[EVENT GUMI] #HARA : COTTON CANDY ♥
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Re: [EVENT GUMI] #HARA : COTTON CANDY ♥ | Sam 2 Mai - 13:09 Citer EditerSupprimer
Avec qui aurais-je voulu passer cette journée? De cette question naissait une évidence que je refusais de voir. De ton interrogation tu m’avais poussé à fouiller dans une direction qui m’indisposait au plus haut point. Seulement alors, je me rendais compte qu’une part de ma personne avait espérer après quelqu’un, qu’elle eut attendue après sa présence aujourd’hui tout en sachant pertinemment que je n’en avais le droit. De tels désirs ne m’était autorisés, de telles attentes je ne désirais avoir. Pourtant elles existaient bien malgré moi. Seulement, si tu ne m’avais posé cette question alors, jamais, je n’en aurais eu conscience… Ou peut-être valait-il mieux que ce soit toi qui me l’a posa? Si tu n’avais rompu avec ton fiancé, si avec cette autre j’avais dû passer la journée, n’aurait-elle eu la même idée de question à me transmettre? Oh elle n’aurait certainement pas vu le jour à cause d’un tel jeu, je peinais imaginer une telle situation avec une autre car ensemble nous n'étions qu’enfants insouciants se mettant encore et encore au défi. Non, plutôt qu’un jeu, cette interrogation serait certainement arrivée au détour d’une conversation quelconque. Un renseignement dont tu pouvais naturellement être curieuse après tout. Mais puisque c’était toi qui me la posait, dans de telles circonstances, alors tout était plus simple. Je n’avais à mentir ou cacher quoi que ce soit. Après tout, n’avais-je l’envie de passer cette journée avec toi?
Néanmoins, face à cette évidence, je préférais faire l’idiot. Encore une fois. Faire l’idiot pour que tu ne vois ma gêne. Faire l’idiot pour noyer le poisson. Faire l’idiot afin d’alléger une atmosphère difficilement supportable pour moi.Faire l’idiot pour être moi-même. Dans mon sens je ne m’attendais à te voir aller, que tu me repousse était le plus plausible. Alors je m’y attendais, je m’y préparais; quand bien même il serait mentir qu’une fois encore être repoussé s’avérerait quelque peu douloureux. Mais j’outrepasserais ce sentiment une fois de plus, un sentiment bien plus aisé à ressentir qu'apercevoir un pas vers ma personne de ta part. Et tu ne le fis. Tout autant que tu ne fis de pas en arrière. De ton commentaire, un faible éclat de voix m’échappait, soulagé de ta réaction bien qu’elle ne fut l’attendue. Pourquoi ne me repoussais-tu pas comme auparavant? Il y a peu, n’aurais-je eu droit à quelques réparties telles que « Un feeling particulier? Tu parles de mon dégoût envers ta personne? » ou encore « ne prends pas tes rêves pour la réalité. » ? Comme si, entre nous, quelque chose avait changé brusquement. Je ne savais dans quelle direction, je ne savais si tout ceci était éphémère le temps que tu retrouve cette hargne qui t’étais propre, néanmoins, sur l’instant, tu me troublais.
Sur mes lèvres se déposait l’oreille de ma barbe à papa, à défaut de pouvoir porter mes doigts à celle-ci. Devrais-je y goûter? J’en fus tenté… La sucrerie j’éloignais brièvement de mes pulpes avant de l’y porter à nouveau pour me délecter d’une infime bouchée. Nous ne pouvions la manger avant l’attraction mais ainsi à attendre, n’était-ce une torture? De ton côté, visiblement, tu préféras discuter avec ton lapin… De quoi parliez-vous? Que pensait-il de quel sujet? Je fus étonné de te voir ainsi converser avec un objet inanimé, à croire que tu étais une enfant confiant ses problèmes et peurs à son doudou préféré… Tellement adorable. Tandis que sur mes papilles fondait le morceau de nuage sucré que j’eus volé à ma barbe à papa, mon coeur semblait d’humeur à faire de même en t’observant. Un vague instant tout du moins. Par la suite, de sa stabilité il retrouvait tandis que mes pensées s’emplissaient de doutes quant à la suite de tes dires. Considérais-tu… Non? Si? Nos mains jointes n’avaient été signe de réconfort pour toi? Lèvres entrouvertes, j’écoutais ta défense avec stupéfaction évidente. « woa.. » soufflais-je en voyant comme, tel un rapace, tu sautais toi aussi sur la moindre occasion pour me voir perdre à ce jeu. N’avais-tu envie de le voir se compliquer? Pourtant, en l’espace de cinq minutes, tu clamais victoire par deux fois. Etait-ce ta notion d’intéressant?
Ta main libérant la mienne, j’en comprenais le message et rompais l’étreinte qui les reliait avec déception. Sans nul doute que mon expression ressemblait à si méprendre à celle d’un enfant que l’on priverait de son jouet préféré avant que je ne m’en retourne vers toi. « Combien de fois tu compte me voir perdre? » Vraisemblablement, ce jeu t’inspirait un peu plus que ce qui était prévu. Qu’étaient donc ces défis que tu prévoyais? Quels qu’ils soient, cela ne pouvait très certainement être pire que tes questions… J’espère alors au moins que, celle-ci, s’avérait plus aisée à répondre que la précédente. Et… elle ne le fit.Pourquoi je ne te détestais? N’avais-tu d’autres choses dont tu étais curieuse à mon propos? Pourquoi fallait-il que, de toutes les questions possible, ce soit celle-ci que tu choisisses? « Là, maintenant, je te hais pour ces questions. » avouais-je sérieusement malgré la pointe d’humour qui s’en dégageait inévitablement. Je ne te haïssais vraiment, tu savais seulement appuyer là où je ne désirais porter mon attention… A croire que tu avais un don pour cela. « Détester quelqu’un parce qu’il nous déteste, c’est enfantin. » commençais-je en fixant la sucrerie entre mes doigts, celle-ci qui me souriait vaguement, à croire qu’elle me poussait à poursuivre ma réflexion plus précisément. « Je déteste très peu de personnes. » N’étaient-elles deux à l’heure actuelle? Quoi que Yong Sun n’était probablement pas le pire de tous, preuve étant j’arrivais à supporter sa présence. Mon ex par contre, je n’étais sûr de pouvoir même entendre sa voix si je venais à la rencontrer de nouveau… « Mais je peux pas te détester parce que tu me traite de pervers obsédé qui cherche à coucher avec tout ce qui a des seins quand le premier jour à la fraternité je t’ai demandé si je pouvais amener des filles dans ma chambre... » D’un regard en biais je te gratifiais, preuve que j’étais conscient d’avoir moi-même donner cette image de ma personne. Quand bien même, avec toi, je tendais à vouloir apparaître différemment depuis maintenant plusieurs semaines. « J’ai rien à te reprocher qui pourrait m’amener à te détester, c’est aussi simple ça. Et puis.. » Ma barbe à papa j’approchais de ton petit nez pour l’en gratifier d’une faible coup que je ne pouvais effectuer avec mes doigts. Si ma main s’avérait libre, très certainement aurais-je déposé mon index sur la pointe de ton nez. « Je m’amuse bien quand je t’embête, comment te haïr? Hm? » Quel non-sens était-ce donc? Je ne pouvais te détester même si j’en avais un seul instant eu l’envie. C’était impossible!
Néanmoins, face à cette évidence, je préférais faire l’idiot. Encore une fois. Faire l’idiot pour que tu ne vois ma gêne. Faire l’idiot pour noyer le poisson. Faire l’idiot afin d’alléger une atmosphère difficilement supportable pour moi.
Sur mes lèvres se déposait l’oreille de ma barbe à papa, à défaut de pouvoir porter mes doigts à celle-ci. Devrais-je y goûter? J’en fus tenté… La sucrerie j’éloignais brièvement de mes pulpes avant de l’y porter à nouveau pour me délecter d’une infime bouchée. Nous ne pouvions la manger avant l’attraction mais ainsi à attendre, n’était-ce une torture? De ton côté, visiblement, tu préféras discuter avec ton lapin… De quoi parliez-vous? Que pensait-il de quel sujet? Je fus étonné de te voir ainsi converser avec un objet inanimé, à croire que tu étais une enfant confiant ses problèmes et peurs à son doudou préféré… Tellement adorable. Tandis que sur mes papilles fondait le morceau de nuage sucré que j’eus volé à ma barbe à papa, mon coeur semblait d’humeur à faire de même en t’observant. Un vague instant tout du moins. Par la suite, de sa stabilité il retrouvait tandis que mes pensées s’emplissaient de doutes quant à la suite de tes dires. Considérais-tu… Non? Si? Nos mains jointes n’avaient été signe de réconfort pour toi? Lèvres entrouvertes, j’écoutais ta défense avec stupéfaction évidente. « woa.. » soufflais-je en voyant comme, tel un rapace, tu sautais toi aussi sur la moindre occasion pour me voir perdre à ce jeu. N’avais-tu envie de le voir se compliquer? Pourtant, en l’espace de cinq minutes, tu clamais victoire par deux fois. Etait-ce ta notion d’intéressant?
Ta main libérant la mienne, j’en comprenais le message et rompais l’étreinte qui les reliait avec déception. Sans nul doute que mon expression ressemblait à si méprendre à celle d’un enfant que l’on priverait de son jouet préféré avant que je ne m’en retourne vers toi. « Combien de fois tu compte me voir perdre? » Vraisemblablement, ce jeu t’inspirait un peu plus que ce qui était prévu. Qu’étaient donc ces défis que tu prévoyais? Quels qu’ils soient, cela ne pouvait très certainement être pire que tes questions… J’espère alors au moins que, celle-ci, s’avérait plus aisée à répondre que la précédente. Et… elle ne le fit.
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Re: [EVENT GUMI] #HARA : COTTON CANDY ♥ | Sam 9 Mai - 12:06 Citer EditerSupprimer
Pour un jeu, sans doute mes questions s’imprégnaient-elles d’un peu trop de sérieux, mais quitte à s’entre piéger, l’idéal n’était-il pas d’enfoncer le pieu ? À défaut que l’obtention de la victoire soit délectable par sa difficulté, au moins la complexité des questions compensait cette déception. Devrais-je m’attendre à un retour de manivelle ? De tes questions, qu’aurais-je à craindre ? De reprendre les miennes tu ne risquais. Fou, tu serais de me demander avec qui je souhaitais passer cette journée initialement… Idiot tu l’étais mais pas à ce point, je l’espérais. Alors peut-être pourrais-tu me retourner la seconde de manière inversée. Si tu étais curieux quant à l’origine de mes ressentiments, qu’aurais-je à te dire ? Foison de suggestions apparaissaient dans mon esprit, et pourtant celles-ci se ponctuaient chacune d’une pointe de retenue. Je ne te détestais pas tant, malheureusement. Finalement, peut-être cette question avais-je à redouter, comme chaque fois qu’elle pointait le bout de son nez, car elle me réclamait de sonder des eaux encore trop troublées. Peut-être te confrontais-je à ce même dilemme, bien que j’en doutais. Ton esprit s’avérait bien plus simple que le mien ne l’était. Paraissait-il. Simple au point de se satisfaire de tout dans la vie sans jamais rien ne laisser l’effleurer. Comme si mes mots ne t’avaient jamais atteints, tu continuais de me sourire, d’être présent et attentionné. L’expression qui te définissait le mieux était-elle donc : heureux les simples d’esprit. Parfois, tu y ressemblais fort. Et ton attitude à mon égard renforçait ce regard. Pourquoi persévérais-tu à agir de la sorte avec moi ? Pourquoi ne t’éloignais-tu pas ? Pourquoi restais-tu toujours là ? Me rendant peu à peu, chaque fois un peu plus, comme dépendante de ta personne… Ayant fait de toi celui que j’eus choisi à qui être menottée aujourd’hui. Parce que d’instinct, en quête d’une présence et de soutien, je m’en étais tournée vers toi…
Alors au fond, malgré mon incompréhension, très certainement t’étais-je reconnaissante de ne pas me détester. Peut-être jouais-je avec le feu de t’en demander l’origine car là encore, je m’exposais soit à une réponse qui me dépasserait, soit à une nouvelle déception… Comme attendu de ta part, ce fut la seconde qui fut vraie. Tout d’abord, je tiquais sur l’évocation de ta haine. Sans la prendre pour argent comptant, j’en haussais un sourcil en m’interrogeant sur ton côté mauvais perdant. Aurais-tu cette double défaite amère ? Te rendais-tu compte que de ton jeu, tu serais certainement la principale victime ? Et qu’à chaque défaite que tu m’attribuerais, je contre-attaquerais de plus belle. Un fin rictus de conquérant triomphant commença à s’étirer sur mes lèvres avant que tes propos suivants ne l’estompent. Rendre le ressentiment par le ressentiment était enfant, certes, je te l’accordais. Cependant, si j’ignorais et prenais de haut ceux qui ne m’appréciaient, je ne leur collais certainement pas aux basques en m’obstinant à être sympathique. Alors au fond, ne cherchais-tu qu’à me faire changer d’avis ? Mais pour quelle raison ? Sans doute mes traits affichèrent, bien que discrètement, tout un panel d’expression. J’analysais presque chacun de tes mots, me prenant de plein fouet encore une fois de n’être qu’une personne parmi le lot général, puisque tu ne détestais guère personne. Finalement, peut-être aurais-je préféré avoir au moins ce traitement de faveur. Quoique… Pourquoi voudrais-je avoir une quelconque particularité aux yeux de cet obsédé que tu étais comme tu jugeais bon de me le rappeler. Au cas où je l’oublierais, sur ta constance je pouvais toujours compter pour me le remémorer. Et mon coeur en soupirait. À croire qu’il espérait, qu’il désirait que tu sois un autre homme. Depuis ce jour de ton arrivée, tu avais eu le temps d’en amener des filles dans ta chambre. Et soudainement, j’étais frappée par la pensée de mon manque de prudence chaque fois que dans ta chambre je pénétrais. Bien qu’à l’exception de la veille, une telle intrusion ne s’était produite depuis longtemps j’aurais pu tomber sur spectacle dont je ne souhaitais en aucune façon être témoin.
