Peek-a-boo #Hara ♡
Invité
Invité
Re: Peek-a-boo #Hara ♡ | Mar 12 Déc - 5:58 Citer EditerSupprimer
« A fox who wants to have fun, that’s me
Aren’t you attracted to me? Then excuse me
It’ll be fun, I’ll include you here
Restart! »
Peek-a-boo
I might die tonight
I might die tonight
Perfect HaRa
« A fox who wants to have fun, that’s me
Aren’t you attracted to me? Then excuse me
It’ll be fun, I’ll include you here
Restart! »
Ta détermination était louable, sachant que la première nuit blanche que j’avais passé à monter était encore gravé dans ma mémoire tant le lendemain avait été catastrophique… Un soupir passait mes lèvres mais je ne chercherais à te faire partir une fois de plus. Tu l’avais choisi, à toi d’assumer de ne rien retenir de tes cours le lendemain madame l’étudiante en médecine. Silencieusement, je m’afférais à supprimer chaque petite parcelle de tes apparitions avec soin, même si en vrai j’allais devoir travailler pour rendre le tout visuellement beau et agréable à voir ; mais aussi intéressant et compréhensible. Quant à ta question, je me contentais d’un regard en biais qui en disait long sur ma non-envie de faire tout ce découpage à cause d’une introspection que tu avais fait sur ton costume après coup. N’avais-tu pu choisir quelque chose que tu n’aurais regretté par la suite ? En parlant de suite d’ailleurs, tu ne semblais prête à entendre ce qui s’était dit entre Hiro et moi à ce moment vu ta réaction. Je comprenais à ta réaction que, ça aussi, j’allais devoir le supprimé. « C’était une blague… » Soufflais-je avec lassitude. Ne pouvais-tu le comprendre à ma voix ? Au choix de mes mots ? Personne n’allait croire cela… Mais il semblerait que l’explication que je te fournissais n’était assez pour te raisonner. Un instant mes yeux se fermaient avant que je ne les lèves vers toi, près à t’expliquer sèchement ma façon de penser sur le sujet avec logique à l’appui. Ce qui me stoppait radicalement ? Tes yeux humides, la façon dont tu te renfermais et tes mots.
Je mettais bien un instant à comprendre ce à quoi tu faisais allusion, loin d’avoir oublié, je préférais seulement éviter d’y penser, surtout si tu te trouvais dans les parages. Pourquoi me sentais-je aussi mal soudainement ? Etaient-ce tes larmes qui menaçaient d’un instant à l’autre de glisser sur ses joues qui m’affaiblissaient, moi si sensible à une femme meurtrie ? Ou mon égo de voir que tu m’accordais aussi peu de confiance ? Du pied, je poussais la chaise doucement pour qu’elle ne soit plus un obstacle entre nous même si je savais bien que venir te prendre dans mes bras pour te consoler n’était certainement pas la solution adéquate pour le moment. « Qu’est-ce que tu racontes ? » soufflais-je dans un premier temps, visiblement choqué de tes propos avant de reprendre d’une voix douce sans te laisser le temps de répondre à cette question qui n’en était véritablement une. « Pourquoi j’irais raconter ça à quelqu’un ? Premièrement, tu m’aurais tué en l’apprenant et mine de rien, je tiens à la vie. Deuxièmement, je ne suis pas un connard à ce point… Tu peux me voir comme un pervers, un idiot, un geek, un enfant, comme tu veux vraiment, je m’en fiche. Je ne vais pas me battre pour changer ça, mais je refuse que tu me voies comme ce genre de personne sans considération pour les autres. » Doucement, un soupir passait de nouveau mes lèvres alors que je sentais mon cœur doucement se serrer à l’idée que tu puisses véritablement me voir comme le pire des enculés. Parce que c’était ça au final. « Mes excuses étaient sincères ce jour-là, et elles le sont toujours, je suis désolé. Je ne voulais pas te faire peur, je ne voulais pas te blesser ou te traumatiser, je ne voulais pas te voir aussi peu habillée, je ne voulais pas aller dans l’aile des filles. Tout ça est un accident dû à mon inattention quand j’ai lu le plan… J’aurais sans doute dû te promettre que j’allais garder ça sous silence pour que tu sois rassurée… » Mon coude prenait appui sur le bureau, ma main se posait sur mon front, constatant qu’en ne promettant cela tu avais fini par avoir peur que je n’en parle aux autres. A moins que même avec une promesse tu n’aurais eu peur de cela ? Avais-tu si peu d’estime pour ma personne ? Mais l’heure n’était certainement pas aux réflexions, j’avais une demoiselle en détresse à sauver. Mon regard se posait de nouveau sur toi, l’air triste mais surtout paniqué à l’idée de faire pleurer une femme aussi forte que toi. « Pleures pas, s’il te plait… Vraiment. Je l’ai dit à personne… Détestes-moi si tu veux, mais fais-moi confiance juste pour ça.. » Je n’avais aucune preuve de mes dires, rien pour prouver mon innocence. Même si les autres le disaient, tu pouvais ne pas les croire. Même si je faisais serment sur ma propre vie que jamais cet incident n’avait été ébruité, tu pouvais ne pas me croire. Et c’était bien le plus frustrant dans l’histoire finalement.
