LEEKPAI NIRAN + c'est dur d'être un jeune qui rejette le mal.
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LEEKPAI NIRAN + c'est dur d'être un jeune qui rejette le mal. | Ven 10 Juin 2016 - 0:13 Citer EditerSupprimer
nom : leekpai, rien de bien particulier en soi pour un thaïlandais par contre c'est plus "exotique" pour les coréens. prénom : niran, cela signifie "éternel" dans ma langue maternelle. ça en jette pas mal de je dois l'avouer. âge : vingt ans. date et lieu de naissance : le 8 mars 1996 à pattaya en thaïlande. origines : thaïlandaises. nationalité : thaïlandais pur et dur. cursus universitaire : droit. métier : bras droit du plus grand trafiquant de bijoux de daegu, mais ça ça ne regarde que moi. orientation sexuelle : hétérosexuel. classe sociale : autrefois extrêmement pauvre, aujourd'hui j'ai suffisamment d'argent pour payer un manoir à ma famille. code du règlement : ok (neir.) tu veux t'investir ? oui, pourquoi pas.
Pattaya c'est l'enfer. Pattaya c'est ce truc qui vous ronge de l'intérieur petit à petit jusqu'à vous réduire en poussières. Pattaya ça pue le cauchemar et pourtant ça vend du rêve à tous ces étrangers, pourris par l'argent qui cherche à vider leurs sacs —leurs pulsions sexuelles. Moi je suis né à Pattaya. Alors on peut se demander ce que j'ai bien pu y foutre pendant mes neufs premières années, hein. Pattaya c'est de l'argent facile pour les familles thaï qui ont rien d'autre. Et nous, on avait rien d'autre visiblement. Mes parents sont issus d'une campagne "bien pourrie" —selon eux— de la Thaïlande. Ils n'avaient ni les moyens, ni les capacités nécessaires pour se faire de l'argent là bas. Quand on voit que Pattaya c'est l'une des premières zones du tourisme sexuel, on se dit que y'a moyen, vous comprenez? Alors oui, je suis né d'une femme qui a du se vendre inlassablement pour pouvoir me nourrir. Là vous vous demandez si je suis vraiment le fils de mon père—ouais, moi aussi. Mais je fais avec, j'oublie, je me dis que ça en vaut pas la peine et puis on me dit que j'ai son nez. On me ment peut-être. Tant pis, c'est le genre de mensonges que je veux bien gober aveuglement.
Alors j'ai grandi dans la pauvreté, j'ai grandi en vendant des cigarettes—tellement que je supporte plus l'odeur du tabac aujourd'hui— mais surtout j'ai grandi en voyant ma mère se faire aborder par des salauds, tous aussi sales les uns que les autres. À côté, mon père pouvait rien faire. Il est malade mon père— j'ai jamais trop su ce que c'était, ma mère dit qu'il est bipolaire, moi je dis juste qu'il allait mal, que ça le tuait de la voir comme ça mais qu'il pouvait rien dire. Il a fallu qu'un de mes oncles interviennent. Il s'est pointé un soir chez nous, dans notre petit bordel à nous —sans jeu de mot— et il nous a dit qu'il fallait qu'on se barre, qu'il supporterait pas de voir sa soeur se vendre comme ça encore longtemps. Il avait réussi à nous trouver un moyen de passer en Corée du Sud alors on est parti.
C'était pas plus compliqué que ça ou sinon je m'en rappelle pas— j'ai remarqué que j'avais tendance à oublier volontairement ce qui me gênait. Pattaya ça m'a gêné, pendant longtemps j'en ai fait des cauchemars. J'ai gardé le bon et j'ai enlevé le mauvais. C'est peut-être pas le truc le plus responsable à faire mais j'étais qu'un gosse après tout, à force de vouloir grandir trop tôt, j'allais finir par en crever.
— « Alors, on est sur la même longueur d'onde, p'tit? » Je le regarde, la mâchoire serrée, les yeux figés sur l'enveloppe qu'il me tendait. Sa condescendance m'exaspérait. Il se comportait avec moi comme si j'étais un gamin, un incapable et pourtant il attendait de moi une réponse d'adulte. En un sens, il avait pas tord, j'étais encore tout jeune, bien trop naïf pour me rendre compte que j'étais sur le point de vendre mon âme au diable. Je le regretterais sûrement dans une autre vie, c'est ce que je me disais inlassablement mais j'avais pas le temps d'y penser maintenant. Cette enveloppe, imbibée d'eau de cologne cheap et acerbe, c'était pourtant mon seul moyen de survie. 'Fin, je dis moi. Je parle surtout de ma famille. C'est facile de dire qu'on va réussir à se sortir du pétrin, c'est plus dur quand on a le poids de toute une famille sur ses épaules. Là vous vous dites que ça peut pas être pire que ça—si, je suis enfant unique. Le seul capable de faire quoique ce soit depuis que mon père est tombé malade, c'est moi 'pis ça me tuerait de voir ma mère travailler et se tuer à la tâche. J'ai toujours été trop responsable trop tôt.
— « Et on aura plus aucun soucis, c'est ça? » Ma voix encore fluette et bien trop aiguë laissait savoir sans trop de problèmes que je venais tout juste de rentrer dans l'adolescence. Mon corps était tout aussi frêle. Pourtant, j'arrivais à m'affirmer d'une certain façon, 'fin c'est ce que j'aimais me répéter pour me donner confiance. Je me disais qu'à n'importe quel moment on pourrait me tirer une balle dans la tête alors j'étais tranquille, parce que tout était si insignifiant.
