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Bolin ♥ Laisse toi aller
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Bolin ♥ Laisse toi aller | Dim 29 Nov - 17:37 
Allongé dans ma chambre, ou plutôt ce qui me sert de chambre je fume en regardant par la fenêtre. Le temps est maussade dehors, la pluie frappe les carreaux et le soleil se fait rare. Il est encore tôt, pourtant il fait presque nuit. Le mégot coincé entre les lèvres je passe le temps en fouillant le capharnaüm qu’est cette pièce dans lequel on m’a mis un lit une place pas franchement confortable. Mais c’était de loin le meilleur lit que j’ai pu avoir ces 6 dernières années. Des tableaux recouverts d’un drap jonche les coins de la pièce. Un vieux chevalet replié prends la poussière et de la peinture se mêle à des pinceaux. Voilà à quoi ressemble la passion de Lin Yao aujourd’hui. Des objets qui prennent la poussière sans dégager aucune émotion. Des objets sans valeur aux yeux de Jae qu’il se permet de rejeter dans un coin comme si tout loisir et plaisir étaient superflus à sa vie. Grattant ma nuque, et profitant son absence d’une semaine pour tout ramener dans le salon. Des bâches en plastiques sont posées dans un coin, de bâche déjà taché de peinture sèche. J’accroche ses tableaux au mur, usant d’audace, sans gêne. J’installe son chevalet et découvre une vieille toile presque vierge si ce n’est quelques coups de peinture sur les coins. Je l’installe sur le chevalet avant de m’allumer une nouvelle cigarette en me hissant sur la table à manger. Je fixais mon installation avec un sourire fier et envoya un sms à Lin « Merde, tu devrais rentrer vite à la maison. » sans plus d’explication. J’ai pas envie d’attendre et j’ai hâte de voir son expression.
Allongé dans ma chambre, ou plutôt ce qui me sert de chambre je fume en regardant par la fenêtre. Le temps est maussade dehors, la pluie frappe les carreaux et le soleil se fait rare. Il est encore tôt, pourtant il fait presque nuit. Le mégot coincé entre les lèvres je passe le temps en fouillant le capharnaüm qu’est cette pièce dans lequel on m’a mis un lit une place pas franchement confortable. Mais c’était de loin le meilleur lit que j’ai pu avoir ces 6 dernières années. Des tableaux recouverts d’un drap jonche les coins de la pièce. Un vieux chevalet replié prends la poussière et de la peinture se mêle à des pinceaux. Voilà à quoi ressemble la passion de Lin Yao aujourd’hui. Des objets qui prennent la poussière sans dégager aucune émotion. Des objets sans valeur aux yeux de Jae qu’il se permet de rejeter dans un coin comme si tout loisir et plaisir étaient superflus à sa vie. Grattant ma nuque, et profitant son absence d’une semaine pour tout ramener dans le salon. Des bâches en plastiques sont posées dans un coin, de bâche déjà taché de peinture sèche. J’accroche ses tableaux au mur, usant d’audace, sans gêne. J’installe son chevalet et découvre une vieille toile presque vierge si ce n’est quelques coups de peinture sur les coins. Je l’installe sur le chevalet avant de m’allumer une nouvelle cigarette en me hissant sur la table à manger. Je fixais mon installation avec un sourire fier et envoya un sms à Lin « Merde, tu devrais rentrer vite à la maison. » sans plus d’explication. J’ai pas envie d’attendre et j’ai hâte de voir son expression.Invité
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Re: Bolin ♥ Laisse toi aller | Dim 29 Nov - 23:10
