Distance can't keep us apart #HARA ♡♡♡
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Re: Distance can't keep us apart #HARA ♡♡♡ | Mar 3 Avr - 1:45 Citer EditerSupprimer
A peine la gorgée bue et déjà, tu me disait d’attendre… Désolé princesse, mais c’était là chose impossible. Si tu parvenais à imiter des animaux, ce n’était mon cas en matière d’oiseau et de régurgitation, pas encore en tout cas. Un jour peut-être pour ma chaîne ? Et voilà que tu cherchais à comprendre sans avoir toutes les pièces du puzzle, cela pourrait presque être mignon. Non ça l’était, et ton sursis migraineux, je ne pouvais que l’accueillir d’un rire, aux apparences un peu ivre très certainement. « Je vais t’expliquer. » te disais-je avec plus de calme et m’assurant que tu étais disposée à écouter. « A cause du travail de mon père, on a souvent dû déménager. Et le lycée n’a pas fait exception, donc j’ai commencé le lycée dans un et je l’ai fini dans un autre. C’est dans le dernier que j’ai que j’ai rencontré les gars, mais avant j’évitais de me faire des amis, en sachant que j’allais souffrir lorsque j’allais partir. » La tête un brin penchée sur le côté, j’espérais que tu parviennes à comprendre, néanmoins, avant de rajouter une suite à mes explications. « Comme j’ai vécu une phase où j’avais pas d’amis, j’ai bu. C’est aussi simple que ça…» A mes yeux en tout cas, cela était simple à comprendre mais je m’en assurais en joignant le pouce et l’index dans un rond parfait tandis que les autres doigts étaient tendus. Symbole silencieux, bien connu pour demander à quelqu’un s’il était d’accord ou s’il allait bien, pour l’autoriser discrètement à faire quelque chose… « T’as compris ? Et toi ? » Devais-tu boire ? Ne pas boire ? Pour la bonne phrase bien entendu, la bonne, pas celle que j’avais comprise…
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Re: Distance can't keep us apart #HARA ♡♡♡ | Mar 3 Avr - 12:40 Citer EditerSupprimer
Le cheminement de ta pensée m’échappait, alors, tu me l’expliquais. Les sourcils froncés, se détendant peu à peu au fil de tes mots, je t’écoutais. Je t’écoutais peut-être pas temps au sujet de tes amis que de toi-même. À travers ce court récit, j’en apprenais déjà un peu plus sur toi, ta vie passée. Je te connaissais si peu. J’avais l’impression que la balance penchait plus d’un côté que de l’autre. Que je me dévoilais plus que tu le faisais jusqu’à maintenant. Que tu me connaissais mieux que je ne te connaissais. Ou fut-ce seulement mon sentiment de mon point de vue ? « Mouais… Ça se tient, » t’accordais-je pour la justification de ton ingestion de boisson malgré l’erreur de compréhension. « De toute façon le but était de te faire boire, donc, ça me va ! » J’aurais pu m’en contenter dès le départ mais à croire que j’avais la curiosité de creuser dès lors que cela te concernait. « Moi ? Eh bien quoi ? » Si je n’avais bu ce n’était pas par omission mais bien parce que je n’en avais de raison. Si en ces années de lycée, Iwan continuait d’être sincère envers moi, d’une part, il n’éprouvait que de l’amitié à mon égard. D’autre part, en ce qui me concernait, je le détestais, le haïssais alors si farouchement. « J’ai parlé de véritables amis, donc non, je n’en avais pas. Cela n’existait pas dans mon école. » Peut-être qu’il put y avoir des personnes qui m’appréciaient sincèrement mais jamais je ne leur avais la porte d’accès à mon amitié. Je ne connaissais le sens de ce terme digne des contes de fée à mes yeux. Tout n’était que faux semblants, même avec ma prétendument meilleure amie dont j’avais longtemps été inséparables. « J’avais toujours été au clair quant aux intentions de Siara, sa trahison ne fut pas une surprise. » Me voler Iwan, quand bien même, je le rejetais et détestais, elle n’avait pas pu tomber plus bas à l’époque. « À toi de relancer maintenant ! » Un regain d’enthousiasme, je ne voyais d’intérêt à s’éterniser plus longtemps sur ce sujet.