Il acquiesça. Je supportais pas son sourire narquois, la façon dont il mâchait mécaniquement son chewing-gum et ses petits tics verbaux qui me rendaient complètement fou. J'avais déjà du mal à le comprendre vu ma maîtrise pitoyable du Coréen, alors quand il se mettait à parler dans son dialecte qui m'était complètement inconnu tout en y ajoutant des onomatopées incontrôlées, je n'arrivais plus à rien comprendre. « Ok. Je suis in. » Il me serre la main. Il se dit que c'est bon, il m'a bien embourbé dans son affaire de merde— il a pas tord. Moi je me dis que ça ira, je me dis que je rendrais fière ma mère très bientôt, qu'elle va se remettre à sourire. Je me dis que mon oncle va enfin pouvoir aller à Jeju, il en a rêvé de la plage putain. Je me mets à rêver, après tout j'ai le droit, j'étais sur le point de tout jeter à la poubelle pour eux—on peut pas être stable, on peut pas avoir d'avenir quand on est impliqué dans ce genre de truc. Alors quand il part, je me mets à pleurer. Je me dis que j'aurais pas d'enfance, que c'est foutu et que je finirais probablement dans une cellule de prison. Aujourd'hui, je me dis que j'aurais pu finir bien pire, mais tout ça c'est grace aux jumeaux après tout. Sans eux, j'aurais vraiment mal tourné.
J'parle de Pattaya comme d'un Tartare terrestre, le genre d'endroits à vous glacer le sang si vous êtes conscients de son effet néfaste sur vous. Daegu à côté, on pourrait penser que c'est le paradis. Ironiquement, c'est Daegu qui m'a endurci. C'est Daegu qui a failli m'engloutir tout entier. Et pourtant j'y suis attaché à cette ville. Ça doit être un peu comme une sorte de Stockholm Syndrome, tu me suis? J'étais captif, forcé de me plier aux règles de cette ville et au final, j'ai fini par l'aimer. Y'a des fois où je me répété ce genre de conneries, mais la plupart du temps, je me dis juste que j'ai été sauvé par les jumeaux. J'ai toujours été seul au fond—non pas que je sois quelqu'un de particulièrement asocial, c'est juste que j'avais pas le temps d'être sociable, de faire ami-ami avec les gens de mon âge, j'avais tout un trafic à gérer après tout. Je passais mes nuits à courir les rues, à casser des vitrines, à me faire tabasser de temps à autres parce que j'étais "pas fichu de ramener les bons bijoux". Alors non, j'avais pas le temps de me faire des amis. À l'école, y'avait pas grand monde qui me comprenait. Ils étaient tous obsédés par leurs jeux vidéos, leurs magazines—moi j'étais juste content d'être à l'école. J'étais là par mes propres moyens, parce que j'étais capable de nourrir mes parents. Je leur avais fait croire que j'avais eu une bourse, le genre de trucs bien débiles mais qui fonctionnent parce que je les aime mes parents, mais ils sont pas suffisamment futés pour discerner le vrai du faux et puis ils sont tellement croyants qu'ils attendaient ce genre de bénédictions depuis bien longtemps. Alors je me suis inscrit à l'école et je faisais de mon mieux pour leur ramener de l'argent, pour qu'ils se soignent et je parle pas des plaies physiques—non, moi je parle de ces plaies émotionnelles et psychiques qui vous suivent jusqu'à la tombe. Je me demande parfois ce qui se serait passé si cette bande de trafiquants ne m'avaient pas suivis ce soir-là, s'ils s'étaient pas rendu compte qu'on était une bande sans papiers et qu'on vivait dans l'illégalité totale. Je me dis que ma vie aurait pris un tout autre tournant—et pourtant je regrette rien parce que y'a elle et lui.
J'avais treize ans quand j'ai rencontré Nawei. Avant ça, je l'avais jamais remarqué en cours mais c'est normal—je remarquais personne et personne ne me remarquait. Un jour, je l'ai vu le visage complètement pété. Dans ce genre de situations, je peux pas m'empêcher d'intervenir, j'ai ce genre de complexe de sauveur qui fait que j'ai besoin d'aider les autres. Puis quand j'ai vu ses yeux, j'ai su qu'il était pas comme les autres. J'ai su qu'on était un peu pareil au fond. Ce genre de regards sinistres, glaçants qui ont envie de te dire "sauve-moi, j'en peux plus de tout ça" et qui sont bien trop souvent pris pour de la haine. Nawei il avait juste besoin d'aide, d'amitié. Et moi aussi. Alors je l'ai pris avec moi et je l'ai intégré au gang, je m'étais dit que ça l'aiderait la stabilité qu'ils offrent— et puis, à vrai dire, j'en pouvais plus d'être seul. J'ai été égoïste en impliquant Nawei dans ces conneries mais j'avais besoin de lui avant tout et je savais qu'il allait tout donner, qu'on ferait de grandes choses. Alors ça m'a pas surpris qu'il se hisse tout en haut aussi rapidement. Je me rends compte que je pourrais parler des heures et des heures de Nawei— faut me comprendre, c'est le frère que j'ai toujours voulu avoir, c'est une histoire de sauvetage mutuel. Il m'a sauvé de ma solitude insoutenable et moi— moi j'ai juste été là pour lui et je lui ai donné ce qu'il attendait: de la compréhension. Nawei c'est mon frère dans l'âme et je saurais plus quoi faire sans lui maintenant mais les Lee font pas les choses à moitié, mes plaies y'a pas que Nawei qui les a comblé—y'avait aussi Ae Cha.
