Moon Sae Ra + My Lipstick is a mess
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Moon Sae Ra + My Lipstick is a mess | Mer 5 Juil - 12:25 Citer EditerSupprimer
nom : Moon, comme la lune. Elle aime bien sa traduction anglaise et durant ses quelques années passées en Russie elle faisait croire à ses amies que sa famille s’appelait ainsi car ils étaient un clan de loups-garous. prénom : Saera, et c’est bien son vrai prénom même si ça ne la dérange (presque) plus qu’on la surnomme Sarah. âge : 22 ans. date et lieu de naissance : 16 juin 1995 à Moscou, elle n'y a vécu que quelques années et n'en garde que de vagues souvenirs. origines : coréenne. nationalité : russo-coréenne. cursus universitaire : Quatrième année de staps mention management sportif, elle aimerait être coach sportif plus tard ou bien entraineuse et ceux qui ne la prennent pas au sérieux risquent de se manger son poing. . métier : Elle n’a pas spécialement besoin de travailler pour payer ses études et vivre convenablement alors elle préfère occuper son temps à se divertir et sortir. . orientation sexuelle : bisexuelle. classe sociale : Moyenne. L’argent n’a jamais coulé à flot dans sa famille mais ils s’en sont toujours bien tiré en faisant un peu attention. code du règlement : code ok tu veux t'investir ? OUI, CHEF !
Moon Sae Ra
My guns are loaded and I got you in my sight
SIMPLE (★★★✰✰) | IMMATURE (★★★✰✰) | LOYALE (★★★✰✰) | IMPRUDENTE (★★★✰✰) | CURIEUSE (★★★✰✰) |
IMPERTINENTE (★★★✰✰) | SOURIANTE (★★★✰✰) | IMPATIENTE (★★★✰✰) | SPORTIVE (★★★✰✰) | INFLUENÇABLE (★★★✰✰) |
Rumour has it... Depuis son entrée à la fac Saera est devenue une fashion victime (faux, elle s’est beaucoup féminisée mais reste très souvent maladroite dans ses choix vestimentaires) Survole l'avatar, petit coquin. | My character Saera est inconsciente. En fait, elle n'a pas la même notion du danger que tout le monde. Ça prend parfois de telles proportions que ça en devient dangereux pour elle. La raison à cette folie – ou stupidité selon certains - vient du fait que ses grands frères ont toujours veillé à la protéger de près ou de loin. Elle a donc tendance à se croire invincible et à chercher des problèmes avec des gens plus forts qu'elle. Ses paroles en l'air, sa franchise trop directe et sa non-maîtrise de la subtilité lui amènent régulièrement des problèmes – et bizarrement, c'est toujours quand elle se retrouve face à des grosses brutes qu'elle a du mal à fermer sa bouche. Heureusement Saera a toujours quelqu'un pour veiller sur elle et la sortir du pétrin. Ce qui fait que pour toutes les fois où elle a ouvert sa bouche quand il ne fallait pas la brune ne s'est pas souvent retrouvée avec un œil au beurre noir. Elle se prend pour une dure à cuire mais en vrai elle effraye personne. Pourtant depuis son adolescence Saera s'est un peu calmée mais il n'empêche qu'elle aurait bien voulu être un gangster – oublions deux minutes ses boobs – qui se trimbale avec un gun dans la poche et qui lance des regards menaçants à quiconque croise sa route. Mais bon, elle, elle se contente juste d'être un peu turbulente, une délinquante à deux balles qui joue avec l'autorité. Même si Saera a toujours pu compter sur sa famille et ses amis pour l'aider, elle reste une fille indépendante et débrouillarde. Avec elle il n’y a pas de chichis, pas de manière ! Et c'est peut-être ce qui fait qu'elle s'entend particulièrement bien avec les garçons. Elle a un humour douteux, parfois cynique, pas toujours drôle et souvent tendancieux. Mais depuis qu'elle est venue à Yonsei, Saera fait tous les efforts du monde pour surveiller son comportement et son allure afin de se fondre un peu plus dans la masse étudiante ; transformation capillaire, nouvelle garde-robe et premières tentatives de maquillage. Elle a souvent du mal à doser tout ça pour que ça en reste naturel et ses manières de garçonne qui dépeignent avec sa nouvelle apparence font d'elle un véritable ovni. |
This is my story
I don't wanna be this hopeless girl
CHILDHOOD • Je ne me souviens quasiment de Moscou même si j’aime bien lancer quelques mots de russe et affirmer que Poutine est un ami de la famille pour impressionner les autres. J’ai passé quelques années là-bas mais mes premiers souvenirs commencent à Séoul.