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Re: Distance can't keep us apart #HARA ♡♡♡ | Mar 3 Avr - 23:16 Citer EditerSupprimer
Je n’aimais particulièrement m’attarder sur ma vie, parlé de ce qu’il pouvait m’être arrivé, de ce qui pouvait se passer dans celle-ci. De ma famille, mes amis avaient bien plus appris de ma mère que de moi-même – parfois pour mon plus grand damne – et de ma relation passée au lycée, de ma famille à mes amis, aucun n’avait d’information exactes sur ce qu’il s’était passé. Zwei était probablement le mieux informé, car partenaire de sortie et beuverie le plus souvent, en phase descente le pauvre avait dû me supporter plus triste que joyeux par moment, plus bavard sans rentrer dans les détails pour autant. Tu n’étais dans ce cercle d’amis particulier qui s’était formé, à mes dépend au début il fallait l’avouer, mon explication aurait pu être bien plus courte encore. Pourtant, j’apprécierais le peu que je te confiais, du moins, cela s’opérait de la façon la plus naturelle possible. L’alcool n’était certainement seul responsable, cela, je ne le savais que trop bien. Même au seuil du coma éthylique, je n’étais le genre à parler à des inconnus sur les déboires de ma vie ni même des connaissances, profiter, rigoler ou repousser ; voilà les réactions de base. Me confier, m’expliquer, cela relevait de quelques exceptions dont tu faisais partie sans même que je n’ai pu le voir arriver.
A savoir si tu devais boire, ce fut une interrogation tout d’abord qui me parvenait. Avais-tu oublié les règles ? Un instant, je songeais à formuler ma question à haute voix mais tu me prenais de court en m’expliquant la raison t’ayant poussé à ne pas boire cette fois-ci. Tes propos m’étonnaient, énormément, à mes yeux, tu apparaissais pourtant comme étant une personne sociable. Qu’avaient bien pu faire ces gens dans ton école pour que tu ne les laisse t’approcher ? A moins que, ce toi d’avant, qui eut changé à présent, n’était du genre à s’embêter d’amis ? Je ne savais mais tu évoquais un nom, certainement un proche t’ayant blessé sans que je n’arrive à savoir comment ni pourquoi, ni même s’il s’agissait d’un homme ou d’une femme. Une personne t’avait blessé était tout ce que je retenais de cette question et tu ne t’éternisais, me coupant l’herbe sous le pied pour poursuivre. Alors j’acquiesçais silencieusement d’un hochement de la tête, peu désireux de te replonger dans des souvenirs probablement douloureux. « Hm… » Les yeux levés un peu au dessus de mon portable, fixant le mur monochrome dans l’espoir d’y trouver de l’inspiration, la question qui me venait en tête faisait briller des iris brusquement. Devais-je te la poser ou penser à autre chose ? J’étais néanmoins curieux de ta réaction, alors, quitte à boire également, je me jetais à l’eau. « Je n’ai jamais embrassé quelqu’un qui ne m’attirait pas un minimum. » Mon attention se portait sur l’écran, un regard concentré sur tes gestes que j’espérais positifs après les événements du mois dernier. Flatter mon égo, jouer à un jeu inconsciemment dangereux, entretenir ce lien étrange entre nous… Etaient-ce là les seules raisons ? Après quelques secondes, je me saisissais néanmoins de ma bouteille pour en boire une gorgée sans quitter un seul instant l’écran des yeux. Je me devais de boire également, telles étaient les règles et je m’y étais préparé pour ce tour qui semblait soudainement quitte ou double.