Elle me fixe avec une expression que je ne lui connaissais pas. J'ai l'impression qu'elle me perce avec ses yeux félins. Elle est déçue, j'ai presque l'impression qu'elle va se mettre à pleurer mais elle est bien trop énervée pour ça. Alors j'ai compris. Elle savait que je ne lui avais rien dit. Que j'étais resté muet devant tout ça, que je l'avais déçu. J'étais plus celui qui l'avait séduite— qui l'avait surprise, qui lui avait plu. Non, elle m'avait vu sous un autre jour. Elle avait vu que je pouvais être égoïste et menteur—que je pouvais être comme son frère.
Ae Cha et moi, on a toujours été plus ou moins proches, c'est normal après tout, j'étais le bras droit de son frère et on a grandi ensemble à Daegu. Mais on s'était jamais vu comme des adultes avant— 'fin si, peut-être une ou deux fois mais rien de bien concret, ce genre de regards furtifs qui n'ont jamais mené à rien parce qu'on était conscients que ça servirait à rien après tout. C'est pas que j'appréhendais la réaction de Nawei mais sa relation avec elle, c'est autre chose. Elle est fusionnelle. Je l'ai vu devenir fou quand elle s'est absenté—je me fous de la gueule du monde, quand elle s'est sauvée de lui. De nous? Je sais pas, je sais plus.
Je me rappelle du moment exact où on s'est vraiment découverts elle et moi. Et je me rends compte à quel point j'ai été un salaud, un sale menteur. En voulant défendre Nawei, en voulant défendre nos activités illicites qui nous remplissent les poches d'argent, j'ai fermé les yeux sur la mort de Hyun Ki. Je savais à quel point Ae Cha l'aimait, je savais aussi à quel point ça a tué Nawei de l'intérieur, alors j'ai été là pour lui et pour elle aussi mais pas de la même façon. J'ai pas été honnête avec Ae, je lui ai menti et quand elle l'a découvert—elle m'a laissé tomber et elle a bien fait. Mais moi je pouvais pas—je pouvais plus la laisser partir comme ça. Je la voyais partout Ae Cha et j'arrivais plus à me la sortir de la tête alors j'ai fait tout ce que tout bon connard en recherche de rédemption aurait fait: je l'ai cherché pour me faire pardonner.
« J'en sais pas plus que toi, Wei. » Je lui mens. Il le sait pas encore mais je lui mens et ça me fait mal au coeur parce que je lui ai —presque— jamais menti à Nawei. On a toujours été réglo—'fin moi je l'ai toujours été. Il savait pas que je cherchais à m'inscrire à la Yonsei, que je l'avais retrouvé Ae Cha, que je lui avais promis que je dirais rien et que tout ce que je voulais c'était la revoir, la protéger, être là pour elle. Alors j'avais rien dit, je m'étais tu. Il allait la trouver à un moment ou à un autre, ça je le savais. De toute façon, il fait que ça, la chercher inlassablement. Il se dit qu'elle va réussir à lui pardonner et moi aussi j'aimerais qu'elle lui pardonne mais j'en peux plus d'être au centre de leurs conflits. J'en peux plus d'être tiraillé entre mon meilleur ami et celle que j'aime. J'en peux plus de les voir souffrir et j'en oublie même ma propre souffrance.
Dans tout ça, tout ce qui me calme c'est de savoir que je suis en train de préparer ma sortie du gang. Un moyen de me débarrasser de tous ces soucis— rien de concret jusque là, de toute façon je pourrais jamais laisser Nawei tout seul et je suis encore in too deep dans ces conneries. C'est moi qui l'y ai mis de toute façon. Mais je me dis que je vais pouvoir suivre des études de droit, que plus tard je pourrais défendre les gosses qui comme moi ont beaucoup trop soufferts et ce sont fait avoir à cause d'enfoirés qui se sont retrouvés au mauvais moment au bon endroit et qui ont profité d'eux. Je me dis que je vais pouvoir faire quelque chose de bien pour une fois dans ma vie avant que le karma ne me rattrape. Ouais c'est ça, tout ce que je fais c'est chercher à me rattraper pour tous mes péchés.
