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[EVENT GUMI] #HARA : COTTON CANDY ♥

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Re: [EVENT GUMI] #HARA : COTTON CANDY ♥ | Sam 1 Aoû - 22:04
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Spontanément, à la sortie de l’attraction, je tendais mon nuage édulcoré et coloré en ta direction. Un geste spontané, instinctif qui revêtait d’une seule envie de partager cette sucrerie avec toi. Si plus jeune je n’avais tant eu à faire face à cette notion - étant élevé comme un enfant unique malgré l’existence de mes aînés à plusieurs centaines de kilomètres de là. Tous deux habitant dans la péninsule sud-coréenne quand j’explorais celle de ma terre natale: la Chine - je n’étais pour autant devenu un adulte égoïste. Tout du moins je ne me considérais comme tel. Alors c’était de bon coeur que je t’invitais à picorer dans cette barbe à papa au gré de tes envies, toi qui semblait tant apprécier les parfums sucrés en ce seul jour où tu pouvais te permettre de tels excès. Mais ce fut froidement que tu rejetais ma proposition sous couvert de ce prétexte: ma pitié. Avais-je pitié? Fixant mon lapin mono-oreille au sourire candide malgré l’épreuve effrayante qu’il venait de vivre, mes pas suivaient les tiens jusqu’à une poubelle où tu te délestais du corps meurtri de son compagnon. Lèvres pincées, l’inférieur poussant son chemin contre la supérieure afin d’obtenir une moue pensive, je ne vis immédiatement le face que tu m’offrais. Ta voix s’élevant une nouvelle fois était bien ce qui me sortait de mes pensées et me poussait à abandonner la contemplation de cette matière voluptueuse. Malgré ta demande, je ne désirais m’offrir le privilège d’obtenir un voeu de ta personne. De l’attraction tu avais tout bonnement profiter, comment pouvais-je te punir pour cela? Sourcils froncés, iris glissant sur cet ami sucré que je nommerais Kaptchou sur l’instant sans véritable raison, un idée me vint alors… Contrasté par l’idée d’un défi. Un jeu qui, malheureusement pour toi, ne dépendrait principalement que de ma bonne volonté à te voir gagner ou non…

Promptement, je m’en retournais vers toi, décidé et assuré. « J’ai trouvé. » Une annonce accompagné d’un sourire quand bien même je n’étais certain que tu accueille l’idée aussi bien que moi. Tu étais intelligente, tu comprendrais la raison de ce défi et combien il ne m’apportait, en réalité, absolument rien.  « Tu vas devoir manger la barbe à papa. » commençais-je avant que, de ma main droite pourtant encombrée, mon index ne s’élève dans les airs en signe d’attente de ta part. Que tu ne saute sur la simplicité du concept que j’énonçais. « Mais! » Malgré ta mauvaise humeur apparente, j’aimais te faire patienter avant d’en venir à la conclusion, quelques instants après.  « Tu vas devoir la manger sans que je le vois. Si je te vois prendre un bout de barbe à papa, si je te vois mâcher ou si tu as de la barbe à papa sur les lèvres t’as perdu. » De l’oreille de notre ami Kaptchou je chatouillais ton nez avec plus ou moins d'habileté, fier de mon idée qui, certainement, te pousserait à réaliser ce défi.  « Si tu perds j’ai une punition qui t’attends. Call? » Ne restait qu’à savoir s’il était correct ou non de te faire perdre une nouvelle fois. Je n’étais certain que l’idée te déplairait pour autant...

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Re: [EVENT GUMI] #HARA : COTTON CANDY ♥ | Sam 5 Sep - 17:44
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Je n’avais pas besoin d’un traitement de faveur ou de quoi que ce soit de ta part. J’avais perdu, j’avais perdu ! Nous avions établi les règles précédemment et si j’avais la défaite amère, j’étais bien trop fière pour accepter une telle exception de mon cas. Prenais-tu vraiment tant au pied de la lettre mes mots t’ayant qualifier de souffre-douleur pour passer mes humeurs en ce jour ? Te contentais-tu donc de ce statut en tolérant d’être l’objet de mes gages et me les épargnant en retour ? Me connaissais-tu donc si mal ? Nous ne nous connaissions. Et je ne te comprenais. Une incompréhension qui persistait lorsqu’enfin, tu tranchais pour un gage à relever de ma part en guise de récompense pour ta personne : que je mange ton nuage de sucre en forme de lapin. Un instant, je m’immobilisais et te fixais, vaguement incrédule. Je m’interrogeais. Bien moins agressivement que précédemment, je n’en demeurais pas moins perplexe. Pourquoi t’obstinais-tu tant à te montrer gentil et prévenant ? T’inspirais-je tant de pitié, ou si le mot était plus beau, de compassion ? Cependant, je n’en voulais. Et cette question, de mes lèvres entrouvertes, je m’apprêtais à la réitérer, sincèrement interrogative quant au sentiment que je t’évoquais présentement expliquant ton comportement.

Nul son n’eut le temps d’émaner de ma gorge avant que tu n’en interrompes l’intention. Une condition que tu laissais en suspend, me poussant à arquer légèrement un sourcil. Quelle idée pouvais-tu bien avoir derrière la tête ? Tu finis par la révéler et… Comment ton cerveau était-il donc conçu ? Mes traits se contractèrent quelque peu, une poignée de secondes, témoignage de ma réflexion quant la potentielle raison de cette nouvelle mise au défi. Car au fond, s’en était un. Peut-être souhaitais-tu jouer juste encore un plus. Cela te ressemblerait bien. Et peut-être aussi que tu commençais à comprendre cette fierté qui m’empêcherait de décliner. « Call ! » affirmais-je finalement en guise de ferme consentement. Je me doutais qu’il ne serait aisé de ne pas me faire prendre – le jeu ne serait intéressant sinon –  néanmoins, je veillerais à ne surtout pas te donner trop grande et rapide satisfaction pour m’infliger une punition. D’ailleurs, à la réflexion, je prenais conscience comme ce terme sonnait différemment de ceux de gage ou récompense formulé précédemment, initialement. Peut-être devrais-je me méfier de ce qui m’attendait…