▬ Eh, Saera, tu vois ça ? Eh ben c’est une blessure de guerre !
Debout sur le lit, Ashvin montrait la cicatrice sur son front. Hurlant ses exploits, sous le regard émerveillé de Saera, 10 ans, sa plus grande admiratrice. Bien sûr, il avait évité de dire que la jolie blessure, encore couverte d’un large pansement, était due à une simple cascade en vélo. Lui, il avait trouvé le moyen d’en faire tout un drame en y ajoutant des vilains qui menaçaient la terre. Histoire d’être plus réaliste. Mais l'important était que la plus jeune que j’étais écoutait toujours attentivement ces récits en essayant d'imaginer ce héros de grand frère se battre contre des dizaines de méchants ou même sauter d'un toit. Et quelques jours plus tard c'était moi qu'on retrouvait avec une blessure à la tête pour avoir tenté de sauter par-dessus une balustrade deux fois plus haute que mon petit corps. Et cette fois-là c’était Jihoon et maman qui venaient me ramasser pour me lister toutes les choses dangereuses que je ne devais plus faire. Mais que voulez-vous, quatre enfants, avec un peu trop d’imagination, ça rime surtout avec bêtises et jeux idiot. Enfin Jihoon relevait un peu le niveau de la troupe en préférant lire ses livres compliqués plutôt que de courir dans tout le quartier à la recherche d’un trésor perdu.
▬ Non, j’aime pas le rose !
Je n’ai jamais été très proche de ma mère. Je n’avais rien contre elle, c’était juste qu’elle ne me comprenait pas. Je préférais aller jouer avec mon père lorsqu’il était en permission plutôt que de la laisser me coiffer et m’habiller. Il a fallu un moment pour qu’elle l’accepte d’ailleurs. Parfois je m’en voulais un peu de ne pas pouvoir lui offrir une « vraie » fille amatrice de rose et de petites robes en dentelle. A ce qu’il parait elle avait été heureuse d’apprendre pendant sa grossesse qu’elle allait avoir une fille et avec les années je pense qu’entourée de tous ces garçons elle aurait bien aimé que je partage les mêmes centres d’intérêts que les autres fillettes de mon âge. Mais au final c’était un peu comme si elle se retrouvait avec quatre garçons à élever alors elle avait le droit d’être un peu déçue. Même au collège de mon quartier et sans mes frères j’avais trouvé le moyen de traîner avec des garçons. Pire, j’en martyrisais quelque uns. Au départ on m’avait surnommé la « Robine des bois » parce-que j’étais chargée des bagarres contre les plus grands – ce que j’ignorais à l’époque c’était que les deux jumeaux se chargeaient de briffer mes adversaires quelques heures avant le combat pour les forcer à perdre contre moi.