Je mettais bien un instant à comprendre ce à quoi tu faisais allusion, loin d’avoir oublié, je préférais seulement éviter d’y penser, surtout si tu te trouvais dans les parages. Pourquoi me sentais-je aussi mal soudainement ? Etaient-ce tes larmes qui menaçaient d’un instant à l’autre de glisser sur ses joues qui m’affaiblissaient, moi si sensible à une femme meurtrie ? Ou mon égo de voir que tu m’accordais aussi peu de confiance ? Du pied, je poussais la chaise doucement pour qu’elle ne soit plus un obstacle entre nous même si je savais bien que venir te prendre dans mes bras pour te consoler n’était certainement pas la solution adéquate pour le moment. « Qu’est-ce que tu racontes ? » soufflais-je dans un premier temps, visiblement choqué de tes propos avant de reprendre d’une voix douce sans te laisser le temps de répondre à cette question qui n’en était véritablement une. « Pourquoi j’irais raconter ça à quelqu’un ? Premièrement, tu m’aurais tué en l’apprenant et mine de rien, je tiens à la vie. Deuxièmement, je ne suis pas un connard à ce point… Tu peux me voir comme un pervers, un idiot, un geek, un enfant, comme tu veux vraiment, je m’en fiche. Je ne vais pas me battre pour changer ça, mais je refuse que tu me voies comme ce genre de personne sans considération pour les autres. » Doucement, un soupir passait de nouveau mes lèvres alors que je sentais mon cœur doucement se serrer à l’idée que tu puisses véritablement me voir comme le pire des enculés. Parce que c’était ça au final. « Mes excuses étaient sincères ce jour-là, et elles le sont toujours, je suis désolé. Je ne voulais pas te faire peur, je ne voulais pas te blesser ou te traumatiser, je ne voulais pas te voir aussi peu habillée, je ne voulais pas aller dans l’aile des filles. Tout ça est un accident dû à mon inattention quand j’ai lu le plan… J’aurais sans doute dû te promettre que j’allais garder ça sous silence pour que tu sois rassurée… » Mon coude prenait appui sur le bureau, ma main se posait sur mon front, constatant qu’en ne promettant cela tu avais fini par avoir peur que je n’en parle aux autres. A moins que même avec une promesse tu n’aurais eu peur de cela ? Avais-tu si peu d’estime pour ma personne ? Mais l’heure n’était certainement pas aux réflexions, j’avais une demoiselle en détresse à sauver. Mon regard se posait de nouveau sur toi, l’air triste mais surtout paniqué à l’idée de faire pleurer une femme aussi forte que toi. « Pleures pas, s’il te plait… Vraiment. Je l’ai dit à personne… Détestes-moi si tu veux, mais fais-moi confiance juste pour ça.. » Je n’avais aucune preuve de mes dires, rien pour prouver mon innocence. Même si les autres le disaient, tu pouvais ne pas les croire. Même si je faisais serment sur ma propre vie que jamais cet incident n’avait été ébruité, tu pouvais ne pas me croire. Et c’était bien le plus frustrant dans l’histoire finalement.
(c) DΛNDELION
Invité
Invité
Re: Peek-a-boo #Hara ♡ | Mar 12 Déc - 16:52 Citer EditerSupprimer
« Play the game again
Let’s press the button, hurry like kung fu
Don’t be surprised even if I change my mind
Aren’t you attracted to me? Then excuse me »
Peek-a-boo
You want to die ?
You want to die ?
Perfect HaRa
« Play the game again
Let’s press the button, hurry like kung fu
Don’t be surprised even if I change my mind
Aren’t you attracted to me? Then excuse me »
Pourquoi était-ce si douloureux ? Pourquoi ce poids dans ma poitrine face à toi ? Pourquoi ce sentiment qui m’était que trop familier comme celui d’avoir été trahie ? Avais-je seulement eu un jour une quelconque foi en toi ? Une quelconque attente de ta personne ? À croire mon présent ressenti, il semblerait que oui. Jamais, je ne l’aurais imaginé. En cet instant, plus qu’en colère, je me sentais blessée. Souffrance qui ravivait mes réticences. Je t’entendis plaidoyer ta défense. Je n’avais envie de l’écouter. Je ne souhaitais croire en tes mots alors que ton visage reflétait pourtant la sincérité. Je te refusais le bénéfice du doute. Je ne voulais de tes excuses. Pourquoi ? Pourquoi me braquer de la sorte ? Comme si je préférais te mépriser plutôt que de t’apprécier. Parce qu’il est plus facile de détester que d’aimer. Cette erreur, ne l’avais-je pas déjà commise par le passé ? Celle de me renfermer sans jamais écouter excuses d’un garçon qui m’eut blessé ? Pourtant, je ne saurais te comparer à Iwan, mais en cet instant, je ne savais plus guère que penser. Comment interpréter tout ce que je ressentais. Pourquoi mon coeur saignait autant ? Pourquoi tu m’affectais autant ? Je préférais croire en ma révulsion à ton égard…
Alors, je te détestais et te détesterais, là dessus, tu serais servi mais aussi… pouvais-je vraiment m’adonner à cette confiance incompréhensible que tu me suscitais, malgré tout ? En cela aussi, je souhaitais y croire. Que jamais tu ne lèverais un glaive pour transpercer un flanc que je t’aurais naïvement exposé. Néanmoins, dans cet état de fébrilité, tu m’avais tendu une branche à laquelle me raccrocher pour rétorquer, pour éviter de te répondre. « Je ne pleure pas ! » D’un geste preste, je chassais les perles de sel pointant aux bords de mes cils. « C’est… C’est cette chambre qui est trop poussiéreuse ! » Raison également de ma gorge précédemment asséchée ayant nécessité que j’avale quelques gorgées de ta boisson avant que celle-ci n’en vienne à gicler. « Tu devrais être plus consciencieux. » Ne t’avais-je pas dit que tu avais la responsabilité de l’entretien de ta chambre ? Mon ton s’était à nouveau fait plus serein, toujours aussi ferme mais la tempête de glace apaisé.
Bras croisés devant moi, je reprenais place dans mon siège, le tournant face à l’écran. Tu semblais peut-être doté d’un don pour me faire céder dans un débat, bien que mon approbation, je ne l’exprimais que par le biais du silence. En revanche, tu ne saurais encore me faire fuir pleinement. Hors de question que je lâche totalement prise au point d’abandonner notre entreprise. De fuir cette pièce où tu te trouvais. « Finissons-en, et j’espère que cette bande son ne prouvera pas le contraire de tes promesses. » Tu ne les avais prononcées en tant que telles, mais je les considérais ainsi. J’espérais t’obliger à les respecter en les considérant ainsi.
Alors, je te détestais et te détesterais, là dessus, tu serais servi mais aussi… pouvais-je vraiment m’adonner à cette confiance incompréhensible que tu me suscitais, malgré tout ? En cela aussi, je souhaitais y croire. Que jamais tu ne lèverais un glaive pour transpercer un flanc que je t’aurais naïvement exposé. Néanmoins, dans cet état de fébrilité, tu m’avais tendu une branche à laquelle me raccrocher pour rétorquer, pour éviter de te répondre. « Je ne pleure pas ! » D’un geste preste, je chassais les perles de sel pointant aux bords de mes cils. « C’est… C’est cette chambre qui est trop poussiéreuse ! » Raison également de ma gorge précédemment asséchée ayant nécessité que j’avale quelques gorgées de ta boisson avant que celle-ci n’en vienne à gicler. « Tu devrais être plus consciencieux. » Ne t’avais-je pas dit que tu avais la responsabilité de l’entretien de ta chambre ? Mon ton s’était à nouveau fait plus serein, toujours aussi ferme mais la tempête de glace apaisé.
Bras croisés devant moi, je reprenais place dans mon siège, le tournant face à l’écran. Tu semblais peut-être doté d’un don pour me faire céder dans un débat, bien que mon approbation, je ne l’exprimais que par le biais du silence. En revanche, tu ne saurais encore me faire fuir pleinement. Hors de question que je lâche totalement prise au point d’abandonner notre entreprise. De fuir cette pièce où tu te trouvais. « Finissons-en, et j’espère que cette bande son ne prouvera pas le contraire de tes promesses. » Tu ne les avais prononcées en tant que telles, mais je les considérais ainsi. J’espérais t’obliger à les respecter en les considérant ainsi.