Et c’était une nouvelle file d’attente qui nous attendait aussi : celle de la Grande Roue. Cette fois, j’entamais notre marche dans sa direction bien que nous dûmes effectuer une nouvelle halte par un marchand de chocolat. Par chance, la queue ne s’avérait bien longue, juste assez pour que j’eus le temps de picorer furtivement dans la joue du lapin tandis que ton attention semblait porté sur les différentes variétés de chocolat proposées. Il en fut de même pendant ton paiement. Et je ne manquais de vigilance quant à n’en laisser nulle trace, ni sur mes doigts ni sur mes lèvres. J’étais alors loin de soupçonner le mauvais tour que ton lapin me réservait lorsque dans la file de la prochaine attraction nous étions enfin engagé. La fraicheur de mes vêtements humides collant à ma peau, je ne m’en préoccupais guère et sans doute commis-je un péché d’excès de confiance. Je crus, à ton regard détourné, le moment opportun pour amputé d’un nouveau morceau le nuage sucré. J’aurais dû attaqué son oreille restante. De ses joues je n’aurais dû être trop gourmande, car, comme s’il pensait que j’y eus pris goût, le petit morceau de mon désir se révéla être un fragment bien trop grand. La texture collante ne se solidarisa pas d’un bloc trop volumineux pour être discret. Et tu avais dû le sentir, la légère traction sur le bâton. Je ne me dégonflais pas pour autant et prestement je happais l’intégralité – ou presque, d’autant que possible – de mon larcin à l’intérieur de ma bouche. Mes doigts demeurèrent plaqués sur celle-ci trop encombrée pour se refermer momentanément, dans l’attente que le sucre fonde et que le reste puisse à son tour avoir la place d’être enfournée. Eh, peut-être qu’avec un – beaucoup – de chance, tu n’entrevoyais nulle trace de sucre dépasser ? Ne pouvais-je pas bailler ? C’était beau de rêver…

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Re: [EVENT GUMI] #HARA : COTTON CANDY ♥ | Sam 5 Sep - 17:45
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Puisque l’offre concernant ma barbe à papa tu refusais dans un premier temps. Puisqu’un gage trop évident pour t’amener à la manger purement et simplement ne fonctionnerait. Le mieux n’était-il pas de te mettre au défi? Sur ce point, peut-être, nous nous ressemblions un peu. C’était bien pour cela que ma formulation se voyait précisée, ponctuée de consignes particulières, afin que ce défi n’apparaisse comme un cadeau de ma part. Quand bien même, dans les faits, il n’en était rien d’autre qu’un moyen de t’offrir cette sucrerie que tu semblais affectionner. Ta réflexion alors lancée, la mienne s’égarait quant à la transparence de mes intentions. Etait-ce trop évident pour être accepter? Allais-tu t’énerver en voyant comme j’insistais sur ce sujet? Les secondes défilaient avant qu’une syllabe ne glisse entre tes lèvres, le même mot que j’eus tourné à l’interrogative alors que tu préféras l’exclamation. Le défi tu acceptais. Bien entendu, je ne pouvais que m’en réjouir et donc transférer le nuage de ma main droite à la gauche afin qu’elle te soit accessible plus aisément. Dans ce voluptueux nuage tu pouvais alors commencer à creuser en toute tranquillité, je n’allais m’en retourner vers toi plus souvent. Peut-être même, serait-ce là l’inverse. Le jeu du chat et la souris commençait et, quand bien même je n’escomptais te voir perdre, je ne pouvais mentir sur combien ce gage s’avérait intéressant en réalité. Quelle technique utiliseras-tu pour détourner mon attention? Préféras-tu la cueillette de mont nuageux furtivement à l’instar d’un ninja? Oserais-tu t’y prendre à plusieurs fois d’affilé? Ou te montrerais-tu plus prudente et moins avide afin de privilégier la sécurité? Le temps était seul souffleur de réponse à ces questions tournoyantes dans mon esprit et pour le moment, c’était en nous dirigeant vers la prochaine attraction que nous le dépenserions.

Achat de chocolat effectué, nous entrions dans une énième et, une nouvelle fois, bien longue file d’attente pour accéder à la Grande Roue. Naturellement et comme beaucoup d’autres, mes iris se dirigeaient vers les cabines actuellement élevées dans les airs. De tout là-haut, la vue sur le parc devait être imprenable… C’était là une chose que je savais apprécier: les magnifiques horizons naturels. Tant derrière un écran que dans la vraie vie - bien que c’était dans cette dernière que les véritables émotions pouvaient nous submerger face à un tel spectacle - jamais je n’avais été indifférent à de tels paysages. Dans une prochaine vie, peut-être deviendrais-je un oiseau… J’osais l’espérer. Ainsi, je pourrais voler librement, observer des étendues que nuls humains ne pouvaient, sentir le vent glisser le long de mes ailes soyeuses... Et probablement pas la barbe à papa essayer de m’échapper des mains pour t’empêcher de voler un morceau de son nuage. Si sur le moment mes iris ne quittaient les embarcations métalliques, je ne savais néanmoins comment réagir. Je n’avais parler de te sentir voler des monceaux de sucreries mais bien de le voir… mais n’était-ce trop évident à cet instant? Je ne savais comment ce sourire tentant une percée au coin de mes lèvres parvenait à être annihiler mais j’y arrivais. Conservant mon calme et mon sérieux, j’attendais quelques secondes avant de m’en retourner vers toi avec une question qui, sincèrement, espérait réponse. « Comment on mange du chocolat en s’en mettant plein les dents? » Seulement alors je te vis, main devant la bouche et, j’arquais un sourcil. Que faisais-tu donc pour avoir une telle expression? Cette fois, je ne réussissait à enfouir mon sourire et osais même un rire tant c’était inattendu. « Qu'est-ce que tu fais? » Avais-tu eu l’audace de porter de la barbe à papa à tes lèvres malgré tout? Ou baillais-tu après avoir jouer dans l'eau, comme une enfant? Je ne voyais de morceau de sucre avec ta main face à ta bouche, néanmoins, pour me répondre, ne devrais-tu ôter cette protection de tes chairs? Alors j’attendais après tes réponses. A la seconde tu pouvais hocher la tête, mais la première nécessitait, quant à elle, d’être formulée avec des mots.