TEENAGEHOOD • L’élément déclencheur de mes hormones. Le début d’une histoire compliquée, a été ma rencontre avec la plus jolie fille de Séoul – selon moi. Celle qui faisait tomber les cœurs un à un. Les garçons rampaient à ses pieds, les filles aussi, sûrement, en cachette, rêvaient de pouvoir l’approcher et d’être son amie et plus si affinités, et inutile de se voiler la face : j’en faisais partie. Sûrement que je devais avoir quinze ans à l’époque. Sûrement. J’étais la gamine innocente aux yeux curieux qui passait ses soirées à imaginer des plans diaboliques pour pouvoir entrer en boite de nuit, faisant la liste des manières les plus plausibles pour faire le mur sans que personne ne le remarque et enfin pour être autorisée à entrer dans ce lieu si convoité sans avoir à montrer sa carte d’identité. La vie était dur les amis, tout ce qui m’attirait m’était interdit – les discothèques, l’alcool, les cigarettes et les amis louches, alors imaginez ma frustration d’adolescente.
Cette fille s’appelle Dahee. Son nom de famille, je ne l’ai jamais su, et puis on s’en fiche un peu. Quoiqu’un psychologue me dirait sûrement que cette petite et insignifiante chose expliquerait très bien la relation étrange et violente que j’ai vécu avec cette folle. Côtoyer Dahee ça voulait dire faire la fête non-stop. C’était une vie basée sur la débauche, l’alcool, la musique, le bruit, les virées nocturnes, les afters, les open-bar, les invitations et les coups d’un soir. Mais ça, c’est après. Parce qu’il faut d’abord que je la rencontre cette Dahee. A quinze ans, elle m’apparaissait comme un fantasme, un but à atteindre, je pensais tout le temps à elle, je rêvais d’elle, je ne parlais que d’elle. Et puis un jour, comme dans les histoires d’amour de romans, je l’ai rencontrée, un soir hasardeux. Je sais plus trop ce qui s’est passé pour que je me retrouve face à elle. Sûrement que les gens avec qui je trainais ce soir-là la connaissait, et ça a suffi pour que je passe le reste de la soirée avec cette bombe. Si on avait été dans un dessin-animé, la bave me coulerait sûrement des lèvres et des cœurs battraient à la place de mes yeux. J’étais incapable de regarder autre chose que son visage, son corps. J’étais incapable d’écouter autre chose que sa voix, son rire. Le monde tout autour de moi aurait très bien pu s’effondrer sans que je m’en aperçoive. Ah, les amours de jeunesse, c’est pire qu’être aveugle. Mais on le vit assez bien.
Je l’ai suivi un peu partout. Autant que je pouvais. Au grand damne de Jihoon qui avait compris mon jeu et découvert mes escapades nocturnes depuis longtemps. Il a plusieurs fois tenté de me raisonner mais que voulez-vous la fougue d’une adolescente rebelle ne connait aucune limite. Ou presque. J’ai découvert mes limites le soir où cette fille m’a entrainé avec elle dans une aventure puante. Fallait savoir une chose sur moi ; je n’ai jamais aimé les garçons. Trop grands, trop larges, trop en angles droits et segments. Je n’avais jamais vu le sexe masculin comme un possible sujet de désir ou d'amour. J’avais toujours su que je n'aimerai pas les hommes, j’ai mis énormément de temps avant de m'accepter comme homosexuelle. Se sentir écœurée de toute expression de virilité était une chose mais se définir comme anormale et contraire à la société ainsi qu'à son idéal c'en était une autre. J’en étais certes parfois complexée, voire torturée, choquée et troublée, mes réflexions internes sur le sujet aboutissaient parfois à des phases de dépression de quelques heures, et pourtant je n’ai jamais nié ce fait : il fallait l'accepter. Malgré que mes premiers, d'une longue liste, de coups de foudre aient eu lieu durant mes années de primaire concernaient des héroïnes de disney et de romans je ne m’en étais pas inquiétée outre mesure et dû attendre ma véritable confrontation avec la gente masculine pour s'inquiéter de la situation. Et c’est Dahee qui m’a donné en pâturage à l’un d’eux. Seize ans et vous voyez la fille de vos rêves mener une vie parfaite dont vous voulez cruellement faire partie. Alors vient l’idée idiote de l’imiter, de s’intégrer. D’accepter qu’elle nous présente à l’un de ses amis en se doutant des intentions derrière. Sauf qu’à un moment donné ça bloque. Quand son corps est trop proche du mien, quand son haleine parfum cigarette envahit mes narines jusqu’à m’en donné la nausée et que ses mots qui se veulent rassurant n’atténuent rien du tout. Ça bloque même avec l’alcool qui rends flou mes sensations. Mes yeux cherchent du réconfort mais tout ce que je trouve c’est une nouvelle déception face à la fille de mes rêves qui accepte les avances d’un énième fêtard. Et y a cette jalousie qui me ronge.