(c) DΛNDELION
Invité
Invité
Re: Peek-a-boo #Hara ♡ | Mar 12 Déc - 21:44 Citer EditerSupprimer
« A fox who wants to have fun, that’s me
Aren’t you attracted to me? Then excuse me
It’ll be fun, I’ll include you here
Restart! »
Peek-a-boo
I might die tonight
I might die tonight
Perfect HaRa
« A fox who wants to have fun, that’s me
Aren’t you attracted to me? Then excuse me
It’ll be fun, I’ll include you here
Restart! »
Plus rapide qu’un manège à sensation, mon cœur s’emballait sous la colère, se serrait sous l’inquiétude avant de s’envoler sous la tendresse. Tant d’émotions en un laps de temps si court m’amenaient à me demander quand cet organe avait décidé de reprendre vie. Lui qui ne battait que pour la faucheuse dont j’évitais soigneusement les bras, qui ne s’amusait que pour cette chose qui semblait tant t’énerver et qui m’amenait cette image d’aîné obsédé comme tant d’autre ; quand avait-il décider que tu serais une règle d’exception à sa mise en marche ? Encore une fois, sous silence je décidais de le passer, je ne l’accepterais pas, jamais. Devais-je lui trouver une raison ? Je savais que j’avais paniqué à la vue de tes yeux brillants –comme je l’aurais fait avec beaucoup d’autres, ne supportant la vue d’une femme aux bords des larmes-, j’avais esquissé un vague sourire à ta défense quant à ceux-ci –la jugeant beaucoup trop amusante et adorable pour n’en être touché d’une quelconque façon-. Mais même ce constat semblait trop étrange à mes yeux. Pourquoi avais-je ressenti autant de soulagement à te voir essayer de me tromper de la sorte ? Je ne devrais m’en soucier, j’aurais dû te dire de penser ce que tu voulais. Pourquoi avais-je tant envie que tu ne te méprennes sur moi ? Un instant, j’eus cette pensée horrible, atroce, pire torture qui soit pour moi. Étais-je tombé sous ton charme ? Il ne fallut pas longtemps de réflexion pour me rendre à l’évidence que… Non. Non, je n’étais pas séduit, ce sentiment était différent de celui que j’avais connu et, par conséquent, sans danger. Un soupir de soulagement passait mes lèvres, ma main tapotait mon torse pour calmer la panique soudaine et immense que je m’étais faite. Pas besoin d’avoir peur là-dedans, tout allait bien ! Tout était sous contrôle ! La situation ne représentait aucun danger… Si ce n’était celui pour ma vie avec la suite de la vidéo.
Mon regard se posait sur toi qui avais pris place à mes côtés de nouveau, vaguement touché de voir que tu semblais enfin m’accorder un semblant de crédit. « Elle ne le prouvera pas… La seule chose que tu vas apprendre dans cette vidéo c’est combien tu es maladroite, incohérente et bruyante bourrée. » D’ailleurs je reprenais le montage de celle-ci assez rapidement, n’utilisant pratiquement que mon clavier pour cela contrairement à quand je t’avais présenté les boutons sur lesquels cliquer avec la souris. « Ah… » Soudainement, je m’arrêtais dans mon travail et levais les yeux vers le haut de mon écran, vaguement pensif sur ce qui m’était revenu en mémoire. « Et combien j’aime ce costume de Witch Mercy aussi. » Un instant, je tournais mon regard vers toi, prenant un air détaché autant que possible pour ne pas provoquer une nouvelle vague de panique en toi. Après tout, en vue du costume, tu avais de quoi paniquer si je ne tentais de préciser un peu plus ma pensée. « Il t’allait vraiment bien, même si tu sembles le détester maintenant. » Et j’en ignorais la raison mais je n’allais pas poser de questions, ça ne me regardais pas. Je trouvais juste dommage de censurer une telle merveille même si, finalement, c’était ce à quoi je retournais dès ce compliment maladroit formulé.
Mon regard se posait sur toi qui avais pris place à mes côtés de nouveau, vaguement touché de voir que tu semblais enfin m’accorder un semblant de crédit. « Elle ne le prouvera pas… La seule chose que tu vas apprendre dans cette vidéo c’est combien tu es maladroite, incohérente et bruyante bourrée. » D’ailleurs je reprenais le montage de celle-ci assez rapidement, n’utilisant pratiquement que mon clavier pour cela contrairement à quand je t’avais présenté les boutons sur lesquels cliquer avec la souris. « Ah… » Soudainement, je m’arrêtais dans mon travail et levais les yeux vers le haut de mon écran, vaguement pensif sur ce qui m’était revenu en mémoire. « Et combien j’aime ce costume de Witch Mercy aussi. » Un instant, je tournais mon regard vers toi, prenant un air détaché autant que possible pour ne pas provoquer une nouvelle vague de panique en toi. Après tout, en vue du costume, tu avais de quoi paniquer si je ne tentais de préciser un peu plus ma pensée. « Il t’allait vraiment bien, même si tu sembles le détester maintenant. » Et j’en ignorais la raison mais je n’allais pas poser de questions, ça ne me regardais pas. Je trouvais juste dommage de censurer une telle merveille même si, finalement, c’était ce à quoi je retournais dès ce compliment maladroit formulé.
(c) DΛNDELION
Invité
Invité
Re: Peek-a-boo #Hara ♡ | Mar 12 Déc - 23:31 Citer EditerSupprimer
« Play the game again
Let’s press the button, hurry like kung fu
Don’t be surprised even if I change my mind
Aren’t you attracted to me? Then excuse me »
Peek-a-boo
You want to die ?
You want to die ?
