[EVENT GUMI] #HARA : COTTON CANDY ♥
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Re: [EVENT GUMI] #HARA : COTTON CANDY ♥ | Dim 8 Nov - 12:58 Citer EditerSupprimer
De fil en aiguille, mes pensées s’étaient retrouvées là, à la frontière de mes lèvres prêtes à faire le grand saut dans l’espoir d’atteindre tes oreilles. A ta réponse, elles s’accrochaient, espéraient, mais tu les en détourna un bref instant d’un commentaire étonnant. J’avais détourner le sujet. Dans mon esprit, le raisonnement s’avérait logique, mais si un instant je prenais pour m’enquérir de ce que tu savais toi, alors tout prenait sens. Passer du coq à l’âne, peut-être le voyais-tu de cette façon… Et je ne te ferais changer d’avis. Je n’escomptais t’apprendre ce qui se tramait dans mon esprit, peut-être trouverais-tu si un instant de réflexion tu offrais à cette supposée diversion, peut-être ne trouverais-tu jamais. Cela n’avait grande importance au fond, nous n’étions ensemble que pour une journée. Une courte et seule journée durant laquelle j’avais pour mission de te faire oublier tes fiançailles rompues; ce n’était pour que tu t’arrache à présent les cheveux à essayer de comprendre un nouvel homme… Cependant, tu ne tardais à offrir une réponse malgré tout: prouver que tu étais la meilleure. Il n’y avait de passion, aucun désir de vaincre cancer ou sida, aucune envie de sauver des vies humaines. Seulement le mérite et l’honneur qu’apportaient de telles études… Tu avais raison. Dans un sens, tu n’avais tort après tout. Être respecté, voir les gens s’émerveiller en apprenant ton métier, c’était quelque chose d’agréable et de plaisant à vivre. Quelque chose qui rendait fier des parents. Entre passion et raison, c’était cette dernière qui avait remporté la guerre et elle se plaisait à tirer la langue à tous ceux qui, comme tu le soulignais si bien, rêvaient de sauver des vies. Une moquerie de laquelle naissait un faible sourire comme une réponse naturelle à cette ironie t’échappant si aisément avant que ton aveu ne l’efface avec tout autant de facilité. Tu avais fini par aimer ce que tu faisais. Si tu ne l’avouais, je le comprenais. Ou peut-être, voulais-je l’interpréter ainsi, moi qui était incapable d’imaginer faire de ma vie quelque chose que je n’aimais? Avec le temps, nous pouvions apprécier des choses auxquelles nous n’avions penser porter de l’intérêt; à force de baigner dans un monde, d’une façon ou d’une autre, nous finissions par nous en imprégner. Alors un instant je doutais. Un instant j’envisageais d’essayer alors que je te tournais dos autant que possible ainsi menotté. Le regret commençait déjà à s'insinuer et d’une gifle tu le gratifiais sans même t’en douter.
Face à toi, casquette devant les yeux un bref instant; ce fut tes mots seuls qui me parvenaient. Ta voix, si brusquement emplie d’une joie qui m’était étrangère, un carillon chantant qu’il m’était donné d’observer à nouveau dès que tu redressais l’accessoire. Pourquoi le formulais-tu ainsi? A t’entendre cela semblait être une bonne chose. Pincement infime de mes lèvres s’effectuant, bien trop rapidement. C’était bien trop rapidement que mon coeur s’agitait dans ma poitrine. J’en ignorais la raison… Peut-être était-ce la seule vue de ton parfait minois? Peut-être était-ce l’agréable sentiment qui se dégageait de tes propos? Je ne savais. Timidement, mes lèvres se fendait en un nouveau sourire; subtilement l’idée de me réorienter se cachait dans un recoin de ma conscience, prête à bondir d’un instant à l’autre. « Je suis trop simple à comprendre, ça doit même pas être drôle pour toi. » Soufflais-je en effectuant de nouveaux petits pas en avant dans la file d’attente. Vers l’attraction en mouvement mon regard s’élevait, évitant volontairement d’orienter mon champ de vision en ta direction. Pourtant, spontanément, c’était ce que je faisais la seconde suivante. « Pourquoi tu m’as mis la casquette? Même si on grimpe dans la grande roue et qu’on se rapproche du Soleil, il restera toujours plus de 149.6 millions de kilomètres entre lui et moi. T’es au courant de ça? » Aujourd’hui n’était le jour où tu te débarrasserais de ma personne en me refourguant à l’étoile incandescente qu’était Mr.Soleil, étais-tu déçue? Je secouais doucement la tête, négativement, amusé par ce constat éventuel tandis qu’enfin, les passagers précédents quittaient les nacelles pour laisser place aux nouveaux. Les unes après les autres, les embarcations se remplissaient jusqu’à notre tour où la dernière nacelle patientait sagement pour nous accueillir. Quelques nouvelles manipulations et torsions pour rentrer tout en rangeant nos affaires et voilà que le tintement métallique s'élevait pour marquer la fermeture de la seule porte de sortie possible. Ce ne fut qu’à cet instant que je prenais conscience de notre situation… Enfermés dans un compartiment isolé de tout et de tous, rien que tous les deux, j’entrevoyais déjà l’étrange ambiance qu’une telle attraction pouvait susciter. Dans l’embarcation face à nous, un couple posait déjà pour des photos souvenirs et je crus en voir un autre plus loin encore, bras dessus, bras dessous.. Où avions-nous mis les pieds au juste?
