Le rêve d'une vie... #HARA ♥
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Re: Le rêve d'une vie... #HARA ♥ | Dim 8 Mar - 10:25 Citer EditerSupprimer
Premier bijou dont tu me faisais présent, – à l’exception de cette bague que je préférais chasser de ma mémoire sans vraiment en savoir la raison — ce collier, je le chérirais. La meilleure façon de lui faire honneur dés à présent s’avérait de le porter. Pour ce faire, j’aurais besoin de ton aide. En vérité, je saurais parfaitement me débrouiller seule, mais pour une fois, je prétendais le contraire et mandait après ta participation. Plus encore que le don d’un présent, c’était le geste d’un homme en ornant le cou de la femme chérie dans son coeur qui se révélait touchant. Qui en témoignait de sa valeur. Un diamant ne valait un battement de coeur. Le mien flottait à la sensation de tes doigts manipulant la chaine du collier. Retournée dos à toi, je ressentis l’effleurement de tes doigts ma peau de mon col dénudé. Ils se glissèrent sous ma chevelure que je rassemblais et passais sur le côté d’une épaule dans le même temps afin de te faciliter l’ouvrage. Ce dernier qui d’ailleurs sembla s’avérer un peu plus compliqué qu’il n’y paraissait. À en juger le nombre de secondes qu’il te fallut pour venir à bout de la boucle de fermeture de ce bijou, je devinais ta maladresse à ce geste. N’aurais-tu donc pas l’habitude d’orner le cou d’une femme d’un tel bijou ? Vraisemblablement… Un constat à la fois quelque peu surprenant mais plaisant. Ne venais-tu pas de me le dire pourtant ? J’étais en droit de me sentir spéciale à tes yeux. Peut-être même de revendiquer ne pas avoir d’égale parmi toutes les femmes que tu avais courtisées. Néanmoins, chaque petit signe qui l’attestait me touchait. Tendresse dans l’âme, ce fut un sourire sur mes lèvres et dans le silence de ce doux rire moqueur que j’avais contenu vis à vis de ta difficulté, qu’à nouveau, je te fis face. Plus fière encore que de l’arborer, ce pendentif que tu m’avais offert, je souhaitais le dévoiler à tes yeux alors que je le portais. Je voulais qu’ainsi, tu le trouves encore plus beau. Je voulais te faire plaisir aussi.
Question que tu me posais et qui faisait écho dans mes pensées alors que je me retournais gracieusement face à toi :est-ce qu’il te plaisait ? Étais-tu heureux de me voir le porter ? Le trouvais-tu aussi beau que tu l’avais imaginé une fois sur moi ? Mon propre reflet, je ne pouvais voir, cependant, les doigts de ma main droite montèrent jusqu’au pendentif qu’ils effleurent avec tendresse et un vague sentiment d’habitude. Ce collier en remplaçait un précédent, auquel il m’était devenu machinal de me raccrocher, à la seule sensation du touché, dans les moments de doutes, de difficultés, d’anxiété ou de tristesse, voire parfois juste pour me redonner du courage afin de prouver ma valeur et mes mérites en tant que Zhang Hera. Mais pourquoi cet ornement que je portais quotidiennement auparavant n’avait plus sa place autour de mon cou ? L’aurais-je perdu ? J’étais certaine que non. Je ne comprenais pourquoi je m’en étais défaite. Menton rentré, de mes yeux baissés sur le pendentif, je semblais l’interroger, comme s’il détenait la réponse. Peut-être était-ce le cas… Mon trouble s’intensifia à ta question. Cette lettre, commune à l’introduction de nos deux prénoms, était-elle un signe ? Pourtant… J’éprouvais un vague et étrange sentiment, presque semblable à celui de tout à l’heure lorsque… tu avais voulu m’offrir une bague. Quelque chose sonnait faux. « Son prénom aussi… » murmurais-je, inconsciemment. Je ne savais même de qui je parlais, mais j’étais certaine qu’il était important. Quelqu’un dont le prénom retranscrit en alphabet latin commençait par la lettre H aussi.