Leekpai Niran
On a le rêve dans le cœur, le cauchemar dans les veines
COURAGEUX (★★★★✰) | MENTEUR (★★★✰✰) | LOYAL (★★★✰✰) | MÉFIANT (★★★★✰) | CONCILIANT (★★★★★) |
DOCILE (★★✰✰✰) | DÉBROUILLARD (★★★★✰) | ÉGOÏSTE (★★★✰✰) | MÉTICULEUX (★★★✰✰) | JALOUX (★✰✰✰✰) |
Rumour has it... il a beaucoup de mal à cacher ce à quoi il pense à partir du moment où il fait suffisamment confiance à quelqu'un. Survole l'avatar, petit coquin. | My character Il prend sur lui, il se tait, il est reposé et il ne se laisse pas guider par ses pulsions inutilement. C'est une force tranquille, Niran. L'éternel titan qui arrive à canaliser et à calmer son entourage—il a bien porté son nom. En le voyant, on pourrait penser que son corps, en apparence chétif, témoigne d'un manque de confiance en soi et d'une fragilité mentale— ça n'est pas le cas. Son calme et sa patience ne doivent pas être pris pour de la docilité excessive. Il ne s'énerve pas pour un rien mais il s'énerve malgré tout, il est loin d'être parfait après tout. On pourrait le prendre pour un altruiste parfait, insoucieux de ses propres besoins, vivant dans une quiétude psychique à jamais inégalable —et ça n'est pas faux— mais ça n'est pas toujours vrai. C'est aussi quelqu'un de conscient de ses intérêts et qui sait user de ses mensonges et de ses quelques talents de manipulateur pour pouvoir faire tourner la balance en sa faveur. De toute façon, il n'a pas le choix. Bien qu'il soit fondamentalement bon en réalité, il ne peut pas l'être constamment, sa profession l'oblige. Il se retrouve bien souvent dans des situations où il doit avant tout penser à se protéger lui-même et s'il regrette les dommages collatéraux, il ne peut souvient rien y faire. Parce que Niran souffre profondément d'un saviour complex. C'est le genre à faire des cauchemars le soir en pensant à tous ceux qu'il n'a pas pu sauvé et qui se sont retrouvés au fond du gouffre. Alors il regrette et il se tourne vers Bouddha. Lorsqu'il est particulièrement stressé et qu'il n'a pas vers qui se tourner, vous le verrez serrer une amulette Phra Pitda attachée à son cou. Elle représente Bouddha se cachant les yeux et symbolise la protection contre les mauvaises énergies et les incidents. Niran étant particulièrement investi dans ses pratiques religieuses et sa croyance porte une grande importance à cette amulette et croit énormément en sa protection. Au fond, Niran est obsédé par le dépassement de soi. Il faut le comprendre, il a ce besoin constant de s'améliorer et de ne pas décevoir ceux qui sont autour de lui, ceux qui dépendent de lui— à commencer par sa famille. C'est de là qu'est né sa nature conciliante, le fait d'être beaucoup plus mature que la très grande majorité des gens de son âge et son habileté à s'en sortir tout seul. C'est quelqu'un d'autonome sur papier mais à l'écrit, il est très dépendant de ceux qu'il aime. Il a besoin d'eux pour son bien être psychologique et à partir du moment où il laisse quelqu'un rentrer dans sa vie, qu'il lui fait suffisamment confiance —surtout en sachant que c'est quelqu'un qui mise sur la loyauté— alors il s'attend à ce qu'elle fasse de même. Un Niran énervé, rancunier n'est pas bon à voir. Niran c'est juste un enfant-rue paumé qui n'arrive pas à se sortir de sa situation. Si ses poches sont aujourd'hui bien remplies, son coeur l'est beaucoup moins. Il garde ses traditions, ses habitudes, il est conscient de ses racines et de là où il est venu et c'est pour cette bonne raison qu'il ne songe pas à l'argent comme une finalité. D'ailleurs, ça ne l'intéresse même pas, il ne l'utilise que pour subvenir aux besoin de sa famille et pour payer ses études. La vie n’est qu’une escale, et ton corps n’est qu’un emprunt. Tu te plains, mais penses à la mort parce qu’elle est encore pire. |
This is my story
Mais plus je monte et plus j'm'identifie à Martin Eden
j'ai poussé comme une rose parmi les orties.
Pattaya c'est l'enfer. Pattaya c'est ce truc qui vous ronge de l'intérieur petit à petit jusqu'à vous réduire en poussières. Pattaya ça pue le cauchemar et pourtant ça vend du rêve à tous ces étrangers, pourris par l'argent qui cherche à vider leurs sacs —leurs pulsions sexuelles. Moi je suis né à Pattaya. Alors on peut se demander ce que j'ai bien pu y foutre pendant mes neufs premières années, hein. Pattaya c'est de l'argent facile pour les familles thaï qui ont rien d'autre. Et nous, on avait rien d'autre visiblement. Mes parents sont issus d'une campagne "bien pourrie" —selon eux— de la Thaïlande. Ils n'avaient ni les moyens, ni les capacités nécessaires pour se faire de l'argent là bas. Quand on voit que Pattaya c'est l'une des premières zones du tourisme sexuel, on se dit que y'a moyen, vous comprenez? Alors oui, je suis né d'une femme qui a du se vendre inlassablement pour pouvoir me nourrir. Là vous vous demandez si je suis vraiment le fils de mon père—ouais, moi aussi. Mais je fais avec, j'oublie, je me dis que ça en vaut pas la peine et puis on me dit que j'ai son nez. On me ment peut-être. Tant pis, c'est le genre de mensonges que je veux bien gober aveuglement.
Alors j'ai grandi dans la pauvreté, j'ai grandi en vendant des cigarettes—tellement que je supporte plus l'odeur du tabac aujourd'hui— mais surtout j'ai grandi en voyant ma mère se faire aborder par des salauds, tous aussi sales les uns que les autres. À côté, mon père pouvait rien faire. Il est malade mon père— j'ai jamais trop su ce que c'était, ma mère dit qu'il est bipolaire, moi je dis juste qu'il allait mal, que ça le tuait de la voir comme ça mais qu'il pouvait rien dire. Il a fallu qu'un de mes oncles interviennent. Il s'est pointé un soir chez nous, dans notre petit bordel à nous —sans jeu de mot— et il nous a dit qu'il fallait qu'on se barre, qu'il supporterait pas de voir sa soeur se vendre comme ça encore longtemps. Il avait réussi à nous trouver un moyen de passer en Corée du Sud alors on est parti.
C'était pas plus compliqué que ça ou sinon je m'en rappelle pas— j'ai remarqué que j'avais tendance à oublier volontairement ce qui me gênait. Pattaya ça m'a gêné, pendant longtemps j'en ai fait des cauchemars. J'ai gardé le bon et j'ai enlevé le mauvais. C'est peut-être pas le truc le plus responsable à faire mais j'étais qu'un gosse après tout, à force de vouloir grandir trop tôt, j'allais finir par en crever.
faut jamais céder à la pression du groupe, t'façon quand tu fais du mal au fond tu ressens du doute.