Face à toi, casquette devant les yeux un bref instant; ce fut tes mots seuls qui me parvenaient. Ta voix, si brusquement emplie d’une joie qui m’était étrangère, un carillon chantant qu’il m’était donné d’observer à nouveau dès que tu redressais l’accessoire. Pourquoi le formulais-tu ainsi? A t’entendre cela semblait être une bonne chose. Pincement infime de mes lèvres s’effectuant, bien trop rapidement. C’était bien trop rapidement que mon coeur s’agitait dans ma poitrine. J’en ignorais la raison… Peut-être était-ce la seule vue de ton parfait minois? Peut-être était-ce l’agréable sentiment qui se dégageait de tes propos? Je ne savais. Timidement, mes lèvres se fendait en un nouveau sourire; subtilement l’idée de me réorienter se cachait dans un recoin de ma conscience, prête à bondir d’un instant à l’autre. « Je suis trop simple à comprendre, ça doit même pas être drôle pour toi. » Soufflais-je en effectuant de nouveaux petits pas en avant dans la file d’attente. Vers l’attraction en mouvement mon regard s’élevait, évitant volontairement d’orienter mon champ de vision en ta direction. Pourtant, spontanément, c’était ce que je faisais la seconde suivante. « Pourquoi tu m’as mis la casquette? Même si on grimpe dans la grande roue et qu’on se rapproche du Soleil, il restera toujours plus de 149.6 millions de kilomètres entre lui et moi. T’es au courant de ça? » Aujourd’hui n’était le jour où tu te débarrasserais de ma personne en me refourguant à l’étoile incandescente qu’était Mr.Soleil, étais-tu déçue? Je secouais doucement la tête, négativement, amusé par ce constat éventuel tandis qu’enfin, les passagers précédents quittaient les nacelles pour laisser place aux nouveaux. Les unes après les autres, les embarcations se remplissaient jusqu’à notre tour où la dernière nacelle patientait sagement pour nous accueillir. Quelques nouvelles manipulations et torsions pour rentrer tout en rangeant nos affaires et voilà que le tintement métallique s'élevait pour marquer la fermeture de la seule porte de sortie possible. Ce ne fut qu’à cet instant que je prenais conscience de notre situation… Enfermés dans un compartiment isolé de tout et de tous, rien que tous les deux, j’entrevoyais déjà l’étrange ambiance qu’une telle attraction pouvait susciter. Dans l’embarcation face à nous, un couple posait déjà pour des photos souvenirs et je crus en voir un autre plus loin encore, bras dessus, bras dessous.. Où avions-nous mis les pieds au juste?