Quelqu’un dont j’eus l’impression que je ne devrais l’évoquer ici. Peut-être même ne pas y penser en ta présence. Quelqu’un dont le fantôme semblait être synonyme de désillusion.Des signes qui m’auraient trompé. Alors, je jugeais préférable de me hâter à l’évincer. Ce moment, je ne souhaitais le gâcher à te mettant mal à l’aise pour une quelconque raison. Ta question, je l’esquivais afin de ne pas tinter ta tendre gaieté d’un pessimisme aux origines embrouillées. « Allons marcher ! Nous allons manquer le coucher de soleil sinon ! » De ta main je m’emparais, et sans plus attendre cette fois, je nous emmenais en direction des vaguelettes. Je courrais même sur quelques foulées jusqu’à ce que l’eau parvienne à lécher nos pieds dans ses va-et-vient. Puis, je ralentissais et changeais légèrement la direction, afin que nous marchions paisiblement le long du rivage. Lente et douce balade de nos mains unis, au bout de quelques minutes, je finis par me rapprocher un peu plus près de toi. Sans lâcher ta main, de mon autre bras, je m’accrochais tendrement au tien, ma tête reposant à présent contre celui-ci. « Haneul… » soufflais-je ton prénom, m’interrompant néanmoins pour rectifier : « Oppa, je suis heureuse avec toi, » t’avouais-je en toute sincérité ce que je ressentais dans l’instant présent.
Le rêve d'une vie...
C'est l'Amour
C'est l'Amour
Perfect HaRa
« Les rêves qui sommeillent dans nos coeurs
Au creux de la nuit
Habillent nos chagrins de bonheur
Dans le doux secret de l'oubli
Ecoute ton rêve et demain
Le soleil brillera toujours
Même si ton coeur a l'âme en peine
Il faut y croire quand même »
Au creux de la nuit
Habillent nos chagrins de bonheur
Dans le doux secret de l'oubli
Ecoute ton rêve et demain
Le soleil brillera toujours
Même si ton coeur a l'âme en peine
Il faut y croire quand même »
Premier bijou dont tu me faisais présent, – à l’exception de cette bague que je préférais chasser de ma mémoire sans vraiment en savoir la raison — ce collier, je le chérirais. La meilleure façon de lui faire honneur dés à présent s’avérait de le porter. Pour ce faire, j’aurais besoin de ton aide. En vérité, je saurais parfaitement me débrouiller seule, mais pour une fois, je prétendais le contraire et mandait après ta participation. Plus encore que le don d’un présent, c’était le geste d’un homme en ornant le cou de la femme chérie dans son coeur qui se révélait touchant. Qui en témoignait de sa valeur. Un diamant ne valait un battement de coeur. Le mien flottait à la sensation de tes doigts manipulant la chaine du collier. Retournée dos à toi, je ressentis l’effleurement de tes doigts ma peau de mon col dénudé. Ils se glissèrent sous ma chevelure que je rassemblais et passais sur le côté d’une épaule dans le même temps afin de te faciliter l’ouvrage. Ce dernier qui d’ailleurs sembla s’avérer un peu plus compliqué qu’il n’y paraissait. À en juger le nombre de secondes qu’il te fallut pour venir à bout de la boucle de fermeture de ce bijou, je devinais ta maladresse à ce geste. N’aurais-tu donc pas l’habitude d’orner le cou d’une femme d’un tel bijou ? Vraisemblablement… Un constat à la fois quelque peu surprenant mais plaisant. Ne venais-tu pas de me le dire pourtant ? J’étais en droit de me sentir spéciale à tes yeux. Peut-être même de revendiquer ne pas avoir d’égale parmi toutes les femmes que tu avais courtisées. Néanmoins, chaque petit signe qui l’attestait me touchait. Tendresse dans l’âme, ce fut un sourire sur mes lèvres et dans le silence de ce doux rire moqueur que j’avais contenu vis à vis de ta difficulté, qu’à nouveau, je te fis face. Plus fière encore que de l’arborer, ce pendentif que tu m’avais offert, je souhaitais le dévoiler à tes yeux alors que je le portais. Je voulais qu’ainsi, tu le trouves encore plus beau. Je voulais te faire plaisir aussi.
Question que tu me posais et qui faisait écho dans mes pensées alors que je me retournais gracieusement face à toi :
Quelqu’un dont j’eus l’impression que je ne devrais l’évoquer ici. Peut-être même ne pas y penser en ta présence. Quelqu’un dont le fantôme semblait être synonyme de désillusion.