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Re: [EVENT GUMI] #HARA : COTTON CANDY ♥ | Sam 5 Sep - 17:46
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La bouche pleine, je me hâtais d’essayer d’enfourner toute la texture sucrée avant que tu ne te retournes. Car tu te retournerais c’était certain. À moins que par tes pensées tu ne sois trop absorbé pour avoir remarquer l’affront que ton lapin m’avait fait. De mes yeux rivés sur toi, objet de toute mon attention visuelle momentanée, ce laps de temps de quelques secondes en suspend me laissa brièvement espérer qu’il en fut ainsi. Lentement, la texture fondait sur ma langue. L’espoir s’entrevoyait… Jusqu’au sursaut que ton regard finalement tourné dans ma direction accompagné du son de ta voix me provoqua. Un soubresaut qui eut pour conséquence d’actionner instinctivement les muscles de ma bouche, refermant ainsi celle-ci sur sa proie qu’elle n’eut fini d’engouffrer entier. C’était raté. Derrière mes doigts qui te masquaient encore néanmoins les dégâts, je le sentais. Cette toile de nuage collante qui imprégnaient mes lèvres et mes doigts aussi. Je déglutis. Je tressaillis lorsque la question fatidique tu posas. Mes yeux s’ouvrirent en grand. Je t’aurais bien volontiers darder dans un regard qui tu aurais pu traduire comme ma conscience que tu savais déjà parfaitement ce que je faisais. Cependant, n’était-ce pas préférable pour une fois de faire relativement profil bas ? Ne serait-ce que quelques instants. Ces instants durant lesquels mes yeux furetèrent lentement, à droite à gauche, tandis que derrière la palissade de mes doigts légèrement entre-écartés, je me mordais doucement la lèvre inférieure du bout des dents, tentant d’y décrocher la barbe à papa qui s’y était collée. Consciente de ma nécessité de grappiller un peu de temps à gagner, je détournais la tête sur le côté, juste un peu, comme si peut-être cette orientation de mon visage pourrait inciter ton regard à suivre cette direction plutôt que de me regarder. « Je… Je me cachais d’être bouche bée face à ta bêtise ! » me défendis-je par le biais d’un mensonge formulé avec autant de fermeté que ma main toujours placée devant ma bouche me le permettait. Dans mon ouvrage, mes lèvres se pincèrent légèrement, apport d’humidité pour m’aider. À moins que je ne fis que davantage en étaler ? Puis, ma langue s’immisça entre elle, commençant par caresser discrètement mes pulpes rosées avant de s’aventurer sur la chair de mes doigts elle aussi imprégné de cette toile sucrée. Je n’arriverais à tout enlever. Alors, prestement, ma main se dérobait et venait se loger dans mon dos. Je t’empêcherais d’aller vérifier !

Quant à lèvres… Je n’étais certaine que nulle trace n’y demeurais encore. Je sentais encore l’effet collant du sucre, mais sa présence était-elle visible à tes yeux ? En tout cas, je ne perdis de mon aplomb et poursuivais dans ma tentative de diversion tout en te donnant réponse : « Ce sont des chocolats mous, il suffit de croquer dedans avec les dents de devant et ça va rester coller ! »  Aussitôt prononcer, je maudissais ce verbe qui instinctivement m’amena à pincer presque timidement mes lèvres tandis que la pointe de mon muscle s’y fraya un nouveau chemin, s’espérant invisible dans son entreprise de nettoyer les preuves de mon larcin. « Je suppose… »  murmurais-je en persistant à maintenir le cap de ma tentative de diversion. D’ailleurs, la tête je ne tardais à redresser pour relancer avec encore plus de combativité : « Est-ce que j’ai une tête à manger souvent du chocolat ? »  Et tu m’embêtais avec tes questions idiotes ! Mais, c’était bien fait exprès, n’est-ce pas ?

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Re: [EVENT GUMI] #HARA : COTTON CANDY ♥ | Sam 5 Sep - 17:46
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Sourire les dents recouvertes de chocolat… Où donc avais-tu eu cette idée? Dans un film? Une série? Peut-être tout bonnement sur internet ou, pire encore, via ton seul imaginaire? Parmi ces défis que tu avais prévu pour pimenter les jeux en cette journée de Nouvel An lunaire, certains pourraient en toute légitimité voir leur origine susciter quelques interrogations. Pourtant ce n’était tant cette partie du sujet qui m’intriguait le plus mais bel et bien son exécution. Comment faisait-on cela? Peut-être mes dents étaient-elles voilées d’une couche anti-accrochage, un nettoyant naturel qui empêchait toute matière de s’y loger contrairement à d’autres, je ne savais, néanmoins depuis ma tendre enfance je n’avais souvenir qu’une telle situation me soit un jour arrivé. Alors oui, je me demandais: comment faisait-on une telle chose? Une question innocente, enfantine. Peut-être ignare même à tes yeux, était-ce la raison te poussant à les arrondir ainsi face à moi? A moins que.. T’étais-tu attendue à me voir te l’expliquer, moi qui, de nous deux, était le plus à même de savoir comment s’y prendre? Ou cette expression présentement sur ton minois revêtait l’aveu d’une toute autre réalité?

L’instant suivant, ton regard s’enfuyait en une direction qui fut rapidement suivie du mien sans que d’objets d’attention véritable je ne parvienne à trouver. Bien vite, c’était à tes traits toujours cachés que je m’en retournais, iris curieuses, regard interrogatif, j’attendais après une explication qui ne tardait. Interpellé par de tels mots, je ne pouvais réprimer ce sourcil de s’arquer sur mon visage tandis que vers la réflexion filaient mes pensée. Ma bêtise? J’étais pourtant sincère en m’enquérant de la technique pour ainsi couvrir l’émail de mes dents de cette matière sucrée… Peut-être le comprendrais-tu une fois le moment venu et l’évidence sous le nez que, non, je n’y parvenais qu’importait les efforts? Ce n’était impossible. J’aimais tant me moquer de toi, peut-être avais-tu pensé que j’aspirais à te voir faire dans le ridicule pour m’expliquer une chose que je connaissais déjà à la perfection. Enfin ta main s’ôtait de devant ton magnifique visage mais celle-ci se cachait bien vite dans ton dos, à croire que tu étais une enfant ayant besoin de cacher tes méfaits.

Me revenait alors en mémoire cette traction dont avait été victime le bâton de mon nuage, ce fut alors spontanément que mon regard trouvait refuge sur tes lèvres. Il ne fallut bien longtemps pour me permettre d’apercevoir cette teinte pastel contre la commissure de tes pulpes, celle-ci qui me rappelait étrangement si bien la couleur principale du visage de notre cher Kaptchou. Tu n’avais résister pourtant tu ne perdais de ton sérieux et me donnait une astuce pour le défi à venir. Il suffisait de croquer dedans? Etait-ce aussi simple? Lèvres pincées, moue pensive aux traits, je t’entendais assurer tes arrières quant au précédent conseil dont tu m’avais dispensé. Tu supposais, donc en réalité tu ne savais. Allions-nous nous battre des heures durant pour une si simple photo? Devrions-nous nous promettre de le faire indépendamment de notre côté jusqu’à y arriver et s’envoyer une photo en guise de preuve? Incapables que nous pourrions être… Néanmoins, dans l’art de tendre le bâton pour te faire frapper, tu étais belle et bien compétente. Je n’avais à redire à ce sujet.