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Re: [EVENT GUMI] #HARA : COTTON CANDY ♥ | Dim 8 Nov - 12:59 Citer EditerSupprimer
Pour une fois, je remerciais le timing de la file d’attente de m’extraire d’un instant… troublant. Si brièvement, une pincée de micro-secondes, j’avais ressenti une once de déception quant à la croisée de nos regards si rapidement brisées, je devais m’en satisfaire, n’est-ce pas ? Avant que je n’en vienne à me rappeler. Avant que mes pensées ne recommencent à tergiverser et que l’image de nos baisers ne se calquent sur les traits de ton visage. Que j’en vienne désirer le goût de tes baisers, si… tendres et gourmands à la fois, subtiles et passionnés… Trop tard, de ma main machinalement portée à mes lèvres, comme si mes ongles je me retenais de ronger, j’y repensais. Le rouge aux joues et le regard errant, mon coeur palpitait si allègrement. Si agréablement. Une douceur et une légère ivresse qu’il n’avait plus ressenti depuis longtemps. Trop longtemps pour une personne dont le doigt était encore orné d’une bague si significative deux jours auparavant. Alors oui, je culpabilisais un peu de me laisser aller de la sorte. De me prendre aux jeux de tes flirts. Car s’ils n’avaient de sérieux, s’ils n’étaient voués à aucune conséquence, ces actes que nous commettions s’apparentaient bien à du flirt. Comment te le reprocher en considérant le thème de cette journée ? Tu avais choisi d’y participer pour cela après tout, pourquoi gâcherais-tu entièrement ta journée pour un caprice de ta Présidente ? Un caprice que je pourrais bien regretter. Jusqu’à ce jour, je n’avais nullement mesurer à quel point tu pouvais être charmant.
Un jeune homme séduisant et intelligent ? Tout du moins, un minimum cultivé il semblerait. Plus que de la stupidité de ton propos brisant cet éphémère silence entre nous, c’était de l’information précise qu’il contenait dont je m’étonnais. Un instant, je réfléchissais, cherchant à me remémorer si ton chiffre était exact ou purement aléatoire, mais à en croire ma mémoire, tu ne t’y trompais. Certes, il ne fallait pas être un génie pour connaitre cette distance, cependant, moi-même je ne saurais affirmer être capable de l’énumérer d’instinct sans hésiter. Où avais-tu réfléchi avant de parler durant cette courte latence ? Possible. Pourtant, si tu avais consulté tes neurones, ne t’auraient-ils pas dicté répartie plus… moins… Je ne parvenais même pas à le définir. Peut-être était-ce simplement une tentative d’humour afin d’alléger l’atmosphère ? Était-elle devenue plus lourde ? Ou pensais-tu à ce qui nous attendait une fois assis dans la nacelle ?
J’aurais dû y penser.
Une fois que nous fûmes installés – embarcation laborieuse dans l’attraction où de prime abord, il m’aurait semblé naturel de nous asseoir sur banquettes séparées, chacun de son côté, force était de constater que nos bracelets nous en empêchait. Ou plutôt nous aurait obligé à garder un bras tendu l’un vers l’autre, à nous tenir la main ? Nous n’avions d’autre option que de prendre siège l’un à côté de l’autre. – je ne tardais à remarquer ce que je n’avais envisagé au préalable : la faveur que les couples accordaient à cette attraction. Il était vrai que la Grande Roue offrait de l’intimité en toute quiétude. Isolés, les couples pouvaient enfin de témoigner tous les égards d’affection et tendresse retenus jusqu’alors par pudeur et bienséance sud-coréenne. L’angoisse. Nous n’étions un couple, nous devrions pouvoir rire de la situation. La prendre à la légère, à peine effleurés par l’embarras, et pourtant… je ne savais pour toi, mais moi, il me pesait. En conséquence, j’évitais d’autant que possible, et ta vue et celle de tout autre couple tandis que la roue commençait lentement son ascension. Instinctivement, mon regard se portait par-delà les vitres où se dessinait le panorama. « La vue sur le parc devrait être de plus en plus belle au fur et à mesure que nous prendrons de la hauteur. » Rompre le silence par une banalité, pour tenter de dissiper un silence gênant : bonne ou mauvaise idée ? Je n’en étais certaine. Néanmoins, je me laissais prendre peu à peu au jeu de ma contemplation : « On peut déjà commencer à retracer le parcours que nous avons fait depuis ce matin ! » m’exclamais-je en pointant de l’index le parcours jusqu’à… Mauvaise idée.