— « Alors, on est sur la même longueur d'onde, p'tit? » Je le regarde, la mâchoire serrée, les yeux figés sur l'enveloppe qu'il me tendait. Sa condescendance m'exaspérait. Il se comportait avec moi comme si j'étais un gamin, un incapable et pourtant il attendait de moi une réponse d'adulte. En un sens, il avait pas tord, j'étais encore tout jeune, bien trop naïf pour me rendre compte que j'étais sur le point de vendre mon âme au diable. Je le regretterais sûrement dans une autre vie, c'est ce que je me disais inlassablement mais j'avais pas le temps d'y penser maintenant. Cette enveloppe, imbibée d'eau de cologne cheap et acerbe, c'était pourtant mon seul moyen de survie. 'Fin, je dis moi. Je parle surtout de ma famille. C'est facile de dire qu'on va réussir à se sortir du pétrin, c'est plus dur quand on a le poids de toute une famille sur ses épaules. Là vous vous dites que ça peut pas être pire que ça—si, je suis enfant unique. Le seul capable de faire quoique ce soit depuis que mon père est tombé malade, c'est moi 'pis ça me tuerait de voir ma mère travailler et se tuer à la tâche. J'ai toujours été trop responsable trop tôt.
— « Et on aura plus aucun soucis, c'est ça? » Ma voix encore fluette et bien trop aiguë laissait savoir sans trop de problèmes que je venais tout juste de rentrer dans l'adolescence. Mon corps était tout aussi frêle. Pourtant, j'arrivais à m'affirmer d'une certain façon, 'fin c'est ce que j'aimais me répéter pour me donner confiance. Je me disais qu'à n'importe quel moment on pourrait me tirer une balle dans la tête alors j'étais tranquille, parce que tout était si insignifiant.
Il acquiesça. Je supportais pas son sourire narquois, la façon dont il mâchait mécaniquement son chewing-gum et ses petits tics verbaux qui me rendaient complètement fou. J'avais déjà du mal à le comprendre vu ma maîtrise pitoyable du Coréen, alors quand il se mettait à parler dans son dialecte qui m'était complètement inconnu tout en y ajoutant des onomatopées incontrôlées, je n'arrivais plus à rien comprendre. « Ok. Je suis in. » Il me serre la main. Il se dit que c'est bon, il m'a bien embourbé dans son affaire de merde— il a pas tord. Moi je me dis que ça ira, je me dis que je rendrais fière ma mère très bientôt, qu'elle va se remettre à sourire. Je me dis que mon oncle va enfin pouvoir aller à Jeju, il en a rêvé de la plage putain. Je me mets à rêver, après tout j'ai le droit, j'étais sur le point de tout jeter à la poubelle pour eux—on peut pas être stable, on peut pas avoir d'avenir quand on est impliqué dans ce genre de truc. Alors quand il part, je me mets à pleurer. Je me dis que j'aurais pas d'enfance, que c'est foutu et que je finirais probablement dans une cellule de prison. Aujourd'hui, je me dis que j'aurais pu finir bien pire, mais tout ça c'est grace aux jumeaux après tout. Sans eux, j'aurais vraiment mal tourné.
on va tout faire pour devenir les princes de la ville.
J'parle de Pattaya comme d'un Tartare terrestre, le genre d'endroits à vous glacer le sang si vous êtes conscients de son effet néfaste sur vous. Daegu à côté, on pourrait penser que c'est le paradis. Ironiquement, c'est Daegu qui m'a endurci. C'est Daegu qui a failli m'engloutir tout entier. Et pourtant j'y suis attaché à cette ville. Ça doit être un peu comme une sorte de Stockholm Syndrome, tu me suis? J'étais captif, forcé de me plier aux règles de cette ville et au final, j'ai fini par l'aimer. Y'a des fois où je me répété ce genre de conneries, mais la plupart du temps, je me dis juste que j'ai été sauvé par les jumeaux. J'ai toujours été seul au fond—non pas que je sois quelqu'un de particulièrement asocial, c'est juste que j'avais pas le temps d'être sociable, de faire ami-ami avec les gens de mon âge, j'avais tout un trafic à gérer après tout. Je passais mes nuits à courir les rues, à casser des vitrines, à me faire tabasser de temps à autres parce que j'étais "pas fichu de ramener les bons bijoux". Alors non, j'avais pas le temps de me faire des amis. À l'école, y'avait pas grand monde qui me comprenait. Ils étaient tous obsédés par leurs jeux vidéos, leurs magazines—moi j'étais juste content d'être à l'école. J'étais là par mes propres moyens, parce que j'étais capable de nourrir mes parents. Je leur avais fait croire que j'avais eu une bourse, le genre de trucs bien débiles mais qui fonctionnent parce que je les aime mes parents, mais ils sont pas suffisamment futés pour discerner le vrai du faux et puis ils sont tellement croyants qu'ils attendaient ce genre de bénédictions depuis bien longtemps. Alors je me suis inscrit à l'école et je faisais de mon mieux pour leur ramener de l'argent, pour qu'ils se soignent et je parle pas des plaies physiques—non, moi je parle de ces plaies émotionnelles et psychiques qui vous suivent jusqu'à la tombe. Je me demande parfois ce qui se serait passé si cette bande de trafiquants ne m'avaient pas suivis ce soir-là, s'ils s'étaient pas rendu compte qu'on était une bande sans papiers et qu'on vivait dans l'illégalité totale. Je me dis que ma vie aurait pris un tout autre tournant—et pourtant je regrette rien parce que y'a elle et lui.