En réponse à l’énième provocation de cette barbe à papa dont tu amenais le faux museau à la rencontre de mon nez, je te dardais ensuite du regard. Donc ta réponse finale était bel et bien que tu ne me prenais absolument pas au sérieux. À m’énerver, je ne faisais donc que t’apporter satisfaction. En d’autres termes, tu me prenais véritablement pour un jouet, et tout à l’heure, tu n’avais fait que tester si le jouet n’offrirait pas d’autres options, n’est-ce pas ? Alors, forcément, intérieurement, je fulminais. Mais ma rage je contenais tant bien que mal, car je ne souhaitais t’accorder de nouveau le plaisir d’exploser. Quoique je fasse tout semblait toujours t’amuser. Si tu étais double de légèreté parfois, à d’autres moments, tu étais vraiment plus qu’insupportable. Tu me rendrais folle. Cependant, avant que je n’eus le temps de lâcher le moindre mot, encore en pleine réflexion quant à l’attitude à adopter pour ne surtout pas te plaire, les visiteurs patientant derrière nous dans la file d’attente nous firent comprendre que celle-ci avait avancé. Alors, sans un mot ni à leur égard, ni au tien, je me remis dans le mouvement de la file. Autre sentiment d’asservissement qui me révulsait. Ce fut froidement, tandis que nous remontions les quelques mètres de distance devant nous, qu’entre mes lèvres déverrouillées, je laissais filtrer une pique agacée : « Tu ne fais toujours que jouer. » À se demander quel intérêt pouvaient encore avoir les jeux vidéos pour toi puisque ta vie entière était un jeu.
De plus en plus à proximité du circuit de l’attraction, mes yeux se levèrent dans cette direction. J’observais les éclaboussures qui enveloppaient les nacelles en bas des chutes d’eau. Puis, mes iris se reposèrent sur mon cher lapin de sucre dont la survie serait en jeu au cours de ce périple semi-aquatique. Il souriait si naïvement, ignorant de ce qui l’attendait. Vraiment, son expression me fit penser à un certain quelqu’un, derechef. Ce quelqu’un vers qui je m’en retournais et ordonnais : « Prends moi en photo avec le lapin en sucre tant qu’il est intact ! » Je plaçais le nuage de sucre coloré à côté de mon visage. Habilité d’égérie oblige, en une poignée de secondes, mon expression changeait radicalement. Loin de ma fermeté, je souriais avec autant d’éclat que de douceur. Cependant, cette pause je ne gardais longtemps. Pas assez pour que tu aies le temps de daigner téléphone et de photographier avec ta main entravée. À moins que tu n’eus préféré y transférer le bâton maintenant ta barbe à papa afin d’être plus libre de tes mouvements avec la droite. Qu’importait, c’était d’ailleurs, sur ta créature de sucre que ma main menottée se parant de toute sa vigueur pour entrainer ton bras avec elle, fondait telle un rapace et arrachait l’oreille sur laquelle tu avais précédemment posé tes lèvres. « Et toi, tu pars avec un handicap ! » Puisque tu y avais goûté, il n’y avait pas de raison que je me prive ! Sur ces mots, profitant de l’effet de surprise, je portais la texture sucrée à mes lèvres s’entrouvrant afin de l’y glisser à l’intérieur de ma bouche où le nuage commença à fondre sur ma langue, laissant une légère trace de sa toile sur ma lèvre inférieure.
Alors au fond, malgré mon incompréhension, très certainement t’étais-je reconnaissante de ne pas me détester. Peut-être jouais-je avec le feu de t’en demander l’origine car là encore, je m’exposais soit à une réponse qui me dépasserait, soit à une nouvelle déception… Comme attendu de ta part, ce fut la seconde qui fut vraie. Tout d’abord, je tiquais sur l’évocation de ta haine. Sans la prendre pour argent comptant, j’en haussais un sourcil en m’interrogeant sur ton côté mauvais perdant. Aurais-tu cette double défaite amère ? Te rendais-tu compte que de ton jeu, tu serais certainement la principale victime ? Et qu’à chaque défaite que tu m’attribuerais, je contre-attaquerais de plus belle. Un fin rictus de conquérant triomphant commença à s’étirer sur mes lèvres avant que tes propos suivants ne l’estompent. Rendre le ressentiment par le ressentiment était enfant, certes, je te l’accordais. Cependant, si j’ignorais et prenais de haut ceux qui ne m’appréciaient, je ne leur collais certainement pas aux basques en m’obstinant à être sympathique. Alors au fond, ne cherchais-tu qu’à me faire changer d’avis ? Mais pour quelle raison ? Sans doute mes traits affichèrent, bien que discrètement, tout un panel d’expression. J’analysais presque chacun de tes mots, me prenant de plein fouet encore une fois de n’être qu’une personne parmi le lot général, puisque tu ne détestais guère personne. Finalement, peut-être aurais-je préféré avoir au moins ce traitement de faveur. Quoique… Pourquoi voudrais-je avoir une quelconque particularité aux yeux de cet obsédé que tu étais comme tu jugeais bon de me le rappeler. Au cas où je l’oublierais, sur ta constance je pouvais toujours compter pour me le remémorer. Et mon coeur en soupirait. À croire qu’il espérait, qu’il désirait que tu sois un autre homme. Depuis ce jour de ton arrivée, tu avais eu le temps d’en amener des filles dans ta chambre. Et soudainement, j’étais frappée par la pensée de mon manque de prudence chaque fois que dans ta chambre je pénétrais. Bien qu’à l’exception de la veille, une telle intrusion ne s’était produite depuis longtemps j’aurais pu tomber sur spectacle dont je ne souhaitais en aucune façon être témoin.
En réponse à l’énième provocation de cette barbe à papa dont tu amenais le faux museau à la rencontre de mon nez, je te dardais ensuite du regard. Donc ta réponse finale était bel et bien que tu ne me prenais absolument pas au sérieux. À m’énerver, je ne faisais donc que t’apporter satisfaction. En d’autres termes, tu me prenais véritablement pour un jouet, et tout à l’heure, tu n’avais fait que tester si le jouet n’offrirait pas d’autres options, n’est-ce pas ? Alors, forcément, intérieurement, je fulminais. Mais ma rage je contenais tant bien que mal, car je ne souhaitais t’accorder de nouveau le plaisir d’exploser. Quoique je fasse tout semblait toujours t’amuser. Si tu étais double de légèreté parfois, à d’autres moments, tu étais vraiment plus qu’insupportable. Tu me rendrais folle. Cependant, avant que je n’eus le temps de lâcher le moindre mot, encore en pleine réflexion quant à l’attitude à adopter pour ne surtout pas te plaire, les visiteurs patientant derrière nous dans la file d’attente nous firent comprendre que celle-ci avait avancé. Alors, sans un mot ni à leur égard, ni au tien, je me remis dans le mouvement de la file. Autre sentiment d’asservissement qui me révulsait. Ce fut froidement, tandis que nous remontions les quelques mètres de distance devant nous, qu’entre mes lèvres déverrouillées, je laissais filtrer une pique agacée : « Tu ne fais toujours que jouer. » À se demander quel intérêt pouvaient encore avoir les jeux vidéos pour toi puisque ta vie entière était un jeu.
De plus en plus à proximité du circuit de l’attraction, mes yeux se levèrent dans cette direction. J’observais les éclaboussures qui enveloppaient les nacelles en bas des chutes d’eau. Puis, mes iris se reposèrent sur mon cher lapin de sucre dont la survie serait en jeu au cours de ce périple semi-aquatique. Il souriait si naïvement, ignorant de ce qui l’attendait. Vraiment, son expression me fit penser à un certain quelqu’un, derechef. Ce quelqu’un vers qui je m’en retournais et ordonnais : « Prends moi en photo avec le lapin en sucre tant qu’il est intact ! » Je plaçais le nuage de sucre coloré à côté de mon visage. Habilité d’égérie oblige, en une poignée de secondes, mon expression changeait radicalement. Loin de ma fermeté, je souriais avec autant d’éclat que de douceur. Cependant, cette pause je ne gardais longtemps. Pas assez pour que tu aies le temps de daigner téléphone et de photographier avec ta main entravée. À moins que tu n’eus préféré y transférer le bâton maintenant ta barbe à papa afin d’être plus libre de tes mouvements avec la droite. Qu’importait, c’était d’ailleurs, sur ta créature de sucre que ma main menottée se parant de toute sa vigueur pour entrainer ton bras avec elle, fondait telle un rapace et arrachait l’oreille sur laquelle tu avais précédemment posé tes lèvres. « Et toi, tu pars avec un handicap ! » Puisque tu y avais goûté, il n’y avait pas de raison que je me prive ! Sur ces mots, profitant de l’effet de surprise, je portais la texture sucrée à mes lèvres s’entrouvrant afin de l’y glisser à l’intérieur de ma bouche où le nuage commença à fondre sur ma langue, laissant une légère trace de sa toile sur ma lèvre inférieure.