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Re: Distance can't keep us apart #HARA ♡♡♡ | Mer 4 Avr - 10:32 Citer EditerSupprimer
Sujet sans intérêt évincé, j’attendais après ton tour. S’il te fallut quelques instants pour réfléchir, l’expression sur ton visage traduisait ensuite combien tu devais fier de ton idée. Cette dernière tomba. « Yah… » me plaignis-je dans son souffle. Juste après que je te révèle l’incident du baiser forcé par Sung Wook ? C’était un coup en traitre ! C’était le but du jeu aussi. Alors, je te le concédais. À mes lèvres je me préparais à monter ma bouteille de bière en verre. Mais, je m’interrompis à ta vue t’abreuvant de ta propre boisson. Mes yeux fatigués s’entrouvraient plus grandement. « Yah ? Yaaaahah ! » pestais-je après toi. Le faisais-tu exprès ? Tu ne te donnais même pas la peine de chercher une situation que j’aurais pu connaitre et pas toi. Bien sûr, tu savais que tu tenais l’alcool bien mieux que moi, donc que tu pouvais te permettre de boire plus que moi, mais quand même ! Contrariée, je bus une gorgée. Celle-ci me parut plus amère que les précédente. Et dès lors avalée, je ne pus me retenir de te réprimander. « Ça ne se fait pas ! » commençais-je par m’indigner. « Franchement, qu’est-ce qui peut bien te passer par la tête avant d’embrasser quelqu’un sans éprouver de l’attirance pour cette personne ? Si elle te l’accorde, alors c’est que l’autre personne en a et c’est cruel ! » Je n’arrivais pas à concevoir qu’on puisse embrasser quelqu’un juste comme ça ! « Et si, tu l’as forcé, c’est encore pire ! Un baiser c’est intime ! C’est significatif ! Pourquoi est-ce vous ôtez tous sens à ce genre de chose ? » Était-ce moi qui était si veille école ? « Ce ne sont pas des gestes avec lesquels on devrait jouer… » Et soudainement, je concevais. « Enfin… » J’avais été la première. De nous deux, j’avais été la première à t’embrasser par extension d’un jeu. « Ça ne compte pas ! Et puis, c’est bien parce que toi, tu ne vois aucun inconvénient à cela ! » Que je me le suis permis. Lors du jeu, des jeux… Un peu trop de fois ce jour-là. Évidemment que j’éprouvais de l’attirance pour toi, mais pouvais-je te le révéler ainsi ? Si j’avais en capacité de me donner, de m’adonner à une relation faite uniquement de chair et de plaisir, sans doute aurais-je pu te l’exprimer. Mais je savais que je n’y arriverais pas. Pas encore, la pire des erreurs à faire serait de te proposer une telle relation charnelle ne s’encombrant de sentiments comme tu semblais le privilégier.
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Re: Distance can't keep us apart #HARA ♡♡♡ | Mer 4 Avr - 11:30 Citer EditerSupprimer
Comprenais-tu le but de ma question? Bien que toujours brillants, mes iris transparaissaient une certaine curiosité, une inquiétude qui ne savait se cacher. Et si, tout s'arrêtait brusquement de par cette question? Si ce qui pourrait s'apparenter à un jeu prenait fin, resterait-il quelque chose de notre supposée relation? L'inquiétude grimpait peu à peu alors que, sous mes yeux, tu ne semblais disposée à débattre plus longuement sur la question. Sans doute cette pensée fut stupide, tout autant que mon geste pour boire qui déclencha avalanche de plaintes. Dans un premier temps, ce fut la surprise qui accueillait ta voix chantante - à mes oreilles ivres en tout cas, elle l'était - puis un sentiment plus tendre, encore une fois... comment faisais-tu pour être si adorable? Te voir te plaindre de la sorte était si mignon, je me sentais comme un enfant devant un magasin de peluches: attendri. Tes réactions, quelles qu'elles soient étaient un crime que je ne saurais punir car trop agréable.
Probablement une sorte de calme avant la tempête. En effet, l'instant suivant, tes plaintes prenaient formes, se composaient de mots, d'idées... des énoncés que je ne comprenais sur le moment, qui brouillaient un esprit déjà en difficulté en terme de concentration. Alors mes sourcils se froncaient, mes lèvres s'entrouvraient en signe de rassemblement de mes facultés mentales. Que me racontais-tu donc? Embrasser sans éprouver d'attirance? Forcer un baiser? Pourquoi me parlais-tu de cela brusquement? Avais-je, dans mon ivresse bien plus avancée que la tienne, bu alors que je n'aurais dû? Tes propos me semblaient désordonnés également, comme si une part manquait pour pouvoir les comprendre, à moins que je n'étais assez sobre pour cela? Je ne savais, tu m'avais perdu, le jeu m'avait perdu, mes pensées m'avaient perdues. Ah non, c'était moi qui les perdait cette fois, comme si une indépendance elles avaient réclamer afin de s'étendre plus logiquement sur le sujet.