Au supermarché, je finissais les courses pour ce soir. Jae était encore parti en voyage d’affaire, me laissant seule avec son frère qui ne ratait jamais une occasion pour le faire bouillir de rage. Je profitais de ce moment loin de lui pour souffler. Mes nerfs étaient mis à rude épreuve depuis son arrivée dans ma vie, et ca n’allait pas en s’arrangeant. Je fixais les différentes sortes de pates, me disant que j’avais bien envie de manger italien ce soir. Je me surpris à penser si Bom Chan aimerait. Il avait toujours apprécié ma cuisine, même si il faisait la grimace pour m’embêter. Faisant la moue, j’attrapais les spaghettis et passais chercher des tomates fraiches pour préparer une sauce dont j’avais seule le secret. Ok. Je l’avais piqué sur internet, mais j’y ajoutais tout de même ma touche personnelle. Apres tout, il n’avait qu’à engloutir ce qu’on lui donnait. Faisant la file à la caisse, je reçus un message de sa part qui disait de me dépêcher de rentrer. Je soupirais. J’avais bien envie de l’envoyer se faire foutre, mais j’avais trop peur qu’il ait encore fait une connerie. Ce mec était pire qu’un enfant. On ne pouvait pas le laisser une journée seul. Une fois mes achats payés, je rentrais directement à l’appartement sans passer à cette petite boutique de sous vêtement dont j’avais fais mon jardin secret. Même ce petit plaisir, il me l’enlevait. J’arrivais vite devant ma porte d’entrée, mes sacs plastiques en dessous des bras. Je pénétrais à l’intérieur et lâchais mes paquets sur le sol, faisant rouler les tomates. Je restais hébétée en voyant mes tableaux accrochés dans le salon, des bâches tirées à même le sol, mon chevalet avec une de mes vielles toiles non terminées. J’écarquillais les yeux tellement j’étais surprise. « Qu’est ce qu’il s’est passé ici ? » Ca faisait si longtemps que je ne les avais pas tirés de la poussière de cette chambre d’ami qui servait plutôt de débarras. Je vis Bom Chan debout sur la table basse, reportant mon attention sur lui. « C’est toi qui à fait cela ? » Je ne voyais pas bien qui d’autre aurait pu …
Au supermarché, je finissais les courses pour ce soir. Jae était encore parti en voyage d’affaire, me laissant seule avec son frère qui ne ratait jamais une occasion pour le faire bouillir de rage. Je profitais de ce moment loin de lui pour souffler. Mes nerfs étaient mis à rude épreuve depuis son arrivée dans ma vie, et ca n’allait pas en s’arrangeant. Je fixais les différentes sortes de pates, me disant que j’avais bien envie de manger italien ce soir. Je me surpris à penser si Bom Chan aimerait. Il avait toujours apprécié ma cuisine, même si il faisait la grimace pour m’embêter. Faisant la moue, j’attrapais les spaghettis et passais chercher des tomates fraiches pour préparer une sauce dont j’avais seule le secret. Ok. Je l’avais piqué sur internet, mais j’y ajoutais tout de même ma touche personnelle. Apres tout, il n’avait qu’à engloutir ce qu’on lui donnait. Faisant la file à la caisse, je reçus un message de sa part qui disait de me dépêcher de rentrer. Je soupirais. J’avais bien envie de l’envoyer se faire foutre, mais j’avais trop peur qu’il ait encore fait une connerie. Ce mec était pire qu’un enfant. On ne pouvait pas le laisser une journée seul. Une fois mes achats payés, je rentrais directement à l’appartement sans passer à cette petite boutique de sous vêtement dont j’avais fais mon jardin secret. Même ce petit plaisir, il me l’enlevait. J’arrivais vite devant ma porte d’entrée, mes sacs plastiques en dessous des bras. Je pénétrais à l’intérieur et lâchais mes paquets sur le sol, faisant rouler les tomates. Je restais hébétée en voyant mes tableaux accrochés dans le salon, des bâches tirées à même le sol, mon chevalet avec une de mes vielles toiles non terminées. J’écarquillais les yeux tellement j’étais surprise. « Qu’est ce qu’il s’est passé ici ? » Ca faisait si longtemps que je ne les avais pas tirés de la poussière de cette chambre d’ami qui servait plutôt de débarras. Je vis Bom Chan debout sur la table basse, reportant mon attention sur lui. « C’est toi qui à fait cela ? » Je ne voyais pas bien qui d’autre aurait pu … Invité
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Re: Bolin ♥ Laisse toi aller | Dim 29 Nov - 23:22