Avais-tu une tête à souvent manger du chocolat? Je ne répondrais à cette interrogation mais préciserais avec divertissement ma pensée quant à une tout autre. Délicatement, de mon index et mon majeur droits, j’ôtais le morceau de barbe à papa présent au coin de tes lèvres pour te le présenter en guise de preuve. « Je me prononcerais pas pour le chocolat, mais en ce qui concerne la barbe à papa.... » Le suspens je laissais flotter allègrement dans l’air tandis que mes lèvres se parait irrémédiablement d’un sourire. C’était d’ailleurs entre celles-ci que je glissais le fragment sucré l’instant suivant. Oh nous n’étions tant à un échange de ce type près aujourd’hui, n’est-ce pas? « Comment devrais-je te punir? » m’interrogeais-jede mon côté alors que, tantôt, j’avais pourtant bien émi l’évidence qu’à une punition j’avais déjà réfléchi. Mais pouvais-je demander une telle chose? SI seule tu le faisais, cela s’apparentait à un bizutage; mais si c’était ensemble, n’était-ce trop entreprenant? Avais-je quelque chose à perdre de toute façon? J’apparaissais à tes yeux comme un pervers opportuniste, il valait mieux ça à un pervers détraqué certainement… « Une fois installés dans la cabine et la photo prise pour le défi; on devra manger la barbe à papa. » T’informais-je avant de plonger mes iris dans les tiennes pour préciser, une fois de plus, ma pensée. « Sans les mains. » Parvenais-tu à imaginer le combat que cela représentait? Tout le sucre qui se déposerait sur nos lèvres, nos nez, nos joues au fil de sa dégustation et si les cheveux venaient à s’en mêler c’était assurément le massacre ultime… Néanmoins, cette fois, nos muscles ne viendraient à se rencontrer pas vrai? Qui mangeait une barbe à papa en utilisant sa langue pour en cueillir fragments?

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Re: [EVENT GUMI] #HARA : COTTON CANDY ♥ | Sam 3 Oct - 13:59
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Alors que je tempêtais pour essayer d’échapper à une défaite presque assurée, qui rodait en prédateur autour de la proie fort vulnérable que je représentais momentanément, je ne faisais que m’empêtrer finalement. Chacun de mes mots rappelaient ce que je tentais d’évincer. Comment de mes lèvres potentiellement marquées d’empreintes de mon larcin pouvais-je te détourner lorsque le sujet portait justement sur le chocolat que nous aurons à nous tartiner prochainement. Un défi qui d’ailleurs ne m’enchantait guère. Pourtant parmi les plus simples, il m’apparaissait comme l’un de ceux qui me couteraient le plus cher. Parce que malgré mon aisance à me montrer démaquillée – certaine de ma beauté –, je n’avais en revanche pour habitude de m’enlaidir. Pour ainsi dire que je ne me rabaissais jamais. Plus encore que cette image de ma personne aux dents enchocolatées, c’était ce blasphème infligé à mon sourire numériquement immortalisé qui m’horripilait. La liste ne manquait pourtant de défi non aisé à réaliser, mais à mes yeux celui-ci, aussi simple s’avérait-il, était l’un des pires. Vraiment bafouée mon image me coûtait. Sans être superficielle à outrance, ma mère m’avait élevé avec une telle insistance sur l’apparence. Quand bien même, je savais faire preuve de prestance même dans la plus grande des simplicités, absence de maquillage, vêtements sans intérêt, c’était différent de cette absurde idée dont nulle dignité ne pourrait subsister. Assurément, cette photographie ce serait avec mon téléphone que nous la prendrons et sous aucun prétexte je ne te l’enverrais. Hors de question que tu détiennes un tel dossier en ta possession. Surtout toi !

Toi qui ne laissais guère jamais filer une occasion, tu me le prouvais à nouveau en rebondissant habilement sur mes mots précédents. Que n’avais-je pas dit en questionnant sur mon faciès à être gourmande de chocolat ! Je te tendais là sans doute la perche que tu attendais ! Au creux de l’oreille, je t’aurais soufflé cette réplique idéale pour faire sonner le clairon de ta victoire. D’instinct, mon visage se reculait légèrement alors que tes doigts s’approchaient. Sans doute ne comprendrais-tu jamais à quel point ton tempérament si tactile pouvait m’être incommodant. Il me rendait gênée et confuse. Ce n’était une attitude à adopter inconsidérément, comme tu le faisais pourtant si aisément. Néanmoins, cette fois ma peau tu ne touchas pas et te saisis seulement des petits filaments sucrés qui s’étaient sournoisement nichés au coin de mes lèvres. Les traitres ! Alors leur vue, je les maudissais de m’avoir dénoncé ainsi bien que je n’en fus surprise. D’ailleurs, ton suspense n’opérait car je le savais, tu te délectais seulement du plaisir de faire tomber le couperet. En revanche, la lueur dans mes yeux et la légère transformation de mon expression témoigna d’un vague étonnement à te faire enfourner dans ta bouche ce morceau de coton comestible. Et ce ne fut que le début de ma surprise lorsqu’enfin, tu te décidas à cracher un tout autre morceau : celui de ma punition. « Hein ? » Sur l’instant, je ne saisis ce que tu voulais, d’autant que ton choix je n’aurais su anticipé. D’autant que ma représentation première m’induisait en erreur. Spontanément, je nous avais imaginé mains dans le dos, mais alors comment tiendrons-nous le lapin de coton ? « Comment veux-tu qu’on… » Demande avortée tandis qu’une autre perspective commençait à se dessiner. « Et quel intérêt as-tu à… » C’était ma punition alors, pourquoi me faire manger ta barbe à papa ? Pourquoi la partager ? Mais là encore, ma question je n’avais terminé puisqu’enfin, je visualisais ce à quoi très certainement tu pensais. Et je n’y croyais ! « HEIN ? » répétais-je abasourdie par ce nouveau défi ressemblant très, trop, fortement à l’un des précédent dont je ne pouvais oublier l’issue. « Yah ! » D’un éclat de voix accompagné de mon regard, je t’accusais. Je t’accusais de tenter d’en profiter. « Tu… » Souhaiterais-tu vraiment réitérer ce qui s’était passé ? Probablement, après tout, tu ne t’étais gêné pour m’embrasser encore deux fois à la suite, bien que des baisers un peu moins… un peu plus… Qui m’eurent donner un peu moins chaud ! Cependant, tu ne devais pas prendre trop la confiance. Je te l’avais dit, mais sans doute là encore tu ne comprenais. Nous étions différents. Toi, tu te plaisais et t’amusais à ce genre de jeu, alors que pour ma part… moralement, je ne me le permettais. Et sentimentalement non plus. « Tu ne perds rien pour attendre, » boudais-je finalement, en pivotant à demi de côté amenant mes bras devant moi pour les croiser, sauf qu’inévitablement, un des tiens les accompagna. Alors, dans un soupir d’agacement, je laissais retomber celui auquel il était attaché.