Perfect HaRa
« Play the game again
Let’s press the button, hurry like kung fu
Don’t be surprised even if I change my mind
Aren’t you attracted to me? Then excuse me »
Plutôt que ma confiance, je dirais que présentement, je t’accorderais le bénéfice du doute. De plus, il ne t’aurait été d’aucune utilité de mentir sur le contenu que cette vidéo allait nous révéler. Point où tu te trompais par contre : ceci ne serait nullement une découverte. Je savais ô combien je pouvais envoyer paître mes retenues et ma distance en état d’ébriété, révélant peut-être une facette cachée de ma personnalité. Celle qui savait aussi s’amuser. Celle qui me rendait plus… commune ? « Comme toutes les autres, » te rétorquais-je d’un ton sec et froid. Implacable, je ne manquais te rappeler tes mots quelques minutes auparavant. Que tu puisses feindre de réfuter que je sois mignonne – terme je déplorais en général, cependant, je le savais aussi doté d’un certain charme – était une chose. Que tu commettes l’erreur de me comparer en était une autre. Tu saurais bien vite que je ne suis comme personne ! D’ailleurs, l’insistance récurrente de ta caméra sur ma silhouette témoignait bien que je ne t’étais apparue si anodine. Tu pouvais le dire en effet que tu aimais mon costume. Prétendre le contraire te serait impossible au vu des preuves accablantes défilant sous mes yeux. Cependant, il ne t’était pas destiné à l’origine. Ou peut-être un peu, mais pas de manière personnelle, plus généralement pour attirer regard et désiré. Pour rendre jaloux et frustré. Un coup raté, puisque je n’avais eu en retour qu’un mutisme auquel je résistais de moins en moins… « Tout le monde ne partage pas ton avis, ou alors, à croire qu’il m’allait un peu trop bien. » Et qu’au lieu de réagir comme espéré, l’intéressé n’avait fait que se braquer. Un soupir franchit la barrière de mes lèvres. Les obsédés dans ton genre avait au moins l’avantage d’être facile à séduire. Un peu trop probablement… Et sans le vouloir, je constatais comme j’avais mis le paquet au cours de la soirée. À m’entendre gémir, je ne pus plaquer une main désabusée devant mon visage. Comment avais-je pu trébucher de la sorte ? Je ne souhaitais même pas être témoin de la vue que je vous eus ainsi offerte. Néanmoins, au fil des minutes défilants, je devais reconnaitre que je me trouvais plutôt amusante par moment. Lorsque je m’entendis avertir les gumiho de ne pas mourir pour des raisons purement administratives, je ne pus retenir un léger éclat de rire étouffé. Impulsion réfrénée, aux coins de mes lèvres, un discret sourire persistait. Ce film devenait presque de plus en plus plaisant. Temps que je ne me découvrais pas en train de vomir ou de… Doucement, mes yeux glissèrent dans ta direction. Si concentré sans doute n’eus-tu la conscience d’être quelques instants observés. Je n’avais rien fait de plus que t’embrasser sur la joue, n’est-ce pas ? Si pire bévue, il y avait eu, tu aurais déjà pris grand plaisir à me le rappeler. Du moins, le supposais-je…
(c) DΛNDELION
Invité
Invité
Re: Peek-a-boo #Hara ♡ | Mer 13 Déc - 1:17 Citer EditerSupprimer
« A fox who wants to have fun, that’s me
Aren’t you attracted to me? Then excuse me
It’ll be fun, I’ll include you here
Restart! »
Peek-a-boo
I might die tonight
I might die tonight
Perfect HaRa
« A fox who wants to have fun, that’s me
Aren’t you attracted to me? Then excuse me
It’ll be fun, I’ll include you here
Restart! »
Un sourcil s’arquait à ta réponse, pas vraiment sûr de comprendre ce que cela devait sous-entendre. Qu’avais-tu espérer en portant un tel costume ? Loin de moi l’idée que tu puisses avoir voulu être kidnappée par un parfait inconnu, ça je l’avais bien compris, je me tournais donc vers l’hypothèse suivante : tu avais voulu attirer le regard de quelqu’un. Mais pourquoi ce choix ? Est-ce qu’il jouait à Overwatch au point que tu aies souhaitée te transformer en son personnage préféré le temps d’une soirée ? Est-ce que tu cherchais simplement quelque chose de sexy ? D’innovant ? Perdu dans mes pensées, c’était de façon mécanique que je faisais ce découpage interminable. Ma façon de procédé semblait déjà trop rodée : je te voyais, je stoppais la vidéo, je reculais au moment juste avant, je sélectionnais et maintenais la touche enfoncée jusqu’à arriver à la fin de la séquence que je supprimais. Enfin, je relançais la vidéo pour recommencer, comme si je travaillais à la chaine. Le schéma se répétait inlassablement sans qu’un seul instant je ne lâche ces pixels des yeux, sans qu’un mot ne passe mes lèvres, bien trop concentré à utiliser ma matière grise à autre chose de pas très utile en fin de compte. Pourquoi diable une fille aussi belle que toi avait besoin de ça pour attirer l’attention d’un homme ?! C’était presque frustrant ! Aimais-tu un homme gay ? Un type marié inaccessible ? Jouais-tu avec sa jalousie pour l’appâter ? Tant questions auxquelles je n’aurais de réponses car, de toute évidence, jamais je ne les poserais. J’étais bien le genre de personnes à mettre les deux pieds où il ne fallait pas alors cette fois-ci encore, certain que j’allais partir sur un sujet glissant, je préférais ne rien dire. Mais sur mon visage on pouvait clairement voir mes humeurs en fonction de ce que je pensais, un véritable livre ouvert. Un coup pensif, un coup embêté avant de partir sur un sentiment plus triste puis moins sérieux… Non vraiment, je ne comprenais pas. Et ça aussi, on pouvait le voir. Je ne comprenais pas et ça me frustrait, m’amenant même à taper un peu plus fort cette pauvre touche shift de mon auriculaire gauche. C’est à ce moment que je me rendais compte que je n’avais prononcé le moindre mot depuis tout à l’heure, t’ennuyais-tu ? Ma lèvre inférieure je venais mordre en cherchant un sujet de discussion assez intéressant pour t’occuper l’esprit, pas trop intrusif sous peine de passer –encore- pour un stalkeur mais pas trop stupide pour ne pas finir sur le bûcher de ta culture générale. Je repensais à ce qu’on avait pu se dire avant, les sujets abordés et l’un d’entre eux me revenait en tête sans trop de mal. « Il y a que le lait que tu ne bois pas, ou c’est tout ce qui est de provenance animale en général ? » Au final, cette question était assez personnelle en fait, mais c’était bien la première chose qui m’était venue à l’esprit. Malgré moi, j’avais retenu cette information, curieux quelque part d’en savoir un peu plus… Sur le sujet ? Sur toi ? Sur les deux peut-être ?
(c) DΛNDELION
Invité
Invité
Re: Peek-a-boo #Hara ♡ | Mer 13 Déc - 10:52 Citer EditerSupprimer
« Play the game again
Let’s press the button, hurry like kung fu
Don’t be surprised even if I change my mind
Aren’t you attracted to me? Then excuse me »
Peek-a-boo
You want to die ?
You want to die ?