J’étais fier de moi je l’avoue. Assis sur le rebord de la table j’attendais son retour avec impatience. Je savais qu’elle allait rager de me voir lui ordonner ça mais c’était pour rajouter plus de piment à la surprise. Elle s’attendrait surement à tout sauf à ça. Je passais une main dans mes cheveux en fourrant une sucette dans ma bouche quand j’entendis la porte d’entrée s’ouvrir. Le spectacle allait commencer ! Je ricanais en m’étirant, l’air de rien, alors qu’il fit tomber son sac de course au sol. Je ris légèrement en sautant au sol et ramassa le sac. « Non, le pape. » je lui jetais un pinceau entre les mains « réflexe. » lui lançais-je simplement pour qu’elle le rattrape. Je m’engouffrais dans la cuisine le sac entre les bras et lui dit en élevant la voix pour qu’elle m’entende. « J’espère que ça ne te dérange pas, j’ai revu un peu la déco dans le salon. Je trouvais ça moche, j’ai préféré mettre tes toiles. C’est moins pire que les murs blancs. » À comprendre que je trouvais ça vraiment jolie et que je l’encourageais à continuer. Rangeant les affaires ici et là, je lui laissais le temps de découvrir l’installation, et surtout d’oser approcher. « Je voulais faire un peu de place dans ma chambre aussi, je l’avoue. » mentis-je avec un sourire insolent en revenant dans le salon. « ON bouffe italien ce soir ? Tu sais faire ça ou tu veux juste tenter de m’empoisonner ? J’ai droit à une immunité ce soir, je t’ai fait une surprise. » Je gardais toujours le même sourire sur mes lèvres et m’approcha d’elle avant de déposer un baiser sur sa joue en guise de bonjour. Je la contournais et croqua dans une tomate que j’avais piqué du sac. « Ça te plait ?! »
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Re: Bolin ♥ Laisse toi aller | Dim 29 Nov - 23:44
Je fronçais les sourcils alors qu’il se moquait encore de moi, même si c’était bien gentil par rapport à d’autre fois. Je rattrapais un pinceau qu’il me lançait entre les mains, m’en saisissant avec agilité. « Putain ! Fais un peu attention avec ca, c’est fragile ! » C’était l’un de mes premiers pinceaux qui plus hein. J’y tenais plus qu’aux autres. Il suffisait de le voir. Le manche était recouvert de peinture, mais les poils étaient comme neuf. Il avait vécu. Il avait son histoire, mais il était toujours en activité. Alors qu’il rangeait les courses dans la cuisine, j’admirais ce qu’il avait fait, tournant sur moi-même pour regarder chacune des toiles. J’avais presque oublié l’existence de certaines d’entre elles. Doucement, je m’approchais doucement de celle qu’il avait accrochée au-dessus de la tv. C’était un tableau d’art abstrait. Mon premier. J’avouais avoir eu du mal au début, je n’avais pas toujours compris le concept de l’abstrait. Pourtant, un jour j’eus l’envie d’essayer et je m’étais lancé. Et j’avais aimé le résultat. J’avais juste laissé parler mon cœur. A l’époque, la peinture m’avait beaucoup aidé à extériorisé ce que j’avais vécu dans mon passé torturé et ce que je n’avais osé avouer à Jae, je l’avais transmis sur la toile. Je le touchais du bout des doigts, laissant l’enduit durci qui donnait du relief au tableau, me griffer la peau. Je retournais vers lui comme si j’avais été surprise lors d’un moment intime. Je serrais le pinceau entre mes deux mains, essuyant une larme qui s’était mise à couler sans même que j’en ai conscience. Ces tableaux faisaient ressortir des émotions en moi que je pensais envolés depuis longtemps. Sans osé regarder le jeune homme, j’ignorais sa question, lâchant doucement, un rien gênée. « Merci… merci de les avoir sorti. »