Un nouveau silence j’imposais. Je ne te regardais et t’évitais. Mais devant nous la file d’attente s’avérait encore assez longue et bien que régulièrement nous avancions de quelques pas, cette progression se faisait lente. Nos mains menottées se tenaient si près, prêtes à tout instant à s’effleurer. Ces mains que nous nous tenions plus. Puisque c’était réservé au couple. Et c’était mieux ainsi ! Sauf que mes sens se focalisaient de plus en plus sur cette sensation, celle du la chaleur émis par le dos de ta main. Celle de l’air, si infime, que tu brassais de celle-ci au moindre petit mouvement. Finalement, même le silence se révélait déroutant ! Je devais en échapper, et je me retournais en ta direction pour formuler la première question me traversant l’esprit : « Tu n’as pas pris de quoi filmer aujourd’hui ? » Tu l’avais pourtant fait à Halloween. Tu semblais aimé filmer tes activités afin notamment de les partager à ceux que tu appelais ta communauté. Étais-je la cause de l’absence de ta caméra aujourd’hui ? « Tu aurais eu de quoi faire même sans que j’apparaisse dans le champ… » Je t’avais suffisamment gâché le film d’Halloween, je le savais. Ma question devait donc te paraitre mal venue, mais je trouvais dommage que tu y aies renoncé pour cette seule raison. Immortaliser les souvenirs était agréable aussi… Désolée par ce constat, je ne parvenais cependant à l’exprimer. Embarrassée de le ressentir alors que je pourrais m’en contreficher, mes yeux s’en allèrent fureter vers un potentiel sujet. Ce fut en direction des sommets qu’il trouva un semblant d’inspiration. « La vue doit être impressionnante de là haut quand même, » prononçais-je vaguement pensive le regard rivé en direction du point le plus haut de l’attraction.

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Re: [EVENT GUMI] #HARA : COTTON CANDY ♥ | Sam 3 Oct - 14:03
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Gage de ta punition formulé à haute voix, ce fut avec différents sentiments que ta réaction j’appréhendais. La plus omniprésente de toute s’avérait être l’impatience, le désir de savoir rapidement quelle serait ta réaction exacte face à cette situation que je t’imposais… presque. Après tout, je ne désirais forcer une situation qui te déplairait plus que de raison, alors si sincèrement, véritablement, cette idée te révulsait, d’une autre je me mettrais en quête. La file d’attente dans laquelle nous étions engagés s’avérait bien assez longue pour trouver deux ou trois autres punitions supplémentaires durant ce laps de temps. Quand bien même, l’idée d’être seul à pouvoir désirer réitérer l’expérience amenait avec lui son taux de timidité. Peut-être ne le voyais-tu; assurément tu ne le voyais car bien dissimulé derrière ces traits brodés à l’amusement confiant; mais c’était bel et bien un sentiment qui trouvait place dans mon organisme à cet instant. Suffisamment courageux pour formuler de tels propos de façon inconsidérée, je mourrais cependant d’envie de m’enfuir me cacher à la seule idée de me prendre ce si communément appelé « rateau » … Tu serais bien le genre de femme à pouvoir m’offrir ma première fois en la matière, c’était donc naturel que l'inquiétude trouve place à part entière dans ce méli-mélo d’émotions angoissantes dans lequel j’étais plongé. Quel sentiment était-ce donc de se voir rejeter par une femme?

Nul instant mes iris ne quittaient ton visage, trouvant un intérêt incommensurable à le détailler avec attention. Semblerait que, dans un premier temps, tu ne saisissais le sens de ma requête. Devais-je t’offrir un temps de réflexion? De la main droite, un bout d’oreille du lapinou je saisissais du bout des doigts avant de le glisser entre mes lèvres plus agilement que toi précédemment. Donnais-je l’impression de regarder un film? Détendu face à ta surprise, je ne prenais même la peine de répondre à ton début de question, certain que tu trouverais réponse seule. Tu étais intelligente, le fil de ta réflexion mènerait indéniablement à la vérité sans que je n’ai à t’en faire part de moi-même. Mais quand allais-tu comprendre? Les secondes défilaient, ta réflexion se poursuivait lorsqu’enfin, elle toucha le bout. Je ne pouvais nier m’être amusé à te voir tant réfléchir pour un gage aussi explicit que celui-ci… D’un autre morceau de l’oreille je me saisissais et, bien que l’enfournant entre mes chairs, tu ne pouvais manquer le sourire décorant mon joli minois. Sous mon t-shirt, mon coeur s’agitait alors que tu venais de comprendre. Et maintenant? Qu’allais-tu faire? Contre toute attente, tu lançais menace de représailles à venir tout en me tournant le dos. Tu… Me boudais-tu? Glissant entre mes lèvres afin d'ôter toute trace de sucre, mes doigts vinrent par la suite glisser contre mon jeans pour, enfin, se poser sur ton bras. « Tu me boude mignonne Bijou? Hm? » Malgré mes tentatives, tu ne semblais disposée à répondre et concluais alors après un caprice de ta part: tu boudais. Étais-tu une enfance? Amusé mais néanmoins attendri, je décidais de te laisser ruminer dans ton coin jusqu’à obtenir pardon de ta part.

De bien bonne humeur brusquement, un sourire irrépressible aux lèvres, toute mon attention se portait une nouvelle fois sur cette grande roue en mouvement à quelques mètres de là. Alors que le soleil créait nombres jeux de lumières avec les cabines colorées, de ma poche je sortais mon portable afin d’immortaliser cette vue qu’il mettait donné d’observer pour la première fois. Concentré sur l’écran, je me montrais professionnel à essayer d’obtenir le meilleur rendu possible jusqu’à ta question qui me faisait sursauter. Maladroit de ma seule main libre, le portable vint à tomber au sol dans un fracas sonore malgré le bruit environnant. Une chute de plus d’un mètre quatre vingt… Vivait-il encore? « T’as arrêté de bouder? » demandais-je en me penchant pour ramasser le corps inerte de mon compagnon de voyage depuis Octobre. L’écran n’était, Dieu merci, pas fissuré mais les rebords… Est-ce que c’était un bout de peinture qui avait sauté à cet endroit?! J’aurais dû lui acheter une coque de protection comme le vendeur l’avait recommandé le jour de son achat… « Je pensais pas que tu serais d’aussi bonne humeur, ça me semblait indélicat d’emmener une caméra aujourd’hui.. » Entre mes doigts, je retournais le mobile, détaillant sa peinture rayé ici et là à cause d’une simple chute. Comment il s’était débrouillé pour finir dans cet état? « On pourra toujours prendre une vidéo avec nos portables une fois là haut. » Si la qualité n’égalait celle d’une caméra professionnelle, elle n’en restait pas moins des plus correctes. N’avais-je filmé mes vlogs en Corée avec ce petit mobile jusqu’à présent? Mon fidèle compagnon tombé au parc d’attraction… Alors si tu ne croyais en ton portable pour une qualité digne de ce nom, le mien s’avérait fidèle au poste puisqu’il s’allumait toujours aussi aisément. J’espérais seulement qu’il ne ferait une chute du haut de cette grande roue, cette fois je n’y retrouverais que miettes de sa dépouille… « Je pourrais aussi prendre une vidéo de notre jolie présidente mangeant une barbe à papa à pleine bouche.. » Instinctivement, mon regard se reportait en ta direction, semblant juger le bien fondé de cette idée avec beaucoup de sérieux. Se déposant contre mes lèvres, le recoin de mon portable qui serait réceptacle de ce souvenir dont tu ne voudrais certainement avoir traces à l’avenir, si d’aventure ils ne finissaient par périr entre tes doigts.