▬ T’es partie tôt de la fête hier soir.
Elle sourit. Argh, c’qu’elle est belle, c’est pas possible d’être si belle, j’vais flancher, faut qu’elle arrête de me regarder comme ça. Haussant les sourcils, je détache ma cigarette de mes lèvres, laissant échapper un long trait de fumée. Et je ne réponds pas. Je fais ma gamine mystérieuse, comme ça, ça m’évite de dire un truc stupide. Donc Dahee se prend un vent. Mais elle enchaine avec une classe pas possible.
▬ Je pensais pas que c’était ton truc, les garçons.
Je ne pensais pas non plus. Mais faut croire qu’un corps reste un corps même si c’est le sien que je veux et que, fille ou garçon, les autres restent fade. N’empêche que ça tombait plutôt mal vu tous les efforts que j’avais fait pour m’accepter en tant que lesbienne. Je sais même pas si mes frères auraient été contents d’apprendre ce revirement de situation. Et je sais pas si c’est cette nouvelle identité sexuelle ou si c’était juste pour vérifier que les filles aussi c’était mon truc que, en ce lendemain de fête, la fille de mes rêves m’a embrassé.
ADULTHOOD • Et on a rompu. Deux ans après. Ça a été une histoire compliquée. Des hauts et un grand bas ; une chute, même. J’ai passé mon avant dernière année de lycée à ne penser qu’à elle, tantôt fière de sortir avec l’étudiante la plus jolie de sa fac – selon moi – tantôt soucieuse de comprendre ce qu’elle pouvait bien trouver de bien chez une lycéenne banale comme moi. Elle m’a littéralement usée et entraînée dans une débauche imprévue à suivre son rythme de vie nocturne sans protester. J’ai seulement compris au bout de quelques mois qu’il fallait entrer dans son jeu pour la garder. Qu’elle aussi était capable de jalouser, de protéger et surtout d’aimer aussi fort que je l’aimais. Seulement les challenges, les crises, les disputes, les réconciliations, c’est éprouvant. Combien de fois j’ai promis à Jihoon de finir cette histoire pour finalement revenir vers Dahee au moindre sms de sa part ? Mon grand frère voyait sa petite sœur lycéenne pleurer, fulminer pour une histoire trop compliquée pour être gérer à un âge aussi jeune. Par on ne sait quel miracle j’ai réussi à avoir mon diplôme mais au grand damne de toute ma famille plutôt que partir à l’université rejoindre Jihoon, Ash et Aegir j’avais décidé de migrer dans l’appartement flambant neuf de Dahee et de trouver un quelconque travail pour occuper mes journées. Je sais pas ce que j’espérais. Ca n’a duré même pas deux mois avant que je revienne me morfondre chez Jihoon. Mais cette fois-là c’était plus grave que les autres fois et c’est lui qui m’a donné le courage d’arrêter pour de bon cette relation toxique. Je savais pas trop comment j’aurais pu me faire un avenir convenable si j’étais restée là-bas. Avec un an de retard et sous les conseils de mon frère j’ai commencé mes études dans la même université que lui. Je me suis prise en main avec l’aide de mes frères et pour le plus grand plaisir de mes parents j’ai laissé derrière moi l’adolescente négligée en adoptant une allure plus féminine. Croyez le ou non mais pour la première fois depuis longtemps j’avais l’impression que toute une nouvelle perspective de vie s’offrait à moi.