Je fronçais les sourcils alors qu’il se moquait encore de moi, même si c’était bien gentil par rapport à d’autre fois. Je rattrapais un pinceau qu’il me lançait entre les mains, m’en saisissant avec agilité. « Putain ! Fais un peu attention avec ca, c’est fragile ! » C’était l’un de mes premiers pinceaux qui plus hein. J’y tenais plus qu’aux autres. Il suffisait de le voir. Le manche était recouvert de peinture, mais les poils étaient comme neuf. Il avait vécu. Il avait son histoire, mais il était toujours en activité. Alors qu’il rangeait les courses dans la cuisine, j’admirais ce qu’il avait fait, tournant sur moi-même pour regarder chacune des toiles. J’avais presque oublié l’existence de certaines d’entre elles. Doucement, je m’approchais doucement de celle qu’il avait accrochée au-dessus de la tv. C’était un tableau d’art abstrait. Mon premier. J’avouais avoir eu du mal au début, je n’avais pas toujours compris le concept de l’abstrait. Pourtant, un jour j’eus l’envie d’essayer et je m’étais lancé. Et j’avais aimé le résultat. J’avais juste laissé parler mon cœur. A l’époque, la peinture m’avait beaucoup aidé à extériorisé ce que j’avais vécu dans mon passé torturé et ce que je n’avais osé avouer à Jae, je l’avais transmis sur la toile. Je le touchais du bout des doigts, laissant l’enduit durci qui donnait du relief au tableau, me griffer la peau. Je retournais vers lui comme si j’avais été surprise lors d’un moment intime. Je serrais le pinceau entre mes deux mains, essuyant une larme qui s’était mise à couler sans même que j’en ai conscience. Ces tableaux faisaient ressortir des émotions en moi que je pensais envolés depuis longtemps. Sans osé regarder le jeune homme, j’ignorais sa question, lâchant doucement, un rien gênée. « Merci… merci de les avoir sorti. » Invité
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Re: Bolin ♥ Laisse toi aller | Lun 30 Nov - 0:14
J’étais devenue méfiante, essayant les dernières larmes qui restaient sur mes joues, me cachant de lui. Pourquoi était-il si subitement si attentionné avec moi ? A quel jeu jouait-il cette fois ? Pouvais-je lui ouvrir mon cœur, et déballer ce qui s’y cacher sans risquer le revers de la médaille ? Je regardais cette tomate s’écraser sur la table base. « Si tu les manges toutes, il n’y aura plus rien pour manger ce soir. » répliquais-je sans grande conviction, l’esprit ailleurs. Je relevais les yeux vers lui, surprise de son intérêt soudain pour ma personne. « J’ai arrêté que Jae avait estimé que j’allais mieux … » chuchotais-je. J’entendais déjà ses reproches fusés, mais j’étais habitué maintenant. « Disons que j’ai pas eu un passé facile, et la peinture m’a aidé à guérir de mes blessures… » me sentis-je obligée de rajouter. Il n’était au courant de rien et sans un minimum d’explication, il ne pourrait pas comprendre l’importance que cet art avait pour moi. Je relevais une de mes manches pour caresser un de mes tatouages. « La peinture, c’est un peu comme mes tatouages. Il me permette de me souvenir… de ne pas oublier …. » Avec ma mémoire défaillante, c’était le seul moyen que j’avais trouvé pour ne pas oublier qui j’étais. Et mon fiancé l’avait bien compris. Il s’efforçait juste a faire une nouvelle Lin sans passé houleux. Il ne voulait que mon bien. Il pensait m’aider, mais c’était tout le contraire. Il ne comprenait pas que j’avais besoin de me souvenir, mais j’avais déjà arrêté de lutter contre lui il y a bien longtemps déjà. Pouvais-je dire que j’étais vraiment guérie de mes blessures du passé ? Pas vraiment, mais je faisais comme ci. Il avait raison. Jae me laissait seule. Je pouvais bien profiter de ce temps qu’il m’accordait pour prendre soin de moi. M’approchant des pots de peintures, j’en attrapant un, touchant l’ouverture d’un doigt pour m’apercevoir que la couleur était toujours sèche, avant de reporter mon attention sur le jumeau assis en face de moi. « Pourquoi tu es si gentil avec moi, aujourd’hui ? » J’attrapais le paquet de cigarette, lâchant le pot de peinture qui tombait sur la table, l’éclaboussant au passage. Je sortis une cigarette, la glissant entre mes lèvres, avant de me pencher vers Bom Chan pour qu’il y mette le feu.