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Re: [EVENT GUMI] #HARA : COTTON CANDY ♥ | Sam 3 Oct - 14:04
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Je ne savais, si parfois, tu étais sot ou si tu le faisais bien exprès, mais indéniablement, tu avais un don. Celui de m’irriter presque à chaque fois que tu ouvrais la bouche. Peut-être n’était-ce même pas toujours utile pour toi de parler que le simple fait d’en avoir l’intention m’exaspérait déjà. Je le savais, tu aimais m’embêter, comme tu le disais. Imbécile heureux, il semblerait que tu trouvais une part de ton bonheur dans ma colère. C’était terriblement insolent. Alors, je ne savais si tu étais juste idiot ou bien méchant. Au fond, je ne détestais tant par rapport à nombre avec qui j’avais pu avoir conflit. Mes ressentiments à ton égard lorssqu’ils se manifestaient n’avaient rien de comparable avec ceux que j’avais pu éprouver pour certains de mes anciens camarades de chambre. Alors peut-être, était-ce de ce statut que tu jubilais. Que tu te plaisais à me voir m’emporter, sans que pour autant je ne te blackliste véritablement, comme si cela signifiait que tu avais un quelconque ascendant sur moi. En effet, à me chercher ainsi, d’une certaine façon, tu me manipulais. Sous des airs chaleureux, tu te jouais et certainement te moquais de mon caractère dont tu pensais avoir décelé tous les secrets. Si tu faisais mouche bien souvent, tu aurais tort de me résumer à une telle simplicité et d’ailleurs, ce plaisir de me voir tempêter, je te le refusais. Aussi horripilant soit le terme de bouder, je ne me retournerais pour clamer vigoureusement le contraire comme mon instinct en brûlait. À l’instar de la peau de mon bras qui s’ôta si vivement au touché de tes doigts comme s’ils avaient été flamme. Je ne te boudais, je t’ignorais ! Momentanément, et assez peu longuement au risque que la file t’attende ne m’apparaissait véritablement interminable. Au risque que mes pensées ne se perdent vers un sujet dont mon coeur déjà s’alourdissait. Alors, le regard j’avais monté au ciel, en direction de la plus haute des nacelles, rompant finalement mon silence…

Peut-être bien que tu étais méchant, mais mon esprit avait beau argumenté, il semblait bien incapable de convaincre mon coeur, encore moins dès lors que mes iris se posaient sur ta personne. Toi qui regardais dans la même direction que moi, vers les sommets. N’y voyais-tu que la beauté de la vue offerte par les reflets du soleil ou une âme artistique sommeillait en toi, s’exprimant momentanément dans tes pensées pendant que tu photographiais l’objet de ton attention ? Je ne te connaissais. Il était vrai qu’il y avait encore tant de facettes de ta personnalité que j’ignorais. À l’instar de ta maladresse, dont je ne t’avais vu faire preuve à ce point avant la chute de ton téléphone qu’instinctivement j’ai suivi du regard dans sa trajectoire. Mon expression témoignant de mon étonnement quant à l’origine d’une telle maladresse, mes traits ne tardèrent néanmoins à changer le dessin de mon faciès : « Je ne… » boude pas ! m’apprêtais-je à rétorquer, ne cachant plus cette fois mon agacement quant à cette conclusion infondée de ta part. Cependant, je me reprenais et retenais. Fut-ce dans la continuité de mon refus précédent quant à te donner satisfaction ou dû à la suite de tes mots ? Ceux-ci me troublèrent soudainement alors que tu venais de donner réponse à ma question. Dans un souffle qui m’échappait, je répétais trois d’entre eux pensive :  « De bonne humeur… » L’étais-je ? Peut-être par moment, mais dès lors que la réalité m’était rappelée toute trace de gaieté semblait s’en aller. Avais-je le droit seulement de m’amuser ainsi aujourd’hui ? Oui ? Non ? Pourquoi ne le pourrais-je pas ? J’avais fait ce choix afin de pouvoir vivre et respirer à nouveau. Pourtant, c’était un nouveau poids qui m’étouffait…

D’un geste inconscient et témoin de mon vague à l’âme, ma main libre vint se poser sur mon bras menottée, à défaut de pouvoir les croiser par instinct de me renfermer, de me protéger… De mes yeux qui s’égaraient, désormais je les voyais : tous ces couples qui nous entouraient. Qu’ils fussent jeunes adultes ou adolescents, parfois parents ; ceux qui se regardaient amoureusement, ceux qui se tenaient la main, ceux qui se murmuraient à l’oreille ou encore le bras d’un homme passer autour de la taille de la femme qu’il chérissait… La Grande Roue était une attraction idéale pour un tête à tête à tête en amoureux, n’est-ce pas ? Alors peut-être que ton idée de punition n’était pas si mauvaise. Peut-être était-ce la première solution qui t’avait traversé tandis que tu cherchais à pallier tout malaise dont nous pourrions être asséner une fois embarqués ? Devrais-je te remercier ? Tandis que mon regard te revenait, l’idée m’effleurait, si par tes dires tu ne me l’enlevais. Loin de la douceur, ce fut avec une certaine vigueur que j’évinçais ton vain espoir : « Yah, même pas en rêve ! Tu n’as le droit de m’infliger qu’une seule punition et la vidéo n’en fait pas partie. » Tu te mettais le doigt dans l’oeil si tu imaginais que je te laisserais un tel dossier sur ma personne en ta possession. Une vidéo dont tu pourrais faire bien des usages, pour m’embêter.