J'avais treize ans quand j'ai rencontré Nawei. Avant ça, je l'avais jamais remarqué en cours mais c'est normal—je remarquais personne et personne ne me remarquait. Un jour, je l'ai vu le visage complètement pété. Dans ce genre de situations, je peux pas m'empêcher d'intervenir, j'ai ce genre de complexe de sauveur qui fait que j'ai besoin d'aider les autres. Puis quand j'ai vu ses yeux, j'ai su qu'il était pas comme les autres. J'ai su qu'on était un peu pareil au fond. Ce genre de regards sinistres, glaçants qui ont envie de te dire "sauve-moi, j'en peux plus de tout ça" et qui sont bien trop souvent pris pour de la haine. Nawei il avait juste besoin d'aide, d'amitié. Et moi aussi. Alors je l'ai pris avec moi et je l'ai intégré au gang, je m'étais dit que ça l'aiderait la stabilité qu'ils offrent— et puis, à vrai dire, j'en pouvais plus d'être seul. J'ai été égoïste en impliquant Nawei dans ces conneries mais j'avais besoin de lui avant tout et je savais qu'il allait tout donner, qu'on ferait de grandes choses. Alors ça m'a pas surpris qu'il se hisse tout en haut aussi rapidement. Je me rends compte que je pourrais parler des heures et des heures de Nawei— faut me comprendre, c'est le frère que j'ai toujours voulu avoir, c'est une histoire de sauvetage mutuel. Il m'a sauvé de ma solitude insoutenable et moi— moi j'ai juste été là pour lui et je lui ai donné ce qu'il attendait: de la compréhension. Nawei c'est mon frère dans l'âme et je saurais plus quoi faire sans lui maintenant mais les Lee font pas les choses à moitié, mes plaies y'a pas que Nawei qui les a comblé—y'avait aussi Ae Cha.
Princesse, redescends sur terre, dis-moi à quoi tu joues.
Elle me fixe avec une expression que je ne lui connaissais pas. J'ai l'impression qu'elle me perce avec ses yeux félins. Elle est déçue, j'ai presque l'impression qu'elle va se mettre à pleurer mais elle est bien trop énervée pour ça. Alors j'ai compris. Elle savait que je ne lui avais rien dit. Que j'étais resté muet devant tout ça, que je l'avais déçu. J'étais plus celui qui l'avait séduite— qui l'avait surprise, qui lui avait plu. Non, elle m'avait vu sous un autre jour. Elle avait vu que je pouvais être égoïste et menteur—que je pouvais être comme son frère.
Ae Cha et moi, on a toujours été plus ou moins proches, c'est normal après tout, j'étais le bras droit de son frère et on a grandi ensemble à Daegu. Mais on s'était jamais vu comme des adultes avant— 'fin si, peut-être une ou deux fois mais rien de bien concret, ce genre de regards furtifs qui n'ont jamais mené à rien parce qu'on était conscients que ça servirait à rien après tout. C'est pas que j'appréhendais la réaction de Nawei mais sa relation avec elle, c'est autre chose. Elle est fusionnelle. Je l'ai vu devenir fou quand elle s'est absenté—je me fous de la gueule du monde, quand elle s'est sauvée de lui. De nous? Je sais pas, je sais plus.
Je me rappelle du moment exact où on s'est vraiment découverts elle et moi. Et je me rends compte à quel point j'ai été un salaud, un sale menteur. En voulant défendre Nawei, en voulant défendre nos activités illicites qui nous remplissent les poches d'argent, j'ai fermé les yeux sur la mort de Hyun Ki. Je savais à quel point Ae Cha l'aimait, je savais aussi à quel point ça a tué Nawei de l'intérieur, alors j'ai été là pour lui et pour elle aussi mais pas de la même façon. J'ai pas été honnête avec Ae, je lui ai menti et quand elle l'a découvert—elle m'a laissé tomber et elle a bien fait. Mais moi je pouvais pas—je pouvais plus la laisser partir comme ça. Je la voyais partout Ae Cha et j'arrivais plus à me la sortir de la tête alors j'ai fait tout ce que tout bon connard en recherche de rédemption aurait fait: je l'ai cherché pour me faire pardonner.
J'connais les risques de l'amour mais j'ai toujours l'amour du risque.
« J'en sais pas plus que toi, Wei. » Je lui mens. Il le sait pas encore mais je lui mens et ça me fait mal au coeur parce que je lui ai —presque— jamais menti à Nawei. On a toujours été réglo—'fin moi je l'ai toujours été. Il savait pas que je cherchais à m'inscrire à la Yonsei, que je l'avais retrouvé Ae Cha, que je lui avais promis que je dirais rien et que tout ce que je voulais c'était la revoir, la protéger, être là pour elle. Alors j'avais rien dit, je m'étais tu. Il allait la trouver à un moment ou à un autre, ça je le savais. De toute façon, il fait que ça, la chercher inlassablement. Il se dit qu'elle va réussir à lui pardonner et moi aussi j'aimerais qu'elle lui pardonne mais j'en peux plus d'être au centre de leurs conflits. J'en peux plus d'être tiraillé entre mon meilleur ami et celle que j'aime. J'en peux plus de les voir souffrir et j'en oublie même ma propre souffrance.
Dans tout ça, tout ce qui me calme c'est de savoir que je suis en train de préparer ma sortie du gang. Un moyen de me débarrasser de tous ces soucis— rien de concret jusque là, de toute façon je pourrais jamais laisser Nawei tout seul et je suis encore in too deep dans ces conneries. C'est moi qui l'y ai mis de toute façon. Mais je me dis que je vais pouvoir suivre des études de droit, que plus tard je pourrais défendre les gosses qui comme moi ont beaucoup trop soufferts et ce sont fait avoir à cause d'enfoirés qui se sont retrouvés au mauvais moment au bon endroit et qui ont profité d'eux. Je me dis que je vais pouvoir faire quelque chose de bien pour une fois dans ma vie avant que le karma ne me rattrape. Ouais c'est ça, tout ce que je fais c'est chercher à me rattraper pour tous mes péchés.
