler.

Avec son sourire provocant, il lève sa pancarte un peu plus haut. Au recto on pouvait lire : MOSHI MOSHI NE VEUT PAS ÊTRE UN SALAMI... Au verso, un simple dessin grotesque de poney qui semblait sourire.... Ou pleurer, ça dépend de la façon dont on l'imagine... Disons plutôt que c'est un dessin abstrait.

Une vraie révolution. Enfin, ça ne valait pas les vraies révoltes de Damas qu’elle avait connues, mais honnêtement, leur manifestation avait de la gueule. Elle était même agréablement surprise que la situation soit d’une telle ampleur. Elle était tombé sur un flyeur abandonné par terre en courant une journée plus tôt, elle y avait, bien sûr, rien compris jusqu’à ce que le bruit court un peu dans les couloirs des dortoirs verts. Elle n’avait pas alors pas hésité à revêtir sa tenue de défenseuse des animaux. Ce qu’elle n’avait pas fait depuis qu’elle avait quitté la Syrie.

Elle était à la base arrivée avec son tee-shirt imprimé requins –pour garder un minimum de sango sur elle- x fois trop grand pour elle, qui lui servait de robe. Mais face à la chaleur, il avait bien vite quitté son haut du corps pour finir accrocher à ses hanches. Elle en avait aussi profité d’être moins vêtit pour se servir de son corps pour manifester.  

Elle était clairement ridicule avec son ‘Animals’ Liberty’ écrit sur la poitrine, à hurler dans tous les sens « Protégeons nos animaux, ne les laissons pas derrière les barreaux ! ». Phrase, dont elle n’était même pas sûre de comprendre le sens. Elle savait vaguement que ça parlait de sauver les animaux. Pour qui ? Pour quoi ? Elle n’en avait strictement aucune idée. Mais au fond, elle s’en fichait pas mal, si se promener en sous-vêtements lui permettait de sauver des pauvres petites bêtes innocentes, alors pourquoi pas. Du coup, elle criait son slogan à la moindre occasion, à la moindre personne le ventre à l’air. Elle trouvait même ça carrément cool de hurler à moitié à poil. En fait, ils n’étaient pas si coincés les coréens !

Je n'avais jamais vraiment fréquenté les gumihos, ni même leurs animaux. Ce que je savais en revanche, c'était que des animaux en cage, ça me bottait pas. Je ne savais pas exactement ce qu'il se tramait dans les couloirs des chambres gumihos, mais je m'étais laissée influencée par les coupures de presses, les tweets célèbres, tout ce genre de chose. Et puis, s'ils étaient prêt à manifester, à retourner tout le campus, pour leurs bestioles, c'est qu'ils y tenaient non ? Parce que je ne suis pas fondamentalement sûre que Jeong soit d'accord avec tout ce remue ménage. Enfin, à présent, il aurait beau danser sur sa tête, il allait en falloir beaucoup avant de faire partir tout ces étudiants (et pas que). J'étais donc en route pour la manif quand je vis un lapin rose, et que je me fis foncer dessus par un St...Kyun... Stungie ? Allons pour Kyungitch (même si ça pourrait être la fin de bitch, mais passons) " ... " J'avais pas vraiment de mots pour exprimer ma surprise, BUT WHATEVER, nous avions des animaux à secourir nom de dieu ! " Je suis contente de te voir :04: " Lui lâchai-je en attrapant son bras pour l'emmener vers la foule. Qu'importe s'il soit d'accord ou non au fond, l'important c'était de grossir la masse humaine déjà présente.