▬ Eh, Saera, tu vois ça ? Eh ben c’est une blessure de guerre !
Debout sur le lit, Ashvin montrait la cicatrice sur son front. Hurlant ses exploits, sous le regard émerveillé de Saera, 10 ans, sa plus grande admiratrice. Bien sûr, il avait évité de dire que la jolie blessure, encore couverte d’un large pansement, était due à une simple cascade en vélo. Lui, il avait trouvé le moyen d’en faire tout un drame en y ajoutant des vilains qui menaçaient la terre. Histoire d’être plus réaliste. Mais l'important était que la plus jeune que j’étais écoutait toujours attentivement ces récits en essayant d'imaginer ce héros de grand frère se battre contre des dizaines de méchants ou même sauter d'un toit. Et quelques jours plus tard c'était moi qu'on retrouvait avec une blessure à la tête pour avoir tenté de sauter par-dessus une balustrade deux fois plus haute que mon petit corps. Et cette fois-là c’était Jihoon et maman qui venaient me ramasser pour me lister toutes les choses dangereuses que je ne devais plus faire. Mais que voulez-vous, quatre enfants, avec un peu trop d’imagination, ça rime surtout avec bêtises et jeux idiot. Enfin Jihoon relevait un peu le niveau de la troupe en préférant lire ses livres compliqués plutôt que de courir dans tout le quartier à la recherche d’un trésor perdu.
▬ Non, j’aime pas le rose !
Je n’ai jamais été très proche de ma mère. Je n’avais rien contre elle, c’était juste qu’elle ne me comprenait pas. Je préférais aller jouer avec mon père lorsqu’il était en permission plutôt que de la laisser me coiffer et m’habiller. Il a fallu un moment pour qu’elle l’accepte d’ailleurs. Parfois je m’en voulais un peu de ne pas pouvoir lui offrir une « vraie » fille amatrice de rose et de petites robes en dentelle. A ce qu’il parait elle avait été heureuse d’apprendre pendant sa grossesse qu’elle allait avoir une fille et avec les années je pense qu’entourée de tous ces garçons elle aurait bien aimé que je partage les mêmes centres d’intérêts que les autres fillettes de mon âge. Mais au final c’était un peu comme si elle se retrouvait avec quatre garçons à élever alors elle avait le droit d’être un peu déçue. Même au collège de mon quartier et sans mes frères j’avais trouvé le moyen de traîner avec des garçons. Pire, j’en martyrisais quelque uns. Au départ on m’avait surnommé la « Robine des bois » parce-que j’étais chargée des bagarres contre les plus grands – ce que j’ignorais à l’époque c’était que les deux jumeaux se chargeaient de briffer mes adversaires quelques heures avant le combat pour les forcer à perdre contre moi.
TEENAGEHOOD • L’élément déclencheur de mes hormones. Le début d’une histoire compliquée, a été ma rencontre avec la plus jolie fille de Séoul – selon moi. Celle qui faisait tomber les cœurs un à un. Les garçons rampaient à ses pieds, les filles aussi, sûrement, en cachette, rêvaient de pouvoir l’approcher et d’être son amie et plus si affinités, et inutile de se voiler la face : j’en faisais partie. Sûrement que je devais avoir quinze ans à l’époque. Sûrement. J’étais la gamine innocente aux yeux curieux qui passait ses soirées à imaginer des plans diaboliques pour pouvoir entrer en boite de nuit, faisant la liste des manières les plus plausibles pour faire le mur sans que personne ne le remarque et enfin pour être autorisée à entrer dans ce lieu si convoité sans avoir à montrer sa carte d’identité. La vie était dur les amis, tout ce qui m’attirait m’était interdit – les discothèques, l’alcool, les cigarettes et les amis louches, alors imaginez ma frustration d’adolescente.