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Re: [EVENT GUMI] #HARA : COTTON CANDY ♥ | Dim 7 Juin - 3:04 Citer EditerSupprimer
Peut-être le savais-je... Au fond, je devais certainement le savoir. Ces questions d’apparence anodines ne l’étaient. Ces réponses auxquelles tu ne réagissais outre mesure n’étaient celles escomptées. De curiosité et d’intérêt naissaient des interrogations, certaines osaient être formulées là où d’autres préféraient se taire à tout jamais. Certaines n’avaient grandes conséquences tandis que d’autres pouvaient chambouler vies et esprits. Quant au mien? Je ne souhaitais le voir emprunt de doutes et interrogations sur les désirs qui avaient pu te pousser à formuler ces propos. Même si je le savais: il finirait par l’être. D’une façon ou d’une autre, cette journée resterait gravée dans ma mémoire alors bien entendu, je n’y réchapperais. Néanmoins pour le moment, au cours des instants que nous partagerions, mes pensées ne seraient encombrées. La carte de la plaisanterie je te présentais instinctivement afin de m’en protéger, qu’un détour nous puissions prendre dans cette discussion effrayante que nous venions d’entamer. Fuir et toujours fuir, consciemment ou par pur instinct, je n’étais pas bien différent de ces pelotes de sucre que nous tenions entre nos doigts. Un véritable lapin professionnel de la course dès qu’il souhaitait éviter un danger. La différence seule était qu’à tes yeux, tout ceci n’était qu’un jeu. Une plaisanterie plus qu’un échappatoire. Une mauvaise habitude à laquelle tu attribuais un adverbe prouvant combien tu n’était que trop familière à celle-ci déjà. Peut-être le comprendrais-tu un jour, combien ces plaisanteries n’étaient qu’expression d’une peur latente, que formulation d’une timidité inavouée, qu’aveux de combien ta présence ne m’était si facile par moment. Toi qui n’était que trop habituée déjà à ce comportement, sans doute viendrais-tu à en déchiffrer le sens avant que je ne prenne même conscience de cette possibilité. « On est là pour ça, non? » Toi-même en avait émis le sens tantôt. Nous n’avions d’intérêt à être sage aujourd’hui. Qui plus est, à notre âge, qui pourrait nous menacer de ne voir le Père Noël nous offrir des cadeaux en Décembre si nous faisions des bêtises?
Alors que la file d’attente diminuait de plus en plus, c’était vers l’attraction que mon regard s’orientait. Seulement alors, je prenais conscience du challenge que cela représentait de garder nos barbes à papa intactes autant que possible. Etait-ce possible? Un instant rivé sur les installations, rapidement, mes iris reposaient sur la boule de sucre innocente qui servirait de gage. Afin qu’elle ne soit victime de l’assaut des gouttes, comment devais-je l’installer? De toute sa volupté elle devait se parer à la sortie, ainsi la maintenir sous ma veste n’était recommandé. Et de mon vêtement je ne pouvais me défaire afin de l’utiliser comme bouclier dans ce combat sans merci… Options et stratégies j’étudiais alors avec minutie en tâchant d’ommettre le moins d’élément possible dans ma réflexion. De nos menottes, à tes possibles fourberies afin de gagner, rien n’était laissé au hasard. Néanmoins, celle-ci tu décidas d’interrompre afin de formuler une demande - ou était-ce un ordre? - à laquelle je répondais immédiatement. Si ton portable tu ne me tendais, alors du mien je me mis en quête de la main droite; ayant basculé la sucrerie dans la gauche. Poche droite, poche gauche et voilà que je sortais le précieux mobile qui, lui aussi, devrait éviter l’eau s’il voulait sortir indemne de l’attraction. A peine avais-je allumé l’écran que, déjà, tu effectuais quelque chose que je n’avais prévu dans mes calculs. Tes fourberies ne commenceraient une fois dans l’attraction: elles venaient déjà de frapper. Quittant les pixels colorés des yeux, c’était vers l’oreille manquante de mon lapin que mes pupilles se dirigeaient. « Yah! » Une exclamation de surprise irrépressible à laquelle s’ajoutait une expression criarde du choc que ta spontanéité avait provoqué. Ne jamais tourner le dos de sa barbe à papa à son ennemi… « T’es vraiment une renarde. » Fourbe, agile et rapide. Cet animal t’allait indéniablement bien, tu n’avais fait erreur dans le choix de ta fraternité en arrivant à la Yonsei! Tu ne pouvais trouver mieux. Un soupir et ce fut, une nouvelle fois, tes pulpes rosées qui attiraient mon regard. Ou plus exactement, le sucre coloré qui avait décidé d’y prendre place.
Basculant mon portable entre l’annulaire et l’auriculaire de ma main gauche, c’était à ton visage que la droite se portait alors. Le dos de mon index se déposait contre ton menton en appui tandis que du pouce, je tentais de faire partir le sucre s’accrochant à ta chair. « T’es un bébé.. » te soufflais-je tout bas, preuve de ma concentration à effacer les traces d’un crime dont j’étais pourtant victime. Mes iris ébènes ne quittaient un seul instant tes lèvres, même lorsque mon pouce s’en séparait un bref instant afin de glisser à l’encontre des miennes, vérifiant ainsi qu’aucune trace de ce nuage ne persistait sur ta chair. A l’oeil nu, nulle trace de la sucrerie, néanmoins n’était-ce une matière fourbe elle aussi? Si elle ne se voyait, ne se sentait-elle sur ta chair? Alors afin d’accomplir ma tâche au complet, du bout de ma langue contre la chair de mon pouce déposée à mes lèvres, je venais en humidifier la pulpe furtivement. Sur ta lèvre inférieure naissaient bien vite de nouvelles caresses destinées à dissoudre le sucre qui pourrait encore faire acte de présence. « T’as les lèvres douces. » Un commentaire dont, assurément, tu te serais passé mais comment ne pas le remarquer? Il était impensable d’imaginer que je ne sentais comme tes lèvres étaient agréables au touché lorsque je ne m’y perdais comme lors de nos échanges précédents. A présent, ne se dotaient-elles pas d’un léger parfum sucré? Tout comme ce muscle rosé que tu m’avais défendu de goûter précédemment… « Fini mon bébé renard! » lançais-je alors brusquement, mon index offrant une boutade à la pointe de ton nez avant de s’enfuir à l’instar de mon regard se détournant de ta personne. Encore une fois, je voulais cueillir tes lèvres des miennes. Mais je ne m’y risquerais sous peine de provoquer ta colère une fois de plus... Ou était-ce tout au contraire le moment opportun? Tu ne voulais de baiser sans raison alors si c’était une façon de nettoyer tes lèvres, n’était-ce une bonne excuse? Seulement alors je réalisais avoir laisser filer une opportunité en or qui ne se représenterait de si tôt...
Alors que la file d’attente diminuait de plus en plus, c’était vers l’attraction que mon regard s’orientait. Seulement alors, je prenais conscience du challenge que cela représentait de garder nos barbes à papa intactes autant que possible. Etait-ce possible? Un instant rivé sur les installations, rapidement, mes iris reposaient sur la boule de sucre innocente qui servirait de gage. Afin qu’elle ne soit victime de l’assaut des gouttes, comment devais-je l’installer? De toute sa volupté elle devait se parer à la sortie, ainsi la maintenir sous ma veste n’était recommandé. Et de mon vêtement je ne pouvais me défaire afin de l’utiliser comme bouclier dans ce combat sans merci… Options et stratégies j’étudiais alors avec minutie en tâchant d’ommettre le moins d’élément possible dans ma réflexion. De nos menottes, à tes possibles fourberies afin de gagner, rien n’était laissé au hasard. Néanmoins, celle-ci tu décidas d’interrompre afin de formuler une demande - ou était-ce un ordre? - à laquelle je répondais immédiatement. Si ton portable tu ne me tendais, alors du mien je me mis en quête de la main droite; ayant basculé la sucrerie dans la gauche. Poche droite, poche gauche et voilà que je sortais le précieux mobile qui, lui aussi, devrait éviter l’eau s’il voulait sortir indemne de l’attraction. A peine avais-je allumé l’écran que, déjà, tu effectuais quelque chose que je n’avais prévu dans mes calculs. Tes fourberies ne commenceraient une fois dans l’attraction: elles venaient déjà de frapper. Quittant les pixels colorés des yeux, c’était vers l’oreille manquante de mon lapin que mes pupilles se dirigeaient. « Yah! » Une exclamation de surprise irrépressible à laquelle s’ajoutait une expression criarde du choc que ta spontanéité avait provoqué. Ne jamais tourner le dos de sa barbe à papa à son ennemi… « T’es vraiment une renarde. » Fourbe, agile et rapide. Cet animal t’allait indéniablement bien, tu n’avais fait erreur dans le choix de ta fraternité en arrivant à la Yonsei! Tu ne pouvais trouver mieux. Un soupir et ce fut, une nouvelle fois, tes pulpes rosées qui attiraient mon regard. Ou plus exactement, le sucre coloré qui avait décidé d’y prendre place.
Basculant mon portable entre l’annulaire et l’auriculaire de ma main gauche, c’était à ton visage que la droite se portait alors. Le dos de mon index se déposait contre ton menton en appui tandis que du pouce, je tentais de faire partir le sucre s’accrochant à ta chair. « T’es un bébé.. » te soufflais-je tout bas, preuve de ma concentration à effacer les traces d’un crime dont j’étais pourtant victime. Mes iris ébènes ne quittaient un seul instant tes lèvres, même lorsque mon pouce s’en séparait un bref instant afin de glisser à l’encontre des miennes, vérifiant ainsi qu’aucune trace de ce nuage ne persistait sur ta chair. A l’oeil nu, nulle trace de la sucrerie, néanmoins n’était-ce une matière fourbe elle aussi? Si elle ne se voyait, ne se sentait-elle sur ta chair? Alors afin d’accomplir ma tâche au complet, du bout de ma langue contre la chair de mon pouce déposée à mes lèvres, je venais en humidifier la pulpe furtivement. Sur ta lèvre inférieure naissaient bien vite de nouvelles caresses destinées à dissoudre le sucre qui pourrait encore faire acte de présence. « T’as les lèvres douces. » Un commentaire dont, assurément, tu te serais passé mais comment ne pas le remarquer? Il était impensable d’imaginer que je ne sentais comme tes lèvres étaient agréables au touché lorsque je ne m’y perdais comme lors de nos échanges précédents. A présent, ne se dotaient-elles pas d’un léger parfum sucré? Tout comme ce muscle rosé que tu m’avais défendu de goûter précédemment… « Fini mon bébé renard! » lançais-je alors brusquement, mon index offrant une boutade à la pointe de ton nez avant de s’enfuir à l’instar de mon regard se détournant de ta personne. Encore une fois, je voulais cueillir tes lèvres des miennes. Mais je ne m’y risquerais sous peine de provoquer ta colère une fois de plus... Ou était-ce tout au contraire le moment opportun? Tu ne voulais de baiser sans raison alors si c’était une façon de nettoyer tes lèvres, n’était-ce une bonne excuse? Seulement alors je réalisais avoir laisser filer une opportunité en or qui ne se représenterait de si tôt...
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Re: [EVENT GUMI] #HARA : COTTON CANDY ♥ | Sam 4 Juil - 23:39 Citer EditerSupprimer
Enfin, je goûtais à ce péché de gourmandise dont jamais encore il m’avait été donné d’exalter mes papilles. Dont le goût si inconnu n’était finalement que sucre. Mais le sucre était un poison délicieux, il fallait le reconnaitre. Il était tentation et invitait que trop facilement aux excès que l’organisme ne nécessitait. Cette boule de sucre en elle-même était un excès, un péché à la moindre bouchée. En vérité, dès les premières sensations, je doutais de mes capacités à en ingérer une entière. Mes sens appréciaient et son parfum, et sa texture fondante sur ma langue ; ce petit plaisir pourrait me conduire à sa conquête complète. Cependant, mon estomac lui risquait de ne pas être de cet avis là. Néanmoins, je ne regrettais pas mon larcin. Cette oreille arrachée à ton lapin sut satisfaire ma curiosité afin de patienter jusqu’à la fin de l’attraction pour déguster la mienne. Ou au contraire, d’ici quelques instants ne trépigneraient pas davantage, victime de l’effet addictif du sucre insistant toujours à nous resservir ? C’était une possibilité. Mais je connaissais la force de ma volonté, de surcroit, ma fierté se fit quelque peu ragaillardie par le compliment que tu proférais à mon égard. Car être qualifiée de renarde sonnait comme un compliment à mes oreilles. Créature fourbe et rusée, ce totem représentait notre fraternité, celle que désormais je présidais avec le coeur. Une communauté pour laquelle je m’étais découvert une implication sincère au fil des responsabilités, et pas seulement par pur orgueil personnel en quête perpétuelle de réussite. Le renard me correspondait également personnellement pour son double visage, des prédateurs il n’apparaissait ni comme le plus puissant ni comme le plus féroce, et pourtant, il avait bien d’autres cordes à son arc. En conséquence, jamais il ne fallait sous-estimé un renard. Alors, je me permettais une expression mignonne sur mes traits. La tête légèrement penchée, n’étais-je aussi adorable que la frimousse d’un renard, pourtant prédateur redoutable ?