Une nouvelle prise de conscience m’assaillait soudainement : celle de mon irresponsable confiance en ta personne. « Qu’est-ce qui m’a pris de passer la journée avec toi ? » soufflais-je alors pour moi-même, passant en revue les différents évènements depuis le début de la matinée. « Tu n’as pas intérêt à me faire chanter ou de te servir de quelque anecdote de cette journée pour me discréditer, t’amuser, te moquer, ou que sais-je, auprès des autres gumiho ! » Tu ne l’avais encore jamais fait jusqu’à présent, mais le nombre de fait dont tu avais la garde du secret ne faisait que s’accroitre, dangereusement. À quel moment déciderais-tu de renverser la balance ? D’en faire usage ? Jusqu’à quel point ton goût pour m’embêter te pousserait ? J’étais une idiote. Je détournais la tête à ton opposé en me maudissant, te maudissant aussi : « Ton existence est une source de stress permanente… » Parce que néanmoins, je ne pouvais être parfaitement sereine quant à ce silence que tu avais tenu jusqu’à présent. Je ne pouvais effacer la crainte que des éléments resurgissent, et aujourd’hui, je t’avais déjà donné plus que nécessaire pour me lapider…

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Re: [EVENT GUMI] #HARA : COTTON CANDY ♥ | Sam 3 Oct - 14:06
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Encore une fois… Rebord arrondi du portable reposant à même la pulpe de mes lèvres, les traits redessinés pour afficher un sérieux qui n’était, une moue pensive en guise de preuve de ma réflexion qui n’existait. Une nouvelle fois, je m’adonnais à mon activité de prédilection: t’embêter. Car il n’était que trop évident que ces propos, énoncés de la sorte, n’étaient qu’une blague, une facétie pour laquelle tu tombais lamentablement, une idée qui n’avait fondements aucun. Et pourtant… Te voilà déjà sifflant à mon encontre avec vigueur. La moue se brisait, le sérieux s'évaporait et sur mes lèvres partiellement couverte par le mobile un sourire amusé se dessinait. C’était si facile de t’amener à sortir de tes gonds… facile mais néanmoins si addictif. Malgré le nombre de fois que tu grondais à mon encontre, je n’arrivais à m’en lasser. Pourquoi suis-je comme ça avec toi? Je pourrais me poser la question à cet instant même, celle-ci frôlait la frontière de ma conscience et son écho se répandait dans mes pensées mais de réponses je ne voulais lui offrir. Alors à quoi bon s’interroger? Parfois, je préférais être ignorant, c’était un état qui pouvait être si simple et rassurant selon les circonstances… Et celle dans laquelle je me trouvais en faisait partie. « D’accord... » soufflais-je d’un ton enfantin, boudeur, presque déçu que ma supposée idée soit si vigoureusement roulée en boule et jetée à la poubelle. Ma lèvre inférieure se plaisait même à afficher ma déception supposée en s’avançant légèrement sur la supérieure dans une moue puérile. J’étais un enfant, tu ne pouvais me l’enlever mais tu pouvais m’embêter avec en juste retour. Je m’attendais presque à sentir ma joue être pincée entre tes doigts mais c’était le néant. A la place de toute forme de jeu, tu soufflais une introduction à une chute inattendue qui s’annonçait pourtant de plus en plus proche et réelle. Et mon regard qui tantôt s’était orienté vers le sol dans ma mascarade juvénile retrouvait sa place à hauteur de ton minois. Sur mon visage nulle trace de plaisanterie ou de bouderie à présent, celle-ci se rhabillait d’un ton bien plus interloqué. N’avais-tu aimé cette journée jusqu’à présent? Ou, à défaut d’aimer véritablement, au moins pu profiter de quelques instants amusant? Toutes ces blagues te fatiguaient-elles finalement? Si de mon côté, elles s’avéraient amusantes, je parvenais néanmoins à comprendre comme du tien elles pouvaient être épuisantes…

Bien rapidement je comprenais cependant la source de ton agacement: tu n’avais confiance en moi. Et si d’ordinaire je me fichais pas mal d’en avoir conscience, ne jugeant ce néant comme étant dérangeant pour une relation telle que la notre, l’idée que tu m’imagine comme un opportuniste doublé d’une enflure capable de telles idées s’avérait bien plus piquant. Tant mon estime qui peinait à réaliser que je pouvais dégager une telle image que ma fierté qui m’amenait à me considérer comme supérieur à tous ces gens dont tu faisais allusion en une simple et seule phrase, tous deux mêlés poussait un soupir déconcerté à franchir la barrière de mes lèvres. « Yah. Pour quel genre.. » Pour quel genre de personne tu me prenais? Voulais-je avoir la réponse? Au fond je la connaissais sans doute. En partie… C’était ce constat qui me désolait et me poussait au silence momentanément, regard détourné de ta personne pour errer dans le vague face à moi. A moins qu’il ne s’agissait de tes propos suivants destinés à porter le coup de grâce? Je ne savais quelle conclusion était la plus douloureuse à formuler… Celle que tu me voyais comme un connard ou celle qui profilait que tu aurais préféré que jamais nous nous rencontrions? Quoi que. Parlais-tu de façon générale? Toute personne me connaissant finissait, par définition, par vivre une vie stressante et épuisante? Ou cela ne se résumait-il qu’à toi? Je ne savais. Je n’arrivais à m’enlever de la tête l’idée que, certainement, tu sous-entendais quelque chose de bien plus blessant à travers ces propos.. Tout comme je peinais à t’imaginer formuler une idée aussi acerbe. Tu n’étais pourtant la première à émettre l’idée que mon existence posait problème alors sans doute était-ce une vérité générale…

Sans le savoir, une fois encore, tu touchais une corde sensible. Plus que de beauté ou d’intelligence, c’était d’un don pour trouver les plaies cachées et enfoncer une dague dedans que tu étais doté. « Quelque chose comme ça.. » A quelque chose près tu ne devais pas être si loin de la vérité et quand même bien je ne souhaitais y penser, mon moral était immédiatement target par un sniper que je me plaisais à nommer lassitude quand son véritable nom se trouvait être tristesse. Ma mère également devait avoir reçu un stress immense par sa grossesse, combien de fois mes grands parents l’avaient-ils engueulés à cette période? Combien d’années ont-ils continuer après ma venue au monde? Tout aurait-il été plus simple si j’avais choisi médecine comme mon père l’avait voulu lorsque j’étais au lycée? Ingénieur aurait certainement fait l’affaire également… Avec l’un de mes cousins en droit, ma mère aurait subi les comparaisons incessantes de la part ses géniteurs, alors l’option était abandonnée d’office. Il n’était trop tard pour changer d’avis, quand bien même j’aurais quelques années d’écart avec tous les autres étudiants de ma promo, il n’était impossible d’envisager une réorientation. Pourtant l’idée ne me plaisait. Elle ne se dessinait dans mon esprit. J’étais égoïste… « Pourquoi t’es en médecine? » Egoïste pourtant je n’arrivais à effacer l’idée de mon cerveau, flottant dans un coin de ma conscience, soufflant le bonheur qu’elle pourrait apporter si je concédais à ce sacrifice. Quelque part, peut-être, espérais-je que tu parlerais d’une passion, un goût pour la science, la vie humaine, que tu me montre qu’il n’était bon et possible de faire un tel cursus lorsqu’il n’y avait flamme de la passion qui brûlait. Je savais également que, malgré tes dires - quels qu’ils soient -, je ne pourrais m’ôter l’idée de la tête…