Cette fille s’appelle Dahee. Son nom de famille, je ne l’ai jamais su, et puis on s’en fiche un peu. Quoiqu’un psychologue me dirait sûrement que cette petite et insignifiante chose expliquerait très bien la relation étrange et violente que j’ai vécu avec cette folle. Côtoyer Dahee ça voulait dire faire la fête non-stop. C’était une vie basée sur la débauche, l’alcool, la musique, le bruit, les virées nocturnes, les afters, les open-bar, les invitations et les coups d’un soir. Mais ça, c’est après. Parce qu’il faut d’abord que je la rencontre cette Dahee. A quinze ans, elle m’apparaissait comme un fantasme, un but à atteindre, je pensais tout le temps à elle, je rêvais d’elle, je ne parlais que d’elle. Et puis un jour, comme dans les histoires d’amour de romans, je l’ai rencontrée, un soir hasardeux. Je sais plus trop ce qui s’est passé pour que je me retrouve face à elle. Sûrement que les gens avec qui je trainais ce soir-là la connaissait, et ça a suffi pour que je passe le reste de la soirée avec cette bombe. Si on avait été dans un dessin-animé, la bave me coulerait sûrement des lèvres et des cœurs battraient à la place de mes yeux. J’étais incapable de regarder autre chose que son visage, son corps. J’étais incapable d’écouter autre chose que sa voix, son rire. Le monde tout autour de moi aurait très bien pu s’effondrer sans que je m’en aperçoive. Ah, les amours de jeunesse, c’est pire qu’être aveugle. Mais on le vit assez bien.
Je l’ai suivi un peu partout. Autant que je pouvais. Au grand damne de Jihoon qui avait compris mon jeu et découvert mes escapades nocturnes depuis longtemps. Il a plusieurs fois tenté de me raisonner mais que voulez-vous la fougue d’une adolescente rebelle ne connait aucune limite. Ou presque. J’ai découvert mes limites le soir où cette fille m’a entrainé avec elle dans une aventure puante. Fallait savoir une chose sur moi ; je n’ai jamais aimé les garçons. Trop grands, trop larges, trop en angles droits et segments. Je n’avais jamais vu le sexe masculin comme un possible sujet de désir ou d'amour. J’avais toujours su que je n'aimerai pas les hommes, j’ai mis énormément de temps avant de m'accepter comme homosexuelle. Se sentir écœurée de toute expression de virilité était une chose mais se définir comme anormale et contraire à la société ainsi qu'à son idéal c'en était une autre. J’en étais certes parfois complexée, voire torturée, choquée et troublée, mes réflexions internes sur le sujet aboutissaient parfois à des phases de dépression de quelques heures, et pourtant je n’ai jamais nié ce fait : il fallait l'accepter. Malgré que mes premiers, d'une longue liste, de coups de foudre aient eu lieu durant mes années de primaire concernaient des héroïnes de disney et de romans je ne m’en étais pas inquiétée outre mesure et dû attendre ma véritable confrontation avec la gente masculine pour s'inquiéter de la situation. Et c’est Dahee qui m’a donné en pâturage à l’un d’eux. Seize ans et vous voyez la fille de vos rêves mener une vie parfaite dont vous voulez cruellement faire partie. Alors vient l’idée idiote de l’imiter, de s’intégrer. D’accepter qu’elle nous présente à l’un de ses amis en se doutant des intentions derrière. Sauf qu’à un moment donné ça bloque. Quand son corps est trop proche du mien, quand son haleine parfum cigarette envahit mes narines jusqu’à m’en donné la nausée et que ses mots qui se veulent rassurant n’atténuent rien du tout. Ça bloque même avec l’alcool qui rends flou mes sensations. Mes yeux cherchent du réconfort mais tout ce que je trouve c’est une nouvelle déception face à la fille de mes rêves qui accepte les avances d’un énième fêtard. Et y a cette jalousie qui me ronge.