Sur cette mimique, je m’apprêtais à appuyer ton propos en citant les dires nous qualifiant de renardes à neuf queues de mère en filles dans ma famille, mais à peine mes lèvres entrouvertes, tu ne m’en laissas le temps. Le souffle destiné à porter ma voix s’interrompit en chemin le long de ma gorge tandis que tu te rapprochais. Que ta main se rapprochait. Sur l’instant, mon premier réflexe fut de reculer mon lapin de sucre afin de m’assurer que tu ne ripostes pas de la sorte. Cependant, tes yeux n’envoyaient un tel message. Ne serait-ce qu’une feinte ou l’objet de ton attention de trouver bien au bout de ton regard ? Au fur et à mesure que ta main se rapprochait, je le ressentais tel un ralenti de film et mon esprit se troublait. Un léger spasme remua mes muscles lorsque ton index se posa contre mon menton. Devrais-je me reculer ? Pourtant, je ne le fis, comme hypnotisée par ton regard qui lui semblait captivé par… mes lèvres que du pouce tu caressais ? Que faisais-tu ? Pourquoi me regardais-tu ainsi ? À quoi jouais-tu cette fois-ci ? Mon coeur s’affola et mon visage s’embrasa. Mon esprit était sur le point de décoller vers quelques folles idées quant au fond de tes pensées, lorsqu’au son de ta voix, il s’écrasa. Brutalement. Un bébé ? Ce qualificatif me jetait littéralement en froid et si mes yeux auparavant hésitant s’entrouvrirent plus largement, ce fut cette fois durement. Comment osais-tu me prendre de haut ainsi ? Au tour de mes lèvres d’écarter l’interstice les séparant prête à faire clamer mon indignation : « … » Mais à nouveau, aucun son n’en sortir ébahi par ton geste suivant. Que faisais-tu franchement ? Après avoir caressé mes lèvres de ton pouce, voilà que tu portais celui-ci aux tiennes. Si pervers. Non content de l’être sur ton doigt tu fis même passer le bout de ta langue. Si indécent. Si tu avais pour dessein de me désemparée, tu semblais sur le point de parvenir à tes fins. D’autant plus lorsque ton pouce revint à la charge des caresses sur mes chairs rosés, juste après que tu l’aies léché. Si grisant. Tes mots suivants s’entrechoquèrent dans mon esprit instantanément court-circuité. Allais-tu finalement m’embrasser ? Devais-je m’y préparer ? Un instant, mes paupières s’abaissèrent. Pourquoi le devrais-je ? L’instant suivant, leur rideau se relevait derechef. Et j’avais été bien avisé de me ressaisir afin d’amoindrir la chute que tu m’infligeais en conclusion de ton comportement tendancieux, pour d’en détourner comme si de rien n’était encore une fois.
De cette phrase que tu avais prononcé, je ne saurais définir ce qui m’avait le plus froissé. Alors que ton regard tu détournais, mes joues se gonflèrent, lèvres pincées, comme si je me retenais d’exploser. Pourtant, je ne le fis. Mon mécontentement tu ne m’entendis t’exprimer. À ton instar, je tournais la tête sur le côté. Si le dos tout entier j’avais pu te tourner je l’aurais fait de bon gré. Parce qu’outre l’offense, je devais également contenir ma frustration et ma confusion. Celles-ci que je tenais pas particulièrement à ce que tu remarques. Alors, je ruminais mes pensées dans mon coin, effectuant les quelques nouveaux pas en avant que la file nous dictait de suivre, en parfaits moutons dociles. Je n’étais pas un bébé ! Et de ta part, toi le gamin immature, c’était d’autant plus vexant ! Ensuite, je n’étais certainement pas le tien ! De quel droit avais-tu utilisé un possessif, si ce n’était pour m’énerver encore plus ? Tu l’avais bien dit toi-même, tu ne t’amusais que trop à m’embêter. Enfin, ma désillusion s’avérait vraiment difficile à encaisser, d’autant plus que je me sentais ridicule d’avoir, pendant une poignée de secondes, cru et espérée que tu allais m’embrasser. J’en avais eu envie. « Je déteste vraiment sa façon de jouer, » marmonnais-je, non pas à destination de ta personne, bien que tu en fus l’objet, mais en prenant mon cher lapin pour interlocuteur témoin. Celui-ci qui en fin de compte m’agaçait aussi à toujours sourire bêtement, à me faire penser à toi. Celui-ci dont je n’avais finalement immortalisé le souvenir. Heureusement, il nous restait encore quelques instants avant que ce ne soit notre tour de prendre enfin place dans les embarcations de l’attraction. « Ma photo, tu ne l’as toujours pas prise ! » te sommais-je par ses mots de le faire sans tarder, maintenant que je m’adressais à nouveau à toi. Et sur ce, je parais à prendre la pose. Une photo souriante avec la boule de coton ? Après une première esquisse de sourire, je changeais d’avis. Ma pose serait celle de tendre de les lèvres contre la joue du lapin de sucre. De l’embrasser, lui, innocemment pendant qu’il souriait béatement. Bien fait !
Sur cette mimique, je m’apprêtais à appuyer ton propos en citant les dires nous qualifiant de renardes à neuf queues de mère en filles dans ma famille, mais à peine mes lèvres entrouvertes, tu ne m’en laissas le temps. Le souffle destiné à porter ma voix s’interrompit en chemin le long de ma gorge tandis que tu te rapprochais. Que ta main se rapprochait. Sur l’instant, mon premier réflexe fut de reculer mon lapin de sucre afin de m’assurer que tu ne ripostes pas de la sorte. Cependant, tes yeux n’envoyaient un tel message. Ne serait-ce qu’une feinte ou l’objet de ton attention de trouver bien au bout de ton regard ? Au fur et à mesure que ta main se rapprochait, je le ressentais tel un ralenti de film et mon esprit se troublait. Un léger spasme remua mes muscles lorsque ton index se posa contre mon menton. Devrais-je me reculer ? Pourtant, je ne le fis, comme hypnotisée par ton regard qui lui semblait captivé par… mes lèvres que du pouce tu caressais ? Que faisais-tu ? Pourquoi me regardais-tu ainsi ? À quoi jouais-tu cette fois-ci ? Mon coeur s’affola et mon visage s’embrasa. Mon esprit était sur le point de décoller vers quelques folles idées quant au fond de tes pensées, lorsqu’au son de ta voix, il s’écrasa. Brutalement. Un bébé ? Ce qualificatif me jetait littéralement en froid et si mes yeux auparavant hésitant s’entrouvrirent plus largement, ce fut cette fois durement. Comment osais-tu me prendre de haut ainsi ? Au tour de mes lèvres d’écarter l’interstice les séparant prête à faire clamer mon indignation : « … » Mais à nouveau, aucun son n’en sortir ébahi par ton geste suivant. Que faisais-tu franchement ? Après avoir caressé mes lèvres de ton pouce, voilà que tu portais celui-ci aux tiennes. Si pervers. Non content de l’être sur ton doigt tu fis même passer le bout de ta langue. Si indécent. Si tu avais pour dessein de me désemparée, tu semblais sur le point de parvenir à tes fins. D’autant plus lorsque ton pouce revint à la charge des caresses sur mes chairs rosés, juste après que tu l’aies léché. Si grisant. Tes mots suivants s’entrechoquèrent dans mon esprit instantanément court-circuité. Allais-tu finalement m’embrasser ? Devais-je m’y préparer ? Un instant, mes paupières s’abaissèrent. Pourquoi le devrais-je ? L’instant suivant, leur rideau se relevait derechef. Et j’avais été bien avisé de me ressaisir afin d’amoindrir la chute que tu m’infligeais en conclusion de ton comportement tendancieux, pour d’en détourner comme si de rien n’était encore une fois.
De cette phrase que tu avais prononcé, je ne saurais définir ce qui m’avait le plus froissé. Alors que ton regard tu détournais, mes joues se gonflèrent, lèvres pincées, comme si je me retenais d’exploser. Pourtant, je ne le fis. Mon mécontentement tu ne m’entendis t’exprimer. À ton instar, je tournais la tête sur le côté. Si le dos tout entier j’avais pu te tourner je l’aurais fait de bon gré. Parce qu’outre l’offense, je devais également contenir ma frustration et ma confusion. Celles-ci que je tenais pas particulièrement à ce que tu remarques. Alors, je ruminais mes pensées dans mon coin, effectuant les quelques nouveaux pas en avant que la file nous dictait de suivre, en parfaits moutons dociles. Je n’étais pas un bébé ! Et de ta part, toi le gamin immature, c’était d’autant plus vexant ! Ensuite, je n’étais certainement pas le tien ! De quel droit avais-tu utilisé un possessif, si ce n’était pour m’énerver encore plus ? Tu l’avais bien dit toi-même, tu ne t’amusais que trop à m’embêter. Enfin, ma désillusion s’avérait vraiment difficile à encaisser, d’autant plus que je me sentais ridicule d’avoir, pendant une poignée de secondes, cru et espérée que tu allais m’embrasser. J’en avais eu envie. « Je déteste vraiment sa façon de jouer, » marmonnais-je, non pas à destination de ta personne, bien que tu en fus l’objet, mais en prenant mon cher lapin pour interlocuteur témoin. Celui-ci qui en fin de compte m’agaçait aussi à toujours sourire bêtement, à me faire penser à toi. Celui-ci dont je n’avais finalement immortalisé le souvenir. Heureusement, il nous restait encore quelques instants avant que ce ne soit notre tour de prendre enfin place dans les embarcations de l’attraction. « Ma photo, tu ne l’as toujours pas prise ! » te sommais-je par ses mots de le faire sans tarder, maintenant que je m’adressais à nouveau à toi. Et sur ce, je parais à prendre la pose. Une photo souriante avec la boule de coton ? Après une première esquisse de sourire, je changeais d’avis. Ma pose serait celle de tendre de les lèvres contre la joue du lapin de sucre. De l’embrasser, lui, innocemment pendant qu’il souriait béatement. Bien fait !
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Re: [EVENT GUMI] #HARA : COTTON CANDY ♥ | Sam 4 Juil - 23:41 Citer EditerSupprimer
Fuyant, c’était vers l’attraction que mon regard trouvait premier refuge. Un logis des plus innocents, des plus évidents également. Puisque nous allions nous y aventurer, pourquoi ne pas m’y intéresser de plus près? Le timing s’avérait quelque peu étrange, un tantinet maladroit c’était certain, mais avais-je d’autres solutions? Si de tes lèvres je ne m’étais détourné, que tes traits je n’avais quitté des yeux, j’aurais certainement craqué une fois de plus. Non content de perdre encore une fois notre défi de n’agir comme un couple, c’était davantage ta colère que je souhaitais n’attiser pour une gourmandise que tu me ferais payer le prix fort. Pourtant j’avais l’excuse parfaite… Glissant entre mes lèvres malgré moi, un fin soupir que j’accompagnais d’un regard momentanément orienté vers le ciel. A croire que ces quelques nuages duveteux me narguaient eux aussi. Flottant avec aise au-dessus de nos têtes, naviguant au gré de la brise qui les accompagnaient, c’était comme s’ils étaient bien loin de toute cette agitation qui nous habitait ici bas sur Terre. De ma main droite, je récupérais mon portable jusqu’à lors détenu entre mes deux doigts de la gauche; de toute évidence perdu dans mes pensées. Trop pour le ranger immédiatement. Pourquoi avais-tu fermé les yeux? Pourquoi après ce compliment qui m’avait échappé? Je savais avoir manqué une opportunité pour ma part, mais à tout hasard… Aurais-tu.. Instinctivement, mes iris se détournaient de leur point d’ancrage pour se tourner vers toi. Semblerait que tu m’évitais tout autant que moi précédemment. Etait-ce de colère d’avoir été traitée comme une enfant? Ou était-ce là l’expression de ta déception? Cette scène, précédemment, inévitablement à y repenser, je ne pouvais que l’assimiler à nombreuses autres vues dans les films ou encore les drama que ma mère suivait quand j’étais plus jeune. Ce moment où, certaine qu’un baiser surviendrait, l’actrice fermait les yeux pour s’y préparer… Sur ma tempe se déposait un coin de mon portable alors que je regrettais. N’aurais-je pu le voir?! C’était si évident! Un nouveau soupir m’échappait alors que mes pensées ne suffiraient à me faire comprendre combien j’étais idiot. « hm? » laissais-je échapper dans un premier temps pour seule réponse à cette demande que tu me reformulais. « Tu voulais vraiment une photo? » N’avais-tu utilisé cette excuse comme unique piège pour piquer de ma barbe à papa tantôt? Ainsi donc tu étais sincère pour la photo...