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Re: [EVENT GUMI] #HARA : COTTON CANDY ♥ | Dim 8 Nov - 12:56
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Je ne savais si ma remarque soufflée était destinée à être entendue par tes oreilles ou si elle ne s’adressait qu’à moi-même. Pas plus que je ne saisissais le sens de ce qui ressemblait en être une réponse. L’était-ce ? La nature de ces quelques mots m’échappait. Quelque chose comme cela, tu l’avais prononcé avec un tel dépit, peut-être une pointe d’amertume, je n’en étais certaine. Si tu en étais conscient, si tu n’appréciais ce statut de fléau – contrairement à la fierté que j’aurais pu te croire en tirer – alors pourquoi ne faisais-tu rien pour y remédier ? Pour la première fois, j’avais l’impression d’entrevoir une barrière à ta si précieuse insouciance dont tu te targuais tant. Toi aussi, tu subissais certains poids malgré la légèreté de ton existence que tu prônais. Tu étais humain et tout autant rattaché à la société que chacun d’entre nous après tout. Je ne comprenais juste ton inertie face à un reproche vraisemblablement récurrent qui te déplaisait. Si tu ne voulais plus l’entendre, alors pourquoi n’agissais-tu pas de sorte à y parvenir ? Pourquoi ne te montrais-tu pas digne de confiance… Et soudainement, je me demandais si je t’avais blessé. Le fait que malgré tous tes efforts – et tes maladresses aussi – que tu avais déployé aujourd’hui à mon égard, malgré les incidents précédents auxquels nous avions déjà été confronté tous les deux, je doutais encore de toi. Alors peut-être cette lassitude ne trouvait pour seule origine que cette porte d’accès que je te refusais. Celle d’accepter de croire en toi…

Désolée de mon propre affolement, qui s’il avait fondement ne s’avérait pas forcément moins blessant pour ta sincérité si elle existait, – à en juger par ta réaction c’était le cas – j’inspirais et expirais profondément en baissant les yeux, en direction de ce sol que nous foulions de nos pieds à pas piétiner. Petits pas après petits pas, nous nous rapprochions lentement de l’attraction avec des temps d’inertie moins long que dans les précédentes files d’attente lorsque des passagers embarquaient dans chaque nacelle de la Grande Roue, les unes après les autres. Puis, le temps d’un tour, nous attendions à nouveau, immobile, à combler le vide de nos discussions malaisées à l’image de celle-ci. Cette dernière que tu engageais sur un nouvel embranchement un peu subitement. « L’art de détourner le sujet avec subtilité, » raillais-je, le timbre agrémenté d’une once de surprise néanmoins tandis que mes yeux se relevaient vers toi. Je n’appréciais n’avoir dû de réponse à mes avertissements précédents. Des inquiétudes qui réclamaient après quelques mots rassurants de ta part. Une promesse, peut-être. Mais t’aurais-je écouté ? Si tu en avais douté, je serais mal avisée de te le reprocher. Tout comme ta lassitude quant à te répéter s’avérait justifiée. Pour cette raison, malgré une pointe de contrariété, je ne revenais sur le sujet et te répondait, sans dentelle : « Parce que c’est le cursus le plus difficile et reconnu pour me hisser au-dessus de mes ainés. Pour prouver que je suis la meilleure. » C’était aussi simple que cela. C’était aussi ambitieux que cela et en rien charitable. « Ah ! » m’exclamais-je comme si je venais d’être touchée par la grâce d’une révélation. « Non, la bonne réponse devait être : parce que je veux sauver des vies, n’est-ce pas ? » ironisais-je sur ce fait. Je n’étais une bonne âme prête à dédier sa vie à celle d’autrui, des plus démunis. Je ne cherchais à m’en cacher. « En toute honnêteté, pas un seul instant cette pensée ne m’a traversé lorsque que je me suis inscrite à l’université. » Pas un seul instant, l’aspect humain de cette discipline qu’était la médecine je ne l’avais envisagé. Évidemment, cette erreur n’avait tardé à me rattraper, surtout à partir de la deuxième année.  Des expériences, des rencontres, des patients qui inexorablement avaient fait changer mon regard sur mes études, et aussi engendré de nouvelles questions quant à mon avenir. « Aujourd’hui… c’est un autre sujet. » Tu m’avais demandé pourquoi, alors seules les origines avaient de l’importance. Le reste, mes doutes et peut-être, surtout, mon coeur peu à peu adouci, engagé, je n’avais envie de les évoquer.

Sur cette conclusion, d’un signe de mon index orienté vers le sol, je te signifiais de te retourner, d’autant que nos menottes nous le permettaient afin que je puisse accéder au sac que tu portais sur le dos. « Toi, je suppose qu’il est inutile de te poser la question, » dis-je d’un ton assuré, tout en ouvrant la fermeture éclair de ton sac à dos. De celui-ci j’extrayais l’objet de ma quête. Puis de ma main se posant sur ton bras, je t’incitais à revenir me faire face à nouveau. Dès l’instant où ton visage m’apparaissait, sur mes lèvres un petit sourire se dessinait et rapidement, je te coiffais, sans trop de ménagement de la casquette que je t’avais offerte précédemment. Celle ornée de renards qui jouaient à la console. « Tu savais ce que tu voulais et tu as suivi la voie qui te plait ! » m’exclamais-je avec bien plus de clarté et de bonne humeur dans la voie. Si je ne comprenais l’engouement pour les jeux vidéos, je t’enviais presque de savoir aussi bien ce que tu voulais. D’avoir une passion. C’était beau, et si jamais je ne te l’avouerais, c’était admirable aussi. Avoir le courage de suivre ses rêves. Car tu en avais un, n’est-ce pas ? Tu étais garçon à en avoir un. Je le devinais sur tes traits. Je le lisais dans tes yeux.

Et sur cet instant où après t’avoir brièvement aveuglé de la visière trop abaissée sur tes yeux, je la relevais, que nos regards se rencontraient… La file nous incita à rompre ce courant, celui semblait se créer à la croisées de nos pupilles. Nous piétâmes, moutons suivant le mouvement jusqu’à ce qu’un employé du parc ferme le passage juste derrière nous. Nous serions les derniers à monter en nacelle du prochain chargement.

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