À chaque lieu que nous avions traversé, où nous nous étions arrêtés, un souvenir s’associait. Des souvenirs comme jamais nous n’aurions dû nous en créer, ni aujourd’hui, ni jamais. Ces jeux et défis qui dérapaient. Ces baisers… De celui de la glace, celui à la sortie des boutiques ou dans la file d’attente des Thunder Fall, lequel m’avait le plus envouté ? À leur souvenir, je fondais. Ma lèvre je me mordais tandis que fermant fermement les yeux, je secouais brièvement la tête afin de chasser ces intrus de mes pensées. Et aussitôt rouverts, je rebondissais pour à tout prix éviter le sujet, l’effacer de mes propres pensées alors qu’il ne t’avait probablement même pas effleurer. « On devrait se concentrer sur le défi à relever pour commencer. » Basculant mon sac sur mes genoux, je réclamais la coopération de ta menottée pour accompagner la mienne dans mes gestes. Les chocolats fondants récemment achetés je sortais de mon sac. Du premier je m’emparais et le déballais. Puis, je te le tendais. « Tiens… » Spontanément, c’était à tes lèvres que je l’avais directement porté.
Un jeune homme séduisant et intelligent ? Tout du moins, un minimum cultivé il semblerait. Plus que de la stupidité de ton propos brisant cet éphémère silence entre nous, c’était de l’information précise qu’il contenait dont je m’étonnais. Un instant, je réfléchissais, cherchant à me remémorer si ton chiffre était exact ou purement aléatoire, mais à en croire ma mémoire, tu ne t’y trompais. Certes, il ne fallait pas être un génie pour connaitre cette distance, cependant, moi-même je ne saurais affirmer être capable de l’énumérer d’instinct sans hésiter. Où avais-tu réfléchi avant de parler durant cette courte latence ? Possible. Pourtant, si tu avais consulté tes neurones, ne t’auraient-ils pas dicté répartie plus… moins… Je ne parvenais même pas à le définir. Peut-être était-ce simplement une tentative d’humour afin d’alléger l’atmosphère ? Était-elle devenue plus lourde ? Ou pensais-tu à ce qui nous attendait une fois assis dans la nacelle ?
J’aurais dû y penser.
Une fois que nous fûmes installés – embarcation laborieuse dans l’attraction où de prime abord, il m’aurait semblé naturel de nous asseoir sur banquettes séparées, chacun de son côté, force était de constater que nos bracelets nous en empêchait. Ou plutôt nous aurait obligé à garder un bras tendu l’un vers l’autre, à nous tenir la main ? Nous n’avions d’autre option que de prendre siège l’un à côté de l’autre. – je ne tardais à remarquer ce que je n’avais envisagé au préalable : la faveur que les couples accordaient à cette attraction. Il était vrai que la Grande Roue offrait de l’intimité en toute quiétude. Isolés, les couples pouvaient enfin de témoigner tous les égards d’affection et tendresse retenus jusqu’alors par pudeur et bienséance sud-coréenne. L’angoisse. Nous n’étions un couple, nous devrions pouvoir rire de la situation. La prendre à la légère, à peine effleurés par l’embarras, et pourtant… je ne savais pour toi, mais moi, il me pesait. En conséquence, j’évitais d’autant que possible, et ta vue et celle de tout autre couple tandis que la roue commençait lentement son ascension. Instinctivement, mon regard se portait par-delà les vitres où se dessinait le panorama. « La vue sur le parc devrait être de plus en plus belle au fur et à mesure que nous prendrons de la hauteur. » Rompre le silence par une banalité, pour tenter de dissiper un silence gênant : bonne ou mauvaise idée ? Je n’en étais certaine. Néanmoins, je me laissais prendre peu à peu au jeu de ma contemplation : « On peut déjà commencer à retracer le parcours que nous avons fait depuis ce matin ! » m’exclamais-je en pointant de l’index le parcours jusqu’à… Mauvaise idée.
À chaque lieu que nous avions traversé, où nous nous étions arrêtés, un souvenir s’associait. Des souvenirs comme jamais nous n’aurions dû nous en créer, ni aujourd’hui, ni jamais. Ces jeux et défis qui dérapaient. Ces baisers… De celui de la glace, celui à la sortie des boutiques ou dans la file d’attente des Thunder Fall, lequel m’avait le plus envouté ? À leur souvenir, je fondais. Ma lèvre je me mordais tandis que fermant fermement les yeux, je secouais brièvement la tête afin de chasser ces intrus de mes pensées. Et aussitôt rouverts, je rebondissais pour à tout prix éviter le sujet, l’effacer de mes propres pensées alors qu’il ne t’avait probablement même pas effleurer. « On devrait se concentrer sur le défi à relever pour commencer. » Basculant mon sac sur mes genoux, je réclamais la coopération de ta menottée pour accompagner la mienne dans mes gestes. Les chocolats fondants récemment achetés je sortais de mon sac. Du premier je m’emparais et le déballais. Puis, je te le tendais. « Tiens… » Spontanément, c’était à tes lèvres que je l’avais directement porté.