Après quelques instants de silence de mon côté, de perdition, je venais avec un plan. Non un plan d'action, mais un plan d'explication. En deux phases, pour le moment en tout cas. « Attends... Attends-tends-tends. Attends. » telle fut la première phase, t'indiquer que souci il y avait dans la matrice. La seconde et dernière, était la suivante: « ce que je disais... c'était.. c'était pas...Enfin... tu devais boire uniquement si t'avais embrasser avec une attirance pour la personne. Je l'ai pensé comme ça... c'est pas ce que j'ai dit? » Comment avais-je formuler ma phrase? Je n'ai jamais... embrasser quelqu'un sans être attiré? Non c'était pas ça, alors je n'ai jamais embrasser sans être.. non... si? Je soupirais avant qu'une troisième partie de mon plan d'explication ne prenne forme, soudainement, sans prévenir, comme l'on attraperait un rhume. « Et... qui t'as dit que j'embrassais n'importe qui? Qu'est ce qui te le montre? » je ne comprenais cette partie, son origine, son explication, tout m'échappait. « Je laisse pas n'importe quoi et n'importe qui m'embrasser.... à moins qu'on me prenne de surprise. Ah mais je parlais d'embrasser de moi même.... j'embrasse pas n'importe quiii! Je joue pas avec non pluuus. » Venant de toi, cela me surprenais d'autant plus. Je n'avais embrasser la première venu sous tes yeux, je ne t'en avais parlé non plus alors pourquoi? « si je suis attiré par la personne, je le montre, je peux l'embrasser aussi si elle le veut et si elle l'accepte, sinon je le fais pas! Je suis pas un connard qui embrasse comme ça sans raison.. » surtout s'il s'agissait de baisers volés. Qu'il s'agisse de ma copine alors je me le permettrais, mais autrement je m'assurais de demander une permission, même si silencieuse celle - ci pouvait être!.
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Re: Distance can't keep us apart #HARA ♡♡♡ | Mer 4 Avr - 13:54 Citer EditerSupprimer
Si ton intention fut de te défendre, à mes oreilles ta plaidoirie résonna comme un échec cuisant. Plus tu parlais, et plus tu t’enfonçais. Certes, peut-être n’avais-tu su formuler ta phrase comme tu l’entendais, passons. Mais ensuite ! D’une part, tu me gratifiais sans détour d’être un « n’importe quoi » t’ayant embrassé par surprise, car ce fut bien le cas la première fois. Et d’autre part, tu mentais. J’y avais consenti mais t’entendre le nier m’horripilais. Comme une nuit d’ivresse qui aurait dérapée, nos souvenirs avaient été apparemment effacés. « Je ne sais pas si tu as la mémoire courte ou sélective, » sifflais-je. Parce que tu n’avais pas joué au parc peut-être ? Gentleman que tu étais à désirer toutes les filles. « Évidemment, mais je suppose qu’il n’est pas bien difficile de te plaire. Sans doute même, le seul fait d’être de sexe féminin suffit ?! » Toutes les filles consentantes devaient être bonnes à se faire. « Et avec ta si belle gueule, elles doivent toujours être consentantes, n’est-ce pas ? Des filles qui ne demandent que ça, tu dois en trouver pléthore. » Et je ne valais pas mieux qu’elles. Cette pensée me dégoutait. « Néanmoins pour te répondre, je n’ai jamais initié de baiser sans attirance sauf le jour où le n’importe quoi-n’importe qui que je suis à pris un crétin par surprise dans un jeu stupide ! » Moi aussi, je pouvais mentir. Surtout si c’était pour te rendre tes coups. « On continue ! » coupais-je court au débat. Je ne m’apaisais cependant pas pour autant. « Je n’ai jamais eu de rapports… » Je fis exprès de laisser quelques secondes de suspense avant de trancher avec fermeté : « Avec une personne dont je n’étais pas amoureuse. » J’aurais pu me contenter de la première partie de la phrase, mais c’était là une vérité que je ne souhaitais te révéler. Trop honteuse. En revanche, je n’avais toujours pas à boire sous cette formulation tandis que toi, je n’en doutais pas. Mon regard et mon ton certainement traduisaient parfaitement le jugement que je te portais. Je détestais ce pan de ta personnalité. Je me détestais d’avoir de l’attirance pour un type comme toi. De ne pas valoir mieux que toutes ces filles que tu avais pu t’envoyer. Juste pour passer du bon temps. « D’ailleurs, vous n’avez pas trouvés de vieilles copines à retrouver avec tes amis ? » raillais-je. « Et vous n’avez pas réussi non plus à vous en faire de nouvelles ? Aurais-tu perdu de ton charme légendaire avec ton visage si parfait ? » continuais-je à persifler en me moquant de la vanité dont tu avais déjà témoigné en ma présence.