About me
Je suis...
namja
j'ai pas grand chose à dire sur moi si ce n'est que je ferais de mon mieux pour venir ici autant que je peux ah et je sais que j'ai pas rempli grand chose pour l'instant mais c'est pour bien vous surprendre après et pas vous décevoir :bago: :bago:
du love sur vos faces (et là je parle de na wei et d'aecha hein ).
du love sur vos faces (et là je parle de na wei et d'aecha hein ).
PV pris
- Code:
[url=http://www.shaketheworld.net/u854L][b]▲[/b][/url][url=hhttp://www.shaketheworld.net/t7672-chittaphon-leechaiyapornkul-ten-nct-u-leekpai-niran]▼[/url] <taken><upper>CHITTAPHON LEECHAIYAPORNKUL (TEN, NCT U)</upper></taken> ✎ <lower>leekpai niran</lower>
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Re: LEEKPAI NIRAN + c'est dur d'être un jeune qui rejette le mal. | Ven 10 Juin 2016 - 0:13 Citer EditerSupprimer
OMG OMG OMG TU ES LA JE SUIS JOIE JE SUIS EMOTION JE SUIS BONHEUR JE SUIS TELLEMENT DE TRUCS QUE TOUT MON CORPS IL MUTE POUR DEVENIR UN AMAS DE FELICITE ABSOLUE QUE TU IMAGINES MEME PAS JE SUIS TROP LABFPIEBPIEBVZPIB
Putain mais toi mais je vais te donner de l'amour à outrance, des calins des bisousmon cul déjà rien que ton ava il me donne envie de pleurer tellement il est beau et puis toi t'es beau et tout ce que tu feras ça sera beau j'en suis sûre et jpp je dois respirer
Merci merci merci x100000000 de tenter ce PV, tu imagines même pas à quel point il est important pour l'évolution de Aecha et Nawei, à quel point on t'attendait comme des malades et surtout à quel point on est heureuses de te savoir parmi nous bordel de cul
Si t'as la moindre question le moindre petit doute surtout hésite pas, Nawei et moi on répondra à tout
JE TE L'AI DEJA DIT PAR MP MAIS PUTAIN JE T'AIME MERCI ENCORE ET SURTOUT ECLATE TOI A T'EN PETER LE CUL PAR TERRE C'EST LE PLUS IMPORTANT
Putain mais toi mais je vais te donner de l'amour à outrance, des calins des bisous
Merci merci merci x100000000 de tenter ce PV, tu imagines même pas à quel point il est important pour l'évolution de Aecha et Nawei, à quel point on t'attendait comme des malades et surtout à quel point on est heureuses de te savoir parmi nous bordel de cul
Si t'as la moindre question le moindre petit doute surtout hésite pas, Nawei et moi on répondra à tout
JE TE L'AI DEJA DIT PAR MP MAIS PUTAIN JE T'AIME MERCI ENCORE ET SURTOUT ECLATE TOI A T'EN PETER LE CUL PAR TERRE C'EST LE PLUS IMPORTANT
- LE BONUS:
- :bang: :bang: :bang: :bang: :bang: :bang: :bang: :bang: :bang: :bang: :bang: :bang: :bang: :bang: :bang: :bang: :bang: :bang: :bang: :bang: :bang: :bang: :bang: :bang: :bang: :bang: :bang: :bang: :bang: :bang: :bang: :bang: :bang: :bang: :bang: :bang: :bang: :bang: :bang: :bang: :bang: :bang: :bang: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2: :bang2:
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Re: LEEKPAI NIRAN + c'est dur d'être un jeune qui rejette le mal. | Ven 10 Juin 2016 - 0:14 Citer EditerSupprimer
OK J'SUIS READY POUR T'ENVOYER DU LOVE MON GROS
Déjà merci de tenter tenten ( jeu de mots ) because tmtc on t'a saoulé en te disant que c'était la prunelle de nos yeux, la cerise de notre gâteau, fin c'est notre jesus de nous quoi Je suis vraiment heureuse d'être tombée sur toi TON DÉBUT DE FICHE MAIS OMG, TU GÈRES TELLEMENT TA RACE DE TOI-MÊME J'y suis tombée en amour
J'ai hâte de lire la suite tu sais même pas
PIS QU'ON RP ENSEMBLE Ça sera trop le bien bff de mon existence
FINIS VITE CETTE FICHE QU'ON PUISSE RÉPANDRE LA TERREUR DUDE
#KEUUUUUUUUR
Déjà merci de tenter tenten ( jeu de mots ) because tmtc on t'a saoulé en te disant que c'était la prunelle de nos yeux, la cerise de notre gâteau, fin c'est notre jesus de nous quoi Je suis vraiment heureuse d'être tombée sur toi TON DÉBUT DE FICHE MAIS OMG, TU GÈRES TELLEMENT TA RACE DE TOI-MÊME J'y suis tombée en amour
J'ai hâte de lire la suite tu sais même pas
PIS QU'ON RP ENSEMBLE Ça sera trop le bien bff de mon existence
- Spoiler:
- Spoiler:
- là je t'assume plus tavu :hansa:
FINIS VITE CETTE FICHE QU'ON PUISSE RÉPANDRE LA TERREUR DUDE
#KEUUUUUUUUR
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Re: LEEKPAI NIRAN + c'est dur d'être un jeune qui rejette le mal. | Ven 10 Juin 2016 - 0:16 Citer EditerSupprimer
OMG
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Re: LEEKPAI NIRAN + c'est dur d'être un jeune qui rejette le mal. | Ven 10 Juin 2016 - 0:19 Citer EditerSupprimer
TOI TOI TOI
Je me demandais quand t'allais poster héhé
& j'suis bien contente que t'aies choisi ce pv Ten est super cool
La bienvenue namja de mon cœur en espérant que tes blagues soient plus drôles avec Niran muahaha
Je me demandais quand t'allais poster héhé
& j'suis bien contente que t'aies choisi ce pv Ten est super cool
La bienvenue namja de mon cœur en espérant que tes blagues soient plus drôles avec Niran muahaha
Invité
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Re: LEEKPAI NIRAN + c'est dur d'être un jeune qui rejette le mal. | Ven 10 Juin 2016 - 0:20 Citer EditerSupprimer
Oh yeah Niran est pris
Excellent choix de PV, tu as bien fait !