Mon portable encore en main j’allumais alors une nouvelle fois avant d’en rentrer le schéma de déverrouillage. Vous n’étiez jamais trop prudent après avoir perdu un téléphone non-verrouillé une fois dans la vie… Sur l’appareil photo je me dirigeais bien rapidement puisque celui-ci avait sa place fixe sur mon écran d’accueil et commençait alors la guerre entre soleil parfois dérangeant et l’angle parfait. Un léger pas en arrière j’effectuais, regard rivé sur cet écran où tu apparaissais tantôt souriante tantôt… Non en fait à cet instant mes pupilles quittaient l’écran pour se poser sur ta personne directement. Que faisais-tu? Après avoir vu tes lèvres nettoyées de toute trace de sucre tu… Sur les miennes, un sourire naissait alors. Timide et fin sourire que je n’avais contrôlé à cette idée fleurissant dans mon esprit.Tu l’aurais… Cette fois tu l’aurais. Néanmoins au préalable, quelques photos j’immortalisais avec soin et attention afin que la parfaite tu puisse trouver si tu souhaitais la partager d’une quelque façon. « Je t’enverrais les photos ce soir. » ne manquais-je de t’informer avant d’abaisser le mobile étrangement devenu encombrant entre mes doigts. D’ailleurs celui-ci trouvait bien vite le chemin jusqu’à ma poche afin de libérer ces doigts qui, eux, prenaient place à la naissance de ta machoire. M’assurant que tu ne m'échapperais ainsi, ce fut par un tendre baiser édulcoré que je clamais une fois de plus tes lèvres. A croire que, jamais, je ne parviendrais à m’en suffire. Peut-être car je décidais toujours de les dérober comme un voleur? Peut-être car depuis trop longtemps déjà, tu incarnais un péché mignon auquel je ne savais résisté..
Bien plus sensible que la pulpe de mon pouce, celles de mes lèvres se délectaient de cette douceur précédemment effleurée. Celle qu’elles avaient en réalité déjà rencontré un peu plus tôt dans la journée mais avec laquelle elles n’avaient pu faire connaissance plus amplement. Un brin trop fougueux, beaucoup trop impulsif, ce précédent baiser tout aussi sucré que l’actuel m’apparaissait presque comme un doux rêve éveillé. Bien qu’au coeur battant à nouveau de façon assourdissante, cette fois, je tâchais d’apparaître bien plus maître de ma personne. Nulles caresses intempestives, nuls gestes déplacés. Du moins, auquel autrui pourrait être témoin car bien rapidement, se faufilant entre mes lèvres accolée aux tiennes, la pointe timide de mon muscle se fit plus entreprenante.Encore une fois.. A croire que ce désir de te dévorer n’était qu’une expression imagée. C’était alors sur ta lèvre inférieure que ce bout de langue se plaisait à vagabonder, à te redécouvrir, à te narguer. Il n’était question de seulement effacer toute trace de saccharose sur ta chair mais également de te donner envie. Envie d’y répondre. Envie de t’y perdre. Envie de recommencer. Envie de plus? N’espérais-je pas trop? Si tu pouvais seulement ressentir l’envie de m’embrasser à nouveau, rien que cela, alors déjà, je pourrais certainement m’estimer être un homme heureux. « T’énerves pas » soufflais-je tout bas en libérant tes lèvres pour cette seule et unique demande de ma part avant de fondre une nouvelle fois sur celles-ci. D’une dernière et, pourtant, bien plus délicate caresse je te gratifiais avant de m’en reculer à contre-coeur. Si je le pouvais, je passerais certainement le restant de mes jours à t’embrasser. Mais je ne le pouvais, c’était alors après avoir longer ta mâchoire que mon pouce prenait relai dans ces caresses qui, déjà, me manquaient bien trop. « J’avais une raison, je l’ai pas fait comme ça. » Je n’avais évidemment oublié comme tu m’avais sommer de ne t’embrasser sans raison. Je n’oubliais également combien cela pourrait devenir un problème si je venais à sincèrement trop apprécié ces échanges entre nous. Ce n’était qu’une journée.. Rien qu’une. Je ne pouvais m’offrir le luxe d’espérer plus…
De l’attraction du bruit nous parvenait soudainement. Pas et rires mêlées aux explications de ce que chacun de ce petit groupe avait préféré dans des éclats de voix vifs, j’en venais alors à comprendre que notre tour était arrivé. L’heure pour nos barbes à papa d’affronter leur funeste destin… De ton visage ma main s’otait si tu ne l’avais repoussé encore et du bâton tenant ce nuage futur guerrier mes doigts se saisissaient alors. « T’es tellement entreprenante… » Qui irait embrasser une de ces boules de sucre tout en sachant que la personne à côté allait s’enquérir de nettoyer vos lèvres l’instant suivant? Je devais au moins l’admettre: si ta tentative était des plus évidentes, elle n’en restait pas moins des plus charmantes. Devais-je le voir comme une seconde chance de ta part? La première fois ayant raté, tu t’étais laissée plaire par l’idée que, peut-être, si une nouvelle opportunité se présentait, je ne la manquerais? Redessinant la courbe de mes lèvres, un sourire que je cachais de par mon lapin amputé d’une oreille. Afin de ne tomber dans notre avancée vers l’attraction, je ne pouvais néanmoins couvrir ces iris brillants outre mesure de bonheur. Ma main gauche d’ailleurs, restait sur le qui-vive, prête à te rattraper si sur une flaque d’eau tu venais à glisser.
Mon portable encore en main j’allumais alors une nouvelle fois avant d’en rentrer le schéma de déverrouillage. Vous n’étiez jamais trop prudent après avoir perdu un téléphone non-verrouillé une fois dans la vie… Sur l’appareil photo je me dirigeais bien rapidement puisque celui-ci avait sa place fixe sur mon écran d’accueil et commençait alors la guerre entre soleil parfois dérangeant et l’angle parfait. Un léger pas en arrière j’effectuais, regard rivé sur cet écran où tu apparaissais tantôt souriante tantôt… Non en fait à cet instant mes pupilles quittaient l’écran pour se poser sur ta personne directement. Que faisais-tu? Après avoir vu tes lèvres nettoyées de toute trace de sucre tu… Sur les miennes, un sourire naissait alors. Timide et fin sourire que je n’avais contrôlé à cette idée fleurissant dans mon esprit.
Bien plus sensible que la pulpe de mon pouce, celles de mes lèvres se délectaient de cette douceur précédemment effleurée. Celle qu’elles avaient en réalité déjà rencontré un peu plus tôt dans la journée mais avec laquelle elles n’avaient pu faire connaissance plus amplement. Un brin trop fougueux, beaucoup trop impulsif, ce précédent baiser tout aussi sucré que l’actuel m’apparaissait presque comme un doux rêve éveillé. Bien qu’au coeur battant à nouveau de façon assourdissante, cette fois, je tâchais d’apparaître bien plus maître de ma personne. Nulles caresses intempestives, nuls gestes déplacés. Du moins, auquel autrui pourrait être témoin car bien rapidement, se faufilant entre mes lèvres accolée aux tiennes, la pointe timide de mon muscle se fit plus entreprenante.
De l’attraction du bruit nous parvenait soudainement. Pas et rires mêlées aux explications de ce que chacun de ce petit groupe avait préféré dans des éclats de voix vifs, j’en venais alors à comprendre que notre tour était arrivé. L’heure pour nos barbes à papa d’affronter leur funeste destin… De ton visage ma main s’otait si tu ne l’avais repoussé encore et du bâton tenant ce nuage futur guerrier mes doigts se saisissaient alors. « T’es tellement entreprenante… » Qui irait embrasser une de ces boules de sucre tout en sachant que la personne à côté allait s’enquérir de nettoyer vos lèvres l’instant suivant? Je devais au moins l’admettre: si ta tentative était des plus évidentes, elle n’en restait pas moins des plus charmantes. Devais-je le voir comme une seconde chance de ta part? La première fois ayant raté, tu t’étais laissée plaire par l’idée que, peut-être, si une nouvelle opportunité se présentait, je ne la manquerais? Redessinant la courbe de mes lèvres, un sourire que je cachais de par mon lapin amputé d’une oreille. Afin de ne tomber dans notre avancée vers l’attraction, je ne pouvais néanmoins couvrir ces iris brillants outre mesure de bonheur. Ma main gauche d’ailleurs, restait sur le qui-vive, prête à te rattraper si sur une flaque d’eau tu venais à glisser.
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Re: [EVENT GUMI] #HARA : COTTON CANDY ♥ | Sam 4 Juil - 23:42 Citer EditerSupprimer
Plus encore qu’un caprice refusé, je me sentais frustrée par le ridicule de la situation. D’avoir pu croire, et pire encore attendre après un baiser que tu n’avais pas l’intention de m’accorder. À moins que tu ne le fis exprès. Qu’au signal de mes yeux s’étant brièvement clos, tu n’aies changé d’avis, bien plus séduit par l’idée de m’embêter, m’embarrasser et en bouquet final : me voir râler. Cependant, je te refuserais ce plaisir. Je n’étais d’humeur à te l’accorder. Je n’aimais ta façon de jouer en toutes circonstances, de créer des règles à ta convenance. Et je détestais encore plus que tout ma vulnérabilité croissante à me faire prendre au piège. Comme tu devais ricaner intérieurement les yeux ainsi détournés. Tu te cachais pour rire de moi, n’est-ce pas ? Sans doute devais-tu me trouver d’une facilité déconcertante, peut-être intéressante mais si risible en conséquence à me laisser déconcertée, à être troublée par ton comportement ? Je me jugeais moi-même pour cette attitude inconsidérée. Où avais-je la tête aujourd’hui ? Tu me la retournais complètement. Qu’est-ce qui me prenait de te laisser me faire tant d’effets ? J’avais conscience comme je pouvais perdre le contrôle des évènements au cours de cette journée. Je me permettais des actes que jamais je n’aurais pu imaginé. Malgré tout, je ne parvenais à rectifier le tir et m’abandonnais chaque fois à de nouveaux dérapages. Avais-je eu une mauvaise idée de m’accrocher à toi aujourd’hui ? La raison assurerait la positive, le coeur lui fondait et ne pouvait nier son agrément à ta présence… Et ce lapin de sucre au visage incrusté d’un sourire invincible ne semblait d’avis à t’éloigner loin de mes pensées. De cette atmosphère incommodante, je devais néanmoins me libérer et notamment par le biais de cette sommation. Je souhaitais sincèrement conserver un sourire de ma toute première barbe à papa qui peut-être ne survivrait pas au prochain défi, et qui au meilleur des cas finira condamnée à atterrir dans mon estomac. Du moins en partie puisque je doutais de ma capacité à en ingérer la totalité.