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Re: Distance can't keep us apart #HARA ♡♡♡ | Mer 4 Avr - 20:36 Citer EditerSupprimer
« Hm ? » Voilà bien la seule réponse que je parvenais à t’offrir dans un premier temps. Parce que je ne comprenais où tu voulais en venir, je ne savais comment les choses se déroulaient dans ton esprit, mais indéniablement : cela ne se déroulait comme prévu. Ta première remarque me fut l’effet d’une bombe, la première d’une longue série. Alors tu me voyais comme un homme aussi… facile ? Etait-ce le mot ? Un type à la belle gueule qui faisait tomber qui il voulait en l’utilisant correctement… Cela m’évoquait quelques souvenirs que je tentais de faire taire pour accueillir la dernière pique que tu m’offrais avec une difficulté insoupçonnée. Etait-ce la dernière d’ailleurs ? Mon regard, progressivement, quittait l’écran pour fixer un point dans le vide, au niveau des oreillers face à moi. Ma main sur la bouteille, jouais distraitement avec celle-ci. Qu’est-ce qui t’avait énervé à ce point ? Blessé probablement ? Je ne comprenais pas et je ne pouvais pas même te poser de questions sur le sujet à voir comme tu l’avais bouclé en moins d’une minute. Je ne buvais pendant les premières secondes après ta phrase, j’avais besoin de digéré ce que tu venais de dire et si je venais à avoir la bouteille contre mes lèvres, ce n’était assurément pas d’une gorgée que je m’abreuverais… Le coup de grâce se fit à tes dernières questions, sur d’éventuelles copines, anciennes ou nouvelles que nous pouvions avoir rencontré ou retrouvé. « Je sais même pas par où commencer… » Soufflais-je doucement, pas sûr que tu entendes, je ne savais pas, je m’en fichais un peu en toute honnêteté. Mon visage si parfait… Etait-ce une blague de mauvais goût ? Un instant, j’aurais pu le détester pour ne m’attirer que fans étranges sur internet et reproches dans la vraie vie, quand il ne s’agissait d’hypocrites tout juste bon à être gentils pour ne pas blesser le « flower boy » que je pouvais être.