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Re: [EVENT GUMI] #HARA : COTTON CANDY ♥ | Dim 8 Nov - 13:02 Citer EditerSupprimer
Ridicule… Adjectif redondant dans mes pensées. Qualificatif de ce comportement que j’observais malgré moi. De ces couples coréens ne se dégageaient nulle indécence, nulle provocation; alors pourquoi avais-je ce ridicule sentiment de malaise qui s'insinuait dans chaque recoin de mon corps? Un regard en face et c’était sur deux tourtereaux que mes iris se posaient, d’un côté j’avais vue sur le parc, de l’autre, une vision bien plus attractive. C’était vers celle-ci que mes pupilles se posaient. C’était sur toi, observant le décor que mon attention se focalisait. C’était en ta direction que mes interrogations se portaient. Allais-tu fixer le décor panoramique ainsi jusqu’à la fin? Resterais-tu silencieuse? Seul un quart de ton minois s’inscrivait sur ma rétine à cet instant mais je ne me résignais à te sortir de ta contemplation pour attirer un peu de ton attention. Plus exactement: je n’y parvenais. Capturé par ta peau porcelaine sans défaut, la forme de ta pommette, celle de ta joue, la façon dont quelques mèches retombaient le long de ton visage pour se glisser à hauteur de ton cou... Les jalousais-je? Cette chair tremblante au gré des pulsations de ton petit coeur… Cet épiderme chaleureux qui appelaient après baisers et traces rosées déposées… Il ne fallut qu’un fragment d’instant pour me retrouver captif de tes charmes mais en arrière-fond, dans un étrange brouhaha, je l’entendais; cette voix. Cette phrase qui bien brusquement me rappelait sur terre: tu me parlais. Mais que disais-tu? De plus en plus belle… Prendre de la hauteur… Glissant en direction de l’endroit où se trouvait supposément ton regard, je pensais comprendre que tu évoquais présentement l’horizon sans jamais en être certain. Une toute autre chose savait prendre en hauteur une fois en présence d’une jolie chose…. Troublé par ces pensées, je décidais de renouer avec mon côté de la scène. Visage détourné, joues rosées et esprit embrumé, ton deuxième commentaire je l’entendais cependant avec une clarté sans égale. Du spectacle tu te réjouissais sans plus de tervigation, telle une enfant tu t’amusais bien qu’enfermée avec un homme que tu pouvais soupçonner désireux de ta chair. Pourtant tu t’amusais. Naïvement. Stupidement… Mignonnement. Ces quelques propos ayant passés tes lèvres avaient su captiver mon attention de nouveau et cet index relevé se plaisant à retracer notre périple, je ne le manquait. De mes yeux je le suivais. Mes pulpes s’étiraient. Un sourire attendri prenait place sur mes traits. Camouflant la panique ambiante précédemment ressenti, un calme apaisant trouvait à présent place dans la cabine. De tes mots, de tes gestes, aussi naturels furent-ils, tu étais parvenu à dissiper tous ces malaises. Jusqu’au sursaut. Le calme n’était qu’apparence. La sérénité n’expliquait cette façon dont je te fixais. Alors j’avais sursauté à ton brusque retour vers la cabine et mon visage il s’était détourné parfaitement à l’opposé de l’endroit que tu détaillais précédemment. La calme n’était, la panique régnait. Avais-tu vu? Avais-tu senti? Agir naturellement… C’était là la clef: agir naturellement. Je ne t’avais regardé. Je n’avais sourit à ce spectacle. Quel spectacle d’ailleurs? Je ne l’avais vu. Palpitant en cavale, à tes gestes je prêtais attention avec une lenteur prudente. « Tu as raison... » Le défi… Le chocolat. Comme désireuses de former une barrière protectrice entre l’émail de mes dents et cette matière sucrée, mes lèvres se pinçaient dès alors. Ce défi n’était foncièrement pire que le live déguisé en Hentai kamen que j’avais effectué quelques années plus tôt. Il n’était plus humiliant que les larmes versées lors de celui partagé avec Namseon lorsque, idiot, j’avais commandé un carton entier des chips les plus piquantes du monde. Ce défi, il n’était plus étrange que celui de prouver à un ami que si, il n’était immunisé contre les arnaques organisées par des types déguisés en femmes pour extorquer de l’argent… Ce défi était anodin, enfantin, amusant. Mais devrais-je sourire ainsi en ta compagnie? Avec… toi? Nous n’étions assez proche pour faire de telles bêtises… Mais nous l’étions déjà trop pour d’autres . Où en étions-nous? Aujourd’hui, que se passerait-il?
