Page 4 sur 4 • 1, 2, 3, 4
perkyu x did they ever hold each other tight like us ?
Invité
Invité
Re: perkyu x did they ever hold each other tight like us ? | Ven 15 Jan - 21:38 Citer EditerSupprimer
Did they ever fight like us ?
▼ ▲J'ai tendance à l'oublier, ou à faire comme si elle n'existait pas, mais pourtant cette foutue maladie est bien là. Depuis presque dix ans l'inscription "narcoleptique" est inscrite sur mon dossier médical, et j'ai du apprendre à vivre avec. Au début c'était pénible, mais vivable. Mes crises étaient rares, elles survenaient environ une fois par semaine et mon petit frère n'était jamais bien loin. Mais au fil du temps, mon état s'est dégradé. À présent, je cède au sommeil au moins une fois par jour, et il n'y a rien à faire pour empêcher ça. Je prend certes mon traitement, mais ce dernier ne sert qu'à diminuer les fréquences entre les endormissements ainsi que les hallucinations que les crises provoquent, rien de plus. Je ne guérirais pas, il n'y a aucun remède contre cette maladie génétique, elle continuera de m'accompagner chaque jour jusqu'au dernier, et puis parfois, sans prévenir, elle prendra le contrôle de mon corps et me plongera dans l'inconscience. Elle rendra chaque instant de ma vie dangereux, et la peur me tord le ventre à chacun de mes mouvements. Car si avant je me fichais bien de ce qui pouvait m'arriver, maintenant c'est différent. J'ai Percy, et je ne veux pas l'abandonner, je veux rester avec lui pendant encore longtemps, très longtemps. Alors je prend un maximum de précautions, je ne m'approche plus des fenêtres ouvertes, je favorise les ascenseurs aux escaliers lorsqu'il y en a, je veille à ce qu'il n'y ait aucune voiture lorsque je traverse une route. Mais malgré tout, je sais qu'un accident peut très rapidement arriver, et que personne ne pourra l'en empêcher. Après tout, j'ai déjà failli mourir il y a quelques années, simplement en m'endormant dans mon bain. C'est en ça que cette maladie est dangereuse, chaque pas que je fais peut me tuer. Et je ne veux pas mourir. Je ne veux plus. Cette simple pensée me rappelle à quel point mon aîné a pu me sauver la vie. Avant lui, je ne rêvais que du jour où je laisserais mon dernier souffle m'échapper, le regardant s'envoler dans les airs avant de fermer définitivement les yeux. Grâce à lui, je veux retarder ce jour au maximum. Mais je sais que j'ai encore énormément de progrès à faire, et c'est bien ce qui m'angoisse. Je suis tellement loin d'être parfait, j'ai tant de défauts, de problèmes, et si jamais il finissait par se lasser ? Il pourrait trouver bien mieux que moi sans la moindre difficulté, alors pourquoi resterait-il avec un gamin comme moi ? Comment peut-il s'engager à vie avec quelqu'un qui ne dépassera probablement même pas la barre des trente ans ? Tout ça me terrorise, parce que j'ai l'impression de ne pas être assez bien pour lui. Alors lorsqu'il m'enlace, un long frisson glisse le long de ma colonne vertébrale et je me blottis un peu plus contre son torse chaud. J'aime tellement ces moments. Ceux où nous sommes calmes, l'un contre l'autre. Les battements de son coeur résonnent contre ma tempe, me berçant de leur rythme régulier, son parfum s'imprime sur ma peau et mes vêtements, et je me sens bien. Dans ses bras j'oublie tout le reste. Et je savoure chaque petite minute ainsi recroquevillé contre lui, laissant son étreinte chasser mes démons avant de l'écouter sagement lorsqu'il prend la parole. Mais je ne répond pas, parce qu'il n'y a rien à dire sur ce sujet. À mes yeux, Percy est loin, bien loin d'être un diable. S'il en était un, il se délecterait de ma souffrance, il la regarderait me détruire progressivement, comme une torture dont il serait l'heureux spectateur. Mais ce n'est pas le cas. Au lieu de ça, il fait tout pour m'éviter le moindre malheur, et parvient si facilement à me faire sourire. Je me recule donc légèrement lorsqu'il m'incite à le faire, le laissant entourer mon visage de ses grandes mains, répondant sans attendre à son baiser. Ses lèvres sont délicieuses, je pourrais passer ma vie à les embrasser, à les caresser à l'aide des miennes, à rattraper chaque petit souffle qui s'en échappe, comme si c'était le seul air que je pouvais respirer. Et lorsqu'il reprend la parole, je les fixe un instant, avant de finalement oser croiser son regard, mes dents mordillant nerveusement l'intérieur de ma joue. Dès que le silence s'installe de nouveau, à peine une seconde après qu'il ait fini de parler, je capture de nouveau ses lippes un peu brusquement, croisant mes bras derrière sa nuque à qui j'attribue quelques caresses du bout des doigts. Ce n'est qu'après de longues secondes que je me détache à regret de ses deux croissants rosés, collant cette fois-ci nos visages par l'intermédiaire de nos fronts. « Je t'aime. » Je sais que malgré ses mots, il ne pourra rien faire si quelque chose devait m'arriver, mais j'ai envie d'espérer. Je veux pouvoir souhaiter qu'à présent la vie m'accorde un peu de répit et me laisse un peu plus de temps avec lui. Et si je dois finir en enfer, alors j'y brûlerais, ce n'est pas important. Parce que de mon vivant, au creux de ses bras, j'aurais connu le paradis. |
code by lizzou × gifs by tumblr
Page 4 sur 4 • 1, 2, 3, 4