Alors oui, tes mots me blessaient ; mais n’était-ce ce que tu désirais ? N’aurais-tu pas pu les prononcer lorsque j’étais sobre ; pourquoi fallait-il que tu ne le fasses que les jours où l’alcool coulait dans mes veines ? Ces jours où, bien entendu, je ne parvenais à dissimuler ce que je ressentais. « Premièrement… Mes amis vivent ici, ils n’ont pas de copines à retrouver, s’ils en ont-ils les voient tous les jours. » Entendais-tu à ma voix comme j’étais brusquement amorphe ? Combien les mots me semblaient difficiles ? « Zwei a dû s’en faire de nouvelles hier soir. » Ce fêtard invétéré avait bien entendu profité de son dernier week-end libre afin de ramener des filles dans son lit, rien de bien étonnant le connaissant. « Et me concernant… » Et moi dans l’histoire ? Que pouvais-je dire ? Mes dents se serraient un instant, avant que mes pupilles plus froides que d’ordinaire, non par ta faute mais celles des souvenirs que tes propos ramenaient à la surface, ne se redressent vers l’écran. « Je commence à avoir marre d’entendre toujours les mêmes phrases. « T’es beau », « Ton visage est si parfait », « Oppa, je t’aime » sans même qu’on se connaisse. Y a que l’apparence qui compte ? Que j’aille dans un bar pour coucher avec une femme en utilisant ma beauté c’est une chose, mais au quotidien, comment les femmes peuvent regarder que ça ?! » Tu me reprochais de n’être regardant sur les femmes, bien que je l’étais, mais de ton côté, n’était-ce pas la même chose ? Je n’arrivais à penser que tu puisses me parler qu’à cause de ça, pas toi… Cette idée m’énervait, me révulsait au plus haut point. « Ce visage je l’ai pas choisis ! Et si j’avais le choix, je suis pas certain d’avoir envie de le reprendre. Alors toi aussi, arrête de balancer à tout va que j’aime en jouer, que je drague n’importe quoi et que je joue avec les femmes comme ça. Si j’ai mal compris ce jour-là, j’en suis désolé. Je pensais que tu voulais, que tu l’acceptais. Non pas parce que je suis beau, mais parce que… juste moi ! Mais je dois m’être trompé… toi aussi, tu m’apprécie un peu ou me supporte juste parce que je suis beau… » Comment j’avais pu espérer que tu aies voulu autre chose ce jour-là ? Que tu aies accepté de m’embrasser parce que tu appréciais ma compagnie ? J’étais idiot. Pas juste un idiot qui comprenait mal les choses, un idiot véritable et profond. De la bouteille je me saisissais pour la porter à mes lèvres, tant pour le jeu que pour un besoin véritable d’essayer de noyer ma déception. Et pour preuve, ce n’était d’une simple gorgée que je m’abreuvais mais de plusieurs, sans pause avant de la refermer pour la reposer sur le lit. C’était à mon tour ? Qu’est-ce que je devrais dire ? « Je passe mon tour. » Je n’avais aucune idée en tête sur le moment, je n’arrivais à me concentrer et trouver mes mots comme tu le faisais si bien. A part être beau, savoir jouer aux jeux vidéo et coder, est-ce que j’étais même bon à quelque chose ?
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Re: Distance can't keep us apart #HARA ♡♡♡ | Mer 4 Avr - 21:58 Citer EditerSupprimer
Tes amis en vérité, je m’en fichais bien de ce qu’ils faisaient avec d’autres filles. Alors que tu te caches derrière la bonne soirée passée par ton ami Zwei me fit grincer des temps. En ce qui te concernait, je devrais aussi n’en avoir rien à faire, mais c’était plus fort que moi. Ton comportement versatile me sortait par les yeux. Mais le comble ce fut ton débit de plaintes. Des lamentations pathétiques avec une conclusion en apothéose me chargeant d’accusation. Tu passais ton tour ? Tu ne voulais pas saisir l’occasion de peut-être échapper à la conversation ? C’était parfait puisque j’en avais à te dire pour répondre à ce discours qui me dérobait un rictus amer. « Tu ne peux pas en jouer quand ça t’arrange et te plaindre ensuite ! Tu veux coucher à tout va la nuit et être respecter le jour ? Eh bien figure toi, qu’il n’y a pas que pour les femmes que ça n’est pas compatible ! » Si ça te servait dans un bar alors tu devais en assumer les conséquences. Mais non content d’être la victime, il fallait qu’en plus tu me désignes comme l’égale de ces filles. « N’était-ce pas toi le premier à t’en être vanté ? De ton si beau visage que tu rejettes