À l’instar de mon précédent larcin, une idée en entrainant une autre, je décidais soudainement de te narguer si possibilité il m’en était donné. Que par la mise en avant de mes lèvres innocemment déposées sur la texture nuageuse et légèrement collante, tu puisses regretter la désillusion que certainement tu t’étais plus à m’infliger. Mais de nous deux, étais-tu sûr que j’en serais la plus déçue ? J’avais bien en tête de te prouver le contraire. De te le faire ressentir et que tu t’en mordes les doigts ! Cependant, mon entreprise me parut être un échec lorsqu’après quelques instants à cadrer à l’aide de ton téléphone, tu annonçais l’envoi des clichés de manière si détachée. Ma pose je quittais et un regard étonnée je t’adressais. Pourquoi rangeais-tu si prestement l’appareil sans même me montrer tes prises ? Et si aucune ne me convenait ? Et si j’en voulais d’autres ? Je ne comprenais ton raisonnement et ne pus guère m’y attarder plus longtemps tandis que tu te rapprochais. Que faisais-tu encore ? Quelle idée t’avait traversé ? Les rythmes de mes battements s’accélérant, je ne me défilais néanmoins. Cette fois, je n’y croirais. Dans le panneau d’une de tes nouvelles blagues, je ne tomberais. Mon regard tu ne me verrais ni voiler de mes paupières, ni détourner. Quand bien même je sentis tes doigts se déposer sur ma peau ; celle-ci qui y réagissait toujours autant, frémissante, frissonnante et réchauffée. Quand bien même tes lèvres se posaient… Tu ne plaisantais. Inerte et les yeux grands ouvertes je demeurais. Incrédule, encore une fois perdue et désemparée face à tes agissements, je ne tardais cependant à laisser retomber le rideau de mes paupières. À fondre une nouvelle fois pour ce baiser, tes baisers. J’avais l’impression de découvrir à quel point cet acte pouvait être vraiment délicieux. Doux et intense à la fois, tu me faisais succomber au gré des mouvements de tes lèvres auxquelles les miennes s’accordaient. J’en oubliais le monde et n’existait plus que pour cette sensation. De quel don avais-tu été doté pour être aussi doué dans l’art d’embrasser ? Et la réponse me frappa aussi soudainement que la sensation ton muscle ambitieux se délectant en caresse sur mon inférieure : l’expérience. Le charme retombait et la réalité s’imposait. Tu embrassais si bien parce que tu ne l’avais déjà que trop fait. Que tu avais goût pour ce genre de comportement, et je te donnais chaque fois satisfaction à me laisser séduire si aisément…
Séduire, un mot, une prise de conscience qui m’effraya soudainement. Incapable de manifester la moindre réaction, je ne répondais à la demande de ta langue pas plus que je ne te rejetais. Mes sens réclamaient après cet échange tandis que ma raison s’en effarait. Comment avais-je pu en arriver là ? Comment avais-je pu exposer mon flanc au point à présent de revenir blessée par cette journée en ta compagnie ? Parce que tu n’étais qu’un joueur et moi la distraction du jour, la distraction d’un jour, enfin disponible pour que tu puisses t’en amuser à ta guise, à ta façon. Tu me l’avais bien dit et tu n’avais menti : tu étais homme dangereux. Et je n’étais qu’une proie un peu trop fragile qui se laissait prendre à tes filets. Habile séducteur que tu étais. Car toi en toi respirait le charme. Rien que cette façon que tu eus de me souffler de ne pas m’énerver avant un énième et léger baiser. J’aurais tant aimé me sentir en état de m’énerver, si tu savais, mais mon être tu n’avais que trop vider de toute vigueur. Et tu en absorbais encore les derniers fragments avec ce dernier touché de tes lèvres, tes mots, les caresses de ton pouce. Une raison ? Laquelle ? Pourquoi ne l’exprimais-tu clairement ? Te paraissait-elle évidente au point que je la devine de moi-même ou jouais-tu avec mes suppositions, mon imagination ? Que mon esprit conçoive la réponse qui le plairait d’entendre, de croire. Tu manipulais ainsi, n’est-ce pas ? C’était pas ce genre de procédé que tu parvenais toujours à des fins dès lors qu’une fille te plaisait ? Je te plaisais ? Et voilà que malgré ma prudence, je tombais dans le piège des élucubrations de l’esprit. Un peu de réalisme : toute femme par définition te plaisait ! Je n’étais que celle finalement menotté à toi, et finalement qu’il en fut ainsi ou autrement, pour toi cela ne changeait rien ni à ton comportement, ni à tes plans. Tu en profiterais comme tu l’entendrais. Tu n’avais bien que faire de l’identité particulière de la personne qui t’accompagnait, du moment qu’elle était de sexe féminin.
Terrible erreur que j’avais commise de te choisir pour aujourd’hui. Je me retrouvais proie attachée à son prédateur…
Et pourtant, tu osais te placer au rang d’innocent ! J’étais entreprenante ? Sur l’instant, je n’en crus pas mes oreilles au point d’être incapable de réagir. Qui venait de… Qui avait embrassé l’autre ? Qui… Mais mon état d’incrédulité et de stupéfaction ne semblait t’effleurer car les portes d’accès aux embarcations de l’attraction ouvertes, tu t’y enfilais comme si de rien n’était. Grâce à nos menottes, je n’avais d’autres choix que de te suivre et t’imiter pour un embarquement quelques compliqués par la présence de nos entraves, et de nos boules de sucre ainsi que nos sacs à glisser à nos pieds. Toute une opération au cours de laquelle, sans un mot car je ne tenais à en prononcer pour le moment – ne sachant véritablement quel ton adopté – nous dûmes faire preuve d’entraide, tenant tour à tour le lapin de l’autre afin qu’il puisse s’installer et mettre ses affaires à l’abri. Les prochains à protéger s’avérerait ensuite être nos fameux nuages fixés à un bâton. Ceux-ci qui se révélaient vraiment encombrant une fois assis ainsi. Comment allions-nous réussir à les protéger ? La lever ou la baisser ? La trajectoire de l’eau n’était jamais bien facile à deviner. Néanmoins, tandis que les rails nous élançaient, je commençais par placé mon lapin devant moi. Ou plus exactement, entre nous deux, là où il avait le plus de place et me penchait légèrement dessus. Si tu m’imitais, nous risquerions de nous retrouver dans une proximité où il me serait difficile de continuer à feindre l’indifférence. Désormais, chaque fois que ton visage serait un peu trop près, je redoutais qu’il me soit impossible de l’ignorer…
À l’instar de mon précédent larcin, une idée en entrainant une autre, je décidais soudainement de te narguer si possibilité il m’en était donné. Que par la mise en avant de mes lèvres innocemment déposées sur la texture nuageuse et légèrement collante, tu puisses regretter la désillusion que certainement tu t’étais plus à m’infliger. Mais de nous deux, étais-tu sûr que j’en serais la plus déçue ? J’avais bien en tête de te prouver le contraire. De te le faire ressentir et que tu t’en mordes les doigts ! Cependant, mon entreprise me parut être un échec lorsqu’après quelques instants à cadrer à l’aide de ton téléphone, tu annonçais l’envoi des clichés de manière si détachée. Ma pose je quittais et un regard étonnée je t’adressais. Pourquoi rangeais-tu si prestement l’appareil sans même me montrer tes prises ? Et si aucune ne me convenait ? Et si j’en voulais d’autres ? Je ne comprenais ton raisonnement et ne pus guère m’y attarder plus longtemps tandis que tu te rapprochais. Que faisais-tu encore ? Quelle idée t’avait traversé ? Les rythmes de mes battements s’accélérant, je ne me défilais néanmoins. Cette fois, je n’y croirais. Dans le panneau d’une de tes nouvelles blagues, je ne tomberais. Mon regard tu ne me verrais ni voiler de mes paupières, ni détourner. Quand bien même je sentis tes doigts se déposer sur ma peau ; celle-ci qui y réagissait toujours autant, frémissante, frissonnante et réchauffée. Quand bien même tes lèvres se posaient… Tu ne plaisantais. Inerte et les yeux grands ouvertes je demeurais. Incrédule, encore une fois perdue et désemparée face à tes agissements, je ne tardais cependant à laisser retomber le rideau de mes paupières. À fondre une nouvelle fois pour ce baiser, tes baisers. J’avais l’impression de découvrir à quel point cet acte pouvait être vraiment délicieux. Doux et intense à la fois, tu me faisais succomber au gré des mouvements de tes lèvres auxquelles les miennes s’accordaient. J’en oubliais le monde et n’existait plus que pour cette sensation. De quel don avais-tu été doté pour être aussi doué dans l’art d’embrasser ? Et la réponse me frappa aussi soudainement que la sensation ton muscle ambitieux se délectant en caresse sur mon inférieure : l’expérience. Le charme retombait et la réalité s’imposait. Tu embrassais si bien parce que tu ne l’avais déjà que trop fait. Que tu avais goût pour ce genre de comportement, et je te donnais chaque fois satisfaction à me laisser séduire si aisément…
Séduire, un mot, une prise de conscience qui m’effraya soudainement. Incapable de manifester la moindre réaction, je ne répondais à la demande de ta langue pas plus que je ne te rejetais. Mes sens réclamaient après cet échange tandis que ma raison s’en effarait. Comment avais-je pu en arriver là ? Comment avais-je pu exposer mon flanc au point à présent de revenir blessée par cette journée en ta compagnie ? Parce que tu n’étais qu’un joueur et moi la distraction du jour, la distraction d’un jour, enfin disponible pour que tu puisses t’en amuser à ta guise, à ta façon. Tu me l’avais bien dit et tu n’avais menti : tu étais homme dangereux. Et je n’étais qu’une proie un peu trop fragile qui se laissait prendre à tes filets. Habile séducteur que tu étais. Car toi en toi respirait le charme. Rien que cette façon que tu eus de me souffler de ne pas m’énerver avant un énième et léger baiser. J’aurais tant aimé me sentir en état de m’énerver, si tu savais, mais mon être tu n’avais que trop vider de toute vigueur. Et tu en absorbais encore les derniers fragments avec ce dernier touché de tes lèvres, tes mots, les caresses de ton pouce. Une raison ? Laquelle ? Pourquoi ne l’exprimais-tu clairement ? Te paraissait-elle évidente au point que je la devine de moi-même ou jouais-tu avec mes suppositions, mon imagination ? Que mon esprit conçoive la réponse qui le plairait d’entendre, de croire. Tu manipulais ainsi, n’est-ce pas ? C’était pas ce genre de procédé que tu parvenais toujours à des fins dès lors qu’une fille te plaisait ? Je te plaisais ? Et voilà que malgré ma prudence, je tombais dans le piège des élucubrations de l’esprit. Un peu de réalisme : toute femme par définition te plaisait ! Je n’étais que celle finalement menotté à toi, et finalement qu’il en fut ainsi ou autrement, pour toi cela ne changeait rien ni à ton comportement, ni à tes plans. Tu en profiterais comme tu l’entendrais. Tu n’avais bien que faire de l’identité particulière de la personne qui t’accompagnait, du moment qu’elle était de sexe féminin.