Perfect HaRa
« Play the game again
Let’s press the button, hurry like kung fu
Don’t be surprised even if I change my mind
Aren’t you attracted to me? Then excuse me »
La redécouverte de cette soirée avait quelque chose d’amusant au fond. Finalement, ma complicité plutôt inattendue avec Nari apparaissait assez franchement. Ma camarade avait beau être étrange, elle s’avérait être une des meilleures colocataires qui m’eut été donné d’avoir dans ma chambre. Boa Hai me manquait un peu aussi. Nous n’avions rien en commun, mais je l’aimais bien. Et puis, désormais, Erin partageait aussi cette petite pièce de mon quotidien pour un faire un havre de paix au féminin. Doux soupir d’aise, le son de ma respiration ne trouva pour écho que celui du pianotement de tes doigts sur le clavier. Si la vidéo pouvait s’avérer divertissante, le silence planant autour de nous prenait des airs de mélodie monotone. Presque soporifique. Le ressentis-tu pour venir le briser dans la poignée d’instant suivante ? Un soupçon étonnée, je te fixais brièvement. Pourquoi cette question ? Jugeais-tu les personnes refusant de consommer de la viande et des produits de provenance animale comme nombre encore dans cette société ? Pourtant, mon oreille attentive à l’intonation de ta voix sut t’accorder que telle ne semblait être ton intention. De surcroit, ne m’avais-tu pas déjà démontré que toi aussi, aux animaux tu te révélais particulièrement attaché ? Ainsi, calmement, je te répondis : « Je suis végétarienne. Je ne saurais me prétendre vegan mais je limite d’autant que possible l’usage de produits d’origine animale. Même pour les cosmétiques, » ajoutais-je car je savais qu’il y avait matière à ironiser d’une égérie qui ne buvait de lait mais se tartinait le visage de produits ayant été testé sur des animaux. Or, ce n’était pas mon cas.
Pernicieux, ambitieux et maitre de la nuit, le silence menaçait de retomber. Devais-je à mon tour tenter de le vaincre pour parer à tout assaut de son allié qui ne manquerait prochainement de nous menacer : le sommeil ? Te retourner la question m’apparaissait comme utile puisque manifestement, tu t’avérais déjà friand de lait. Devais-je te faire la conversation ? Me tenir éveillée sur mes cahiers jusqu’aux premières heures du jour m’était accoutumée, cependant, présentement, la situation différait. Pour peu, bientôt, je m’ennuierais, alors qu’avais-je à perdre à me lancer ? À te questionner pour peut-être apprendre à te connaitre ? « Qu’as-tu pensé de ta première activité au sein de la fraternité ? La soirée t’a plu ? » Outre mon costume ayant vraisemblablement qu’un peu trop ravi tes yeux, j’avais fourni plusieurs heures de travail, de préparation, d’organisation, de reconnaissance du lieu au préalable pour offrir aux gumiho un évènement à la hauteur de leur excentricité. « Tu te plais ici ? » enchainais-je, d’une voix presque douce que je mettrais nullement sur le compte d’une quelconque sympathie à ton égard mais sur celui du sommeil. « Je te le demande en tant que présidente ! » pris-je soin de préciser avant que tu ne te fasses des idées. Il était de mon devoir de veiller à ce que tu te sentes intégrer et que tu puisses vivre dans de bonnes conditions afin de mener à bien tes études.
Pernicieux, ambitieux et maitre de la nuit, le silence menaçait de retomber. Devais-je à mon tour tenter de le vaincre pour parer à tout assaut de son allié qui ne manquerait prochainement de nous menacer : le sommeil ? Te retourner la question m’apparaissait comme utile puisque manifestement, tu t’avérais déjà friand de lait. Devais-je te faire la conversation ? Me tenir éveillée sur mes cahiers jusqu’aux premières heures du jour m’était accoutumée, cependant, présentement, la situation différait. Pour peu, bientôt, je m’ennuierais, alors qu’avais-je à perdre à me lancer ? À te questionner pour peut-être apprendre à te connaitre ? « Qu’as-tu pensé de ta première activité au sein de la fraternité ? La soirée t’a plu ? » Outre mon costume ayant vraisemblablement qu’un peu trop ravi tes yeux, j’avais fourni plusieurs heures de travail, de préparation, d’organisation, de reconnaissance du lieu au préalable pour offrir aux gumiho un évènement à la hauteur de leur excentricité. « Tu te plais ici ? » enchainais-je, d’une voix presque douce que je mettrais nullement sur le compte d’une quelconque sympathie à ton égard mais sur celui du sommeil. « Je te le demande en tant que présidente ! » pris-je soin de préciser avant que tu ne te fasses des idées. Il était de mon devoir de veiller à ce que tu te sentes intégrer et que tu puisses vivre dans de bonnes conditions afin de mener à bien tes études.
(c) DΛNDELION
Invité
Invité
Re: Peek-a-boo #Hara ♡ | Jeu 14 Déc - 4:25 Citer EditerSupprimer
« A fox who wants to have fun, that’s me
Aren’t you attracted to me? Then excuse me
It’ll be fun, I’ll include you here
Restart! »
Peek-a-boo
I might die tonight
I might die tonight
Perfect HaRa
« A fox who wants to have fun, that’s me
Aren’t you attracted to me? Then excuse me
It’ll be fun, I’ll include you here
Restart! »
Penserais-tu à ma question en mal ? Ton silence premier ne saurait m’orienter vers une pensée différente. Doucement, silencieusement, la pulpe de ma lèvre inférieure je venais mordre, regrettant un instant ma question. Aurais-je dû me taire ? Pourtant tu ne semblais dormir ou même… Avant que je ne puisse d’avantage partir dans un débat intérieur, une nouvelle fois, voilà que ta voix dans la pièce s’élevait pour m’apporter une réponse. Ayant quelque peu deviné ce fait à tes mots précédents, je n’en restais pas moins perplexe. Croyais-tu que je connaissais tous les régimes alimentaires sur Terre ? Mais devais-je poser les questions qui me taraudait l’esprit lorsqu’internet pouvait le faire ? Tu me l’avais bien fait comprendre lors de mon arrivée, si j’étais capable de me renseigner moi-même alors te poser des questions ne ferait que t’agacer. Les lèvres à présent pincées, le silence retombant après ma réponse silencieuse qui ne fut qu’un vague hochement de tête, je continuais à me demander : devais-je te poser des questions ? Surtout si, de ton côté, tu ne le faisais pas. A moins que tu ne souhaitais simplement pas t’exprimer en ma présence ? Loin d’être difficile, je prendrais cette question comme réponse sur ton silence pendant que je m’afférais à la tâche de façon mécanique. Du moins jusqu’à ce que j’appuie sur une mauvaise touche en t’entendant parler. Venais-tu vraiment de parler ? Plus précisément… de poser une question ? Alors que je venais de théoriser tout l’inverse en dix secondes top chrono ? Loin d’en être contrarié, surtout pour ces questions, tu pouvais tout au contraire voir un fin sourire étiré mes lèvres alors que je reprenais mes activités. « J’ai