maintenant ? Et maintenant, tu m’accuses de n’avoir d’intérêt que pour ça ? » Si j’ai pu dire que tu étais beau, c’était pour répéter tes propres mots. Je plaisantais, te taquinais, peut-être le pensais-je mais à présent tous ces mots, ces surnoms, tu me les renvoyais en m’accusant de n’avoir eu d’yeux que pour ta foutue belle gueule. « Ah ! » Ma langue claqua. « Donc je suis si superficielle ? » persiflais-je avec colère. Avec mépris. Toi non plus, tu ne regardais pas plus loin que le bout de ton nez. Parce que j’étais une fille riche et soucieuse des apparences, mon jugement était donc forcément superficielle. « Et crois-tu m’apprendre quelque chose à ce niveau-là ? J’ai un visage de poupée angélique, je suis l’égérie d’une marque célèbre et pour ne rien manquer, je suis la principale héritière de mon père multi-milliardaire… Et tu viens te plaindre auprès de moi de ton satané visage qui fait que les gens ne s’intéressent pas à toi pour la personne que tu es ? » Peut-être en souffrais-tu en amour mais pendant dix-neuf ans, tous mes rapports sociaux avaient été régi par le joug de mon nom et ma fortune. Voilà pourquoi je n’avais jamais eu de véritables amis, et pas seulement au lycée. « As-tu la moindre idée du nombre de propositions de mariage que mes parents ont reçu dès que la rupture de mes fiançailles a commencé à s’ébruiter ? Est-ce que tu crois qu’un seul de ces types, ou plutôt de ces fils éprouvent le moindre sentiment pour moi ? Leur coeur bat pour mon argent ! » Je montais ma main où brillait par le passé l’anneau au diamant scintillant que je chérissais face à l’écran. Cet annulaire aujourd’hui dénudé. « Et cette foutue bague que j’ai porté pendant un an. Tu sais pourquoi il m’a approché ? Parce que ses parents lui ont demandé ! Parce que ses parents voulaient la jolie poupée richissime en trophée sur la photo de famille, alors ne vient pas me parler de ton visage qui rend ta vie injuste, alors que tu en joues bien quand ça t’arrange ! » L’énervement semblait avoir asséché ma gorge. Je bus alors à mon tour plusieurs gorgées. « Relance ! » exigeais-je afin de couper un terme à cette discussion.
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Re: Distance can't keep us apart #HARA ♡♡♡ | Mer 4 Avr - 22:41 Citer EditerSupprimer
« Je passe mon tour » ces mots, ne les avais-tu pas entendu ? N’avais-tu compris que je ne voulais évoquer le sujet plus longtemps ? Tu pouvais me reprocher de le dire, d’en jouer si à tes yeux c’était le cas, mais en formulant ces mots, cette phrase qui montrait que j’avais pleinement conscience de mon physique, ne comprenais-tu pas qu’il fallait regarder ailleurs ? Je savais que j’étais beau, depuis des années, alors en l’évoquant, ne pouvais-tu porter ton attention sur autre chose ? Autre chose que mon physique ? N’y voyais-tu une habitude et une fatigue de ces mots superficiels dans mon comportement ? J’en jouais, comme je jouais de beaucoup, comme je rigolais pour ne pas prendre au sérieux entourage, situations et propos, sans doute, ne l’avais-tu compris encore. Peut-être, avais-tu besoin de temps encore pour le comprendre, si bien entendu tu porterais attention à autre chose que la face visible de l’iceberg…
Et à entendre la suite de ton discours, je compris une chose : tu en souffrais toi aussi. Tu ne le disais clairement, mais l’accumulation de tes mots, le sens de tes phrases, tout m’amenait à cette conclusion. Toi, mieux que personne, tu avais vécu cela. La prise de conscience augmentait en t’entendant parler de propositions de mariage et le choc me secouait en sachant la raison de ta rencontre avec ton fiancé. Ses parents… Que vos parents initient la rencontre n’était le problème, le souci était qu’il avait été jusqu’au bout, à se jouer de tes sentiments pour remplir les desseins de sa famille sans, à mes yeux, la moindre conscience de ce qu’il faisait. Ou s’il en avait conscience, il s’en fichait… Tu n’étais qu’une poupée, tes sentiments n’importaient, tes pensées n’importaient, seulement un jouet avec lequel il pourrait jouer aux grands dans la cours. Quel monde horrible. Je n’avais conscience qu’une telle chose, tant relayée dans les films et les séries parfois, puisse arriver dans la vraie vie. Pas à ce point.