J’étais devenue méfiante, essayant les dernières larmes qui restaient sur mes joues, me cachant de lui. Pourquoi était-il si subitement si attentionné avec moi ? A quel jeu jouait-il cette fois ? Pouvais-je lui ouvrir mon cœur, et déballer ce qui s’y cacher sans risquer le revers de la médaille ? Je regardais cette tomate s’écraser sur la table base. « Si tu les manges toutes, il n’y aura plus rien pour manger ce soir. » répliquais-je sans grande conviction, l’esprit ailleurs. Je relevais les yeux vers lui, surprise de son intérêt soudain pour ma personne. « J’ai arrêté que Jae avait estimé que j’allais mieux … » chuchotais-je. J’entendais déjà ses reproches fusés, mais j’étais habitué maintenant. « Disons que j’ai pas eu un passé facile, et la peinture m’a aidé à guérir de mes blessures… » me sentis-je obligée de rajouter. Il n’était au courant de rien et sans un minimum d’explication, il ne pourrait pas comprendre l’importance que cet art avait pour moi. Je relevais une de mes manches pour caresser un de mes tatouages. « La peinture, c’est un peu comme mes tatouages. Il me permette de me souvenir… de ne pas oublier …. » Avec ma mémoire défaillante, c’était le seul moyen que j’avais trouvé pour ne pas oublier qui j’étais. Et mon fiancé l’avait bien compris. Il s’efforçait juste a faire une nouvelle Lin sans passé houleux. Il ne voulait que mon bien. Il pensait m’aider, mais c’était tout le contraire. Il ne comprenait pas que j’avais besoin de me souvenir, mais j’avais déjà arrêté de lutter contre lui il y a bien longtemps déjà. Pouvais-je dire que j’étais vraiment guérie de mes blessures du passé ? Pas vraiment, mais je faisais comme ci. Il avait raison. Jae me laissait seule. Je pouvais bien profiter de ce temps qu’il m’accordait pour prendre soin de moi. M’approchant des pots de peintures, j’en attrapant un, touchant l’ouverture d’un doigt pour m’apercevoir que la couleur était toujours sèche, avant de reporter mon attention sur le jumeau assis en face de moi. « Pourquoi tu es si gentil avec moi, aujourd’hui ? » J’attrapais le paquet de cigarette, lâchant le pot de peinture qui tombait sur la table, l’éclaboussant au passage. Je sortis une cigarette, la glissant entre mes lèvres, avant de me pencher vers Bom Chan pour qu’il y mette le feu. Invité
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Re: Bolin ♥ Laisse toi aller | Lun 30 Nov - 0:25
Je l’écoutais parler. Sans savoir si je pouvais rire ou m’énerver. La peinture avait été une façon pour elle de se soigner, comme la photo avait été ma thérapie. L’entendre me dire que Jae l’en avait privé ne m’étonnait pas franchement et j’avais arrêté depuis un moment de m’énervé après cette situation. Elle l’avait cherché en quelque sorte, mais Jae l’avait finement joué, à la privée, inlassablement, discrètement, profitant de sa vulnérabilité, pour lui promettre un monde meilleur si elle s’oubliait. Fragile comme elle l’avait été, elle avait dû le croire. Reniflant j’hochais de la tête pour simplement lui signifier que j’avais compris. Ouais, à l’inverse de mon frère j’étais capable de comprendre. Ce qu’elle avait vécu, je l’avais vécu aussi mais ça … elle ne le savait pas. Elle tentait de se justifier et moi je trouvais ça marrant. Quand elle se tourna vers moi pour me demander pourquoi j’étais si gentil avec elle aujourd’hui je mis un temps avant de réaliser qu’elle s’adressait à moi. Perdu dans mes pensées je