cru que j’allais mourir… » Soufflais-je dans un premier temps, me stoppant dans ma réponse pour me concentrer sur les microsecondes de la séquence en cours d’édition quelques instants. « Mais c’était une nuit sympa. L’endroit, le shoot, les b… Les bidules qui étaient là pour faire peur. La radio qui change de station, l’ombre sur le mur et tout. C’était bien organisé ! Vraiment ! Vous avez fait du bon boulot. » Loin d’avoir à nouveau du me concentrer sur les secondes cette fois, c’était bien le mot « boissons » qui avait failli m’échapper. Néanmoins, en le remplaçant par « bidule » j’osais espérer que tu n’y verrais aucune raison de revenir sur un sujet que, de toute évidence, je préférais éviter tant pour toi que pour moi. Mais surtout pour moi. Principalement pour moi, même… « Est-ce que je me plais ici... Hm… Si on part du principe que je suis un enfant qui ne sait pas faire ses plats préférés lui-même, je dirais non. Mais… » Un instant je me taisais pour, de nouveau, me concentrer sur la vidéo avant qu’un soupire ne passe la barrière de mes lèvres. « Mais si on considère que je suis un homme en quête de liberté totale et de bonheur, et encore faudrait-il admettre que je sois un homme, » chose que je ne manquais pas de relever puisque tu semblais vouloir endosser un rôle maternel bien malgré toi. « Alors la réponse serait positive pour le moment. »
Un instant mes doigts quittaient le clavier et mes pupilles l’écran. Si ces premières attrapaient la tasse à pleine main pour la porter à mes lèvres, mon regard lui se posait sur toi un instant. « Que ce soit Hera, la présidente ou l’employeur fait une différence ? J’ai l’impression que si je fais une connerie d’un côté, ça va impacter les deux autres pourtant. » Mais à l’inverse, si je faisais quelque chose de positif pour l’un de ces statuts… Cela impacterait-il les deux autres ? Allégeant la tasse de contenu, mes yeux quittaient les fins traits qui constituaient ce si joli visage qu’était le tien pour retourner sur cet amas de pixels qui composaient mon écran. A cette allure, n’allons-nous pas finir assez rapidement ? Allais-je pouvoir grappiller une ou deux heures de sommeil avant que ne sonne mon réveil biologique ?
Un instant mes doigts quittaient le clavier et mes pupilles l’écran. Si ces premières attrapaient la tasse à pleine main pour la porter à mes lèvres, mon regard lui se posait sur toi un instant. « Que ce soit Hera, la présidente ou l’employeur fait une différence ? J’ai l’impression que si je fais une connerie d’un côté, ça va impacter les deux autres pourtant. » Mais à l’inverse, si je faisais quelque chose de positif pour l’un de ces statuts… Cela impacterait-il les deux autres ? Allégeant la tasse de contenu, mes yeux quittaient les fins traits qui constituaient ce si joli visage qu’était le tien pour retourner sur cet amas de pixels qui composaient mon écran. A cette allure, n’allons-nous pas finir assez rapidement ? Allais-je pouvoir grappiller une ou deux heures de sommeil avant que ne sonne mon réveil biologique ?
(c) DΛNDELION
Invité
Invité
Re: Peek-a-boo #Hara ♡ | Ven 15 Déc - 12:54 Citer EditerSupprimer
« Play the game again
Let’s press the button, hurry like kung fu
Don’t be surprised even if I change my mind
Aren’t you attracted to me? Then excuse me »
Peek-a-boo
You want to die ?
You want to die ?
Perfect HaRa
« Play the game again
Let’s press the button, hurry like kung fu
Don’t be surprised even if I change my mind
Aren’t you attracted to me? Then excuse me »
Tes premiers mots ne furent certainement pas ceux auxquels je me serais attendue. Avais-tu eu peur à ce point ? Pourtant, certes mes souvenirs étaient flous mais même le timbre de ta voix sur l’enregistrement ne laissait à penser ainsi. Avais-tu décupler d’efforts pour que ton angoisse ne puisse se faire entendre ? À la différence de nous autres, ton visage n’apparaissait que très ponctuellement à l’écran. Tu avais été également maitre de choisir ces moments d’apparition. Je ne l’aurais soupçonné de ta part, mais la perspective que tu aies pu être quelque peu effrayée ne s’avérait pas pour me déplaire. Mon fin sourire se transforma néanmoins en étonnement lorsque tu évoquas ces bidules que nous aurions préparé pour vous surprendre… Devrais-je t’informer qu’il n’en était rien ? Que tout ceci n’avait nullement été orchestré ? Si dans l’erreur tu n’avais pas été épargné par l’effroi, devrais-je te révéler la vérité ? Rien qu’à imaginer ton visage se décomposer, je ne dus me pincer les lèvres afin de ne pas céder au rire. Te le dirais-je ou ne te le dirais-je pas ? Pour le moment, je gardais cette éventualité pour moi.
Je ne manquais pas ensuite de te témoigner de l’attention à l’égard de tes réponses. Que ta conclusion soit positive pour le moment, me fit plaisir. En tant que présidente bien évidemment ! À titre personnel, je n’en avais bien que faire ! D’ailleurs, tu relevas de ton propre chef une distinction de ta personne. Une tripartition qui me décontenança quelque peu sur le coup. La présidente, l’employeur et… Hera tout court ? Je ne savais que penser de cette troisième, vis à vis de toi. J’aurais été tenté de te dire qu’elle ne te concernait en aucune façon. À la place, de ma voix froide j’entrepris de répondre : « Je sais faire la part des choses. » La vexation transparaissait presque dans mes cordes vocales. Pour qui me prenais-tu ? Je n’appréciais guère que tu puisses remettre en question ma maturité et mon professionnalisme. Sans exagérer pour autant, le poste de présidente réclamait, à mes yeux, un mental digne et proche du cadre professionnel. « Que tu sois un incompétent professionnellement n’aura pas d’impact sur ta place au sein de ta fraternité. » Si je voulais être une bonne présidente, je devais avant tout faire en sorte que chacun se sente bien ici. Malgré mon autorité, je n’avais pas pour finalité d’épurer nos rangs. D’autant plus qu’en réalité, bien que fatigants et exaspérants, je m’étais attachée en quelque sorte aux énergumènes qui forgeaient l’image et la mentalité de notre fraternité. « Que tu sois parfaitement insupportable à l’extérieur, du moment que tu fais correctement ton travail auprès de Jethro, n’impliquera pas ton renvoi. » Le bien-être de mon chien passait avant mes quelques ressentiments à ton égard. Pour le prix de ton offense, je me sentis investie du devoir de me jouer un peu de toi. « Quant à la simple Hera en moi, elle a un secret à t’avouer… » Je me rapprochais de ton oreille au creux de laquelle, je vins t’intimer : « Tout était réel… Je ne me souviens peut-être pas de la soirée, mais bien des préparatifs, or, ni ombre ni radio n’était au programme ! » Malgré ma propre perplexité, je ne pouvais que sourire à la perspective de te faire frissonner.