Une fois ta remontrance finie –car il n’y avait vraiment d’autre terme approprié–, ta demande de relance effectuée, je réfléchissais. Non à ce que tu me disais, mais à un moyen de te faire comprendre que j’étais désolé. Toute ta vie n’avait été régit que sur ton physique, comment pouvais-tu te contenter de si peu pour juger les gens en retour toi-même ? Idiot… Je n’étais qu’un idiot, vraiment. Aucun sixième sens, aucune intuition… A se demander véritablement comment je faisais pour survivre au quotidien avec si peu. Ma mère avait raison de s’inquiéter, mais plus que sur la nourriture, sans doute, devait-elle plutôt s’orienter vers mon manque de déduction. « Je n’ai jamais eu de meilleur surnom que celui dont tu m’as gratifié. » Un idiot. Ton idiot. Une phrase que, j’espérais, tu comprendrais comme étant ma prise de conscience. Une punition que je m’infligeais à moi-même, que mon corps subissait lourdement après avoir bu tant de gorgées d’affilées et celle-ci en supplément. « Ah… Tu… » Je levais les yeux un instant vers le ciel avant de les reporter vers le portable une fois les mots trouvés. « T’étais pas concernée par le « n’importe qui » et le « n’importe quoi » de tout à l’heure. N’importe quoi était pour les animaux, ou les objets si un jour une poubelle ou un canapé tombait amoureux de moi, et n’importe qui… J’imaginais plutôt une inconnue dans la rue qui me sautait dessus, ou… quelque chose de bizarre comme ça. Pourquoi t’as pensé à toi ? »
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Re: Distance can't keep us apart #HARA ♡♡♡ | Mer 4 Avr - 23:37 Citer EditerSupprimer
Ton surnom, auquel faisais-tu référence ? Moi, c’était à cet Idiot Oppa que je n’avais désormais plus envie de prononcer. Il perdait de tout son charme maintenant que tu m’avais comparé à celles qui te clamaient des « oppa, je t’aime ». Vraisemblablement, j’avais la réponse quant à la catégorie dans laquelle tu me classais. Pourquoi avais-je pensé à moi ? Ta question était-elle sincère ou tentais-tu de t’extraire du pétrin dans lequel ta langue incontrôlée t’avait empêtré ? Ma réponse elle fut sans hésitation. « À moins qu’on ne te prenne par surprise, » prononçais-je fermement. Peut-être même froidement. Et je répétais : « Tu as dit : à moins qu’on te prenne par surprise. » Tu ne te laissais embrassé par n’importe quoi ou n’importe qui à moins d’être pris par surprise. Notre premier baiser, le tout premier que j’avais initié sous le coup de l’impulsion, je te l’avais bien dérobé par surprise. « Comment n’étais-je pas censée me sentir concernée ? » Et les situations improbables que tu avais énoncés n’arrangeaient quant à me convaincre que cette précision ne me visait pas. Néanmoins si tu cherchais à justifier d’avoir embrassé une personne qui ne t’attirait pas, en l’occurence moi, tu pouvais au moins le faire avec un peu plus de délicatesse et ne pas me qualifier de la sorte. Tout ceci était blessant et… me m’était mal à l’aise. « Ne parlons plus de ça et… de cette journée non plus. » Parce qu’après ce baiser d’autres, d’autres jeux et tentations avaient suffit. Je m’étais laissée aller. J’avais évacué ma peine de cette façon avec toi à mes côtés. T’avais-je manipulé ? Étais-je stupidement tombée dans le piège de ton jeu de séduction ? Je ne savais et ne préférais pas y penser. Nous n’y gagnerions qu’à être blessé, l’un ou l’autre. Peut-être les deux. « Bon, on arrête ou on continue ? » Là, je ne savais plus. J’étais pas certaine d’avoir envie de poursuivre. Surtout si au fil des idées nous ne faisions finalement que nous disputer. Je n’avais pas envie de me fâcher avec toi. Malgré de ton don pour m’agacer, j’avais le pressentiment de me perdre si tu t’éloignais. Que la lueur qui m’empêchait de sombrer dans l’obscurité et le froid au cours des deux dernières semaines s’éteindrait.
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