Quand Hoon daignait se promener dans les couloirs de son lycée, il était souvent épié ou suivi par des lycéennes qui gloussaient en le voyant et se poussaient pour le laisser passer tel un prince. Hoon a connu cette réputation et, bien qu'il avait l'air de s'en moquer, il en prenait soin et cultivait cette apparence d'homme mystérieux. Ainsi, il pensait que de cette manière, on le laissera tranquille dans son coin. Il n'est pas associable mais tient à rester seul quelques fois, ne rechignant tout de même pas quand on souhaite lui tenir compagnie. Ce n'est donc pas une personne qui a peur de la solitude, il aime se retrouver parfois seul avec lui-même pour se ressourcer ou qu'on ne l'embête pas tout simplement.

Hoon est plus intelligent qu'il ne le fait croire. Ce n'est pas un surdoué ou je-ne-sais-quoi dans le même genre mais il se débrouille, et bien mieux qu'on pourrait le penser. Mais son plus grand problème est l'énorme poil dans sa main qui l'empêche de travailler ou même de vivre. Il préfère passer son temps à dormir, s'amuser, lire, jouer de la guitare ou au basket. Mais surtout pas à travailler. Il rêvasse, il imagine ce que sa vie serait après, il fait des projets d'avenir les plus loufoques les uns que les autres qui n’aboutiront probablement jamais et se fait le plus souvent réprimander pour son manque d'inattention par ses professeurs comme ses parents. Pourtant, quand Hoon a un centre d'intérêt ou consent à s'intéresser à autre chose que son matelas, il se montre plutôt passionné comme garçon.

Hoon est d'ailleurs passionné de lecture. Tout y passe, les livres étrangers comme coréens, ceux de romance comme d'horreur, ceux de thriller comme de fantastique. Il en connait un rayon, un bouquin traîne toujours dans son sac. Mais monsieur a un brin l'esprit de contradiction -comme la majeur partie des jeunes hommes bouillonnant de testostérones en veux-tu en voilà-. Dès qu'on le contraint à lire (comme des livres soumis par le lycée), il se braque et ne veut plus. Les histoires à l'eau de roses sont ses préférés, parce que le jeune homme a un petit côté sensible et romantique. Il n'a pas eu la masse de petites-amies, il souhaite prendre son temps de ce côté. Il sait qu'il en prendra soin comme il faut -vu tous les films qu'il a vu sur le sujet vous pouvez l'appeler Dr Mamours-. La seule chose sur laquelle il sera intransigeant ? L'argent qu'il a du mal à dépenser sans compter.

+ Hoon n'a jamais été un enfant capricieux ni prise de tête. Dès le début, il n'a pas embêté sa mère, sortant comme un boulet de canon du ventre (l'accouchement à duré un peu moins de 20 minutes). Il ne pleurait pas beaucoup, était curieux comme la majorité des bébés mais préférait garder ses questions pour lui, faisait des nuits complètes sans problème et sans appeler ses géniteurs. Le bambin dont tout les parents rêverait.

+ Son enfance s'est passée relativement de la même manière. Il avait des amis, pas des tas mais la majorité des élèves de son école l'aimait bien. Le seul point noir au tableau est qu'il ne brillait pas réellement dans les études, tout le contraire de sa sœur. Ou plutôt, qu'il ne voulait pas y arriver et ne se donnait pas les moyens pour. C'était ennuyant et il trouvait les cours si assommants ! D'ailleurs, ses professeurs ainsi que ses parents l'ont obligé à redoubler sa dernière année de lycée, ce qu'il prit comme un réel couteau dans le dos lui qui ne voulait qu'une chose : quitter l'école pour voyager, étudier enfin ce qui lui plaît et bien plus encore ! Tout ce qu'il voulait faire lui, c'était passer son temps dans son lit ou avec un ballon de basket sur un terrain. Il ne vit que pour ce sport -et un peu la musique même si sa guitare passe largement après le sport-. Il prévoit d'ailleurs de devenir un pro car, quand on veut on peut. Ou alors humanitaire parce que malgré ses apparences de garçon taquin ou solitaire, Hoon a le cœur sur la main -sauf en ce qui concerne l'argent-.

+ La famille Jeong compte deux enfants : Hoon et sa grande sœur, cette dernière étant déjà bien ancrée dans la vie active. Elle vit même à l'étranger où elle étudie. Depuis petits, ils se chamaillent, son aînée n'arrêtant pas de le materner ou de lui prendre la tête sur un tas de points dans sa vie, elle s'amusait à le coiffer, à l'habiller comme une fille. Quand auras-tu une copine, t'as fais tes devoirs, sors un peu, restes pas enfermé, relève la tête de tes bouquins, arrêtes de faire que du basket et concentre toi sur les cours, socialise-toi ! Et cela dure, dure dure. Malgré ce désagrément, Hoon aime sa grande-sœur qu'il idolâtre contre tout attente.