Je ne manquais pas ensuite de te témoigner de l’attention à l’égard de tes réponses. Que ta conclusion soit positive pour le moment, me fit plaisir. En tant que présidente bien évidemment ! À titre personnel, je n’en avais bien que faire ! D’ailleurs, tu relevas de ton propre chef une distinction de ta personne. Une tripartition qui me décontenança quelque peu sur le coup. La présidente, l’employeur et… Hera tout court ? Je ne savais que penser de cette troisième, vis à vis de toi. J’aurais été tenté de te dire qu’elle ne te concernait en aucune façon. À la place, de ma voix froide j’entrepris de répondre : « Je sais faire la part des choses. » La vexation transparaissait presque dans mes cordes vocales. Pour qui me prenais-tu ? Je n’appréciais guère que tu puisses remettre en question ma maturité et mon professionnalisme. Sans exagérer pour autant, le poste de présidente réclamait, à mes yeux, un mental digne et proche du cadre professionnel. « Que tu sois un incompétent professionnellement n’aura pas d’impact sur ta place au sein de ta fraternité. » Si je voulais être une bonne présidente, je devais avant tout faire en sorte que chacun se sente bien ici. Malgré mon autorité, je n’avais pas pour finalité d’épurer nos rangs. D’autant plus qu’en réalité, bien que fatigants et exaspérants, je m’étais attachée en quelque sorte aux énergumènes qui forgeaient l’image et la mentalité de notre fraternité. « Que tu sois parfaitement insupportable à l’extérieur, du moment que tu fais correctement ton travail auprès de Jethro, n’impliquera pas ton renvoi. » Le bien-être de mon chien passait avant mes quelques ressentiments à ton égard. Pour le prix de ton offense, je me sentis investie du devoir de me jouer un peu de toi. « Quant à la simple Hera en moi, elle a un secret à t’avouer… » Je me rapprochais de ton oreille au creux de laquelle, je vins t’intimer : « Tout était réel… Je ne me souviens peut-être pas de la soirée, mais bien des préparatifs, or, ni ombre ni radio n’était au programme ! » Malgré ma propre perplexité, je ne pouvais que sourire à la perspective de te faire frissonner.
(c) DΛNDELION
Invité
Invité
Re: Peek-a-boo #Hara ♡ | Sam 16 Déc - 7:30 Citer EditerSupprimer
« A fox who wants to have fun, that’s me
Aren’t you attracted to me? Then excuse me
It’ll be fun, I’ll include you here
Restart! »
Peek-a-boo
I might die tonight
I might die tonight
Perfect HaRa
« A fox who wants to have fun, that’s me
Aren’t you attracted to me? Then excuse me
It’ll be fun, I’ll include you here
Restart! »
Plus légère, de plus en plus fraiche, c’était pourtant bien contre mes lèvres que le rebord de cette tasse je gardais un instant. Les iris rivés sur le travail accompli puis sur ce qu’il restait à faire, mon esprit, lui, s’occupait un instant à tenter de déterminer le nombre d’heures de travail restantes pour offrir cette œuvre à ma communauté par la suite. Bien évidemment et c’était à prévoir, tu vins une nouvelle fois écourté ma réflexion de ta voix étonnement froide. Avais-tu mal interpréter mon interrogation ? Ta fierté était-elle si omniprésente ? Décollant le verre de la pulpe de mes lèvres, je reposais le contenant pour rependre mon travail tout en assimilant les informations que tu m’offrais. Ainsi, tu savais faire la part des choses ? Serais-tu totalement impartiale comme tu semblais te plaire à le dire ? Si un doute j’avais sur ce point, je t’offrirais malgré tout la chance de me le prouver. Après tout, n’avais-tu pas retenu mes explications précédentes en un laps de temps record ? Pour ce seul point, j’accepterais de t’offrir le bénéfice du doute sur ce que tu déclarais avec autant d’assurance. Était-ce ce qui me poussait à toujours vouloir te taquiner d’ailleurs ? Cette assurance qui te caractérisait, ce visage dont un sourire semblait si précieux tant il était rare, étaient-ce tant de raison qui me poussaient à vouloir te sortir de cette zone de confort dans laquelle tu t’étais terrée ? Était-ce d’ailleurs elle qui te poussait à ainsi approcher ton visage du mien pour mieux souffler ces quelques mots à mon oreille ? D’un frisson j’accueillais tes paroles, non pas car leur contenu devrait m’effrayer, mais bien à cause de ce souffle qui venait d’effleurer l’épiderme de mon cou. Sur mes lèvres, un rictus se formait naturellement, souhaitais-tu rentrer dans ce jeu enfantin ? A tes mots, je n’accordais aucun crédit et profitais de la perche tendue pour quitter mon travail et passer à quelque chose de plus amusant : t’embêter. Était-ce devenu mon hobby ? Il fallait croire, un hobby si amusant mais tellement dangereux si je faisais un faux pas.
Sur le haut de ton crâne, la paume de ma main se posait. Avais-tu la sensation d’être un animal que l’on récompenserait ? « Hera… » Sur ta chevelure quelques caresses j’effectuais, tel un petit chiot au pelage délicieusement doux et dont je risquais de ne pas me détacher à l’avenir si je m’y habituais trop. « Ma douce Hera. Tu crois vraiment que les fantômes existent ? » D’une voix presque mielleuse, plus douce qu’à mon habitude, ces mots je venais à prononcer sans hésitation. « Ma Dongsaeng est si mignonne… Tu veux dormir avec Oppa cette nuit pour ne pas faire de cauchemars ? Je te ferais un grooos câlin pour que tu passes une jolie nuit ! » Pendant que ces mots passaient la barrière de mes lèvres, le bout de mes doigts venaient caresser l’épiderme si doux de ta joue dans un geste si faux de réconfort. De ce comportement, je te plaçais en petite chose fragile que je me devais de protéger de tout ce qui pouvait la blesser ou l’apeurée. Pourtant, une part de moi savait que le sommeil risquait d’être difficile à trouver si je venais à avoir le temps de le chercher. Et si cela s’avérait vrai ? Si vraiment, tout cela n’avait été prévu initialement ? Se pourrait-il que, suite à cela, une vague de décès étrange venait à frapper ? Tel Destination Finale, nos destins s’étaient-ils brusquement tournés vers les bras de la Faucheuse ?