n’avais pas écouté sa remarque. Je mis quelques secondes avant de me saisir du sens de ses paroles et lui alluma sa cigarette en plantant mon regard dans le sien. Je levais mes yeux vers elle, si belle, si naturelle. Ça me faisait chier. Ca me faisait chier de lui trouver, toujours autant de charme. Et de voir qu’elle ne se souvenait pas de moi. Haussant les épaules je lui signifiais simplement « On est partit sur de mauvaises bases tous les deux. Je ne suis pas un mec détestable. Enfin peut-être si un peu je te l’accorde » riais-je en crachant un brin de fumée « Mais je ne suis pas que ça. Et je te l’ai dit, j’ai juste viré tes tableaux de ma chambre. » C’était faux, en partie, mais c’était faux quand même. Je voulais juste lui faire plaisir. Je voulais qu’elle craque pour moi, semer le doute dans son esprit, ne plus savoir lequel des frères lui plaisaient vraiment. Celui qui l’a comprenait ? Ou celui qu’elle aimait ? « T’as trouvé un moyen de te souvenir de qui tu étais, malgré ton passé et malgré ton futur, aujourd’hui tu sais qui tu es, alors je trouve ça con que tu perdes ça. » J’avais parlé sans osé la regarder dans les yeux. Parlant d’elle, parlant de moi. C’était confus. Mais c’était juste. « Alors peint juste »
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Re: Bolin ♥ Laisse toi aller | Lun 30 Nov - 0:49
J’inspirais la fumée blanche à travers ma gorge avant de la rejeter sur son visage alors qu’il allumait ma clope. J’arquais un sourcil, interloquée, finissant par sourire à sa remarque. Il m’accordait le fait qu’il était un tant soit peu désagréable, c’était une première. Même si il maintenait qu’il avait juste viré mes tableaux de sa chambre pour faire de la place, je ne le croyais pas totalement. J’étais certaine qu’il avait compris quelque chose que Jae avait été incapable de saisir à propose de moi qui l’aurait touché d’une façon ou d’une autre. Je me redressais, me détournant de lui. « Si tu le dis. » J’admis qu’il me troublait par moment. Je n’arrivais pas vraiment à le saisir totalement. Il tanguait dans un océan tumultueux que je n’arrivais pas toujours à interpréter. Il était un peu comme une de ses peintures abstraites dons le sens n’était pas toujours facile à saisir. Je lui jetais un nouveau coup d’œil alors qu’il parlait avec des mots qui me touchaient. Il parlait comme si il comprenait, comme si il savait de quoi il en était, comme si il l’avait vécu lui-même. Je tournais la tête vers le côté avant de déposer ma cigarette dans le cendrier sans oublier de tirer une nouvelle latte, pour ne pas que la chambre sente une quelconque fumée. « Je reviens. » Je quittais la pièce pour fouiller dans mon dressing après mes anciens vêtements qui devaient encore me rester. Je trouvais mon bonheur avec un top blanc déchiré et un pantalon ¾ brun déjà couvert de tache de peinture. Je me changeais vite avant de revenir dans le salon, reprenant ma clope. Je farfouillais dans la boite fourretout posée à côté de la fenêtre, sortant ma palette de sa cachette. J’ouvris ensuite les pots de peinture, déposé un peu de ceux-ci sur la plaque en bois. J’attrapais un pinceau plat et m’approchait du chevalet. Je restais planter là sans bouger quelques secondes tout en fixant la toile blanche. Puis, je me résignais à lâcher. « Je ne sais pas quoi peindre… » Cela faisait si longtemps que je n’avais pas touché à la peinture que je crus avoir oublié comment faire.