Terrible erreur que j’avais commise de te choisir pour aujourd’hui. Je me retrouvais proie attachée à son prédateur…
Et pourtant, tu osais te placer au rang d’innocent ! J’étais entreprenante ? Sur l’instant, je n’en crus pas mes oreilles au point d’être incapable de réagir. Qui venait de… Qui avait embrassé l’autre ? Qui… Mais mon état d’incrédulité et de stupéfaction ne semblait t’effleurer car les portes d’accès aux embarcations de l’attraction ouvertes, tu t’y enfilais comme si de rien n’était. Grâce à nos menottes, je n’avais d’autres choix que de te suivre et t’imiter pour un embarquement quelques compliqués par la présence de nos entraves, et de nos boules de sucre ainsi que nos sacs à glisser à nos pieds. Toute une opération au cours de laquelle, sans un mot car je ne tenais à en prononcer pour le moment – ne sachant véritablement quel ton adopté – nous dûmes faire preuve d’entraide, tenant tour à tour le lapin de l’autre afin qu’il puisse s’installer et mettre ses affaires à l’abri. Les prochains à protéger s’avérerait ensuite être nos fameux nuages fixés à un bâton. Ceux-ci qui se révélaient vraiment encombrant une fois assis ainsi. Comment allions-nous réussir à les protéger ? La lever ou la baisser ? La trajectoire de l’eau n’était jamais bien facile à deviner. Néanmoins, tandis que les rails nous élançaient, je commençais par placé mon lapin devant moi. Ou plus exactement, entre nous deux, là où il avait le plus de place et me penchait légèrement dessus. Si tu m’imitais, nous risquerions de nous retrouver dans une proximité où il me serait difficile de continuer à feindre l’indifférence. Désormais, chaque fois que ton visage serait un peu trop près, je redoutais qu’il me soit impossible de l’ignorer…
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Re: [EVENT GUMI] #HARA : COTTON CANDY ♥ | Sam 4 Juil - 23:44 Citer EditerSupprimer
L’un après l’autre nos pas nous guidaient sur un champ de bataille où, tantôt spectateur, tantôt bouclier, nous aurions pour mission d’être. A voir ces bulles humides reposant sur le plastique de notre embarquement, je comprenais que la tâche ne serait aisée pour sortir indemne. Mais l’un comme l’autre, n’avions-nous le désir de surmonter les obstacles? Alors bien vite, tu décidais de ta stratégie alors que, de mon côté, je m’assurais que mon sac à dos - qui jusqu’à présent reposait sur une épaule - resterait bien entre mes pieds durant tout le trajet à venir. Derrière nous, quelques personnes s’installaient, certaines ne parlant pas même coréen alors qu’elles exprimaient leur enthousiasme pourtant flagrant. Cette attraction était-elle aussi bien pour qu’ils s’en réjouissent de la sorte? Le départ se rapprochait et j’en venais à choisir une tout autre stratégie que toi: lever le bras. Si de grandes jambes j’avais, je ne considérais mes membres antérieurs comme dénués d’atouts en la matière. Alors, au moins au début, je tâcherais de protéger mon nuage de sucre de cette façon. « Utilise ta main gauche pour protéger ta tête. » Ainsi penchée, n’étais-tu vulnérable à la moindre secousse? Je ne pouvais lever ma main gauche puisse menottée à la tienne et ma droite s’avérait encombrée de ma barbe à papa souriant naïvement au ciel; alors, bien que désireux de te protéger d’un choc éventuel, je ne pouvais le faire.
Faisant entendre sa voix dans les hauts-parleurs, un homme annonçait notre départ vers ce qui était une mise à mort de nos sucreries. Lentement, l’embarcation entamait sa course le long du cours d’eau, agrémenté du bruit des mécaniques le faisant fonctionner. Un avant-goût tout en douceur, sans menaces bien qu’une première pointait le bout de son nez… Ou plus exactement: se laissait deviner sans mal. Un virage et à quelques mètres de là, les rails s’élevaient hors de l’eau, preuve que la chute suivante ne serait que le premier affrontement avant bien d’autres probablement moins prévisibles.
Faisant entendre sa voix dans les hauts-parleurs, un homme annonçait notre départ vers ce qui était une mise à mort de nos sucreries. Lentement, l’embarcation entamait sa course le long du cours d’eau, agrémenté du bruit des mécaniques le faisant fonctionner. Un avant-goût tout en douceur, sans menaces bien qu’une première pointait le bout de son nez… Ou plus exactement: se laissait deviner sans mal. Un virage et à quelques mètres de là, les rails s’élevaient hors de l’eau, preuve que la chute suivante ne serait que le premier affrontement avant bien d’autres probablement moins prévisibles.
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Re: [EVENT GUMI] #HARA : COTTON CANDY ♥ | Sam 1 Aoû - 22:00 Citer EditerSupprimer
Incertaine quant à la suite des évènements, je tentais d’établir différente stratégie. À commencer par celle d’envisager couver mon nuage de sucre avec mon corps penché au-dessus d’autant que possible. Ce n’était encore qu’un essai, un test de faisabilité, l’attraction n’était même pas encore démarrée sur les rails et voilà que tu faisais un commentaire sur… mon manque de prudence ? Instantanément, je me redressais, agacée. « Parce que j’ai deux mains gauche peut-être ? » À ton instar mais à l’inverse, ma main droite s’avérait menottée et la gauche tenait ma barbe à papa, alors à moins de mettre celle-ci en première ligne, protégeant davantage mon front que l’enjeu du défi… Me prenais-tu pour un lapereau de trois jours ? Essayais-tu de me conduire à ma défaite. Du regard, je te jugeais tandis que le speaker annonçait le départ de notre embarcation. « Occupe toi de ton lapin ! » t’assenais-je en détournant mon regard droit devant, le menton relevé, alors que le mécanisme des rails s’enclenchait pour nous tirer jusqu’aux flots. Couloir d’eau qui nous porta paisiblement quelques instants. Je gardais pour le moment mon lapin de sucre à mi-hauteur. L’horizon semblait assez plat… Pas long. Une première montée au sommet de laquelle nous stagnions plusieurs secondes pour… une minuscule descente dont il ne fut guère difficile de se protéger des éclaboussures, d’autant que face à l’incertitude, j’avais repris ma position de protection. De ton côté, tu optais pour le maintien en l’air de ton lapin. Ta stratégie me semblait quelque peu quitte ou double. À la réception des chutes à venir, aux pentes assurément plus longues, soit ta boule de coton passerait à travers les gouttes, soit elle y serait exposée de plein fouet. Un pari qui au fond te ressemblait.
Poursuite de l’escapade sinueuse, je me redressais et observais le décors. Si je ne tenais à perdre ce défi, l’occasion de me rendre au parc d’attraction m’était si peu donnée que j’aspirais aussi à profiter du cadre et des sensations. Il était vrai que l’instinct de protection de nos lapereaux sucrés ajoutait certainement quelque chose de grisant aux sursauts de notre palpitant. Et ce sourire qui se nichait au coin de ma bouche, je ne pouvais le réprimer, en proie à des picotements électrisant à la fois à la hauteur de mon abdomen et de la commissure de mes lèvres. Une excitation à la fois renforcée et nuancée lorsque notre embarcation effectua une étrange manoeuvre. Celle de pivoter en marche arrière ! Nous ne savions dès lors plus ce qu’il nous attendait ! L’instinct me dicta aussitôt de me pencher en avant au dessus de la sucrerie alors que nous semblions déjà être emportée dans une chute en arrière. Au cours de celle-ci, je fermais les yeux, je me laissais emplir par les chatouillements qui sévissaient dans mon ventre tout en espérant que mon lapin en sortirait indemne. Les éclaboussures nous recouvrir et j’ouvris mes paupières pour constater que… mon lapin se portait toujours bien mais surtout, je découvrais ton visage fort proche du mien. Et je me figeais. Comme si mon esprit se vidait de toute pensée, obnubilée par cette proximité dont il ne parvenait à se détacher… Ce fut alors un léger creux, un impact contre le bord, qui rompit le charme de manière un peu abrupte, mais nécessaire. Je me redressais derechef tandis qu’à l’embranchement l’attraction reprenait la marche avant. De ta personne, mon regard je détournais le plus possible. Tête tournée sur le côté, j’espérais à la fois éviter de croiser le tien et que tu ne remarques la teinte rosée dont mes joues avaient dû se parer à en juger de la chaleur qui les imprégnait.
Le parcours se poursuivit, prenant peu à peu de la vitesse, nous secouant à chaque virage pour la nacelle percutait les bordures, néanmoins, je me gardais bien de m’égarer ne serait-ce que d’un regard dans ta direction… À une exception, furtive et discrète, près. Si je me remarquais, je prétendrais prendre mesure de l’état de ta barbe à papa. Ou alors, je me hâterais de me défiler comme il en fut en réalité dès que j’eus cru te voir tourner ne serait qu’un peu ton attention dans ma direction. De toute façon, arrivait le grand moment de concentration ! Tout au long de la lente ascension avant l’ultime et plus ardue des chutes d’eau, je m’interrogeais sur comment la vaincre. Était-ce seulement possible ou le résultat final ne sera-t-il que le fruit de la chance ou malchance ? Et surtout, une fois au sommet, que l’embarcation tournait pour se mettre dans l’axe, je… Je n’arrivais à reprendre position de protection. Trop intimidée à l’idée de réitérer cette proximité qui étrangement n’avait guère plus rien ni d’anodine ni d’innocente entre nous. À mes seuls yeux certainement… malheureusement ?
Poursuite de l’escapade sinueuse, je me redressais et observais le décors. Si je ne tenais à perdre ce défi, l’occasion de me rendre au parc d’attraction m’était si peu donnée que j’aspirais aussi à profiter du cadre et des sensations. Il était vrai que l’instinct de protection de nos lapereaux sucrés ajoutait certainement quelque chose de grisant aux sursauts de notre palpitant. Et ce sourire qui se nichait au coin de ma bouche, je ne pouvais le réprimer, en proie à des picotements électrisant à la fois à la hauteur de mon abdomen et de la commissure de mes lèvres. Une excitation à la fois renforcée et nuancée lorsque notre embarcation effectua une étrange manoeuvre. Celle de pivoter en marche arrière ! Nous ne savions dès lors plus ce qu’il nous attendait ! L’instinct me dicta aussitôt de me pencher en avant au dessus de la sucrerie alors que nous semblions déjà être emportée dans une chute en arrière. Au cours de celle-ci, je fermais les yeux, je me laissais emplir par les chatouillements qui sévissaient dans mon ventre tout en espérant que mon lapin en sortirait indemne. Les éclaboussures nous recouvrir et j’ouvris mes paupières pour constater que… mon lapin se portait toujours bien mais surtout, je découvrais ton visage fort proche du mien. Et je me figeais. Comme si mon esprit se vidait de toute pensée, obnubilée par cette proximité dont il ne parvenait à se détacher… Ce fut alors un léger creux, un impact contre le bord, qui rompit le charme de manière un peu abrupte, mais nécessaire. Je me redressais derechef tandis qu’à l’embranchement l’attraction reprenait la marche avant. De ta personne, mon regard je détournais le plus possible. Tête tournée sur le côté, j’espérais à la fois éviter de croiser le tien et que tu ne remarques la teinte rosée dont mes joues avaient dû se parer à en juger de la chaleur qui les imprégnait.
Le parcours se poursuivit, prenant peu à peu de la vitesse, nous secouant à chaque virage pour la nacelle percutait les bordures, néanmoins, je me gardais bien de m’égarer ne serait-ce que d’un regard dans ta direction… À une exception, furtive et discrète, près. Si je me remarquais, je prétendrais prendre mesure de l’état de ta barbe à papa. Ou alors, je me hâterais de me défiler comme il en fut en réalité dès que j’eus cru te voir tourner ne serait qu’un peu ton attention dans ma direction. De toute façon, arrivait le grand moment de concentration ! Tout au long de la lente ascension avant l’ultime et plus ardue des chutes d’eau, je m’interrogeais sur comment la vaincre. Était-ce seulement possible ou le résultat final ne sera-t-il que le fruit de la chance ou malchance ? Et surtout, une fois au sommet, que l’embarcation tournait pour se mettre dans l’axe, je… Je n’arrivais à reprendre position de protection. Trop intimidée à l’idée de réitérer cette proximité qui étrangement n’avait guère plus rien ni d’anodine ni d’innocente entre nous. À mes seuls yeux certainement… malheureusement ?