Sur le haut de ton crâne, la paume de ma main se posait. Avais-tu la sensation d’être un animal que l’on récompenserait ? « Hera… » Sur ta chevelure quelques caresses j’effectuais, tel un petit chiot au pelage délicieusement doux et dont je risquais de ne pas me détacher à l’avenir si je m’y habituais trop. « Ma douce Hera. Tu crois vraiment que les fantômes existent ? » D’une voix presque mielleuse, plus douce qu’à mon habitude, ces mots je venais à prononcer sans hésitation. « Ma Dongsaeng est si mignonne… Tu veux dormir avec Oppa cette nuit pour ne pas faire de cauchemars ? Je te ferais un grooos câlin pour que tu passes une jolie nuit ! » Pendant que ces mots passaient la barrière de mes lèvres, le bout de mes doigts venaient caresser l’épiderme si doux de ta joue dans un geste si faux de réconfort. De ce comportement, je te plaçais en petite chose fragile que je me devais de protéger de tout ce qui pouvait la blesser ou l’apeurée. Pourtant, une part de moi savait que le sommeil risquait d’être difficile à trouver si je venais à avoir le temps de le chercher. Et si cela s’avérait vrai ? Si vraiment, tout cela n’avait été prévu initialement ? Se pourrait-il que, suite à cela, une vague de décès étrange venait à frapper ? Tel Destination Finale, nos destins s’étaient-ils brusquement tournés vers les bras de la Faucheuse ?
(c) DΛNDELION
Invité
Invité
Re: Peek-a-boo #Hara ♡ | Sam 16 Déc - 11:41 Citer EditerSupprimer
« Play the game again
Let’s press the button, hurry like kung fu
Don’t be surprised even if I change my mind
Aren’t you attracted to me? Then excuse me »
Peek-a-boo
You want to die ?
You want to die ?
Perfect HaRa
« Play the game again
Let’s press the button, hurry like kung fu
Don’t be surprised even if I change my mind
Aren’t you attracted to me? Then excuse me »
Je te sentis te tendre légèrement. Je crus percevoir un léger frémissement sur ton épiderme. Déglutirais-tu en passant en revue les évènements de la soirée découvrant que tout ceci fut soit réel, soit le fruit d’hallucinations ? Mais auquel cas, ta caméra aussi aurait été hypnotisée pour qu’on y entende le son de la radio ? Oui, il y avait bien quelque chose qui clochait. Cependant dans l’instant présent, j’avais plus envie de me pencher sur ton cas que sur le sujet. À croire que je renouais véritablement avec un ancien plaisir passé à t’embêter de la sorte. Mais, comme si tu ressentais ma félicité. Tel un chiot enthousiaste, tu vins flatter doucement le dessus de ma tête. Instantanément, mon expression s’assombrit. Maitre dresseur ne devrais-tu pas te méfier ? Ne savais-tu pas qu’à tout instant un animal sauvage pouvait mordre ? Surtout lorsqu’on froissait un chat à le prendre pour un chien. À moins que tu ne fusses duper par la bouille charmante du renard en oubliant qu’il s’agissait néanmoins d’un prédateur efficace ? Tu ne manquais en tout cas vraiment pas d’audace. Tu raviverais presque mes instincts de gumiho brûlant de désir de… de faire une écharpe avec tes propres intestins arrachés de ton abdomen. Tandis que je ne saurais définir qui de ta langue trop pendue ou de ta main caressant ma joue, était la plus insolente, je soutenais ton regard. J’y plongeais le mien sans ménager sur l’intensité de cet échange. Sur mes lèvres, un sourire s’esquissa. Y décelas-tu la subtilité carnassière qui s’y dessinait ? Loin de chasser ta main, j’entrais dans ton jeu. À son tour, la mienne vint se déposer sur ton visage. Mes lèvres s’entrouvrirent et laissèrent passer un murmure : « Haneul… » Je me les pinçais légèrement. Discrète inspiration, j’entrepris de me rapprocher un peu. Que ma main glisse le long de ta joue, jusqu’à ton oreille, jusqu’à ta chevelure dans laquelle mes doigts s’entremêlèrent. « Woo Haneul… » émis-je à demi voix, voix douce et fragile, telle la petite chose qui te remerciait pour ton dévouement à la protéger de tes bras le temps d’une nuit. Pourtant, présentement, ce furent les miens qui vinrent t’entourer, tendrement. « Beau et si gentil Haneul Oppa… » Je t’étreignais tout en conservant un minimum de distance entre nos corps, induite notamment par nos positions assises sur nos chaises. De ma main, je couvais l’arrière de ton crâne. De ma bouche, je t’intimais derechef au creux de l’oreille, effleurée par mon souffle. Était-il chaud ou froid d’après toi ? « Ne t’ai-je pas déjà dit de ne pas prendre tes rêves pour des réalités ? » Mon ton en tout cas l’était, froid. Bien que quelque peu jubilant en mon for intérieur. Si j’étais ta petite chose fragile à couver, tu étais ma proie qu'autour de laquelle tel un serpent, je m’étais enroulée. Je commençais à me reculer légèrement. « Si tu te ne le rentres pas rapidement dans le crâne, tu pourras tester la théorie d’existence des fantômes. » Mon timbre jusqu’à présent suave se faisait désormais plus ferme, plus vindicatif. Ma seconde main jusqu’à lors dans ton dos rejoignit celle dans des cheveux. Délicatement, elles te caressèrent en descendant jusqu’à ta nuque. Jusqu’à ton cou que j’enserrais de mes doigts, tandis que d’un genou reposant désormais sur le rebord de ta chaise, effleurant tes jambes, mes fesses surélevées de mon siège, mon dos je redressais afin de te surplomber de quelques centimètres. De te rappeler l’ordre de domination entre nous deux : « Si je te tue, reviendras-tu me hanter dans ce dortoir ? » Sur ta gorge mes doigts se pressèrent légèrement, quelques instants. Avant de te repousser brusquement, mon genou accentuant le rejet sur ta chaise quitte à vous renverser tous les deux si possible ! Et je me rassis. De nouveau droite sur mon siège, je croisais les bras devant moi, encore une fois. « On s’y remet ! » te sommais-je avec froideur et autorité. Fini de plaisanter, nous avions un découpage à terminer. « Et mets nous de la musique pour qu’on ne s’endorme. » Puisque vraisemblablement nous ne pouvions avoir d’échanges verbaux sans que la situation ne dérape. Sans que tu te laisses déconcentrer pour un rien !
(c) DΛNDELION
Contenu sponsorisé