Bon courage pour ta fiche, have fun avec ce perso
Excellent choix de PV, tu as bien fait !
Bon courage pour ta fiche, have fun avec ce perso
Invité
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Re: LEEKPAI NIRAN + c'est dur d'être un jeune qui rejette le mal. | Ven 10 Juin 2016 - 0:20 Citer EditerSupprimer
Dis, j'ai une question très très importante !
pourquoi t'as accepté de jouer une célébrité qui s'appelle Leechaiyapornkul ? c'est une pour une étude scientifique, j'ai besoin de cette réponse stp :(((
EN TOUT CAS BIENVENUUUUUUUUUUUUUE
et bon courage pour ta fiche, le pv est perf, tu vas forcément en faire quelque chose d'ENCORE ++ perf
pourquoi t'as accepté de jouer une célébrité qui s'appelle Leechaiyapornkul ? c'est une pour une étude scientifique, j'ai besoin de cette réponse stp :(((
EN TOUT CAS BIENVENUUUUUUUUUUUUUE
et bon courage pour ta fiche, le pv est perf, tu vas forcément en faire quelque chose d'ENCORE ++ perf
Invité
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Re: LEEKPAI NIRAN + c'est dur d'être un jeune qui rejette le mal. | Ven 10 Juin 2016 - 0:24 Citer EditerSupprimer
BIENVENUE à toi, tu sembles faire de sacrées heureuses ;)
fighting pour la rédaction de ta fiche
et hâte de lire ce que tu vas en faire
fighting pour la rédaction de ta fiche
et hâte de lire ce que tu vas en faire
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Re: LEEKPAI NIRAN + c'est dur d'être un jeune qui rejette le mal. | Ven 10 Juin 2016 - 1:48 Citer EditerSupprimer
ae cha, vie de moi: jte love et je chante ton nom all day everyday, j'espère que je vais te rendre heureuse et tout. ton message m'émeut.
nawei, bro de moi: j'attends que t'édite, sale.
nuo: that's me.
da som: je suis drôle d'abord à la base ok. et jt'envoie du love sur ta face.
jihoon, jayden, mo yeon: c'est super gentil. j'espère ne pas vous décevoir vu que le pv est tellement omg-esque. ah et jayden, j'assume pas donc je l'appelle ten (non parce que voila, à sa place je me sentirais pas bien).
bon maintenant je vais retourner à ma fiche. :bago:
nawei, bro de moi: j'attends que t'édite, sale.
nuo: that's me.
da som: je suis drôle d'abord à la base ok. et jt'envoie du love sur ta face.
jihoon, jayden, mo yeon: c'est super gentil. j'espère ne pas vous décevoir vu que le pv est tellement omg-esque. ah et jayden, j'assume pas donc je l'appelle ten (non parce que voila, à sa place je me sentirais pas bien).
bon maintenant je vais retourner à ma fiche. :bago:
Invité
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Re: LEEKPAI NIRAN + c'est dur d'être un jeune qui rejette le mal. | Ven 10 Juin 2016 - 1:48 Citer EditerSupprimer
Depuis le temps que t'étais attendu mon tout beau, crois moi (même si t'as pas besoin que je te le dise), tu fais grave des heureuses en ramenant tes jolies petites fesses ici
MOI J'ME PRESENTE
JE M'APPELLE FUUKO
ET JE SUIS
LA BESTFRIEND DE TON CRUUUUSH
:luan:
HMHMH voilà
Je voulais faire une grande entrée pour te souhaiter la bienvenue à la maison, j'espère que tu t'y sentiras comme chez toi
En tout cas, moi j'suis contente que tu sois là
Nous faudra un lien qui tue (pas au sens propre du terme por favor señor )
En tout cas, bon courage pour ta fiche, j'ai hâte de voir c'que tu vas nous pondre
DES BISOUS PETIT TÊTARD
Depuis le temps que t'étais attendu mon tout beau, crois moi (même si t'as pas besoin que je te le dise), tu fais grave des heureuses en ramenant tes jolies petites fesses ici
MOI J'ME PRESENTE
JE M'APPELLE FUUKO
ET JE SUIS
LA BESTFRIEND DE TON CRUUUUSH
:luan:
HMHMH voilà
Je voulais faire une grande entrée pour te souhaiter la bienvenue à la maison, j'espère que tu t'y sentiras comme chez toi
En tout cas, moi j'suis contente que tu sois là
Nous faudra un lien qui tue (pas au sens propre du terme por favor señor )
En tout cas, bon courage pour ta fiche, j'ai hâte de voir c'que tu vas nous pondre
DES BISOUS PETIT TÊTARD
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