J’inspirais la fumée blanche à travers ma gorge avant de la rejeter sur son visage alors qu’il allumait ma clope. J’arquais un sourcil, interloquée, finissant par sourire à sa remarque. Il m’accordait le fait qu’il était un tant soit peu désagréable, c’était une première. Même si il maintenait qu’il avait juste viré mes tableaux de sa chambre pour faire de la place, je ne le croyais pas totalement. J’étais certaine qu’il avait compris quelque chose que Jae avait été incapable de saisir à propose de moi qui l’aurait touché d’une façon ou d’une autre. Je me redressais, me détournant de lui. « Si tu le dis. » J’admis qu’il me troublait par moment. Je n’arrivais pas vraiment à le saisir totalement. Il tanguait dans un océan tumultueux que je n’arrivais pas toujours à interpréter. Il était un peu comme une de ses peintures abstraites dons le sens n’était pas toujours facile à saisir. Je lui jetais un nouveau coup d’œil alors qu’il parlait avec des mots qui me touchaient. Il parlait comme si il comprenait, comme si il savait de quoi il en était, comme si il l’avait vécu lui-même. Je tournais la tête vers le côté avant de déposer ma cigarette dans le cendrier sans oublier de tirer une nouvelle latte, pour ne pas que la chambre sente une quelconque fumée. « Je reviens. » Je quittais la pièce pour fouiller dans mon dressing après mes anciens vêtements qui devaient encore me rester. Je trouvais mon bonheur avec un top blanc déchiré et un pantalon ¾ brun déjà couvert de tache de peinture. Je me changeais vite avant de revenir dans le salon, reprenant ma clope. Je farfouillais dans la boite fourretout posée à côté de la fenêtre, sortant ma palette de sa cachette. J’ouvris ensuite les pots de peinture, déposé un peu de ceux-ci sur la plaque en bois. J’attrapais un pinceau plat et m’approchait du chevalet. Je restais planter là sans bouger quelques secondes tout en fixant la toile blanche. Puis, je me résignais à lâcher. « Je ne sais pas quoi peindre… » Cela faisait si longtemps que je n’avais pas touché à la peinture que je crus avoir oublié comment faire. Invité
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Re: Bolin ♥ Laisse toi aller | Lun 30 Nov - 1:01
e souriais en coin, gardant cette insolence sur le coin de mes lèvres que je sublimais de ma cigarette. J’inspirais longuement une taffe en fermant les yeux d’aise. J’aimais cette sensation qui me brûlait la gorge. Je soufflais la fumée longue pour en voir les voluptés disparaitre. Je la regardais à nouveau avant de la voir disparaitre dans le couloir. Ses longs cheveux noir sautillant à son passage. Je souriais en coin avant d’attraper ma tomate dans laquelle je mordis. Le chair dû fuir m’échappa et s’écrasa sur mon t-shirt. Je poussais un râle agacé. Je me relevais du canapé pour rejoindre ma chambre en trainant des pieds. Fait chier. Je le retirais rapidement et abandonné l’idée dans trouvé un propre dans ma piaule. Je me saisis plutôt du MacBook offert par maman pour corriger certaines photos que j’avais pu prendre. Je n’avais pas un talent de fou, mais j’étais un très bon amateur. Affalé dans le canapé je laissais Lin virevolter dans tous les sens l’observant agir avec des gestes qui semblaient si naturel, si habituel. Elle n’avait pas oublié. Je la regardais par-dessus mon écran prendre place devant le chevalet, impatient de la voir couvrir cette toile, mais elle restait si silencieuse sans bouger que je fronçais mes sourcils. Et elle confirma mes pensées avec sa remarque. J’arquais un sourcil avant d’hausser les épaules. Ce n’était pas moi qui allais l’aider. Je me relève et vais m’assoir sur le comptoir face à elle, je serais installé plus confortablement. « Tu n’as qu’à peindre ce qui t’inspire. Laisse-toi aller Lin. » Je tournais mon regard vers elle, si sombre, si brillant et si intense comme une habitude dont je n’avais pas conscience. Je plantais mon regard dans le sien et ajouta « Peint ce qui te fait vibrer. Je n’en sais rien. Un souvenir, un moment, une personne, une émotion qui te prends aux tripes. » Il y a bien une chose, que ce soit récent ou non qui a pu la marquer. Laisse-toi juste aller. C’était ça le seul conseil que je pouvais lui donner. Sur ma chaise haute, devant mon pc, je me laissais aller à fumer, concentré, le nez retroussé, sur ces photos portraits que j’avais pris au hasards des visages solitaires de la ville.