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Re: [EVENT GUMI] #HARA : COTTON CANDY ♥ | Sam 1 Aoû - 22:01 Citer EditerSupprimer
La verrais-tu, cette grimace prenant forme sur mes traits dès lors que tu répondais par la défensive? Une mimique bien enfantine pour l’homme que j’étais mais qui me seyait à merveille dans les faits. Alors comme tu me le conseillais, je m’occuperais de mon lapin. Puisque, lui au moins, acceptait mes attentions et ma prévention! Roi du monde - ou plus exactement de la nacelle - celui-ci se plaisait à sourire à qui voulait bien le voir, ainsi exposé dans les airs. Plus que la technique du bouclier humain à cet instant, j’utilisais ce cadeau de la nature qu’était ma taille pour garder le nuage éloigné de toute forme d’agression. Élevé dans les airs, que risquait-il pour un si petit choc avec l’eau? Et je le confirmais d’ailleurs bien vite à voir comme et mon bras et ma main en furent victime mais la barbe à papa, beaucoup moins. L’initiation à l’attraction faite de par cette première chute, c’était sur ma cuisse que reposait ma main droite, observant avec minutie les alentours pour établir une stratégie. Faisais-tu de même? Située entre la suite du parcours et moi-même, je ne manquais de voir ce sourire ornant ton minois et évocateur de l’amusement que te provoquait cette attraction. Chacun à notre façon, nous n’étions que deux grands enfants finalement.. A l’instar de l’un d’eux, l’homme qui prenait place sur le rebord pour assurer le bon fonctionnement de la nacelle me faisait signe que nous n’avions le droit de lever les bras en l’air. Ainsi donc la technique offerte par Dame Nature ne pourrait être utilisée, celle du bouclier humain à son inverse devait alors une nécessité. Tandis que la nacelle finissait de faire demi-tour sur elle-même avant de s’élancer dans le vide, je m’installais dans cette même position que celle pour laquelle tu avais opté. Iris couverts de leur toisons, je me laissais porter par cette sensation de chute inversée qui ravissait mes sens et vidait mon esprit de toute pensée. La vue couverte, les sens ne s’en trouvaient que décupler. Même s’il ne s’agissait là que d’une attraction, je parvenais donc à retrouver quelques sensations propres à ces disciplines que j’affectionnais tant.
Chute passée, quelques gouttes trouvaient refuge le long de ma nuque et sur mes cheveux. Pourtant, ce n’était tant elles qui captaient mon attention une fois le calme revenu. Paupières ouvertes, nos pupilles semblaient ne parvenir à se détacher l’une de l’autre. Pourquoi me regardais-tu ainsi? Accaparé par ta personne, les clappements de l’eau ne semblaient me parvenir, le remus de l’embarcation n’arrivait à me sortir de cet état de béatitude. Tu étais la première à rompre le contact, après un choc un peu trop violent avec le rebord de l’attraction. A ton instar, mon regard se détournait brusquement en direction opposée. A quoi jouons-nous encore? Bien qu’incapable d’élever le nuage voluptueux dans les airs, je jugeais possible de cacher la partie inférieure de mon visage avec celui-ci une nouvelle fois. Afin de cacher toute gêne idiote qui m’habitait… A ma droite je regardais avec attention, quand bien même barrière et simple végétations faisait office de décors. Rien de fabuleux et c’était peut-être pour cette raison que je décidais de regarder de nous en conclusion. A moins que je m’assurais que tu ne me vois comme en train de t’éviter? Quoi que je le faisais un peu… Mais tu étais bien la première à avoir détourner les yeux! Enfant que j’étais… Lèvres pincées durant notre ascension, à voir se profiler la chute ultime, je réfléchissais à comment défendre ce bout de sucre détenu entre mes doigts. Ne naissait alors que l’évidence… Et je me penchais en avant, protégeant de mon mieux l’objet de notre défi alors qu’au fil de la descente, je ne te sentais bouger. Toujours assise bien droite, l’eau n’était tombé non seulement sur toi mais aussi sur cette barbe à papa qui, vraisemblablement, venait de rendre l’âme. Pourquoi n’avais-tu le jeu? Me redressant, cheveux humides et, par conséquent, vaguement ondulés par endroit; c’était à cette interrogation que je tentais de répondre. Encore une fois… T’étais-tu trop amusée pour essayer de réussir le défi comme il se fallait?
Tandis que la nacelle nous menait à bon port de retour, je ne pouvais réprimer un soupir de se faufiler entre mes lèvres. Les défis n’avaient grand intérêt si tu prenais plus de plaisir à profiter des attractions. Bien que déçu face à ce constat, je ne pouvais t’en vouloir. Comment ne pas s’amuser dans un tel endroit? Il était fait pour ça par définition, nous n’avions à ajouter des défis. Tandis que les sécurités se relevaient, de mon sac je me saisissais de ma main droite - ayant transféré la barbe à papa dans la gauche - afin de le jeter sur mon épaule. Avec quelques difficultés nous quittions alors l’embarcation puis l’attraction bien que je m’arrêtais spontanément à la sortie de celle-ci. « T’auras pas de gage pour avoir perdu. » déclarais-je d’un ton qui ne laissait place à la discussion tandis que je tendais le nuage encore vivant vers toi afin que tu puisse t’en délecter.
Chute passée, quelques gouttes trouvaient refuge le long de ma nuque et sur mes cheveux. Pourtant, ce n’était tant elles qui captaient mon attention une fois le calme revenu. Paupières ouvertes, nos pupilles semblaient ne parvenir à se détacher l’une de l’autre. Pourquoi me regardais-tu ainsi? Accaparé par ta personne, les clappements de l’eau ne semblaient me parvenir, le remus de l’embarcation n’arrivait à me sortir de cet état de béatitude. Tu étais la première à rompre le contact, après un choc un peu trop violent avec le rebord de l’attraction. A ton instar, mon regard se détournait brusquement en direction opposée. A quoi jouons-nous encore? Bien qu’incapable d’élever le nuage voluptueux dans les airs, je jugeais possible de cacher la partie inférieure de mon visage avec celui-ci une nouvelle fois. Afin de cacher toute gêne idiote qui m’habitait… A ma droite je regardais avec attention, quand bien même barrière et simple végétations faisait office de décors. Rien de fabuleux et c’était peut-être pour cette raison que je décidais de regarder de nous en conclusion. A moins que je m’assurais que tu ne me vois comme en train de t’éviter? Quoi que je le faisais un peu… Mais tu étais bien la première à avoir détourner les yeux! Enfant que j’étais… Lèvres pincées durant notre ascension, à voir se profiler la chute ultime, je réfléchissais à comment défendre ce bout de sucre détenu entre mes doigts. Ne naissait alors que l’évidence… Et je me penchais en avant, protégeant de mon mieux l’objet de notre défi alors qu’au fil de la descente, je ne te sentais bouger. Toujours assise bien droite, l’eau n’était tombé non seulement sur toi mais aussi sur cette barbe à papa qui, vraisemblablement, venait de rendre l’âme. Pourquoi n’avais-tu le jeu? Me redressant, cheveux humides et, par conséquent, vaguement ondulés par endroit; c’était à cette interrogation que je tentais de répondre. Encore une fois… T’étais-tu trop amusée pour essayer de réussir le défi comme il se fallait?
Tandis que la nacelle nous menait à bon port de retour, je ne pouvais réprimer un soupir de se faufiler entre mes lèvres. Les défis n’avaient grand intérêt si tu prenais plus de plaisir à profiter des attractions. Bien que déçu face à ce constat, je ne pouvais t’en vouloir. Comment ne pas s’amuser dans un tel endroit? Il était fait pour ça par définition, nous n’avions à ajouter des défis. Tandis que les sécurités se relevaient, de mon sac je me saisissais de ma main droite - ayant transféré la barbe à papa dans la gauche - afin de le jeter sur mon épaule. Avec quelques difficultés nous quittions alors l’embarcation puis l’attraction bien que je m’arrêtais spontanément à la sortie de celle-ci. « T’auras pas de gage pour avoir perdu. » déclarais-je d’un ton qui ne laissait place à la discussion tandis que je tendais le nuage encore vivant vers toi afin que tu puisse t’en délecter.
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Re: [EVENT GUMI] #HARA : COTTON CANDY ♥ | Sam 1 Aoû - 22:03 Citer EditerSupprimer
Conséquence inévitable de ma quasi inertie, lorsque notre embarcation entra en contact avec l’eau au pied de la chute, je reçus une vague de plein fouet. D’eau je fus recouverte et mon lapin nuageux… n’avait guère plus rien ni de l’un ni l’autre. Il ressemblait désormais davantage à un vieux mouchoir oublié dans une poche après passage à la machine à laver comme on en voyait parfois à la télévision. Le malheureux avait rendu l’âme sans même que l’occasion ne me soit donné d’y goûter. Heureusement que je m’étais permise d’arracher précédemment l’oreille du tien. Lui qui à l’exception de cette amputation semblait si bien portant à l’issue de cette attraction. Plus que de ma défaite c’était bien cette désillusion gustative qui me dépitait tandis que nous bouclions le tour du manège. Après la manoeuvre pour descendre, nous devions en effectuer une nouvelle pour descendre, bien qu’à présent, je me révélais moins encombré que tu ne l’étais. À la première poubelle sur notre chemin je n’aurais plus qu’à jeter ce bâton où bout duquel le coton ressemblait dorénavant à un chiffon détrempé. Mauvaise perdante ou enfant dépitée, quoi qu’il en fut, je ne t’aidais guère dans ta descente de l’attraction. Je ne t’entravais pas pour autant non plus. Tes gestes j’accompagnais au mieux de mon poignet menotté jusqu’à l’issue du trajet menant à la sortie. Une fois le seuil de celle-ci franchit, mes yeux se mirent sitôt en quête d’une poubelle où jeter ce détritus qui désormais m’encombrait inutilement. Quel gâchis…
Mon dépit était-il si grand et surtout visible pour que tu parvins vraisemblablement à le comprendre ? Alors que mon regard vagabondait voilà que ta voix s’élevait et que sous mon nez tu tendais ce stupide lapin de sucre au sourire désormais terriblement exaspérant. Quelques instants, je le fixais tandis que tes mots résonnaient en écho dans ma tête, empreints de toute leur fermeté. Puis, mes iris se relevèrent à la rencontre des tiens, s’y plantant présentement sans la moindre once de gêne. Au contraire, mon expression renouvelait avec ma sévérité froide habituelle. Et avec cette même fermeté que tu avais employé, je rétorquais : « Je n’ai pas besoin de ta pitié. » Ta main alors je chassais de la mienne, sans violence, mais éloignant ce foutu lapin de sous mes yeux. Ceux-ci aperçurent d’ailleurs alors l’objet de leur précédente quête. Sans un mot, forçant ton consentement par la contrainte de nos menottes, je m’y dirigeais et une fois à hauteur me débarrassait de mon cadavre sucré à l’intérieur de sa bouche. Une fois fait, je pivotais sur mes talons afin de te faire face à nouveau avec aplomb. « Tu as droit à un voeu alors choisis-le que nous passions à l’attraction et au défi suivant. » Du menton, je désignais au long la grande roue qui nous attendait, si nous reprenions un tant soit peu le plan initial. Je ne voulais vraiment pas de te pitié ou ton excès de charité qui n’avait de raison d’exister ! Te comporter ainsi ne ferait que m’énerver.
Mon dépit était-il si grand et surtout visible pour que tu parvins vraisemblablement à le comprendre ? Alors que mon regard vagabondait voilà que ta voix s’élevait et que sous mon nez tu tendais ce stupide lapin de sucre au sourire désormais terriblement exaspérant. Quelques instants, je le fixais tandis que tes mots résonnaient en écho dans ma tête, empreints de toute leur fermeté. Puis, mes iris se relevèrent à la rencontre des tiens, s’y plantant présentement sans la moindre once de gêne. Au contraire, mon expression renouvelait avec ma sévérité froide habituelle. Et avec cette même fermeté que tu avais employé, je rétorquais : « Je n’ai pas besoin de ta pitié. » Ta main alors je chassais de la mienne, sans violence, mais éloignant ce foutu lapin de sous mes yeux. Ceux-ci aperçurent d’ailleurs alors l’objet de leur précédente quête. Sans un mot, forçant ton consentement par la contrainte de nos menottes, je m’y dirigeais et une fois à hauteur me débarrassait de mon cadavre sucré à l’intérieur de sa bouche. Une fois fait, je pivotais sur mes talons afin de te faire face à nouveau avec aplomb. « Tu as droit à un voeu alors choisis-le que nous passions à l’attraction et au défi suivant. » Du menton, je désignais au long la grande roue qui nous attendait, si nous reprenions un tant soit peu le plan initial. Je ne voulais vraiment pas de te pitié ou ton excès de charité qui n’avait de raison d’exister ! Te comporter ainsi ne ferait que m’énerver.
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