(c) DΛNDELION
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Re: Le rêve d'une vie... #HARA ♥ | Sam 4 Avr - 17:16 Citer EditerSupprimer
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C'est l'Amour
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« Les rêves qui sommeillent dans nos coeurs
Au creux de la nuit
Habillent nos chagrins de bonheur
Dans le doux secret de l'oubli
Ecoute ton rêve et demain
Le soleil brillera toujours
Même si ton coeur a l'âme en peine
Il faut y croire quand même »
Au creux de la nuit
Habillent nos chagrins de bonheur
Dans le doux secret de l'oubli
Ecoute ton rêve et demain
Le soleil brillera toujours
Même si ton coeur a l'âme en peine
Il faut y croire quand même »
Et si nous étions destinés l'un à l'autre ? Par cette question, à la fois naïve et tendre, je tentait d'insuffler un air d'évidence. Toi et moi, ce nous surprenant mais naturel. Pour moi, ça l'était, naturel. Nous nous entendions, nous rigolions, parfois nous nous bagarrions, mais l'amour, et même la passion, s'exprimait ainsi. En nous cherchant, en nous embrouillant, mais aussi en nous taquinant et en nous rassurant; nous ne faisions que nous dire « je t'aime », aussi surprenant cela pouvait-il être… Je t'aimais. Et je t'aimais peut-être trop. Vu de l'extérieur, c'était probablement le cas; mais pour moi, je t'aimais sincèrement. De cette sincérité qui voulait ton bonheur à tout prix, que sur ton visage ne se dessinent que des sourires authentiques, et que ta vie soit l'esquisse d'un paradis. Je t'aimais ainsi, bêtement mais sincèrement. Mon regard le trahissait, mes gestes en témoignaient, ma voix te le promettait. La tienne ne me répondait. Elle soufflait ces quelques mots pourtant, mais ma question demeurait sans réponse. A la place, une nouvelle voyait le jour, accompagnée d'un parfum d'incompréhension. Mes pupilles semblaient s'en voiler d'ailleurs. De qui parlais-tu ? Mais surtout, pourquoi y pensais-tu à cet instant ? Alors que tu étais le centre de mes pensées, les tiennes étaient occupées par autre chose. Par un autre.
Avais-tu ressenti mon malaise pour, ainsi, t'emparer de ma main et détourner le sujet prestement ? Avant même que je ne puisse t'offrir une réponse, tu nous emmenais en direction des vagues. Le doute continuait de subsister, néanmoins je faisais mine de ne pas y penser. Je profitais d'ailleurs de cette course jusqu'à la mer pour tenter d'expier tous ces doutes inutiles de ma caboche. Rien n'importait plus que cet instant. Encore et toujours, vivre l'instant présent pour ne jamais regretter… Nos pieds s'enfonçaient dans le sable humide et notre chemin se dessinait au fil de notre avancée, jusqu'au moment où les vagues léchaient nos pieds, emportant toutes preuves de notre virée. Encore et encore…
Mes iris demeuraient rivés en direction de cet astre rougeoyant qui illuminait le ciel, celui-ci même que tu ne voulais manquer sous aucun prétexte. Nos doigts s'entremêlaient, nos corps se rapprochaient tandis que nos coeurs semblaient battre à l'unisson. La brise marine portait ton parfum tandis que ta chevelure effleurait mon bras, que ta voix soufflait mon prénom. La commissure de mes lèvres s'étirait, un fin sourire apparaissait sur mes traits que la tendresse avait conquis. « Ton bonheur fait le mien. » soufflais-je avant de déposer un baiser sur le sommet de ton crâne. A cet instant, rien n'avait plus d'importance. Tu étais heureuse et c'était tout ce qui importait. « Ton sourire est le plus beau des cadeaux… »
Avais-tu ressenti mon malaise pour, ainsi, t'emparer de ma main et détourner le sujet prestement ? Avant même que je ne puisse t'offrir une réponse, tu nous emmenais en direction des vagues. Le doute continuait de subsister, néanmoins je faisais mine de ne pas y penser. Je profitais d'ailleurs de cette course jusqu'à la mer pour tenter d'expier tous ces doutes inutiles de ma caboche. Rien n'importait plus que cet instant. Encore et toujours, vivre l'instant présent pour ne jamais regretter… Nos pieds s'enfonçaient dans le sable humide et notre chemin se dessinait au fil de notre avancée, jusqu'au moment où les vagues léchaient nos pieds, emportant toutes preuves de notre virée. Encore et encore…
Mes iris demeuraient rivés en direction de cet astre rougeoyant qui illuminait le ciel, celui-ci même que tu ne voulais manquer sous aucun prétexte. Nos doigts s'entremêlaient, nos corps se rapprochaient tandis que nos coeurs semblaient battre à l'unisson. La brise marine portait ton parfum tandis que ta chevelure effleurait mon bras, que ta voix soufflait mon prénom. La commissure de mes lèvres s'étirait, un fin sourire apparaissait sur mes traits que la tendresse avait conquis. « Ton bonheur fait le mien. » soufflais-je avant de déposer un baiser sur le sommet de ton crâne. A cet instant, rien n'avait plus d'importance. Tu étais heureuse et c'était tout ce qui importait. « Ton sourire est le plus beau des cadeaux… »
(c) DΛNDELION