▬ T’es partie tôt de la fête hier soir.
Elle sourit. Argh, c’qu’elle est belle, c’est pas possible d’être si belle, j’vais flancher, faut qu’elle arrête de me regarder comme ça. Haussant les sourcils, je détache ma cigarette de mes lèvres, laissant échapper un long trait de fumée. Et je ne réponds pas. Je fais ma gamine mystérieuse, comme ça, ça m’évite de dire un truc stupide. Donc Dahee se prend un vent. Mais elle enchaine avec une classe pas possible.
▬ Je pensais pas que c’était ton truc, les garçons.
Je ne pensais pas non plus. Mais faut croire qu’un corps reste un corps même si c’est le sien que je veux et que, fille ou garçon, les autres restent fade. N’empêche que ça tombait plutôt mal vu tous les efforts que j’avais fait pour m’accepter en tant que lesbienne. Je sais même pas si mes frères auraient été contents d’apprendre ce revirement de situation. Et je sais pas si c’est cette nouvelle identité sexuelle ou si c’était juste pour vérifier que les filles aussi c’était mon truc que, en ce lendemain de fête, la fille de mes rêves m’a embrassé.
ADULTHOOD • Et on a rompu. Deux ans après. Ça a été une histoire compliquée. Des hauts et un grand bas ; une chute, même. J’ai passé mon avant dernière année de lycée à ne penser qu’à elle, tantôt fière de sortir avec l’étudiante la plus jolie de sa fac – selon moi – tantôt soucieuse de comprendre ce qu’elle pouvait bien trouver de bien chez une lycéenne banale comme moi. Elle m’a littéralement usée et entraînée dans une débauche imprévue à suivre son rythme de vie nocturne sans protester. J’ai seulement compris au bout de quelques mois qu’il fallait entrer dans son jeu pour la garder. Qu’elle aussi était capable de jalouser, de protéger et surtout d’aimer aussi fort que je l’aimais. Seulement les challenges, les crises, les disputes, les réconciliations, c’est éprouvant. Combien de fois j’ai promis à Jihoon de finir cette histoire pour finalement revenir vers Dahee au moindre sms de sa part ? Mon grand frère voyait sa petite sœur lycéenne pleurer, fulminer pour une histoire trop compliquée pour être gérer à un âge aussi jeune. Par on ne sait quel miracle j’ai réussi à avoir mon diplôme mais au grand damne de toute ma famille plutôt que partir à l’université rejoindre Jihoon, Ash et Aegir j’avais décidé de migrer dans l’appartement flambant neuf de Dahee et de trouver un quelconque travail pour occuper mes journées. Je sais pas ce que j’espérais. Ca n’a duré même pas deux mois avant que je revienne me morfondre chez Jihoon. Mais cette fois-là c’était plus grave que les autres fois et c’est lui qui m’a donné le courage d’arrêter pour de bon cette relation toxique. Je savais pas trop comment j’aurais pu me faire un avenir convenable si j’étais restée là-bas. Avec un an de retard et sous les conseils de mon frère j’ai commencé mes études dans la même université que lui. Je me suis prise en main avec l’aide de mes frères et pour le plus grand plaisir de mes parents j’ai laissé derrière moi l’adolescente négligée en adoptant une allure plus féminine. Croyez le ou non mais pour la première fois depuis longtemps j’avais l’impression que toute une nouvelle perspective de vie s’offrait à moi.
About me
Je suis...
LYN.
LYN., 22 ans. Et heum... étudiante à Chalon, ville paumée. J'suis en pleine concertation avec moi-même pour savoir où foutre ma Saera, frat ou pas frat that is the question.