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Re: Bolin ♥ Laisse toi aller | Lun 30 Nov - 1:42
Je le fixais avec une certaine détresse dans le regard. Je pensais qu’il avait la réponse à ma question, alors qu’il n’en savait rien. Qu’est ce qu’il pouvait en savoir ? Hein ! Pourtant, je trouvais ce que je cherchais en l’observant. Il me disait de peindre ce qui m’inspirait ? De me laisser aller ? Avais-je vraiment oublié comme on faisait ? Ce qui me fait vibrer… Je croisais son regard si intense et me sentis rougir. C’était comme une évidence. Déjà la première fois que je l’avais rencontré, même si c’était lors de circonstance peu recommandable, je me souvins m’être dis que j’aimerais qu’il me regarde ainsi plus souvent sans savoir que ce n’était pas Jae. Ce regard qui me faisait me sentir belle. Celui qui aimait me provoquer. Celui qui brillait avec ce brin de malice juste avant qu’il ne fasse une connerie. Celui avec lequel il me lançait quand il me baisait avec envie. Ce regard même qui me prenait aux tripes et qui arrivait à me faire rougir sans même qu’il s’en rende compte. Ce regard seul qui exprimait une multitude d’émotions. Le miroir de son âme. Le reflet de qui il était vraiment. J’avais trouvé ce que j’allais peindre… Comme pour être certaine de bien avoir saisi son intensité, je me dirigeais d’un pas assuré vers Bom Chan, lui attrapant le menton, le forçant à me regarder. Je le fixais quelques secondes pour bien m’imprégner de ses yeux avant de le lâcher et de retourner devant mon chevalet, m’activant sur ma toile. Je trempais mon pinceau dans la peinture, la jetant sur la toile blanche la recouvrant de traits encore insoupçonnables, indéchiffrables. Je me mordis la lèvre inférieure, me concentrant sur mon œuvre qui prenait forme peu à peu …
Je le fixais avec une certaine détresse dans le regard. Je pensais qu’il avait la réponse à ma question, alors qu’il n’en savait rien. Qu’est ce qu’il pouvait en savoir ? Hein ! Pourtant, je trouvais ce que je cherchais en l’observant. Il me disait de peindre ce qui m’inspirait ? De me laisser aller ? Avais-je vraiment oublié comme on faisait ? Ce qui me fait vibrer… Je croisais son regard si intense et me sentis rougir. C’était comme une évidence. Déjà la première fois que je l’avais rencontré, même si c’était lors de circonstance peu recommandable, je me souvins m’être dis que j’aimerais qu’il me regarde ainsi plus souvent sans savoir que ce n’était pas Jae. Ce regard qui me faisait me sentir belle. Celui qui aimait me provoquer. Celui qui brillait avec ce brin de malice juste avant qu’il ne fasse une connerie. Celui avec lequel il me lançait quand il me baisait avec envie. Ce regard même qui me prenait aux tripes et qui arrivait à me faire rougir sans même qu’il s’en rende compte. Ce regard seul qui exprimait une multitude d’émotions. Le miroir de son âme. Le reflet de qui il était vraiment. J’avais trouvé ce que j’allais peindre… Comme pour être certaine de bien avoir saisi son intensité, je me dirigeais d’un pas assuré vers Bom Chan, lui attrapant le menton, le forçant à me regarder. Je le fixais quelques secondes pour bien m’imprégner de ses yeux avant de le lâcher et de retourner devant mon chevalet, m’activant sur ma toile. Je trempais mon pinceau dans la peinture, la jetant sur la toile blanche la recouvrant de traits encore insoupçonnables, indéchiffrables. Je me mordis la lèvre inférieure, me concentrant sur mon œuvre qui prenait forme peu à peu … Contenu sponsorisé
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