Ces questions se réitéraient alors que sous mes yeux louchant dans un tout premier temps, tu présentais un chocolat à mes lèvres. Que faisais-tu? Quittant la sucrerie, mes pupilles s’élevaient à hauteur de ton visage, curieux. Pourtant tout semblait normal. Tu ne semblais te poser de questions. Cette situation était parfaitement normale… Essayais-tu de t’en convaincre également? Trop de questions et trop peu de temps à y consacrer. De la confiserie je me saisissais de la pointe des incisives, patientant après le retrait de tes doigts mais dès que tu le fis, il ne disparut entre mes lèvres. Ma main ne prenait la relève de la tienne. Instinctivement je m’étais penché en avant, en ta direction. De ce geste, d’un mouvement de ma mâchoire destinée à faire mouvoir le chocolat de haut en bas, je t’invitais à y mordre de l’autre côté. Celui-ci j’approchais de tes lèvres qui, à cet instant, devenaient centre de gravité. Plus rien n’importait. Plus rien n’était plus important... Mais nous ne devrions nous embrasser, pas cette fois sous peine de finir comme deux enfants encore en bas-âge ne sachant manger du chocolat proprement. Je comptais sur ta timide participation pour couper ce morceau de chocolat en deux sans qu’il n’y ait trop d’accrochage entre nos chairs… Ou le désirais-je? A cet instant, je mourrais d’envie de t’embrasser, de caresser à nouveau ces douces chairs, de glisser cette sucrerie entre tes lèvres entrouvertes après l’avoir vaguement goûté. Cette seule image me donnait le rouge aux joues mais était-ce une raison pour renoncer? Jusqu’à ce que tu me repousses, je ne bougerais. Et si tu le faisais… Ne me resterait alors qu’à prier pour que l’attraction prenne bien vite fin pour m’échapper de cette atmosphère cloisonnée qui m’étoufferait.
Ces questions se réitéraient alors que sous mes yeux louchant dans un tout premier temps, tu présentais un chocolat à mes lèvres. Que faisais-tu? Quittant la sucrerie, mes pupilles s’élevaient à hauteur de ton visage, curieux. Pourtant tout semblait normal. Tu ne semblais te poser de questions. Cette situation était parfaitement normale… Essayais-tu de t’en convaincre également? Trop de questions et trop peu de temps à y consacrer. De la confiserie je me saisissais de la pointe des incisives, patientant après le retrait de tes doigts mais dès que tu le fis, il ne disparut entre mes lèvres. Ma main ne prenait la relève de la tienne. Instinctivement je m’étais penché en avant, en ta direction. De ce geste, d’un mouvement de ma mâchoire destinée à faire mouvoir le chocolat de haut en bas, je t’invitais à y mordre de l’autre côté. Celui-ci j’approchais de tes lèvres qui, à cet instant, devenaient centre de gravité. Plus rien n’importait. Plus rien n’était plus important... Mais nous ne devrions nous embrasser, pas cette fois sous peine de finir comme deux enfants encore en bas-âge ne sachant manger du chocolat proprement. Je comptais sur ta timide participation pour couper ce morceau de chocolat en deux sans qu’il n’y ait trop d’accrochage entre nos chairs… Ou le désirais-je? A cet instant, je mourrais d’envie de t’embrasser, de caresser à nouveau ces douces chairs, de glisser cette sucrerie entre tes lèvres entrouvertes après l’avoir vaguement goûté. Cette seule image me donnait le rouge aux joues mais était-ce une raison pour renoncer? Jusqu’à ce que tu me repousses, je ne bougerais. Et si tu le faisais… Ne me resterait alors qu’à prier pour que l’attraction prenne bien vite fin pour m’échapper de cette atmosphère cloisonnée qui m’étoufferait.
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