PV pris
- Code:
[url=http://www.shaketheworld.net/u1253][b]▲[/b][/url][url=http://URLDELAFICHEPV]▼[/url] <taken><upper>KIM JIN HEE (FIESTAR) </upper></taken> ✎ <lower>Moon Sae RA</lower>
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Re: Moon Sae Ra + My Lipstick is a mess | Mer 5 Juil - 12:32 Citer EditerSupprimer
FRAAAAAT
Bienvenue ici mademoiselle, et bon courage pour ta fiche
Bienvenue ici mademoiselle, et bon courage pour ta fiche
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Re: Moon Sae Ra + My Lipstick is a mess | Mer 5 Juil - 12:32 Citer EditerSupprimer
:dancing: :nabilla:
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Re: Moon Sae Ra + My Lipstick is a mess | Mer 5 Juil - 12:46 Citer EditerSupprimer
je dp avec mon autre visage
PARCE QUE SAERA ASKEDJFHGZ
stp la laisse pas tomber toi
on a tant d'amour à te donner
jtm déjà
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Re: Moon Sae Ra + My Lipstick is a mess | Mer 5 Juil - 13:13 Citer EditerSupprimer
Bienvenue
Merci de prendre ce pv qui fait tant le bonheur de certains des nôtres
Bon courage pour ta fiche !
Et c'est tout à ton honneur de bien prendre le temps de réfléchir si tu souhaites d'investir dans une frat
Merci de prendre ce pv qui fait tant le bonheur de certains des nôtres
Bon courage pour ta fiche !
Et c'est tout à ton honneur de bien prendre le temps de réfléchir si tu souhaites d'investir dans une frat
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Re: Moon Sae Ra + My Lipstick is a mess | Mer 5 Juil - 13:42 Citer EditerSupprimer
Meejoo : Merci
Ashvin : TOI Tu transgresses les règles rien que pour moi, c'est beau Tkt, si je continue à recevoir autant d'amour, je m'installe ici forever
Hera : Oui, j'y réfléchis bien histoire de pas être un poids mort. Mais c'est pas trop par rapport à moi en fait, en tant que joueuse ça me botte bien mais pour Saera... je sais pas encore.
Ashvin : TOI Tu transgresses les règles rien que pour moi, c'est beau Tkt, si je continue à recevoir autant d'amour, je m'installe ici forever
Hera : Oui, j'y réfléchis bien histoire de pas être un poids mort. Mais c'est pas trop par rapport à moi en fait, en tant que joueuse ça me botte bien mais pour Saera... je sais pas encore.
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Re: Moon Sae Ra + My Lipstick is a mess | Mer 5 Juil - 14:04 Citer EditerSupprimer
Bienvenuuuuue parmi nous
Bon choix de pv, puis Jei
Bon courage pour la suite & la réflexion
Bon choix de pv, puis Jei
Bon courage pour la suite & la réflexion
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Re: Moon Sae Ra + My Lipstick is a mess | Mer 5 Juil - 14:09 Citer EditerSupprimer
Je vous nique tous pour pas m'avoir laissé la première place :hansa:
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Re: Moon Sae Ra + My Lipstick is a mess | Mer 5 Juil - 18:48 Citer EditerSupprimer
Ce canoooon
Bienvenue parmi nous, excellent choix de PV et merci de l'avoir pris, ça va faire plaisir à ma biquette ça
bonne chance pour la fin de ta fiche
Bienvenue parmi nous, excellent choix de PV et merci de l'avoir pris, ça va faire plaisir à ma biquette ça
bonne chance pour la fin de ta fiche
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Re: Moon Sae Ra + My Lipstick is a mess | Jeu 6 Juil - 9:57 Citer EditerSupprimer
BIENVENUE PAR ICI !!!!!
Quelle sublime étudiante
BON COURAGE POUR TA FICHE PETIT CHAT !!!
Quelle sublime étudiante
Wait wait wait ... Chalon ? Genre Châlons ? Ou c'est juste parce que j'ai envie de me sentir moins seule à venir de cette ville paumée ?étudiante à Chalon, ville paumée.
BON COURAGE POUR TA FICHE PETIT CHAT !!!
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